3 - College and University Dialogue
3 - College and University Dialogue
3 - College and University Dialogue
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Publié en<br />
Anglais<br />
Espagnol<br />
Français<br />
Portugais<br />
3Volume 15<br />
Numéro<br />
La foi, la raison et le<br />
chrétien cultivé<br />
Le créationnisme est-il<br />
toujours valable en ce<br />
nouveau millénaire ?<br />
Il est vraiment<br />
ressuscité !<br />
Comment rendre un<br />
culte à Dieu<br />
Étiqueter ou aimer ?
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Table des matières<br />
Représentants régionaux<br />
DIVISION AFRIQUE DU SUD-OCÉAN INDIEN<br />
@ H.G. 100, Highl<strong>and</strong>s, Harare, Zimbabwe<br />
u Tommy Nkungula<br />
tnkungula@esanet.zw<br />
DIVISION AFRIQUE EST ET CENTRE<br />
@ P.O. Box 14756, Nairobi, Kenya<br />
u Hudson E. Kibuuka<br />
100076.3560@compuserve.com<br />
DIVISION ARIQUE OUEST ET CENTRE<br />
@ 22 BÇõte Postale 1764,<br />
Abidjan 22, Côte d’Ivoire<br />
u Japheth L. Agboka<br />
japhethlagboka@compuserve.com<br />
DIVISION DE L’ASIE DU SUD<br />
@ P.O. Box 2, HCF Hosur,<br />
Tamil Nadu 635110, Inde<br />
u Justus Devadas<br />
sudedn@vsnl.com<br />
DIVISION ASIE-PACIFIQUE NORD<br />
@ Koyang IIsan, P.O. Box 43,<br />
783 Janghang-Dong, Ilsan-Gu, Koyang City,<br />
Kyonggi-do 411-600, République de Corée<br />
u Shin, Dong Hee<br />
nsdyouth@kornet.net<br />
DIVISION ASIE-PACIFIQUE SUD<br />
@ P.O. Box 040, Silang,<br />
Cavite, 4118 Philippines<br />
u Oliver Koh<br />
okoh@ssd.org<br />
DIVISION EURAFRICAINE<br />
@ P.O. Box 219, 3000 Berne 32, Suisse<br />
u Roberto Badenas<br />
roberto.badenas@euroafrica.org<br />
DIVISION EURASIENNE<br />
@ Krasnoyarskaya Street 3, Golianovo,<br />
107589 Moscou, Russie<br />
u Heriberto Muller<br />
hcmuller@esd-rda.ru<br />
DIVISION INTERAMÉRICAINE<br />
@ P.O. Box 140760,<br />
Miami, FL 33114-0760, U.S.A.<br />
u Carlos Archbold<br />
74617.3457@compuserve.com<br />
u Bernardo Rodríguez<br />
Bernardo@interamerica.org<br />
DIVISION NORD-AMÉRICAINE<br />
@ 12501 Old Columbia Pike,<br />
Silver Spring, MD 20904-6600, U.S.A.<br />
u Gerald Kowalski<br />
74617.3555@compuserve.com<br />
u Richard Stenbakken<br />
74532.1614@compuserve.com<br />
DIVISION DU PACIFIQUE SUD<br />
@ Locked Bag 2014, Wahroonga,<br />
N.S.W. 2076, Australie<br />
u Gilbert Cangy<br />
Gilbert_Cangy@SDASPD.adventist.org.au<br />
u Barry Hill<br />
bhill@adventist.org.au<br />
DIVISION SUD-AMÉRICAINE<br />
@ Caixa Postal 02-2600,<br />
70279-970 Brasilia, DF, Brésil<br />
u Roberto de Azevedo <strong>and</strong> José M. B. Silva<br />
Violeta@dsa.org.br<br />
u Erton Carlos Kohler<br />
erton@dsa.org.br<br />
DIVISION TRANSEUROPÉENNE<br />
@ 119 St. Peter’s Street, St. Albans,<br />
Herts., AL1 3EY Angleterre<br />
u Paul Tompkins<br />
74617.1257@compuserve.com<br />
u Orville Woolford<br />
71307.1432@compuserve.com<br />
Articles<br />
5 La foi, la raison et le chrétien cultivé<br />
Aimer Dieu de tout son cœur et de tout son esprit revient à intégrer foi<br />
et raison dans notre dévotion au Seigneur et dans tous les aspects de la<br />
vie, en continuant de lui accorder la plus haute priorité.<br />
— Humberto M. Rasi<br />
10 Le créationnisme est-il toujours valable<br />
en ce nouveau millénaire ?<br />
Le créationnisme est un paradigme fort, tout à fait capable d’asseoir<br />
l’entreprise scientifique.<br />
— George T. Javor<br />
13 Il est vraiment ressuscité !<br />
La justification du christianisme repose sur la résurrection corporelle de<br />
Jésus.<br />
— David Marshall<br />
17 Comment rendre un culte à Dieu<br />
C’est la réelle transformation du cœur qui garantira une forme de culte<br />
authentique.<br />
— Lilianne Doukhan<br />
Éditorial<br />
3 The first 15 years<br />
— Humberto M. Rasi<br />
4 Lettres<br />
Profils<br />
20 Marilyn Fargo<br />
— Ella Rydzewski<br />
22 Ruy Vieira<br />
— Roberto de Azevedo<br />
Logos<br />
24 Étiqueter ou aimer ?<br />
— Denise Badger<br />
Première personne<br />
26 L’inconnu sur la route<br />
— Ivan T. Blazen<br />
Rapports d’activités<br />
28 La Conférence générale de la<br />
jeunesse entre dans l’histoire<br />
— Staci Osterman<br />
29 Brille, ose briller !<br />
— Will Koenig<br />
30 Rencontre d’étudiants universitaires<br />
en Argentine<br />
— Horacio Rizzo<br />
Livres<br />
32 God, Gödel <strong>and</strong> Grace (Goldstein)<br />
— George W. Reid<br />
32 Truth Left Behind (Wohlberg)<br />
— Nancy Vyhmeister<br />
33 Fulgores de gloria (Rodríguez)<br />
— Humberto Treiyer<br />
Tribune libre<br />
35 Couches géologiques et la Genèse<br />
— Leonard Br<strong>and</strong><br />
Encarts<br />
Échanges<br />
<strong>Dialogue</strong> Index, Vol.11-15<br />
(1999-2003)<br />
2 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Éditorial<br />
Les 15 premières années<br />
Ce numéro de <strong>Dialogue</strong> marque quinze ans de publication ininterrompue. En<br />
d’autres termes, depuis la fondation de ce magazine en 1989, plus de 1,5 million<br />
d’exemplaires en ont été diffusés partout dans le monde, touchant des dizaines<br />
de milliers d’étudiants et de jeunes diplômés universitaires adventistes dans plus<br />
de cent pays.<br />
<strong>Dialogue</strong> est la première revue de portée véritablement planétaire réalisée au siège<br />
mondial de l’Église adventiste du septième jour. Grâce à ses éditions simultanées en<br />
anglais, en espagnol, en français et en portugais, elle est accessible à un lectorat qui va<br />
d’Espagne à Singapour et du Brésil au Rw<strong>and</strong>a. En conséquence, notre rédaction reçoit<br />
de ses lecteurs du courrier provenant de 117 pays — réactions aux articles, dem<strong>and</strong>es<br />
de prière ou recherches de contact avec d’autres lecteurs. Suite à la création du site<br />
Web de <strong>Dialogue</strong> (http://dialogue.adventist.org), nos meilleurs articles sont désormais<br />
encore plus largement disponibles. Et pour tout cela, nous rendons grâce à Dieu !<br />
<strong>Dialogue</strong> constitue un aspect très important des activités sponsorisées par le Comité<br />
pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), alliance des énergies<br />
des départements de l’Éducation, de l’Aumônerie et de la Jeunesse de la Conférence<br />
générale. Il permet aussi de donner une dimension tangible à la volonté des dirigeants<br />
de cette Église de renforcer la foi et de soutenir les initiatives d’évangélisation<br />
des étudiants adventistes inscrits dans les institutions d’éducation supérieure du secteur<br />
public.<br />
Dès ses débuts, <strong>Dialogue</strong> s’est défini comme une « revue de foi, de pensée et d’action<br />
». Nous, membres de l’équipe rédactionnelle, avons la conviction que la foi en<br />
Dieu, la loyauté envers ses enseignements tels que la Bible les exprime, et la fidélité à<br />
Jésus-Christ comme sauveur et seigneur forment le noyau dur et le fondement même<br />
de notre vie d’adventistes du septième jour. Nous croyons que l’Esprit saint prend plaisir<br />
à alimenter le développement de nos talents et de notre intelligence. Il nous amène<br />
aussi à une compréhension plus profonde de ce qui est vrai, grâce à l’étude du monde<br />
naturel créé et soutenu par Dieu et à celle des œuvres de la créativité humaine. Mais<br />
nous sommes tout aussi convaincus que foi et pensée doivent accéder à la visibilité par<br />
des actes qui aident autrui et l’amènent à connaître Jésus.<br />
C’est pourquoi <strong>Dialogue</strong> publie dans chaque numéro des essais traitant de sujets<br />
actuels selon le point de vue d’une conception du monde biblico-chrétienne, des interviews<br />
d’adventistes ayant réussi dans leur profession tout en jouant un rôle actif au<br />
sein de leur assemblée, des rubriques de piété reliant un passage de l’Écriture à la vie<br />
quotidienne, et des récits à la première personne du singulier ainsi que des reportages<br />
montrant comment la foi chrétienne peut faire la différence — et quelle différence ! —<br />
dans la vie des gens.<br />
Cette publication étant surtout le fruit des efforts de rédacteurs bénévoles, nous<br />
nous sentons gr<strong>and</strong>ement encouragés par les lettres et courriels nous racontant comment<br />
les exemplaires de <strong>Dialogue</strong> sont partagés avec d’autres étudiants et avec des enseignants,<br />
