16 - 1-2-3-4-5-6

BASKETBALL Les Neuchâtelois reçoivent les Starwings à 17h30.
Union veut et doit
confirmer face à Bâle
PATRICK TURUVANI
Union Neuchâtel (5e de LNA
avec 24 points) recevra les Starwings
de Bâle (7e avec 16 unités)
cet après-midi à la Riveraine
(17h30). Les étudiants de l’Université
et de la Haute Ecole Arc
de Neuchâtel bénéficieront d’un
tarif spécial (2 francs).
«Nous souhaitons leur permettre
de découvrir à la fois notre club et le
sport d’élite, et leur offrir la possibilité
d’encourager leurs quatre collègues
étudiants qui jouent avec
nous, Luc Abbet, Joan Bieri, Steeve
Louissaint et Luka Vertel», explique
André Prébandier, responsabledelacommunicationduclub.
Finir le travail
Union Neuchâtel retrouve sa
salle fétiche après deux matches
joués à l’extérieur, dont un gagné
à Monthey qui permet aux hommes
d’Arnaud Ricoux de convoiter
la quatrième place des Valaisans,
synonyme d’avantage du
terrain en quart de finale des
play-off. «Nous avons fait le plus
dur en battant Monthey. Mais
pour bonifier cette performance, il
faut maintenant finir le travail, et
ça commence contre Bâle», prévientl’entraîneurfrançais.
«Nous
serons en duel avec les Valaisans
jusqu’à la dernière journée. A nous
de faire des bons résultats. On saura
seulement à la fin si nous sommes
cinquièmes ou quatrièmes.»
L’heure de la «belle»
Entre Union et les Starwings,
c’est la belle qui sonne. Les Neuchâtelois
se sont imposés 75-55
lors du premier affrontement à
la Riveraine, les Bâlois prenant
ensuite une cinglante revanche
(80-65) sur les bords du Rhin.
Les joueurs de Marco Simic sont
principalement redoutables devant
leur public (14 points sur
16), avec des victoires sur Nyon
(2x), Massagno (2x), Boncourt
et Fribourg Olympic. Mais ArnaudRicouxresteméfiant.«Tout
le monde veut améliorer son classement
en vue des play-off. Bâle est
au coude à coude avec Boncourt
pour accrocher la sixième place et
reste sur une dynamique plutôt positive.
Ce n’est pas une équipe si facile
à gérer.»
Ray Reese s’en va au panier malgré la défense de Joel Fuchs,
sous les yeux de Ralph Guettinger: Union s’était imposé 75-55
face aux Starwings de Bâle le 19 octobre à la Riveraine. ARCHIVES LUCAS VUITEL
Une semaine d’entraînement
«très compliquée» accentue les
«craintes»ducoach.«Lematchà
Monthey a laissé des traces. Thomas
Coleman s’est fait une entorse
et Steeve Louissaint souffre du genou.
Les deux n’ont repris l’entraînement
que jeudi, tout comme Jules
Aw, dont le retour n’a pas été
concluant (l’intérieur neuchâtelois
est incertain pour le match
de cet après-midi). Avec quelques
autres bobos et l’absence de Luc
Abbet (en stage professionnel),
nous étions cinq à l’entraînement
mardi et six jeudi!»
Cette préparation en sous-effectif
n’empêche pas l’évidence.
Il y a un match à jouer contre
Bâle. Et il faut le gagner. «Nous
évoluerons à la maison, c’est un
fait. Mais nous ne sommes pas à
l’abri d’une surprise», prévient
encore Arnaud Ricoux. «Dans la
difficulté, il faudra se montrer encore
plus solidaires et faire sortir
un maximum de bonnes choses de
notre collectif.»
Précision
Arnaud Ricoux tient en outre à
relativiser ses critiques envers le
staff médical du club concernant
la blessure de Jules Aw, rapportées
lundi dernier dans ces
colonnes. «Il y a eu une mauvaise
interprétation. N’étant ni médecin
ni physio, je n’ai aucun droit de juger
le staff médical, qui fait par
ailleurs très bien son travail et a
toute ma confiance. Il n’y a aucun
problème avec le staff médical.»
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