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N° 212 - Retour à l'accueil

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Rencontre<br />

DANY BOON<br />

Fatigué mais heureux<br />

Avant même de sortir en salle,<br />

le nouveau film de Dany Boon,<br />

« Bienvenue chez les Ch’tis »,<br />

s’annonçait comme un énorme<br />

succès. Nous avons rencontré<br />

l’humoriste, comédien, metteur<br />

en scène quelques jours avant<br />

la sortie de son film, alors qu’il<br />

avait déj<strong>à</strong> participé <strong>à</strong> 87 avantpremières.<br />

Dans sa loge du théâtre<br />

de la porte Saint-Martin*,<br />

où il interprète tous les soirs<br />

le célèbre François Pignon,<br />

du « Dîner de cons », Dany Boon<br />

avait l’air heureux, mais épuisé !<br />

20- LE NORD - MARS 2008<br />

Le Nord : « Bienvenue chez les Ch’tis », c’est un cadeau<br />

pour les Nordistes ou une revanche sur votre enfance ?<br />

Dany Boon : Un peu des deux. Quand on fait un spectacle ou un<br />

film, il y a toujours des références <strong>à</strong> son enfance. Je voulais<br />

parler des gens. On parle mieux des autres, <strong>à</strong> travers soi. Ce qui<br />

était important pour moi c’était de faire une comédie populaire,<br />

qui peut être vue par le plus grand nombre, qui ne se<br />

moque pas mais qui représente les traditions de la région, ses<br />

valeurs… J’avais la chance d’avoir de la matière. Je voulais<br />

montrer le contraste entre ce qu’on pense de la région et la<br />

réalité. C’était important que les personnages soient vrais,<br />

authentiques. C’est un film attachant qui véhicule des qualités<br />

<strong>à</strong> travers le rire, qui est d’après moi le meilleur des véhicules<br />

pour valoriser quelque chose.<br />

LN : Est-ce que vous avez souffert de vivre dans le Nord ?<br />

DB : Je n’ai pas souffert de vivre dans le Nord, j’ai souffert de<br />

mon accent. Quand j’ai eu 12-13 ans, on a commencé <strong>à</strong> se<br />

moquer de moi parce que « j’parlô comme chô », ça avait un<br />

côté prolo. C’est <strong>à</strong> ce moment-l<strong>à</strong> que j’ai gommé mon accent.

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