comment tel ou tel article a répondu à une dem<strong>and</strong>e d’ordre spirituel ou<br />
intellectuel, ou comment certaines amitiés, nouées grâce à la rubrique Échanges, ont<br />
donné lieu à des fréquentations et même, finalement, à des mariages chrétiens.<br />
Le regard tourné vers l’avenir, confiants dans les conseils du Seigneur, nous allons<br />
poursuivre l’extension de notre réseau international et l’enrichissement de la foi de<br />
nos lecteurs, les incitant à assumer un leadership et des actes positifs. Nous continuerons<br />
de publier des articles pour élargir et renforcer l’esprit adventiste.<br />
Ce revue international de foi, de pensée, et<br />
d’action est publié trois fois par an<br />
parallèlement en anglais, espagnol, français<br />
et portugais par le Comité pour les<br />
étudiants et diplômés universitaires<br />
adventistes (CEDUA) de la Conférence<br />
générale des églises adventistes du<br />
septième jour : 12501 Old Columbia Pike,<br />
Silver Spring, MD 20904-6600 ; U.S.A.<br />
VOLUME 15, NUMÉRO 3.<br />
Copyright © 2003 CEDUA. Tous droits<br />
réservés.<br />
DIALOGUE affirme les croyances<br />
fondamentales de l’Église adventiste du<br />
septième jour et soutient sa mission.<br />
Cependant, les idées publiées dans <strong>Dialogue</strong><br />
sont celles de leurs auteurs et ne<br />
représentent pas nécessairement celles des<br />
membres du CEDUA ou de l’Église<br />
adventiste.<br />
Comité de rédaction<br />
Rédacteur en chef : Humberto M. Rasi<br />
Rédacteur : John Fowler<br />
Rédacteurs adjoints : Alfredo García-<br />
Marenko, Richard Stenbakken<br />
Directrice de la production : Julieta Rasi<br />
Consultants : James Cress, George Reid<br />
Secrétaire de rédaction : Esther Rodríguez<br />
Editions internationales : Julieta Rasi<br />
Révision des manuscrits :<br />
Julieta Rasi (espagnol)<br />
Corinne Hauchecorne (français)<br />
Vera M. de Matos (portugais)<br />
Correspondance<br />
<strong>Dialogue</strong><br />
12501 Old Columbia Pike;<br />
Silver Spring, MD 20904-6600; U.S.A.<br />
Téléphone : (301) 680-5060<br />
Fax : (301) 622-9627<br />
E-Mail : rodrigueze@gc.adventist.org ou<br />
rasij@gc.adventist.org<br />
Membres du CEDUA<br />
Président : Gerry Karst<br />
Vice-présidents : C. Garl<strong>and</strong> Dulan, Baraka<br />
G. Mug<strong>and</strong>a, Richard Stenbakken<br />
Secrétaire : Humberto M. Rasi<br />
Membres : John M. Fowler, Jonathan<br />
Gallagher, Alfredo García-Marenko,<br />
Clifford Goldstein, Bettina Krause,<br />
Kathleen Kuntaraf, Vernon B. Parmenter,<br />
Gerhard Pf<strong>and</strong>l, Gary B. Swanson<br />
DIFFUSION : Toute correspondance doit<br />
être adressée au représentant de la région<br />
où réside le lecteur. Voir noms et adresses<br />
page 2.<br />
ABONNEMENT : $US13 par an pour trois<br />
numéros (voir page 18).<br />
Des lecteurs de 117 pays du<br />
monde ont écrit à <strong>Dialogue</strong>.<br />
Humberto M. Rasi<br />
rédacteur en chef et fondateur de <strong>Dialogue</strong><br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
3
Lettres<br />
Une bonne surprise<br />
Je suis tombé récemment sur un ancien<br />
numéro de <strong>Dialogue</strong>. Quelle bonne<br />
surprise !<br />
C’est le genre de périodique attendu<br />
par les étudiants adventistes dans mon<br />
genre. Il nous encourage et nous donne<br />
des idées pour propager la bonne nouvelle<br />
du Christ auprès de l’immense majorité<br />
de nos camarades étudiants qui ont<br />
d’autres convictions religieuses ou qui<br />
n’en ont pas du tout. En tant que responsable<br />
des relations publiques de l’antenne<br />
locale de l’Association nigériane des étudiants<br />
adventistes (Nigerian Association<br />
of Adventist Students — NAAS), je voudrais<br />
obtenir un plus gr<strong>and</strong> nombre<br />
d’exemplaires des derniers numéros parus<br />
de <strong>Dialogue</strong> afin de les diffuser parmi<br />
les membres de notre groupe local.<br />
David Ahamba<br />
Université d’État d’Abia<br />
NIGERIA<br />
davvy2u@yahoo.com<br />
Réponse de la rédaction :<br />
Merci David, pour vos encouragements.<br />
Pour recevoir des exemplaires de <strong>Dialogue</strong><br />
pour votre groupe, vous devez prendre contact<br />
avec le directeur du département de la<br />
Jeunesse de l’Union nigériane et lui dem<strong>and</strong>er<br />
de vous inscrire sur la liste officielle des destinataires.<br />
D’ici là, vous pouvez lire certains des<br />
meilleurs articles parus dans notre magazine,<br />
disponibles sur notre nouveau site Web :<br />
http://dialogue.adventist.org<br />
Je me suis fait de<br />
nouveaux amis… Merci !<br />
Après avoir lu avec plaisir plusieurs<br />
numéros de <strong>Dialogue</strong>, j’ai décidé d’écrire à<br />
quatre des lecteurs figurant dans la rubrique<br />
« Échanges ». Trois d’entre eux ont<br />
répondu. Tout heureuse, j’ai mis mon<br />
nom dans cette rubrique et, depuis, j’ai<br />
noué des liens d’amitié avec de nombreux<br />
étudiants de différents pays du<br />
monde. Merci ! J’apprécie aussi beaucoup<br />
vos excellents articles qui nous encouragent<br />
à mener une vie chrétienne active.<br />
Félicitations !<br />
Gisella Ar<strong>and</strong>a Z.<br />
Université de l’Union<br />
péruvienne<br />
Ñaña, PÉROU<br />
Sujets scientifiques et<br />
histoire d’amour<br />
J’ai découvert <strong>Dialogue</strong> en rendant visite<br />
à mes parents en Italie. J’ai alors trouvé<br />
un exemplaire du numéro 14.1 à la librairie<br />
de l’Église adventiste où nous allons.<br />
Bravo pour ce fascinant magazine<br />
que vous publiez ! Biochimiste clinique,<br />
j’apprécie les articles traitant de sujets<br />
scientifiques, mais j’ai été tout particulièrement<br />
touchée par l’histoire d’amour de<br />
Maybeth et de Luis, qui se sont connus<br />
grâce à « Échanges » et dont l’histoire<br />
s’est si bien terminée !<br />
Daniela Assimiti<br />
Braila, ROUMANIE<br />
assimiti@flex.ro<br />
Aide précieuse pour la<br />
question du sabbat<br />
Ancien responsable local du Mouvement<br />
des étudiants adventistes (Movement<br />
of Adventist Students — MAS) de<br />
Mindanao, je désire exprimer notre chaude<br />
appréciation pour les encouragements<br />
prodigués par le délégué régional du CE-<br />
DUA. La plus gr<strong>and</strong>e difficulté rencontrée<br />
dans les universités du secteur public<br />
tient aux examens programmés le sabbat.<br />
Par la grâce divine et avec le soutien des<br />
anciens du MAS, les étudiants adventistes<br />
ont pu trouver une solution à ce défi lancé<br />
à nos convictions de chrétiens et qui<br />
nous touche tous.<br />
Christopher Batbatan<br />
Mindanao, PHILIPPINES<br />
christopherbatbatan@yahoo.com<br />
Un rôle essentiel<br />
Anciens étudiants et désormais professionnels<br />
de la santé, mon épouse et moimême<br />
voulons contribuer financièrement<br />
à la publication de <strong>Dialogue</strong>. Nous<br />
souvenant des défis auxquels nous avons<br />
dû faire face pendant nos années d’étude,<br />
nous pensons que ce magazine joue un<br />
rôle essentiel en nourrissant la foi et en<br />
ouvrant des perspectives à l’esprit des adventistes<br />
inscrits dans les universités du<br />
secteur public, partout dans le monde.<br />
Carlos et Elba Fayard<br />
Université de Loma Linda<br />
Californie, ÉTATS-UNIS<br />
Réponse de la rédaction :<br />
Votre généreuse contribution est gr<strong>and</strong>ement<br />
appréciée ! Les lecteurs désireux de<br />
participer financièrement à l’extension du<br />
ministère international de <strong>Dialogue</strong> peuvent<br />
prendre contact avec le rédacteur en<br />
chef à cette adresse électronique : rasih@gc.<br />
adventist.org. Une adresse adéquate vous<br />
sera fournie pour vos contributions et le CE-<br />
DUA vous remettra un reçu officiel.<br />
Une lumière<br />
resplendissante<br />
Je veux féliciter le Comité pour les étudiants<br />
et diplômés universitaires adventistes<br />
(CEDUA) pour la publication de<br />
<strong>Dialogue</strong> et pour son soutien aux initiatives<br />
individuelles et collectives qui permettent<br />
à la lumière de l’Évangile de resplendir<br />
partout où nous sommes amenés<br />
à étudier ou à travailler.<br />
Ademola Idowu<br />
Université de l’Alberta<br />
