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28 QUESTION DU NET APRÈS LA CATASTROPHE DE FUKUSHIMA, herault.fr pose la question aux internautes : « Faut il abandonner le nucléaire ? ». Centrales nucléaires : on n’a plus d’atomes crochus Vous avez écrit La volonté de l’Allemagne de sortir du nucléaire d’ici à 10 ans a-t-elle influencé le débat ? En tout cas, plus beaucoup de défenseurs de la politique d’indépendance énergétique par l’atome sur le webmagazine du département herault.fr. Michel, quand même : « Je ne vois pas l’utilité de revenir en arrière. nous avons l’électricité la moins chère d’Europe, et nous maîtrisons parfaitement la technique. » Pour Claude, au contraire : « Il faut commencer la sortie du nucléaire dès mainte- nant. Il faudra trente ou quarante ans pour ça, mais des alternatives existent. La première mesure, c’est la sobriété énergétique. Le reste est une histoire de volonté politique. » La question de l’énergie de remplacement se pose : Pour Jacques en effet, « Ça sert à rien de sortir du nucléaire si c’est pour le remplacer par des énergies fossiles. » Alain : « Peut être faut-il explorer d’autres solutions plutôt que mettre tout les œufs dans le même panier ? » “ Si l’on supprime le nucléaire, que reste-t-il ? L’hydroélectrique : bonjour l’éclairage à la bougie ! Les éoliennes : tout le monde est d’accord mais surtout pas près de son village ! Le solaire : trop peu d’installations performantes. Michel, Puimisson “ Le bilan économique de Superphénix est catastrophique, actuellement, les retards sur l’EPR et le surcoût laissent présager un bilan tout aussi catastrophique. Le bon sens voudrait que la question du nucléaire ne se pose plus. Alain, Clermont-l’Hérault “ Les Japonais sont des gens techniquement au point et on voit qu’ils maîtrisent difficilement la centrale. Donc, en France on peut supposer qu’on n’est pas à 100 % sûrs des installations. François, Montpellier “ Il y a longtemps qu’on aurait dû s’en inquiéter mais l’être humain est ainsi fait, on se préoccupe des choses quand elles nous menacent de près. Brigitte, Montpellier C’EST L’ÉTÉ, pensez aussi à vous protéger des rayons du soleil ! Et entre deux ploufs, venez participer au débat « Faut-il abandonner le nucléaire ? » sur herault.fr L’Hérault LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT
EXPRESSION LIBRE 29 Ces propos sont sous la stricte responsabilité de leurs auteurs. Loi de démocratie de proximité (27/02/2002) Groupe d’opposition de Droite Groupe Démocratie et République Le Revenu de Solidarité Active L’Assemblée Départementale a fait le choix d’inscrire dans le programme d’insertion 2011-2013 des actions qui visent à accompagner celles et ceux qui ont besoin d’être aidés pour se réinsérer professionnellement et socialement. Nous l’approuvons, notamment pour ce qui concerne les actions de mobilité et les chantiers d’insertion, qui contribuent efficacement à la réinsertion de nos concitoyens. Toutefois, les moyens importants mis en œuvre par notre collectivité - et de manière générale par la puissance publique - ne peuvent suffire à réhabiliter socialement un individu. Proposer des aides sociales ne suffira jamais à restaurer socialement une personne à qui il manquera la reconnaissance qui doit lui permettre d’exister, d’être au regard des autres. En clair, le RSA est une avancée sociale majeure, en cela qu’il contribue à revaloriser le travail et à majorer de l’ordre de 20 % le pouvoir d’achat des foyers le percevant en complément de leurs revenus d’activité. Il est absolument indispensable que ces dispositions perdurent, car elles participent au retour vers l’emploi et vers la vie active de personnes qui voient leur situation financière s’améliorer très concrètement. Mais le RSA peut être amélioré, notamment pour sa partie RSA-Socle dont les bénéficiaires sont les personnes sans emploi. Il faut que cette question puisse être abordée sereinement, parce qu’il paraît au plus grand nombre de nos concitoyens tout à fait normal que le versement d’une aide qui correspond - pour un couple sans emploi et ayant un enfant - à 70% d’un SMIC appelle une contribution du bénéficiaire au service de la société, au sein de collectivités ou d’associations. Ce changement est nécessaire. Il ne pénaliserait en aucun cas le bénéficiaire et modifierait sans aucun doute possible - de façon positive - le regard porté sur lui et la position sociale qu’il occupe. Ce changement est l’expression républicaine du contrat social qui lie tous les Français, de leurs droits et de leurs devoirs. À la question « Etes-vous favorable à ce que les