plan national d'action pour la conservation du crapaud vert

N°contrat 

2008389 

PLAN NATIONAL D’ACTION 

POUR LA CONSERVATION DU 

CRAPAUD VERT 

Quatrième projet (Indice 1) 

DREAL LORRAINE 

DREAL LORRAINE 

Juillet 2010 

Avril 2011 

I.1. MOIS /

Rédacteurs 

Rédacteurs principaux : Eric BELNOT et Aude LAMERANDT à la suite de Rémi DUGUET, 

Accompagnement : Florence DELAY, François OGER, Jean MURATET, François PRIE, 

Frédéric Melki (Biotope) 

Liste des contributeurs 

Christophe EGGERT 

Franco ANDREONE 

Jérôme PELLET 

Matthias STÖCK 

Claude MIAUD 

Jean LESCURE 

Alain DUBOIS 

Michel DELAUGERRE 

Laurent GODE 

Jean-Pierre VACHER 

Vincent BENTATTA 

Roland VANDE MAELLE 

Gérald TEKIELAK 

Jean-Pierre BADINA 

Christophe BALLET-BAZ 

Marie FOISSEY 

Christophe KAUFFMANN 

Philippe MEYOUR 

le directeur 

le directeur Roger TAUZIN 

Paul LACOULOUMERE 

Jérôme GIURICI 

Michelle SCHORTANNER 

Patricia GOUT 

Gilbert WOLFF 

Gérard TARDIVO 

Bernard RECORBET 

Herve SIAT 

Christine DOYEN 

Sébastien KERN 

François STEIMER 

Claire HADERER 

Georges WALTER 

Philippe MERCKLE 

Christian DRONNEAU 

Catherine BERTRAND 

Nathalie SIEFERT 

Laurent TILLON 

Klemens FRITZ 

Jean-Paul BURGET 

Expert Indépendant - FaunaConsult 

Expert Indépendant - Italie 

Expert Indépendant - Suisse 

Expert Indépendant - Suisse 

Société herpétologique de France (SHF) 

Société Herpétologique de France (SHF) 

Société Internationale de Batrachologie (ISSCA) 

CSRPN Corse – AGENC et Association Finochiarolle 

CSRPN Lorraine - PNR Lorraine 

CSRPN Alsace 

MEEDDAT 

DDT de la Moselle 


DDT du Bas-Rhin 



DDT du Haut-Rhin 


DDTM de Corse du Sud 

DDTM de Haute-Corse 

DDT de l’Indre 

DIR EST 

DREAL Alsace 

DREAL Alsace 

DREAL Lorraine 

DREAL Centre 

DREAL Corse 

Conseil général de Moselle 


Conseil général du Bas-Rhin 



Conseil général du Haut-Rhin 


Conseil régional d’Alsace 

Conseil régional du Centre 

Conseil régional de Lorraine 

Conseil National de Protection de la Nature 

Expert Indépendant - Allemagne 

Association Sauvegarde Faune Sauvage 

Plan national d’Action Crapaud vert 2 

Cinquième projet - Indice 4 

DREAL Lorraine - BIOTOPE. Mars 2011

Anne DISS 

Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) 

Christophe COURTE Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) 

Denis ACKERMANN Conservatoire des Sites Alsaciens (CSA) 

Jean-Pierre IRLINGER Conservateur de la Réserve Naturelle du Delta de la Sauer 

Jean-Baptiste LUSSON GECNaL du Warndt 

Jean ELDIN 

Indre Nature 

Pierre BOYER 

Indre Nature 

Jean-Christophe KOENIG Neomys 

Marie LEMOINE 

Agence de l’eau Rhin-Meuse 

Jean-Marc BAUDOIN ONEMA 

Patrice MULLER 

ONEMA 

Gilles GODINAT 

ONF Alsace 

Judith DETOURBE 

ONF 

Eric BONNAIRE 

ONF 

Victoria MICHEL 

BUFO 

Romaric PIERREL 


Sophie SANSON 

DREAL Alsace 

Soisic BERTHOT 


Virginie DOYEN 


Laurent SCHWEBEL Conseil général du Haut-Rhin 

François PINET 

PNR Brenne 

Vivien AIRAULT 

PNR Brenne 

Stéphane RIALLIN PNR Brenne 

Romuald DOHOGNE Indre Nature 

Rémy GENTNER 

Communauté Urbaine de Strasbourg 

Gabriel RIOU 

Agence de l'eau Loire-Bretagne 

Jean CARSIGNOL 

CETE de l'Est 

François NOVICI 

CETE de l'Est 

Guillemette COURTIER TOTAL PETROCHEMICALS France 

Stéphane GERBEAUD Mulhouse Alsace Agglomération 

François GUEROLD Université de Metz 

Gilles HUMBERT 

Fédération Départementale des Chasseurs de la Moselle 

Raphaël WITTISCHE Fédération Départementale des Chasseurs de la Moselle 

Jacky LETZELTER 

EDF 

Marie-Noëlle FAYE EDF 

M. JACOB EDF 

Marc LEVAUFRE 

DDT Haut-Rhin 

Philippe MEYOUR 

DDT Haut-Rhin 

Cédric PROTH 

EPFL 

Carole SCHECKLE 

UNICEM Alsace 

Christophe VIANT 

RTE 

Valérie BOSC 

AAPNRC 

Cécile JOLIN 

AAPNRC 

Georges VALENTINI Réserve Naturelle de l'étang de Biguglia 

Laurent SORBA 

Office de l'environnement de la Corse 

François SUZZINI 

Syndicat intercommunal de Gestion des Espaces Naturels 

Littoraux du Sartenais (ELISA) 

Stéphane CHANFERANI 

Syndicat intercommunal de Gestion des Espaces Naturels 

Littoraux du Sartenais (ELISA) 

le Président 

Communauté de communes Cœur de Brenne 




Jacques TROTIGNON Réserve Naturelle Nationale de Chérine 

Catherine LHOTE ONCFS 57 

M. EGLOFF Syndicat intercommunal des eaux du Winborn 

Monique DEHAUDT Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche 

M. KACZINSKI Communauté de communes de Freyming-Merlebach 

M. DOERFLINGER Communauté de communes du Pays Naborien 




Résumé 

Le Crapaud vert est une espèce d’amphibien en déclin sur l’extrémité occidentale de son 

aire de répartition depuis plusieurs années. Il est protégé au niveau national français et 

inscrit aux annexes de plusieurs directives et conventions européennes du fait du 

mauvais état de conservation de ses populations lié à l’évolution défavorable de son 

habitat. 

Le Crapaud vert affectionne plus particulièrement les milieux rudéraux et cultivés sous 

forme de jachères arides, de jardins, de parcs, de gravières et d’anciens sites miniers, 

voire certaines zones urbaines. Il se reproduit dans des points d’eau relativement 

profonds et permanents, dépourvus de végétation aquatique ou faiblement végétalisés 

avec une faible lame d’eau sur les berges. Il s’accouple d’avril à juin avec un 

développement du têtard jusqu’en juillet et un passage à l’adulte jusqu’en août. 

La répartition actuelle du Crapaud vert en France est limitée à l’Alsace, la Lorraine, la 

Corse et depuis 2010 à la Franche-Comté dans le Doubs. Il est bien présent en Lorraine 

sur une centaine de stations accueillant plus de 5000 individus, en Corse sur environ 90 

stations sans avoir d’estimation de la population totale et dans le Bas-Rhin sur environ 

30 stations pour plus de 700 individus. En revanche, sa présence est actuellement plus 

restreinte dans le Haut-Rhin avec une seule station regroupant 150 individus et depuis 

2010 dans le Doubs où une station a été découverte avec une dizaine d’individus. Les 

populations des différents départements semblent relativement stables même si le 

nombre de stations et d’individus peut varier de façon importante d’une année sur 

l’autre. Les zones de présence actuelles du Crapaud vert sont relativement assez 

préservées, environ 25% des stations sont soit inscrites à des zonages d’inventaires 

et/ou intégrées dans des périmètres de protection. 

Les principales menaces qui sont susceptibles de venir détruire, altérer ou fragmenter 

l’habitat du Crapaud vert sont liées à l’urbanisation, au projet d’infrastructures de 

transport et aux projets d’aménagement et de développement économique ainsi qu’aux 

activités d’extraction. Il faut également ajouter la prédation par d’autres espèces 

notamment les poissons qui est une menace directe sur les individus eux-mêmes, les 

têtards… De plus, une attention particulière est à porter sur l’évolution des pratiques 

agricoles, la gestion de l’eau, les pollutions potentielles… 

Un certain nombre d’actions ont déjà été mises en place pour la préservation du Crapaud 

vert et ses habitats notamment la prise en compte de sa présence dans les demandes 

d’autorisation d’exploitation d’extraction en intégrant dans le projet de la remise en état, 

souvent coordonnée avec l’exploitation, la mise en place d’habitats favorables au 

Crapaud vert. Il en est de même pour les infrastructures routières pour lesquels des 

aménagements spécifiques pour éviter les interactions entre l’espèce et l’infrastructure 

ont été mis en place. En Lorraine, un plan d’action régional en faveur du Crapaud vert a 

été élaboré en 2007 dont il a été tenu compte dans le présent plan d’action national. 




Pour permettre de poursuivre ces actions tout en répondant aux différentes menaces sur 

l’espèce et ses habitats, le présent plan d’action national, issu du classement du Crapaud 

vert comme espèce prioritaire dans le plan d’action national pour les Amphibiens de 

1996, propose un certain nombre de stratégie à long terme : préservation des 

populations et des sites, réduction des menaces anthropiques, amélioration de la 

connaissance de son écologie, communication et sensibilisation du grand public et de 

l’ensemble des acteurs concernés. Ces objectifs à long terme sont déclinés en objectifs 

spécifiques sur la durée des 5 ans du plan d’action : protection des sites et des individus, 

gestion et restauration des habitats, suivis des populations et des sites, amélioration des 

connaissances de l’espèce en Corse, communication vers le grand public et les acteurs 

locaux. Pour chacun de ces objectifs spécifiques, des mesures concrètes à mettre en 

œuvre directement sur le terrain et auprès des acteurs concernés sont proposées et se 

déclinent en trois grandes thématiques : actions de préservation des sites et de l’espèce, 

actions de connaissance des sites et de l’espèce et actions de communication et de 

sensibilisation. Ces actions sont, pour la plupart, transversales à tous les sites mais 

certaines sont déclinées plus spécifiquement sur des sites d’intérêt majeur définis sur des 

critères quantitatifs de population. Ces actions sont présentées sous forme de fiches 

précisant leur priorité, leur contenu, leur programmation sur les 5 ans du plan et une 

estimation financière de leur mise en œuvre sur la durée du plan. 




Abstract 

The green toad is an amphibian species declining on the margins of Western Europe of its 

surface of distribution for several years. It is protected at the national French level and 

registered on the appendices from several European directives or conventions because of 

bad condition from conservation from its populations related to the unfavourable 

evolution from its habitat. 

The green toad uses more particularly ruderal and cultivated areas in the form of arid 

fallow, gardens, parks, gravel pits and old mining sites, even some urban areas. It 

reproduces in relatively deep and permanent water points, without or few of aquatic 

vegetation with a shallow depth of water. It mates April to June with a development of 

the tadpole until in July and a passage on adult until in August. 

The current distribution of the green toad in France is limited to Alsace, Lorraine, Corse 

and since 2010 in the Franche-Comté in Doubs. It is present in Lorraine on a hundred 

localizations accommodating more than 5000 individuals, in Corse on approximately 90 

localizations without having estimate of the total population and in the Bas-Rhin on 

approximately 30 localizations for more than 700 individuals. On the other hand, its 

presence is currently more restricted in Haut-Rhin with only one localization gathering 

150 individuals and since 2010 in Doubs where localization was discovered with about 

ten individuals. The populations of the various departments seem relatively stable even if 

the number of localizations and individuals can vary in one year an important way on the 

other. The current zones of presence of the green toad are preserved relatively enough, 

approximately 25% of the localizations are registered on zonings of inventories and/or 

are integrated in perimeters of protection. 

The principal threats which are likely to come to destroy, deteriorate or split up the 

habitat of the green toad are related on the urbanization, the project of transport 

infrastructures and the projects of installation and economic development like to the 

activities of extraction. It is also necessary to add the predation by other species in 

particular the fish which is a direct threat on the individuals themselves, the tadpoles… 

Moreover, one special attention is to be related to the evolution of agricultural activities, 

the management of water, potential pollution… 

A certain number of actions were already made for the protection of the green toad and 

its habitats in particular its presence in the projects of extraction exploitations while 

integrating in the restoration, often coordinated with the exploitation, creation of habitats 

favourable to the green toad. It is the same for the road infrastructures for which specific 

installations to avoid the interactions between the species and the infrastructure were set 

up. In Lorraine, a regional action plan for the protection of the green toad was elaborate 

in 2007 of which it was held account in this national action plan. 

To continue these actions while answering the various threats on the species and its 

habitats, this national action plan, resulting from the classification of the green toad like 




priority species in the national action plan for the Amphibians of 1996, propose a certain 

number of long-term strategy : protection of the populations and the sites, reduction of 

the anthropic threats, improvement of the knowledge of its ecology, communication and 

awareness of the public and the whole of the actors concerned. These long-term 

objectives are declined in specific objectives over the 5 years duration of the action plan: 

protection of the sites and the individuals, management and restoration of the habitats, 

follow-ups of the populations and the sites, improvement of knowledge of the species in 

Corse, communication towards the general public and the local actors. For each one of its 

specific objectives, concrete measures to be implemented directly on the sites and to the 

actors concerned are proposed and are declined in three themes: actions of protection of 

the sites and the species, actions of knowledge of the sites and the species and actions of 

communication and sensitizing. These actions are for the majority transversals with all 

the sites but some declined more specifically on sites of main interest defined on 

quantitative criteria of population. These actions are presented in the form of index cards 

specifying their priority, their contents, their programming over the 5 years of the plan 

and financial estimate of their implementation over the duration of the plan. 




Sommaire 

Résumé/Abstract .......................................................................................................6 

Introduction..............................................................................................................16 

I. SYNTHESE DES CONNAISSANCES ..............................................................17 

I.1. 

DESCRIPTION GENERALE.............................................................................17 

I.1.1. 

I.1.2. 

Adulte...........................................................................................17 

Têtard...........................................................................................18 

I.1.3. Pontes et Oeufs ...........................................................................18 

I.2. SYSTEMATIQUE ..........................................................................................19 

I.3. STATUT LEGAL DE PROTECTION - INSCRIPTION DANS DES CONVENTIONS .........21 

I.3.1. 

A l’échelle européenne.................................................................21 

I.3.2. A l’échelle nationale .....................................................................23 

I.4. REGLES REGISSANT LE COMMERCE INTERNATIONAL ......................................25 

I.5. 

ASPECTS DE LA BIOLOGIE ET DE L’ECOLOGIE RELEVANT DE LA CONSERVATION.26 

I.5.1. Le Crapaud vert (Bufo viridis viridis) ............................................26 

I.5.1.1. Habitat naturel ........................................................................................................26 

I.5.1.1.1. 

Habitats fréquentés en Moselle............................................................................28 

I.5.1.1.2. Habitats fréquentés dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin ..........................................30 

I.5.1.1.3. Habitats fréquentés dans les régions limitrophes de la France .............................31 

I.5.1.2. 

I.5.1.3. 

I.5.1.4. 

Activité, déplacements et gîtes................................................................................31 

Reproduction - Développement...............................................................................33 

Alimentation - Prédation..........................................................................................34 

I.5.2. Le Crapaud vert des Baléares (Bufo viridis balearicus) ...............35 

I.5.2.1. Habitat naturel ........................................................................................................35 

I.5.2.2. 

I.5.2.3. 

I.5.2.4. 

Activité, déplacements et gîtes................................................................................36 

Reproduction et développement..............................................................................37 

Alimentation - Prédation..........................................................................................38 

I.6. REPARTITION, ABONDANCE ET TENDANCE DES POPULATIONS .........................39 

I.6.1.1. 

I.6.1.1.1. 


Répartition, abondance et tendances évolutives......................................................39 

Répartition, abondance et tendances évolutives en Moselle.................................40 

I.6.1.2. Répartition, abondance et tendances évolutives dans le Bas-Rhin ..........................43 




I.6.1.3. Répartition, abondance et tendances évolutives dans le Haut-Rhin .........................46 

I.6.1.4. Répartition, abondance et tendances évolutives dans le Doubs...............................47 

I.6.1.5. Répartition, abondance et tendances évolutives dans les régions limitrophes..........48 

I.6.2. Le Crapaud vert des Baléares......................................................49 

I.6.2.1. Répartition ..............................................................................................................49 

I.6.2.2. Tendances des populations ....................................................................................50 

I.6.3. Synthèse ......................................................................................52 

I.7. 

I.8. 

INFORMATIONS RELATIVES A L’ETAT DE CONSERVATION DU CRAPAUD VERT......53 

I.7.1. Niveau international .....................................................................53 

I.7.2. Niveau national ............................................................................53 

I.7.3. Niveau régional ............................................................................55 

INFORMATIONS RELATIVES AUX SITES EXPLOITES PAR LE CRAPAUD VERT.........55 

I.8.1. Types de zonages d’inventaires et de protection .........................55 

I.8.1.1. Zonages d’inventaires .............................................................................................55 

I.8.1.2. Zonages réglementaires .........................................................................................56 

I.8.1.3. Zonages d’intervention foncière ..............................................................................58 

I.8.2. Interactions zonages d’inventaires et/ou réglementaires avec les 

sites à Crapaud vert..................................................................................59 

I.8.3. Autorisation administrative d’activités industrielles.......................60 

I.9. MENACES ..................................................................................................65 


I.9.1.1. Perte et altération d’habitats....................................................................................65 

I.9.1.2. Isolement des populations.......................................................................................69 

I.9.1.3. Mortalité des spécimens..........................................................................................69 

I.9.2. Le Crapaud vert des Baléares......................................................72 

I.9.2.1. Perte et altération d’habitats....................................................................................72 

I.9.2.2. Mortalité des spécimens..........................................................................................72 

I.10. RECENSEMENT DE L’EXPERTISE MOBILISABLE EN FRANCE ET A L’ETRANGER..74 

I.11. ACTIONS DE CONSERVATION DEJA REALISEES.............................................76 

I.11.1. En Moselle .................................................................................77 

I.11.2. Dans le Bas-Rhin.......................................................................82 

I.12. ASPECTS ECONOMIQUES...........................................................................85 

I.12.1. Soutien aux associations qui interviennent dans la préservation 

de l’espèce ...............................................................................................85 

I.12.2. Coût des études et actions de préservation dans les sites 

naturels 85 

I.12.3. Coût estimé lié aux aménagements et mesures compensatoires 

85 




I.13. ASPECTS CULTURELS ...............................................................................86 

I.13.1. Croyances et légendes passées ?.............................................86 

I.13.2. Perception actuelle ....................................................................86 

II. BESOINS ET ENJEUX DE LA CONSERVATION DU CRAPAUD VERT ET 

DEFINITION D’UNE STRATEGIE .............................................................................88 

II.1. RECAPITULATIF DES BESOINS OPTIMAUX DE L’ESPECE ..................................88 

II.2. STRATEGIE A LONG TERME .........................................................................89 

III. STRATEGIE POUR LA DUREE DU PLAN ET ELEMENTS DE MISE EN 

OEUVRE ...................................................................................................................90 

III.1. DUREE DU PLAN .......................................................................................90 

III.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES...........................................................................90 

III.3. ACTIONS A METTRE EN ŒUVRE ..................................................................91 

III.3.1. Définition des actions.................................................................91 

III.3.2. Spatialisation des enjeux ...........................................................93 

III.3.3. Volet amélioration des connaissances.......................................97 

III.3.4. Volet restauration des biotopes originels .................................106 

III.3.5. Volet sauvegarde .....................................................................109 

III.3.6. Volet Communication...............................................................125 

III.4. DEFINITION DU ROLE DES PARTENAIRES IDENTIFIES ..................................135 

III.5. EVALUATION, SUIVI DU PLAN ET CALENDRIER ............................................137 

III.6. ESTIMATION FINANCIERE.........................................................................139 

Bibliographie..........................................................................................................149 

Glossaire ................................................................................................................153 

Annexes..................................................................................................................156 




Cartes 

Carte 1 : Répartition du complexe « Crapaud vert » en Europe et Afrique du Nord 21 

Carte 2 : Répartition du Crapaud vert s.s en Europe 40 

Carte 3 : Répartition et principales populations du Crapaud vert en Moselle, sur la 

période 2004 à 2009 43 

Carte 4 ; Evolution de répartitions communales du Crapaud vert dans le Bas-Rhin sur 

les périodes 2000-2005 et 2006-2008 45 

Carte 5 : Répartition et principales stations du Crapaud vert dans le Bas-Rhin sur la 

période 2000-2009 46 

Carte 6 : Répartition du Crapaud vert des Baléares au sud de l’Europe 50 

Carte 7 : Répartition de Bufo Balearicus en Corse 52 

Carte 8 : Répartition et principales stations de Crapaud vert en Moselle, et inventaire 

officiel des espaces naturels 62 

Carte 9 : Répartition et principales stations de Crapaud vert en Moselle, et espaces 

protégés 62 

Carte 10 : Répartition du Crapaud vert et inventaire officiel des espaces naturels dans 

le Bas-Rhin 62 

Carte 11 : Répartition du Crapaud vert et espaces protégés dans le Bas-Rhin 62 




Figures 

Figure 1 : Crapaud vert adulte 18 

Figure 2 : Têtard de Crapaud vert 19 

Figure 3 : Ponte de Crapaud vert 19 

Figure 4 : Proportion de stations et d’individus par classe de milieux terrestres 29 

Figure 5 : Répartition des stations et des individus par type de déprises industrielles en 

Moselle 30 

Figure 6 : Milieux de reproduction du Crapaud vert dans le Bas-Rhin et dans le Haut- 

Rhin 31 

Figure 7 : Phases clés de l’activité et de la reproduction du Crapaud vert 33 

Figure 8 : Répartition altitudinale des stations connues de Crapaud des Baléares en 

Corse 36 

Figure 9 : Ebauche de phénologie du Crapaud des Baléares en Corse 37 

Figure 10 : Phases clés de l’activité et de la reproduction du Crapaud vert des Baléares 38 

Figure 11 : Effectifs d’adultes des principales populations en Moselle entre 2004 et 

2009 42 

Figure 12 : Effectifs annuels maximaux d’adultes comptés dans le Bas-Rhin entre 2000 

et 2009 44 




Tableaux 

Tableau 1 : Abondance et tendance des populations de Crapaud vert en France 53 

Tableau 2 : Etat de conservation du Crapaud vert en France 54 

Tableau 3 : Ratio entre zones d’occurrence du Crapaud vert et zonages d’inventaires et 

réglementaires 60 

Tableau 4 : Menaces actuelles du Crapaud vert en France 74 

Tableau 5 : Actions de conservation réalisées en Moselle 78 

Tableau 6 : Actions de conservation réalisées dans le Bas-Rhin 83 

Tableau 7 : Présentation synthétique des objectifs et des actions du plan 93 

Tableau 8 : Définition des SIM pour la Moselle et l’Alsace 95 

Tableau 9 : Stations de + de 50 adultes en Moselle (SAP) 96 

Tableau 10 : Stations de + de 20 adultes dans le Bas-Rhin (SAP) 97 

Tableau 11 : Synthèse du coût des actions par priorité 140 

Tableau 12 : Synthèse et estimation du coût des actions 141 

Tableau 13 : Actions spécifiques par SAP 143 

Annexes 

Annexe 1 : Composition du sous-comité de suivi 157 

Annexe 2 : Composition du sous-comité d’experts 165 

Annexe 3 : Liste des consultations 167 

Annexe 4 : Toxicité des polluants d’origine humaine 177 

Annexe 5 : Présentation de la chytridiomycose 179 

Annexe 6 : Exemple de contamination industrielle d’une station de Crapaud vert 

du bassin houiller lorrain 184 

Annexe 7 : Dossier « plainte en attente » pour la conservation du Crapaud vert 

auprès du Comité permanent de la Convention de Berne 185 

Annexe 8 : Techniques de détection et d’échantillonnage du Crapaud vert 192 




Introduction 

Le Crapaud vert Bufo viridis Laurenti 1768 bénéficie d’un certain nombre de statuts de 

protection puisqu’il est : 

inscrit à l’annexe IV de la directive européenne « Habitats-Faune-Flore » ; 

classé espèce prioritaire selon le plan national d’action pour les Amphibiens et 

Reptiles arrêté en 1996 par le Ministère de l’Environnement ; 

cité dans l’arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des Amphibiens protégés sur 

l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. 

Il est également inscrit à l’annexe II de la convention de Berne du 19 septembre 1979. 

Cette espèce est en déclin en Europe occidentale principalement en limite d’aire 

de répartition, depuis plusieurs années. Sa répartition actuelle connue sur le 

territoire national français se limite à l’Alsace, la Lorraine, la Corse et le Doubs. 

Le Crapaud vert est exposé à un risque d’extinction en France à moyen terme. 

Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer considère 

qu’il est prioritaire de conduire des actions de conservation en faveur du Crapaud vert et 

a décidé la rédaction d’un plan national d'actions. 

Le présent plan national d’action est rédigé par Biotope. 

Les Plans Nationaux d’Actions sont la formulation de la politique de l’état en matière de 

conservation d’espèces, mis en œuvre par le Ministère de l’Écologie, de l’Energie, du 

Développement Durable et de la Mer (MEEDDM). Leur élaboration et mise en œuvre 

relèvent d'une démarche nationale et s’inscrivent dans une approche globale : le cadre 

de la « Stratégie Nationale pour la Biodiversité » issue de la conférence de Rio de 

1992 (adoptée en 2004) et les engagements français et européens à bloquer la perte de 

biodiversité avant 2010. 

Chaque plan est spécifique à une espèce ou à un ordre et est élaboré pour des espèces 

dont le statut de conservation est défavorable. Les critères de choix des espèces sont les 

suivants : 

le caractère menacé au niveau national (tels que définis dans les livres 

rouges nationaux, p. ex. Maurin & Keith 1994) 

le caractère menacé au niveau européen (tel que définis par l’Union 

Internationale pour la Conservation de la Nature - IUCN) 

la responsabilité patrimoniale de la France, définie comme la proportion 

des effectifs ou de l’aire de répartition située en France par rapport aux 

effectifs ou à l’aire de répartition de l’espèce. 




Ces plans sont des documents d’orientation pour les établissements participant à leur 

mise en œuvre. Ils sont basés sur trois axes qui sont : la connaissance, la conservation 

et la sensibilisation. 

Le plan présente dans une première partie : 

- Une synthèse des connaissances scientifiques existant sur l'espèce concernée, 

- L'état et la hiérarchisation des menaces qui concernent cette espèce, 

- Le bilan des actions de conservation mises en œuvre. 

La seconde partie concerne la stratégie de conservation, établie pour 5 ans, qui doit 

définir les actions à mettre en œuvre pour enrayer les menaces touchant l'espèce. 

Les objectifs de ce plan sont la conservation et la restauration des populations de 

Crapaud vert sur le territoire national. Il s’agit, notamment au regard des menaces qui 

pèsent sur elles, d’assurer la pérennité de ces populations en atteignant une 

dynamique viable. 

Des actions sont déjà mises en œuvre en France en faveur du Crapaud vert. Elles ont 

abouti à un Plan d’Action Régional pour l’espèce en Lorraine et à un Plan 

Départemental d’Action dans le Bas-Rhin. Il est tenu compte de ces deux plans 

d’action dans la rédaction du plan national. 




I. SYNTHESE DES CONNAISSANCES 

I.1. DESCRIPTION GENERALE 

I.1.1. 

Adulte 

C’est un anoure de taille moyenne, mesurant environ 50 à 80 mm chez le mâle et 70 à 

90 mm chez la femelle (Est de la France). 

L’aspect général est souvent très ramassé, avec un museau vu de profil tronqué ou assez 

arrondi. La pupille est ovale horizontale, l’iris uniformément vert grisâtre vermiculé de 

noir. 

Le tympan est bien distinct, au moins dans sa partie antérieure. Les glandes parotoïdes 

sont assez proéminentes, parallèles et allongées, au moins deux fois plus longues que 

larges. 

Le membre postérieur est très court, avec un tubercule métatarsien moyen, qui égale 

environ 2/5 à 3/5 de l'orteil I. La palmure est faible. 

La peau dorsale est assez lisse à pustules plutôt rondes, sans plis dorsolatéraux. La 

coloration de la face dorsale du corps est souvent tachée ou marbrée d’un beau vert, 

cerclé ou non de brun, contrastant bien avec le fond cendré, rosé, gris ou brun. Quelques 

individus n’ont ni taches ni marbrures ou présentent une ligne médiodorsale semblable à 

celle du Crapaud calamite. Chez Bufo v. viridis les marbrures vertes contrastent toujours 

nettement avec le fond clair de la robe de la face supérieure (STÖCK et al. 2008). Le 

patron de coloration reste stable dans le temps depuis le stade juvénile jusqu’à l’adulte 

reproducteur (STÖCK et al. 2008). 

La coloration de la face ventrale est blanche ou jaunâtre, uniforme ou tachée, et 

granuleuse. 

Le mâle reproducteur possède des callosités nuptiales sur les trois premiers doigts et des 

pustules plus grosses que celles de la femelle sur la face dorsale. 

Figure 1 : Crapaud vert adulte (Photo J.P. VACHER) 




I.1.2. 

Têtard 

 

 

 

 

 

 

Taille maximale de 50 mm. 

Yeux en position haute et très rapprochés. 

Spiracle sur le côté gauche et cloaque en position médiane. 

Vu de dessus, corps plus large dans sa partie postérieure. 

Nageoire assez claire et très effilée, le bord supérieur étant plus haut au premier 

tiers de la queue, et se terminant plus ou moins en arrondi. 

Face supérieure du corps souvent sombre, noirâtre, brunâtre, grisâtre ou verdâtre. 

Figure 2 : Têtard de Crapaud vert (Photo P.Y. VAUCHER) 

I.1.3. 

Pontes et Oeufs 

 

 

 

Long cordon pouvant atteindre 2 à 5 m de long et 4 à 6 mm de diamètre. 

Jusqu’à 15 000 œufs disposés sur 3 à 4 rangs. 

œufs uniformément bruns noirs, de 1 à 1,6 mm de diamètre. 

A la différence de celle du Crapaud calamite, la ponte est très étirée et forme un 

polygone (STÖCK et al. 2008). 

Figure 3 : Ponte de Crapaud vert (Photo S. VITZHUM) 




I.2. SYSTEMATIQUE 

Le Crapaud vert Bufo viridis LAURENTI, 1768 appartient à la classe des Amphibiens, à 

l’ordre des Anoures et à la famille des Bufonidés. 1 

Les crapauds verts forment un groupe complexe comprenant des espèces diploïdes et 

polyploïdes. De nombreuses espèces et sous-espèces ont été décrites sur la base de 

données morphologiques. Cette systématique est actuellement remise en cause, les 

différences interspécifiques retenues jusqu’ici recouvrant largement les différences 

interpopulationelles d’un même taxon (BALLETTO et al., 2000). 

Au niveau français, le peuplement corse fait débat au sein de la communauté 

scientifique. Certains auteurs le considèrent comme appartenant à la sous-espèces B. v. 

balearicus Boettger, 1880 (HEMMER et al., 1981). 

Stöck opte pour une distinction au niveau de l’espèce, bien différenciée sur le plan 

mitochondrial et nucléaire (STÖCK et al., 2006 et 2008b), au sein d’un complexe Crapaud 

vert : 

un sous-groupe « Bufo viridis », qui contient deux groupes : Bufo viridis 

viridis (présent dans l’est de la France) et Bufo variabilis d’une part ; 

Bufo balearicus (présent en Corse) d’autre part. 

A l’inverse, Lescure (comm. pers.) a une position selon laquelle on peut distinguer des 

sous-espèces de Crapaud vert au sein de son aire de répartition européenne. 

Selon Geniez et Cheylan (2005), les populations européennes appartiendraient à la sousespèce 

nominale. Les populations corses trouveraient leur origine dans un effet fondateur 

lié au peuplement de l’île au Néolithique (LANZA, 1988, GENIEZ et CHEYLAN, 2005). 

1 

La communauté scientifique ne retient pas de manière consensuelle le choix d’un nouveau genre, 

Pseudepidalea, pour le Crapaud vert par FROST et al. (2006). 




Carte 1 : Répartition du complexe « Crapaud vert » en Europe et Afrique du Nord (STÖCk et al. 2008) 

Sans affirmer que les crapauds verts appartiennent définitivement à une seule espèce, 

Speybroeck précise que les informations disponibles ne permettent pas encore de 

trancher pour un clivage au niveau de l'espèce (SPEYBROECK et al., 2010). 

En conclusion, nous proposons de ne pas utiliser Bufo balearicus comme espèce tant 

qu’une phylogénie définitive du crapaud vert ne le recommandera pas. 

Dans ce document, seront considérés les 2 sous-espèces suivantes en fonction de leur 

répartition au sein du territoire français : 

Bufo viridis viridis, le Crapaud vert dans l’Est de la France 

Bufo viridis balearicus, le Crapaud vert des Baléares en Corse 2 

2 

Le nom latin de cette sous-espèce pourrait ne pas être balearicus mais lineatus (LESCURE com pers). 

Concernant la nomenclature des différentes entités voir NOVARINI N. et BONALO L. 2010 




I.3. STATUT LEGAL DE PROTECTION - INSCRIPTION DANS 

DES CONVENTIONS 

I.3.1. 

A l’échelle européenne 

Convention de Berne 

Le Crapaud vert est cité à l’annexe II de convention relative à la conservation de la vie 

sauvage et du milieu naturel de l'Europe du 19 septembre 1979, dite convention de 

Berne. 

Sont notamment interdits, pour cette espèce : 

« a) toutes formes de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort 

intentionnelle ; 

b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des 

aires de repos ; 

c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de 

reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait 

un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention ; 

d) la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans la nature ou leur 

détention, mêmes vides ; 

e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris 

des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement 

identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à 

l'efficacité des dispositions du présent article. » 

Suite à une information de l’Association Sauvegarde Faune Sauvage transmise en 2006, 

le Conseil de l’Europe a ouvert un dossier en « plainte en attente », suivi par le Comité 

permanent, au sujet du statut de vulnérabilité du Crapaud vert en plaine d’Alsace face à 

un projet de contournement routier, l’urbanisation croissante et la construction d’une 

zone de loisirs. 

Le Comité permanent attend pour se prononcer que l’Etat prenne des engagements 

positifs, notamment au travers du présent plan national d’action en préparation et de 

mesures complémentaires (DIRECTORATE OF CULTURE AND CULTURAL AND NATURAL HERITAGE 

2009). 

Le dossier « Plainte en attente » pour la conservation du Crapaud vert en France est 

présenté en annexe 7. 




Directive européenne « Habitats-Faune-Flore » 

Le Crapaud vert est cité à l’annexe IV de la directive européenne 92/43/CEE du 21 mai 

1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore 

sauvages, appelée aussi directive « Habitats-Faune-Flore ». 

« 1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour instaurer un système de 

protection stricte des espèces animales figurant à l'annexe IV point a), dans leur 

aire de répartition naturelle, interdisant : 

a) toute forme de capture ou de mise à mort intentionnelle de spécimens de 

ces espèces dans la nature ; 

b) la perturbation intentionnelle de ces espèces notamment durant la période 

de reproduction, de dépendance, d'hibernation et de migration ; 

c) la destruction ou le ramassage intentionnels des œufs dans la nature ; 

d) la détérioration ou la destruction des sites de reproduction ou des aires de 

repos. 

2. Pour ces espèces, les États membres interdisent la détention, le transport, le 

commerce ou l'échange et l'offre aux fins de vente ou d'échange de spécimens 

prélevés dans la nature, à l'exception de ceux qui auraient été prélevés légalement 

avant la mise en application de la présente directive. 

3. Les interdictions visées au paragraphe 1 points a) et b) ainsi qu'au paragraphe 2 

s'appliquent à tous les stades de la vie des animaux visés par le présent article. 

4. Les États membres instaurent un système de contrôle des captures et mises à mort 

accidentelles des espèces animales énumérées à l'annexe IV point a). Sur la base 

des informations recueillies, les États membres entreprennent les nouvelles 

recherches ou prennent les mesures de conservation nécessaires pour faire en sorte 

que les captures ou mises à mort involontaires n'aient pas une incidence négative 

importante sur les espèces en question. » 




I.3.2. 

A l’échelle nationale 

Le Crapaud vert est une espèce protégée par l’article 2 de l’arrêté ministériel du 19 

novembre 2007 fixant la liste des Amphibiens protégés sur l’ensemble du territoire et les 

modalités de leur protection (JORF n°0293 du 18 décembre 2007). La protection 

concerne les spécimens mais aussi leurs habitats. 

« I. - Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la 

destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la 

capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le 

milieu naturel. 

II. - Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est 

présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations 

existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction 

et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments 

physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de 

l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou 

utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette 

espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette 

en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. 

III. - Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le 

transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, 

l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés : 

- dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 12 

mai 1979 ; 

- dans le milieu naturel du territoire européen des autres Etats membres de 

l’Union européenne, après la date d’entrée en vigueur de la directive du 21 

mai 1992 susvisée. » 

 

Les dérogations possibles 

Les autorisations de dérogation à l’article L 411-1 du Code de l’environnement présentent 

toutes un caractère exceptionnel, puisque l’interdiction est la règle (C. envir., art. L. 411- 

1). 

L’article L 411-2 du code de l’environnement décliné par l’article R 411-6 et l’arrêté 

interministériel du 22 décembre 1999 prévoyaient la possibilité d’autorisations 

préfectorales de prélèvement d’espèces à titre exceptionnel et dérogatoire et uniquement 

à des fins scientifiques. 

Depuis le 5 janvier 2006, en application de la loi d’orientation agricole 3 , le champ de ces 

dérogations est étendu à d’autres fins que celles purement scientifiques. 

Ainsi, l’autorisation de destruction ou de capture d’espèces animales et de destruction ou 

de prélèvement d’espèces végétales protégées ne peut être accordée à titre dérogatoire, 

qu’à la double condition qu’aucune autre solution satisfaisante n’existe et qu’elle ne nuise 

pas au maintien des populations d’espèces protégées. 

3 

Loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d’orientation agri cole (Chap. III-art 86) 




En outre, elle doit être justifiée : 

a. soit dans l’intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvage et de la 

conservation des habitats naturels ; 

b. soit pour prévenir des dommages importants, notamment aux cultures, à 

l’élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d’autres formes de propriété ; 

c. soit dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou pour d’autres raisons 

impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, et 

pour d’autres motifs comportant des conséquences bénéfiques primordiales pour 

l’environnement ; 

d. soit à des fins de recherche et d’éducation, de repeuplement et de réintroduction 

de ces espèces et pour des opérations de reproductions nécessaires à ces fins ; 

e. soit pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, d’une manière 

sélective et dans une mesure limitée, la prise ou la détention d’un nombre limité et 

spécifié de certains spécimens. 

La circulaire du 21 janvier 2008 précise que le régime de dérogation doit être 

réservé à l’intérêt public majeur, « qui s’attache par exemple à des infrastructures 

de transport, à la prévention des inondations, à l’aménagement rural, à des 

équipements de santé ou d’éduction publiques, assorti à 4 des conséquences 

bénéfiques primordiales pour l’environnement. » 

La délivrance de ces dérogations est accordée par le préfet, et par exception par le 

ministre chargé de l’écologie lorsque cela concerne : des opérations conduites par des 

personnes morales placées sous le contrôle ou la tutelle de l’État ou si la dérogation 

porte sur une espèce protégée menacée d’extinction (dont la liste est fixée par l’Arrêté 

du 9 juillet 1999, annexe 1). 

Les conditions dans lesquelles sont demandées et instruites certaines de ces demandes 

d’autorisations exceptionnelles sont précisées pour les espèces animales et végétales par 

l’arrêté du 19 février 2007. Cet arrêté précise que la décision d’autorisation 

exceptionnelle est prise après avis du Conseil National de la Protection de la 

Nature (CNPN). 

4 

« Etre assorti à » = « en harmonie », « en accord avec », « être adapté/approprié », cf le sens de 

« une peine assortie à la faute commise » (dictionnaire TLF – CNRS) 




Plusieurs dérogations concernant le Crapaud vert pour certains projets ont déjà été 

prises : 

• 1 arrêté ministériel SYDEME 

• 1 arrêté préfectoral SYDEME 

• 1 arrêté ministériel Sablières Longevilloises 

• 1 arrêté ministériel modificatif Sablières Longevilloises 

• 1 arrêté préfectoral Sablières Longevilloises 

• Arrêté préfectoral n°2005-AG/2-345 du 25 août 2005, prescrivant à 

Charbonnages de France la mise à jour de l’étude d’impact de la carrière de 

Merlebach afin d’y intégrer la protection des espèces protégées. 

Pour exemple, le nombre de dossiers de dérogations traités par le CNPN a été d’une 

dizaine en 10 ans pour des projets prenant place en Alsace. 

Un recours a été lancé au Tribunal administratif contre le PLU de Molsheim pour non prise 

en compte du Crapaud vert. 