CANADA<br />
aidowui@ualberta.ca<br />
Des idées pour enrichir<br />
mes cours<br />
Un ami très cher m’a fait parvenir plusieurs<br />
anciens numéros de <strong>Dialogue</strong>. Quel<br />
délice ! Professeur de lycée, j’ai ainsi pu<br />
enrichir mes cours avec les idées glanées<br />
dans les articles de ce magazine. Une suggestion<br />
: publiez plus de poésies dans<br />
<strong>Dialogue</strong>, aussi bien en langue d’origine<br />
qu’en traductions de qualité. Je me rends<br />
bien compte que la poésie est difficile à<br />
traduire, mais un tel ajout rendrait cette<br />
publication encore plus intéressante !<br />
David Morais<br />
Dom Pedro, MA, BRÉSIL<br />
Écrivez-nous !<br />
Nous vous encourageons à exprimer vos<br />
réactions et vos questions, mais limitez<br />
vos remarques à 200 mots. Adressez-les<br />
à <strong>Dialogue</strong> Letters : 12501 Old Comumbia<br />
Pike ; Silver Spring, MD 20904-<br />
6600 ; U.S.A. Fax : 1-301-622-9627. E-<br />
mail : rodrigueze@gc.adventist.org ou<br />
rasij@gc.adventist.org. Si votre lettre<br />
est retenue pour cette rubrique, il se<br />
peut qu’elle soit modifiée pour des raisons<br />
de clarté et d’espace.<br />
4 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
La foi, la raison<br />
et le chrétien cultivé<br />
Humberto M. Rasi<br />
Aimer Dieu de tout son cœur et<br />
de tout son esprit revient à<br />
intégrer foi et raison dans notre<br />
dévotion au Seigneur et dans<br />
tous les aspects de la vie, en<br />
continuant de lui accorder la<br />
plus haute priorité.<br />
« Seigneur, aide moi à ne jamais élever<br />
ma raison contre la Vérité. » — PRIÈRE JUIVE.<br />
Comment un croyant peut-il établir<br />
dans sa vie le rapport idoine<br />
entre foi et raison ? Au fil des siècles,<br />
cette question a suscité un immense<br />
intérêt et d’intenses préoccupations pour<br />
les chrétiens réfléchis. Les croyants faisant<br />
des études supérieures, travaillant<br />
dans la recherche ou dans des professions<br />
qui interpellent les fondements de leur<br />
foi, sont tout le temps confrontés à ce dilemme<br />
: comment intégrer la foi et la raison<br />
à leur vie quotidienne ? Il y a là cause<br />
de tension, encore accentuée parce que<br />
nombre de nos contemporains présupposent<br />
que l’intelligence ne s’accommode<br />
pas, ou mal, de la religion, ou s’ils s’en<br />
accommodent, que les convictions doivent<br />
se limiter à la sphère privée.<br />
Comment les intellectuels chrétiens<br />
du passé ont-ils abordé ce problème ? Cet<br />
article propose d’abord une brève présentation<br />
des options retenues, avant de revenir<br />
sur les passages bibliques éclairant<br />
le mieux notre sujet et de suggérer comment<br />
les chrétiens réfléchis peuvent satisfaire<br />
à leur double passion : croire et cultiver<br />
une foi raisonnée.<br />
Prémisses et définitions<br />
Selon l’Écriture, Dieu a créé Adam et<br />
Ève aux origines de l’histoire de l’humanité<br />
et les a dotés de la rationalité, du<br />
« pouvoir personnel de penser et<br />
d’agir » 1 . Tirant parti de ces aptitudes, nos<br />
premiers ancêtres ont désobéi à Dieu,<br />
avec pour conséquence la perte de leur<br />
statut de perfection et de leur parfaite villégiature.<br />
Bien que nous ayons hérité des<br />
faiblesses de leur condition déchue, Dieu<br />
a préservé notre capacité de penser par<br />
nous-mêmes, de faire confiance et de<br />
choisir. D’ailleurs, un des buts de l’éducation<br />
adventiste n’est-il pas « d’apprendre<br />
aux jeunes à penser par eux-mêmes, à ne<br />
pas se contenter d’être le miroir de la<br />
pensée des autres » 2 ?<br />
Avant de poursuivre, il faut, pour une<br />
nécessaire clarté, définir quelques termes<br />
:<br />
La foi, d’un point de vue chrétien, procède<br />
de notre volonté, qui choisit de faire<br />
toute confiance à Dieu en réponse à la révélation<br />
qu’il fait de lui-même et aux incitations<br />
de l’Esprit saint touchant notre<br />
conscience 3 . Il faut inclure dans la foi religieuse,<br />
plus forte que la croyance, le désir<br />
de vivre, et même de mourir, pour ce que<br />
l’on croit.<br />
La raison est l’application de notre aptitude<br />
mentale à la pensée rationnelle, à<br />
la compréhension, au discernement et à<br />
l’acceptation d’un concept ou d’une idée.<br />
La raison exige clarté, constance, cohérence,<br />
et qu’on lui apporte des preuves<br />
correctes.<br />
La croyance est une opération mentale,<br />
consistant à accepter comme vraie, comme<br />
factuelle ou comme réelle, une déclaration<br />
ou une personne. Certes, il est tout aussi<br />
possible de nourrir une croyance en quelque<br />
chose qui n’est pas vrai.<br />
La volonté est l’aptitude et le pouvoir<br />
de choisir une croyance spécifique ou<br />
une orientation particulière de l’action,<br />
de préférence à d’autres. Le choix est le<br />
libre exercice de cette aptitude.<br />
Il y a entre raison et foi des rapports<br />
asymétriques. Il est possible de croire en<br />
l’existence de Dieu (raison) sans croire en<br />
lui ou sans lui faire confiance (foi) 4 . Mais<br />
il est impossible de croire en Dieu et de<br />
lui faire confiance (foi) sans croire à son<br />
existence (raison).<br />
J’accepte le primat de la foi dans la vie<br />
intellectuelle chrétienne, tel que l’expriment<br />
deux formules classiques : Fides<br />
quaerens intellectum (« La foi en quête de<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
5
compréhension ») et Credo ut intelligam<br />
(« Je crois afin de comprendre »). Si la raison<br />
est importante pour la foi, elle ne<br />
peut en tenir lieu. Pour un chrétien, l’acquisition<br />
de la connaissance pour la connaissance<br />
n’est pas le but ultime de la vie.<br />
L’objectif le plus élevé d’une vie est la<br />
connaissance de Dieu et l’établissement<br />
avec lui d’un rapport personnel, tissé<br />
d’amour. Cette confiance, cette amitié<br />
amènent à obéir à Dieu et à se mettre,<br />
dans l’amour, au service du reste de l’humanité.<br />
Rapports entre foi et raison<br />
Comment les croyants ont-ils abordé,<br />
dans le passé, les questions relatives aux<br />
rapports entre foi et raison ? Comment<br />
devons-nous nous y prendre ? Tout au<br />
long de l’ère chrétienne, des approches<br />
diverses ont été adoptées, dont voici les<br />
gr<strong>and</strong>es lignes 5 :<br />
1. Fidéisme : la foi ignore ou minimise le<br />
rôle de la raison pour accéder à l’ultime vérité.<br />
Selon cette position, la foi en Dieu est<br />
le suprême critère de vérité, qui doit suffire<br />
à un chrétien pour fonder sa certitude<br />
et garantir son salut. Pour les fidéistes,<br />
c’est par l’Écriture, par l’Esprit saint et par<br />
l’expérience que Dieu se révèle à la conscience<br />
humaine. Ces trois éléments suffisent<br />
pour que l’on puisse connaître toutes<br />
les vérités d’importance. Une devise<br />
contemporaine, populaire aux États-<br />
Unis, résume bien cette attitude : « Dieu<br />
le dit. Je le crois. Affaire classée. »<br />
Le fidéisme radical, non rationnel, a<br />
été pour la première fois formulé par Tertullien<br />
(vers 160-230), un des premiers<br />
apologistes chrétiens, connu pour son attitude<br />
critique envers la culture ambiante.<br />
C’est ce Tertullien chicaneur qui s’est<br />
exclamé : Credo quia absurdum (« Je crois<br />
parce que c’est absurde »). Durant les siècles<br />
ultérieurs, d’autres auteurs chrétiens<br />
ont vanté la suprême valeur d’une foi<br />
aveugle, en opposition directe à la raison<br />
humaine. Poussé à l’extrême, le fidéisme<br />
rejette toute pensée rationnelle, s’oppose<br />
à l’éducation supérieure et à la recherche<br />
scientifique, et peut déboucher sur une<br />
religiosité particulière et mystique.<br />
Les critiques du fidéisme, en particulier<br />
de son expression la plus radicale,<br />
observent que la foi en Dieu et en Jésus-<br />
Christ postule l’existence d’un Dieu, un<br />
Dieu s’étant révélé à l’humanité et l’ayant<br />
fait en Jésus, et qu’à moins de démontrer<br />
le caractère raisonnable de ces postulats,<br />
ou à tout le moins qu’ils ne vont pas à<br />
l’encontre de la raison, y croire ne vaut<br />
pas mieux que de croire une absurdité.<br />
Qui plus est, les chrétiens (qui reçoivent<br />
