IN THE NEWS - GL events
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28.destination destinations<br />
Rio. Trois petites lettres qui<br />
> évoquent le rêve avec un R<br />
majuscule. La plage d’Ipanema<br />
n’a-t-elle pas inspiré l’un des<br />
plus beaux succès de la bossa<br />
nova au musicien Antonio Carlos Jobim et<br />
au poète Vinicius de Moraes ? Interprétée<br />
par Stan Getz au saxophone, João Gilberto<br />
à la guitare et Astrud Gilberto au chant,<br />
The girl from Ipanema laisse sans voix. Le<br />
stade Maracana, temple du football brésilien<br />
cinq fois champion du monde, n’a-t-il pas<br />
été le théâtre des plus beaux exploits des<br />
Auriverde ? Les images des dribbles fous de<br />
Pelé, Rivelino, Garrincha, Didi, Tostão, Zico<br />
devant 200000 fans de futebol médusent<br />
le téléspectateur. Avec Rio de Janeiro,<br />
l’imaginaire se met très vite à danser la<br />
samba.<br />
« Ville merveilleuse », tel est son surnom.<br />
Cidade Maravilhosa, Rio de Janeiro le fut plus<br />
que jamais des années 1920 à la fin des<br />
années 1950. L’ouverture de grands hôtels<br />
comme le Copacabana Palace, de casinos<br />
et de clubs en fait alors une destination<br />
exotique très prisée, notamment par les<br />
stars d’Hollywood et la jet-set internationale.<br />
Cet âge d’or prend fin quand Rio de Janeiro<br />
cède sa place de capitale politique à Brasilia,<br />
en 1960. Quand les migrants qui fuient la<br />
misère du Nordeste et de l’intérieur du pays<br />
viennent grossir les favelas (bidonvilles). La<br />
face sombre du visage de Rio de Janeiro<br />
éclate alors au grand jour à cause d’un taux<br />
de violence alarmant et de criantes inégalités<br />
sociales.<br />
Première destination touristique<br />
d’Amérique du Sud<br />
Certes Rio de Janeiro qui compte plus de<br />
6 millions d’habitants – les Cariocas à la<br />
joie de vivre légendaire – est aujourd’hui<br />
supplantée politiquement par Brasilia et<br />
économiquement par São Paulo, mais<br />
elle reste une mégalopole de tout premier<br />
plan. Rio dispose en effet d’une économie<br />
performante dans des domaines industriels<br />
majeurs tels que la métallurgie, la sidérurgie,<br />
la mécanique, la chimie, l’extraction minérale<br />
et la pétrochimie. Mais c’est bien sûr l’activité<br />
touristique qui demeure le fer de lance de<br />
l’économie carioca. Rio de Janeiro est tout<br />
simplement la première destination visitée en<br />
Amérique du Sud.<br />
Située au cœur d’une région riche en<br />
contrastes, elle jouit d’une diversité<br />
d’éléments naturels incomparable :<br />
montagnes, océan, forêts, plages et terres<br />
étendues s’y mêlent harmonieusement. Tout<br />
est possible à Rio de Janeiro… On peut monter<br />
en téléphérique au Pão de Açuar « Pain de<br />
Sucre », se balader à Urca, avant de prendre<br />
le bonde (tramway) jusqu’au quartier Santa<br />
Teresa puis de finir la soirée dans un club de<br />
samba à Lapa. On peut aussi randonner dans<br />
le Parque Nacional da Tijuca, plus grand parc<br />
urbain au monde, puis dîner le soir dans l’un<br />
des excellents restaurants d’Ipanema, pour<br />
admirer le coucher du soleil une caïpirinha à<br />
la main. On peut encore se contenter de venir<br />
à Rio pour le mythique carnaval, au moment<br />
de l’entrée dans le Carême…<br />
En route pour le Mondial 2014<br />
et les JO 2016<br />
Rio de Janeiro a tout pour retrouver son<br />
lustre. Depuis qu’elle fut choisie en 1992 pour<br />
accueillir la conférence des Nations unies<br />
sur l’environnement et le développement,<br />
le renouveau de la ville est même déjà<br />
clairement engagé. À cette occasion, le<br />
gouvernement fédéral a, en effet, consacré<br />
L’activité touristique demeure le fer de lance de l’économie carioca.<br />
Tourism remains the strong point of the Carioca economy.<br />
près d’un milliard de dollars à l’amélioration<br />
des infrastructures de la ville avec, entre<br />
autres, la construction de l’immense Palais<br />
des congrès Riocentro dont <strong>GL</strong> <strong>events</strong> a<br />
obtenu la concession pour une durée de<br />
50 ans (lire encadré). Aujourd’hui, les projets<br />
longtemps reportés finissent par trouver<br />
des financements. La dernière rénovation<br />
en date a été entreprise à l’occasion des<br />
Jeux panaméricains de 2007. Si Rio a obtenu<br />
l’organisation de la finale de la Coupe du<br />
monde de football 2014, puis tout récemment<br />
celle des Jeux Olympiques 2016, cela ne doit<br />
rien au hasard. « La ville est prête. Donneznous<br />
cette chance », avait demandé le<br />
président Lula devant les délégués du Comité<br />
International Olympique. Il a été entendu. Rio<br />
sera à jamais la première ville d’Amérique<br />
Latine à accueillir cet événement planétaire.<br />
Elle n’a pas fini de faire rêver.<br />
Rio de Janeiro<br />
A bewitching city<br />
With the Riocentro and the HSBC Arena, Rio de<br />
Janeiro is a destination of primary importance<br />
for <strong>GL</strong> <strong>events</strong>. This legendary city has an<br />
image somewhat tarnished with violence, yet<br />
projects itself resolutely into the 21st century.<br />
This has been helped in particular by the city<br />
being chosen to host two global <strong>events</strong>: the<br />
finals of the football World Cup in 2014 and the<br />
2016 Olympic Games<br />
Rio. Just three little letters, but a multitude<br />
><br />
of dreams, with a capital D. Was not the<br />
beach at Ipanema the inspiration behind one<br />
of the most haunting successes in the bossa nova<br />
repertoire, with music by Antonio Carlos and lyrics by<br />
the poet, Vinicius de Moraes? The girl from Ipanema,<br />
with Stan Getz on saxophone, João Gilberto on guitar<br />
and vocals by Astrud Gilberto leaves you speechless.<br />
The Maracana stadium, the temple to football in a<br />
country that has won the World Cup five times, has it<br />
not been the stage for some of the most breathtaking<br />
exploits of the Auriverde? Shots of unbelievable<br />
dribbling by Pelé, Rivelino, Garrincha, Didi, Tostão,<br />
Zico and more in front of 200,000 futebol fans<br />
dumbfound television viewers. With Rio de Janeiro,<br />
your imagination soon starts dancing to samba<br />
rhythms...<br />
The “marvellous city”, that is its nickname. Cidade<br />
Maravilhosa, Rio de Janeiro lived up to its name more<br />
than ever from the 1920s to the end of the 1950s. The<br />
opening of luxury hotels such as the Copacabana<br />
Palace, casinos and clubs turned the city into a<br />
much sought-after exotic destination, particularly<br />
©RCVB<br />
<strong>GL</strong> <strong>events</strong> magazine - Avril/April 2010