Le Département du Haut-Rhin fait intégrer aux POS/PLU un porter à connaissance sur la 

présence éventuelle du Crapaud vert, avec recommandations de création d’habitats 

(bassins, tas de sable…) et clôtures anti-batraciens. Cette action se décline, par exemple, 

par le fait que lors de la construction d’un nouveau collège, il a été intégré la 

transformation d’un bassin de rétention d’eau pluviale en site de reproduction potentiel. 

I.4. REGLES REGISSANT LE COMMERCE INTERNATIONAL 

Le Crapaud vert n’est pas inscrit à la Convention sur le commerce international des 

espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Convention de Washington 

ou CITES). 




I.5. ASPECTS DE LA BIOLOGIE ET DE L’ECOLOGIE 

RELEVANT DE LA CONSERVATION 

I.5.1. 

Le Crapaud vert (Bufo viridis viridis) 

I.5.1.1. 

Habitat naturel 

Le climat 

Bufo v. viridis est une sous-espèce thermophile, dont la distribution suit à peu près un 

indice d’aridité de Martone « TI » 5 inférieur à 45 (LAUFER et al. 2003). L’indice de Martone 

est de 41 pour la Moselle, de 28,3 pour le Bas-Rhin et de 30,5 pour le Haut-Rhin (SANE & 

DIDIER 2003). 

Le climat local du nord-est de la France est à forte tendance continentale : précipitations 

régulières et relativement équilibrées sur l’année et amplitudes thermiques assez 

marquées. 

Le paysage 

Il appartient aujourd’hui en France à un cortège d’espèces de milieux rudéraux ou 

cultivés. Ces milieux sont en particulier des jachères arides, des jardins, des parcs, des 

gravières et des anciens sites miniers et même des zones urbaines (bordures de voies 

ferrées, zones inondables…), jamais de grands massifs forestiers (STÖCK et al. 2008a). 

L’habitat terrestre 

Les habitats boisés, sous forme d’îlots, paraissent nécessaires car ce sont un des 

éléments de l’habitat terrestre du Crapaud vert. En effet, les paysages qu’il occupe sont 

typiquement des zones agricoles où les terres agricoles alternent avec la forêt (NECAS et 

al. 1997). Dans un contexte de cultures intensives, les bosquets constituent son habitat 

estival (BECKMANN et al. 2003). 

Il évite généralement les strates herbacées et arbustives denses (VENCES et al. 2003). 

5 

moyennes 

TI = mm/(°C+10) avec mm = précipitations annuelles moyennes et °C = températures annuelles 




L’habitat aquatique 

Le Crapaud vert se reproduit toujours ou presque dans des points d’eau relativement 

profonds et permanents (eaux stagnantes), dépourvus de végétation aquatique ou 

faiblement végétalisés, avec une faible lame d’eau sur les berges se réchauffant 

rapidement au soleil. Il s’agit d’habitats pionniers rapidement colonisés par 

l’espèce lorsqu’elle est présente. 

En comparaison du Crapaud calamite (Bufo calamita), le Crapaud vert affectionne des 

points d’eau relativement plus profonds et plus permanents (LAUFER et al. 2003, LÖTTERS 

et al. 2003). Il supporte, en effet, mieux la présence de prédateurs aquatiques que le 

Crapaud calamite. 

Le Crapaud vert paraît peu exigeant en ce qui concerne la qualité physico-chimique des 

sites de reproduction, en particulier en zone d’agriculture intensive (BECKMANN et al. 

2003). 

La dureté totale de l’eau des sites de ponte (de 0 à 32 °Fh) est habituellement supérieure 

à celle des sites de ponte du Crapaud calamite (de 0 à 11 °Fh). Ces éléments peuvent 

expliquer comment ces deux espèces écologiquement très proches ayant des besoins 

similaires peuvent cohabiter dans certaines situations sans compétition entre les 2 

espèces pour l’occupation du territoire. 

En résumé, le Crapaud vert recherche des habitats « jeunes » en terme de 

succession écologique, avec des sols nus et des plans d’eau bien exposés et 

relativement permanents. Il colonise rapidement de nouveaux habitats 

disponibles. 

Le biotope originel 

Le biotope originel de ces populations devait sans doute être constitué par le lit majeur 

de rivière et les zones inondables. 

La capacité d'un cours d'eau à changer d'aspect est appelée « dynamique fluviale ». 

Autrefois, la dynamique fluviale générait constamment des milieux pionniers : les berges 

et les bancs de sables et de graviers étaient régulièrement déplacés par les crues. 

Aujourd'hui, les berges des rivières sont stabilisées par divers aménagements. Depuis la 

disparition de la dynamique fluviale naturelle, les plans d’eau à caractère pionnier 

n’apparaissent pratiquement plus que suite à une intervention artificielle, comme dans 

les zones d’extraction. 




I.5.1.1.1. Habitats fréquentés en Moselle 

En Moselle, 55 % des stations représentant 90 % des individus occupent des sites à 

caractères industriels passés ou actuels : déprises de CHARBONNAGES DE FRANCE et sites 

connexes. 

Il s’agit donc de carrières de sable, terrils, parcs à charbon ou à bois, schlamms, 

infrastructures ferroviaires, zones rudérales, zones industrielles en action, zones 

commerciales, etc. 

L’activité minière a un effet favorable pour certaines espèces de milieux pionniers tel le 

Crapaud vert, en libérant des zones ouvertes faiblement végétalisées et en créant des 

habitats aquatiques (bassins à schlamms entre autres) sous forme de petites pièces 

d’eau stagnante à caractère plus ou moins temporaire. Les carrières du bassin houiller 

lorrain ont généralement un effet similaire aux sites miniers. De 2000 à 2008, la 

désindustrialisation des sites de CHARBONNAGES DE FRANCE en Moselle est à son apogée. 6 

Les autres stations sont situées pour : 

29 % en contexte urbain et périurbain : jardins, parcs publics et friches 

interstitielles ; 

11 % en contexte agricole : prairies de fauches ou pâtures, cultures et 

friches ; 

5 % dans un contexte se rapprochant d’un contexte agricole après 

réaménagement de sites industriels ou urbains : anciennes gravières et 

anciens bassins de lagunage (NEOMYS 2009). 

Figure 4 : Proportion de stations et d'individus par classe de milieux terrestres (d’après NEOMYS 2009) 

6 

Une analyse diachronique de l’occupation des sols dans le Bassin Houiller de Lorraine et de la Sarre 

voisine, dès le XIX e siècle, permettrait peut-être de comprendre les exigences d’habitats du Crapaud vert avant 

(et pendant) l’époque industrielle, et d’en tirer des recommandations en matière de gestion des habitats. 




Parmi les sites industriels, les plus grandes populations sont situées plus particulièrement 

dans les dépôts de schistes ou charbon et dans les carrières de sable siliceux très fin. On 

remarque que les zones industrielles en activité, ainsi que les linéaires ferrés et 

complexes de triage, hébergent des populations en effectifs limités, probablement en 

raison d’un déficit de sites de reproduction (NEOMYS, 2009) ou alors d’une utilisation 

différente de l’espace comme habitat plutôt pour de l’alimentation ou des déplacements. 

Figure 5 : Répartition des stations et des individus par type de déprises industrielles en Moselle (d'après Neomys, 2009) 

Une population de la vallée de la Moselle occupe un habitat qui rappelle celui du Crapaud 

vert en Alsace : galets, graviers et sables couverts de limons (COURTE & SARDET 2007). 

En forêt de Saint-Avold, l’entretien par RTE d’une bande sous les lignes HT et THT formée 

d’une végétation basse pourrait favoriser indirectement le Crapaud vert, bien que la 

reprise de la végétation soit très rapide (J.-C. KOENIG, com. pers.). 

Les milieux aquatiques utilisés par l’espèce sont des étangs, des mares et des bassins de 

décantation (KERN 2004). 

L’hypothèse d’une présence artificielle du Crapaud vert dans le Warndt (sud de la Sarre 

et nord de la Moselle), suite à une introduction humaine (par exemple via le transport de 

sable) est émise par différents auteurs, dont G.-H. PARENT. Cette hypothèse pourrait être 

renforcée par le fait que l’espèce est signalée seulement pour la première fois dans la 

région voisine de la Sarre (Allemagne) en 1936 (GERSTNER 2003). 




I.5.1.1.2. Habitats fréquentés dans le Bas-Rhin et le 

Haut-Rhin 

Dans la plaine du Rhin, il s’avère que le caractère meuble du sol est le meilleur indicateur 

pour rendre compte de sa distribution. Dans le Bas-Rhin, celle-ci coïncide avec des 

dépôts de lœss du Quaternaire 7 et dans le Haut-Rhin, avec des secteurs alluvionnaires 

sablo-limoneux et des carrières de granulats. Près de Mulhouse (68), le substrat 

constitué de graviers et de galets mêlés à du sable est peu meuble et perméable, à 

l’exception des abords de l’Ill, et entraîne une distribution limitée aux carrières et 

carreaux de potasse. Le toit des nappes affleurant rarement au niveau du terrain naturel, 

sauf en cas de crues de rivière et de fortes précipitations, les ballastières et les bassins 

de lavage du gravier sont les principaux site de reproduction du Crapaud vert dans le 

Haut-Rhin (SANE & DIDIER 2003 ; D. HOLFERT com. pers.). 

De plus, le caractère continental du climat, plus marqué dans le Haut-Rhin que dans le 

Bas-Rhin, rend les précipitations printanières relativement peu abondantes, d’où un 

déficit de sites de reproduction (D. HOLFERT com. pers.). 

SANE & DIDIER (2007) proposent une typologie des milieux de reproduction du Crapaud 

vert en Alsace (6 stations dans le Haut-Rhin et 20 dans le Bas-Rhin). 

Il ressort que la majorité des stations concernent des carrières, pour la plupart en cours 

d’exploitation : gravière, sablière, glaisière… et des déversoirs d’orage situés en bordure 

d’autoroutes ou de voies rapides. Les autres sites de reproduction se rangent 

principalement dans les catégories suivantes : 

• flaques ou mares temporaires dans le périmètre de carreaux de mine ; 

• fossés, labours ou prairies de fauche inondés temporairement en zone agricole ; 

• mares d’agrément situées généralement chez des particuliers en zone urbaine. 

Figure 6 : Milieux de reproduction du Crapaud vert dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin (d'après SANE & DIDIER 2007) 

7 

Le Crapaud vert est connu dans la zone lœssique à l’ouest de Strasbourg depuis le XIX e siècle. A cette 

époque, il semble qu’il y ait une petite population dans chaque village (MICHEL/BUFO 2009). 




En résumé, le Crapaud vert est très dépendant de milieux artificiels en Alsace comme 

c’est le cas également en Lorraine. Et l’évolution de ses effectifs dépend désormais des 

sites d’extraction de granulats. 

I.5.1.1.3. Habitats fréquentés dans les régions 

limitrophes de la France 

En Sarre, les habitats sont similaires à ceux du Warndt français. En effet, l’espèce occupe 

des carrières, des friches, des tronçons de voies ferrées, des entrepôts, des terrils, des 

bassins à schlamms, même des parcs urbains ou des marges stagnantes de cours d’eau 

(HERMANN et al. 2003, GERSTNER 2003). 

Le long du Rhin en Allemagne, les milieux habités sont assez similaires à ceux d’Alsace : 

des carrières très souvent, dans un environnement plutôt urbanisé (VENCES et al. 2003). 

I.5.1.2. 

Activité, déplacements et gîtes 

L’activité dure de mars–avril à septembre–octobre, pour une température au sol de 

8 °C minimum environ (BAUMGART 2003). 

La dispersion des jeunes s’étend à 600 m environ pour la majorité d’entre eux (STÖCK 

et al. 2008) et jusqu’à 2 km de distance au maximum en Alsace (BAUMGART 2003). Cette 

distance peut varier entre différents auteurs et en fonction du contexte et du lieu 

géographique de présence de l’espèce. La prise en compte de cette distance dans les 

études d’impacts d’infrastructures routières notamment en Alsace a conduit le bureau 

d’études ECOSPHERE à la définition de 3 seuils de distance de dispersion : 

- 1,2 km comme distance moyenne de dispersion entre les sites 

d’estivage et les sites d’hivernage, 

- 2,4 km pour la prise en compte de la notion de cycles successifs de 

reproduction (prévu par l’article 2 de l’arrêté du 11 novembre 

2007), 

- 5 km comme distance de migration pour la colonisation de 

nouveaux espaces et échanges métapopulationnels. 

Le Crapaud vert peut s’enfouir dans le sol, tant que le diamètre des particules du sol 

meuble est inférieur à 3 mm. 

Si le substrat est compact, il trouve refuge sous des objets déposés au sol, dans des 

puits, etc. Des études de télémétrie en Alsace révèlent que le Crapaud vert fréquente des 

terriers de Grand Hamster et d’Hirondelle de rivage (BAUMGART 2003). 




Les gîtes hivernaux sont situés à terre, dans le même secteur que le domaine estival. Ce sont des terriers de rongeurs, des anfractuosités 

du sol à l’abri du gel. Ils sont assez similaires aux gîtes diurnes. Leur « profondeur » peut atteindre 1,5 mètre. 

En milieu urbain, le Crapaud vert se réfugie dans des maisons chauffées, des écuries, des fortifications, des caves, … (STÖCK et al. 2008). 

Hivernage 

JANV FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC 

Emergence des adultes 

Chants, accouplements et pontes 

Développement larvaire 

Métamorphose 

Durée principale de la phase Extension possible 

Figure 7 : Phases clés de l’activité et de la reproduction du Crapaud vert 




I.5.1.3. 

Reproduction - Développement 

Dans l’ouest de l’Allemagne et l’est de la France, la reproduction débute fin mars ou 

début avril et se prolonge épisodiquement jusqu’à fin juin ou début juillet. Elle se 

concentre principalement au printemps : du 25 mars au 20 avril en Moselle (NEOMYS 

2009). En Alsace, les pontes commencent début avril (MICHEL/BUFO 2009). 

Les chants débutent dès que la température de l’eau atteint 7-8 °C. 

L’accouplement dure de quelques heures à quelques jours avant le déclenchement de 

la ponte. Celle-ci correspond en Europe centrale à une température de l’eau de plus de 

15 °C. En journée, la ponte est déposée dans la végétation aquatique. De nuit, elle est 

déposée sur le fond, dans des lames d’eau de 15 à 30 cm. 

La femelle reste très peu de temps dans la zone de reproduction et repart, en général, 

dès la fin de la ponte. 

Les têtards éclosent en deux à cinq jours. Le développement larvaire dure environ 

25 jours à 25 °C et 1,5 à 3 mois à 20 °C (STÖCK et al. 2008). 

Le succès de reproduction dépend fortement de la nature du milieu aquatique. Dans le 

cas d’une dynamique végétale rapide au sein d’un site de reproduction, la population 

peut rapidement s’effondrer. 

La maturité sexuelle est atteinte généralement à l’âge de deux ans, parfois d’un an 

chez les mâles. Un individu peut vivre jusqu’à dix ans au moins (STÖCK et al. 2008). 




I.5.1.4. 

Alimentation - Prédation 

Le régime alimentaire est omnivore chez les têtards et carnivores chez les individus 

métamorphosés. 

L’alimentation des individus métamorphosés a lieu habituellement au crépuscule et la 

nuit (STÖCK et al. 2008). 

La capture des proies est opportuniste : seuls comptent la taille et le mouvement des 

proies. Les proies sont généralement des espèces terrestres courantes ou rampantes. 

Au niveau du sol, les proies sont des oligochètes, des isopodes, des diplopodes, des 

thysanoures, des collemboles, des coléoptères (surtout des carabes) et des larves de 

cantharides. Dans la strate herbacée, ce sont des gastéropodes, des aranéides, des 

orthoptères, des formicidés, des chenilles de lépidoptères. 

En juillet-août, il est fréquent d’observer des crapauds verts attirés par les insectes près 

des lampadaires dans les villages alsaciens (BAUMGART 2003). 

Les principaux prédateurs du Crapaud vert sont les sangsues, les insectes 

aquatiques (hydrocanthares, larves d’odonates), les poissons, d’autres amphibiens, des 

reptiles, des mammifères. La Grenouille verte est connue pour consommer des têtards de 

Crapaud vert (STÖCK et al. 2008). La prédation par le Putois, grand consommateur 

d’amphibiens, est signalée en Alsace (BAUMGART 2003). 

La présence de poissons entraîne une chute de la reproduction (carassins, 

poissons rouges, épinoches, perches-soleils). Elle est rarement compatible avec la 

reproduction du Crapaud vert. 




I.5.2. Le Crapaud vert des Baléares (Bufo viridis 

balearicus) 

I.5.2.1. Habitat naturel 

Le Crapaud vert des Baléares se cantonne à la frange littorale et présente une extension 

très limitée à l’intérieur des terres. Il est surtout fréquent dans les estuaires, les dunes 

situées en arrière des plages et les abords des marais. 

La répartition de l’espèce en Corse, essentiellement littorale, est une situation très 

originale, d’une part par rapport à l’Italie péninsulaire où il peut-être observé jusqu’à 

2 000 mètres dans les Abruzzes, d’autre part, par rapport à la Sardaigne où il occupe à 

peu de chose près tous les milieux, depuis le bord de mer jusqu’aux plus hauts sommets. 

L’importance du relief corse ne suffit pas semble-t-il à expliquer cet état de fait car 

l’espèce manque dans de nombreux secteurs de basse et moyenne altitude situés dans 

l’étage méditerranéen inférieur, dans le sud de l’île notamment. De même, la jeunesse 

du peuplement est difficile à mettre en cause car, d’une part, l’espèce est attestée sur 

l’île depuis au moins 4 millénaires, d’autres part, sa distribution continue sur le littoral 

indique des capacités de dispersion extrêmement efficaces. On ne peut par ailleurs 

invoquer des phénomènes de compétition puisque c’est le seul Crapaud de l’île. 

La faible valence écologique 8 du Crapaud vert de Corse est donc difficilement explicable à 

moins d’admettre un effet de fondation 9 . (Paragraphe extrait de l’Atlas des amphibiens de Corse) 

Figure 8 : Répartition altitudinale des stations connues de Crapaud vert des Baléares en Corse 

(source : DELAUGERRE et CHEYLAN, 1992 et base de données OGRAVA) 

8 Les espèces à faible valence écologique sont très localisées ou liées à un milieu très spécial. 

9 L'effet fondateur est le fait que la proportion des gènes dans une population est le reflet de celle des membres 

fondateurs de la population. 




L’habitat terrestre est formé de zones humides retro-dunales et de prairies, jardins et 

maquis bas à basse altitude. En montagne, le Crapaud vert des Baléares fréquente des 

sous-bois de Pin laricio (M. DELAUGERRE, com. pers.). 

Les sites de reproduction sont généralement des petites zones humides d’arrières-dunes, 

des secteurs estuariens, des collecteurs d’eau plus ou moins pérennes. 

Le Crapaud vert des Baléares apprécie les eaux oligotrophes et tolère des eaux 

saumâtres (STÖCK et al. 2008). En altitude, il se reproduit dans des ruisseaux ou des 

zones de suintements. 

I.5.2.2. 

Activité, déplacements et gîtes 

Le cycle de vie du Crapaud vert des Baléares semble rester comparable à celui du 

Crapaud vert avec toutefois une période d’hivernage plus courte puisque les hivers sont 

très cléments sous le climat méditerranéen corse. Les adultes sortent donc un peu plus 

tôt et se reproduisent également un peu plus tôt dans la saison que le Crapaud vert du 

continent. 

25 

20 

15 

10 

Tétards + juv 

tétards 

Ponte 

juv 

cadavre 

adulte + juv 

adulte 

Ad + tét 

5 

0 

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre inconnu 

Figure 9 : Répartition des différents stades de développement / nombre de stations observées (source : M. Delaugerre) 




I.5.2.3. 

Reproduction et développement 

La reproduction se déroule de fin mars à mi-juillet (STÖCK et al. 2008) voire dès février en Corse (Cf. figures 9 et 10) et reste comparable 

à celle du Crapaud vert du continent. 

Hivernage 

JANV FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC 

Emergence des adultes 

Chants, accouplements et pontes 

Développement larvaire 

Métamorphose 

Figure 10 : Phases clés de l'activité et de la reproduction du Crapaud vert des Baléares (source : M. Delaugerre, com. pers.) 

Cette période est toutefois très variable notamment en fonction de l’altitude. On connaît une ponte exceptionnelle fin janvier sur le littoral 

sud de la Corse. 




I.5.2.4. 

Alimentation - Prédation 

En l’absence d’études spécifiques, on peut supposer que le Crapaud vert des Baléares a 

des habitudes alimentaires comparables à celles du Crapaud vert (Bufo v. viridis) du 

continent mais avec des proies adaptées au contexte écologique corse. 

Il en est de même pour les principaux prédateurs du Crapaud vert des Baléares. 




I.6. REPARTITION, ABONDANCE ET TENDANCE DES 

POPULATIONS 

I.6.1. 


I.6.1.1. Répartition, abondance et tendances 

évolutives 

Le Crapaud vert (B. v. viridis) est réparti en Europe centrale d’ouest en est depuis l’est 

de la France (Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin) 10 jusqu’à l’Oural, y compris les Balkans et de 

la Lituanie jusqu’aux îles de la mer Egée, du nord au sud. 

Carte 2 : répartition du Crapaud vert en Europe 

10 

Une station est signalée à la fin des années 1990 dans le Territoire de Belfort (ACEMAV coll. 2003). Elle 

résulte sans doute d’une introduction et l’espèce n’y est plus observée (E. CRANEY com. pers.). Une nouvelle 

station est signalée en 2010 en Franche-Comté, dans le Doubs. 




Répartition 

I.6.1.1.1. Répartition, abondance et tendances 

évolutives en Moselle 

Il s’agit de la « pointe » extrême vers l’ouest de la répartition du Crapaud vert en 

Europe. 

96 stations sur 29 communes sont recensées sur la période 2004-2009 (NEOMYS 2009). 

Le Crapaud vert est présent au centre d’un secteur délimité par Creutzwald, 

Faulquemont, Cappel et Forbach, le long de la frontière avec la Sarre. Trois régions 

naturelles sont concernées : la dépression du Warndt au nord et la vallée de la Nied 

allemande au sud-ouest (KERN 2004). Les stations sont assez régulièrement réparties sur 

ce territoire. La présence du Crapaud vert est marginale dans le massif forestier de 

Saint-Avold, les conditions forestières étant moins favorables qu’en zone relativement 

ouverte. 

Selon KERN (2004), cette zone de répartition n’est pas suffisamment inventoriée. 

L’espèce serait à rechercher le long des vallées de Longeville-lès-Saint-Avold à 

Faulquemont en passant par Fouligny ; au sud de Faulquemont entre Viller, l’Etang de 

Bischwald et Lelling ; au sud de Stiring-Wendel. 

Plus à l’ouest, une population de Crapaud vert est découverte en 2007 sur la commune 

de Cattenom dans la vallée de la Moselle, au nord de Thionville, dans une plaine 

inondable à caractère agricole (COURTE & SARDET 2007). La population pourrait avoir été 

introduite par un naturaliste vers le début des années 2000 (C. COURTE & J.-C. KOENIG 

com. pers.). 

On note une correspondance entre la zone de présence de Crapaud vert et, d’une part, le 

réseau hydrographique et, d’autre part, les voies de chemin de fer. En effet, il peut s’agir 

d’axes de colonisation du territoire, dans un premier temps par le nord via les bassins 

versants de la Bisten et de la Rosselle, dans un second temps par le réseau ferré. 11 

Les travaux routiers de contournement de Faulquemont dans les années 1990 ont pu 

favoriser l’espèce en provoquant l’apparition de milieux ouverts peu végétalisés aux 

abords du chantier, et faciliter sa dispersion sur le territoire de la commune, notamment 

vers les bassins désormais occupés par une importante population. 

11 

La qualité de “corridors écologiques” que représentent la Rosselle et le Merle est devenue insuffisante 

pour relier entre elles les stations de Crapaud vert : rareté des zones humides, mauvaise qualité des habitats 

aquatiques, présence de nombreuses infrastructures de transport qui fragmentent les habitats… (ANONYME 

2009). 




Abondance 

Près de 5 000 individus adultes sont recensés entre 2004 et 2009 (cumul d’effectifs 

annuels maximaux). 84 % des individus sont concentrés dans 14 stations. Une station 

abrite 20 % de la population régionale. La majorité des stations (71 %) accueillent moins 

de 15 mâles adultes (NEOMYS 2009). 

Toutefois, ces éléments sont à nuancer car les recherches actives et systématiques ont 

permis d’accroître le nombre d’individus isolés en dispersion mais qui ne se reproduisent 

pas dans ces secteurs ou à proximité des endroits d’observations. Les individus sont sans 

doute à rattacher au moins en partie à la quinzaine de noyaux de populations principaux. 

Figure 11 : Effectif d’adultes des principales populations en Moselle entre 2004 et 2009 (source : NEOMYS) 

Tendance des populations 

La première mention en Moselle (Forbach) date de 1975. 

D’après NEOMYS, la population semble à peu près stable sur la période récente 

(2003-2010) mais en régression à plus long terme (1975-2009) (SCHÜLER, WERNET 

& MÜLLER in BAUMGART 2003). 

L’espèce disparaît de 16 stations (53 % des stations connues avant 2003) et de quatre 

communes entre 1975 et 2009. Cette évolution semble liée à un déplacement des 

populations au gré de la création de milieux pionniers favorables. 

Il convient d’être prudent face à cette stabilité apparente. Souvent, les données utilisées 

dans les analyses comparatives sont extraites de la littérature sans description précise de 

l’effort d’échantillonnage et des méthodes statistiques utilisées pour les estimations. 

L’accroissement significatif de l’effort de prospection pour le Crapaud vert pourrait induire 

un biais dans l’appréciation des tendances, voire même occulter un déclin de l’espèce. 




Commentaire [m1] : Manque 

la carte 

Carte 3 : Répartition et principales populations de Crapaud Vert en Moselle, sur la période 2004 à 2009 





évolutives dans le Bas-Rhin 

Répartition 

La répartition de l’espèce dans le Bas-Rhin correspond à une bande de 20 km sur 5 km à 

l’ouest et au sud-est de Strasbourg : 33 communes dans un triangle formé par 

Strasbourg, Avolsheim et Obernai (SANE & DIDIER 2003). 

Quelques stations sont marginales en Alsace centrale bas-rhinoise : Herbsheim, station 

issue d’introduction, et Marckolsheim, station issue peut-être d’une introduction. 

En 2010, de nouvelles stations ont été découvertes dans les environs de Strasbourg 

(BUFO, étude en cours). 

Abondance 

La population serait de plus de 1500 adultes (SANE & DIDIER 2007). Cependant, entre 

2000 et 2009, un maximum annuel cumulé par station de 738 adultes est comptabilisé 

dans 33 stations (MICHEL/BUFO 2009). 

La plupart des stations accueillent moins de 20 mâles chanteurs (BAUMGART 2003). 

Un des sites découverts en 2010 dans la région de Strasbourg compte 35 individus. 

Figure 12 : Effectifs annuels maximaux d’adultes comptés dans le Bas-Rhin entre 2000 et 2009 (source MICHEL/BUFO 2009) 





Les progrès réalisés dans la connaissance de la répartition du Crapaud vert pourraient 

faire croire, à tort, que l’aire de l’espèce s’étend. De nombreuses stations connues en 

2000 sont « désertées » en 2009. Le déclin est rapide (BUFO 2008). Cependant, à 

Molsheim, la population semble stable entre 2007 et 2009 d’après les comptages 

(identification sur photo). 

L’espèce semblait avoir disparue d’Outre Forêt depuis 1984 (vallée de la Lauter à la 

hauteur de Salmbach). Mais en 2009, un individu est photographié aux environs de 

Wissembourg (MICHEL/BUFO 2009). 

Carte 4 : Evolution de la répartition communale du Crapaud vert dans le Bas-Rhin sur les périodes 2000-2005 (à gauche) et 

2006–2008 (à droite) (extrait de Bufo 2008). 




Carte 5 : Répartition et principales stations du Crapaud vert dans le Bas-Rhin, sur la période 2000 à 2009 

Commentaire [m2] : Idem 




Répartition 


évolutives dans le Haut-Rhin 

L’espèce est répartie dans six communes au nord-ouest de Mulhouse en 2003 (BAUMGART 

2003, SANE & DIDIER 2003). 

Abondance 

La population serait d’au maximum 1 500 adultes dans le Haut-Rhin sur l’ensemble des 6 

stations (SANE & DIDIER 2003). 

En 2009, une seule station est observée sur les communes de Feldkirch et Staffelfelden 

dans l’ancien carreau Marie-Louise (V. MICHEL/BUFO 2009). 


L’espèce a disparu des localités suivantes : aux abords de Mulhouse depuis la fin des 

années 1980, dans le Haut-Sundgau (Atlkirch) depuis les années 1980, et aux environs 

de Bâle (SANE & DIDIER 2003). 

SANE & DIDIER (2007) expriment une inquiétude au sujet des dernières populations hautrhinoises, 

très isolées. En effet, au minimum 15 stations sont connues dans les années 

1990, 6 en 2003 (BAUMGART 2003, SANE & DIDIER 2003) mais une seule est recensée en 

2009. 

Les suivis routiers indiquent une tendance à la baisse des effectifs (toutes espèces 

d’amphibiens confondues) sur le long terme dans le département. 





évolutives dans le Doubs 

Répartition 

Une station de Crapaud vert a été découverte en mai 2010, dans le Doubs dans un 

bassin d’incendie sur la commune de Corcelles-Ferrières à quelques kilomètres à l’ouest 

de Besançon par le bureau d’études ECOSPHERE dans le cadre d’une expertise de terrain 

lié à un projet d’aménagement. 

Il est important de signaler que cette station est située à deux kilomètres d'une tuilerie 

dont la société gère également celle d'Achenheim, dans le Bas-Rhin, commune sur 

laquelle est signalée la présence du Crapaud vert. 

La question de l’origine de cette population doubienne se pose. L’hypothèse d’une 

introduction fortuite liée aux activités humaines apparaît probable. 

Cette station est située en dehors de l’aire de distribution géographique de l’espèce. Leur 

capacité à se maintenir en dehors de leur aire d’origine est fondamentale car elle 

témoigne d’une plus ou moins grande adaptation aux conditions locales (climat, 

géologie…), en extension d’aire. Elle ouvre la voie à diverses possibilités de colonisation 

de l’espèce. 

Abondance 

Dans cette station, ont été recensés 12 individus dont 7 mâles chanteurs et 1 

amplexus 12 . 

12 Posture du mâle embrassant la femelle avec ses membres antérieurs au moment de la reproduction. 





évolutives dans les régions limitrophes 

Les populations de la Sarre et de la Moselle d’une part, du Bade-Wurtemberg et d’Alsace 

d’autre part, peuvent être considérées comme des « unités de conservation » distinctes, 

en raison de leur isolement géographique. 

En Sarre 

Vingt stations sont occupées par l’espèce en Sarre mais la connaissance n’est pas 

exhaustive. Trois zones de répartition se détachent : le bassin de Saarlouis, le secteur 

entre Saarbrücken et Völklingen, et « Saarkohlenwald » près de Neunkirchen (GERSTNER 

2003). 

Des précisions manquent au sujet des effectifs par station. 

Le déclin est fort depuis les années 1980 et l’espèce est en danger d’extinction (GERSTNER 

2003). 

En Bade-Wurtemberg 

Dans le Nördlicher Oberrhein (en rive droite du Rhin face au nord du Bas-Rhin), 

l’espèce est relativement répandue. Les stations les plus proches de la frontière française 

se situent sur les communes de Buhl et Ottersweier dans le district de Rastatt. Dans le 

Südlicher Oberrhein (en rive droite du Rhin face à la plus grande partie de l’Alsace), les 

stations actuellement occupées sont situées au nord-ouest de Freiburg. Des colonies plus 

proches du Rhin sont répertoriées jusque dans les années 1980 (LAUFER et al. 2003). 

85 % des stations ont moins de 20 mâles chanteurs et 2/3 moins de 5 mâles chanteurs 

(ibid.). 

Le déclin y est sévère depuis les années 1990 au moins (ibid.). Le Crapaud vert est 

menacé d’extinction dans le Südlicher Oberrhein. 

En Suisse 

Le Crapaud vert a totalement disparu du territoire suisse. 




I.6.2. 

Le Crapaud vert des Baléares 

I.6.2.1. 

Répartition 

Le Crapaud vert des Baléares (Bufo v. balearicus) est réparti dans la péninsule italienne, 

dans quelques îles ouest-méditerranéennes (Corse, Sardaigne, Baléares) et dans une 

partie de la Sicile (STÖCK et al. 2008). 

Carte 6 : Répartition du Crapaud vert des Baléares au sud de l’Europe 

C’est actuellement le seul bufonidé présent en Corse. 

En Corse, la majorité des stations connues de Crapaud vert des Baléares se 

situent sur le littoral. L’espèce y est répartie assez uniformément à la faveur des côtes 

sableuses, estuaires ou lagunes. 

Une population alticole a également été mise en évidence : 

Dans la Haute Vallée d’Asco, proche du plus haut sommet de l’île (versant nord du 

Monte Cinto) en Corse du Nord ; 

Sur les hauteurs de Porto-Vecchio au niveau du barrage de l’Ospedale et dans une 

vasque de torrent proche du village de Zonza, dans l’Alta Rocca au cœur de la 

Corse du Sud. 

Les prospections naturalistes réalisées à ce jour assurent une bonne couverture 

géographique et permettent d’affirmer que le Crapaud vert des Baléares n’est pas 

présent dans les autres massifs de Corse (comm. pers. M. Delaugerre). 




Les deux populations semblent a priori distinctes : 

Une population littorale à faible valence écologique 13 , avec de nombreuses 

stations réparties sur le pourtour littoral entre 0 et 50 mètres, 

Une population alticole située à des altitudes comprises entre 900 et 1 200 

mètres. 

La population d’altitude pourrait ne pas être en continuité territoriale (et génétique) avec 

la population littorale. Toutefois, les données existantes ne permettent pas de répondre 

avec certitude à cette question. 

Des données paléontologiques confirment la présence du Crapaud vert au Pléistocène. 

Des échantillons de sédiments, prélevés dans deux dépôts fossilifères identifiés au sein 

du gisement de Castiglione, montrent la présence du Crapaud vert à cette période 

(PEIRERA et al. 2006). 

L’hypothèse d’une colonisation de l’île lors de deux vagues de peuplement est ainsi 

envisagée : 

la population alticole serait issue d'un peuplement ancien ; 

la population littorale serait issue d'un peuplement beaucoup plus récent. 

En l’état des connaissances, cette question n’est pas tranchée. 

I.6.2.2. 

Tendances des populations 

Il semble délicat en l’état des connaissances de définir une tendance. 

Si l’espèce paraît abondante sur les stations littorales, la pression foncière et les menaces 

qui s’y exercent sont à prendre en considération. 

La population alticole étant rare, la problématique de sa conservation se pose 

naturellement. 

13 Les espèces à faible valence écologique sont très localisées ou liées à un milieu très spécial. 




Carte 7 : Répartition du Crapaud vert des Baléares en Corse 




I.6.3. 

Synthèse 

Tableau 1 : Abondance et tendance des populations de Crapaud vert (sensu lato) en France 

Région/Département 

Moselle 

Taille de 

population 

96 stations 

+5000 ind. 

Date 

d’estimation 

Qualité 

des 

données 1 

Tendance 

des 

populations 2 

Période 

d’estimation 

de tendance 

des 

populations. 

2004-2009 B = 1975-2009 

Bas-Rhin 

Haut-Rhin 

Corse 

Doubs 

33 stations 

+700 ind. 

1 station. 

1500 ind. 

86 stations 

minimum 

1 station 

12 ind. 

2000-2009 B - 2000-2009 

2009 

1990-2000 

M - 1980-2003 

1990-2009 M = 1966-2009 

2010 B - 2010 

1 

Qualité des données : B - bonne, M – moyenne. 

2 

Tendance des populations : + en augmentation, = stable, - en régression, N/E – non évalué. 




I.7. INFORMATIONS RELATIVES A L’ETAT DE 

CONSERVATION DU CRAPAUD VERT 

I.7.1. 

Niveau international 

Le statut UICN du Crapaud vert est « Préoccupation mineure » (LC) dans le 

monde. 

Ce statut se justifie en raison de sa large répartition, de sa tolérance à une grande 

variété d’habitats (dans le cas de B. viridis viridis), de sa population considérée comme 

importante, et du fait qu’il est improbable qu’il décline suffisamment vite pour entrer 

dans une catégorie plus menacée (AGASYAN et al. 2009, SINDACO et al. 2009). 

I.7.2. 

Niveau national 

Le statut UICN du Crapaud vert est « Quasi menacé » (NT) en France. « En 

Danger » pour les populations du nord-est de la France et « préoccupation 

mineure » pour les populations de Corse. 

« Tous les critères ne sont pas réunis pour qualifier l'espèce dans l'une des trois 

catégories "Menacé". Toutefois, l'aire de répartition très morcelée de l'espèce, sa faible 

superficie d'occurrence (inférieure à 5000 km²) et le fait qu'elle est en régression sur le 

continent justifie qu'elle soit qualifiée dans la catégorie "Quasi Menacé" » (UICN FRANCE à 

paraître). 

L’évaluation de l’état de conservation du Crapaud vert en France, réalisée par le Muséum 

National d’Histoire Naturelle (SOUAN 2007) est présentée ci-après. Cette évaluation fait 

partie du bilan de mise en œuvre de la directive européenne « Habitats-Faune-Flore » 

que doivent dresser les Etats européens tous les six ans. La méthode, détaillée par 

BENSETTITI (2006), repose sur l’utilisation d’indicateurs « feux tricolores » : 

• Etat de conservation favorable : indicateur vert ; 

• Etat de conservation défavorable inadéquat : indicateur orange ; 

• Etat de conservation défavorable mauvais : indicateur rouge. 

Tableau 2 : Etat de conservation du Crapaud vert en France (Souan 2007) 

Paramètres 

Niveau 

biogéographique 

Domaine continental 

Aire de 

répartition 

naturelle 

Défavorable 

mauvais 

Etat de la 

population 

Défavorable 

mauvais 

Etat de 

son 

habitat 

Défavorable 

mauvais 

Perspectives 

futures au 

regard des 

précédents 

paramètres 

Défavorable 

mauvais 

Evaluation de 

l’état de 

conservation 

Défavorable 

mauvais 

Domaine 

méditerranéen 

Favorable 

Favorable 

Défavorable 

inadéquat 

Défavorable 

inadéquat 

Défavorable 

inadéquat 




Les critères d’évaluation des paramètres pris en compte pour le Crapaud vert ont été les 

suivants : 

Aire de répartition naturelle : diminution considérable équivalente à 

une perte de plus de 1% par an sur la période considérée ou de plus de 

10% en dessous de l’aire de répartition de référence favorable 

Etat de la population : large diminution de la taille de la population 

équivalente à une perte de plus de 1% par an pendant la période 

considérée et effectif des populations inférieur à la valeur de population de 

référence ou plus de 25% en dessous de la valeur de population de 

référence favorable ou taux de reproduction et mortalité et structure d’âge 

n’assurant pas le maintien de la population. 

Etat de l’habitat : l’habitat est nettement trop peu étendu pour assurer la 

survie à long terme de l’espèce ou la qualité de l’habitat est trop mauvaise 

pour permettre la survie à long terme de l’espèce. 

Perspectives futures : l’espèce est sous influence de graves pressions ou 

menaces, mauvaises perspectives pour son futur : viabilité à long terme en 

danger. 

Les critères d’évaluation des paramètres pris en compte pour le Crapaud vert des 

Baléares ont été les suivants : 

Aire de répartition naturelle : stable (perte et extension en équilibre) 

ou augmentation et supérieure à l’aire de répartition de référence 

favorable 

Etat de la population : effectif des populations supérieur à la valeur de 

population de référence favorable et (s’il existe des données disponibles) 

taux de reproduction et de mortalité et structure d’âge assurant le 

maintien de la population. 

Etat de l’habitat : l’état de l’habitat se situe entre un habitat 

suffisamment étendu et une qualité qui permet la survie à long terme 

(favorable) ET un habitat nettement trop peu étendu pour assurer la 

survie à long terme de l’espèce ou la qualité de l’habitat est trop mauvaise 

pour permettre la survie à long terme de l’espèce (défavorable mauvais). 

Perspectives futures : les perspectives futures se situent entre des 

perspectives sans influence de pressions ou menaces (favorable) et de 

graves pressions ou menaces, mauvaises perspectives pour son futur : 

viabilité à long terme en danger (défavorable mauvais). 




I.7.3. 

Niveau régional 

En Lorraine, l’espèce est définie comme « espèce déterminante » pour la désignation de 

ZNIEFF par le CSRPN (DREAL 2006). 

Le Crapaud vert est « En Danger » en Alsace (ODONAT, BUFO 2003). Il a également été 

défini comme « espèce déterminante » ZNIEFF et Trames Verte et Bleue en Alsace. 

Le Crapaud vert des Baléares est dans un état de conservation peu préoccupant en 

Corse (M. DELAUGERRE com. pers.). Toutefois, une attention particulière est à porter aux 

rares populations alticoles qui pourraient bénéficier d’un statut à l’avenir. Le Crapaud 

vert des Baléares a également été défini comme « espèce déterminante » pour les 

Trames Verte et Bleue de Corse. 