la Bible comme une révélation de Dieu,<br />
digne de confiance) doivent, par nécessité,<br />
exploiter leur capacité rationnelle afin<br />
de bien comprendre et d’accepter les propositions<br />
et les exhortations figurant<br />
dans l’Écriture. Si la Bible est véritablement<br />
l’expression propositionnelle de la<br />
volonté divine et le fondement de la foi<br />
et de la pratique du chrétien, la raison<br />
humaine ne saurait être tenue à l’écart.<br />
2. Rationalisme : la raison humaine interpelle<br />
et finit par saper la foi religieuse. Les<br />
rationalistes maintiennent que la raison<br />
humaine constitue la source première de<br />
la connaissance et de la vérité, et donc<br />
qu’elle est à la base de toute croyance.<br />
Pour le rationalisme moderne, l’autorité<br />
religieuse et la révélation spirituelle<br />
ne peuvent servir de sources à une information<br />
fiable. Ce courant de pensée est<br />
devenu florissant avec le retour de l’humanisme<br />
qui a marqué la Renaissance<br />
européenne (XIV e -XVI e siècle), chantant les<br />
louanges de la créativité et du potentiel<br />
de l’humanité, et avec les Lumières (XVIII e<br />
siècle) et leur critique systématique des<br />
doctrines et institutions en place. Il a fini<br />
par muter en ce scepticisme moderne qui<br />
questionne, doute ou combat les conclusions<br />
et croyances généralement acceptées,<br />
et par aboutir à l’athéisme contemporain,<br />
négation de l’existence même de<br />
Dieu. Friedrich Nietzsche, Karl Marx et<br />
Sigmund Freud en sont les représentants<br />
les mieux connus.<br />
Pour justifier son opposition à la foi, le<br />
rationalisme prétend que les religions<br />
tendent à soutenir des croyances qui ne<br />
sont que traditionnelles et parfois même<br />
irrationnelles, et à faire obstacle au plein<br />
accomplissement des êtres humains, tant<br />
au plan individuel que collectif. Les rationalistes<br />
estiment aussi que la réalité du<br />
mal en ce monde est incompatible avec<br />
l’existence d’un Dieu tout-puissant,<br />
aimant et sage, tel que l’ont traditionnellement<br />
conçu les chrétiens.<br />
3. Dualisme : la foi et la raison fonctionnent<br />
dans des sphères distinctes, et ne se<br />
confortent ni ne se contredisent.<br />
Nombreux sont les scientifiques actuels,<br />
dont des chrétiens, qui maintiennent<br />
que la science s’occupe de « faits »<br />
objectifs, alors que la religion s’attache<br />
aux questions morales dans une perspective<br />
personnelle, subjective. En conséquence,<br />
selon eux, les sphères d’activité<br />
de la raison et de la foi, du savoir et des<br />
valeurs, n’ont aucun rapport entre elles 6 .<br />
Les chrétiens croyant en la Bible ne<br />
sont pas disposés à accepter cette position.<br />
Ils considèrent, par exemple, que le<br />
Jésus-Christ représenté dans les évangiles<br />
n’est pas seulement le centre de leur foi<br />
en tant que Dieu incarné, mais est aussi<br />
quelqu’un de bien réel, qui vécut sur cette<br />
terre à un moment et en un lieu précis<br />
de l’histoire humaine. Ils estiment que les<br />
événements narrés dans l’Écriture, et les<br />
personnages qui y figurent, furent tout<br />
aussi réels et appartiennent au continuum<br />
de l’histoire, comme le confirme<br />
une masse croissante de preuves documentaires<br />
et archéologiques.<br />
Toute tentative de séparer les sphères<br />
de la raison et de la foi relègue la religion<br />
chrétienne au domaine des sentiments<br />
personnels, de la subjectivité individuelle,<br />
et la ramène, en fin de compte, au niveau<br />
d’un mythe fantaisiste et dénué de<br />
toute pertinence. Chrétiens et non-chrétiens<br />
possèdent des convictions variées et<br />
souvent contradictoires et, si on ne peut<br />
en distinguer la véracité ni le caractère<br />
fallacieux à l’aide de preuves et d’arguments<br />
raisonnables, nulle croyance,<br />
qu’elle soit religieuse ou philosophique,<br />
ne peut prétendre à la fiabilité et à l’allégeance<br />
des fidèles.<br />
4. Synergie : la foi et la raison sont en<br />
mesure de collaborer mutuellement et de se<br />
renforcer l’une l’autre pour poursuivre la quête<br />
humaine de la vérité et l’engagement en<br />
faveur de cette dernière.<br />
Les partisans de cette position maintiennent<br />
que le christianisme représente<br />
un système de croyances et de pratiques<br />
intégré, doté de cohérence interne, méritant<br />
aussi bien l’engagement de la foi que<br />
l’assentiment de la raison. Pour eux, foi et<br />
raison sont deux domaines qui s’interpénètrent.<br />
Les vérités reposant sur la seule<br />
6 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
foi sont celles que Dieu a révélées mais<br />
que la raison ne peut découvrir (exemples<br />
: la Trinité, le salut par la grâce au<br />
moyen de la foi). Les vérités auxquelles<br />
nous pouvons accéder tant par la foi que<br />
par la raison sont révélées par Dieu mais<br />
peuvent aussi être découvertes et comprises<br />
par la raison humaine (exemples :<br />
l’existence de Dieu, la loi morale objective).<br />
Les vérités affirmées par la raison et<br />
non par la foi sont celles que Dieu n’a pas<br />
directement révélées mais que la raison<br />
humaine a mises au jour (exemples : les<br />
lois de la physique, les formules mathématiques).<br />
C. S. Lewis, apologiste chrétien renommé,<br />
disait qu’afin d’être véritablement<br />
moraux, les humains doivent croire<br />
que les principes moraux fondamentaux<br />
ne dépendent point des conventions humaines.<br />
Il s’agit de concepts jouissant<br />
d’une réalité transcendante qui permet à<br />
tout être humain de les connaître. Et<br />
Lewis maintenait, par ailleurs, que l’existence<br />
de tels principes présuppose celle<br />
d’un Être ayant le pouvoir de les promulguer<br />
et une forte propension à le faire 7 .<br />
Si le monde réel peut être compris par<br />
la raison humaine sur la base de l’investigation<br />
et de l’expérience, c’est qu’il s’agit<br />
d’un monde intelligible. Son aptitude à<br />
être soumis à l’investigation scientifique,<br />
tant au plan cellulaire que galactique,<br />
permet à l’humanité de découvrir des lois<br />
qui sont autant de preuves d’une conception<br />
intelligente des plus complexes. Cette<br />
création extrêmement élaborée de toutes<br />
les facettes de l’univers, rendant possible<br />
l’existence sur cette planète d’une vie<br />
intelligente, nous renvoie à un gr<strong>and</strong><br />
concepteur.<br />
Il s’ensuit que l’expérience religieuse<br />
et la conscience morale peuvent être perçues<br />
comme indices de l’existence de cet<br />
Être envisagé par la recherche scientifique<br />
comme concepteur intelligent du<br />
cosmos et soutien de la vie.<br />
La raison peut nous aider à passer de la<br />
compréhension à l’acceptation et, dans<br />
l’idéal, à la croyance. La foi, quant à elle,<br />
est un choix de la volonté et va au-delà<br />
de la raison. Une réflexion mesurée, sous<br />
la férule de l’Esprit saint, peut éliminer les<br />
obstacles sur le chemin qui mène à la foi.<br />
Et qu<strong>and</strong> la foi est déjà là, la raison peut<br />
servir à renforcer l’engagement religieux 8 .<br />
La foi et la raison dans une perspective<br />
biblique<br />
Dans la conception hébraïque du<br />
monde, telle qu’elle transparaît dans<br />
l’Ancien Testament, la vie humaine était<br />
l’ensemble intégré de la croyance et du<br />
comportement, de la confiance et de la<br />
réflexion. Pendant la majeure partie de<br />
leur existence, les Israélites acceptèrent<br />
comme un fait établi la réalité de Dieu,<br />
dont les révélations étaient attestées par<br />
leurs Écritures et dont les interventions<br />
surnaturelles traversaient leur histoire<br />
avec la force de l’évidence. Pour ce peuple,<br />
l’ennemi de la croyance en ce Dieu<br />
vrai n’était pas l’incroyance mais le culte<br />
des divinités païennes, tristes produits<br />
d’une imagination humaine dévoyée.<br />
Son but n’était pas le savoir théorique<br />
mais la sagesse — le don de bien penser<br />
qui permet de bien choisir et de vivre<br />
dans le bien. « Le début de la sagesse,<br />
c’est la crainte du Seigneur ; la connaissance<br />
des saints, c’est l’intelligence. »<br />
(Proverbes 9.10)<br />