bénéficiaires du RSA consacrent 5 heures de service social par semaine à une collectivité ou à une association ? », 70% des Français, toutes sensibilités politiques confondues, répondent OUI. Il nous appartient donc, en tant qu’élus, d’entendre le message de nos concitoyens et d’apporter une réponse claire, juste, respectueuse de toutes et de tous. Sébastien Frey Président de Groupe Groupe communiste Un engagement fort pour le devoir de mémoire Le Conseil général de l’Hérault apporte un soin particulier à faire vivre la mémoire collective s’agissant notamment des épisodes de l’Histoire qui ont vu nos concitoyens confrontés à la nécessité de l’engagement militaire. Cet engagement prend diverses formes, depuis l’aide au fonctionnement des associations d’anciens combattants des différents théâtres d’engagement de nos armées, du soutien apporté à des initiatives associant le Département, des collectivités locales et des associations reconnues. Ainsi en 2010, il faut souligner plus particulièrement les expositions itinérantes « Femmes en résistance » avec 3 600 participants ; « Les valises sur le pont, 1962, ils ont quitté l’Algérie » avec 2 700 participants et un ouvrage édité ; le soutien au concours national de la Résistance dans le cadre du dispositif « Actions éducatives territoriales » qui a vu la participation aux diverses initiatives de près de 45 000 collégiens et lycéens de notre département. Ces actions représentent un engagement financier de plus de 100 000 €. Il faut ajouter à ces actions ponctuelles, l’important fond bibliographique géré par les Archives départementales et les expositions et initiatives développées dans ce cadre. Il va sans dire que cet effort s’accompagne également de la mise en valeur de lieux symboliques de notre département, une forme de patrimoine de la mémoire, en particulier les différents maquis de la dernière guerre mondiale où des Héraultais et d’autres partisans ont défendu l’honneur de notre pays. L’été peut être le moment pour les Héraultais de mieux connaître l’histoire de leur département d’origine ou d’adoption et, pour les nombreux touristes, d’allier la découverte de nos paysages avec une plongée dans l’histoire des femmes et des hommes qui l’ont construit. François LIBERTI Président de groupe Groupe majoritaire socialistes et apparentés Le tourisme, un atout clé des territoires Source de développement pour tous les territoires, le tourisme est une activité économique déterminante et par essence non délocalisable. Par les emplois qu’il génère, c’est un puissant vecteur d’insertion et une belle illustration des solidarités sociales et territoriales dont les départements sont les garants. Alors que l’avenir de ces derniers est aujourd’hui menacé en raison de l’étranglement financier auquel ils sont confrontés et des incohérences de la réforme territoriale, nous ne cessons de nous mobiliser pour défendre ce secteur, indispensable à notre économie locale. Politique volontariste du Conseil général, l’accueil touristique dans l’Hérault a bénéficié ces dernières années d’une fréquentation à la hausse. Pour que la France conserve son rang international et que l’Hérault devienne la destination préférée des Français, le développement touristique doit rester l’affaire de tous : État, Région, Département, Communes. C’est le sens de notre engagement sur la place du tourisme dans la réforme territoriale : se battre pour que le tourisme demeure une compétence partagée avec les autres collectivités et que la possibilité du cofinancement des investissements soit maintenue. Il est indispensable d’unir les efforts de tous les élus et acteurs locaux du monde économique et des associations, afin de favoriser l’innovation, les mises en réseau et les projets. Chaque échelon joue un rôle important dans le développement de la filière touristique qui transforme l’investissement public en emplois, en richesses et en leviers d’aménagement et d’équipement. Aucun territoire ne peut se passer du tourisme, qui valorise le patrimoine, les paysages et qui constitue un apport économique majeur. Le tourisme s’appuie sur les territoires et il est primordial de laisser à chaque échelon territorial la souplesse de s’organiser en fonction de ses réalités. La poursuite de cette coordination, gage d’efficacité et principe fondateur de la décentralisation, contribuera à promouvoir les politiques touristiques départementales et permettra de relever efficacement les nouveaux défis des années à venir. Kléber MESQUIDA Président de Groupe N°204 – JUILLET – AOÛT 2011 herault.fr
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