I.8. INFORMATIONS RELATIVES AUX SITES EXPLOITES 

PAR LE CRAPAUD VERT 

I.8.1. Types de zonages d’inventaires et de 

protection 

I.8.1.1. 

Zonages d’inventaires 

Les Zones d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) n’ont pas de valeur 

d’opposabilité mais doivent être prises en compte dans les documents d’urbanisme et 

d’aménagements du territoire (PLU, SCOT…) : elles sont élaborées à titre de porter à 

connaissance pour les aménageurs. 

Deux types de ZNIEFF existent : 

o 

o 

les ZNIEFF de type I : ce sont des zones de superficie limitée avec un 

intérêt biologique remarquable, caractérisées notamment par la présence 

d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou 

caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. 

les ZNIEFF de type II : ce sont de grands ensembles naturels riches et peu 

modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. 

Les ZNIEFF de type I peuvent être englobées dans une ZNIEFF de type II. 




I.8.1.2. 

Zonages réglementaires 

Les zonages réglementaires sont des zonages de sites au titre de la législation ou de la 

réglementation en vigueur, dans lesquels la création ou l’extension d’aménagement peut 

être interdit ou contraint. Ce sont les sites classés ou inscrits, les arrêtés de protection de 

biotope, les réserves naturelles, les propositions de sites pour le réseau Natura 2000… 

La dynamique du « Grenelle de l’environnement » a incité la France à redéfinir sa 

stratégie de création d’aires protégées et de mise en réseau écologique des aires 

protégées avec un objectif de 2% de l’espace terrestre métropolitain en aires 

« fortement » protégées (forêt de protection, réserve biologique dirigée, réserve 

biologique intégrale, Réserve nationale de chasse et faune sauvage, réserve naturelle 

nationale, réserve naturelle régionale, terrains acquis par les conservatoires d’espaces 

naturels, espaces naturels sensibles…), les sites bénéficiant de classements non ou peu 

contraignants couvrent déjà plus de 20% du territoire métropolitain. 

Réserve Naturelle Nationale (RNN) 

Le classement en Réserve Naturelle Nationale est un outil de protection à long terme et 

un instrument réservé à des enjeux patrimoniaux forts de niveau national ou 

international. C’est le statut de protection le plus fort en France après les parcs 

nationaux. Son territoire est géré à des fins conservatoires et de manière planifiée, par 

un organisme local spécialisé et une équipe compétente. 

Réserve Naturelle Régionale (RNR) 

La loi du N°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité (art. 109) 

a modifié le statut des réserves naturelles volontaires (RNV) et a institué, en 

remplacement, le statut de réserves naturelles régionales (RNR). Depuis cette date, le 

Conseil Régional peut, de sa propre initiative ou à la demande de propriétaires 

concernés, classer en réserve naturelle régionale des propriétés. La décision intervient 

sur avis du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN), consultation de 

toutes les collectivités locales intéressées et consultation du ou des propriétaires. En cas 

de désaccord avec les propriétaires, la délibération est prise par décret en Conseil d'Etat. 

Zones désignées au titre du réseau Natura 2000 

La directive européenne C.E.E. 92/43 relative aux habitats de la faune et de la flore 

sauvage, dite directive « Habitats-Faune-Flore » (transposée en droit français par 

l’ordonnance du 11 avril 2001) a inscrit le Crapaud vert à son Annexe IV comme un 

espèce d’intérêt communautaire nécessitant une protection stricte. 

La mise en application de cette directive passe par la désignation et la bonne gestion de 

Zones Spéciales de Conservation (ZSC) qui avec les Zones de Protection Spéciales (ZPS 

provenant de la Directive « Oiseaux ») forment un réseau européen de sites naturels, le 




éseau Natura 2000, abritant les habitats naturels et les habitats d’espèces jugés 

prioritaires à l'échelle de la communauté européenne. 

Lorsqu’un projet, soumis à autorisation ou déclaration au titre de la loi sur l’eau ou à 

autorisation avec production de notice ou étude d’impact, traverse ou est à l’intérieur du 

périmètre d’un site Natura 2000, la réalisation d’une « étude d’incidence » est imposée et 

doit démontrer que le projet n’entraîne aucune incidence notable sur les habitats et/ou 

les espèces qui ont conduit à la désignation du site. Dans le cas contraire, la justification 

du projet et de son absence d’alternative ainsi que la proposition de mesures de 

compensation sont à prévoir. 

Forêt de protection 

Le classement en forêt de protection est le dispositif le plus ancien pour la protection des 

forêts. Le classement en forêt de protection, outil juridique le plus contraignant pour la 

protection des forêts, est réservé aux massifs présentant de forts enjeux en matière 

environnementale et sociale. 

Le classement crée une servitude nationale d'urbanisme et soumet la forêt à un régime 

forestier spécial qui entraîne une restriction de la jouissance du droit de propriété : tout 

défrichement est notamment interdit ainsi que toute implantation d'infrastructures. Il 

permet également de contrôler la circulation du public et des véhicules motorisés. 

Réserves biologiques 

Les Réserves biologiques constituent un outil de protection propre aux forêts publiques et 

particulièrement bien adapté à leur spécificités et se distinguent en 2 types : les 

Réserves biologiques dirigées et les Réserves biologiques intégrales. 

 

Réserves biologiques dirigées (RBD) 

Les Réserves biologiques dirigées ont pour objectifs la conservation de milieux et 

d’espèces remarquables. Elles procurent à ce patrimoine la protection réglementaire et la 

gestion conservatoire spécifique qui peuvent être nécessaire à sa conservation efficace. 

Elles concernent plus souvent des milieux non forestiers qu’il est nécessaire de protéger 

de la colonisation naturelle par la végétation forestière : tourbières et autres milieux 

humides, pelouses sèches, landes, milieux dunaires. Elles peuvent concernées des 

milieux typiquement forestiers ou des espaces forestiers particuliers dont la conservation 

nécessite des interventions sylvicoles spécifiques. 

 

Réserves biologiques intégrales 

Dans les Réserves biologiques intégrales, l’exploitation forestière est proscrite et la forêt 

est rendue à une évolution naturelle avec des objectifs de connaissance du 

fonctionnement naturel des écosystèmes et le développement de la biodiversité associée 

aux arbres âgés et aux bois morts. 

Elles ont, en particulier, vocation à conserver les rares noyaux de forêts subnaturelles 

(sans exploitation depuis au moins 50 ans). 




Certaines Réserves biologiques peuvent être mixtes associant une partie intégrale et une 

partie dirigée par combinaison des 2 types d’enjeux. 

Arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) 

L’arrêté préfectoral de protection de biotope est un outil réglementaire en application de 

la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature. Il poursuit deux objectifs : 

o 

o 

la préservation des biotopes ou toutes autres formations naturelles 

nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie 

d’espèces protégées (article L211-2 et R211-12 du Code Rural) ; 

la protection des milieux contre des activités pouvant porter atteinte à leur 

équilibre biologique. (article L211-2 et R211-14 du code Rural). 

La création de l’arrêté de protection de biotope est à l’initiative du Préfet de 

département. La signature intervient après avis de la Commission Départementale des 

Sites et de la Chambre d’Agriculture. L’avis du Conseil municipal est également quasi 

systématiquement demandé mais non obligatoire. 

Il peut également réglementer ou interdire certaines activités ou pratiques pour 

maintenir l’équilibre biologique du milieu. 

I.8.1.3. 

Zonages d’intervention foncière 

Espace Naturel Sensible 

Depuis la loi de 18 juillet 1985, révisée par la loi du 2 février 1995, les départements qui 

le souhaitent sont compétents pour élaborer et mettre en œuvre une politique de 

protection, de gestion et d'ouverture au public des Espaces Naturels Sensibles (ENS), 

boisés ou non, afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels 

et des champs naturels d'expansion des crues et d'assurer la sauvegarde des habitats 

naturels. Pour atteindre cet objectif, les départements peuvent mener une politique 

foncière active via la mise en place de zones de préemption et l’institution d’une taxe 

départementale des Espaces Naturels Sensibles (TDENS). 

Espaces acquis par le Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres 

Le Conservatoire du littoral est un établissement public créé en 1975. Il mène une 

politique foncière visant à la protection définitive des espaces naturels et des paysages 

sur les rivages maritimes et lacustres. Il peut intervenir dans les cantons côtiers en 

métropole, dans les départements d'Outre-mer, à Mayotte, ainsi que dans les communes 

riveraines des estuaires et des deltas et des lacs de plus de 1000 hectares. 

Il acquiert des terrains fragiles ou menacés à l'amiable, par préemption, ou 

exceptionnellement par expropriation. Des biens peuvent également lui être donnés ou 

légués. Après avoir fait les travaux de remise en état nécessaires, il confie la gestion des 

terrains aux communes, à d'autres collectivités locales, à des associations pour qu'ils en 

assurent la gestion dans le respect des orientations arrêtées. Avec l'aide de spécialistes, 

il détermine la manière dont doivent être aménagés et gérés les sites qu'il a acquis pour 




que la nature y soit aussi belle et riche que possible et définit les utilisations, notamment 

agricoles et de loisir compatibles avec ces objectifs. 

I.8.2. Interactions zonages d’inventaires et/ou 

réglementaires avec les sites à Crapaud vert 

Tableau 3 : Ratio entre zone de répartition du Crapaud vert et zonages d’inventaires et réglementaires 

Moselle Bas-Rhin Haut-Rhin Corse 

Zone de répartition * 94 km 2 17 km 2 0,8 km² 104 km² 

ZNIEFF 1 16 % 2 % / 25% 

Forêt de protection 7 % / / / 

ZSC < 1 % / / 7% 

ZPS < 1 % / / 18% 

APPB / / / 7% 

RNN / / / 17% 

RNR / / / / 

* Les zones de répartition sont calculées sur la base d’un rayon maximum de 500 m autour de chaque station. 

Les pourcentages sont calculés à partir du rapport entre les emprises des stations sur les 

différents zonages sur la base d’un rayon de 500m autour de la station et la superficie de 

la zone de répartition sans prendre en compte la réalité de l’occupation des sols et du 

cadre favorable ou non des habitats présents dans ce rayon. Pour la Lorraine, par 

exemple, certains rayons peuvent même intégrer un bout de territoire allemand sur 

lequel toute intervention est impossible. 

Les chiffres donnés dans ce tableau sont donc à relativiser et seraient à remettre en 

perspective par rapport à la réalité de l’occupation du sol. 

Sur cette base, le tableau et les cartes ci-après montrent une inscription ou une 

protection via les zonages correspondants faible à modérée, environ 25% en Moselle et 

en Corse, voire très faible, 2% dans le Bas-Rhin mais avec une réelle disparité 

géographique dans chacun des départements. 

En Moselle 

Dans le secteur du Warndt, les stations présentes notamment au sud du Warndt (Saint- 

Avold) semblent relativement bien couvertes par les ZNIEFF et les espaces protégés 

notamment les sites Natura 2000. Les stations situées le long de la frontière avec la 

Sarre (Freyming-Merlebach, Creutzwald, Forbach) sont moins bien prises en compte et 

seules certaines font l’objet d’un classement ZNIEFF mais aucune n’est recensée en 

espace protégé. 

Toutefois, les principales stations (+ de 100 individus et principalement celles où il y a + 

de 1000 individus de Crapaud vert recensés) sont grandement couvertes par des ZNIEFF 

mais aucune n’est incluse dans un périmètre de protection réglementaire. 




Dans le secteur plus au sud, sur la marge de la cuvette du Warndt à Cappel et Hoste, 

aucune station ne fait l’objet d’un classement d’inventaires ou est protégé par un espace 

réglementaire. Cette absence de classement et de protection est toutefois à relativiser du 

fait de la quasi absence de stations importantes (+ 50 individus). 

Actuellement, une demande est en cours concernant une demande de classement de la 

RNV de Longeville-les-Saint-Avold en RNR. 

Dans le Bas-Rhin 

Quasiment l’ensemble des stations ne fait l’objet ni d’un classement en ZNIEFF, ni d’une 

protection réglementaire. Seuls 2% de la surface des stations sont couverts par un 

zonage ZNIEFF. 

Une seule station importante pour le secteur (+ de 100 individus de Crapaud vert) est 

concernée par une ZNIEFF, l’ensemble des autres stations importantes ne fait l’objet 

d’aucun zonage d’inventaire ou de protection. 

Dans le Haut-Rhin 

La seule station recensée en 2009 ne fait l’objet ni d’un classement en ZNIEFF, ni d’une 

protection réglementaire. 

En Corse 

L’ensemble des stations de Crapaud vert en Corse fait l’objet d’une inscription modérée 

aux zonages d’inventaires, un quart des stations sont en ZNIEFF. La prise en compte des 

stations dans les zonages de protection est relativement importante notamment par la 

présence de sites Natura 2000 et de réserves naturelles nationales. 

Un certain nombre de sites représentant 18% de la surface totale acquise par le 

Conservatoire du littoral accueille le Crapaud vert et de ce fait apporte une protection aux 

stations recensées. 

I.8.3. Autorisation administrative d’activités 

industrielles 

Un certain nombre de sites occupés par le Crapaud vert se situe à l’intérieur de 

périmètres de carrière dont certains aménagements de la remise en état sont réalisés en 

faveur de la présence du Crapaud vert. 

L’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploitation de carrière (avec possibilité de 

renouvellement) se base sur un zonage autorisé, avec au cours de l’étude d’impact la 

prise en compte de la directive Habitats-Faune-Flore, de l’article L411 du code de 

l’environnement avec obligation, le cas échéant, de mettre en place des mesures 

d’évitement de réduction voire de compensation qui peuvent prendre la forme 

d’aménagement spécifiques pour l’accueil du Crapaud vert. 




Carte 8 : Répartition et principales stations de Crapaud vert en Moselle, et inventaire officiel des espaces naturels 

Carte 9 : Répartition et principales stations du Crapaud vert en Moselle, et espaces protégés 

Carte 10 : Répartition du Crapaud vert et inventaire officiel des espaces naturels dans le Bas-Rhin 

Carte 11 : Répartition du Crapaud vert et espaces protégés dans le Bas-Rhin 













I.9. MENACES 

I.9.1. 


I.9.1.1. 

Perte et altération d’habitats 

Pratiques agricoles 

 

Utilisation d’engrais 

Dans les secteurs à dominante agricole, principalement en Alsace, l’intensification des 

pratiques agricoles avec utilisation d’engrais a eu et peut avoir encore un effet 

d’accélération des phénomènes de succession écologique (évolution des habitats) et donc 

provoquer une fermeture du milieu plus rapide que si celle-ci était naturelle. 

 

Utilisation de pesticides 

L’utilisation de pesticides provoque une réduction des ressources alimentaires de l’espèce 

principalement composées d’insectes à tous les stades de développement. 

 

Déprise agricole 

Le manque ou l’abandon d’actions de gestion des habitats favorables au Crapaud vert 

peut provoquer une évolution de la végétation allant vers une strate arbustive plus ou 

moins dense moins favorable à son accueil. 

 

Aménagements fonciers 

Lors des projets d’aménagement fonciers, la localisation des stations et des habitats 

favorables au Crapaud vert devra être prise en compte pour que ces milieux puissent 

être conservés et ne pas disparaître à la faveur de la mise en place d’une utilisation du 

sol différente et traumatisante pour l’espèce. 

Urbanisation 

La population humaine du Bassin Houiller Lorrain se concentre dans les secteurs où se 

trouvent les principales stations à Crapaud vert de Moselle : le long de la frontière 

allemande, où la densité dépasse localement 400 habitants/km 2 , c’est-à-dire autour des 

pôles de Forbach, Saint-Avold, Freyming-Merlebach et Creutzwald, mais aussi dans des 

foyers excentrés comme Faulquemont. 14 La pression anthropique augmente, par ailleurs, 

14 

La construction en 2009 d’un supermarché en limite du site d’Oderfang (Saint-Avold, 57), conduit 

probablement à une perte d’habitat terrestre pour le Crapaud vert. 




dans des secteurs traditionnellement ruraux à l’amont des bassins versants de la Rosselle 

et de la Bisten. 

Dans le Bas-Rhin, le Crapaud vert est présent jusqu’en périphérie de l’agglomération 

urbaine de Strasbourg, où les stations sont menacées par divers aménagements 

(constructions immobilières, création de zones de loisirs…). 

Dans le Haut-Rhin, les stations de Crapaud vert sont localisées dans l’agglomération de 

Mulhouse. 

« La disparition des zones humides résulte principalement de l’urbanisation croissante du 

Bassin Houiller [Lorrain]. Ces zones sont généralement remblayées au profit de zones 

d’activités ou autres projets urbains, mais certaines font également l’objet de dépôts 

sauvages de toute nature » (SAGE BASSIN HOUILLER 2009). 15 

Un certain nombre de projets d’aménagement concernent des sites accueillant le 

Crapaud vert en Moselle. En voici quelques-uns : 

• parc logistique tertiaire sur le carreau de Vernejoul ; 

• centrale photovoltaïque sur la plateforme de Diesen ; 

• extension de la ZI du Hollerloch sur le « VAC » de Saint-Avold ; 

• parc photovoltaïque sur la carrière du Merle (Saint-Avold et Freyming- 

Merlebach) ; 

• hôpital Central sur le parc à charbon de Betting-Bening (en construction) ; 

• usine de méthanisation (Morsbach) ; 

• centre équestre et base de loisirs dans la carrière centrale (Forbach) 

• aménagement de la zone sud sur la vallée de la Rosselle aval ; 

• reconversion de bâtiments industriels existants aux puits Simon 1 et 2 

(Forbach) ; 

• exploitation de schlamms dans le bassin Saint-Charles 

• extraction de schlamms et ZAC « de l’Eurozone » sur le site du Bamag 

(Forbach)… 

Commentaire [m3] : Actuelle 

ment abandonné 

Commentaire [m4] : Déjà fait 

Le District Urbain de Faulquemont a un projet de base de loisirs sur un bassin à 

schlamms, réaménagé par l’Etablissement Public Foncier Lorrain (EPFL), qui accueille la 

plus grande population de Crapaud vert de Moselle. 

15 

Dans la seconde moitié des années 1990, deux sites de reproduction certains à probables sont 

détruits sur la zone de l’Europort (Saint-Avold, 57), remplacés par un bâtiment industriel et un restaurant, 

entre le site « Natura 2000 » et la mare SNET. 




Infrastructures de transports et problèmes de connectivité voire de mortalité 

directe 

Le Bassin Houiller Lorrain est l’objet d’un certain nombre de projets d’infrastructures de 

transport, parmi lesquelles l’aménagement nord de la RD 910, le contournement de 

Creutzwald, le contournement de Saint-Avold RN 3/RN 33, le contournement de 

Forbach… 

Le « cœur » de la zone de répartition du Crapaud vert dans le Bas-Rhin est concerné par 

plusieurs projets routiers qui menacent l’espèce : 

• la VLIO : Voie de Liaison intercommunale ouest (deux voies) ; 

• le GCO : Grand Contournement Ouest de Strasbourg (quatre voies) ; 

• la rocade sud de Strasbourg ; 

• la nouvelle liaison Ostwald-Illkirch-Graffenstaden ; 

• le contournement d'Oberschaeffolsheim-Wolfisheim. 16 

Ces projets peuvent avoir des impacts permanents comme l’écrasement routier des 

individus métamorphosés et l’attraction de l’espèce dans des bassins routiers impropres à 

sa reproduction (GAUTHIER 1996 in BAUMGART 2003, SANE & DIDIER 2007, BUFO 2008). 

Etant une espèce à dispersion importante, le Crapaud vert colonise dans un bref délai des 

terrains remaniés, comme des zones de chantier, ce qui l’expose à une surmortalité 

temporaire (passage d’engins, terrassement, assèchement de sites de ponte…). 

Activités industrielles 

 

Abandon des sites industriels 

L’abandon de certains sites industriels (mines, carrières) induit en général une évolution 

de la végétation allant vers une strate arbustive plus ou moins dense moins favorable à 

l’accueil de l’espèce. 

 

Exploitation de carrières sans mesures spécifiques 

Le mode d’extraction des granulats a évolué. Dans les années 1950, l’extraction avait 

lieu en eau peu profonde. Actuellement, elle se fait sous l’eau, dans des bassins de taille 

atteignant 40 à 50 hectares, où la reproduction du Crapaud vert n’est pas possible (SANE 

& DIDIER 2003). Or de telles gravières constituent l’un des principaux refuges du Crapaud 

vert dans le Bas-Rhin. 

La remise en état de carrières est généralement critique pour les populations 

d’amphibiens déjà implantées, les travaux de remodelage du terrain entraînant la 

disparition des microhabitats et la destruction physique des individus généralement 

cachés dans le sol. 

Commentaire [m5] : N’est-ce 

pas contradictoire avec la phrase 

précédente ? 

16 

La Voie rapide du Piémont des Vosges étant déjà en construction, il semble trop tard pour intervenir 

efficacement, c’est-à-dire en phase AVP. 




Après remise en état, la fermeture des habitats terrestres ou la disparition de sols 

meubles ou d’abris superficiels au sol peuvent conduire à la disparition de populations. 

 

Fin d’exploitation de sites miniers 

o 

Remise en état des sites 

Le pré-verdissement ou les plantations qu’implique la mise en sûreté des schistiers 

créent une structure de végétation défavorable à l’espèce : difficultés de déplacement 

dans le cas d’une strate herbacée dense, diminution de l’ensoleillement au niveau du sol, 

baisse des ressources alimentaires (invertébrés terrestres) en présence d’essences 

exotiques, sol rendu moins meuble par le système racinaire, d’où une baisse des 

possibilité de refuge... Parmi les sites concernés citons notamment : 

• la Houve II ; 

• la plate-forme de Diesen ; 

• le carreau de Vernejoul ; 

• la VAC Saint-Avold ; 

• le puits Simon ; 

• le musée de la Mine ; 

• Guensbach ; 

• le puits Marienau. 

Dans le Haut-Rhin, le Crapaud vert se maintient dans d’anciens sites miniers. 

L’exploitation des carreaux de mines de potasse a cessé au début des années 2000. Ils 

sont pour la plupart en cours de reconversion ou déjà reconvertis : le terrain est égalisé, 

les dépressions sont comblées (carreaux Amélie) (D. HOLFERT/BUFO com. pers.), ce qui 

n’offre plus d’habitats favorables à l’accueil du Crapaud vert. 

o Arrêt de l’exhaure 

Accompagnée de l’arrêt des exhaures, la cessation de l’activité minière dans le Warndt 

(57) entraîne une remonté de la nappe des Grès du Trias inférieur qui devrait durer 

plusieurs décennies (20 à 30 ans), avant d’atteindre un niveau d’équilibre proche de celui 

qui prévalait avant l’exploitation minière (SAGE BASSIN HOUILLER 2009). 

Plusieurs effets sont attendus. D’une part, on prévoit que la nappe sera proche de la 

surface dans certains fonds de vallée comme celles de la Bisten et de la Rosselle 

moyenne et aval, avec apparition localement de zones marécageuses. D’autre part, on 

observe l’ennoiement de zones humides, notamment en carrière, qui compromet le 

maintien de populations d’amphibiens, en créant des plans d’eau profonds et 

permanents 17 qui de plus seront colonisés par des poissons et la Grenouille rieuse, 

espèce envahissante. 

17 

« La Bisten, entre Porcellette et la frontière allemande, le secteur du Marais de la Bisten plus en aval, 

et le tronçon de la Rosselle entre la confluence avec le Merle et la frontière allemande, sont les secteurs les plus 

sensibles à la remonté de la nappe » (SAGE BASSIN HOUILLER 2009). 




Suite à l’arrêt de l’exploitation minière, les carrières Simon (Schoenek) et Centrale 

(Forbach) seront ennoyées à moyen terme. Le Crapaud vert perdra par conséquent 

des habitats terrestres et aquatiques. Dans le cas de la carrière Simon, disposant de peu 

de risbermes hors d’eau après ennoiement et « enclavée » dans une forêt, les habitats 

disponibles restants seront très faibles. 

Enfin, et inversement, « l’arrêt d’apports de surface d’eaux d’origine souterraine peut 

provoquer à certains endroits un assèchement des milieux humides, voire de cours 

d’eau » (ANONYME 2009). 

Pour ces différentes raisons, l’avenir d’une partie des stations du Warndt est en partie 

suspendu à l’évolution future des nappes superficielles. 18 

o Situation économique locale et enjeu social 

Le territoire du bassin houiller de Lorraine, marqué par la fin de l’exploitation du charbon 

en 1984, rencontre des problématiques de reconversion économique, qui nécessite un 

travail concerté entre les élus locaux, les développeurs et les protecteurs de la nature 

pour arriver à concilier le développement économique avec la préservation du patrimoine 

naturel. 

I.9.1.2. Isolement des populations 

Le morcellement du territoire en zone urbaine ou à proximité d’infrastructures de 

transport limite la colonisation de sites « de remplacement » en cas de disparition 

d’habitats. Une des populations les plus importantes en effectif dans le Bas-Rhin est 

enclavée entre trois voies quasiment infranchissables (MICHEL/BUFO 2009). 

I.9.1.3. Mortalité des spécimens 

Mortalité routière 

Le trafic routier très dense dans le bassin houiller lorrain entraîne probablement une 

mortalité récurrente par écrasement d’individus métamorphosés de Crapaud vert 

(NEOMYS 2009). 

L’attrait des bassins de rétention en bordure de route sur les adultes expose ceux-ci à la 

mortalité routière. 

Pollutions 

 

Routière 

Les bassins routiers sont susceptibles d’être contaminés par des métaux lourds 

provenant de la collecte des eaux des chaussées. Les métaux lourds peuvent avoir des 

effets sur le succès de reproduction en agissant directement sur les pontes. 

18 

Il faut noter qu’il existe un déficit d’inventaire et de suivi des petites zones humides potentiellement 

favorables aux amphibiens dans le Bassin Houiller Lorrain (SAGE BASSIN HOUILLER 2009). 




Le salage répété en période hivernale et au début du printemps provoque une certaine 

pollution qui peut également avoir des effets sur le succès de reproduction du Crapaud 

vert. 

 

Industrielle 

o Rejets atmosphériques 

La surcharge en chlorure de certains anciens bassins potassiques du Haut-Rhin peut avoir 

des effets sur la réussite de la reproduction du Crapaud vert. 

125 ICPE correspondant à 100 établissements, en majorité industriels et implantés dans 

l’arc urbain Creutzwald – Forbach, dont 31 classées SEVESO – chimie et pétrochimie, 

sont présents dans le bassin houiller lorrain. Les émissions de polluants dans 

l’atmosphère ont diminué considérablement en quelques décennies par l’arrêt de 

certaines activités, la mise en conformité aux directives européennes sectorielles et aux 

exigences européennes en matière de meilleures techniques disponibles (DREAL 

LORRAINE). 

o Risques de déversement accidentel 

La majorité des 72 communes du bassin houiller lorrain est concernée par des itinéraires 

routiers, ferroviaires et souterrains (canalisations) de matières dangereuses, avec ce que 

cela comporte de risque de déversement accidentel. Ce risque est accentué du fait d’une 

« absence généralisée de bassins de rétention » sur les axes routiers » (SAGE BASSIN 

HOUILLER 2009). 

Les risques liés à la pollution industrielle peuvent se traduire, d’une part, par une 

pollution des eaux qui deviennent moins favorables pour l’accueil de l’espèce et, d’autre 

part, peuvent provoquer des problèmes de réussite de la reproduction (Cf. Annexe 6). 

Les conséquences négatives de cette pollution sur la survie des populations de Crapaud 

vert (reproduction, alimentation…) sont probables au vu des constats faits sur d’autres 

espèces d’amphibiens (Cf. Annexe 4). 

 

Agricole 

L’utilisation d’engrais et de pesticides peut avoir des effets sur la mortalité directe des 

individus par contact direct ou engendrer des développements anormaux des embryons 

de l’espèce (Cf. Annexe 4). 




Interaction entre espèces 

 

Poissons 

La présence de poissons dans des mares peut provoquer une prédation très importante 

des pontes et des larves. 

 

Crapaud calamite 

L’hybridation entre le Crapaud vert et le Crapaud calamite est suspectée, notamment sur 

le site d’une ancienne gare ferroviaire à Morsbach, dans la carrière du Merle à Freyming- 

Merlebach (NEOMYS 2009), ainsi qu’à Gresheim-près-Molsheim dans le Bas-Rhin. 

Dans les peuplements où le Crapaud vert est nettement moins abondant que le Crapaud 

calamite et si une proportion importante des adultes est impliquée dans des hybridations 

sans avenir, la perte de gamètes à chaque génération peut contribuer à une diminution 

progressive et préoccupante du crapaud vert. 

Sur certains sites, il peut y avoir une concurrence sur l’utilisation du site même si les 

deux espèces ont des exigences écologiques quelque peu différentes. 

Maladies 

Le Chytride Batrachochytrium dendrobatidis (bd) est signalé en France chez certaines 

espèces d’amphibiens mais sa présence chez le Crapaud vert n’est pas encore établie. 

Cependant, le Crapaud vert est testé positif à bd dans d’autres pays d’Europe (Cf. 

Annexe 5). Les résultats d’analyse sur des échantillons d’Alsace son attendus en 2010. 

Commentaire [m6] : On les 

as ? 

Facteurs intrinsèques 

En bordure d’aire de répartition dans l’Ouest de l’Allemagne, les conditions écologiques 

suboptimales entraînent une surmortalité hivernale chez les jeunes crapauds verts 

(SINSCH et al. 1999 in STOCK et al. 2008). 




I.9.2. 

Le Crapaud vert des Baléares 

Pratiques agricoles 

I.9.2.1. 

Perte et altération d’habitats 

Les pompages dans les nappes peuvent provoquer un abaissement du niveau d’eau et 

faire évoluer les habitats vers un cadre moins favorable pour l’accueil du Crapaud vert 

des Baléares. 

Urbanisation 

La principale menace concerne la destruction des zones humides littorales, liée au mitage 

urbain. Les populations de montagne ne seraient pas menacées (M. DELAUGERRE, com. 

pers.). 

I.9.2.2. 

Mortalité des spécimens 

Routière 

Les infrastructures routières ne semblent pas meurtrières en Corse pour l’espèce. 

Maladies 

La menace que constitue le Chytride Batrachochytrium dendrobatidis est effective en 

Corse, une mortalité due au Chytride a été constatée dans au moins 3 localités de Corse 

chez d’autres amphibiens : l’Euprocte sarde et le Discoglosse sarde (M. DELAUGERRE, com. 

pers.) (Cf. Annexe 5). 




Tableau 4 : Menaces actuelles du Crapaud vert en France 

PERTE ET 

ALTERATION 

D’HABITAT / 

ISOLEMENT DES 

POPULATIONS 

DECLIN DE 

POPULATIONS / 

MORTALITE 

Pratiques 

agricoles 

Construction 

d’infrastructures 

et activités 

industrielles 

Mortalité routière 

Pollution 

Espèces 

Menaces 

Intensification 

Gestion de l’eau 

Urbanisation 

C. des 

Crapaud vert (Bufo v. viridis) 

Baléares 

Moselle Bas-Rhin Haut-Rhin Corse 

Pesticides P P ? ? 

Engrais - P ? ? 

Aménagement foncier - P ? - 

Assèchement de point d’eau par 

pompage dans les nappes 

- - - P 

Habitations + + + ++ 

Industries + + P + 

Transport Autoroutes + +++ P - 

Activités 

d’extraction 

Exploitation de carrières (intensification 

& arrêt) sans mesures spécifiques 

+ ++ + - 

Fin d’exploitation de sites miniers +++ - ++ - 

Ecrasements P P P P 

Collecteurs d’eau P P P ? 

Industrielle P ? P ? 

Routes (i.e. métaux lourds, hydrocarbures) ? P P - 

Agricole (produits agrochimiques) ? P P - 

Introduites (indigènes et exotiques) Poissons + + + + 

Spontanées Crapaud calamite P P ? - 

Maladies Chytridiomycose ? ? ? ? 

Facteurs 

intrinsèques 

Surmortalité hivernale ? ? ? - 

Intensité de menaces : +++ : Menace critique (entraînant une régression significative des populations à court terme) ; 

++ : Menace très importante (agissant à grande échelle sur les populations à moyen terme) ; 

+ : Menace importante (concernant une fraction des populations) ; 

P : Menace probable (identifiée mais restant à confirmer et/ou à évaluer) ; 

? : Menace potentielle (non existante mais à prendre en compte) 

- : Non concerné 




I.10. RECENSEMENT DE L’EXPERTISE MOBILISABLE EN 

FRANCE ET A L’ETRANGER 

De nombreuses études ont été réalisées en France et à l’Etranger comme en témoigne la 

bibliographie en annexe. 

Les membres du sous-comité d’experts participant chacun dans leur structure 

d’appartenance respective aux études, suivis, expertises, conseils, accompagnement 

pour la prise en compte de la connaissance et de la préservation du Crapaud vert 

pourront être mobilisés en fonction des problématiques ou thématiques à étudier : 

Experts indépendants : 

- Franco ANDREONE : Conservateur au département de Zoologie, Musée régional 

des Sciences de Turin (Italie) ; 

- Jérôme PELLET : Docteur en Sciences, chargé de cours libre à l’Université de 

Lausanne (Département d’écologie et d’évolution), Bureau d’études AMAibach, 

Suisse ; 

- Matthias STÖCK : chargé de cours libre à l’Université de Lausanne (Département 

d’écologie et d’évolution), Suisse ; 

- Christophe EGGERT : Docteur en Biologie des populations, Bureau d’études 

FAUNA CONSULT, France. 

Associations batrachologiques : 

- La Société herpétologique de France (SHF) 

- La Société Internationale de batrachologie (ISSCA) 

Les représentants des CSRPN concernés : 

- Laurent GODE : CSRPN Lorraine, chef de missions biodiversité et milieux au Parc 

naturel régional de Lorraine 

- Jean-Pierre VACHER : CSRPN Alsace, chargé d’études à l’association BUFO 

- Michel DELAUGERRE : CSRPN Corse, chargé de mission au Conservatoire du 

Littoral. 

Sur chacun des secteurs de présence de l’espèce en France, des associations de 

protection de la nature et de l’environnement mènent un travail de connaissance, de 

suivis, de gestion de l’espèce et de ses habitats permettant la préservation du Crapaud 

vert. 




En Lorraine : 

- NEOMYS 

- GECnal 

- Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) 

En Alsace : 

- BUFO 

- Conservatoire des Sites Alsaciens (CSA) 

En Corse : 

- Association des Amis du Parc Naturel Régional de Corse / Conservatoire des 

Espace naturels de Corse 

Pourront être également mobilisés en faveur de la préservation du Crapaud vert, les 

Etablissement Publics dépendant du Ministère de l’Environnement : 

- Office National des Forêts (ONF) 

- Office National de la Chasse et de Faune Sauvage (ONCFS) 

- Office National des Eaux et des Milieux Aquatiques (ONEMA) 

D’autres structures ou personnes non mentionnées ci-dessus seront également 

mobilisables en fonction de la connaissance des acteurs du plan au cours de sa mise en 

œuvre, de scientifiques ou de structures qui réalisent des recherches ou des études 

concernant directement ou indirectement le Crapaud vert. En particulier, tous les 

bureaux d’études et acteurs privés compétents en écologie de la conservation et 

implantés dans les régions où l’espèce est présente (Alsace, Lorraine, Franche-Comté ou 

Corse) pourront également être mobilisés. 




I.11. ACTIONS DE CONSERVATION DEJA REALISEES 

La liste des actions présentées ci-après n’est en rien exhaustive et ne détaille que les 

actions principales menées dans chacune des régions concernées par la présence du 

Crapaud vert et qui ont été recensées auprès des acteurs les ayant mises en œuvre. 




Historique 

I.11.1. En Moselle 

En 1997, L. GODE et F. MÜLLER projettent de lancer un Plan d’action régional pour la conservation du Crapaud vert, avec un chargé de 

mission au Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) sur cette thématique. Le Plan ne voit pas le jour immédiatement, mais une dynamique 

est lancée, avec le relais de la Commission « Amphibiens/Reptiles » du CSL. NEOMYS s’y associe à partir de 2000-2001 et entraîne un 

regain de prospections de terrain entre 2000 et 2003. Le CSL et NEOMYS éditent des plaquettes de présentation de l’espèce concernée. Il 

en résulte une nouvelle prise en compte du Crapaud vert dans la gestion des milieux naturels et un progrès dans la connaissance sur la 

répartition de l’espèce dans le Bassin Houiller de Lorraine. 

Le Plan est rédigé en 2007 par NEOMYS en collaboration avec le CSL, acteurs principaux du « Collectif du Patrimoine naturel du Warndt » 

sur l’espèce. 

Tableau 5 : Actions de conservation réalisées en Moselle 

ACTION 1 : REAMENAGEMENT DE LA CARRIERE DU MERLE (SAINT-AVOLD ET FREYMING-MERLEBACH) 

PAR CHARBONNAGES DE FRANCE 

Objectif Principales actions Territoire Période Remarques 

Mise à jour de l’étude 

d’impact de la carrière 

de Merlebach afin d’y 

intégrer la protection 

des espèces protégées, 

après remise en état de 

la carrière de 2001 à 

2004 (Mica 

environnement 2005). 

Travaux. 

Création de mares (Mica environnement 2007) : 

secteur est : 7 mares, superficie totale 3152 m2, 

profondeur moyenne 0,9 m. 

secteur ouest : 3 mares, superficie totale 534 m2, 

profondeur moyenne 07 m. 

Modifications des conditions d’aménagement (Mica 

environnement 2005) : 

réduction des zones à ensemencer, végétalisation 

concernant uniquement les talus terrassés, mélange 

de semences allégé ; 

fond de la carrière du secteur ouest laissé sans 

végétation et sans reboisement ; 

réalisation d’une plage de sable dans la partie est 

émergée du bassin de décantation, par apport de 

sable sur une hauteur de 1 m 

Secteur est : 140 ha 

(bassin de 

décantation, zones 

humides, schistier du 

Warndt, plateforme 

d’accès au site, 

falaises nord). 

Secteur ouest : 

110 ha (talus 

périphériques et 

secteur central). 

Travaux du 23/10/2006 au 

27/11/2006 (1ère tranche) et 

du 04/12/2007 au 

17/07/2007(2ème tranche). 

Suivi post-travaux : 6 années. 

Déplacement de certaines mares 

pour cause d’affleurements de 

grès vosgiens. 

Plan de gestion pluriannuel, 

« seule garantie de maintien de la 

fonctionnalité du dispositif à long 

terme » (Mica environnement 

2005), non réalisé. 

Montant estimé des travaux : 

58 500 € (hors suivi) (Mica 

environnement 2005) pour les 2 

espèces Crapaud vert et Pélobate 

brun. 




ACTION 2 : PLAN D’ACTION REGIONAL POUR LA CONSERVATION DU CRAPAUD VERT 


La mise en œuvre 

s’articule autour d’un 

volet « connaissances » 

assuré par Neomys et 

d’un volet « protection 

foncière » mené par le 

CSL (acquisition et 

conventionnement de 

sites « prioritaires : 

bassins à schlamms de 

Flétrange-Dorwiller, 

zone industrielle de 

l’Europort, étang de 

Merbette, ferme de 

Bellevue…). 

Protection : 

Réalisation d’un inventaire précis des données 

cadastrales des sites localisés à partir des cartes de 

répartition 2006 du Crapaud vert et recensement des 

projets d’aménagements et de leurs mesures 

compensatoires dans le Warndt. 

Définition de 10 ZNIEFF. 

Gestion : 

Suivi administratif et technique de la carrière des 

Trois-Maisons (Longeville-lès-Saint-Avold) dans le 

cadre d’une convention tripartite Sablières 

longevilloises/Néomys/CSL. 

Convention de gestion de la mare de Créhange 

(Ferme de Bellevue). 

Création de sites de reproduction. 

Sensibilisation : 

Edition et diffusion d’une plaquette à 8000 

exemplaires. 

Sensibilisation des quelques 50 entreprises 

implantées sur la zone industrielle de l’Europort. 

Conseils pour la révision de PLU, dans le cadre du 

SCOT Rosselle et au sujet de divers projets 

d’aménagement. 

Connaissances : 

Collaboration scientifique avec l’université de 

Lausanne (biostatistiques), l’université de Metz 

(écotoxicologie), l’ENSAIA (phytosociologie). 

Bassin houiller lorrain 2007-2009 

Les conventions entraînent peu ou 

pas de contraintes pour les 

propriétaires mais elles 

permettent de formaliser un 

contrat moral. 




ACTION 3 : MODIFICATION DE L’ARRETE D’EXPLOITATION DE LA SOCIETE SABLIERES LONGEVILLOISES 

(LONGEVILLE-LES-SAINT-AVOLD) 


Augmenter la quantité 

de remblais autorisés 

tout en veillant à une 

répartition compatible 

avec les enjeux 

écologiques ; 

Favoriser la prise en 

compte de la 

préservation de l’espèce 

dans l’exploitation et le 

réaménagement… (CSL 

2006). 

Dans le cadre du réaménagement de la carrière 

en 2014 

Recréation d’habitat : 

2 mares de 20×15 m en fond de carrière ; 

1 mare imperméabilisée à l’argile, de 15×10 m, sur la 

plateforme du remblai ; 

zone sableuse de 1,5 ha sur une profondeur de 

20 cm, avec 4 placettes de 70 cm de profondeur sur 

50 m2 ; 

talutage dans la masse de zones sableuses sans 

plantation ou ensemencement ; 

décapage annuel du carreau sur les premiers 

centimètres, réalisé en hiver (en phase 

d’exploitation) ; 

fauchage des mares précédentes en hiver. 