Le Nouveau Testament reflète la transition<br />
vers un contexte culturel différent,<br />
au sein duquel le monothéisme hébreu se<br />
trouvait d’ores et déjà fragmenté en sectes<br />
juives diverses tout en subissant l’influence<br />
du polythéisme gréco-romain, du<br />
culte de l’empereur et de l’agnosticisme.<br />
L’Église chrétienne des origines entrant<br />
en interaction avec cet environnement<br />
philosophico-religieux, elle s’est mise à<br />
formuler la distinction et les rapports entre<br />
raison et foi, accordant à celle-ci une<br />
position privilégiée dans la vie du<br />
croyant.<br />
Il est possible de condenser, à l’aide<br />
des propositions suivantes, les enseignements<br />
bibliques en matière de foi et de<br />
raison :<br />
1. L’Esprit saint éveille la foi et éclaire<br />
la raison. Si la conscience humaine ne<br />
bénéficiait pas de l’influence persistante<br />
de l’Esprit saint, aucun d’entre nous ne<br />
deviendrait chrétien, car à l’état naturel,<br />
nous ne cherchons pas à rencontrer Dieu<br />
(Romains 3.10,11), nous ne reconnaissons<br />
pas notre besoin désespéré de sa grâce<br />
(Jean 16.7-11), ou ne comprenons rien<br />
en matière spirituelle (1 Corinthiens<br />
2.14). Ce n’est que par le truchement de<br />
l’Esprit saint que nous sommes amenés à<br />
accepter Dieu, à croire en lui et à lui faire<br />
confiance (Jean 16.14). Une fois produite<br />
cette miraculeuse transformation (Romains<br />
12.1,2), l’Esprit saint nous enseigne<br />
(Jean 14.26), nous guide « dans toute<br />
la vérité » (Jean 16.13), et nous permet de<br />
distinguer la vérité de l’erreur (1 Jean 4.1-<br />
3).<br />
2. La foi doit être pratiquée et cultivée<br />
tout au long de la vie. Chaque être<br />
humain a reçu une « mesure de la foi »<br />
(Romains 12.3) — à savoir, une aptitude<br />
de base à faire confiance à Dieu — et chaque<br />
chrétien est encouragé à avoir une foi<br />
« en pleine croissance » (2 Thessaloniciens<br />
1.3). D’ailleurs, « sans la foi, il est<br />
impossible de plaire [à Dieu], car celui qui<br />
s’approche de Dieu doit croire que celuici<br />
est et qu’il récompense ceux qui le recherchent<br />
» (Hébreux 11.6). D’où la supplication<br />
d’un père angoissé s’adressant à<br />
Jésus : « Je crois ! Viens au secours de<br />
mon manque de foi ! » (Marc 9.24) et<br />
l’insistante dem<strong>and</strong>e des disciples :<br />
« Donne-nous plus de foi. » (Luc 17.5)<br />
3. Dieu apprécie la raison humaine et<br />
y fait appel. Bien que ses pensées soient<br />
infiniment supérieures aux nôtres (Ésaïe<br />
55.8,9), Dieu a choisi de communiquer<br />
de manière intelligible avec l’humanité,<br />
se révélant à travers l’Écriture (2 Pierre<br />
1.20,21), à travers Jésus-Christ qui s’appela<br />
lui-même « la vérité » (Jean 14.6), et à<br />
travers la nature (Psaume 19.1). Il veut<br />
argumenter avec nous (Ésaïe 1.18). Jésus<br />
a fréquemment suscité le dialogue et la<br />
réflexion avec ses auditeurs, attendant<br />
d’eux une réponse raisonnée (voir, par<br />
exemple, sa conversation avec Nicodème,<br />
Jean 3, ou avec la Samaritaine, Jean<br />
4). À la dem<strong>and</strong>e du haut fonctionnaire<br />
éthiopien, Philippe a expliqué une prophétie<br />
messianique trouvée dans l’Écriture<br />
afin que cet homme puisse comprendre<br />
et croire (Actes 8.30-35). Les croyants<br />
de Bérée ont été bénis parce qu’ils examinaient<br />
« chaque jour les Écritures pour<br />
voir si ce qu’on [Paul] leur disait était<br />
exact » (Actes 17.11). L’ultime but de la<br />
vie est de connaître Dieu et d’accepter Jésus-Christ<br />
comme sauveur, une telle connaissance<br />
personnelle permettant d’accéder<br />
à la vie éternelle (Jean 17.3).<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
7
4. Dieu nous donne assez de preuves<br />
pour croire en lui et lui faire confiance.<br />
L’observateur impartial sait distinguer,<br />
dans l’univers naturel, toute la magnificence<br />
du pouvoir créateur du Seigneur<br />
(Ésaïe 40.26). « Ce qui chez lui est invisible<br />
— sa puissance éternelle et sa divinité<br />
— se voit fort bien […] qu<strong>and</strong> l’intelligence<br />
le discerne par ses ouvrages. » Ceux<br />
qui, niant toute évidence, rejettent son<br />
existence et son pouvoir créateur « sont<br />
donc inexcusables » (Romains 1.20). Et<br />
qu<strong>and</strong> Thomas fit part de ses doutes<br />
quant à la réalité de la résurrection du<br />
Christ, ce dernier lui en donna la preuve<br />
tangible et lui lança ce défi : « Ne sois pas<br />
un incroyant, deviens un homme de<br />
foi ! » (Jean 20.27) Face à des questions<br />
sur l’origine de l’univers, notre point de<br />
départ doit être la foi, reposant sur la révélation<br />
divine : « Par la foi, nous comprenons<br />
que les mondes ont été formés<br />
par une parole de Dieu, de sorte que ce<br />
qu’on voit ne provient pas de ce qui est<br />
manifeste. » (Hébreux 11.3) 9<br />
5. Dieu propose des directives claires<br />
pour notre vie, mais accepte nos choix.<br />
Au jardin d’Eden, Dieu a confié à Adam<br />
et à Ève le pouvoir de choisir — de lui<br />
obéir ou de lui désobéir — et les a avertis :<br />
au cas où ils choisiraient la seconde option,<br />
les conséquences seraient d’une extrême<br />
tristesse (Genèse 2.16,17). Plus<br />
tard, s’exprimant par la voix de Moïse,<br />
Dieu réitéra les termes du choix : « Regarde,<br />
j’ai placé aujourd’hui devant toi la vie<br />
et le bonheur, la mort et le malheur. […]<br />
Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta<br />
descendance. » (Deutéronome 30.15,19)<br />
C’est toujours avec la plus exquise courtoisie<br />
qu’il fait appel à la conscience humaine<br />
: « Je me tiens à la porte et je frappe.<br />
Si quelqu’un m’entend et ouvre la<br />
porte, j’entrerai chez lui, je dînerai avec<br />
lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)<br />
Plus que tout, Dieu attend de ses créatures<br />
un amour, une obéissance et un culte<br />
librement choisis et raisonnés (Jean<br />
4.23,24 ; 14.15 ; Romains 12.1 [logikén =<br />
raisonnable et spirituel]).<br />
6. Foi et raison agissent de concert<br />
dans la vie et le témoignage du croyant.<br />
Paul a dit qu’accepter Jésus-Christ comme<br />
sauveur dépendait d’une compréhension<br />
rationnelle de l’Évangile : « Ainsi la<br />
foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on<br />
entend par la parole du Christ. » (Romains<br />
10.17) Chrétiens, on attend de<br />
vous d’être « toujours prêts à présenter<br />
votre défense devant quiconque vous dem<strong>and</strong>e<br />
de rendre compte de l’espérance<br />
qui est en vous » (1 Pierre 3.15 [défense =<br />
apologían en grec : réponse, justification ;<br />
compte = lógon en grec : raison, mot, explication]).<br />
Pierre incite aussi les chrétiens<br />
: « Faites tous vos efforts pour joindre<br />
à votre foi la force morale, à la force<br />
morale la connaissance. » (2 Pierre 1.5)<br />
Face aux questions et aux doutes<br />
Penchons-nous maintenant sur les implications<br />
pratiques de ce que nous avons<br />
observé. Que peut faire un chrétien<br />
croyant à la Bible pour traiter la tension<br />
qui s’instaure inévitablement entre sa foi<br />
et sa raison qu<strong>and</strong> il doit faire face à des<br />
questions conflictuelles dans ses études,<br />
ses recherches ou son vécu ? Voici quelques<br />
suggestions pouvant être utiles 10 :<br />
1. Souvenez-vous que la vérité est inséparable<br />
de Dieu. Dieu, en nous créant,<br />
a fait de nous des créatures rationnelles, à<br />
l’esprit curieux. Nous lui faisons honneur<br />
qu<strong>and</strong> nous exploitons nos capacités<br />
mentale pour explorer, pour découvrir,<br />
pour apprendre et pour inventer, fonctionnant<br />
en interaction avec le monde<br />
qu’il a créé et qu’il maintient. Chaque<br />
fois que nous faisons appel à notre rationalité<br />
et à notre créativité, dans une attitude<br />
d’humilité et de gratitude, nous manifestons<br />
avec notre esprit notre amour<br />
pour le Seigneur. Les croyants ne doivent<br />
craindre ni l’étude, ni la recherche, ni les<br />
découvertes. S’il y a divergence entre « la<br />
vérité de Dieu » et « la vérité de l’homme<br />
», c’est parce que nous nous méprenons<br />
