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LES AVANTAGES POUR LE SALARIÉ
Exercer son métier au sein d’un groupement d’employeurs garantit à un salarié des
avantages en termes de :
• sécurité, puisqu’il dispose d’un contrat à durée indéterminée et qu’il est lié à un groupe
d’entreprises moins fragile que chacune de ses composantes prise isolément ;
• rémunération, puisque c’est aussi un volume de travail qui lui est garanti ;
• disponibilité, puisque les plannings individuels sont stables ; l’emploi du temps
professionnel typique du salarié de groupements d’employeurs est organisé sur
l’année ou la semaine entre deux ou trois entreprises, qui se sont concertées au sein
du groupement : la personne peut organiser son temps privé (personnel, familial,
social...) avec sérénité.
LES AVANTAGES POUR L’ENTREPRISE
Pour l’employeur qui en est membre, le GE présente plusieurs avantages :
• la productivité grâce à un personnel non permanent opérationnel et fidélisé ;
• disposer de compétences fidélisées et à temps partiel ;
• disposer de cadres ou de techniciens qualifiés en proportion de ses besoins ;
• accroître la motivation et la polyvalence des salariés non permanents ;
• maîtriser les coûts des personnels non permanents.
est une extension des ressources
humaines de chaque entreprise. Groupe
Frigo dépense chaque année 8 à 10 %
de sa masse salariale en formation sur
le savoir-faire, mais aussi le savoir-être et
la capacité à travailler pour plusieurs
entreprises et à s’intégrer dans des entreprises
et équipes différentes.
UNE PHILOSOPHIE
DE PARTAGE ET
DE RESPONSABILITÉ
Le groupement d’employeurs repose
sur une philosophie de partage et de
responsabilité. Il est créé et dirigé par
des chefs d’entreprise qui mutualisent
leurs ressources et sont solidairement
responsables des dettes sociales et salariales
du groupement. « L’implication
des chefs d’entreprise est fondamentale,
c’est la clé de voûte du système
pour rester dans un esprit de coopération
et éviter celui de la prestation
de services que l’on achète »,
explique Éric Scaon.
Si une entreprise lâche un salarié, le
groupement doit pouvoir lui fournir les
heures du travail qui lui manquent ;
sinon, il est obligé de le licencier, ce qui
pénalise les autres entreprises à qui il
apportait son savoir-faire. Un règle-
ment intérieur établi par le conseil
d’administration, propre à chaque groupement,
définit les règles ; il fixe, par
exemple, un délai de prévenance de
trois mois pour mettre fin à un contrat.
« Le groupement d’employeurs
apporte beaucoup de souplesse,
mais le contrat moral est très fort,
explique Éric Scaon. Nous ne sommes
pas dans une relation client-fournisseur,
mais dans une relation de partenariat
et de mutualisation des ressources
humaines. C’est pourquoi
la formule ne s’adresse pas à tous
les salariés, ni à toutes les entreprises.
Il faut des personnes autonomes,
capables de s’adapter, et
intéressées pour développer des
compétences diversifiées. Il faut
aussi des dirigeants capables de
travailler ensemble, de s’investir dans
une relation gagnant-gagnant et de
comprendre qu’on gagne plus souvent
avec les autres que contre. »
Pas étonnant que le CJD soit un terreau
favorable à l’éclosion des groupements
d’employeurs…
ZOOM
Groupe Frigo, spécialisé dans la
chaîne du froid, permet à des salariés
de travailler toute l’année, mais pour
des entreprises différentes.
« L’implication
du chef d’entreprise
est indispensable»
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