Dans le cadre de l’exploitation : 

aucun remblaiement en surplomb du plan d’eau de 

mi-févier à fin septembre ; 

contournement des mares par le remblaiement la 

première année ; 

mares de substitution réalisées avant la fin du 

remblaiement du plan d’eau ; 

protection des mares par balisage, affichage de 

l’interdiction de baignade, pêche ou roulage. 

La carrière des Trois 

Maisons : 15 ha dont 

environ la moitié en 

exploitation. 

2007 - 2013 

Les capacités d’accueil de la 

carrière pour l’espèce risquent 

quand même d’être limitées à 

l’issue des travaux d’exploitation, 

dû certainement à la, petite taille 

de la carrière. 

Coût de l’ensemble des mesures à 

mettre en œuvre dans le cadre 

des aménagements estimé à 

40 500 € (mesures « Pélobate 

brun » incluses). 

Suivi des aménagements et de la population par 

Neomys et le CSL. 




ACTION 4 : ETUDE EPFL « CORRIDOR » (ECOLOR/NEOMYS 2009) 


Analyser les réseaux 

écologiques pour les 

sites du Warndt 

appartenant à l’EPFL ; 

Donner des 

prescriptions générales 

pour des projets de 

reconversion des sites 

compatibles avec la 

conservation du 

Crapaud vert. 

L’étude recommande d’éviter tout impact sur les zones 

d’habitat du Crapaud vert et de mettre en œuvre des 

mesures « de conservation et/ou de renforcement des 

capacités d’accueil des milieux ». 

Sites de l’EPFL 

dans le Bassin 

houiller lorrain 

2008 

L’étude repose sur un « jeu » 

d’observations limitées à 2008. De 

plus, les relevés ont lieu en 

période estivale quand des points 

d’eau sont asséchés. Enfin, les 

milieux boisés sont sans doute 

insuffisamment pris en compte 

comme habitat potentiel. 

ACTION 5 : COMBLEMENT D’UNE RAVINE DANS LA CARRIERE CENTRALE (FORBACH) 


Vérification non 

présence de Crapaud 

vert dans une ravine 

avant comblement 

Recherche de Crapaud vert dans la ravine par une session 

de capture (Bureau d’études ATD via ONF) : Résultat 

aucun individu trouvé dans la ravine. Par contre, 2 

juvéniles à proximité de la mare de l’île aux oiseaux. 

Comblement de la ravine par du sable prélevé sur place 

qui a recouvert les abris potentiels du Crapaud vert pour 

l’empêcher de se réfugier sur cette zone. 

Carrière Centrale 2009 

Mission réalisée dans le cadre du 

respect de l’arrêté ministériel du 

19 novembre 2007. 




Bilan 

Synthèse des actions mises en oeuvre : 

• missions de conseil auprès de porteurs de projets au niveau local ; 

• réflexion plus globale sur les possibilités de reconnexion d’habitats ; 

• nombreuses personnes aujourd’hui en poste ayant réalisé un stage : aspect 

pédagogique, création d’un réseau 

• travaux de recherche en étho-écologie, pédologie, écotoxicologie… ; 

• rédaction d’une plaquette pour les industriels ; 

• conventionnement de gestion sur des sites prioritaires… 

La mise en œuvre de l’ensemble de ces actions a permis une prise en compte de la 

préservation du Crapaud vert dans les projets d’aménagement mais aussi d’apporter des 

éléments de connaissances pour améliorer les actions de préservation futures. 

Toutefois, on peut noter les éléments d’amélioration suivants pour la mise en place des 

actions futures : 

o 

o 

Dans le cadre de l’élaboration du plan d’action régional, il n’a pas été défini 

de hiérarchie de priorité entre les différentes mesures de conservation, 

A l’issue du Plan, il n’y a pas de bilan des actions réalisées qui distingue 

celles engagées pour le Crapaud vert ou pour le pélobate brun. 

Volet « protection » 

Si l’analyse du foncier est menée quasiment à terme, les propriétaires ou la SAFER n’ont 

pas encore été contactés faute de temps nécessaire pour mettre en place cette action. 

Volet « gestion » 

Il semble qu’il y ait une absence d’actions de gestion d’entretien des habitats aquatiques 

du Crapaud vert. 

Les suivis des mares ne débouchent pas sur des conclusions sur la nature et la structure 

des mares qui conviennent par rapport aux objectifs recherchés. 

Volets « suivi » et « connaissance » 

Le parti pris des acteurs du plan régional de ne pas manipuler d’individus ni d’entrer dans 

le milieu aquatique limite la détection d’individus, d’anomalies morphologiques et de 

maladies. Cependant, la mise en place de telles méthodes doit reposer sur une 

évaluation des « gains » en matière d’acquisition des connaissances et être mis en œuvre 

sous couvert d’arrêtés de dérogation. 

Les efforts d’inventaires de terrain sont insuffisamment coordonnés, ce qui entraîne une 

perte d’efficacité. On constate également un déficit de communication des résultats 

d’étude et d’échange entre les différentes structures menant ces inventaires. 




I.11.2. Dans le Bas-Rhin 

Tableau 6 : Actions de conservation réalisées dans le Bas-Rhin 

ACTION 1 : PROTECTION DU CRAPAUD VERT SUR LA RD 400 


Protéger les 

migrations aux 

abords de la 

RD 400. 

1,1 km de clôtures et 63 seaux en 1991, 

puis 2,5 km de clôtures et 222 seaux en 

1992 (22 et 107 Crapauds verts capturés 

respectivement) sont installés par G. 

BAUMGART, J.-S. CARTERON et le CONSEIL 

GENERAL DU BAS-RHIN lors de la construction 

de la RD 400. 

En 1994, les migrations sont déviées par 

un muret de béton de 700 m, vers un pont 

agricole sur un seul côté de la RD 400. 

600 m de clôtures et 387 seaux (26 

individus capturés en 1994). 

Création d’un plan d’eau pour accueillir les 

Crapauds verts déplacés, de 750 m 2 et 1 m 

de profondeur (BAUMGART 2003). 

Le long de la route 

Lingolsheim- 

Holtzheim-Entzheim 

menant à l’aéroport 

1991-1994 

ACTION 2 : PROTECTION DU CRAPAUD VERT SUR LA RD 500 


Protéger les 



RD 500. 

5 km de clôtures et 156 seaux (132 

individus capturés en 1997 - opération 

LPO). 

Bischoffsheim 1997 

ACTION 3 : PROTECTION DU CRAPAUD VERT SUR LA CONTOURNANTE DE 

MOLSHEIM 


Protéger les 



contournante de 

Molsheim. 

9 km de filets (215 individus capturés en 

2007) par BUFO. 

Molsheim 2007 




ACTION 4 : PLAN D’ACTION DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DE LA CONSERVATION 

DU CRAPAUD VERT 

(CONSEIL GENERAL DU BAS-RHIN-BUFO) 


Réduire les 

menaces 

pesant sur 

le Crapaud 

vert 

Suivi de la contournante de 

Molsheim : 

- suivi des dispositifs de 

protection : barrières 

métalliques, passages souschaussée, 

fermeture des bassins 

de rétention… ; 

- suivi des mesures 

compensatoires ; 

- suivi de la population. 

Suivi de la RD 500 : 

- suivi de sites favorables à la 

reproduction dans 13 sites à 

partir de 2008. 

Suivi de la VRPV : 

- - 2007 : prospection des bassins 

de rétention ; 

- - 2008 : prospection du chantier 

de la dernière portion – liaison 

A35. 

Sur une zone de 92 communes : 

- recherche des sites de 

reproduction ; 

- recherche d’individus dans les 

collecteurs d’eau pluviale. 

Sensibilisation des aménageurs et 

du grand public : 

- sorties naturalistes avec des 

conseils municipaux (Rosheim, 

Wolfisheim, Dorlisheim) ; 

- stands à des journées portes 

ouvertes de carrières et à des 

salons ; 

- communication à destination 

d’entrepreneurs et de 

propriétaires fonciers (fiches 

pour la création des mares), de 

naturalistes (identification du 

Crapaud vert et du Crapaud 

calamite). 

- Sensibilisation en école primaire 

(Wolfisheim) 

- Sensibilisation du grand public à 

travers des sorties nature 

2009 : prise de contact, sensibilisation 

et création de mares dans toutes les 

gravières du Département où le Crapaud 

vert est présent. 

Bas-Rhin. 

2008- 

2010. 

Le Plan d’action départemental 

en faveur de la conservation 

du Crapaud vert dans le Bas- 

Rhin est une suite au chantier 

de la contournante de 

Molsheim. 

Des classements en APPB et en 

ENS de deux sites de 

reproduction sont prévus, au 

titre des mesures 

compensatoires du 

contournement de Molsheim. 




ACTION 5 : CONVENTION DE GESTION ENTRE LA SABLIERE REMEX ET LA LPO 

ALSACE ET LE CSA 


Assurer le 

maintien 

d’une 

population de 

Crapaud vert 

dans la 

sablière 

REMEX. 

Un chantier nature annuel est organisé par 

la LPO ALSACE. 

Des mares temporaires sont créées l’hiver 

2008 et 2009. 

Trois mares sont entretenues. 

Des haies sont créées, des friches 

maintenues, pour « garantir » des 

ressources en proies. 

Griesheim-près- 

Molsheim. 

Depuis la 

fin des 

années 

1990. 

ACTION 6 : CONVENTION DE GESTION ET RENATURATION DE LA SABLIERE DE 

BISCHOFFSHEIM ENTRE LA SOCIETE GRAVIERE DE NORDHOUSE, BUFO, LA LPO 

ALSACE ET LE GEPMA 


Assurer le 

maintien 

d’une 

population de 


dans la 

sablière 

Bischoffsheim. 

Un diagnostic est réalisé en 2007. 

Deux mares réalisées en 2009 et leur suivi. 

Ancienne sablière de 

Bischoffsheim. 

Les mesures 

de gestion sont 

en attente. 

ACTION 7 : PRISE EN COMPTE DE LA CONSERVATION DU CRAPAUD VERT SUR LE 

TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURG (CUS - SERVICE 

ECOLOGIE URBAINE) 


Assurer le 

maintien du 


sur le 

territoire de la 

CUS. 

Création de trois mares à Crapaud vert dans 

le secteur d’Ostwald à l’étang du Bohrie 

(mesures compensatoires). 

Aménagements potentiellement bénéfiques 

pour l’espèce : 

- restauration de zones humides sur 

Ostwald au bord de 

l’Osterwaldergraben (projet 

« diversification du lit mineur et 

majeur de l’Osterwaldergraben à 

Strasbourg ») et sur Eckbolsheim à 

côté de Muhlbach ; 

- objectif « zéro phytosanitaires ». 

Travaux de connexion écologique entre 

l’Ostwaldergraben et la zone de renaturation 

réalisée avec le CSA à l’étang du Bohrie. 

Communauté urbaine 

de Strasbourg 

Le suivi est 

réalisé par 

Bufo dans le 

cadre du Plan 

départemental. 

Commentaire [m7] : Pas de 

bilan comme pour la Moselle ? 




I.12. ASPECTS ECONOMIQUES 

I.12.1. Soutien aux associations qui interviennent 

dans la préservation de l’espèce 

o 

o 

Subvention du Conseil Général du Bas-Rhin à Bufo 

Subvention de la DREAL Lorraine à Neomys 

(Montant pour Pélobate brun et Crapaud vert confondus - 2006 : 5172 € / 

2007 : 20000 € / 2008 : 15000 € / 2009 : 10300 €) 

o 

o 

o 

I.12.2. Coût des études et actions de préservation 

dans les sites naturels 

Part dédiée aux amphibiens dans la RNN du Delta de la Sauer 

Maintien de la dynamique alluviale dans la zone Natura 2000 « Rhin-Ried- 

Bruch de l’Andlau » 

Etude des corridors écologiques par EPFL 

I.12.3. Coût estimé lié aux aménagements et mesures 

compensatoires 

Commentaire [m8] : Aucun 

coût d’indiqué contrairement au 

titre 

o Dossier bassin St Charles à Petite Rosselle : 

Montant des aménagements : 271000€ ; 

o Projet d'hôpital à Betting-les-Saint-Avold ; 

o Carrière des 3 maisons : 

o 

Montant des aménagements : 40000€ ; 

Usine de méthanisation à Morsbach 

Montant de l’ensemble des mesures spécifiques ou non au Crapaud vert : 

220000€. 

o 

Travaux de l’Office National des Forêts sur le site de Saint-Avold 

Les travaux ont été financés par l’ONF et TOTAL. 

Ces sommes sont toutefois à prendre avec précautions car d’une part elles correspondent 

au montant global de l’ensemble des mesures à mettre en place et d’autre part, elles 

peuvent intégrer le coût des aménagements obligatoires demandés au titre d’autres 

réglementations. 

De plus, les économies réalisées sur certains aménagements initialement dans le projet 

mais non compatibles avec les amphibiens donc non réalisés, n’ont pas été défalquées. 




I.13. ASPECTS CULTURELS 

I.13.1. Croyances et légendes passées ? 

De tous temps et sur tous les continents, des croyances et des légendes, comme pour la 

plupart des espèces animales, ont collé à la peau du crapaud au sens large. 

En Occident, au moyen âge, le crapaud est considéré comme un animal diabolique et 

est associé à la sorcellerie, aux maléfices et à la laideur. Il entrait dans la composition 

des philtres et était utilisé dans des rituels magiques, sans doute pour ses effets 

hallucinatoires. Certains crapauds possèdent des propriétés médicinales encore utilisées 

de nos jours. 

Le crapaud a également une place dans la littérature, Victor Hugo a dédié au crapaud 

un poème, « Le crapaud », extrait du recueil « La Légende des siècles » qui dépeint la 

laideur d'un crapaud torturé par des enfants : 

(…)Près d'une ornière, au bord d'une flaque de pluie, 

Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie ; 

Grave, il songeait ; l'horreur contemplait la splendeur. 

(Oh ! pourquoi la souffrance et pourquoi la laideur ? 

Hélas ! le bas-empire est couvert d'Augustules, 

Les Césars de forfaits, les crapauds de pustules, 

Comme le pré de fleurs et le ciel de soleils !) (…). 

Plusieurs contes et légendes occidentaux évoquent des princes charmants ou des 

sorcières métamorphosés en crapaud, évènement maintes fois réutilisé par les auteurs 

de dessins animés et bandes dessinées. 

I.13.2. Perception actuelle 

Actuellement, le Crapaud vert est une espèce protégée au niveau national et dont les 

principaux habitats sont souvent en interaction avec des milieux périurbains ou urbains 

ou avec d’anciens milieux anthropiques (anciens sites de mines, carrières, friches 

industrielles…). De ce fait, certains acteurs considèrent l’espèce comme un frein au 

développement socio-économique. Ils peuvent se montrer réticents à mettre en place les 

mesures de préservation de cette espèce en phase chantier ou à réaliser les mesures 

compensatoires prévues dans le cadre d’aménagements. 




Aujourd’hui, le Crapaud vert souffre d’un déficit d’image auprès du grand public. 

Comme tous les amphibiens, il attire moins l’empathie du public que les mammifères par 

exemple. En effet, il n’est pas facilement visible et ses qualités physiques ne peuvent pas 

être mises facilement en avant auprès des collectivités comme un atout pour elles. 

Bien que rare, il peut atteindre des populations importantes et coloniser les jardins, ce 

qui rend très difficile pour les acteurs locaux, la perception de son statut précaire. 

Certaines structures cherchent à valoriser le Crapaud vert notamment auprès du jeune 

public en organisant des manifestations spécifiques. 

Dans le cadre de la construction de Méthavalor à Morsbach, centre de valorisation 

biologique par méthanisation, le SYDEME s’est engagé à protéger le crapaud vert et a 

organisé durant l’année scolaire 2009-2010 un concours pédagogique ouvert aux écoliers 

de cycle 3 sur le territoire de Moselle-Est et d’Alsace Bossue : « Croa ton histoire, le 

crapaud vert raconté en images ». 

Chacune des 24 classes participantes a relevé le défi d’imaginer la plus belle histoire 

illustrée mettant en scène des crapauds verts à confectionner. 

Source : http://sydeme.fr/site/evenements_pedago_croa.php 




II. BESOINS ET ENJEUX DE LA 

CONSERVATION DU CRAPAUD VERT ET 

DEFINITION D’UNE STRATEGIE 

II.1. RECAPITULATIF DES BESOINS OPTIMAUX DE 

L’ESPECE 

Le Crapaud vert étant présent en France sur les marges de son aire de répartition 

naturelle, les habitats qui conviennent le mieux (optimaux) doivent remplir des critères 

relativement « exigeants » en matière d’accueil de l’espèce : nombre et dimensions des 

sites de reproduction, offre et structure des gîtes terrestres, disponibilité des ressources 

alimentaires, interactions limitées avec des espèces (prédation, compétition…) etc. Ceci 

d’autant plus qu’habituellement les conditions écologiques sont relativement peu propices 

sur les marges des aires de répartition et sont donc susceptibles d’entraîner des 

fluctuations d’effectifs particulièrement importantes qui peuvent réduire la chance de 

maintien des populations. 

Les conditions optimales doivent combiner la présence simultanée et à faible distance 

d’habitats aquatiques et terrestres spécifiques. Le Crapaud vert étant une espèce 

pionnière, ces milieux peuvent se déplacer dans l’espace au cours du temps, comme 

illustré par les dynamiques fluviales ou les milieux de substitution entretenus par 

l’intervention humaine (exemple des carrières). 

L’habitat aquatique 

Il s’agit d’un ou plusieurs plans d’eau qui présentent les caractéristiques suivantes : 

• profondeur de 50 à 80 cm au maximum ; 

• se réchauffant rapidement au printemps ; 

• avec une proportion importante de berges en pente douce ; 

• sans poissons ; 

• des eaux permanentes entre mars et septembre ; 

• des eaux oligotrophes. 

L’habitat terrestre 

Dans un rayon de 200 m au minimum autour de l’habitat aquatique, il se caractérise 

par : 

• une forte proportion de sols nus et de végétation basse ; 

• des sols meubles ou des abris superficiels du sol en abondance ; 

• une diversité d’habitats favorables à une forte biomasse d’invertébrés (fourrés, 

petits bosquets…) ; 

• l’absence d’épandages de fertilisants ou de pesticides chimiques. 




II.2. STRATEGIE A LONG TERME 

Elle vise à maintenir la viabilité à long terme des populations de Crapaud vert en France 

en poursuivant plusieurs objectifs (OLT) : 

o 

o 

o 

o 

Améliorer les connaissances sur l’écologie du Crapaud vert et l’évolution 

des populations et des sites (OLT1) ; 

Redynamiser les zones alluviales pour créer des habitats pionniers 

naturels, milieux originels du Crapaud vert (OLT2) ; 

Préserver les populations et les sites de Crapaud vert et leur fonctionnalité 

(OLT3) ; 

Communiquer et sensibiliser le grand public et les acteurs des projets 

d’aménagements à la préservation du Crapaud vert et de ses habitats 

(OLT4). 




III. STRATEGIE POUR LA DUREE DU PLAN ET 

ELEMENTS DE MISE EN OEUVRE 

III.1. DUREE DU PLAN 

La mise en place de l’ensemble des actions se fera sur une durée de 5 ans soit de 2011 à 

2015. 

III.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES 

Les Objectifs Spécifiques (OS) sont la déclinaison opérationnelle des objectifs à long 

terme (OLT) par la mise en place d’actions efficaces sur la durée du plan pour atteindre 

les objectifs fixés. Ces actions se définissent par rapport aux problématiques évoquées et 

aux menaces prédominantes identifiées en fonction des populations et des sites. 

Ces objectifs spécifiques opérationnels sont les suivants : 

o 

o 

o 

o 

Mettre en oeuvre les suivis des populations de Crapaud vert et de ses 

habitats pour avoir une meilleure connaissance de leur évolution (OS1) ; 

Améliorer les connaissances sur la chorologie, l’écologie et la génétique du 

Crapaud vert des Baléares en Corse (OS2) ; 

Étudier la faisabilité d’une restauration d’une dynamique naturelle de la 

Bruche et de l’Ill (OS3) 

Engager les travaux de réhabilitation, de restauration et d'entretien des 

cours d'eau en vue de restaurer la dynamique fluviale (OS4) 

o Protéger les sites du Crapaud vert (OS5) ; 

o 

o 

o 

o 

o 

Entretenir, créer, restaurer ou requalifier les habitats d’hivernage et de 

reproduction pour maintenir leur état de conservation favorable à l’accueil 

du Crapaud vert (OS6) ; 

Protéger les spécimens de Crapaud vert pour leur permettre d’accomplir 

leur cycle de vie (OS7) ; 

Réduire les menaces anthropiques pesant sur le Crapaud vert et ses 

habitats (OS8) ; 

Communiquer et sensibiliser le grand public à la connaissance du Crapaud 

vert et des actions pour sa préservation à engager ou déjà mises en œuvre 

(OS9) ; 

Communiquer, sensibiliser et concerter les acteurs liés à des projets 

d’aménagement en interaction avec le Crapaud vert et ses habitats 

(OS10). 

D’autres objectifs opérationnels peuvent être ajoutés mais sont des objectifs intrinsèques 

directement liés à la mise en œuvre du plan : 

o 

o 

Coordonner l’ensemble des acteurs associatifs et autres intervenants en 

faveur de la préservation du Crapaud vert 

Suivre et évaluer la mise en œuvre du plan national d’actions 




III.3. ACTIONS A METTRE EN ŒUVRE 

III.3.1. Définition des actions 

La déclinaison des objectifs spécifiques en actions à mettre en œuvre au cours des 5 

années de la durée du plan font l’objet d’une description détaillée sous forme d’une fiche 

action synthétique indiquant les moyens humains, techniques et financiers à mettre en 

œuvre. 

Le délai et la fréquence d’intervention au cours de la durée du plan sont également 

précisés. 

Les actions sont également distinguées selon leur priorité de mise en œuvre : 

Priorité 1 : action « urgente » à mettre le plus rapidement possible en place ; 

Priorité 2 : action « importante » à mettre en place assez rapidement en fonction de 

la mise en place d’autres actions ; 

Priorité 3 : action « complémentaire » qui apporte une plus value pour la 

préservation. 

Les structures susceptibles de les mettre en œuvre sont présentées quand elles sont 

identifiées. La mise en œuvre des actions est toutefois possible pour des structures non 

mentionnées dans les fiches actions en tant que maître d’ouvrage ou maître d’œuvre. 

L’ensemble des actions n’a pas vocation à être mis en place sur tous les sites. Certaines 

actions sont générales et concernent tous les sites, d’autres sont à mettre en place sur 

les sites identifiés comme sites d’intérêt majeur et/ou stations d’actions prioritaires (Cf. 

III.3.2). Les actions spécifiques sont déclinées par station d’action prioritaire (Cf. Tableau 

11). 

L’ensemble des objectifs est applicable au Crapaud vert et au Crapaud vert des Baléares 

mais certaines actions concernent uniquement le Crapaud vert (*) ou uniquement le 

Crapaud vert des Baléares (**). 




Tableau 7 : Présentation synthétique des objectifs et des actions du plan 

OBJECTIF LONG TERME OBJECTIFS SPECIFIQUES ACTIONS FICHES PRIORITE DELAI D’INTERVENTION 

Améliorer les connaissances sur l’écologie du 

Crapaud vert et l’évolution des populations et 

des sites 

(OLT1) 

OS1 

Mettre en oeuvre les suivis des populations de Crapaud 

vert et de ses habitats pour avoir une meilleure 

connaissance de leur évolution 

OS2 

Améliorer les connaissances sur la chorologie, l’écologie 

et la génétique du Crapaud vert des Baléares en Corse 

Mise en place d’une Base de données sites/espèces C1.1 1 Sur la durée du plan 

Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de conservation C1.2 1 Sur la durée du plan 

Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats C1.3 1 Sur la durée du plan 

Suivi des indicateurs d’effets des aménagements C1.4 1 Sur la durée du plan en fonction des aménagements prévus 

Etude comparative des populations de plaine et d’altitude du Crapaud vert des 

Baléares en Corse 

C2.1** 1 

Sur la durée du plan 

Redynamiser les zones alluviales pour créer des 

habitats pionniers naturels, milieux originels du 


(OLT2) 

OS3 

Étudier la faisabilité d’une restauration d’une 

dynamique naturelle de la Bruche et de l’Ill 

OS4 

Engager les travaux de réhabilitation, de restauration 

et d'entretien des cours d'eau en vue de restaurer la 

dynamique fluviale (OS4) 

Diagnostic du fonctionnement global des cours d’eau et des écosystèmes associés et 

définition d’un programme pluriannuel d’intervention 

Maîtrise d’usage en vue de restaurer la dynamique fluviale, les champs naturels 

d’expansion de crue 

Mise en œuvre des travaux 

R1.1* 1 

R1.2* 2 

Dés la 1 ère année du plan 

La réalisation de cette action sera conditionnée par les 

résultats du diagnostic préalable et mise en place de 

manière conjointe avec les outils de gestion existant 

(SDAGE, SAGE, contrat de rivière, …) 

OS5 

Maîtrise foncière ou d’usage des sites d’action prioritaires (SAP) P1.1 1 Sur la durée du plan 

Protéger les sites du Crapaud vert Inscription à des zonages d’inventaires et/ou réglementaires P1.2 2 

Sur la durée du plan en fonction des nécessités ou des 

opportunités 


Préserver les populations et les sites de 

Crapaud vert et leur fonctionnalité 

(OLT3) 

OS6 

Entretenir, créer, restaurer ou requalifier les habitats 

d’hivernage et de reproduction pour maintenir leur état 

de conservation favorable à l’accueil du Crapaud vert 

Actions d’entretien des sites P2.1 1 

Création ou restauration ou requalification d’habitats P2.2* 1 


OS7 

Prévention contre les maladies infectieuses P3.1 1 


Protéger les spécimens de Crapaud vert pour leur 

permettre d’accomplir leur cycle de vie Renforcement des actions de police P3.2 2 Sur la durée du plan 

OS8 

Sur la durée du plan en fonction des projets 

Intégrer la préservation du Crapaud vert dans les projets d’aménagement P4.1* 1 

d’aménagement prévus 

Réduire les menaces anthropiques pesant sur le 

Crapaud vert et ses habitats Identification et préservation des connectivités écologiques P4.2 1 Sur la durée du plan 

Communiquer et sensibiliser le grand public et 

les acteurs des projets d’aménagement à la 

préservation du Crapaud vert et de ses habitats 

(OLT4) 

Objectifs intrinsèques du plan 

OS9 

Communiquer et sensibiliser le grand public à la 

connaissance du Crapaud vert et des actions pour sa 

préservation à engager ou déjà mises en oeuvre 

OS10 

Communiquer, sensibiliser et concerter les acteurs liés 

à des projets d’aménagement en interaction avec le 

Crapaud vert et ses habitats 

Coordonner l’ensemble des acteurs associatifs et autres 

intervenants 

Bulletin d’informations I1.1 3 1 bulletin tous les 2 ans soit 3 bulletins sur la durée du plan 

Site Internet I1.2 3 

Publication d’articles scientifiques ou de vulgarisation I1.3 3 Sur la durée du plan 

Actions de sensibilisation I1.4 2 Sur la durée du plan 

Guide technique de prise en compte de la présence du Crapaud vert dans les projets 

d’aménagement 

I2.1 1 La 1 ère année du plan 

Désignation d’un animateur/coordinateur du plan AIP1.1 1 Dès la 1 ère année du plan 

Création la 1 ère année puis gestion sur le reste de la durée 

du plan 

Mise en place d’un comité de pilotage AIP1.2 1 Mise en place la 1 ère année et 1 COPIL par an au minimum 

Mise en place d’un comité d’experts AIP1.3 1 Mise en place la 1 ère année + 1 réunion par an au minimum 

*Actions concernant uniquement le Crapaud vert 

** Actions concernant uniquement le Crapaud des Baléares 

Suivre et évaluer la mise en œuvre du plan d’action 

national 

Bilan annuel AIP2.1 1 Sur la durée du plan 

Evaluation de la mise en œuvre du plan AIP2.2 1 Dernière année de la durée du plan 




III.3.2. Spatialisation des enjeux 

La préservation des espèces passe en priorité par la protection de leurs habitats et donc, 

dans le cas du Crapaud vert, globalement des zones humides utilisées comme sites de 

reproduction et de leur environnement terrestre. 

Définition de sites prioritaires d’intervention 

Pour avoir l’action la plus efficace possible, au vu du nombre de stations existantes dans 

certains départements, il est nécessaire de distinguer des stations où la conservation de 

l’espèce et de ses habitats sera prioritaire face à toute évolution ou tout projet 

d’aménagement susceptible d’impacter la population en place et où les moyens 

nécessaires devront être mobilisés pour permettre à l’espèce de se maintenir à long 

terme, au vu du statut juridique de l’espèce au niveau national et des engagements de la 

France pour la conservation du Crapaud vert. 

Au travers de l’ensemble des stations existantes, deux types de hiérarchisation sont 

définies : des sites d’intérêt majeur (SIM) identifiés sur la base de critères numériques 

et, au sein de ces SIM, des sites d’action prioritaires (SAP) caractérisées en fonction 

d’éléments intrinsèques et externes priorisant la mise en place d’actions de préservation. 




Sites d’Intérêt Majeur (SIM) 

La caractérisation de certains sites en SIM permet une première hiérarchisation des sites 

à partir d’un critère d’importance numérique des populations qu’ils accueillent à une 

échelle nationale, régionale ou départementale. Ainsi, un site est désigné comme SIM si : 

o 

ou 

o 

ou 

o 

ou 

o 

Le site contribue à hauteur d’au moins 4 % des effectifs départementaux 

de Crapaud vert, 

la population de Crapaud vert estimée du site est supérieure à 50 adultes 

en Moselle et 20 adultes en Alsace (Haut-Rhin, Bas-Rhin), 

le site fait partie avec plusieurs autres sites d’un noyau de populations, 

le site est localisé géographiquement en limite d’aire de répartition. 

Commentaire [m9] : Vu les 

autres critères, ce critère ne 

devient-il pas inutile puisque qu’on 

s retrouve avec des 1 et 1.3 % dans 

le tableau ci-dessous ? 

Tableau 8 : Définition des SIM pour la Moselle et l’Alsace 

Moselle 

Haut-Rhin 

Alsace 

Bas-Rhin 

SIM défini par une 

population de : 

50 individus 20 individus 20 individus 

1 % de l’effectif total 

estimé en 2010 

1,3 % de 

l’effectif total 

estimé en 

2010 

1,3 % de 

l’effectif total 

estimé en 2010 

 

Sites d’Actions Prioritaires (SAP) 

Au sein des sites d’intérêt majeur (SIM) et en fonction soit du contexte intrinsèque 

(plusieurs stations, évolution des populations et des habitats, indices ou preuves de 

reproduction…) et/ou du degré de menace (projet d’aménagement, …), des sites 

d’actions prioritaires (SAP) ont été définies. 

Ces SAP correspondent aux compartiments vitaux (zones humides, refuges terrestres, 

zones d’alimentation, corridors…) indispensables à la pérennité des SIM, à dire d’experts. 

Ces SAP représentent des surfaces de quelques hectares au sein des SIM plus 

vastes, en lien avec les capacités de dispersion du Crapaud vert. 

Sont donc également pris en compte, les sites essentiels pour la connectivité. 

En fonction des résultats des suivis des populations et de l’avancée des connaissances en 

matière de modélisation de la dispersion de l’espèce, les critères de définition et la liste 

des SIM et des SAP seront revus régulièrement par le comité d’experts et principalement 

la dernière année du présent plan pour préparer le plan suivant. 




SIM et SAP en Moselle 

En fonction des critères de caractérisation des SIM et des SAP définis ci-dessus, 16 SIM 

dont 11 SAP sur les 96 sites recensés en 2009 ont été identifiés pour la Moselle. 

Tableau 9 : Stations de 50 adultes et plus en Moselle (source : Neomys) 

Effectifs estimés 

Station 

SIM 

SAP 

Flétrange / Les Bassins 1000 adultes Oui 

Forbach / Rosselmont 500 adultes Oui 

Freyming-Merlebach / Carrière du Merle 500 adultes Oui 

Longeville-lès-Saint-Avold / Carrière Trois Maisons 500 adultes Oui 

Forbach / Carrière centrale 400 adultes Oui 

Schoeneck / Carrière Simon 

400 adultes 

Non 

Projet 


en cours avec 

destruction en 

grande partie des 

habitats favorables 

au Crapaud vert 

du fait de la 

remonté de nappe 

Saint-Avold / Carrière du Merle 200 adultes Oui 

Diesen / Schlamms 180 adultes Oui 

Creutzwald / Houve II 170 adultes Oui 

Créhange / Terril 

Betting-lès-Saint-Avold / Parc à charbon 



Non 

A préciser 

Non 

Projet 


en cours avec 

destruction 

potentiel des 

habitats favorables 

au Crapaud vert 

Morsbach 100 adultes X 

Cattenom / Sentzich 60 adultes X 

Créhange / Ferme Bellevue 

Freyming-Merlebach / Puits Freyming 



Non 

A préciser 

Non 

A préciser 

Porcelette / Puits de Vernejoul 50 adultes X 

Commentaire [m10] : A faire 

Supprimé : en grande partie 

Commentaire [m11] : Que 

signifie X 



Sites d’action prioritaires pour le Haut-Rhin 

L’unique station confirmée en 2009 à Feldkirsch (Carreau Marie-Louise) et le terril 

Eugène à Wittenheim constituent les deux SAP identifiés pour le Haut-Rhin. 




SIM et SAP pour le Bas-Rhin 

En fonction des critères de caractérisation des SIM et des SAP définis ci-dessus, 9 SIM 

dont 8 SAP sur les 33 sites recensés en 2009 ont été identifiés dans le Bas-Rhin. 

Tableau 10 : Stations du Bas-Rhin avec plus de 20 adultes (source : Michel/Bufo 2009) 

Station 

Effectifs 

observés 

(SIM) 

SAP 

Molsheim/contournement 209 adultes X 

Griesheim/sablière REMEX 147 adultes X 

Holtzheim/gravière HOLCIM 74 adultes X 

Lingolsheim/gravière TRABET 


Non 

Evolution des 

milieux non 

favorables à la 

présence du 


Ostwald/gravière Lafarge 50 adultes X 

Bischoffsheim/gravière (zone loessique) 23 adultes X 

Ostwald/Bohrie 23 adultes X 

Bischoffsheim/gravière (RD 500) 21 adultes X 

Valf/Gravière 

Wissembourg 

Sites d’action prioritaires pour la Corse 

Aucun site n’est considéré comme SIM ou SAP pour le Crapaud vert de Corse. 

Cette classification des sites SIM ou SAP devra être prise en compte dans les projets 

d’aménagement comme apportant un critère de valeur patrimoniale supplémentaire. 

Cette classification et la valeur patrimoniale donnée à ces SIM et à ses SAP 

apporte un niveau d’enjeu complémentaire et ne vient pas se substituer au 

cadre règlementaire sur la protection des espèces. Ce cadre réglementaire 

s’applique sur tous les sites y compris sur les sites non définis comme SIM ou 

comme SAP où le Crapaud vert est présent. 




III.3.3. Volet amélioration des connaissances 

Mise en place d’une base de données sites/espèces (Action C1.1) 

Pour permettre de capitaliser les connaissances sur le Crapaud vert aussi bien concernant 

l’espèce que les sites, une base de données sera élaborée et mise à jour régulièrement 

en fonction des différentes données recueillies chaque année. 

Cette base de données sera une base de données nationale sur le Crapaud vert et devra 

être mise en place en lien avec le site Internet (Action I1.2). Elle sera remplie à partir du 

site Internet par toute personne qui pourra y avoir accès. On pourra y renseigner les 

données liées aux observations de Crapaud vert mais également référencer les 

publications sur le Crapaud vert. 

Sa conception permettra également de répondre aux questions de base que pourront se 

poser les différents acteurs (Maîtres d’ouvrage, services instructeurs…) qui viendront 

consulter le site Internet et la base de données. En effet, à partir de la base de données, 

sera accessible une cartographie de localisation des sites à Crapaud vert dont la précision 

de la donnée reste à définir. 

La création de cette base de données sera réfléchie dans un cadre de mutualisation 

possible avec les autres espèces d’amphibiens faisant l’objet d’un plan d’action national 

sous la coordination de la DREAL Lorraine (Pélobate brun et Sonneur à ventre jaune). 

Le format des données sera clairement défini avant la création de la base de données de 

façon à pouvoir : 

o 

o 

diffuser ce format en ligne ou en direct aux structures concernées ou qui 

en feraient la demande et ainsi intégrer les données de certains 

contributeurs qui ne les auraient pas remplies via le site Internet ; 

être compatible avec d’autres bases de données existantes notamment le 

SINP et les bases de données de la Société herpétologique de France et de 

l’Office national des forêts. 




ACTION 

C1.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

MISE EN PLACE D’UNE BASE DE DONNEES SITES/ESPECES 

PRIORITE 

1 

OLT1 : Améliorer les connaissances sur l’écologie du Crapaud vert et l’évolution des populations et 

des sites 

OS1 : Mettre en oeuvre les suivis des populations du Crapaud vert et de ses habitats pour avoir 

une meilleure connaissance de leur évolution 

Diffusion des connaissances 

Tous les sites 

Sur la durée du plan. Création la 1 ère année et gestion sur le 

reste de la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Création d’une base de données Crapaud vert (observations et publications) en lien avec le site 

internet 

Mode opératoire : 

Définition des besoins pour la base de données 

Création de la base de données 

Test et validation de la base de données 

Suivi et gestion de la base de données 

Date de mise en ligne de la base de données 

Nombre de données collectées 

Nombre de visites et de requêtes 



Sous-traitant pour création base de données (au niveau national) 

DREAL Lorraine et SHF pour gestion 

Moyens humains : 

Nombre de jours définition des besoins 

Nombre de jours création de la base de données 

Nombre de jours gestion de la base de données 

Fonds européens 

Etat 

Evaluation des coûts : 

Temps passé pour suivi et gestion de la base 

de données 

Prestation pour création base de données 

5.000€ pour la création de la BDD 

1.000€/an pour gestion de la BDD 

Soit 10.000€ sur les 5 ans 

Montant national en mutualisation avec les 

autres plans d’action nationaux 

Conseils généraux 

Conseils régionaux 




Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de 

conservation (Action C1.2) 

Les suivis des populations suivront les méthodes standards reconnues pour leur utilité, 

leur efficacité, leur facilité relative de mise en œuvre et leur faible incidence sur les 

individus échantillonnés (stress, blessure…) ainsi que sur leurs habitats. 

Cf. annexe 8 

Chaque site devra être visité au moins une fois par an en période de reproduction. 

Pour avoir une idée de l’évolution des populations, le même type de méthode sera 

reproduit à intervalle de temps régulier pour permettre d’estimer l’évolution. 

Les résultats des indicateurs seront corrélés avec les actions entreprises en faveur de 

l’espèce et les effets de certains projets sur les populations pour permettre d’essayer 

d’expliquer les résultats et les tendances évolutives et de réajuster si nécessaire pendant 

la durée du plan les actions à entreprendre ou à ajuster pour le prochain plan dans 5 ans. 




ACTION 

C1.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

SUIVI DES INDICATEURS D’EVOLUTION DES POPULATIONS 

ET DE LEUR ETAT DE CONSERVATION 

PRIORITE 

1 


des sites 



Etudes 

SAP 

Chaque année sur la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Mise en œuvre des suivis adaptés pour les indicateurs d’évolution des populations et de leur état 

de conservation 

Etude populationnelle des stations d’individus vivants (nombre d’individus, classes d’âges, 

recrutement, suivi des individus, …) : 

Choix de la méthode la plus appropriée en fonction de l’objectif du suivi à réaliser et en adéquation 

avec les protocoles définis par la SHF 

Mise en œuvre du suivi après validation par le comité d’experts 

Résultats et analyses 

Analyse de l’évolution des populations 

Dates de mise en œuvre des suivis 

Nombre d’individus recensés 

Variation de l’estimation de la taille des populations 

DREAL Lorraine/DREAL Alsace/DREAL Corse 

Neomys en Lorraine 

Bufo en Alsace 

Association des Amis du Parc Naturel Régional de Corse / Conservatoire des Espaces Naturels de 

Corse en Corse 

Associations naturalistes 

Gestionnaires d’espaces naturels 

Experts scientifiques 


Nombre de jours mise en œuvre protocole 

adapté 

(définition, réalisation, analyses et résultats) 


Etat 

Agences de l’Eau 


Temps passé 

Matériel spécifique au suivi 

2.000€/an/site sur 20 SAP soit 40.000€/an 

200.000€ sur les 5 ans 






Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats (Action C1.3) 

Des indicateurs de suivi des habitats aquatiques et terrestres du Crapaud vert devront 

être définis pour permettre d’évaluer leur évolution, leur possible dégradation et ainsi 

également pouvoir réagir pendant la durée du plan ou pour le prochain plan sur les 

travaux de création, de restauration, de gestion et d’entretien à mener pour garder les 

habitats dans un état favorable à l’accueil de l’espèce. 

Commentaire [m14] : Pas 

suffisamment détaillé. Est-ce la 

définition des indicateurs ou le 

suivi de ces indicateurs ? Est-ce 

sur 3 ans (cf calendrier) ou sur 5 

ans (cf budget) ? Quelles sont les 

liens de cette action avec les autres 

actions. A quels types 

d’indicateurs pensons-nous ? 