sur l’une ou sur l’autre, ou sur les<br />
deux. Comme en Christ « sont cachés<br />
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance<br />
» (Colossiens 2.3), toute vérité<br />
est vérité de Dieu.<br />
2. Admettez que la Bible ne dit pas<br />
tout ce qu’il y a à savoir. Le savoir de<br />
Dieu est infiniment plus vaste et plus<br />
profond que le nôtre. C’est pourquoi il a<br />
dû, pour entrer en communication avec<br />
nous, s’abaisser à notre niveau et au cadre<br />
limité de notre capacité de compréhension.<br />
Comme l’a dit Jésus aux disciples,<br />
« j’ai encore beaucoup à vous dire, mais<br />
vous ne pouvez pas le porter maintenant<br />
» (Jean 16.12). Qui plus est, notre<br />
statut déchu gêne et restreint notre compréhension.<br />
« Aujourd’hui nous voyons<br />
au moyen d’un miroir, d’une manière<br />
confuse, mais alors ce sera face à face.<br />
Aujourd’hui je connais partiellement,<br />
mais alors je connaîtrai comme je suis<br />
connu. » (1 Corinthiens 13.12) On peut<br />
approcher la Bible comme un livre d’histoire,<br />
de littérature, de droit ou de biographie,<br />
mais son principal objet consiste à<br />
nous aider à connaître Dieu et à nous enseigner<br />
comment devenir ses amis et<br />
comment vivre une vie pieuse, en préparation<br />
pour l’éternité. Sur la nouvelle terre,<br />
nous aurons tout le temps et toutes les<br />
opportunités imaginables pour explorer<br />
l’immense complexité du cosmos et de<br />
ses habitants, et pour nous en enrichir<br />
intellectuellement.<br />
3. Distinguez entre la parole de Dieu<br />
et les interprétations humaines. Les traditions<br />
et les idées préconçues, choses<br />
bien humaines, nous font souvent trouver<br />
dans la Bible ce qui n’y est pas. Un<br />
parallèle édifiant nous est fourni par l’histoire<br />
de Copernic (1473-1543) selon<br />
qui— à partir de ses études et de ses observations<br />
— les planètes, y compris la<br />
Terre, tournaient autour du Soleil. Puisque<br />
la plupart des astronomes tenaient<br />
encore pour vraie la théorie géocentrique<br />
de Ptolémée, nombre de dirigeants religieux<br />
de son époque ont considéré comme<br />
hérétiques les idées de Copernic. Ils<br />
croyaient qu’à cause de l’importance de<br />
l’humanité dans les plans du Seigneur,<br />
ainsi que du rôle qu’y jouait la position<br />
centrale de la Terre, le Soleil et les planètes<br />
se devaient de tourner autour du globe<br />
terrestre. Mais qu<strong>and</strong> Galilée et Kepler<br />
ont apporté des preuves confortant les<br />
vues de Copernic, leur découverte n’a détruit<br />
ni Dieu ni le christianisme.<br />
Trois siècles plus tard, Charles Darwin<br />
a croisé le fer avec de nombreux théologiens<br />
de son temps, qui croyaient en une<br />
absolue fixité des espèces, chose que<br />
n’exige pas le récit biblique. Il n’y a pas<br />
très longtemps, certains chrétiens affirmaient<br />
que Dieu ne permettrait pas que<br />
les humains voyagent dans l’espace ou<br />
atterrissent sur la Lune. Là encore, ces<br />
8 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
positions se sont avérées fausses, montrant<br />
qu’elles reposaient sur des interprétations<br />
et des extrapolations toutes personnelles.<br />
4. Prenez conscience du fait que<br />
l’aventure scientifique revient à explorer<br />
continuellement un seul segment de la<br />
réalité. La science expérimentale ne s’occupe<br />
que de phénomènes susceptibles<br />
d’être observés, mesurés, manipulés, dupliqués<br />
et falsifiés. Contrairement à l’impression<br />
que donnent de nombreux manuels<br />
scientifiques et les médias, la science<br />
expérimentale moderne aboutit fréquemment<br />
à des ajustements. Certes,<br />
bien des lois de base de l’univers sont acceptées<br />
par tous. Mais les scientifiques<br />
poursuivent leurs recherches et admettent<br />
que les théories et les explications<br />
que l’on avait acceptées pendant des années<br />
puissent être remplacées par d’autres<br />
théories et interprétations paraissant plus<br />
exactes et plus fiables 11 . Comme prémisse<br />
méthodologique, les scientifiques adoptent,<br />
pour travailler dans leurs disciplines,<br />
un cadre naturaliste excluant le surnaturel.<br />
Nombre d’entre eux sont agnostiques<br />
ou athées ; leurs convictions, pourtant,<br />
ne reposent pas sur des observations<br />
scientifiques mais sur des choix personnels.<br />
Ceux qui, parmi eux, ont l’esprit<br />
ouvert à la possibilité que Dieu existe, découvrent<br />
dans le monde naturel une<br />
abondance de preuves de l’existence d’un<br />
gr<strong>and</strong> Concepteur intelligent qui a programmé<br />
l’univers et la vie et continue de<br />
les soutenir.<br />
5. Créez-vous un dossier mental pour<br />
les questions non résolues. Au cours de<br />
nos études, durant notre expérience de la<br />
vie, diverses questions vont inévitablement<br />
se poser, auxquelles même la Bible<br />
ne pourra donner de réponse satisfaisante.<br />
En certains cas, nous parviendrons à<br />
leur trouver une explication ultérieurement.<br />
Mais en d’autres cas, elles demeureront<br />
sans solution. Exemple classique :<br />
la tension entre notre croyance en un<br />
Dieu tout-puissant, aimant, et la souffrance<br />
des innocents. Bien qu’abondent<br />
les preuves de la puissance et de l’attention<br />
de Dieu, nous ne pouvons pas comprendre<br />
tout à fait pourquoi les tragédies<br />
humaines et les catastrophes naturelles se<br />
produisent dans un univers dont il est le<br />
souverain. Et comme tant d’autres<br />
croyants avant nous, nous tentons de<br />
trouver du sens en ce profond mystère, et<br />
dans d’autres. Ce que nous pouvons faire<br />
de mieux avec ces problèmes consiste à<br />
suspendre tout jugement, à continuer d’y<br />
réfléchir à l’aide de la prière, et à dem<strong>and</strong>er<br />
conseil à des croyants expérimentés.<br />
Un jour, nous parviendrons à une nouvelle<br />
perception du mystère, à moins que<br />
Dieu ne décide de clarifier ces contradictions<br />
à notre intention. Notre foi en Dieu<br />
ainsi que notre admission des limites de<br />
notre esprit exigent que nous apprenions<br />
à vivre en compagnie de certaines incertitudes,<br />
de certains mystères.<br />
Conclusion<br />
Pour illustrer la thèse majeure de cet<br />
essai, représentons-nous notre esprit<br />
comme un tribunal siégeant tous les<br />
jours de notre vie, son intégrité et sa liberté<br />
étant sous la protection de Dieu en<br />
personne 12 . Dans ce tribunal, c’est notre<br />
volonté personnelle qui est juge, alors<br />
que la raison et la foi sont les avocats qui<br />
déposent devant la cour les preuves à<br />
examiner et appellent les témoins pour<br />
présenter leurs points de vue. Les preuves<br />
et les témoignages qu’ils accumulent proviennent<br />
de toute une gamme de sources<br />
: l’influence des gens que nous<br />
aimons et respectons, le sentiment<br />
d’aimer et d’être aimé, nos interactions<br />
sociales et notre dialogue avec les autres,<br />
nos observations du monde naturel, nos<br />
expériences spirituelles dans la prière et<br />
au service d’autrui, nos lectures et recherches,<br />
les joies et les chagrins de notre vie,<br />
notre adoration individuelle et collective<br />
du Seigneur, notre réaction à la beauté<br />
artistique, l’impact de nos habitudes et de<br />
notre mode de vie, ainsi que notre quête<br />
de cohérence et d’authenticité intérieures.<br />
Notre volonté procède à un tri constant<br />
de cette multiplicité de perceptions<br />
et de données affectives, spirituelles, rationnelles<br />
et esthétiques, les évaluant à<br />
l’aune d’un certain code : notre conception<br />
du monde 13 .<br />
Il arrive parfois que les arguments<br />
avancés soient recevables et viennent<br />
conforter nos convictions de foi. En<br />
d’autres circonstances, les éléments présentés<br />
vont provoquer un ajustement<br />
dans notre conception du monde et une<br />
modification de nos croyances. Ces changements<br />
auront, à leur tour, un impact<br />
sur notre conduite. Il se peut aussi que la<br />
volonté préfère ne pas trancher. Poliment<br />
assis dans les travées, l’Esprit saint se tient<br />
prêt à intervenir pour suggérer la prudence,<br />
offrir une correction ou une affirmation.<br />
