La musique liturgique I

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offices polyphoniques pour les fêtes mariales = pas de correspondance mélodique mais la mélodie est proche du ténor de l’ite missa est de la messe de Tournai [Ite missa est peut être motet joué en substitution en fin de Messe]. Et d’autres sources du nord de la France. = Marchetto cour de Naples Robert Anjou, possible qu’il ait fait des visites en France. Deux autres motets dont l’attribution à Marchetto est fondée sur le fait qu’ils utilisent des signes élaboré par Marchetto dans ses traités : le dièse du Lucidarium et notation de l’Ars nova Italienne. Ces motets peuvent être datés. Exemples : Cetus inseraphici; Cetus apostolici; [Salve Regina]= 3 voix anonyme = fragmentaire et [A]ve corpus sanctum gloriosi Stefani; Adolescens protomartir Domini = A 4 voix St Stephane Ecrit pour le Doge Francesco Dandolo (1329–39). Pièce de circonstance écrite pour raisons politique et cérémonial particulier. Difficile d’établir une évolution chronologique dans le motet car demi douzaine de pièce survivent avant 1350 sont stylistiquement très dissemblables. Compositeurs du Trecento première génération pas passionnés par le motet. Après Marchetto, motet de Jacopus da Bologna. Certains traits typiquement italiens commence à appaître dans le motet de Jacopo da Bologna compositeur actif Milan, Vérone, Pavie vers milieu du siècle composé plein de madrigaux dont des madrigaux politiques, première génération ars nova italienne. Motet à trois voix Lux purpurata/Diligite iusticiam = texte du triplum en acrostiche LUCHINUS VICECOMES = Luchinus Visconti de Milan et voix du double est une paraphrase du livre 1 de la Sagesse = que l’on retrouve de manière simlaire dans le chant 18 du Paradis de Dante Harmoniquement euphonie italienne = consécution de consonances parfaites, tonalité se réduit à une alternance entre Ré et La. Clarté textuelle des voix supérieures, textes alternés sur ténor. Rythme moins compliqué qu’en France Après Jacopo da Bologna, on peut citer un fragment de motet attribué à Landini pour le Doge of Venice, Andrea Contarini (doge de Venise de 1368 à 1382) et un autre motet Marce Marcum imitaris pour Marco Corner (doge de Venise de 1365 à 1368) influencé par le style des madrigaux à trois voix de Jacopo da Bologna qui se retrouve dans son motet et qui va devenir la caractéristique des motets italiens. Style des madrigaux avec un ténor indépendant, structure tonale claire, enchaînement de consonances, relations motiviques entre deux voix supérieures en imitation et primat du texte qui gouverne tout, avec parfois des transitions et une utilisation de division italienne du temps comme octonaria et duodenaria a Clarté rythmique.
Johannes Ciconia C’est avec ces caractéristiques que va se développer le motet italien et compositeur principal de motet à la fin du 14 e est un flamand qui a faut toute sa carrière en Italie, à Milan et à Pavie cour Visconti, à la cour papale et dans la région du Veneto essentiellement Padoue= Johannes Ciconia. Ciconia compositeur pratiquant le bilinguisme notationnel et stylistique italien et français : il avait composé notamment des madrigaux dans style italien (cf cours 10 exemple : Una Panthera) mais aussi virelai et ballade française dans le style de l’ars subtilior. Les motets de Ciconia sont représentatifs de la production italienne et du style du motet italien décrit ci-dessus = synthèse également car il intègre des des aspects français comme une semblance d’isorythmie, le principe d’établir deux sections dont la deuxième est en diminution rythmique, ainsi que l’utilisation de mensuration et notation de l’ars nova français = fin 14 e les motets de Ciconia apparaissent comme une synthèse qui va annoncer le 15 e et les motet isorythmiques de Dufay. Une dizaine de motet lui sont attribués tous en latin de nature dédicatoire (dédiés à des individus ou aux villes de Padoue et Venise). Compositeur le plus important de motets en Italie puisque la production totale des motets Italiens de la fin du 14 e siècle et du début du 15 e siècle s’élève à peine à deux douzaines. Exemple et commentaire : O padua situs preclarum motet pour la ville de Padoue Avec Ciconia se fixent donc les caractéristiques du motet Italien : Comme pour le motet des compositeurs français, le texte est en latin et le motet est uniquement une pièce de circonstance. L’isorythmie est parfois utilisé ainsi que la diminution de la seconde section du motet (caractéristique française) mais ce ne sont pas des règles immuables. Le motet est à trois voix et on peut parfois lui ajouter une contreteneur. Les deux voix supérieures sont de tessitures égales et l’on a affaire au même type de duo vocal sous une base harmonique que l’on retrouve dans les genres de la musique profane italienne comme le madrigal ou la ballata. Les deux voix supérieures possèdent la même texture rythmique et mélodique, portent des textes de longueurs et de versifications égales ainsi que de contenus similaires. Les deux voix qui composent se duo vocal sont d’autant plus liées l’une à l’autre qu’elles déploie des passages en imitation, des échos, des hoquets et des mélismes ou encore des passages de déclamation homorythmique. La teneur est librement composée plutôt que tirée du répertoire du chant grégorien proposant un accompagnement qui s’apparente à une basse harmonique. Elle se déploie à l’aide de B et de SV avec des interludes par
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