ACTION 

C1.3 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

SUIVI DES INDICATEURS D’ETAT DE CONSERVATION DES 

HABITATS 

PRIORITE 

1 


des sites 



Etude 

SAP 

Sur les trois premières années du plan mais pourra être 

poursuivie en fonction de la complexité des thèmes de 

recherche 

2011 2012 2013 2014 2015 

Une étude précise des caractéristiques biotiques (éléments organiques disponibles dans l’eau, 

présence ou non de poissons, …) et abiotiques (courant, température, granulométrie, oxygénation 

de l’eau…) sera réalisée en partenariat avec des universitaires. 

Etude sédimentologique et hydromorphologique. 

Etude de la qualité des eaux : principaux paramètres, variations, réponse des individus, … 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Ce travail pourrait être pris en charge dans le cadre d’un doctorat. 

Nombre de stations étudiées 

Nombre de sous-thèmes étudiés 

Nombre d’articles publiés sur le sujet. 

Evolution de l’état de conservation des habitats 

Evolution de l’estimation de la taille des populations 

Evolution de la qualité physico-chimique et biologique des eaux des habitats aquatiques 

Maître DREAL Lorraine/DREAL Alsace/DREAL Corse 

d’ouvrage 

Pilote de Universités 

l’action 

Partenaires Experts scientifiques 

identifiés 

Eléments de Moyens humains : 

coût Coût d’un doctorant + post-doc (5 ans) (horsencadrement). 

Financement 

possible 


150 000 euros en totalité (30 000 / an). 

Bourse universitaire de thèse / Financements européens / Conseils Régionaux (fond recherche) / 

LIFE+. 




Suivis des indicateurs d’effets des aménagements (Action C1.4) 

Des indicateurs de suivi des effets des aménagements existants (connectivité ou 

protection physique) seront définis dans le cadre de la mise en œuvre du plan dès la 1 ère 

année. 

Commentaire [m15] : Idem. 

Détailler cette action. Est-ce tous 

les sites (cf stations concernées) ou 

certains sites sélectionnés (cf 

détails techniques) ? 




ACTION 

C1.4 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

SUIVI DES INDICATEURS D’EFFETS DES AMENAGEMENTS 

PRIORITE 

1 


des sites 



Etudes 


Chaque année, sur la durée du plan, en fonction des 

aménagements prévus. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Mise en œuvre des suivis adaptés pour les indicateurs d’effets des aménagements sur les 

populations de Crapaud vert. 

Ces suivis doivent permettre de définir si les aménagements répondent aux objectifs qui leurs 

seront affectés pour la prise en compte de la présence du Crapaud vert et sa préservation par 

rapport au type d’aménagement préconisé. 

Sélection de sites expérimentaux (créés avant la mise en œuvre du PNA et créés lors de la mise 

en œuvre du PNA), afin d’en étudier l’efficacité 

Dates de mise en œuvre des suivis 

Nombre d’individus recensés 

Preuve de reproduction 

Variation de l’estimation de la taille des populations 


Neomys en Lorraine 

Bufo en Alsace 


Corse 




Bureaux d’études 


Nombre de jours mise en œuvre protocole adapté 

(définition, réalisation, analyses et résultats) 


DREAL 





Temps passé 

Matériel spécifique au suivi 

1.000€/an/site sur 5 sites/an soit 5.000€ par 

an 

25.000€ sur 5 ans 

Fonds privés (coût intégré dans les mesures 

d’accompagnement des projets 

d’aménagement ou d’infrastructure) 




Etude comparative des populations de plaine et d’altitude du Crapaud vert 

des Baléares en Corse (Action C2.1) 

Les connaissances actuelles sur les populations de plaine et d’altitude ne permettent pas 

d’établir de relations entre ces 2 populations (voir hypothèse au chapitre I.6.3.1). Pour 

répondre, il est nécessaire de réaliser une étude comparative des deux populations au 

travers de l’intensification des prospections géographiques ciblées aux périodes 

favorables (pontes, têtards) et d’une comparaison des aspects génétiques, écologiques et 

des caractéristiques de chants… 

ACTION 

C2.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

ETUDE COMPARATIVE DES POPULATIONS DE PLAINE ET 

D’ALTITUDE DU CRAPAUD VERT DES BALEARES EN CORSE 

PRIORITE 

1 


des sites 

OS2 : Améliorer les connaissances sur la chorologie, l’écologie et la génétique du Crapaud vert des 

Baléares en Corse 

Etudes 

Tous les sites de Corse 

Sur les trois premières années du plan mais pourra être 

poursuivie en fonction de la complexité des thèmes de 

recherche 

2011 2012 2013 2014 2015 

Réalisation d’une étude comparative des populations de plaine et d’altitude : génétique des 

populations, effet fondateur, … 


Définition de la méthodologie et des objectifs de l’étude 

Mise en œuvre des investigations de terrain 

Résultats et analyses 

Nombre de stations étudiées 

Nombre de sous-thèmes étudiés 

Nombre d’articles publiés sur le sujet. 

Origine du(des) peuplements(s) 

Position taxonomique 

Maître DREAL Corse 

d’ouvrage 

Pilote de Universités 

l’action 

Partenaires Experts scientifiques 

identifiés 


coût Coût d’un doctorant + post-doc (5 ans) (horsencadrement). 

Financement 

possible 


150 000 euros en totalité (30 000 / an). 

Bourse universitaire de thèse / Financements européens / Conseils Régionaux (fond recherche) / 

LIFE+. 




III.3.4. Volet restauration des biotopes originels 

Diagnostic préalable du fonctionnement global des cours d’eau et des 

écosystèmes associés à l’échelle du bassin versant et définition d’un 

programme pluriannuel d’intervention sur les milieux aquatiques ou 

réactualisation des programmes d’actions en cours (Action R1.1) 

Commentaire [m16] : Pas 

suffisamment détaillé. Trop de 

« cases » vides notamment pour 

R1.1. 




ACTION 

R1.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

DIAGNOSTIC PREALABLE DU FONCTIONNEMENT GLOBAL DES 

COURS D’EAU ET DES ECOSYSTEMES ASSOCIES 

OLT2 : Redynamiser les zones alluviales pour créer des habitats pionniers naturels, milieux 

originels du Crapaud vert 

PRIORITE 

1 

OS3 : Étudier la faisabilité d’une restauration d’une dynamique naturelle de la Bruche et de l’Ill 

Etudes 

Dés la 1 ière année du plan et sur la durée du plan 

2011 2012 2013 2014 2015 

Diagnostic préalable du fonctionnement global des cours d’eau et des écosystèmes associés à 

l’échelle du bassin versant 

Définition d’un programme pluriannuel d’intervention sur les milieux aquatiques ou réactualisation 

des programmes d’actions en cours 






Eléments de Non évalué 

coût 

Financement Etat 

possible Agences de l’Eau 






ACTION 

R1.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

MISE EN ŒUVRE DES TRAVAUX 

OLT2 : Redynamiser les zones alluviales pour créer des habitats pionniers naturels, milieux 

originels du Crapaud vert 

PRIORITE 

2 

OS 4 : Engager les travaux de réhabilitation, de restauration et d'entretien des cours d'eau en vue 

de restaurer la dynamique fluviale 

Etudes 

La réalisation de cette action sera conditionnée par les résultats 

du diagnostic préalable et mise en place de manière conjointe 

avec les outils de gestion existant (SDAGE, SAGE, contrat de 

rivière, …) 

2011 2012 2013 2014 2015 

Maîtrise d’usage en vue de restaurer la dynamique fluviale, les champs naturels d’expansion de 

crue 

Mise en œuvre des travaux 






Eléments de Non évalué 

coût 

Financement Etat 

possible Agences de l’Eau 






III.3.5. Volet sauvegarde 

Maîtrise foncière ou d’usage des SAP (action P1.1) 

 

Démarche sans implication des collectivités 

Des recherches cadastrales complémentaires (prospection foncière, suivi des procédures 

de biens sans maître…) seront réalisées sur toutes les SAP. La recherche de maîtrise 

foncière sera réalisée sur des stations potentielles qui participent à la connectivité 

écologique des différentes stations existantes. Tous les propriétaires seraient contactés 

pour information sur le Plan à l’aide de certains outils créés dans le cadre de la 

communication. 

Des discussions seront engagées avec chaque propriétaire, afin d’obtenir la garantie que 

les habitats favorables au Crapaud vert seront maintenus ou restaurés via une 

contractualisation pour la maîtrise foncière des terrains (acquisition, bail emphytéotique) 

ou d’usage (convention de gestion, convention SAFER…). 

La SAFER ou la structure porteuse de la mise en œuvre de cette action pourra être 

sollicitée ponctuellement pour signaler à l’animateur du Plan toute parcelle à vendre dans 

le périmètre des SAP. Dans ce cas, l’animateur réunirait les acteurs de la conservation de 

l’espèce pour envisager les moyens de maîtrise foncière et/ou de gestion à mobiliser, afin 

de « sécuriser » les sites concernés. 

Un travail de sensibilisation auprès des collectivités locales sera réalisé pour que celles-ci 

préviennent l’animateur du plan en cas de connaissances de vente dans des secteurs 

intéressants et particulièrement les SAP (procédures des biens sans maîtres). Les 

collectivités devront avoir été, à cet effet, sensibilisées à la localisation des SAP et à la 

préservation du Crapaud vert. 

Commentaire [m17] : Je ne 

suis pas sûr que ce soit une 

procédure des biens sans maîtres si 

c’est en vente. A clarifier 

 

Démarche avec implication des collectivités 

L’ensemble des collectivités concernées par les sites à Crapaud vert seront invitées, dans 

le cadre de la mise en œuvre du plan, à passer des conventions avec la SAFER afin 

d’êtres averties de tout mouvement foncier (veille foncière). Elles pourront également 

mettre en œuvre une opération de prospection foncière et aussi faire l’acquisition des 

terrains. Les terrains seront ensuite confiés à une structure gestionnaire compétente ou 

gérés directement par les collectivités, et dans les deux cas sur la base d’un plan de 

gestion du ou des sites concerné(s). 




Maîtrise d’usage des secteurs concernés par des projets d’aménagements 

Dans le cadre de certains projets d’aménagement, principalement pour les exploitations 

de carrières, la maîtrise d’usage des secteurs non exploités favorables à la présence du 

Crapaud vert sera recherchée auprès des exploitation par la contractualisation avec des 

structures gestionnaires d’espaces naturels pour une période minimum de 5 ans. 

Cette recherche de maîtrise d’usage par contractualisation devra être précisée dans les 

dossiers de demande d’autorisation d’exploiter. 

De plus, la maîtrise d’usage de ces sites à Crapaud vert est d’autant plus intéressante 

que ces sites peuvent constituer une partie des cœurs des trames verte et bleue. 




ACTION 

P1.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

MAITRISE FONCIERE OU D’USAGE DES SAP 

OLT3 : Préserver les populations et les sites de Crapaud vert et leur fonctionnalité 

OS3 : Protéger les sites du Crapaud vert 

Sauvegarde 

Chaque année, sur la durée du plan, en fonction des priorités 

et/ou des opportunités 

PRIORITE 

1 

2011 2012 2013 2014 2015 

Mettre en place une démarche d’acquisition foncière ou d’usage pour garantir la pérennité de 

l’occupation des sols favorables à la présence d’habitats aquatiques et terrestres de l’espèce 


Recherche cadastrale/Veille et prospection foncière/Estimation des coûts 

Rencontre des propriétaires/négociation 

Préparation/suivi des documents achat ou contractualisation 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Période d’intervention préconisée : 

Toute l’année 

Nombre de propriétaires contactés (publipostage) – Tableau des contacts 

Date de rencontre des propriétaires 

Date d’acquisition ou de contractualisation 

Surface acquise par site (maîtrise foncière) 

Surface contractualisée par site (maîtrise d’usage) 

Collectivités locales et territoriales 

EPFL 

Associations naturalistes ou gestionnaires d’espaces naturels 

CELRL (sites de Corse) 

Conservatoire des Sites Lorrains / Conservatoire des Sites Alsaciens / … 


Corse en Corse 

Conservatoire des Sites Lorrains / Conservatoire des Sites Alsaciens / Conservatoire des Espaces 

Naturels de Corse 

Autres associations naturalistes 

EPFL/SAFER (comme intermédiaire foncier) 


Nombre de jours suivi/prospection foncière 

Nombre de jours pour montage des dossiers 

Nombre de jours négociation avec les propriétaires 


Etat 





Temps passé : 

1500€/an/site pour 2 sites/an = 

3.000€/an 

soit 15.000€ sur les 5 ans du plan 

Hors Coût foncier (coût/ha) : à évaluer 

au cas par cas en fonction des sites. 

(hors plan) 

Collectivités 

Fondations 

Associations 

Fonds privés 

Commentaire [m18] : Ce sont 

des partenaires pour obtenir une 

maitrise foncière mais pas des MO 




Inscription à des zonages d’inventaires ou réglementaires (action P1.2) 

Tout ou partie d’un SIM non encore inscrit ou nouveau SIM fera l’objet d’un classement 

en ZNIEFF de type 1 ou de l’extension d’une ZNIEFF existante dans le plus bref délai de 

façon à pouvoir prendre en compte les SAP au travers de leur inscription à cet inventaire 

dans les documents d’urbanisme et dans tout projet d’aménagement. La délimitation 

sera réalisée en fonction de l’occupation des sols et de la fonctionnalité des milieux 

entourant le site notamment des continuités écologiques. 

Commentaire [m19] : Je ne 

comprend pas le lien avec le début 

de la phrase 

Si besoin, les SIM feront l’objet d’un classement réglementaire à l’aide des outils de 

protection juridique des sites naturels que constituent l’Arrête préfectoral de Protection 

de Biotope (APPB), la RNN, la RNR et la RBD. En effet, ces outils sont adaptés pour une 

conservation durable d’espèces menacées, puisqu’ils permettent de réglementer ou 

d’interdire certaines activités et/ou d’intégrer des modalités d’intervention de gestion des 

milieux et des moyens budgétaires. 

Ils pourront être pris en compte également dans le cadre des ENS mis en place par les 

départements. 

Les enveloppes des zonages d’inventaires ou règlementaires devront être suffisamment 

vastes pour prévoir les capacités de déplacements de l’espèce et sa rapidité à coloniser 

des milieux disponibles en cas d’évolution défavorable des habitats actuels. Ces 

enveloppes devront également intégrer une zone tampon de l’ordre de 500 mètres 

autour des habitats de reproduction du Crapaud vert. 




ACTION 

P1.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

INSCRIPTION A DES ZONAGES D’INVENTAIRES ET/OU 

REGLEMENTAIRES 


OS3 : Protéger les sites du Crapaud vert 

Sauvegarde 

Chaque année, sur la durée du plan, en fonction des 

priorités et/ou des opportunités 

PRIORITE 

2 

2011 2012 2013 2014 2015 

Mettre en place une démarche de préservation des sites par inscription à un zonage d’inventaires ou 

classement en zonage réglementaire pour garantir la protection des sites et leur prise en compte 

dans les projets d’aménagements. 


Synthèse écologique du site concerné/Définition des continuités écologiques 

Définition de l’outil de protection le plus approprié au contexte et au site 

Montage d’un dossier de demande d’inscription ou de classement 

Suivi des procédures auprès des instances 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 


Toute l’année 

Date de dépôt des demandes 

Date des différents contacts pour suivi des démarches 

Nombre de dossiers en cours de traitements 

Nombre de dossiers déposés par an 

Nombre de dossiers acceptés par an 

Surface préservée par site et par département et par an 

Pourcentage global de préservation par département 


Régions Lorraine/Alsace ou Collectivité Territoriale de Corse pour politique RNR 

Départements de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Corse (Haute Corse et Corse du 

sud) dans le cadre de la mise en œuvre de la politique ENS 

Office national des forêts principalement pour les RB 


Conservatoire des Sites Lorrains / Conservatoire des Sites Alsaciens / Conservatoire des Espaces 

Naturels de Corse 

Autres associations naturalistes 


Office national des forêts 


Nombre de jours pour la synthèse écologique 

Nombre de jours pour montage du dossier 

administratif 

Nombre de jours pour le suivi des procédures 


Etat 




Temps passé : 

2500€/an/site pour 4 sites/an = 10.000€/an 

soit 50.000€ sur les 5 ans du plan 


Fondations 

Associations 

Fonds privés 




Actions d’entretien des sites (Action P2.1) 

 

Mise en œuvre des actions sur les SAP 

Sur chaque SAP, des actions précises de gestion des habitats sont définies, programmées 

et estimées sur 5 ans pour constituer un outil d’aide à la gestion. Les acteurs 

susceptibles de mettre en œuvre ces actions devront être également identifiés. 

Les travaux d’entretien des sites consistent principalement à garder les milieux terrestres 

et aquatiques le plus ouverts possibles de façon à maintenir un état favorable 

correspondant aux besoins optimaux du Crapaud vert (Cf. II.1). 

Les opérateurs définis mettront en œuvre les actions de gestion des milieux aquatiques 

et terrestres définis dans les fiches synthèse des actions par site contenues dans le plan 

(Cf. Tableau 12). 

En fonction de la nature des travaux et des besoins spécifiques en matériel, les travaux 

de gestion seront réalisés de plusieurs façons : 

o 

o 

o 

Travaux lourds de gestion réalisés par des entreprises spécialisées ou 

l’Office national des forêts 

Travaux plus légers réalisés par des structures gestionnaires d’espaces 

naturels type CREN ou ONF 

Entretien des habitats favorables à l’espèce pouvant être réalisé par des 

chantiers de d’insertion, 

Les Conservatoires régionaux d’espaces naturels auront une mission d’encadrement de 

quelques jours des structures qui auront la charge de poursuivre ces opérations de 

gestion (transfert de compétence). Ce transfert de compétence concernerait, par 

exemple, des chantiers de réinsertion. 

Commentaire [m20] : Mauva 

is renvoi 

 

Mise en œuvre des actions de gestion sur des sites non SAP 

Les actions seront mises en place prioritairement sur les SAP. Cependant, en fonction des 

éléments pouvant intervenir sur le contexte de certains sites, certaines actions de gestion 

ou de préservation pourront être mises en place sur les SIM non SAP au cas par cas en 

fonction des opportunités (notamment émergence de maîtres d’ouvrages). 

En complément de ces actions sur les SIM ou les SAP, certaines, principalement des 

actions de préservation, pourront également être réalisées sur certains sites non SIM en 

fonction de la nécessité et/ou de l’urgence. 

Il est important de rappeler que sur les sites non définis comme SIM où le Crapaud vert 

est présent, la réglementation sur les espèces protégées s’applique et devra être intégrée 

dans tout projet d’aménagement. 

Il en est de même pour les SIM et les SAP mais pour lesquels cette classification SIM ou 

SAP devra être prise complémentairement en compte dans les projets d’aménagement 




ACTION 

P2.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Calendrier 

ACTIONS D’ENTRETIEN DES SITES 


PRIORITE 

1 

OS4 Entretenir, créer, restaurer ou requalifier les habitats d’hivernage et de reproduction pour 

maintenir leur état de conservation favorable à l’accueil du Crapaud vert 

Sauvegarde 

Chaque année, sur la durée du plan, en fonction des actions 

définies dans le plan 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Mise en oeuvre des actions de gestion définies dans le plan par SAP 


Définition du maître d’ouvrage/Sélection des prestataires/Mobilisation des Partenaires identifiés 

financiers 

Calage des actions / Montage dossier administratif et financier 

Réalisation des actions et encadrement de la mise en oeuvre 

Bilan de l’action de gestion 


Actions à réaliser en dehors des périodes favorables à la reproduction de l’espèce, soit de 

septembre à février. 

Date de dépôt des dossiers 

Date de réalisation des actions 

Suivi de l’évolution de l’espèce 

Suivi de l’état de conservation des habitats 


Structures gestionnaires d’espaces naturels dont ONF 

Bureaux d’études et entreprises spécialisées 

Propriétaires privés des terrains 


Animateur du plan 


Associations d’insertion 


Gestionnaires d’espaces naturels dont ONF 


Montage et bilan administratif et financier, encadrement de la 

mise en œuvre des actions 

Réalisation des actions si travail en régie 


Etat 





Temps passé par les structures à 

définir pour chaque action sur 

chaque site 

Coût de la prestation 

d’intervenants extérieurs. 

1.000€/an/site sur 20 SAP soit 

20.000€/an 

100.000€ sur 5 ans 


Fondations 

Associations 

Fonds privés 




Création ou restauration ou requalification d’habitats (Action P2.2) 

Les actions de connaissance des sites permettent de définir l’état de conservation des 

espèces et des habitats. Il est donc nécessaire de restaurer des habitats aquatiques et/ou 

terrestres favorables à l’accueil du Crapaud vert pour réaliser son cycle de vie et ainsi 

recréer une dynamique naturelle des milieux. Cette restauration peut prendre la forme 

de travaux notamment de remodelage de certains points d’eau ou dépressions humides 

en mares favorables à l’accueil de l’espèce ou la recréation d’espaces ouverts à sols 

meubles et nus et végétation basse. 

Pour conserver le caractère favorable de l’habitat créé ou restauré, il faudra mettre en 

place les actions d’entretien nécessaires (Cf. Action P2.1). 

Dans des secteurs définis comme favorables ou les secteurs identifiés comme corridors 

écologiques, il pourra être nécessaire de créer des habitats aquatiques et/ou terrestres 

pour favoriser le développement et l’expansion de l’espèce dans ces secteurs notamment 

au travers de la création de mares. 




ACTIONS 

P2.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

CREATION OU RESTAURATION OU REQUALIFICATION 

D’HABITATS 

OLT3 : Préserver les populations et les sites de Crapaud vert, et leur fonctionnalité 

PRIORITE 

1 

OS4 Entretenir, créer, restaurer ou requalifier les habitats d’hivernage et de reproduction pour 

maintenir leur état de conservation favorable à l’accueil du Crapaud vert 

Sauvegarde 

Chaque année, sur la durée du plan, en fonction des actions 

définies dans le plan (voir tableau synthétique par site) et des 

projets d’infrastructures 

2011 2012 2013 2014 2015 

Mise en œuvre d’actions de création, de restauration ou de requalification de sites pour 

retrouver des habitats et une fonctionnalité favorables à l’accueil du Crapaud vert. 

Déclinaison de l’action dans le cas particulier des carrières. 


Définition du maître d’ouvrage/Sélection des prestataires/Mobilisation des Partenaires identifiés 

financiers 

Calage des actions / Montage dossier administratif et financier 

Réalisation des actions et encadrement de la mise en oeuvre 

Bilan de l’action de gestion 


Actions à réaliser en dehors des périodes favorables à la reproduction de l’espèce, soit de 

septembre à février. 

Date de dépôt des dossiers 

Date de réalisation des actions 

Suivi de l’évolution de l’espèce selon la méthode XXX… 

Suivi de l’état de conservation des habitats selon la méthode XXX… 


Structures gestionnaires d’espaces naturels dont ONF 

Bureaux d’études et entreprises spécialisées - Propriétaires privés des terrains - Carriers 




Associations d’insertion 


Gestionnaires d’espaces naturels dont ONF 


Montage et bilan administratif et financier, 

encadrement de la mise en œuvre des actions 

Réalisation des actions si travail en régie 


Etat 




Temps passé par les structures à définir 

pour chaque action sur chaque site 

Coût de la prestation d’intervenants 

extérieurs. 

2.000€/an/site sur 20 SAP soit 

40.000€/an 

200.000€ sur 5 ans 

(Hors coût des mesures compensatoires 

de projet d’aménagement) 



Fondations 

Fons privés 

Supprimé : 




Prévention contre des maladies infectieuses (Action P3.1) 

Les maladies infectieuses type chytridiomycose qui est une maladie émergente, constitue 

un facteur de déclin des amphibiens à l’échelle mondiale. Les personnes réalisant les 

suivis de populations d’amphibiens (y compris le Crapaud vert) ou les actions de gestion 

des habitats sont susceptibles de propager cette maladie de site en site par le matériel 

au contact de l’eau des habitats de reproduction. 

Pour pallier à cette menace, avant chaque visite de site, le matériel de prospection 

amené à entrer en contact avec le milieu aquatique (bottes, gants, épuisette, bidon…) 

ainsi que les parties du corps, devraient être désinfectés pour éviter la transmission du 

Chytride bd (Cf. Annexe 5). 

Dans le cas de sites intégrés dans des zonages réglementaires, une sensibilisation et un 

rappel au cadre juridique sera effectué, si nécessaire, au travers de la réglementation 

des usages définie dans l’arrêté ministériel de création et de réglementation du zonage. 

ACTION 

P 3.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Calendrier 

PREVENTION CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES 


PRIORITE 

1 

OS5 : Protéger les spécimens de Crapaud vert pour leur permettre d’accomplir leur cycle de vie 

Sauvegarde 

Chaque année, sur la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Mise en place du protocole de prévention contre l’infection par le Chytride 

Respect de la réglementation du régime forestier 

Rédaction du contenu d’un cahier des charges du site 

Mise en place du protocole SHF 

Dates de mise en place protocole sur les sites 

Date de validation du cahier des charges du site 

Suivi de la présence du Chytride. 

Suivi (dénombrement) des spécimens touchés 



Toute structure ou personne qui réalise des investigations de terrain sur les sites où le Crapaud 

vert est présent. 

ONF/ONCFS/ONEMA pour le respect de la règlementation 

Moyens humains : Evaluation des coûts : 


Etat 



Matériel spécifique 

300€/an/site sur 20 SAP soit 6.000€/an 

30.000€sur 5 ans. Ce coût me semble 

très important et intégré dans d’autres 

actions 



Fondations 

Fons privés 




Renforcement des actions de police (action P3.2) 

Les SAP notamment devront faire l’objet d’un renforcement des opérations de contrôle 

d’infractions éventuelles à la législation sur la protection de l’environnement : pollution 

des eaux, abandon de déchets, destruction ou altération de zones humides, circulation 

motorisée dans des espaces protégés, et pour mémoire : détention d’animaux protégés… 

Toute personne (propriétaire, gestionnaires, associations, privée individuelle…) devra 

être encouragée à attirer l’attention des pouvoirs publics ou des associations de 

protection de la nature sur une infraction potentielle dont elles peuvent être témoin ou 

avoir connaissance. 

ACTION 

P3.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

RENFORCEMENT DES ACTIONS DE POLICE 


PRIORITE 

2 

OS5 : Protéger les spécimens de Crapaud vert pour leur permettre d’accomplir leur cycle de vie 

Sauvegarde 


Sur la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

Mettre en place des contrôles de la police de la nature plus souvent 


Augmentation des rondes dans les secteurs favorables au Crapaud vert 

Mise en place de journées spécifiques avec l’ensemble des structures concernées par police de la 

nature 

Dates de rondes de terrain 

Dates de journées spécifiques 

Nombre de contacts pour prévention 

Nombre de verbalisation 



ONF/ONCFS/ONEMA 

Agents assermentés des RNN 


Mission régalienne de l’Etat 


0€ 

Missions courantes des 

structures concernées 




Intégrer la préservation du Crapaud vert dans les projets d’aménagement 

(Action P4.1) 

Lors de la création d’un aménagement structurant (ZAC, infrastructure linéaire…) dans 

un secteur proche d’un SIM (à l’intérieur d’un rayon de 5km autour du site) pour la 

conservation de l’espèce, une attention particulière sera portée à la mise en place de 

séparations physiques (filets, murets…) évitant l’accès de l’espèce en phase travaux et en 

phase d’exploitation. Le type de séparations physiques à mettre en place sera étudié puis 

validé au cas par cas en fonction du type d’aménagements et des milieux concernés, les 

séparations béton seront privilégiées car elles sont plus efficaces et plus faciles à 

entretenir. 

Commentaire [m21] : Justifie 

r ce rayon 

La mise en place de séparations physiques en phase chantier sera recommandée 

principalement dans le cas des grands aménagements et des projets d’infrastructures 

linéaires sauf sur les routes de ZAC ou de lotissements qui sont généralement utilisées de 

façon limitée la nuit. 

Des protections physiques doivent également être mises en place en phase chantier ou 

en phase d’exploitation de carrières ou pour des infrastructures qui nécessitent la 

réalisation d’aménagements progressifs en phases successives qui détruisent au fur et à 

mesure des habitats favorables à l’accueil du Crapaud vert. 

Cette mise en place de séparations physiques doit s’accompagner de la réalisation 

d’habitats favorables spécifiques pour orienter les déplacements vers ces milieux plus 

favorables à l’espèce et non pas vers la zone du projet sans, toutefois, entraîner 

l’isolation des populations du site concerné. Pour permettre la mise en place de ces 

actions complémentaires, il sera privilégié l’acquisition foncière, la gestion des habitats 

terrestres et la création de points d’eau même sur des sites assez éloignés. 

Pour pouvoir avoir les actions les plus efficaces, il faudra disposer d’une vision 

d’ensemble des projets d’aménagement ayant une incidence sur les SAP. Celle-ci 

permettra une évaluation des impacts cumulés et corrélés avec une vue globale et de 

l’ensemble des mesures à mettre en place en faveur de la préservation du Crapaud vert. 




ACTION 

P4.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

INTEGRER LA PRESERVATION DU CRAPAUD VERT DANS LES 

PROJETS D’AMENAGEMENT 


OS6 : Réduire les menaces anthropiques pesant sur le Crapaud vert et ses habitats 

Sauvegarde 

Sites en interaction avec projets d’aménagements 

Sur la durée du plan, en fonction des aménagements prévus. 

PRIORITE 

1 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Mise en place de barrières entre site et aménagements de façon à éviter que le Crapaud vert soit 

attiré par l’aménagement ou soit obligé de traverser l’aménagement pour utiliser son espace de 

vie 


Définition de l’opportunité de la mise e place de séparations physiques 

Réalisation d’éléments écologiques complémentaires si nécessaire 

Pose de la séparation 

Suivi des effets de la mise en place de la séparation 

Date de pose de la séparation 

Date des suivis 

Suivis de l’évolution des populations de Crapaud vert concernées 


Aménageurs 




Aménageurs 


Nombre de jours définition pose de la barrière 

Nombre de jours pose de la barrière 

Nombre de jours suivis 

Fonds privés (Mesures de réduction d’impact et/ou 

compensatoires) 


Temps passé 

Coût du matériel 

Restauration de systèmes en 

place : 

1.000€/an/site sur 10 sites/an 

soit 10.000€/an 

Soit 50.000€ sur les 5 ans 

Hors coût des mesures 

compensatoires liées à des 

projets d’aménagement pris en 

charge par les maîtres d’ouvrage 

Supprimé : 




Identification et préservation des connectivités écologiques (Action P4.2) 

Pour assurer d’une part, les capacités d’adaptation des populations aux changements 

environnementaux et d’autre part la dynamique naturelle des populations, un réseau 

favorable de dispersion potentielle de l’espèce devra être préservé. Au sein de ce réseau, 

les « points de conflit » (facteurs avérés ou potentiels de fragmentation de cette trame 

verte : projets d’aménagement, trafic routier, artificialisation des sols, agriculture 

intensive…) devront être identifiés et des solutions devront être trouvées pour minimiser 

les effets de ces aménagements sur la continuité écologique, voire d’intégrer certains 

dans cette dynamique (carrières). 

Cette préfiguration du réseau de dispersion doit également tenir compte des trames 

verte et bleue existantes notamment en Lorraine, dont entre autres, celles définies dans 

le cadre du SCOT de la Rosselle (Moselle) pour laquelle le Crapaud vert a été choisi 

comme espèce cible. Le Crapaud vert fait partie da la liste des espèces déterminantes 

pour la définition des trames verte et bleue élaborée par le Muséum National d’histoire 

Naturelle et soumis à l’avis des Conseils scientifiques régionaux du patrimoine naturel 

(CSRPN). 

Pour définir ce réseau de dispersion, il est indispensable de raisonner en métapopulation 

et d’intégrer l’ensemble des éléments constituant des corridors terrestres tout en 

prévoyant la création de sites de reproduction au sein de ces secteurs notamment 

certaines vallées lorraines (vallée du Merle, de la Rosselle, extrême amont de la Bisten). 

Des connectivités permettant de rétablir la perméabilité des aménagements (traversée 

par passage sous chaussée ou le long) doivent également être mises en place en phase 

chantier et/ou en phase d’exploitation lors de projets d’infrastructures linéaires (routes, 

voies ferrées, canaux, pistes cyclables…) ou au travers d’espaces artificialisés (parcs 

urbains, friches industrielles, zones de dépôts…) ou de réaménagement de carrières. 

C’est plus particulièrement le cas lors de réalisation d’aménagements progressifs suivant 

des phases successives détruisant au fur et à mesure les habitats favorables à l’espèce. 

Pour connaître la réalité des échanges entre populations Crapaud vert et identifier les 

axes de connectivité écologique, une étude sur la génétique des populations au travers 

de leur patrimoine génétique et de leurs capacités de brassage génétique sera à mettre 

en place. 

Cette étude permettra d’essayer de corréler l’éventuel brassage génétique avec la 

définition des corridors écologiques et ainsi permettre de proposer la mise en oeuvre 

d’actions de préservation et de gestion des habitats des corridors écologiques favorables 

à la dynamique du Crapaud vert. 

Elle permettra également de définir le statut des populations et d’orienter ainsi les 

priorités d’actions à mettre en œuvre. 




Une carte de dispersion sera réalisée : 

- Détermination de zones "source" = zone de présence avérée, 

- Attribution de notes de friction pour chaque entité d'occupation du sol, 

- Modélisation de la dispersion théorique de l'espèce. 

Il s'agit de mettre en évidence les sites essentiels pour la connectivité qui constitue un 

critère pour le zonage de priorisation des actions. 

D’une année sur l’autre, le Crapaud vert est susceptible d’utiliser des plans d’eau 

différents pour se reproduire. Ainsi, la modélisation du déplacement des individus et 

l’interprétation de l’interconnexion des populations évolue. Cette étude devra être 

réalisée sur plusieurs années pour permettre de mettre en évidence la fidélité de l’espèce 

à telle ou telle pièce d’eau pour se reproduire et d’évaluer réellement l’interconnexion des 

populations locales. 




ACTION 

P4.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

IDENTIFICATION ET PRESERVATION DES CONNECTIVITES 

ECOLOGIQUES 


OS8 : Réduire les menaces anthropiques pesant sur le Crapaud vert et ses habitats 

Sauvegarde 


Sur la durée du plan en fonction de la nécessité ou de 

l’opportunité de mise en place de ces actions sur les sites 

PRIORITE 

1 

2011 2012 2013 2014 2015 

Caractérisation des connectivités écologiques et mise en œuvre d’actions de préservation de ces 

connectivités 


Identification de la problématique (continuité / discontinuité) 

Réalisation d’études de définition des continuités écologiques 

Définition des actions de préservations de ces continuités 

Mise en œuvre des actions de préservation 

Suivi des effets des actions de préservation 

Rapport d’études de caractérisation des connectivités écologiques 

Dates de mise en œuvre des actions de préservation 

Dates de mise en place des suivis 

Suivis des effets des aménagements sur les populations de Crapaud vert 


Aménageurs 


ONF 





Aménageurs 

CETE Est 


Nombre de jours étude de caractérisation 

Nombre de jours suivis de la mise en œuvre des actions de 

préservation 

Nombre de jours de suivis des populations 


Etat 




Temps passé 

Matériel étude 

Prestations extérieures pour 

réaliser actions de préservation 

5.000€/an/site sur 3 sites/an 

soit 15.000€/an 

75.000€ sur les 5 ans 



Fondations 

Fonds privés (Mesures de 

réduction d’impact et/ou 




III.3.6. Volet Communication 

Bulletins d’information (Action I1.1) 

La communication sur le Plan, pour valoriser son contenu, sa mise en oeuvre, en 

montant les initiatives favorables, peut se faire par le biais de l’édition d’un bulletin 

d’information. 

Ce bulletin serait destiné à communiquer et à sensibiliser le grand public mais aussi 

l’ensemble des acteurs en lien avec des actions ou des aménagements concernant le 

Crapaud vert. 




ACTION 

I1.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

BULLETIN D’INFORMATIONS 

PRIORITE 

3 

OLT4 : Communiquer et sensibiliser le grand public et les acteurs des projets d’aménagements à 

la préservation du Crapaud verte et de ses habitats 

OS9 : Communiquer et sensibiliser le grand public à la connaissance du Crapaud vert et des 

actions pour sa préservation à engager ou déjà mises en oeuvre 

Communication 


1 bulletin tous les 2 ans soit 3 bulletins sur la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Editer un bulletin d’informations permettant de communiquer et sensibilisation sur les actions 

mises en oeuvre et les résultats concernant la préservation des populations de Crapaud vert. 


Conception du contenu 

Edition du bulletin 

Diffusion sur site internet, dans les mairies, auprès des acteurs directement concernés par la 

préservation du Crapaud vert 

Dates de sortie des bulletins d’information 

Nombre d’exemplaires diffusés 

Nombre de visites sur site internet 

Nombre de retours directs suite à diffusion 

Maître DREAL Lorraine 

d’ouvrage 

Pilote de Animateur du plan 

l’action 

Partenaires Ensemble des structures parties prenantes dans la mise en place d’actions du plan 

identifiés 



coût Nombre de jours pour conception du contenu 

Temps passé 

Financement 

possible 

Nombre de jours pour suivi édition et diffusion 


Etat 


Coût de prestation extérieure pour 

tirage 

3.000€ par bulletin 

9.000€ sur les 5 ans 







Site Internet (Action I1.2) 

Il sera mis en œuvre une plateforme d’information (site web) permettant : 

• de communiquer sur le plan, son contenu, sa mise en oeuvre, 

• de mettre en ligne des informations sur le Crapaud vert et les sites sur lesquels 

il est présent, sa répartition, pour apporter de l’info aux acteurs locaux et 

répondre aux demandes des bureaux d’étude, des services de l’Etat… sur la 

localisation des habitats et des autres secteurs sensibles pour la préservation du 

Crapaud vert sur les territoires concernés. 

• Faire appel au public au sens large ou aux naturalistes pour tout signalement de 

la présence du Crapaud vert via un formulaire en ligne et une intégration dans 

la base de données 

Des informations régulièrement mises à jour sur l’état des connaissances nationales sur 

le Crapaud vert seront disponibles pour les services déconcentrés de l’Etat désireux de se 

renseigner et de diffuser cette information. 

La création du site internet intégrant la base de données (Cf. Action C1.1) sera réfléchie 

dans un cadre de mutualisation possible avec les autres espèces d’amphibiens faisant 

l’objet d’un plan d’action national sous la coordination de la DREAL Lorraine (Pélobate 

brun et Sonneur à ventre jaune). 

Les données entrées via le formulaire en ligne seront validées chaque année par les 

membres du comité d’experts du plan d’actions. 




ACTION 

I1.2 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

SITE INTERNET 

PRIORITE 

3 





Communication 


Création du site la 1 ère année puis gestion sur le reste de la 

durée du plan. 

Création puis suivi et gestion d’un site internet dédié au Crapaud vert. 


Conception du contenu 

Test et mise en ligne 

Gestion et mise à jour du site 

Date de mise en ligne du site 

Nombre de visites du site 

Nombre de données collectées 


d’ouvrage 

Pilote de Animateur du site 

l’action 

Partenaires Ensemble des personnes ou structures utilisant le site 

identifiés 



coût Nombre de jours pour conception du site 

Temps passé 

Financement 

possible 

Nombre de jours pour suivi et gestion du site 


DREAL 


2011 2012 2013 2014 2015 

Coût de la prestation extérieure de conception 

du site 

15.000€ pour la conception et mise en ligne 

du site 

5.000€/an pour gestion du site sur 4 ans 

35.000€ sur 5 ans 







Publications d’articles scientifiques et/ou de vulgarisation (Action I1.3) 

Pour permettre la communication et la sensibilisation autour de la protection du Crapaud 

vert pour un public assez large, il est nécessaire de publier des articles de vulgarisation 

dans des revues ad hoc, ou des bulletins naturalistes locaux afin de valoriser le travail 

mené sur le terrain, de fédérer davantage les acteurs et rendre l’information accessible 

dans un délai raisonnable. 

La publication d’articles scientifiques venant d’experts doit également être encouragée 

pour compléter ces articles de vulgarisation en direction d’un public plus expert. 