D’autres voix, peut-être celles d’observateurs<br />
qu’on n’avait point invités, se<br />
font aussi entendre dans ce tribunal, soulevant<br />
des objections, présentant des<br />
preuves contraires et tentant de faire admettre<br />
leurs doutes. Le tribunal de notre<br />
volonté continuera ses délibérations jusqu’au<br />
dernier jour de notre vie consciente.<br />
Chrétiens réfléchis, nous sommes appelés<br />
à aimer Dieu autant avec notre esprit<br />
qu’avec notre volonté, intégrant<br />
dans notre vie les exigences de la foi et de<br />
l’intellect. Pour le croyant cultivé, il n’y a<br />
« pas d’incompatibilité entre une foi vitale<br />
et une éducation en profondeur, disciplinée<br />
et d’ample portée, entre la piété et<br />
la pensée systématique, entre la vie de la<br />
foi et la vie de l’esprit 14 ». Afin de nourrir<br />
ces trois facettes des capacités que Dieu<br />
nous a données — foi, intellect et volonté<br />
— nous avons le devoir d’approfondir<br />
chaque jour notre amitié avec Dieu et<br />
notre engagement pour la vérité. Il espère<br />
que, face aux preuves dont nous disposons,<br />
nous saurons prendre nos décisions<br />
avec intelligence 15 .<br />
Humberto M. Rasi (doctorat de l’université<br />
Stanford) a récemment pris sa retraite<br />
de directeur du département de l’Éducation<br />
de la Conférence générale et poursuit sa tâche<br />
de rédacteur en chef de <strong>Dialogue</strong>.<br />
Notes et références<br />
Les citations bibliques sont tirées de la<br />
Nouvelle Bible Segond.<br />
1. Ellen G. White, Éducation (Dammarie-lès-<br />
Lys : Vie et santé, 1986), p. 19.<br />
2. Ibid, p. 20.<br />
3. Dans le même ouvrage, Ellen White<br />
définit la foi de manière limpide : « Avoir<br />
la foi, c’est faire confiance à Dieu, croire<br />
qu’il nous aime et sait mieux que<br />
personne ce qui est pour notre bien. »<br />
(P. 285)<br />
4. « Tu crois que Dieu est un ? Tu fais bien :<br />
Suite page 16<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
9
Le créationnisme est-il toujours<br />
valable en ce nouveau millénaire ?<br />
George T. Javor<br />
Le créationnisme est un<br />
paradigme fort, tout à fait<br />
capable d’asseoir l’entreprise<br />
scientifique.<br />
Le créationnisme n’est pas pour les esprits<br />
faibles. Il est fondé sur une affirmation<br />
vieille de 3 500 ans se trouvant<br />
dans la Bible : « Au commencement<br />
Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1.1)<br />
La plupart des scientifiques de notre époque,<br />
cependant, croient que la vie résulte<br />
d’une énorme explosion de la matière<br />
primitive il y a des milliards d’années.<br />
Croire en la création, c’est aller à contrecourant.<br />
« Rien n’a de sens en biologie, écrivit<br />
Dobzhansky, si ce n’est à la lumière de<br />
l’évolution. » 1 Les rédacteurs du magazine<br />
Science, en introduisant un numéro<br />
spécial sur l’évolution, ont déclaré il y a<br />
peu : « Les concepts intellectuels issus de<br />
notre compréhension de l’évolution ont<br />
enrichi et modifié bien d’autres domaines<br />
d’étude. » 2 Dans le même numéro,<br />
Stephen Jay Gould a écrit : « L’évolution<br />
organique [… est] l’un des faits les plus<br />
sûrs jamais validés par la science. » 3<br />
La réponse créationniste classique à de<br />
telles déclarations est de signaler les défauts<br />
des arguments évolutionnistes.<br />
Mais les créationnistes atteignent les<br />
sommets qu<strong>and</strong> ils montrent que leurs<br />
explications fonctionnent mieux que celles<br />
des évolutionnistes. Leur but devrait<br />
être de développer si bien leur paradigme<br />
que les gens admettent que « rien n’a de<br />
sens en biologie si ce n’est à la lumière du<br />
créationnisme ».<br />
Dans ce contexte, considérons quelques<br />
aspects du créationnisme valables<br />
pour les chrétiens pensants du XXI e<br />
siècle.<br />
1. Le créationnisme est-il un paradigme<br />
motivé par la religion ?<br />
Oui. Les efforts pour présenter le créationnisme<br />
dans un emballage profane<br />
dénaturent son argument central. Au<br />
cœur même du créationnisme, il y a le<br />
Créateur. La Bible enseigne que le Créateur<br />
est intimement impliqué dans la nature<br />
sans cependant en faire partie. Il<br />
s’ensuit que la religion ne peut être séparée<br />
de la science. Quoique la science puisse<br />
se pratiquer sans aucune référence à la<br />
religion, l’interprétation de tels efforts<br />
peut être faussée.<br />
Parmi les gr<strong>and</strong>es civilisations, celle de<br />
l’Europe occidentale a donné naissance à<br />
la science moderne, avec un accent sur<br />
l’expérimentation et sur les formulations<br />
mathématiques 4 . Plusieurs cultures antiques,<br />
parmi lesquelles les cultures chinoise<br />
et arabe, sont parvenues à de plus<br />
hauts niveaux de savoir et de technologie<br />
que l’Europe médiévale. Cependant, c’est<br />
en Europe que la science moderne est<br />
née. La foi judéo-chrétienne, avec sa confiance<br />
dans les lois de la nature, y a fortement<br />
contribué.<br />
Le conflit supposé entre religion et<br />
science est une invention récente et une<br />
déformation des réalités historiques par<br />
une catégorie d’historiens (conduits par<br />
John Williams Draper et Andrew Dickson<br />
White), dont le but était de détruire l’influence<br />
de l’Église. Le sécularisme<br />
aujourd’hui populaire en science pourrait<br />
n’être qu’une déviation dans l’histoire de<br />
la science.<br />
2. Que met-on au passif du<br />
créationnisme ?<br />
a. Le créationnisme est né dans un<br />
monde préscientifique, où les mythes<br />
abondaient. L’histoire biblique<br />
de la création est souvent comparée<br />
aux histoires, babylonienne et<br />
autres, de la création.<br />
b. Le créationnisme repose sur la notion<br />
qu’il existe un Être surnaturel,<br />
ce qui ne peut être vérifié scientifiquement.<br />
De plus, si cela est vrai,<br />
alors notre monde est capricieux,<br />
sujet aux toquades des puissances<br />
surnaturelles. La science n’est pas<br />
10 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
équipée pour étudier un tel monde.<br />
c. Le créationnisme restreint l’éventail<br />
des recherches, parce que par<br />
définition il n’est plus nécessaire<br />
d’étudier les origines de la vie ou les<br />
parentés entre les organismes.<br />
d. Le créationnisme implique la responsabilité.<br />
L’humanité n’est donc<br />
pas l’autorité suprême dans le<br />
monde.<br />
Réponses à ces observations :<br />
a. Le fait qu’une histoire de la création<br />
existe dans différentes cultures<br />
anciennes suggère une source commune<br />
à ces histoires.<br />
b. L’Être suprême de la Bible a créé un<br />
monde avec des lois qui ont été<br />
données ou qui peuvent être découvertes.<br />
Les humains sont m<strong>and</strong>atés<br />
pour soumettre la création et<br />
en prendre soin en utilisant ces<br />
lois. Il ne semble pas qu’il y ait de<br />
caprice dans le fonctionnement habituel<br />
de la nature. Cependant, le<br />
paradigme créationniste permet<br />
l’intervention divine dans la nature<br />
qu<strong>and</strong> les lois naturelles connues<br />
sont supplantées. Les créationnistes<br />
croient que les importantes interventions<br />
divines du passé ont été<br />
expliquées à l’humanité par des révélations<br />
particulières. La science<br />
moderne s’est égarée qu<strong>and</strong> elle a<br />
écarté l’information révélée de manière<br />
surnaturelle concernant la<br />
science.<br />
c. Le caractère restrictif du paradigme<br />
créationniste dépend de la perspective<br />
de chacun. La compréhension<br />
de la réalité par une personne dictera<br />
l’étendue de sa recherche.<br />
3. La science est-elle entravée ou<br />
aidée par le créationnisme ?<br />
La vision du monde créationniste a été<br />
pour les scientifiques un facteur puissant<br />
de motivation dans l’étude de la nature<br />
— expérimenter et voir réellement comment<br />
Dieu dirige le monde. Ce furent les<br />
scientifiques « volontaristes » qui s’opposèrent<br />
à l’aristotélisme (qui soutenait que<br />
l’univers et tout ce qu’il contient devaient<br />
provenir des lois de la logique,<br />
qu’Aristote lui-même a découvertes). Des<br />
