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SPITZBERGENER ZEITUNG - AWI

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Spitzbergener Zeitung - 5 - Juli – August 2005<br />

Dimanche 10 juillet<br />

Ce matin , nous sommes réveillés vers 9h00,<br />

puis nous avons préparé nos sacs de randonnée<br />

pour grimper sur le glacier. La pente<br />

était assez raide et la glace un peu glissante<br />

alors nous avons fait demi-tour à mi-chemin.<br />

Nous sommes rentrés à la base Corbel vers<br />

15h00 pour manger une petit repas (très très<br />

très très très très petit !). Ensuite nous avons<br />

quitté cette base avec regret après avoir tout<br />

nettoyé et remis en ordre.<br />

Sur le chemin, nous nous sommes mouillé<br />

les pieds dans diverses rivières et nous nous<br />

sommes fait attaquer par des labbes parasites<br />

qui défendaient leurs œufs.<br />

Quand nous sommes rentrés au camp, les<br />

garçons sont allés prendre leur douche.<br />

Puis nous avons mangé dans un sauna car la<br />

fumée des pâtes envahissait la tente.<br />

Kévin et Stéphane<br />

Having a camp fire in front of Midtre Løvenbreen<br />

glacier (Gabriel Picot)<br />

Lundi 11 juillet<br />

On s’est réveillé tard ce matin, car il pleuvait.<br />

On est resté au camp. L’après midi, on<br />

a fait une randonnée vers le phare de Brandalpynten,<br />

à l’Ouest de Ny-Ålesund. Après<br />

avoir longé l’aéroport, nous nous somme<br />

dirigés vers un refuge très accueillant situé<br />

en bord de mer. On a effectué toute la randonnée<br />

sous la pluie et avec un vent fort et<br />

froid. La plage était recouverte de morceaux<br />

de bois flottés venant de la mer. Il y avait<br />

beaucoup d’oiseaux de toutes sortes, et une<br />

grande quantité de goélands. De retour au<br />

village, on est passé à la boutique, puis rentré<br />

au camp. Certains étaient trempés. Cette<br />

journée était fatigante à cause de la pluie qui<br />

n’a pas arrêté de tomber.<br />

Mardi 12 juillet<br />

Aujourd’hui c’est le dernier jour à Ny-<br />

Ålesund car on prend le bateau ce soir. Ce<br />

matin on a dormi alors qu’il n’arrêtait pas de<br />

pleuvoir. Puis on fait nos sacs à dos et rangé<br />

les affaires. Vers 16h, Gérard est venu avec<br />

le camion pour ramener tout le matériel au<br />

village. En ce moment, on est à l’IPEV. Certains<br />

d’entre nous observent des pucerons<br />

avec Maurice, et nous , nous vous donnons<br />

quelques nouvelles fraiches.<br />

Le bateau MS Odin nous prend ce soir à 21h<br />

pour aller à Longyearbyen où nous passerons<br />

deux jours en attendant l’avion de vendredi<br />

matin.<br />

Ce séjour à Ny-Ålesund s’est bien passé,<br />

sans problèmes. On a eu plutôt du beau<br />

temps et on a fait de belles randonnées. On<br />

s’est bien habitué au climat et à la nourriture<br />

un peu différente de chez nous. On a vu des<br />

animaux rares: des bélougas, un phoque<br />

moustachu, des caribous, des sternes, des<br />

mouettes tridactyles, des goélands bourguemestres,<br />

des pucerons, des oies bernaches,<br />

des renards arctiques mais malheureusement<br />

pas d’ours. Nous avons rencontré des scientifiques<br />

très sympathiques qui nous ont appris<br />

beaucoup de choses sur les animaux et<br />

le climat. Malheureusement, on n’a pas pu<br />

comme prévu embarquer sur le voilier Vagabond<br />

car il est toujours coincé dans les<br />

glaces. Malgré la fatigue et le froid, on serait<br />

bien resté quelques jours de plus. Mais rentrer<br />

à la maison n’est pas de refus.<br />

Matthieu, Mouna et Pierrick<br />

Mercredi, 13 juillet 2005<br />

La cerise sur le gâteau<br />

Mardi soir, en quittant Ny-Ålesund, notre<br />

bateau le MS Ødin a mis le cap sur le front<br />

du glacier du Roi, tout au fond de la baie, à<br />

la demande de certains passagers. Nous<br />

avons donc pu nous approcher à quelques<br />

centaines de mètres du front du glacier, haut<br />

d’environ 50 mètres, dans un calme absolu,<br />

entourés par des nuées d’oiseaux de mer. Un<br />

phoque a même montré le bout de son museau.<br />

Depuis la hune perchée à 10 mètres

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