ACTION 

I1.3 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

PUBLICATION D’ARTICLES « SCIENTIFIQUES » ET/OU DE 

VULGARISATION 

PRIORITE 

3 





Communication 


Sur la durée du plan, en fonction des données et des 

opportunités. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Rédaction d’articles de vulgarisation à destination d’un large public et des articles scientifiques 

pour un public plus expert 


Rédaction d’articles après réalisation d’études scientifiques ou de mise en oeuvre d’actions en 

faveur du Crapaud vert 

Publications dans bulletins scientifiques, naturalistes ou médias plus grand public 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Dates de parution des articles 

Nombre d’articles scientifiques publiés par an 

Nombre d’articles de vulgarisation publiés par an 


d’ouvrage 

Pilote de Animateur du site 

l’action 

Partenaires Structure ou personne ou chercheur réalisant des études ou des actions en faveur du Crapaud vert 

identifiés 

Eléments de Moyens humains : Evaluation des coûts : 

coût 

1.000€/département sur 6 

départements soit 6.000€/an 

Financement 

possible 


Etat 


30.000€ sur 5 ans 







Actions de sensibilisation (Action I1.4) 

Des actions de sensibilisation à la conservation du Crapaud vert seront mises en œuvre 

par les collectivités locales et territoriales ainsi que par l’ensemble des structures parties 

prenantes de la préservation du Crapaud vert (Associations, aménageurs...) et pourront 

prendre la forme de : 

o 

o 

o 

o 

o 

o 

création de supports de communication : plaquette, affiches, exposition 

itinérante ; 

mise en place de Journées portes ouvertes pour les scolaires et les acteurs 

locaux ; 

sensibilisation des propriétaires de jardins sur l’accueil du Crapaud vert 

dans ces espaces (exemple : fiches de signalisation ou info à saisir sur site 

internet) ; 

mise en place d’un concours annuel pour faire du Crapaud vert une espèce 

emblématique de l’interaction homme/nature… ; 

formations à l’écologie de l’espèce : des formations à destination des 

différents types d’acteurs pourront être mises en place en complément des 

autres outils pour d’une part sensibiliser les participants à l’écologie de 

l’espèce et de ses habitats et d’autre part appréhender la prise en compte 

de l’espèce et de ses habitats dans le cadre des attributions des différents 

acteurs ; 

visites de sites… 




ACTION 

I1.4 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

ACTIONS DE SENSIBILISATION 

OLT4 : Communiquer et sensibiliser le grand public, les experts et les acteurs des projets 

d’aménagements à la préservation du Crapaud verte et de ses habitats 

PRIORITE 

2 



Communication 


Sur la durée du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

maître 

d’œuvre 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Conception puis mise en place d’actions de sensibilisation permettant de prendre en compte la 

préservation du Crapaud vert 


Définition et conception du contenu des actions de sensibilisation 

Création des supports associés 

Diffusion/Suivi des retours 

Dates de diffusion des différents supports 

Nombres de retour suite à la mise en place des différents supports 

DREALs 


Associations 


Aménageurs 


Nombre de jours pour définition et conception des supports 

Nombre de jours pour suivi de création et diffusion 

Nombre de jours pour suivi résultats de la mise en place des 

supports 


Etat 




Temps passé 

Coût prestation extérieure 

pour conception et création 

de certains supports 

10.000€/an soit 

50.000€ sur 5 ans 



Fonds privés 

Supprimé : Lorraine 




Guide technique de prise en compte du Crapaud vert dans les projets 

d’aménagements (Action I2.1) 

 

Public cible 

Pour permettre la prise en compte de l’espèce et de ses habitats, un guide technique sera 

élaboré à destination : 

• Des collectivités (communes, communautés de communes, syndicats 

intercommunaux, pays…) avec un accompagnement sur son utilisation lors des 

formations. 

• Des aménageurs routiers ou d’infrastructures industrielles, avec un cahier des 

charges clair destiné aux aménageurs et aux bureaux d’études pour la réalisation 

d’aménagements aquatiques et terrestres favorables au Crapaud vert, avec un 

accompagnement sur son utilisation lors des formations. 

• Des services instructeurs pour permettre la prise en compte de l’espèce et de ses 

habitats dans l’instruction des dossiers de projets avec un accompagnement sur 

son utilisation lors des formations 

Ce guide technique sera également réfléchi dans le cadre d’une mutualisation possible 

avec les autres espèces d’amphibiens, d’autres espèces et habitats des milieux 

aquatiques. 

 

Eléments de contenu 

Contenu Etude d’impact 

Délai d’étude pour connaissance approfondie 

Dans le cas où une population risque d’être impactée par un projet d’aménagement, 

l’étude d’impact du projet devra réaliser les inventaires et suivis liés au Crapaud vert sur 

deux saisons de reproduction avant lancement des travaux pour permettre : 

o 

o 

o 

les interventions nécessaires à une connaissance approfondie de l’espèce 

sur le site concerné (état de conservation, comportement des individus…), 

la définition de mesures d’atténuation et/ou de compensation des impacts 

du projet les plus pertinentes, 

la nécessité ou non de réaliser un dossier de dérogation. 

Définir la sensibilité des différents zonages des stations avec 

préconisations d’aménagements 

Les études d’impact des différents projets d’aménagement doivent intégrer, pour chaque 

site concerné par le projet où le Crapaud vert est présent, la définition d’un zonage de 

sensibilité du Crapaud vert dans un rayon de 2 km autour des sites connus en indiquant 

un niveau de sensibilité des sites et des habitats (fort, moyen, faible) au projet 

d’aménagement. Pour chacun des niveaux de sensibilité en fonction de l’interaction avec 

le projet, des aménagements seront préconisés pour prendre en compte les impacts 

potentiels du projet sur la population de Crapaud vert (zone de mobilité). 

Commentaire [m22] : Justifie 

r ce chiffre 




Mesures compensatoires 

Pour également avoir une prise en compte la plus efficace possible, le guide abordera la 

mise en place et la description sous forme d’exemple de mesures d’atténuation des effets 

et de mesures compensatoires pour la préservation du Crapaud vert. En terme de 

surface, la prise en compte d’un facteur de compensation s’établira au cas par cas. Les 

critères à considérer seront notamment la nature des compartiments vitaux impactés 

(milieux aquatiques ou terrestres, zones de vie ou de transit…), l’importance de la 

population impactée à l’échelle de l’ensemble des populations de France, la 

fragmentation du réseau de stations à l’échelle d’une région naturelle… 

Dossier de demande dérogation 

Le guide décrira les éléments qui doivent être étudiés et apportera des éléments 

méthodologiques pour pouvoir évaluer l’impact du projet sur la population de Crapaud 

vert concernée. Cela permettra de conclure sur la nécessité d’établir un dossier de 

demande de dérogation aux interdictions de l’arrêté de protection des Amphibiens du 17 

novembre 2007. Il détaillera le contenu de ce dossier. 




ACTION 

I2.1 

Objectifs 

concernés 

Domaine 

Stations 

concernées 

Calendrier 

GUIDE TECHNIQUE DE PRISE EN COMPTE DU CRAPAUD VERT 

DANS LES PROJETS D’AMENAGEMENT 

PRIORITE 

1 

OLT4 : Communiquer et sensibiliser le grand public, et les acteurs des projets d’aménagement à la 

préservation du Crapaud vert et de ses habitats 

OS13 : Communiquer, sensibiliser et concerter les acteurs liés à des projets d’aménagement en 

interaction avec le Crapaud vert ou ses habitats 

Communication 


La 1 ère année du plan. 

2011 2012 2013 2014 2015 

Description 

de l’action 

Détails 

techniques 

Conception et diffusion d’un guide technique à destination des acteurs porteurs de projets 

d’aménagements en lien direct avec la présence du Crapaud vert 


Définition et conception du contenu du guide technique 

Diffusion du guide auprès des acteurs ciblés 

Indicateurs 

d’actions 

Indicateurs 

d’effets 

Maître 

d’ouvrage 

Pilote de 

l’action 

Partenaires 

identifiés 

Eléments de 

coût 

Financement 

possible 

Dates de diffusion du guide technique 

Nombres d’exemplaires diffusés 

Nombres de retours directs suite à diffusion du guide 



Associations naturalistes ou gestionnaires d’espaces naturels 

Structures spécialisées 


Nombre de jours pour conception du guide 

Nombres de jours pour suivi fabrication et diffusion 


Etat 




Temps passé 

Coût de prestation extérieure 

15.000€ 



Fondations 




III.4. DEFINITION DU ROLE DES PARTENAIRES IDENTIFIES 

La direction du Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement 

durable et de l’aménagement du territoire en charge de la protection de la 

nature : 

o 

o 

o 

doit choisir l’animateur du plan avec la DREAL Lorraine, 

doit donner des instructions aux préfets, 

assure le suivi de la mise en oeuvre du plan par l’intermédiaire de la 

DREAL Lorraine. 

Les autres directions d’administrations centrales 

o 

o 

assurent le suivi de la mise en oeuvre du plan par l’intermédiaire des 

services déconcentrés, 

assurent l’intégration de la stratégie du plan dans les politiques qu’elles 

portent. 

La DREAL Lorraine, coordinatrice du plan 

. 

o 

o 

o 

o 

diffuse le plan, 

réunit et préside le comité de pilotage, 

valide le programme annuel avec les Partenaires identifiés financiers et le 

diffuse en lien avec la DREAL Alsace et la DREAL Corse, 

est responsable de l’établissement et de la diffusion du bilan annuel des 

actions du plan, élaboré par l’animateur du plan, 

o coordonne, en lien avec le comité de pilotage, les actions de 

communication extérieure, 

o 

L’animateur du plan 

o 

o 

o 

o 

o 

à un droit d’accès aux données réunies par les Partenaires identifiés, pour 

un usage administratif strictement interne (prise en compte des zones de 

présence de l’espèce dans les projets d’aménagements) 

centralise les informations issues du réseau technique et en réalise la 

synthèse, 

aime le plan, participe aux comités de pilotage et d’experts, prépare les 

programmes d’actions annuels à soumettre aux comités de pilotage et 

d’experts et établit le bilan annuel des actions du plan, 

assure le secrétariat et l’ingénierie du plan, 

assure sous l’égide des financeurs du plan la communication nécessaire 

pour une meilleure prise en compte du Crapaud vert par les acteurs et le 

grand public. 

Assure le soutien technique pour tous les acteurs du plan d’actions 




Les DREAL associées 

o 

o 

o 

o 

diffusent le plan auprès des Partenaires identifiés locaux, 

animent avec les Partenaires identifiés du plan dans leur région la mise en 

oeuvre du plan et contribuent financièrement à son application sur leur 

territoire (au minimum dans le cadre des budgets alloués par le MEEDAT), 

informent la DREAL Lorraine coordinatrice des éléments relatifs au plan et 

notamment transmettent la synthèse des données de leur territoire, 

ont un droit d’accès aux données réunies par leurs Partenaires identifiés 

régionaux, pour un usage administratif strictement interne (prise en 

compte des zones de présence des espèces dans les projets 

d’aménagement). 

Les autres services déconcentrés 

o 

o 

ont un rôle dans la prise en compte du plan dans la politique menée sur 

leur territoire, 

veillent à l’intégration des mesures prévues dans le plan dans les activités 

sectorielles dont ils ont la charge. 

Les autres Partenaires identifiés 

o 

ont un rôle dans la prise en compte des actions du plan dans les projets 

dont ils sont porteurs. 

Ces autres Partenaires identifiés sont : 

• Les collectivités territoriales et les établissements de coopération intercommunale 

• Les établissements publics et autres Partenaires identifiés scientifiques et 

techniques 

• Les associations de protection de la Nature et le réseau des bénévoles 

• Les socioprofessionnels 

• Le Comité National de Protection de la Nature qui valide le Plan d’actions au niveau 

national 

• Les Comités scientifiques régionaux du patrimoine naturel qui valideront, le cas 

échéant, les déclinaisons régionales du plan national d’action 

Commentaire [m23] : Ils font 

plus que ca. Ce sont eux qui vont 

mettre en œuvre concrètement une 

partie des actions. 




III.5. EVALUATION, SUIVI DU PLAN ET CALENDRIER 

Désignation d’un animateur/coordinateur du plan (Action AIP1.1) 

 

Suivi et mise en œuvre générale du plan 

Pour permettre la mise en œuvre dans les meilleures conditions possibles de l’ensemble 

des actions prévues au plan national d’action en faveur du Crapaud vert, il est nécessaire 

de désigner une structure en charge d’animer, de coordonner et de suivre la mise en 

œuvre du plan. 

L’animateur du plan assurera une coordination entre les principaux acteurs du suivi in 

situ des populations, si nécessaire, notamment pour la répartition par tâche des 

interventions des différents acteurs. 

Régulièrement, les résultats des diverses expertises disponibles seront mis en commun, 

sous l’égide de la DREAL Lorraine et intégrés dans la base de données. 

 

Suivis des autorisations de captures délivrées 

L’animateur sera chargé de suivre les demandes d’autorisation de captures, en parallèle 

de l’instruction technique et administrative de la DREAL concernée. 

Une demande de dérogation aux autorisations administratives de capture et de 

déplacement d’individus de l’espèce concernée, relative à l’article L-411-1 du Code de 

l’Environnement, sera déposée pour que certains batrachologues identifiés comme des 

acteurs « clés » de l’étude du Crapaud vert, sur la durée du Plan et sous contrôle du 

comité d’experts et de pilotage, puissent réaliser les suivis prévus dans le plan. 

Mise en place d’un comité de pilotage (Action AIP1.2) 

Un comité de pilotage de suivi de la mise en œuvre du plan sera mis en place. Sa 

composition s’appuiera sur la composition actuelle du comité de suivi pour l’élaboration 

de ce plan, qui sera réajustée en fonction de la réalité de l’implication de différents 

acteurs intégrés ou non dans le comité du suivi d’élaboration du présent plan. 

Pour la mise en œuvre du plan national d’action du Crapaud vert, le comité de pilotage : 

o 

propose les orientations stratégiques et budgétaires, 

o se réunit au moins une fois par an et a pour mission : 

- Le suivi et l’évaluation de la réalisation et des moyens financiers des plans, 

- La définition des actions prioritaires à mettre en œuvre. 




Mise en place d’un comité d’experts (Action AIP1.3) 

La mise en place d’un comité d’experts pour le suivi de la mise en œuvre du plan 

apparaît tout à fait pertinente au vu de l’implication du sous-comité d’experts dans le 

cadre de l’élaboration du présent plan. 

La composition du comité d’experts s’appuiera sur la composition actuelle du sous-comité 

d’experts avec des ajustements possibles en fonction de l’implication éventuelle d’autres 

experts dans lé préservation du Crapaud vert. 

Pour la mise en œuvre du plan national d’actions du Crapaud vert, les experts 

scientifiques : 

o 

o 

o 

sont choisis par la DREAL Lorraine après avis du comité de pilotage et sont 

membres d’un comité scientifique, 

conseillent et éclairent le comité de pilotage sur les actions à promouvoir 

en fonction des orientations scientifiques relatives à la conservation de 

l’espèce, 

sont représentés au sein du comité de pilotage. 

Bilans annuel et quinquennal d’évaluation de la mise en œuvre du plan 

(Actions AIP2.1 et AIP2.2) 

Une réunion annuelle du comité de pilotage sera organisée par l’animateur du plan sur la 

base de la rédaction d’un bilan annuel des actions mises en œuvre dans le cadre du plan. 

Ce bilan sera soumis au préalable au comité scientifique, afin d’obtenir une synthèse des 

principaux résultats et identifier les lacunes de suivi à combler ou des domaines de 

connaissances à explorer (mutualisation des connaissances). 

Lors de la dernière année du plan, un bilan des 5 années de durée du plan sera effectué 

aussi bien d’un point de vue quantitatif que qualitatif de l’ensemble des actions réalisées 

dans le cadre de la mise en oeuvre de l’ensemble des actions prévues. 




III.6. ESTIMATION FINANCIERE 

Tableau 12 : Synthèse du coût des actions par priorité 

ACTION/PRIORITE 

NOMBRE D’ACTIONS 

MONTANT TOTAL DES 

ACTIONS SUR LA DUREE 

DU PLAN 

Actions priorité 1 18 905.000,00 € 



TOTAL ACTIONS 25 1.044.000,00 € 




Tableau 13 : Synthèse et estimation du coût des actions 

ACTIONS 

Mise en place d’une base de données 

sites/espèce 

Suivi des indicateurs d’évolution des populations 

et de leur état de conservation 

Suivi des indicateurs d’état de Conservation des 

Habitats 

Suivi des indicateurs d’effets des 

aménagements 

Etude comparative des populations de plaine et 

d’altitude du crapaud vert des Baléares en 

Corse 

Diagnostic préalable du fonctionnement global 

des cours d’eau et des écosystèmes associés 

FICHES 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRIORITE 

C 1.1 DREAL Lorraine 1 

C 1.2 

Neomys (Lorraine) 

Bufo (Alsace) 

CENC (Corse) 

C 1.3 Universités 1 

C 1.4 

Neomys (Lorraine) 

Bufo (Alsace) 

CENC (Corse) 

C 2.1 CENC Corse 1 

R1.1 Bureaux d’études 1 

Mise en œuvre des travaux R1.2 Bureaux d’études 2 

Maîtrise foncière ou d’usage des SAP P1.1 

Inscription à des zonages d’inventaires et/ou 

réglementaires 

P1.2 

CSL 

CSA 

CENC 


DREAL Alsace 

DREAL Corse 

Actions d’entretien des sites P2.1 Animateur du plan 1 

Création ou restauration ou requalification 

d’habitats 

P2.2 Animateur du plan 1 

1 

1 

1 

2 

DUREE / 

FREQUENCE/ 

SITES 

Création la 1 ère 

année 

Gestion chaque 

année 


Chaque année sur la 

durée du plan 

20 SAP 

Thèse + post-doc (5 

ans) 



5 sites 

Thèse + post-doc (5 

ans) 

Dés la première 

année du plan et sur 

la durée du plan 

Conditionné par les 

résultats de l’action 

R1.1 



20 SAP 



SIM 



20 SAP en priorité 



20 SAP 

2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL 

6.000€ 1.000€ 1.000€ 1.000€ 1.000€ 10.000€ 

40.000€ 40.000€ 40.000€ 40.000€ 40.000€ 200.000€ 

30.000€ 30.000€ 30.000€ 30.000€ 30.000€ 150.000€ 

5.000€ 5.000€ 5.000€ 5.000€ 5.000€ 25.000€ 

30.000€ 30.000€ 30.000€ 30.000€ 30.000€ 150.000€ 

Non évalué 

Non évalué 

3.000€ 3.000€ 3.000€ 3.000€ 3.000€ 15.000€ 

10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 50.000€ 

20.000€ 20.000€ 20.000€ 20.000€ 20.000€ 100.000€ 

40.000€ 40.000€ 40.000€ 40.000€ 40.000€ 200.000€ 




ACTIONS 

FICHES 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRIORITE 

Prévention contre les maladies infectieuses P3.1 Animateur du plan 1 

Renforcement des actions de police P 3.2 

Mise en place de séparations physiques en cas 

d’interaction site/projet d’aménagement 

P 4.1 


DREAL Alsace 

DREAL Corse 


DREAL Alsace 

DREAL Corse 

Préservation des connectivités écologiques P 4.2 Animateur du plan 1 

Bulletins d’informations I 1.1 Animateur du plan 3 

Site internet I 1.2 Animateur du plan 3 

Publications d’articles scientifiques ou de 

vulgarisation 

I 1.3 Animateur du plan 3 

Actions de sensibilisation I 1.4 Animateur du plan 2 

Guide technique de prise en compte du crapaud 

vert dans les projets d’aménagements 

2 

1 

DUREE / 

FREQUENCE/ 

SITES 



20 SAP 






10 sites 



3 sites 

1 bulletin tous les 2 

ans 

Création la 1 ère 

année puis gestion 

du site les autres 

années 



6 départements 

Sur les 2 1ères 

années du plan 

2011 2012 2013 2014 2015 TOTAL 

6.000€ 6.000€ 6.000€ 6.000€ 6.000€ 30.000€ 

Mission courante Mission courante Mission courante Mission courante Mission courante 0€ 

10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 50.000€ 

15.000€ 15.000€ 15.000€ 15.000€ 15.000€ 75.000€ 

3.000€ 3.000€ 3.000€ 9.000€ 

15.000€ 5.000€ 5.000€ 5.000€ 5.000€ 35.000€ 

6.000€ 6.000€ 6.000€ 6.000€ 6.000€ 30.000€ 

10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 10.000€ 50.000€ 

I 2.1 Animateur du plan 1 1 ère année du plan 15.000€ 15.000€ 

TOTAL 264.000€ 241.000€ 244.000€ 241.000€ 244.000€ 1.232.000€ 




Tableau 14 : Actions spécifiques par SAP 

SAP ACTIONS FICHES 

Maîtrise foncière ou d’usage du site 

Conventionnement avec le District urbain de Faulquemeont, propriétaire du site 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 

P1.1 CSL 1 

Flétrange/ 

Les Bassins 

(Moselle) 

Actions d’entretien des sites 

Entretien des sites 

Mise en place d’aménagements en cas d’interaction projet/site 

Mise en place de protections physiques si aménagement du site en base de loisirs 



Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de conservation C 1.2 Neomys 1 

Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats C 1.3 Universités 1 

Forbach /Rosselmont 

(Moselle) 


(Opération à définir) 

Création ou restauration ou requalification d’habitats 






Freyming-Merlebach/ 

Carrière du Merle 

(Moselle) 

Actions d’entretiens des sites 

Gestion pour éviter la fermeture du milieu par le Genet mais à conserver sur les talus 

Maintien du caractère favorable des mares créées 

Maintien du milieu ouvert et des sols nus 


Reprofilage de ¾ des berges du plan d’eau Vouters 


Suivi des projets d’aménagements du site par les communes de Freyming-Merlebach et 

Saint-Avold (projets photovoltaïques et autres) 

Veille à un aménagement concerté par les 2 communes 






Longueville-les-Saint-Avold/ 

Carrière des 3 maisons 

(Moselle) 


Fauche des mares à Crapaud vert en hiver (mesures compensatoires définies par arrêté 

Ministériel) 







Création de 3 mares (mesures compensatoires définies par arrêté ministrériel) 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 




Forbach/ 

Carrière centrale 

(Moselle) 


Eviter la fermeture du milieu par le Genet 


Aménagement des habitats aquatiques secondaires 

Préservation des connectivités écologiques 

Maintien de la connexion avec la population de Rosselmont et potentialité d’extension vers 

le terril Wendel 



P 4.2 Animateur du plan 1 



Saint-Avold/ 

Carrière du Merle 

(Moselle) 


Gestion pour éviter la fermeture du milieu par le Genet mais à conserver sur les talus 

Maintien du caractère favorable des mares créées 


Réaménagement des mares peu favorables à l’accueil de l’espèce 


Suivi des projets d’aménagements du site par les communes de Freyming-Merlebach et 

Saint-Avold (projets photovoltaïques et autres) 

Veille à un aménagement concerté par les 2 communes 





Diesen/ 

Schlamms 

(Moselle) 



Maintien des espaces disponibles favorables pour l’alimentation et la dispersion 



Restauration des capacités d’accueil des milieux aquatiques de reproduction 






PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 



Creutzwald/ 

Houve II 

(Moselle) 


Restauration des connexions à l’intérieur du site 



Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats C 1.3 Neomys 1 

Morsbach/ 

(Moselle) 


Maintien en l’état favorable de la zone B 


Création de 5 mares 

Création de 4 zones d’enfouissement 


Aménagement d’un corridor de déplacement 

Réalisation de 2 batrachoducs et d’un système de guidage pour maintenir la liaison entre 

les secteurs A et B 









Cattenom/ 

Sentzich 

(Moselle) 






Porcelette/ 

Puits de Vernejoul 

(Moselle) 


Maintien de la connexion existante et restauration vers la Plate-forme de Diesen 


Surcreusement de la dépression 







Mise en place de séparations physiques en cas d’interaction site/projet d’aménagement 

Mettre en place séparation entre le site et la route pour éviter la mortalité routière 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 




Molsheim/ 

Contournement 

(Bas-Rhin) 


Améliorer la protection du bassin de rétention n°3 

Eviter la végétalisation des milieux de reproduction 


Création de milieux de reproduction favorables types mares 


Compléter le système de barrières métalliques pour éviter le passage des Amphibiens sur 

la route 

Inscription à des zonages d’inventaires et/ou réglementaires 

Mise en place d’un APB puis d’un ENS 




P1.2 DREAL Alsace 2 

Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de conservation C 1.2 Bufo 1 


Griesheim/ 

Sablière REMEX 

(Bas-Rhin) 


Eviter la végétalisation des milieux de reproduction 


Création de milieux de reproduction favorables types mares temporaires 

Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de conservation 

Etude télémétrique pour connaître la localisation des gîtes hivernaux 



C 1.2 Bufo 1 

Holtzheim/ 

Gravière HOLCIM 

(Bas-Rhin) 



Remise en état et amélioration du muret le long de la RD400 



Création de mares éloignées de la zone d’exploitation 


Suivi des indicateurs d’évolution des populations et de leur état de conservation C 1.2 Bufo 1 





Etude quantitative de la population pour comparaison avec chiffres antérieurs 

PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 


Ostwald/ 

Gravière LAFARGE 

(Bas-Rhin) 


Conserver un état favorable au site de reproduction en évitant la végétalisation des milieux 

de reproduction 

Protection des zones de reproduction 


Création de mares à l’écart de l’exploitation 





C 1.2 Bufo 1 


Bischoffsheim/ 

Gravière 

(Bas-Rhin) 


Suivre le remblaiement et la renaturation du site avec aménagements spécifiques 


Création de mares temporaires et permanentes à l’écart des zones de remblais 





C 1.2 Bufo 1 


Ostwald/ 

Bohrie 

(Bas-Rhin) 


Eviter évolution vers le boisement et atterrissement des mares 

Inscription à des zonages d’inventaires et/ou réglementaires 

Mise en place d’un ENS 




P1.2 

DREAL Alsace 

2 

C 1.2 Bufo 1 


Bischoffsheim/ 

Gravière (RD500) 

(Bas-Rhin) 


Création de plusieurs mares éloignées de la zone d’exploitation et des routes 

Suivre l’aménagement de la fin d’exploitation pour avoir des habitats favorables 








PILOTE DE 

L’ACTION 

PRESSENTI 

PRIORITE 

C 1.2 Bufo 1 

Staffelden-Feldkirch 

(Ancien carreau Marie Louise) 

(Haut-Rhin) 

Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats 

Suivi des milieux de reproduction 


Eviter empoissonnement 

Fauche tardive des abords de la piste cyclable 



Suivi des indicateurs d’état de conservation des habitats 

Suivi des milieux de reproduction 



C 1.2 Bufo 1 





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herpetofauna (Amphibia and Reptilia) - an update. Zootaxa 2492: 1–27 

STAV G., KOTLER B. P. & BLAUSTEIN L. 2007 - Direct and indirect effects of dragonfly (Anax imperator) 

nymphs on green toad (Bufo viridis) tadpoles. Hydrobiologia 579, 85-93. 

STÖCK M., BRETSCHNEIDER P., GROSSE W.-R. 2000 - The mating call and male release call of Bufo 

raddei STRAUCH, 1876 with some phylogenetic implications. Russian Journal of Herpetology 7, 215-226. 

STÖCK M., MORITZ C., HICKERSON M., FRYNTA D., DUJSEBAYEVA T., EREMCHENKO V., MACEY 

J. R., PAPENFUSS T. J. & WAKE D. B. 2006 - Evolution of mitochondrial relationships and biogeography of 

Palearctic green toads (Bufo viridis subgroup) with insights in their genomic plasticity. Molecular Phylogenetics 

and Evolution 41, 663-689. 

STÖCK M., ROTH P., PODLOUCKY R. & GROSSENBACHER K. 2008a - Wechselkröten – unter 

Berücksichtigung von Bufo viridis virdis LAURENTI, 1768; Bufo variabilis (PALLAS, 1769) ; Bufo boulengeri 

LATASTE, 1879 ; Bufo balearicus BÖTTGER, 1880 und Bufo siculus STÖCK, Sicilia, Belfiore, Lo Brutto, Lo 

Valvo und Arculeo, 2008. pp. 413-498 in GROSSENBACHER, K. (ed.) Handbuch der Amphibien und Reptilien 

Europas. vol. 5 (Froschlurche II).: Aula-Verlag Wiesbaden. 

STÖCK M., SICILIA A., BELFIORE N.-B., BUCKLEY D., LO BRUTTO S., LO VALVO M. & ARCULEO 

M. 2008b - Post-Messinian evolutionary relationships across the Sicilian channel: Mitochondrial and nuclear 

markers link a new green toad from Sicily to African relatives. BMC Evolutionary Biology 8, 56. 19 pp. 

VENCES M., GLAW FR. & FRANZEN M. 2003-Perspektiven für den kostengünstigen Erhalt von 

Lebensraümen in Abgrabungen und ihre Bedeutung für duie Wechselkröte (Bufo viridis). 316-327 in 

PODLOUCKY R. & MANZKE U., Verbreitung, Ökologie und Schutz der Wechselkröte (Bufo viridis). 

Mertensiella (DGHT) 14. 

Autres documents 

ANONYME 2009 – Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Houiller lorrain. Etat des lieux. 

Phase 1 : Etat initial. Rapport général. Département Moselle, Région Lorraine, Agence de l’Eau Rhin-Meuse. 

CSL (CONSERVATOIRE DES SITES LORRAINS) 2007 - Site naturel protégé de la Carrière des Trois-Maisons à 

Longeville-lès-Saint-Avold (57). Plan de gestion 2007-2013 (1er plan de gestion). Conseil régional de Lorraine, 

Agence de l’Eau Rhin-Meuse. 

DIRECTORATE OF CULTURE AND CULTURAL ANS NATURAL HERITAGE 2008 - Convention on the 

Conservation of Eruropean Wildlife and Natural Habitats: Standing Committe, 28th meeting, Strasbourg, 24-27 

November 2008: Report. Conseil de l'Europe, 83 pp. 

DREAL 2006 – Modernisation des ZNIEFF de Lorraine. Espèces et habitats déterminants de Lorraine. 

Deuxième version. 

ECOLOR & NEOMYS (Courte C. éd.) 2009 - Incidences sur les projets d’aménagement des sites EPFL 

Réalisation d’une étude batracologique pour la mise en valeur écologique, sociologique et touristique des sites 

sous la responsabilité de l’EPFL dans le WARNDT. Proposition d un réseau écologique pour deux espèces 

cibles : Crapaud vert (Bufo viridis) et Pélobate brun (Pelobates fuscus). 72 pp. + annexes. 




GECNAL DU WARNDT (Lusson J.-B. éd.) 2008 - Sauvegarde du Crapaud vert dans l’enceinte des entreprises 

TOTAL PETROCHEMICALS France et ARKEMA (Usine de Carling / Saint-Avold) : Création et résultats du 

suivi réalisé sur les années 2006, 2007 et 2008. Sans pagination. 

KIPPEURt L. 2007 - Description, caractérisation et évolution de la population de Crapaud vert de la région du 

Warndt … Relation avec les sites miniers ? Rapport de stage Université Henry Poincaré, Nancy & Neomys, 

33 pp. 

KOENIG J.-C. 2009 - Méthodologie de dénombrement du Crapaud vert sur les sites de reproduction. Quelques 

expériences concernant la Lorraine. 4 pp. 

LEGROS A. 2008 - Mise en œuvre de protection de sites favorables au Crapaud vert et au Pélobate brun en 

région Lorraine. Rapport confidentiel. Conservatoire des Sites Lorrains, Fénétrange. 74 pp. + 22 annexes. 

MICA ENVIRONNEMENT 2005 – Etude d’impact floristique et faunistique du réaménagement de la carrière 

de Merlebach (Mesures compensatoires et de conservation). Charbonnages de France, 78 pp. + pl. 

MICA ENVIRONNEMENT 2007 – Dossier des ouvrages exécutés. Réalisation des mares à amphibiens. 

Carrière de Merlebach. Charbonnages de France. 

MICHEL V./BUFO 2009 – Suivi du Crapaud vert dans le Bas-Rhin. Année 2009. Conseil général du Bas-Rhin. 

MICHEL V./BUFO 2009 – Suivi du Crapaud vert dans le Haut-Rhin. Année 2009. Conseil général du Haut- 

Rhin. 

NEOMYs 2009a – Plan régional de conservation du Crapaud vert. Quelques éléments de synthèse sur la 

méthodologie, les effectifs, les micro-habitats et la répartition régionale. Période 2004-2009. 16 pp. 

NEOMYS 2009b - Réalisation d’une unité de méthanisation sur la commune de Morsbach. Demande de 

dérogation au titre des arrêtés du 19 février et 19 novembre 2007. Expertise et mesure de gestion conservatoire 

des populations de Crapaud vert (Bufo viridis), Crapaud calamite (Bufo calamita) et Lézard des murailles 

(Podarcis muralis). Syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers de Moselle Est (SYDEME). 

NEOMYS / CSL 2007a - Conservation du Crapaud vert et du Crapaud vert en Lorraine : Plan d'action régional : 

Programme d'actions 2007-2009. DREAL Lorraine, 23 pp. 

NEOMYS / CSL 2007d - Annexe au volet "Connaissance" : Importance de la collecte de données, des suivis 

divers et des études spécifiques [Annexe à Conservation du Crapaud vert et du Crapaud vert en Lorraine]. 

DREAL Lorraine, 4 pp. 

NEOMYS/CSL 2007b - Méthodologies d'étude et de suivi [Annexe à Conservation du Crapaud vert et du 

Crapaud vert en Lorraine]. DREAL Lorraine, 9 pp. 

NEOMYS/CSL 2007 e - Note méthodologique sur les systèmes d'étanchéité des mares [Annexe à Conservation 

du Crapaud vert et du Crapaud vert en Lorraine]. DREAL Lorraine, 3 pp. 

NEOMYS/CSL 2007f - Objectifs du Plan d'action à l'horizon 2010 [Annexe à Conservation du Crapaud vert et 

du Crapaud vert en Lorraine]. DREAL Lorraine, 4 pp. 

NEOMYS/CSL 2007g - Bilan synthétique des actions réalisées pour la sauvegarde du Crapaud vert et du 

Crapaud vert dans le Warndt, en amont du plan d’action (période 2004-2007) [Annexe à Conservation du 

Crapaud vert et du Crapaud vert en Lorraine]. DREAL Lorraine, 17 pp. 

SHAHPARONOV V.-V., OGURSTOV S.-V. 2005 - The role of the native pond odor in orientation of the green 

toad (Bufo viridis Laur.) youngs-of-the-year. Poster. 

SOUAN H. 2007-"Pré-fiche" (format MNHN) Espèce 1201 : Bufo viridis. In Etat de conservation des habitats et 

des espèces d'intérêt communautaire, état des lieux 2007. Ministère Ecologie, Développement Aménagement 

durables. 

VACHER J.-P. & DIDIER S. 2007 - Conservation du Crapaud vert (Bufo viridis) dans le département du Bas- 

Rhin (Alsace, France). 24 in SHF, Dossier de bilan des premières rencontres nationales sur la conservation des 

amphibiens et reptiles, 28/10/2006, Collège de Ménigoute. 




Glossaire 

Amplexus : chez les anoures, posture du mâle embrassant la femelle avec ses membres 

antérieurs au moment de la reproduction. Il peut être axillaire (le mâle saisit la femelle 

sous les aisselles, cas de la plupart des espèces) ou lombaire (le mâle saisit la femelle au 

niveau de l’aine, cas de l’Alyte accoucheur notamment). 

Anoure : ordre des amphibiens comprenant les espèces dépourvues de queue à l’état 

métamorphosé (grenouilles, crapauds, rainettes…). 

Aire de répartition : territoire bien délimité géographiquement à l’intérieur duquel 

existe l’espèce. Cette aire de répartition peut être continue ou discontinue. 

Callosités nuptiales : les callosités nuptiales sont des épaississements de la peau plus 

ou moins foncés et hérissés de minuscules crochets (invisibles à l’œil nu), situés sur les 

doigts des mâles de certaines espèces d’anoures en période de reproduction. Elles leur 

permettent de mieux agripper les femelles lors de l’amplexus. 

Chrytridiomycose : maladie infectieuse chez les amphibiens. La sensibilité au chrytide 

(champignon pathogène) varie selon les espèces. Les amphibiens se contaminent quand 

ils sont dans l’eau. Le champignon qui s’y trouve à l’état de spore s’incruste dans leur 

peau, s’y développe et forme alors des zoospores. Le parasite provoque une mort rapide 

des amphibiens en faisant chuter la concentration des sels présents normalement dans 

leur sang. Des mortalités ont été constatées dans les Pyrénées chez la Salamandre 

tachetée et l’Alyte accoucheur. Certaines espèces sont porteuses saines et contribuent à 

diffuser la maladie (Grenouille taureau et Xénope lisse). 

Corridor écologique : continuité géographique par laquelle une espèce peut se déplacer 

d’un milieu de vie à un autre. La fonctionnalité des corridors dépend de chaque espèce 

(un corridor défini pour une espèce n’est pas nécessairement fonctionnel pour une autre 

espèce). 

Domaine vital : espèce nécessaire à un animal pour satisfaire toutes les exigences lui 

assurant sa survie et lui permettant d’accomplir toutes ses fonctions vitales. 



DREAL Lorraine - BIOTOPE. Janvier 2011

Dynamique des populations : processus qui caractérise les fluctuations dans les 

effectifs et la structure d’une population en fonction du temps ou encore sa répartition 

dans l’espace. 

Effet fondateur : divergence progressive de l'ensemble du génome entre deux 

populations aboutissant, in fine, à la constitution de deux espèces différentes. 

Espèce pionnière : espèce capable de coloniser un milieu instable, très pauvre en 

matière organique et aux conditions édaphiques et climatiques difficiles : sol très fin ou 

inexistant, absence d’eau, forte chaleur, etc. Notamment le premier type et stade de 

colonisation d'un néo-milieu (sol ou flanc de carrière, etc.) ou des milieux fraîchement 

« perturbés » (éboulis, sol mis à nu par l'érosion, un glissement de terrain ou un 

incendie, par surpiétinement, trouée forestière due à un chablis botanique, etc.). 

Etat de conservation : effet de l’ensemble des influences qui, agissant sur l’espèce, 

peuvent affecter à long terme, la répartition et l’abondance de ses populations. 

Gestion : ensemble des pratiques volontaires ayant pour objet le maintien ou la 

modification des conditions abiotiques ou biotiques d’un habitat ou son évolution dans 

des conditions contrôlées. 

Habitat d’espèce : milieu défini par des facteurs abiotiques et biotiques spécifiques où 

vit l’espèce à l’un de ses stades de son cycle biologique. L’habitat doit notamment 

prendre en compte l’aire de reproduction, l’aire de nutrition et l’aire de repos de l’espèce. 

La notion d’habitat d’espèce peut correspondre à différentes zones. On distingue : 

o l’habitat réellement occupé par l’espèce ; 

o 

o 

l’habitat actuellement disponible pour les individus de l’espèce, qu’il soit ou 

non occupé (en cas de non occupation, cet habitat a été récemment 

occupé ou il est en connexion permanente ou occasionnelle avec des 

habitats occupés) ; 

l’habitat (étendue, diversité…) nécessaire à la survie à long terme de 

l’espèce. 

Metapopulation : groupe de populations structurées spatialement en unités distinctes 

que séparent des barrières géographiques mais restent interconnectées par le biais de 

mouvements de dispersion des individus qui circulent d’une unité à l’autre et peuvent 

emprunter, notamment les corridors écologiques. 

Population : ensemble des individus appartenant à une même espèce, occupant une 

même fraction de biotope, et qui peuvent échanger librement leurs gènes dans les 

processus reproductifs. 




Recrutement : suite à un épisode de reproduction, le recrutement est l’apparition de 

juvéniles au sein d’une population. 

Station : population isolée ayant peu ou pas de contact avec une autre de la même 

espèce pour occasionner d’éventuels croisements pour la reproduction. 

Systématique : science qui étudie la classification des êtres vivants. 

Valence écologique : la valence écologique d'une espèce représente sa capacité, 

manifestée par les organismes qui représentent cette espèce, à supporter les variations 

plus ou moins grandes d'un facteur écologique. Elle représente la capacité à (re)coloniser 

ou à (re)peupler un biotope donné. 

