(1964) n°1 - Royal Academy for Overseas Sciences
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devoirs qui ne l’empêchent point, après sa reprise de tâches à la<br />
Banque, de reporter ses ef<strong>for</strong>ts aux entreprises congolaises. Il<br />
<strong>for</strong>me d’abord avec plusieurs anciens officiers aviateurs de la campagne<br />
militaire africaine, le Syndicat puis Société nationale pour<br />
l’étude des Transports aériens au Congo (SNETA), créatrice de<br />
la première ligne aérienne au Congo, celle de Léopoldville à<br />
Stanleyville (dénommée LARA en hommage à son illustre promoteur<br />
le Roi A lbert) .<br />
Albert M archal prend ainsi part prépondérante à la fondation<br />
de la Société de navigation aérienne SABENA, étant donc par là<br />
l’un des pionniers avisés de la création de l’aviation civile en<br />
Belgique et au Congo.<br />
Cette activité n’écartait cependant pas Albert M archal des<br />
affaires chinoises dont la Banque d’Outremer avait donc entreprise<br />
et à la responsabilité de conduite desquelles il reprend part<br />
active, tout en entrant au conseil d’administration de la Compagnie<br />
du Congo pour le Commerce et l’industrie (C.C.C.I.). Il<br />
est ainsi amené à partager successivement des rôles dans les<br />
nombreux organismes de disciplines les plus diverses que crée<br />
successivement pour le développement du Congo ce célèbre<br />
groupement promoteur de tant d’entreprises déterminantes notamment<br />
en navigation aérienne, transports par mer, fer, routes<br />
et eau, constructions, cimenteries, entreprises foncières et immobilières,<br />
matériel, production et distribution électriques, alimentation,<br />
brasserie, agriculture tropicale, entre autres. En même<br />
temps, Albert M archal coopérait à des activités diverses en<br />
Chine, Iran, France et Belgique même.<br />
Par ailleurs, Albert M a r c h a l, qui avait pris responsabilité en<br />
la Direction générale de la Compagnie du Chemin de fer du<br />
Congo, dont il devait devenir vice-président, reprend le chemin<br />
d’Afrique dès 1925. Il allait alterner ses activités entre la Belgique<br />
et sa Colonie pendant une dizaine d’années, notamment<br />
donc durant la période si délicate de la reconstruction de la ligne<br />
Matadi-Léopoldville (à la station du Km 236 à laquelle fut<br />
donné son nom) et de la préparation de l’extension du port de<br />
Matadi pour répondre à l’accroissement du trafic escompté du<br />
Centre africain.