Commentaire [m24] : Manqu 

e friction notamment 




Annexes 

Plan national d’Action Pélobate brun 155 



Annexe 1 

COMPOSITION DU SOUS-COMITE DE SUIVI 

 

Administration centrale 

M. Vincent BENTATTA 

MEEDDAT 

20, avenue de Ségur - 75302 PARIS 

Courriel : Vincent.BENTATA@ecologie.gouv.fr 

 

Services déconcentrés des directions d’administration centrale 


M. Roland Vande Maelle (ex DDAF), responsable du service « Environnement et Territoire » 

1, Rue Chanoine Collin 

57000 Metz 

Courriel : roland.vande-maele@agriculture.gouv.fr 

Gérald TEKIELAK (ex DDE) - Adjoint au chef d'unité Aménagement & Développement Durable 

17 quai Paul Wiltzer - 57000 METZ 

Courriel : Gerald.Tekielak@developpement-durable.gouv.fr 


M. Jean-Pierre Badina (ex DDAF) 

14, rue du Maréchal Juin BP 61003 - 67070 STRASBOURG CEDEX 

Courriel : jean-pierre.badina@agriculture.gouv.fr 

Christophe BALLET-BAZ (ex DDE), adjoint au chef de serveice Actions territoriales 

Marie FOISSEY (ex DDE), référent territorial, « vallée de la Brusche, piémont des vosges et région de Sélestat » 

2 Rte d'Oberhausbergen - 67200 STRASBOURG 


M. Christophe kauffman (ex DDAF), Responsable du pôle Nature-Forêt-Chasse 

Cité administrative - Bât. K - 68 026 Colmar cedex 

Courriel : christophe.kauffmann@haut-rhin.gouv.fr 

Monsieur Philippe MEYOUR (ex DDE) 

3 rue Fleischhauer - 68000 COLMAR 

Courriel : philippe.meyour@developpement-durable.fr 





M. LACOULOUMERE (ex DDAF) 

Boulevard George Sand – 3600 CHATEAUROUX 

Paul.lacouloumere@indre.gouv.fr 

DDT de Basse-Corse 

8 Cours Napoléon – 20000 AJACCIO 

Pas de référent identifié 

DDT de Haute-Corse 

Résidence Bella Vista BP 187 – 20293 BASTIA Cedex 

Pas de référent identifié 

DIR Est 

M. Jérôme Giurici (ex DIR Est) 

10 et 16 promenade des Canaux - BP 82120 - 54021 Nancy cedex 

Courriel : jerome.giurici@developpement–durable.gouv.fr 

DREAL Alsace 

Mme Michelle SCHORTANNER (ex DREAL) 

SPGE - Unité "Habitats et Espèces - 56, Avenue de la République - 68000 COLMAR 

Courriel : Michelle.SCHORTANNER@developpement-durable.gouv.fr 

Mme Patricia GOUT (ex DRE) 

Service de l’Aménagement et de la Prospective 

BP 81005/F – 67070 STRASBOURG Cedex 

Monsieur le Directeur (ex DRIRE) 

1 rue Pierre Montet - 67082 STRASBOURG Cedex 

Courriel : drire-alsace@industrie.gouv.fr 

Pas d’interlocuteur identifié 




DREAL Centre 

M. Gérard TARDIVO (ex DREAL) 

Chargé de mission « faune sauvage » 

Service Nature, Paysage et Qualité de la Vie - 5 avenue Buffon - BP 6407 - 45064 ORLEANS Cedex 2 

Courriel : Gerard.tardivo@developpement-durable.gouv.fr 

DREAL Corse 

M. Bernard RECORBET (ex DREAL) 

Service de la nature, de l'aménagement et des paysages 

BP 334 - 19, Cours Napoléon – Bât. D - 20180 AJACCIO Cedex 

Courriel : DREAL@corse.ecologie.gouv.fr 


M. Gilbert WOLFF (ex DRIRE) 

GS de la Moselle - 2S rue Nationale - BP 10317 - 57608 FORBACH Cedex 

Courriel : Gilbert.WOLF@industrie.gouv.fr 

SGAR Lorraine 

Monsieur le Secrétaire Général pour les Affaires Régionales 

9 Rue de la Préfecture - 54037 METZ Cedex 

 

Collectivités territoriales (régions et départements) 


Monsieur le Président 

1, rue du Pont Moreau - B.P. 11096 - 57036 METZ Cedex 1 

• A l’attention de M. SIAT, Directeur de la division de l'environnement et de l'espace rural 

• A l’attention de Mme DOYEN, Division de l'environnement et de l'espace rural 

Courriels : herve.siat@cg57.fr ; christine.doyen@cg57.fr 



Hôtel du département - Place du Quartier Blanc - 67964 STRASBOURG Cedex 9 

A l’attention de : 

• M. Sébastien KERN, Chargé d'Affaires Espaces Naturels Sensibles - PDT - DERE - Service des Espaces Ruraux et Naturels 

Courriel : sebastien.kern@cg67.fr 




• Claire HADERER, chargé d’affaires Education à l’environnement et espèces 

Courriel : claire.haderer@cg67.fr 

• M. François STEIMER 

Courriel : francois.steimer@cg67.fr 



100 avenue d’Alsace - BP 20 351 - 68006 COLMAR Cedex 

A l’attention de M. le Directeur de l’environnement et du cadre de vie 

Philippe MERCKLE : merckle@cg68.fr et Laurent SCHWEBEL 

Conseil général de l’Indre 


Place de la Victoire et des Alliés - 36020 CHATEAUROUX Cedex 


Conseil général de Haute-Corse 


Hôtel du Département - Rond point du Maréchal Leclerc - 20405 BASTIA Cedex 9 


Conseil général de Corse du Sud 


Hôtel du Département – BP 414 – 20183 AJACCIO Cedex 




1 place du Wacken - BP 91006 - 67070 STRASBOURG Cedex 

Christian DRONNEAU, chargé d’études milieux naturels et biodiversité 

Courriel : christian.dronneau@region-alsace.eu 



9 rue Saint-Pierre Lentin - 45041 ORLEANS Cedex 1 

A l’attention de Mme Catherine BERTRAND, Chargée de mission « patrimoine naturel » 




Tél : 02 38 70 35 73 (ligne directe) 

Courriel : catherine.bertrand@regioncentre.fr 

Conseil régional de Corse 


2, cours Grandval - 20187 AJACCIO 




Place Gabriel Hocquard - 57036 METZ Cedex 01 

A l’attention de Mme Nathalie SIEFERT 

Courriel : nathalie.siefert@cr-lorraine.fr 

 

CNPN (Conseil national de Protection de la Nature) 

M. Laurent TILLON 

Office National des Forêts - Direction de l'Environnement et du Développement Durable - Département Biodiversité - 2 avenue de Saint 

Mandé - 75570 PARIS cedex 12 

Courriel : laurent.tillon@onf.fr 

 

Associations régionales 

Amphibien/Reptilien-Biotop-Schutz Baden-Württemberg 

M. Klemens FRITZ 

Landratsamt Emmendingen - Untere Naturschutzbehörde - Bahnhofstr. 2-4 – D-79312 EMMENDINGEN 

Courriel : k.fritz@landkreis-emmendingen.de 


M. le Président Jean-Paul BURGET 

23, rue du Limousin - 68270 WITTENHEIM 

Courriel : sauvegarde-faune-sauvage@live.fr ; sauvegarde-faune-sauvage@voila.fr 




BUFO - Association pour l'étude et la protection des amphibiens et reptiles d'Alsace 


8 rue Adèle Riton - 67000 STRASBOURG 

Courriel : bufo@9online.fr 

Victoria MICHEL 

Courriel : Victoria.bufo@gmail.com 



A l’attention de Mme Anne DISS et M. Christophe COURTE 

14, rue de l'Eglise - 57930 FENETRANGE 

Courriels : cslfenetrange@cren-lorraine.fr ; a.diss@cren-lorraine.fr 

Conservatoire des Sites Alsaciens (CSA) 

Monsieur le Vice Président, Denis ACKERMANN 

Grosswald - 68190 UNGERSHEIM 

Courriel : contact@conservatoire-sites-alsaciens.eu 

Monsieur Jean-Pierre IRLINGER, conservateur de la Réserve nationale du Delta de la Sauer 

CSA Bas-Rhin 

La Réserve Naturelle Delta de la Sauer - 42 route du Rhin - 67470 MUNCHHAUSEN 

Courriel : jean-pierre.irlinger@conservatoire-sites-alsaciens.eu 

GECNaL (Groupement d’Etude et de Conservation de la NAture en Lorraine) du Warndt 

M. le Président Jean-Baptiste LUSSON 

6 RUE Gabriel PIERNET - 57000 METZ 

Courriel : lussonjb@yahoo.fr; contact@gecnal-du-warndt.org 

Indre Nature 


Maison de l'Environnement - Parc Balsan - 44, avenue François Mitterrand - 36000 CHATEAUROUX 

Courriel : association@indrenature.net 

Jean ELDIN, directeur 

Courriel : jean.eldin@indrenature.net 




NEOMYS 

M. Jean-Christophe KOENIG 

Parc de loisirs de la Forêt de Haye - B 150, allée des Sureaux - 54 840 VELAINE-EN-HAYE 

Courriel : neomys1@gmail.com 

 

Établissements publics ou semi-publics 


Mme Marie LEMOINE 

Rozérieulles - B.P. 30019 - 57161 MOULINS-LES-METZ 

Courriel : lemoine@eau-rhin-meuse.fr 

ONEMA 

M. Jean-Marc BAUDOIN 

Chef de projet "Connaissance des habitats aquatiques" 

Direction générale - "Le Nadar" Hall C - 5, square Félix Nadar - 94300 VINCENNES 

Courriel : jean-marc.baudoin@onema.fr 

M. Patrice MULLER 

SD57 

BP149 Chemin de Montrichard - 54700 PONT A MOUSSON 

Mail : sd57@onema.fr et patrice-muller@orange.fr 

ONF 

M. Gilles GODINAT (ONF Alsace) 

2, rue de la Forêt Noire - 68127 ST-CROIX-EN-PLAINE 

Courriel : Gilles.godinat@onf.fr; gilles.godinat@gmail.com 

Stagiaire : Catherine BIACHE 

Courriel : Catherine.biache@onf.fr 

Mme Judith DETOURBE - Resp. Service Forêt (ONF Lorraine) 

Agence ONF de Metz - 3 bd Paixhans - 57000 METZ 

Courriel : judith.detourbe@onf.fr 




M. Fréderic RITZ (ONF Lorraine) 

Courriel : frederic.ritz@onf.fr 

M. Eric BONNAIRE (ONF LORRAINE) 

Agence de Verdun - Route de Metz - BP 70 709 - 55 107 VERDUN CEDEX 

Courriel : eric.bonnaire@onf.fr 

M. Nicolas DRAPIER (ONF) 

Chargé de missions réserves, Direction de l’Environnement et du développement Durable 

Courriel : Nicolas.drapier@onf.fr 




Annexe 2 

COMPOSITION DU SOUS-COMITE D’EXPERTS 

 

Experts indépendants 

Dr. Franco ANDREONE 

Via G. Verdi, 45 - I-10090 BRUINO (TORINO) 

Courriel : Franco.Andreone@regione.piemonte.it 

Dr. Christophe EGGERT 

28 rue de la Marne - 22410 SAINT QUAY PORTRIEUX 

Courriel : Eggert@faunaconsult.fr 

Dr. Jérôme PELLET 

Service conseil de l’inventaire naturel des Batraciens de la Suisse Romande 

Karch – Passage maximilien de Meuron 6 – CH-2000 NEUCHATEL 

Courriel : jerome.pellet@unine.ch 

Dr. Matthias STÖCK 

DEE - Quartier UNIL-Sorge - Bâtiment Biophore 2105 - CH-1015 LAUSANNE 

Courriel : Matthias.Stoeck@unil.ch 

 

Associations batrachologiques nationales 


- Prof. Claude MIAUD 

LECA - BP 53 - 2233 Rue de la Piscine - 38041 GRENOBLE Cedex 9 

Courriel : claude.miaud@univ-savoie.fr 

- Dr. Jean LESCURE 

Muséum national d’Histoire naturelle - UMS 2700 / USM 602 - Reptiles et Amphibiens - 25 rue Cuvier - 75005 PARIS 

Courriel : Lescure@mnhn.fr 

Société internationale de Batrachologie (ISSCA) 

Prof. Alain DUBOIS 

Muséum national d’Histoire naturelle - UMS 2700 / USM 602 - Reptiles et Amphibiens - 25 rue Cuvier - 75005 PARIS 

Courriel : adubois@mnhn.fr 




Représentants des CSRPN (Conseils scientifiques régionaux de Protection de la Nature) 

M. Michel DELAUGERRE - CSRPN Corse 

AGENC - 3 rue Luce de Casablanca - 20200 BASTIA 

Courriel : m.delaugerre@conservatoire-du-littoral.fr 

M. Laurent GODE - CSRPN Lorraine 

Parc naturel régional de Lorraine - Logis abbatial - rue du Quai - BP 35 - 54702 PONT-A-MOUSSON Cedex 

Courriels : laurent.gode@pnr-lorraine.com 

M. Jean-Pierre VACHER - CSRPN Alsace 

10 rue du Vieil Hôpital - 67000 STRASBOURG 

Courriel : jpvacher@gmail.com 

CSRPN Centre : Représenté par la DREAL Centre 




Annexe 3 

LISTE DES CONSULTATIONS 

LISTE D’ACTEURS 

CE = Comité d’expertise – CV = Comité de validation 

NOM - COORDONNEES CE CV 

Dr. Christophe EGGERT 

28 rue de la Marne - 22410 SAINT QUAY PORTRIEUX 

Courriel : Eggert@faunaconsult.fr 

REFERENTS SCIENTIFIQUES ET/OU NATURALISTES 

X 

X 

Dr. Franco ANDREONE 

Via G. Verdi, 45 - I-10090 BRUINO (TORINO) 

Courriel : f.andreone@libero.it 

X 

X 

Dr. Jérôme PELLET 

Bureau A.MAibach Sàrl - Chemin de la Poya 10 - Case postale 99 - CH-1610 ORON-LA-VILLE 

Courriel : jerome.pellet@amaibach.ch 

X 

X 

Dr. Matthias STÖCK 

DEE - Quartier UNIL-Sorge - Bâtiment Biophore 2105 - CH-1015 LAUSANNE 

Courriel : Matthias.Stoeck@unil.ch 

X 

X 

M. Jean-Jacques MORERE 

Muséum national d’Histoire naturelle 

Département Gestion de la Biodiversité – UMR 5173 Conservation des Espèces, Restauration 

et Suivi des Populations – 55 rue Buffon – 75005 PARIS 

Courriel : jean-jacques.morere@upmc.fr 

M. Jean-Marc THIRION 

OBIOS (Objectifs Biodiversités) - 22 rue du docteur Gilbert - 17250 PONT L’ABBE 

D’ARNOULT 

Courriel : objectifs-biodiversites@tele2.fr 

M. Klemens FRITZ 

Amphibien/Reptilien-Biotop-Schutz Baden-Württemberg 

Landratsamt Emmendingen - Untere Naturschutzbehörde - Bahnhofstr. 2-4 – D-79312 

EMMENDINGEN 

Courriel : k.fritz@landkreis-emmendingen.de 

X 

Prof. François GUEROLD 

Laboratoire Interactions Ecotoxicologie, Biodiversité, Ecosystèmes - CNRS UMR 7146 - 

Université Paul Verlaine – Metz 

Rue du Général Délestraint - 57070 METZ BORNY 

Courriel : guerold@univ-metz.fr 

Prof. Pierre JOLY 

UMR CNRS 5023 - Ecologie des Hydrosystèmes Fluviaux - Bât. Darwin C - F-69622 

VILLEURBANNE Cedex 

Courriel : pjoly@univ-lyon1.fr 

Mme Christiane JAKOB 

Fabien SANE 




M. Gérard BAUMGART 

12 rue de Touraine 

67000 Strasbourg 

Courriel : gerard.baumgart@free.fr 

X 

M. Fritz DUCHENE 

NABU 

DIRECTION D’ADMINISTRATION CENTRALEN 

MEEDDAT 

M. Vincent BENTATA 

20, avenue de Ségur – 75032 PARIS 

Courriel : Vincent.BENTATA@ecologie.gouv.fr 

X 

MINISTERE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE 

Mme Monique DEHAUDT 

Bureau du foncier et de la biodiversité 

Service de la Stratégie Agroalimentaire et du Développement Durable 

DGPAAT 

3 rue Barbet de Jouy 

75007 Paris 

SERVICES DECONCENTRES DES DIRECTIONS D’ADMINISTRATION CENTRALE 

CETE de l’Est 

M. Jean CARSIGNOL ET FRANCOIS NOVICI 

1 boulevard Solidarité 

Metz Technopôle 

57076 METZ 

Jean.carsignol@developpement-durable.gouv.fr 

DDTM de Corse du Sud 

8, Cours Napoléon 

20000 AJACCIO 

X 

DDTM de Haute-Corse 

M. Roger TAUZIN, directeur, 

Résidence Bella Vista BP 187 

20293 BASTIA Cédex 


M. Paul LACOULOUMERE 

Boulevard George Sand 

36000 CHATEAUROUX 


M. Jean-Pierre BADINA 

14, rue du Maréchal Juin BP 61003 - 67070 STRASBOURG CEDEX 

Courriel : jean-pierre.badina@agriculture.gouv.fr 


M. Marc LEVAUFRE, Responsable du pôle Nature-Forêt-Chasse 

Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt 

Cité administrative - Bât. K - 68 026 COLMAR cedex 

Courriel : marc.levaufre@agriculture.gouv.fr 

Et M. Christophe KAUFFMANN 


M. Gérald TEKIELAK, Adjoint au chef d'unité Aménagement & Développement Durable 

17 quai Paul Wiltzer - 57000 METZ 

Courriel : Gerald.Tekielak@developpement-durable.gouv.fr 

X 

X 

X 

X 

X 

M. Roland VANDE MAELLE 

1, Rue Chanoine Collin 

57000 METZ 

Courriel : roland.vande-maele@agriculture.gouv.fr 




M. Romaric PIERREL 

17 quai Paul Wiltzer – 57000 METZ 

DDE du Bas-Rhin 

M. Christophe BALLET-BAZ (et Mme Marie FOISSEY) 

2 Rte d'Oberhausbergen - 67200 STRASBOURG 

X 

DDE du Haut-Rhin 

M. Philippe MEYOUR 

3 rue Fleischhauer - 68000 COLMAR 

Courriel : philippe.meyour@developpement-durable.fr 

X 

DIR Est 

M. Jérôme GIURICI 

10 et 16 promenade des Canaux - BP 82120 - 54021 NANCY cedex 

jerome.giurici@developpement–durable.gouv.fr 

X 

DREAL Alsace 

Mme Michelle SCHORTANNER 

SPGE - Unité "Habitats et Espèces - 56, Avenue de la République - 68000 COLMAR 

Courriel : Michelle.SCHORTANNER@developpement-durable.gouv.fr 

X 

Mme Sophie SANSON et Mme Patricia GOUT 

2 route d’Oberhausbergen BP 81005 – 67070 Strasbourg 

M. Benoît PLEISS (DOCOB « Mulhouse ») 

Emmanuelle-d.Caron@developpement-durable.gouv.fr 

DREAL Centre 

M. Gérard TARDIVO, Chargé de mission « faune sauvage » 

Service Nature, Paysage et Qualité de la Vie - 5 avenue Buffon - BP 6407 - 45064 ORLEANS 

Cedex 2 

Courriel : Gerard.tardivo@developpement-durable.gouv.fr 

DREAL Corse 

M. Bernard RECORBET 

Service de la nature, de l'aménagement et des paysages 

BP 334 - 19, Cours Napoléon – Bât. D - 20180 AJACCIO Cedex 

Courriel : DREAL@corse.ecologie.gouv.fr 

X 

X 

M. Brice GUYON 

Courriel : brice.guyon@developpement-durable.gouv.fr 


MM. Gilbert WOLFF (et Jacques-Louis GEISLER) 

GS de la Moselle - 2S rue Nationale - BP 10317 - 57608 FORBACH Cedex 

Courriel : Gilbert.WOLF@industrie.gouv.fr 

X 

SGAR Lorraine 

M. le Secrétaire Général pour les Affaires Régionales 

9 Rue de la Préfecture - 54037 METZ Cedex 

X 

CNPN ET CRSPN 

CNPN (Conseil national de Protection de la Nature) 

M. Laurent TILLON 

Office National des Forêts - Direction de l'Environnement et du Développement Durable - 

Département Biodiversité - 2 avenue de Saint Mandé - 75570 PARIS cedex 12 

Courriel : laurent.tillon@onf.fr 

X 




CSRPN Alsace 

M. Jean-Pierre VACHER 

10 rue du Vieil Hôpital - 67000 STRASBOURG 

Courriel : jpvacher@gmail.com 

X 

CSRPN Centre 

[Pas de référent identifié] 

CSRPN Corse 

M. Michel DELAUGERRE 

AGENC - 3 rue Luce de Casablanca - 20200 Bastia 

Courriel : m.delaugerre@conservatoire-du-littoral.fr 

X 

X 

CSRPN Lorraine 

M. Laurent GODE 

Parc naturel régional de Lorraine - Logis abbatial - rue du Quai - BP 35 - 54702 Pont-à- 

Mousson Cedex 

Courriels : laurent.gode@pnr-lorraine.com ; muller@univ-metz.fr 

X 

GESTIONNAIRES D’AIRES PROTEGEES CONCERNEES, CONSERVATOIRES 

Conservatoire des Sites Alsaciens (CSA) 

M. Denis ACKERMANN, vice Président 

Grosswald - 68190 UNGERSHEIM 

Courriel : deackermann@orange.fr 

X 

M. Jean-Pierre IRLINGER, gestionnaire de la Réserve nationale du Delta de la Sauer 

La Réserve Naturelle Delta de la Sauer 

42 route du Rhin 

67470 MUNCHHAUSEN 

Courriel : jean-pierre.irlinger@conservatoire-sites-alsaciens.eu 

X 


M. le Président 

A l’attention de Mme Anne DISS, M. Christophe COURTE et Mme Cécile LEMOINE 

14, rue de l'Eglise - 57930 FENETRANGE 

Courriels : cslfenetrange@cren-lorraine.fr ; a.diss@cren-lorraine.fr 

X 

Groupe de travail « amphibiens et reptiles » de l’association RNF (Réserves 

Naturelles de France) 

M. Alain MORAND 

Service Etude des Patrimoines Naturel et Culturel - Parc National du Mercantour 

- 23, rue d'Italie - Boîte Postale 1316 - 06006 NICE cedex 1 

Courriel : alain.morand@mercantour-parcnational.fr ou 

alainmorand@hotmail.fr 

PNR de la Brenne 

François PINET, Vivien AIRAULT, Stéphane RIALLIN 

Maison du Parc - Hameau du Bouchet - 36300 ROSNAY 

Courriel : info@parc-naturel-brenne.fr 

PNR Corse 

2 rue Major Lambroschini BP 417 - 20184 Ajaccio Cedex 1 

Courriel infos@parc-naturel-corse.com 

Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio 

OEC / Parc Marin International - BP 507 - 20169 BONIFACIO 

Courriel : cancemi@oec.fr 




Syndicat intercommunal de Gestion des Espaces Naturels Littoraux du Sartenais 

(ELISA) 

MM. François SUZZINI et M. Stéphane CHANFERANI 

Mairie de Grossa - 20100 SARTENE 

Courriel : Syndicat.ELISA@wanadoo.fr 

Réserve naturelle nationale de Chérine 

M. Jacques TROTIGNON 

36290 Mézières-en-Brenne 

RNN Petite Camargue Alsacienne 

Maison de la réserve naturelle 

1 rue de la Pisciculture - 68300 SAINT-LOUIS 

Courriel : petitecamarguealsacienne@wanadoo.fr 

ASSOCIATIONS DIVERSES 

ADELP (Association agréée pour la Défense de l'Environnement et la Lutte contre 

la Pollution en Moselle-Est) 

24, rue Charles de Foucauld - 57500 SAINT-AVOLD 

Courriel : adelp.km@club-internet.fr 

Association de Défense de l’Environnement de Petite Rosselle et Alentours 

(ADEPRA) 

M. Helmuth BIRTEL 

75 avenue de Schoeneck - 57540 PETITE-ROSSELLE 

Fédération départementale des Chasseurs de la Moselle 

MM. Gilles HUMBERT et Raphaël WITTISCHE 

1 Rue de la Passotte - 57070 Metz 

Neomys 

M. Jean-Christophe KOENIG et Mme Adine GUNEY 

Parc de loisirs de la Forêt de Haye - B 150, allée des Sureaux - 54 840 VELAINE-EN-HAYE 

Courriel : neomys1@gmail.com 

X 

Indre Nature 


A l’attention de MM. Jean ELDIN et Pierre BOYER 

Maison de l'Environnement - Parc Balsan - 44, avenue François Mitterrand - 36000 

Châteauroux 

Courriel : association@indrenature.net 

GECNAL du Warndt (Groupement d’Etude et de Conservation de la Nature en 

Lorraine) 

M. Jean-Baptiste LUSSON, Président 

6 RUE Gabriel PIERNET - 57000 METZ 

Courriel : lussonjb@yahoo.fr; contact@gecnal-du-warndt.org 

Bufo (Association pour l'étude et la protection des amphibiens et reptiles 

d'Alsace) 

M. le Président, 

A l’attention de Mme Victoria MICHEL 

8 rue Adèle Riton - 67000 Strasbourg 

Courriel : bufo@9online.fr 


M. Jean-Paul BURGET, Président 

23, rue du Limousin - 68270 WITTENHEIM 

Courriel : sauvegarde-faune-sauvage@live.fr ; sauvegarde-faunesauvage@voila.fr 

X 

X 

X 

X 




Société internationale de Batrachologie (ISSCA) 

Prof. Alain DUBOIS 

UMS 2700 / USM 602 - Reptiles et Amphibiens - 25 rue Cuvier - 75005 PARIS 

Courriel : adubois@mnhn.fr 

X 


Dr. Jean LESCURE 

Muséum national d’Histoire naturelle - UMS 2700 / USM 602 - Reptiles et Amphibiens - 

25 rue Cuvier - 75005 Paris 

Courriel : Lescure@mnhn.fr 

X 


Prof. Claude MIAUD 

LECA - BP 53 - 2233 Rue de la Piscine - 38041 Grenoble Cedex 9 

Courriel : claude.miaud@univ-savoie.fr 

X 

Association des Amis du Parc naturel régional de Corse 


A l’attention de Mme Valérie BOSC 

Maison Romieu - 15 Rue du Pontetto - 20200 BASTIA 

Courriel : aapnrc@wanadoo.fr 

Association Finochiarolle 

Monsieur le Président Michel DELAUGERRE 

Pointe du Cap - Cap Corse – Mairie - 20247 ROGLIANO 

AAPNRC 

Mmes Valérie BOSC et Cécile JOLIN 

Maison Andreani RN 193 – 20290 BORGO 

ÉTABLISSEMENTS PUBLICS 


Mme Marie LEMOINE 

Rozérieulles - B.P. 30019 - 57161 MOULINS-LES-METZ 

Courriel : lemoine@eau-rhin-meuse.fr 

X 

Agence de l'eau Loire-Bretagne 

Délégation Centre-Loire 

M. Gabriel Riou 

7 rue Paul Langevin - 45071 ORLEANS CEDEX 02 

Etablissement Public Foncier de Lorraine 

MM. Fabrice Maucourt et Cédric PROTH 

Responsable Service Reconversion, secteur Bassin houiller 

Rue Robert Blum - BP N° 245 - 54701 PONT-À-MOUSSON CEDEX 

ONCFS 57 

Mme Catherine L’HOTE 

41-43 route de Jouy – 57160 MOULINS-LES-METZ 

ONEMA 

M. Jean-Marc BAUDOIN, Chef de projet "Connaissance des habitats aquatiques" 

Direction générale - "Le Nadar" Hall C - 5, square Félix Nadar - 94300 VINCENNES 

Courriel : jean-marc.baudoin@onema.fr 

ONEMA 

MM. Frédéric SCHWAB et Patrice MULLER 

SD57 

BP149 Chemin de Montrichard - 54700 PONT A MOUSSON 

Courriel : fred.schwab@wanadoo.fr 

X 

X 




ONF (Direction) 

Nicolas DRAPIER 

ONF Alsace 

M. Gilles GODINAT 

2, rue de la Forêt Noire - 68127 ST-CROIX-EN-PLAINE 

Courriel : Gilles.godinat@onf.fr; gilles.godinat@gmail.com 

X 

ONF Lorraine 

Mme Judith DETOURBE, Responsable Service Forêt 

Agence ONF de Metz - 3 bd Paixhans - 57000 METZ 

Courriel : judith.detourbe@onf.fr 

X 

M. Fréderic RITZ 

Courriel : frederic.ritz@onf.fr 

M. Eric BONNAIRE 

Agence de Verdun - Route de Metz - BP 70 709 - 55 107 VERDUN Cedex 

Courriel : eric.bonnaire@onf.fr 

ONF Corse 

Monsieur le Directeur 

Ld Cutincu 

Lotissement Bellevue 

20250 CORTE 

RTE Est 

M. Christophe VIANT 

8 rue de Versigny - 54600 VILLERS-LES-NANCY 

Courriel : christophe.viant@rte_electrique.france.com 

Société des Eaux de l’Est 

M. Patrice SUMANN, adjoint au directeur d’exploitation 

18 rue de Saint-Louis- 57150 CREUTZWALD 

Courriel : patrice.sumann@lyonnaise-des-eaux.fr 

Syndicat intercommunal des Eaux du Winborn 

M. Jean-Jacques GRIMMER, président et M. EGLOFF 

8 rue Nicolas Colson - 57800 FREYMING-MERLEBACH 

Courriel : j.grimmer@free.fr 

EDF 

A l’attention de : M. Jacquy LETZELTER et Mme Marie-Noëlle FAYE 

M. Alain Garnier – Chef de projet 

M. Jean Claude Galland 

Tél. : 03.89.35.20.31 

Courriel : j-c.galland@edf.fr 

COLLECTIVITES 

Communauté de Communes de Freyming Merlebach 

M. KACZINSKI 

Hôtel de la Communauté de Communes 

2, rue de Savoie 

57800 Freyming-Merlebach 

Courriel : ccfm@cc-freyming-merlebach.fr 




Communauté d’Agglomération de Forbach Porte de France 

110, rue des Moulins (ancien carreau de Marienau) 

BP 70341 

57608 FORBACH Cedex 

Mulhouse Alsace Agglomération 

Stéphane GERBEAUD 

2 rue Pierre et Marie Curie BP 90019 – 68948 MULHOUSE 

Communauté de communes du District Urbain de Faulquemont 

5 Rue de Bourgogne 

BP 21 

57690 CREHANGE 

Communauté de communes du Pays Naborien 

Mme DOERFLINGER 

5 Place Saint-Nabor 

5 Résidence Plein Centre 

BP 20046 

57502 Saint Avold Cédex 

Courriel : communaute@paysnaborien.com 

Communauté de communes Cœur de Brenne 

1 rue du Prieuré 

36290 Saint-Michel-en-Brenne 

Courriel : cdc@coeurdebrenne.fr 

Communauté urbaine de Strasbourg 

M. Rémy Genter 

Service Ecologie urbaine 

1, Parc de l'Etoile 

67076 Strasbourg 

Conseil général de Corse du Sud 


Hôtel du Département – BP 414 – 20183 AJACCIO Cedex 

X 

Conseil général de Haute-Corse 

Réserve Naturelle de l’étang de Biguglia 

M. Georges VALENTINI, Directeur adjoint 

Lido de la Marana - 20290 BORGO 

Courriel : rneb@cg2b.fr 

X 

Office de l’Environnement de la Corse 


14 Avenue Jean Nicoli - 20250 CORTE 

Courriel : info@oec.fr 

En particulier : Mme Marie-Laurore POZZO DI BORGO 

Tre padule de Suartone 

Base technique de la Rondinara, BP 507 - 20169 BONIFACIO 

Conseil général de l’Indre 


Place de la Victoire et des Alliés - 36020 CHATEAUROUX Cedex 

X 






À l’attention de Mme Christine DOYEN, Direction de la division de l'environnement et de 

l'espace rural 

Technopole - 1, rue Paul Chappe - B.P. 11096 - 57036 METZ Cedex 1 

Courriels : christine.doyen@cg57.fr 

X 

M. Hervé SIAT 

herve.siat@cg57.fr 

Soisic BERTHOT 

1 rue Pont Moreau – BP 11096 – 57036 METZ Cedex 1 



À l’attention de M. Sébastien KERN, Mme Claire HADERER, M. FRAONÇOIS STEIMER 

PDT - DERE - Service des Espaces Ruraux et Naturels 

Hôtel du département - Place du Quartier Blanc - 67964 STRASBOURG Cedex 9 

X 

Courriel : claire.haderer@cg67.fr 


MM. Philippe Merckle, Laurent Schwebel, Laurent SCHWEBEL et Georges WALTER 

Service Environnement et agriculture 

Direction de l’environnement et du cadre de vie 

100 avenue d’Alsace - BP 20 351 - 68006 COLMAR Cedex 

Courriel : merckle@cg68.fr 

X 



A l’attention de M. Christian Droneau 

1 place du Wacken - BP 91006 - 67070 STRASBOURG Cedex 

X 

Collectivité Territoriale de Corse (CTC) 


2, cours Grandval - 20187 AJACCIO 

X 



A l’attention de Mme Nathalie SIEFERT, direction de l’Environnement 

Place Gabriel Hocquard - 57036 METZ Cedex 01 

Courriel : nathalie.siefert@cr-lorraine.fr 

X 



A l’attention de Mme Catherine BERTRAND, Chargée de mission « patrimoine naturel » 

9 rue Saint-Pierre Lentin - 45041 ORLEANS Cedex 1 

Courriel : catherine.bertrand@regioncentre.fr 

X 

M. Charles DE PONCHALON 

Ste Thérèse 36500 VENDOEUVRES 

SOCIOPROFESSIONNELS, PROPRIETAIRES DIVERS 

UNICEM Alsace 

M. Vincent TARTAGLIA et Mme Carole SCHECKLE 

27 Avenue de l'Europe - 67300 SCHILTIGHEIM 

Parc de la Haute Touche 




SANEF 

M. Guillaume MARECHAL 

SNET 

TOTAL PETROCHEMICALS FRANCE - Usine de Carling – St-Avold 

Guillemette COURTIER - Ingénieur Environnement Eau & Air - Pôle QHSEI 

BP 90290 - 57508 St Avold 

Courriel : info-carling.petrochemicals@total.com 




Annexe 4 

Toxicité des polluants d'origine humaine 

Une trentaine de composés organiques ou inorganiques testés en laboratoire révèlent 

une toxicité (« dose létale 50 ») à des taux généralement inférieurs à ceux que l’on 

rencontre dans l’environnement (Sparling 2003 in Collins 2009). 19 

A côté des effets létaux, des effets sublétaux sont observés : des pesticides et des 

métaux lourds comme l’aluminium (Al), le plomb (Pb), le zinc (Zn), le cadmium (Cd), le 

mercure (Hg), l’argent (Ag), le cuivre (Cu), l’arsenic (As), le molybdène (Mn), entraînent 

un retard de croissance et des anomalies du développement et du comportement. 

Les têtards de la rainette verte américaine Hyla cinerea présentent un retard de 

développement à partir d’un taux d’huile de moteur supérieur à 100 mg/l (Mahaney 1994 

in Carey & Bryant 1995). 20 

Chez cette espèce, les performances de nage des têtards sont réduites à partir de 

100 microgrammes d’aluminium par litre (Jung & Jague in press in Carey & Bryant 

1995). 

Ce type de découverte est ensuite intégré dans des dispositifs expérimentaux in natura, 

à l’échelle de quelques sites. 

Howe et al. (2001 in Blaustein et al. 2003) 21 montrent par des déplacements d’individus 

entre sites non pollués et sites pollués par des résidus de combustion de charbon 

contenant des métaux lourds, que chez le Crapaud du sud-est Anaxyrus terrestris la 

survie des têtards diminue à un stade de développement précoce et atteint 0 % avant la 

métamorphose sur site pollué. La survie est meilleure chez des têtards déplacés d’un site 

pollué vers un site non pollué. Précisons que les têtards sont issus avant expérimentation 

d’un site non pollué. 

Les métaux lourds agissent comme perturbateurs endocriniens. Hopkins et al. (1994 in 

Blaustein et al. 2003) montrent que le Crapaud A. terrestris présente des taux de 

corticostérone et de testostérone plus élevés 10 jours et 12 semaines après avoir été 

déplacés d’un site non pollué vers un site pollué par des cendres de charbon. Les 

perturbations hormonales pourraient entraîner une altération des performances 

reproductives, une sensibilité accrue aux maladies par immunodépression… 

19 

Collins J.P. 2009 - The causes of amphibian declines and extinctions: What do we know and what do 

we need to learn? Amphibian Conservation Mini-Summit, August 20-21, Zoological Society of London. 

20 

Carey C. & Bryant C.J. 1995 – Possible interrelations among environmental toxicants, amphibian 

development, and decline of amphibian populations. Environmental Health Perspectives 103, 13-17. 

21 

Blaustein A.R., Romansic J.M., Kiesecker J.M. & Hatch A. C. 2003 - Ultraviolet radiation, toxic 

chemicals and amphibian population declines. Diversity and Distributions 9, 123–140. 




Noter que les effets cumulatifs des pesticides par exemple sont rarement pris en compte 

et entraînent une sous-estimation des doses toxiques (Hayes et al. 2006). 22 

Par la suite, des études démontrent l’existence de déclins à des échelles locales voire 

régionales, provoquées par des rejets de produits polluants issus de l’activité agricole 

(pesticides, herbicides, fongicides, fertilisants) : féminisation des mâles dans la nature 

(Hayes et al. 2002 23 , McCoye et al. 2008) 24 ou déclin de quatre espèces de grenouilles en 

Californie (Davidson et al. 2002). 25 

McCoye et al. (2008) révèlent notamment que l’agriculture altère la forme et la fonction 

des gonades du Crapaud géant Rhinella marina. 

22 

Hayes T.B., Case P., Chui S., Chung D., Haeffele C., Haston K., Lee M., Mai V.P., Marjuoa Y., Parker J. 

& Tsui M. 2006 - Pesticide mixtures, endocrine disruption, and amphibian declines: Are we underestimating the 

impact? Environmental Health Perspectives 114, 40-50. 

23 

Hayes T., Haston K., Tsui M., Hoang A., Haeffele C. & Vonk A. 2002 - Herbicides: Feminization of 

male frogs in the wild. Nature 419, 895-896. 

24 

McCoy K.A., Bortnick L.J., Campbell C.M., Hamlin H.J., Guillette L.J. Jr. & St. Mary C.M. 2008 - 

Agriculture Alters Gonadal form and function in the toad Bufo marinus. Environ Health Perspect 116, 1526– 

1532. 

25 

Davidson C., Shaffer H.B. & Jennings M.R. 2002 - Spatial Tests of the Pesticide Drift, Habitat 

Destruction, UV-B, and Climate-Change Hypotheses for California Amphibian Declines. Conservation Biology, 

16, 1588–1601. 




Annexe 5 

Présentation de la chytridiomycose 

L’émergence d’une maladie affectant les amphibiens, la chytridiomycose, causée par le 

champignon Batrachochytrium dendrobatidis (bd), représente un risque certain 

d’appauvrissement des peuplements d’amphibiens sur tous les continents. 

Cette maladie est particulièrement préoccupante car : 

- de nombreuses populations « saines » constituent des réservoirs de bd ; 

- la transmission de bd ne dépend pas d’une surdensité d’amphibiens ; 

- les effectifs d’une population d’amphibiens sont faibles et variables ; 

- les amphibiens touchés concernent une grande gamme d’espèces (Collins 2009). 

Des analyses de 35 échantillons d’Afrique, d’Australie, d’Amérique du sud et centrale par 

Morehoose et al. (2005 in Collins 2009) montrent que bd est une lignée unique issue d’un 

champignon ayant établi des relations avec des amphibiens, qui a récemment évolué 

sous l’effet de changements climatiques ou d’autres facteurs physiques et a été introduite 

dans des populations « vierges ». L’expansion de ce pathogène est récente et rapide. 

Les populations touchées peuvent rester saines ou tomber malades, la maladie 

dépendant de facteurs environnementaux (froid, humidité…) et de la résistance de ses 

hôtes. 

En Europe, les phénomènes de mortalité massive sont assez isolés selon les apparences, 

alors que la répartition de bd est large – Espagne, Allemagne, Italie, Portugal, Suisse, 

Royaume-Uni, France… - et touche un large spectre d’espèces (Trenton et al. 2005) 26 . 

Biologie de l’agent infectieux 

« Bd est un champignon appartenant à un groupe de moisissures qui décomposent la 

matière organique morte. Il décompose également les substances cornées (kératine) de 

la peau des amphibiens. Il n’est donc présent que sur les parties cornées, à savoir le 

champ buccal seulement chez les têtards, mais la totalité de la peau, qui est cornée, chez 

les adultes. 

« L’infection se transmet dans l’eau, par des zoospores (« ZE ») - phase mobile de 

l’infection. Les spores colonisent la peau des amphibiens et se développent en 

zoosporange (« ZM »), le stade multiplicateur du champignon. De nouveaux zoospores y 

sont constituées et vont se répandre dans l’eau une fois mûres, ce qui leur permet de 

contaminer d’autres parties de la peau ou d’autres individus » (Schmidt 2007) 27 . 

Bd peut survivre pendant au moins 12 semaines dans l'eau d'une mare (Race) 28 . 

26 

Trenton W.J.G., Walker S., Bosch J., Hyatt A. D., Cunningham A.A., Fisher M.C. 2005 - Chytrid Fungus in Europe. 

Emerging Infectious Diseases 11, 1639-1640. 

27 

Schmidt B. 2007 - La chytridiomycose : Une redoutable mycose touchant les amphibiens. Karch. 

28 

Risk Assessment of Chytridomycosis to European amphibian biodiversity. 




Symptômes 

Individus métamorphosés (Race) : 

- postures anormale, perte de réflexe, léthargie ; 

- lésions cutanées, ulcères occasionnels, hémorragies. 

« Les têtards portant le champignon sur leur champ buccal ne présentent pas de 

symptômes morbides. Ils meurent souvent en masse pendant ou juste après la 

métamorphose, lorsque le champignon se répand sur toute la peau nouvellement 

cornée » (Schmidt 2007). 

Précautions (Schmidt 2007) : 

« On doit veiller impérativement à ne pas transporter de zoospores d’un étang à l’autre. 

Chaque équipement (bottes, épuisette etc.) doit être décontaminé par une des mesures 

suivantes. 

- laisser sécher complètement matériel et chaussures, car le champignon meurt par 

dessèchement (attention, la boue déposée sur les semelles doit également sécher 

entièrement !) ; 

- chauffer (5 min. à 60 °C suffisent) ; 

- désinfecter : par ex, avec de l’eau de Javel non diluée ou de l’alcool à 70 % (attention, 

ces substances sont toxiques; ne jamais désinfecter à proximité de l’eau). Il existe 

plusieurs antifongiques, efficaces également contre la chytridiomycose. Le virkon s’est 

révélé approprié pour le terrain (plus d’informations en allemand sous 

www.tierarzneimittel.ch en recherchant pour « virkon »). 

« Par ailleurs, tout transfert d’organismes (végétaux, escargots, poissons…) d’un plan 

d’eau à l’autre est à proscrire, car les spores peuvent se trouver sur toute surface 

humide. 

« Des informations supplémentaires sont disponibles sur le site du Karch 29 : 

- « Proposition d’un protocole d’hygiène pour réduire les risques de dissémination 

d’agents infectieux et parasitaires chez les amphibiens lors d’intervention sur le terrain », 

par Tony Dejean, Claude Miaud et Martin Ouellet ; 

- « The DAPTF field work code of practice » ; 

- le site « Amphibian Disease Homepage » de l’Université James Cook. » 

29 

Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse : http://www.karch.ch 




Figure 2 : Cycle de vie de Bd (source : RACE) 

Protocole d’hygiène pour limiter la dissémination de 

la Chytridiomycose lors d’intervention sur le terrain 

A l’échelle mondiale, les amphibiens subissent d’importants déclins de populations dûs à 

la Chytridiomycose, une maladie émergente provoquée par le champignon 

Batrachochytrium dendrobatidis (Bd). Des déclins catastrophiques ont été observés en 

Australie, Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud et dans les Caraïbes. 

En Europe, des mortalités massives associées à Bd ont été observées en Espagne et en 

France, mais nos connaissances sur la prévalence de Bd en Europe ne sont encore que 

fragmentaires. 

Les causes exactes de l’émergence récente de la Chytridiomycose sont encore mal 

connues. Néanmoins, les scientifiques s’accordent aujourd’hui à penser que ce 

champignon aurait été récemment disséminé à travers le monde par l’intermédiaire de 

matériel ayant été au contact avec Bd, d’eau contenant des zoospores ou d’amphibiens 

infectés (notamment lors de l’introduction d’espèces exotiques). Les activités humaines, 

dans ou à proximité de sites aquatiques, participent donc fortement à la dissémination du 

champignon et représentent un risque majeur pour les populations d’amphibiens. Si un 

individu infecté peut être efficacement traité avec un fongicide, le champignon ne peut 

pas être contrôlé, à ce jour, dans le milieu naturel. Néanmoins, quelques procédures 

simples de désinfection permettent de décontaminer les équipements, ce qui réduit 

notablement le risque que le champignon soit passivement transféré lors des 

déplacements. 

L’objectif de ce document est de fournir aux personnes travaillant sur les amphibiens, ou 

plus largement en milieu aquatique, un ensemble de mesures de précaution à mettre en 

oeuvre lors de leurs campagnes de terrain. Bien que ciblées sur la Chytridiomycose, ces 

précautions permettront également de limiter la dissémination d’autres maladies ou 

d’espèces végétales ou animales envahissantes. 

Certaines de ces procédures peuvent être appliquées dans les laboratoires et élevages, 

mais il est nécessaire que les personnels impliqués se confèrent à la réglementation 

vétérinaire. Les mesures de biosécurité pour les amphibiens captifs pourraient différer de 

celles proposées pour le terrain. 




Règles générales 

1. Il existe dans le commerce plusieurs produits désinfectants efficaces pour éliminer Bd 

(alcool à 70 %, eau de javel…). Néanmoins, pour des raisons d’efficacité sur Bd et 

d’autres agents infectieux (bactéries, virus et champignons), et de respect de 

l’environnement, nous recommandons l’utilisation du Virkon®. Le rejet de ce 

désinfectant dans l’environnement doit cependant être limité. Le fabricant recommande 

son élimination par les réseaux d’eaux usées. Avant utilisation, lire les instructions 

d’usage fournies par le fabricant (www.dupont.com). 

2. Avant toute sortie sur le terrain, il est indispensable de s’assurer que l’ensemble du 

matériel qui va être utilisé (bottes, wadders, épuisette …) a été correctement désinfecté. 

En cas de doute, désinfectez-le. 

3. Si plusieurs sites aquatiques doivent être visités au cours d’une même campagne de 

terrain, désinfecter le matériel entre chaque site. Lors d’intervention sur une pièce d’eau 

importante (marais, rivière, grand lac …), désinfecter régulièrement le matériel. 

4. En cas de manipulation d’amphibiens, il est recommandé d’utiliser des gants jetables 

non poudrés. Dans la mesure du possible, les individus capturés doivent être maintenus 

individuellement (sacs zip, boites plastiques…) afin de limiter les contacts et les risques 

de transmission de la maladie entre animaux. 

5. Si vous devez intervenir sur des sites où la présence de Bd est suspectée (observation 

de mortalités d’amphibiens, présence d’espèces exotiques…), ou avérée, il est impératif 

d’appliquer rigoureusement le protocole d’hygiène. 

Protocole standard de désinfection 

1) Préparer dans un pulvérisateur une solution de Virkon® à 1 %. Le produit devient 

inefficace lorsque la coloration rose disparaît. Nous recommandons néanmoins de 

préparer une nouvelle solution lors de chaque campagne. La solution peut être préparée 

sur le terrain en utilisant l’eau d’une rivière ou d’un étang. 

2) En sortant de l’eau, nettoyer le matériel à l’aide d’une brosse (bottes, wadders, 

épuisette…), afin de retirer boues et débris. 

3) Pulvériser la solution de Virkon® sur l’ensemble du matériel ayant été au contact de 

l’eau et laisser agir pendant 5 minutes avant réutilisation (de préférence jusqu'à ce que 

le matériel soit sec). Le petit matériel ayant été au contact avec des amphibiens 

(balances, ciseaux,...) peut être désinfecté par immersion dans du Virkon® ou avec des 

lingettes imprégnées d’alcool à 70 %. Ne pas rincer l’équipement afin d’éviter que du 

Virkon® soit introduit dans l’environnement. Si besoin, le matériel peut être rincé au 

retour du terrain. 

4) Pulvériser du Virkon® (1%) sur les semelles de vos bottes ou chaussures de marche 

avant de quitter le site. 

5) Stocker le matériel désinfecté dans des sacs plastiques jetables puis dans un bac 

plastique dans le véhicule. 




6) Désinfecter vos mains à l’aide de lingettes imprégnées d’alcool à 70 % ou d’une 

solution hydro-alcoolique. 

7) Au retour du terrain, les vêtements peuvent être désinfectés par un lavage en 

machine à 60°C. Placer l’ensemble du matériel jetable (gants, sacs, etc.…) dans 

un sac poubelle et pulvériser du Virkon® à l’intérieur avant de le jeter. 

Liste du matériel nécessaire 

-Brosse 

-Pulvérisateur 

-Virkon® (pastilles) (disponible notamment dans les cabinets vétérinaires) 

-Gants jetables non poudrés (pour préparer la solution Virkon® et en cas de 

manipulation d’amphibiens) 

-Lingettes imprégnées d’alcool à 70° ou solution hydro-alcoolique (disponibles en 

grandes surfaces et pharmacies) 

-Sacs plastiques jetables de différentes tailles (à jeter à la fin de chaque campagne de 

terrain) 

-Bac plastique de stockage (restant dans le véhicule et régulièrement désinfecté) 

(Si vous manquez de Virkon® au cours de votre campagne de terrain, et que le produit 

n’est pas disponible localement, vous pouvez utiliser de l’alcool à 70° à la place du 

Virkon). 

Contacts 

Tony DEJEAN 

Parc naturel régional Périgord-Limousin 

La barde -24450 La Coquille 

t.dejean@pnrpl.com 

Claude MIAUD 

Laboratoire d’Ecologie Alpine 

Université de Savoie - 73376 Le Bourget du Lac 

claude.miaud@univ-savoie.fr 

Dirk SCHMELLER 

Station d’Ecologie Expérimentale du CNRS - 09200 Moulis 

dirk.schmeller@EcoEx-Moulis.cnrs.fr 




Annexe 6 

Exemple de contamination industrielle d’une station du Bassin Houiller Lorrain 

du Crapaud vert 

Un site fréquenté par le Crapaud vert sur la commune de Forbach (Moselle) présente 

dans le sol les éléments suivants (source : DREAL LORRAINE) : 

- les métaux : 

* chrome : jusqu'à 2400 mg/kg ; 

* nickel : jusqu'à 1700 mg/kg ; 

* plomb : jusqu'à 1900 mg/kg ; 

* mercure (substance volatile) : 80 mg/kg ; 

- les composés organiques volatils : 

* benzène : 10 mg/kg ; 

* toluène : 400 mg/kg ; 

- les hydrocarbures aromatiques polycycliques : 

* naphtalène (substance volatile) : jusqu'à 90 000 mg/kg ; 

* benzo(a)pyrène : jusqu'à 7400 mg/kg ; 

- les crésols : jusqu'à 310 mg/kg ; 

- les phénols : jusqu'à 53 mg/kg. 

Des goudrons purs ont été repérés dans les sols de cette zone. 

Les eaux souterraines de la nappe perchée située sous le site sont impactées en arsenic, 

hydrocarbures totaux, benzène, hydrocarbures aromatiques polycycliques et 

benzo(a)pyrène. Cette nappe n'est pas utilisée pour l'alimentation en eau potable mais 

sera à terme en relation avec la nappe des Grès du Trias Inférieur (GTI) lorsque celle-ci 

ne sera plus impactée par les exhaures minières. La nappe des GTI constitue une réserve 

d'eau potable à enjeu régional. 




Annexe 7 

Dossier « Plainte en attente » pour la conservation du Crapaud vert en France 

auprès du Comité permanent de la Convention de Berne 






















Annexe 8 

Techniques de détection et d’échantillonnage du Crapaud vert 

Pour rappel, nous distinguons les protocoles d’échantillonnage des protocoles de détection : 

Supprimé : dans 

1. L’objectif de l’échantillonnage est d’apporter des informations sur l’état des 

populations et leur comportement. 

2. La détection doit renseigner la présence ou l’absence d’une population sur un 

secteur donné. 

L’exhaustivité n’est pas réalisable, cela à cause des coûts élevés que suppose une telle 

opération et que généralement il y a peu d'intérêt à le faire. 

Les protocoles doivent remplir trois conditions : simples, efficaces, et reproductibles. 

L’objectif poursuivi dans ce plan est de disposer, à terme, de protocoles standardisés pour 

assurer une mise en œuvre cohérente et homogène de ces méthodes sur l'ensemble du 

territoire national. 

Trois mesures complémentaires sont nécessaires : 

1 - Identifier les personnes qui prendront part aux études et transmission au ministère afin de 

leur délivrer les autorisations de manipulation. 

2 - Collecter les animaux trouvés morts en vue de les déposer au MNHN pour y être 

conservés. 

3 – Améliorer la diffusion des connaissances naturalistes notamment par la publication 

d’article ou des notes dans des revues d'herpétologie, comme par exemple le Bulletin de la 

SHF (national) ou Alytes (international). 




I. METHODES STANDARDISEE DE DETECTION DES AMPHIBIENS 




POPAMPHIBIEN-1 (OCCURRENCE) SHF 

Nom : Protocole de suivi de l’occurrence des populations d’amphibiens 

(Acronyme = POPAMPHIBIEN-1) 

Objectif : Estimer et comprendre les évolutions de l'état de la batrachofaune française à 

partir de l’estimation de l’occurrence dans les sites aquatiques 

Moyens à mobiliser : choix d’aires comportant des sites aquatiques en milieu naturel, 

en milieux gérés et non gérés, personnels formés pour le recueil des données et 

éventuellement pour l’analyse des données. 

1- Objectif opérationnel 

Ce protocole a pour objectif de mesurer les tendances de l’évolution des populations 

d’amphibiens. Si les amphibiens n’y passent pas forcement la plupart de leur temps, le 

milieu aquatique reste le meilleur endroit pour détecter la plupart des espèces. Le 

protocole va donc s’appuyer sur la recherche de la présence des espèces dans l’eau. Le 

principe général est de visiter les sites aquatiques d’une aire dont l’étendue est définie 

par la durée de la sortie sur le terrain. Les amphibiens sont inventoriés par présenceabsence 

avec les méthodes permettant leur meilleure détectabilité. L’effort de 

prospection est mesuré. 

L’aire étudiée, comme les milieux aquatiques qui le composent, sont clairement 

référencés afin de permettre un suivi à long terme (plusieurs années). 

Le choix de l’aire et sa description (unité paysagère) se font la première année du suivi. 

Les variables intrinsèques (description des sites aquatiques) et extrinsèques (paysage 

environnant) et la liste des mesures (météorologie, etc.) sont fournies, et peuvent être, 

pour certaines mesurées, après le démarrage de l’application du protocole. 

Toutes les informations nécessaires à la mise en place des protocoles seront actualisées 

et disponibles à l’adresse «www.lashf.fr». Les coordinateurs et les participants sont 

encouragés à s’y rendre régulièrement et à y faire partager leur expérience via le forum 

de discussion mis en place. 

2- Mise en place du protocole 

2.1 - Choix de l’aire 

Le choix des aires suivies est fait par les observateurs en fonction de critères de 

faisabilité (e.g. accès) et d’objectif (suivi de milieu, de communautés et/ou d’espèces 

particulières, gestion possible de certains milieux plutôt que d’autres, etc.). Une aire doit 

être définie avec une certaine homogénéité paysagère (unité paysagère, voir Annexe 3 

sur site Internet : http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 




Avec l’accumulation des aires suivies, une concertation avec les coordinateurs régionaux 

et nationaux permettra de détecter les manques possibles afin de se rapprocher le plus 

possible d’un plan d’échantillonnage stratifié à l’échelle nationale (voir Annexe 4 sur site 

Internet : http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 

Un repérage est effectué de jour afin de localiser et numéroter les sites aquatiques 

présents (on s’assurera des possibilités physiques et réglementaires d’accès à ces sites) 

dans l’aire sélectionnée. 

Une estimation de la durée de la visite des sites (qui tient compte des méthodes de 

détection des espèces utilisées) est réalisée. La durée de la visite de (ou des) aire(s) 

sélectionnée(s) doit être raisonnable (e.g. < 4 heures au total pour une sortie en fonction 

de la difficulté du terrain). 

L’aire sélectionnée est géoréférencée, ainsi que les sites aquatiques visités. Des sites 

aquatiques sont susceptibles d’apparaître ou de disparaître de l’aire sélectionnée. Les 

nouveaux sites sont inclut dans le protocole (on tiendra compte de ce phénomène dans le 

choix de la taille des aires étudiées, certaines unités paysagères pouvant évoluées très 

vite alors que d’autres peuvent être prédites comme relativement stables). 

2. 2 – Description des aires 

L’aire sélectionnée géoréférencée sera identifiée dans le géoportail de l’IGN. Une (ou des) 

photographie(s) de l’ambiance globale sera(ont) réalisé(es) en début de phase de 

végétation ou à la période la plus représentative pour la région considérée. Pour chaque 

site aquatique, une photographie panoramique sera réalisée systématiquement. 

Des listes de variables extrinsèques et intrinsèques standards seront fournis pour la 

description de l’aire et de chaque site aquatique (voir Annexe 5 sur site Internet : 

http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 

2. 3 - Recueil des données 

Il est fortement conseillé aux observateurs de participer par équipes de deux pour des 

raisons d’efficacité et de sécurité (prospections de nuit). Une visite préliminaire (sans 

relevé d’amphibiens) de jour peut s’avérer nécessaire afin de vérifier l’emplacement des 

sites aquatiques, les possibilités d’accès, etc. en début de chaque année de suivi. 

2.3.1 – Planning général 

Il y a deux composantes à bien différencier pour déterminer le nombre et les 

dates de visite d’une aire chaque année. 

La première composante est la variabilité temporelle de la présence des espèces 

dans les sites aquatiques. 

La deuxième composante est la détectabilité des espèces : à chaque passage dans 

un site aquatique il existe une certaine probabilité de détecter une espèce. Cette 

probabilité peut dépendre de conditions e.g. météorologiques. La probabilité de 




détecter une espèce s’accroît en général avec l’augmentation du nombre de 

passage. 

Nombre d’épisodes de prospection : 

Le protocole a pour but de décrire l’évolution du peuplement de l’espèce 

considérée (ou du peuplement d’Amphibien) de l’aire considéré, il faudra définir 

les dates des épisodes de prospection pour couvrir l’optimum de présence des 

différentes espèces (e.g. espèces précoces à tardives). Un nombre de trois 

épisodes de prospection semble adapté à la plupart des situations en France 

métropolitaine. 

La durée entre ces trois passages doit être courte (par exemple les 3 passages 

dans la même semaine) car on considère que les variations observées entre ces 

passages ne proviennent que de variations de la détectabilité et non pas de la 

présence-absence des espèces suivies. 

Dates des prospections : 

Les dates de présence des espèces varient d’une région bioclimatique à une autre. 

Ces dates seront évidemment adaptées à la phénologie des amphibiens de la 

région considérée (visites automnale en milieu méditerranéen, etc.). Les dates 

des épisodes de prospection sont fixées chaque année par les correspondants 

régionaux du PNA, et devront être suivies avec une marge de tolérance 

n’excédant par une quinzaine de jours. 

II.3.2 – Méthodes et effort de prospection : 

Voir fiches ci dessous. 

La méthode choisie devra rester la même pour toute la durée du suivi. 

II.3.3 – Horaires des visites 

Les horaires de visites peuvent varier d’un épisode de prospection à une autre 

(par exemple diurne pour le repérage des pontes de G. brunes, matin pour la pose 

de nasses, nocturne pour les chants d’espèces plus tardives, etc.). 

2.2.3. Fréquence du suivi 

Les aires sélectionnées seront prospectées tous 2 ans. Une certains nombre de mesures 

environnementales (mésologiques) sont à effectuer à chaque sortie (voir Annexe sur site 

Internet : http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 




Ecoute des mâles chanteurs et observation directe dans l’eau et sous des abris 

Objectifs 

Principe 

Estimer et comprendre les évolutions de l'état des populations à partir de l’estimation 

de l’occurrence dans les sites aquatiques 

Le chant est un indice d’activité reproductive qui permet avec relativement peu 

d’efforts d’obtenir un indice d’abondance des espèces avec peu d’ « effet 

observateur » contrairement aux prospections visuelles. 

Cette méthode est inspirée des IPA réalisés sur les oiseaux. Le principe est de se 

poster la nuit à proximité du plan d’eau durant la période de reproduction de l’espèce 

pendant un certain laps de temps, de déterminer et de compter les mâles chanteurs 

de l’espèce recherchée. Un temps d’attente de 15 minutes avant comptage devra être 

respecté, afin de limiter les biais d’échantillonnage liés au dérangement de l’espèce. 

L’interprétation des résultats devra être analysée par le logiciel Présence afin de tenir 

compte des biais d’échantillonnage (bruit aux alentours, variables météorologiques, 

….) 

Références 

Planning 

http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php 

- A définir selon la phénologie reproductrice des espèces et des localités 

- 3 séances d’écoutes devront être réalisées par site pressentie au cours de la saison 

de reproduction en privilégiant les nuits douces et humides. 

- Les sites sélectionnés seront prospectées tous 2 ans. 

Avantage 

Méthode simple à mettre en place 

Limite 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 

Toutes structures impliquées dans le conservation de l’espèce : Association locales, 

bureaux d’études, experts… 

Choix des sites 

Mares situées en périphérie et limite d’aire 

Bibliographie consultée 





Pêche au troubleau et recherche visuelle des têtards 

Objectifs 

Principe 

Estimer et comprendre les évolutions de l'état des populations à partir de l’estimation 

de l’occurrence dans les sites aquatiques 

Pour la capture des têtards (> 15 mm) : utilisation d’une épuisette solide, type 

aquaculture avec filet métallique ou filet nylon, d’un diamètre d’au moins 40 mm et 

avec un vide de maille > 5 mm (un vide de maille trop petit se bouche trop 

rapidement avec les débris collectés dans l’eau). 

Si la pêche est réalisée de la berge, envoyer la tête de l’épuisette vers le large et 

ramener rapidement vers le bord en frottant le fond (les têtards nagent bien et fuient 

devant une épuisette déplacée trop lentement). Puis, procéder de la même manière 

par des déplacements latéraux parallèles à la berge. Si l’accès dans l’eau est possible, 

entrer discrètement dans l’eau et procéder de la même manière (coup d’épuisette du 

large vers le 

bord) et ensuite déplacements latéraux. Les mouvements d’eau crées par le 

déplacement de l’épuisette peuvent entraîner les têtards réfugiés sous des abris 

(berges creuses, ripisylve, etc.). Il s’agit d’une technique « énergique » qui peut 

arracher les plantes aquatiques. On l’utilisera donc dans les herbiers avec une 

intensité raisonnable compatible avec leur pérennité. 

La pêche à l’épuisette doit être utilisée en limitant son impact sur les herbiers et la 

faune des sites aquatiques (dont pontes d’amphibiens). 

Références 




- A chaque épisode (saison) de prospection, il faudra réaliser 3 dates de passage 


Avantage 


Limite 

- Accessibilité du site, de sa configuration et de sa taille 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 




Mares situées en périphérie et limite d’aire 






II. METHODES STANDARDISEES DE SUIVI DE L’ABONDANCE DES AMPHIBIENS 




POPAMPHIBIEN-2 (ABONDANCE) SHF 

Nom : Protocole de suivi de l’abondance des populations d’amphibiens 

(Acronyme = POPAMPHIBIEN-2 ABONDANCE) 

Objectif : Estimer et comprendre les évolutions de l'état de la batrachofaune française à 

partir de l’estimation de l’abondance dans les sites aquatiques 

Moyens à mobiliser : choix d’aires comportant des sites aquatiques en milieu naturel, 

en milieux gérés et non gérés, personnels formés pour le recueil des données et 

éventuellement pour l’analyse des données. 

1 - Objectif opérationnel 

Ce protocole a pour objectif de mesurer les tendances de l’évolution des populations 

d’amphibiens. Si les amphibiens n’y passent pas forcement la plupart de leur temps, le 

milieu aquatique reste le meilleur endroit pour détecter la plupart des espèces. Le 

protocole va donc s’appuyer sur l’estimation de leur abondance dans l’eau. 

Le principe général est de visiter les sites aquatiques dont le nombre est défini par la 

durée de la sortie. Les espèces cibles sont comptées avec des méthodes standard 

permettant de prendre en compte leur détectabilité. L’effort de prospection est mesuré. 

L’aire étudiée, comme les milieux aquatiques qui font l’objet du suivi, sont clairement 

référencés afin de permettre un suivi à long terme (plusieurs années). 

Le choix de l’aire et sa description (unité paysagère) et le choix des sites aquatiques se 

font la première année du suivi. Les variables intrinsèques (description des sites 

aquatiques) et extrinsèques (paysage environnant) et la liste des mesures (météorologie, 

etc.) sont fournies et peuvent être, pour certaines, mesurées après le démarrage de 

l’application du protocole. 

Toutes les informations nécessaires à la mise en place des protocoles seront actualisées 

et disponibles à l’adresse « lashf.fr ». Les coordinateurs et les participants sont 

encouragés à s’y rendre régulièrement et à y faire partager leur expérience via le forum 

de discussion mis en place. 

2 - Mise en place du protocole 

2.1 - Choix de l’aire 

Le choix des aires suivies est fait par les observateurs en fonction de critères de 

faisabilité (e.g. accès) et des objectifs (suivi de milieu, d’espèces particulières, gestion 

possible de certains milieux plutôt que d’autres, etc.). Dans le PNA il s’agit des 20 SAP. 

Une aire doit être définie avec une certaine homogénéité paysagère (unité paysagère, 

Annexe 3 cf. : http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 




Avec l’accumulation des aires suivies, une concertation avec les coordinateurs régionaux 

et nationaux permettra de détecter les manques possibles afin de se rapprocher le plus 

possible d’un plan d’échantillonnage stratifié à l’échelle nationale (Annexe 4 cf. : 

http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 

Un repérage est effectué de jour afin de localiser et numéroter les sites aquatiques 

présents (on s’assurera des possibilités physiques et réglementaires d’accès à ces sites) 

dans l’aire sélectionnée qui feront l’objet du suivi. 

Une estimation de la durée de la visite des sites (qui tiendra compte des méthodes de 

comptages des espèces utilisées) est réalisée. La durée de la visite de (ou des) aire(s) 

sélectionnée(s) doit être raisonnable (< 4 heures au total pour une sortie en fonction de 

la difficulté du terrain). 

L’aire sélectionnée est géoréférencée, ainsi que les sites aquatiques suivis. Un site 

aquatique suivi est susceptible de disparaître de l’aire sélectionnée. Un nouveau site 

pourra être inclut dans le protocole. On essayera de tenir compte de ce phénomène (e.g. 

risque de disparition d’un site aquatique suivi) dans leur choix au début du suivi, même 

si cela s’avère certainement difficile dans certains paysages. 

2. 2 – Description des aires 

L’aire sélectionnée géoréférencée sera identifiée dans le géoportail de l’IGN. Une (ou des) 

photographie(s) de l’ambiance globale sera(ont) réalisé(es) en début de phase de 

végétation ou à la période la plus représentative pour la région considérée. Pour chaque 

site aquatique, une photographie panoramique sera réalisée systématiquement. 

Des listes de variables extrinsèques et intrinsèques standards seront fournis pour la 

description de l’aire et de chaque site aquatique (Annexe 5 cf. : http://lashf.fr/suiviamphibiens.php). 

2. 3 - Recueil des données 

Il est fortement conseillé aux observateurs de participer par équipes de deux pour des 

raisons d’efficacité et de sécurité (comptage de nuit). Une visite préliminaire (sans 

comptage d’amphibiens) de jour peut s’avérer nécessaire afin de vérifier l’emplacement 

des sites aquatiques, les possibilités d’accès, etc. en début de chaque année de suivi. 

2.3.1 – Planning général 

Après avoir choisi l’espèce cible, il faut sélectionner la période de présence dans 

les sites aquatiques au cours de laquelle va être réalisée l’épisode de comptage : 

le principe de l’estimation de l’abondance repose sur un comptage des amphibiens 

au cours de plusieurs dates de passages successives au cours d’une durée 

suffisamment courte pour que l’effectif de l’espèce cible ne varie pas par 

immigration-émigration, mortalité, etc. 




Méthode de Comptage : 

Cf fiches ci après. 

La méthode choisie pour estimer l’abondance d’une espèce devra rester la même 

pour toute la durée du suivi. 

Nombre de visite de comptage : 

Pour un épisode de comptage, il faudra réaliser 3 passages successifs. La durée 

entre ces trois passages doit être courte (par exemple les 3 passages dans la 

même semaine) car on considère que les variations observées entre ces passages 

ne proviennent que de variations de la détectabilité et non pas de la présenceabsence 

des espèces suivies. 

Dates des prospections : 

Les dates de présence des espèces varient d’une région bioclimatique à une autre. 

Ces dates seront évidemment adaptées à la phénologie des amphibiens de la 

région considérée (visites automnales en milieu méditerranéen, etc.). Elles sont 

fixées chaque année par les correspondants régionaux du PNA, et devront être 

suivies avec une marge de tolérance n’excédant par une quinzaine de jours. 

2.3.2. Fréquence du suivi 

Les aires sélectionnées seront prospectées tous 2 ans. Une certains nombre de 

mesures environnementales (météorologiques) sont à effectuer à chaque sortie 

(Annexe 7 cf. : http://lashf.fr/suivi-amphibiens.php). 




Comptage des mâles chanteurs et comptage direct des individus 

Objectifs 

Estimer et comprendre les évolutions de l'état de la batrachofaune à partir de 

l’estimation de l’abondance dans les sites aquatiques 

Commentaire [m25] : Cette 

même méthode est appliquée pour 

la détection et le suivi de 

l’abondance avec le même logiciel 

d’analyse alors qu’il est dit en 

introduction de cette annexe que 

les protocoles sont bien distincts. 

Principe 

Le chant est un indice d’activité reproductive qui permet avec relativement peu d’efforts 

d’obtenir un indice d’abondance des espèces avec peu d’ « effet observateur » 

contrairement aux prospections visuelles. 

Cette méthode est inspirée des IPA réalisés sur les oiseaux. Le principe est de se poster 

la nuit à proximité du plan d’eau durant la période de reproduction de l’espèce pendant 

un certain laps de temps, de déterminer et de compter les mâles chanteurs de l’espèce 

recherchée. Un temps d’attente de 15 minutes avant comptage devra être respecté, afin 

de limiter les biais d’échantillonnage liés au dérangement de l’espèce. 

L’interprétation des résultats devra être analysée par le logiciel Présence afin de tenir 

compte des biais d’échantillonnage (bruit aux alentours, variables météorologiques, ….) 

Références 




- 3 séances d’écoutes et d’observations directes (dénombrement exhaustif ou sur des 

itinéraires parcourus en 15’ le long de la berge (nombre d’itinéraires définis suivant la 

taille du plan d’eau), devront être réalisées par site pressentie au cours de la saison de 

reproduction en privilégiant les nuits douces et humides. 


Avantage 

Limite 


- Difficulté de dénombrement du nombre de males chanteurs dans un chœur. 

- Permet de déterminer une abondance très relative (L'information est juste "il y a au 

moins x males adultes en activité de reproduction".) 

- Difficulté d’observation des individus en phase aquatique 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 




Tous les SAP 

Bibliographie 

consultée 





Comptage des pontes 

Objectifs 

Suivi de l’abondance d’une espèce 

Principe Le comptage des pontes donne donc directement une estimation du nombre 

Références Eggert 2000 ( REF ) 

minimum de femelles reproductrices présentes. 

Mis en forme : Couleur de 

police : Rouge 




- 3 séances de comptage visuel de jours (dénombrement exhaustif ou sur des 

itinéraires parcourus en 15’ le long de la berge (nombre d’itinéraires définis suivant la 

taille du plan d’eau), devront être réalisées par site pressentie au cours de la saison 

de reproduction en privilégiant les nuits douces et humides. 


Supprimé : e 

Avantage 

Limite 


Problème de comptage des pontes lorsque la végétation est dense ou lorsque les sites 

ont une surface complexe 

Lors d’une saison de reproduction, seule une partie des femelles pondent. 

Il arrive que la ponte soit scindée en deux lors d’une ponte ( risque de double 

comptage) 

D’après Sinsch (2007) une même femelle peut avoir deux vrais pontes dans la saison. 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 



Choix du site 

Tous les sites (SAP) 






III. METHODES SPECIFIQUES DE SUIVI DE L’ABONDANCE DES AMPHIBIENS 




Suivi photographique des patterns dorsaux par CIR 

Objectifs 

Principe 

Evolution des populations 

La méthode utilisée n’est pas à proprement parler une capture-marquage-recapture 

puisque les individus capturés ne sont pas marqués. Il s’agit d’une méthode dérivée 

dite de « Capture-Identification-Recapture : « CIR». 

Références 

Elle s’appuie sur la reconnaissance individuelle à partir des motifs de coloration. Les 

individus sont capturés, sexés, mesurés, pesés et photographiés (face dorsale et/ou le 

patrons des lèvres) puis relâchés. Les photographies sont stockées dans une base de 

données et sont ensuite comparées session par session pour retrouver les individus en 

commun. 

A l’aide d’outils statistiques et de la configuration des sites et des populations étudiées 

(population fermée ou ouverte, variation des taux de capture dans le temps et de 

l’hétérogénéité selon les individus…), des variables sont appliquées pour caler le 

modèle qui décrit le mieux les données. Dès lors que le meilleur modèle est 

déterminé, les logiciels statistiques (exemple logiciel CaptureTM ou MarkTM) 

fournissent l’estimation de la taille de la population ainsi que l’intervalle de confiance à 

95%. D’autres renseignements peuvent être également produit tel que la survie 

annuelle, l’émigration temporaire…) 

Cette méthode a déjà été utilisée sur le Pélobate brun (Guney et al. 2008), Pellet 

(2005-2008), (Hildenhagen, 1986). 

Supprimé : 


Fréquence d’échantillonnage : Une vingtaine de sessions répartie uniformément sur la 

saison (Pellet, 2008) 

Dates de commencement : A définir selon la phénologie reproductrice des espèces et 

des localités 

Durée : 5 ans 

Avantage 

L’avantage de cette méthode par rapport aux techniques habituelles de marquage 

d’amphibiens (amputation de doigts, implant de puce électronique, tatouage, 

marquage à chaud ou à froid) est qu’elle est non vulnérante pour les animaux. 

Limite 

L’inconvénient de cette méthode est le temps nécessaire pour les reconnaissances 

photographiques. (Koening H., Diemer M. 1992) 

Cette méthode présente aussi la limite de ne capturer qu’une frange de la population. 

Chez les anoures il existe un fort biais de détectabilité entre les sexes, les mâles étant 

beaucoup plus facilement repérables que les femelles en période de reproduction du 

fait des différences comportementales. De plus, les femelles retournent rarement 

après la ponte sur leur site de ponte et le taux de recapture est donc plus bas chez les 

femelles que chez les mâles, ce qui rend moins fiables les analyses statistiques. 

La technique utilisée impliquent la capture des amphibiens et nécessitent donc les 




autorisations de capture (demande préfectorale). 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 



L’analyse des résultats doit être suivi par un comité scientifique 


Avis d’expert demandé 


Biotope, 2010. Suivi des Amphibiens du Parc départementale de la Courneuve, 

estimation des effectifs de Crapaud calamite par capture marquage recapture. Conseil 

Général de Seine-Saint-Denis. 45p. 

Malcolm Ausden, 2008. "Habitat Management for Conservation: A Handbook of 

Techniques (Techniques in Ecology and Conservation)"Oxford University Press. 384 

pages 




CMR par implantation de PIT-Tag 

(Passive Integrated Transponders ou transpondeur) 

Commentaire [m26] : Pas de 

distinction sur « quand » utiliser 

cette méthode plutôt que la 

précédente ? 

Objectifs 

Principe 

Références 

Evolution des populations 

Cette technique de Capture-Marquage-Recapture (CMR) utilise des transpondeurs qui 

sont des marques magnétiques (transpondeurs : ID 120 Tovan par exemple) passives 

injectées sous la peau par une seringue qui réagissent à une impulsion électrique 

envoyée par un détecteur (Trovan LID 500 par exemple). Au temps t, il y a capture 

d’une fraction de la population, chaque animal est alors marqué individuellement. Lors 

des échantillonnages suivants (t+1) les animaux collectés sont soit déjà connus et l’on 

a une recapture soit inconnus et ils sont alors marqués. Les techniques d’analyses 

sont les mêmes que par photo reconnaissance (cf ci-dessus) 

La technique des Pit Tag a été utilisé chez de très nombreuse espèces notamment 

chez les bufonidae. 

Nous retiendrons notamment pour le Crapaud vert : C Leskovar, C., Sinsch, U. 

(2000) ; Sinsch U. et Keltsch, M. (2001), R Sinsch, et al. (2007) 


Dates de commencement : A définir selon la phénologie reproductrice des espèces et 

des localités 


Avantage 

Les avantages sont nombreux puisque cette technique (sans batterie) permet de 

suivre sur de très longues périodes les animaux marqués et ainsi mesurer le 

recrutement de la population et d’estimer le taux de survie (espérance de vie d’une 

année à l’autre). De plus le marquage étant individuel, elle permet notamment 

d’établir le sexe ratio de la population. 

Enfin cette technique permet également de calculer des distances de déplacement du 

moment que l’on a pris soin de noter les coordonnées GPS des lieux de capture à 

chaque session. 

Limite 

Responsables 

pressentis 

Choix du site 


La technique utilisée impliquent la capture des amphibiens et nécessitent donc les 

autorisations de capture (demande préfectorale). 



Tous les sites(SAP) 

Leskovar, C., Sinsch, U. (2000): Hibernation behaviour of radiotracked toads Bufo 

calamita and B. viridis. - Zoology - Analysis of Complex Systems 103, Suppl. III: 110. 




Sinsch, U., and Keltsch, M. 2001. Die Fekundität von Kreuzkröten (Bufo calamita) und 

Wechselkröten (B. viridis) in einem rheinischen Auskiesungsgebiet. Z. Feldherpetol. 9: 

1–15. 

R Sinsch, U., Leskovar, C., Drobig, A., König, A., Große, W.-R. (2007): Life history 

traits in green toad (Bufo viridis) populations: indicators of habitat quality. Canadian 

Journal of Zoology 85: 665-673. 




IV. METHODES SPECIFIQUES DE L’ETUDE DE LA STRUCTURATION SPATIALE DES 

POPULATIONS 




Analyse des marqueurs microsatellites 

Objectifs Caractérisation des échanges entre populations (métapopulation, population isolée) = 

structuration spatiale des populations 

Principe 

Les techniques actuelles d'étude de génétique des populations permettent de détecter 

les ruptures de flux de gènes entre les populations, et ainsi de déterminer celles qui 

sont le plus isolés. Une population isolée se traduit par une faible capacité 

d’adaptation aux changements environnementaux (catastrophes et perturbations 

écologiques, variations climatiques, compétition avec les espèces invasives etc.). 

Ces techniques sont basées sur des patrons de variation de marqueurs génétiques. Il 

existe plusieurs variétés de marqueurs génétiques, comme par exemple les allozymes, 

les RAPD (randomly amplied polymorphic DNA) ou les SSR (simple sequence repeats) 

parmi lesquelles se trouvent les minisatellites et les microsatellites, les RFLP 

(restriction fragment length polymorphism) (Frankham et al., 2002). Pour les analyses 

de génétique des populations, les marqueurs les plus utilisés de nos jours sont les 

microsatellites de l'ADN nucléaire (Frankham et al., 2002; Mullin et Seigel, 2009). 

L'intérêt de ces marqueurs en comparaison des autres est qu'ils possèdent une plus 

grande variabilité génétique par locus et sont de ce fait très informatifs (Frankham et 

al., 2002). En effet, les microsatellites qui sont des séquences répétées de nucléotides 

qui définissent différents haplotypes sont généralement formés par des répétitions de 

séquences de 2 à 10 bases. La longueur de ces séquences, c'est-à-dire le nombre de 

répétitions, est variable d'une espèce à l'autre, d'un individu à l'autre et d'un allèle à 

l'autre chez un même individu. Autrement dit, cela permet d’identifier, au sein d’une 

même espèce, chaque individu, de le caractériser par un profil génotypique propre et 

de reconstruire sa généalogie avec précision. 

L'utilisation des marqueurs génétiques dans l'évaluation du statut de menace des 

populations ou des espèces s'inscrit dans le cadre de la génétique de la conservation. 

Références 

L'un des principes fondamentaux de la biologie de la conservation est d'identifier et de 

hiérarchiser les priorités d'action pour les unités populationnelles les plus en danger. 

Dans cette optique, la génétique de la conservation est l'une des approches les plus 

fiables pour déterminer ces priorités (Frankham et al., 2002, 2007). 

La mise au point de marqueurs microsatellites nécessite un investissement important. 

Supprimé : 


Des marqueurs microsatellites ont été mis au point pour une espèce proche du 

Pélobate brun, le Pélobate cultripède (Pelobates cultripes, Van de Vliet et al. 2008). 

A définir selon la phénologie reproductrice des espèces et des localités 

Commentaire [m27] : Il me 

semble qu’il en existe déjà pour le 

Crapaud vert. Cette phrase est un 

copier/coller je pense 





Avantage 

Cette méthode présente l’avantage d’être non invasive : Le prélèvement des cellules 

épithéliales de la bouche et de la salive se fait à l'aide d'écouvillons 

Limite 

Interrogation quant aux possibilités de définir ces marqueurs pour le Pélobate brun du 

fait du faible polymorphisme de l’espèce. (Cf. Angelica Crottini) 

Commentaire [m28] : Copier/ 

coller 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 




Avis d’expert demandé (Sites en limites d’aire et populations isolées) 


Dufresnes, C., Betto-Colliard, C., Perrin, N. & Stöck, M. (2010). Thirteen polymorphic 

microsatellite markers for the European green toad Bufo viridis viridis, a declining 

amphibian species. Conservation Genetic Resources. 

Frankham, R., Ballou, J. D. et Briscoe, D. A. (2002). Introduction to Conservation 

Genetics. Cambridge University Press. 617 p. 

Mullin, S. J. et Seigel, R. A. (2009). Snakes. Ecology and Conservation. Cornell 

University Press. 365 p. 

Frankham, R., Ballou, J. D. et Briscoe, D. A. (2002). Introduction to Conservation 

Genetics. Cambridge University Press. 617 p. 

Frankham, R., Ballou, J. D. et Briscoe, D. (2007). A primer of Conservation Genetics. 

Cambridge University Press. 220 p. 




V. METHODES SPECIFIQUES DE L’ETUDE DU SUCEES REPRODUCTEUR 




Comptage du nombre d’œufs par ponte et des métamorphoses 

Objectifs 

Principe 

Références 


Suivi du succès reproducteur 

Il conviendra de réaliser en plus un suivi des larves et des observations d'imagos, de 

compter le nombre d'oeufs par pontes vue qu’il y a en une relation entre taille des 

femelles et nombre d'oeufs. L’estimation de la fécondité (faible ou forte) couplée à des 

analyses génétique apportera des informations utiles sur le fonctionnement des 

populations. 


A définir selon la phénologie reproductrice des espèces et des localités 

- 3 séances d’écoutes devront être réalisées par site pressenti au cours de la saison de 

reproduction en privilégiant les nuits douces et humides. 

- Les sites sélectionnés seront prospectés tous 2 ans. 

Avantage 


Limite 

Responsables 

pressentis 

compétences 

nécessaires 

et 




Avis d’expert demandé

plan national d'action pour la conservation du crapaud vert

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