scientifiques volontaristes éminents, qui<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
pratiquaient l’expérimentation et les mesures<br />
scientifiques, furent Van Helmont,<br />
Robert Boyle et Isaac Newton.<br />
La doctrine biblique de la création<br />
nous assure que nous vivons dans un<br />
monde ordonné, gouverné par le Législateur<br />
suprême. Cela contraste fortement<br />
avec la vision païenne du monde, qui<br />
considérait la nature comme vivante et<br />
mue par des forces mystérieuses. La doctrine<br />
de la création fut donc un facteur<br />
positif et probablement décisif contribuant<br />
à la naissance de la science moderne.<br />
4. Le créationnisme a-t-il un pouvoir<br />
explicatif ?<br />
La science est pour une large part explicative.<br />
La valeur d’un paradigme est<br />
testée par son pouvoir explicatif. Voici<br />
quelques exemples :<br />
• Les signes d’un dessein, observés<br />
dans la nature à tous les niveaux,<br />
découlent du créationnisme.<br />
• La gr<strong>and</strong>e diversité des organismes<br />
peut être considérée comme un reflet<br />
de l’incroyable étendue de<br />
l’imagination du Créateur.<br />
• L’interaction entre les organismes<br />
et leur soutien mutuel est le témoignage<br />
d’un dessein bienveillant.<br />
• La difficulté à expliquer comment<br />
la matière vivante est venue à<br />
l’existence est levée. Il en est de<br />
même pour la difficulté à devoir<br />
connecter chaque organisme dans<br />
des arbres phylogéniques.<br />
• Le créationnisme est utile à la lumière<br />
de l’exceptionnelle fidélité<br />
de la reproduction génétique et de<br />
l’étendue très limitée des modifications<br />
possibles qui peuvent être accomplies<br />
par mutation (il a été<br />
maintenant montré, par exemple,<br />
que la bactérie E. coli reste E. coli<br />
même après des milliers de générations<br />
en laboratoire).<br />
• Toutes les manifestations de la<br />
biosphère ne sont pas liées à des<br />
valeurs de survie. Il y a plus dans la<br />
vie qu’une simple survie. Si la survie<br />
était le seul critère, nous verrions<br />
un monde beaucoup plus<br />
rude et plus clairsemé. Le créationnisme<br />
nous évite d’avoir à expliquer<br />
pourquoi il y a des organismes<br />
uni- et pluricellulaires et pourquoi<br />
il y a une exigence absolue de<br />
coexistence de deux différents types<br />
génétiques d’organismes (mâle<br />
et femelle).<br />
• Les caractéristiques communes aux<br />
organismes sont comprises comme<br />
venant du même Concepteur. Par<br />
exemple, les similarités dans les<br />
voies métaboliques engendrent des<br />
besoins métaboliques communs,<br />
qui peuvent être satisfaits par des<br />
sources alimentaires communes.<br />
Diverses caractéristiques appuient<br />
la capacité des organismes à occuper<br />
différentes niches et à préserver<br />
leur identité. Des différences parmi<br />
les organismes reflètent aussi le<br />
penchant évident du Concepteur<br />
pour les variations.<br />
• Au lieu de se dem<strong>and</strong>er comment<br />
un organisme réussit à s’aménager<br />
une niche, nous nous dem<strong>and</strong>ons<br />
comment cette espèce contribue au<br />
bien de la biosphère.<br />
• L’énigme de la poule et de l’œuf est<br />
résolue. La poule est venue en premier.<br />
• La cause de l’existence des atomes<br />
et de leurs dérivés est comprise<br />
comme l’expression de la volonté<br />
du Créateur. La compréhension adventiste<br />
de la création souligne que<br />
le Créateur n’était pas dépendant<br />
d’une matière préexistante. Nous<br />
croyons que la matière n’a pas un<br />
âge infini et qu’elle a été créée.<br />
• La caractéristique d’une entité faisant<br />
l’objet d’un dessein est que le<br />
tout est plus gr<strong>and</strong> que la somme<br />
de ses parties. Dessein et organisation<br />
permettent aux composants<br />
de systèmes complexes de coopérer<br />
à l’expression de nouvelles fonctions.<br />
Les niveaux de la réalité peuvent<br />
être ordonnés pour montrer<br />
l’apparition de nouvelles fonctions<br />
à chaque niveau successif (voir la<br />
figure 1).<br />
• La prédation, les plantes toxiques,<br />
les virus, la souffrance et la mort<br />
des organismes non végétaux ne<br />
cadrent pas avec le schéma conçu<br />
par un Créateur plein de sagesse. Le<br />
paradigme créationniste attribue<br />
cela à l’œuvre d’une puissance ma-<br />
11
→ → → → → → → → → →<br />
Niveaux de réalité<br />
Énergie<br />
Nouvelle fonction<br />
une riche variété d’organismes<br />
coexistant depuis le commencement.<br />
Particules subatomiques<br />
Atomes<br />
Molécules<br />
Cellules<br />
Organes<br />
Organismes<br />
Écosystèmes<br />
Biosphère terrestre<br />
Système solaire<br />
Univers<br />
Stabilisation de l’énergie<br />
ligne dans la nature. Ce concept est<br />
extrêmement utile qu<strong>and</strong> nous<br />
considérons l’immense sophistication<br />
dans le fonctionnement de la<br />
matière vivante, qui paraît aller<br />
vers l’échec — c’est-à-dire finalement<br />
vers la mort de l’organisme.<br />
Forme, substance, propriétés chimiques<br />
Nouvelles propriétés chimiques<br />
Vie<br />
Fonctions spécialisées nécessaires aux organismes multicellulaires<br />
Formes de vie complexes<br />
Interaction locale des formes de vie<br />
Interaction globale des formes de vie<br />
(relations peu claires)<br />
(relations peu claires)<br />
Figure 1. La réalité est organisée en niveaux de complexité croissante.<br />
5. Peut-on faire des prédictions<br />
scientifiquement vérifiables en utilisant<br />
le paradigme créationniste ?<br />
Le créationnisme a été critiqué parce<br />
qu’il ne mène pas à des prédictions vérifiables.<br />
Des paradigmes faux peuvent mener<br />
à des suggestions vérifiables, mais<br />
cela ne conduit pas nécessairement à une<br />
bonne hypothèse. Cela en fait une hypothèse<br />
vérifiable.<br />
Qu<strong>and</strong> la prédiction d’un paradigme<br />
est testée et que les résultats sont différents<br />
de ce qui avait été prédit, parfois le<br />
paradigme est retouché, mais souvent les<br />
résultats du test sont réinterprétés afin de<br />
garder la validité du paradigme. Qu<strong>and</strong><br />
les missions Viking vers Mars n’ont trouvé<br />
aucun indice de vie sur le sol martien,<br />
même si la vie microbienne avait été prédite<br />
par le paradigme de l’évolution chimique,<br />
on s’est rattrapé en postulant<br />
l’existence d’organismes vivant en profondeur.<br />
Le paradigme créationniste suggère<br />
que, plutôt que de créer quelques espèces,<br />
le Créateur a créé une riche variété d’organismes<br />
vivants. Il serait donc surprenant<br />
de trouver des planètes peuplées<br />
seulement de microorganismes.<br />
Voici d’autres prédictions dérivant de<br />
la position créationniste :<br />
• La biosphère est complète. Aucune<br />
apparition d’ordres nouveaux d’organismes<br />
n’est attendue (le paradigme<br />
créationniste est néanmoins<br />
à l’aise avec l’apparition de nouvelles<br />
espèces dans un même ordre).<br />
Tous les organismes actuels ont des<br />
ancêtres reconnaissables.<br />
• Aucun organisme vivant n’apparaîtra<br />
dans des conditions abiotiques.<br />
• Les archives fossiles suggéreront<br />
6. Les aspects théologiques du<br />
créationnisme<br />
• La science ne peut être séparée de la<br />
religion. Les théologiens ne doivent<br />
pas ab<strong>and</strong>onner entièrement<br />
le domaine de la réalité physique<br />
aux scientifiques. Ils peuvent ne<br />
pas être capables de contribuer à la<br />
compréhension du fonctionnement<br />
des réalités physiques dans la<br />
nature, mais ils ont la gr<strong>and</strong>e responsabilité<br />
de conseiller les scientifiques<br />
sur le sens le plus clair de<br />
l’information surnaturelle s’appliquant<br />
à la science.<br />
Pour illustrer cela, nous pouvons<br />
imaginer un scientifique,<br />
venu d’ailleurs dans l’univers, visitant<br />
la Terre une semaine après sa<br />
création. N’étant pas au courant de<br />
cet événement récent et observant<br />
les organismes à maturité et les arbres<br />
bien développés dans le jardin<br />
d’Eden, ce scientifique bien intentionné<br />
conclurait que la Terre était<br />
là depuis longtemps. Le conflit<br />
concernant l’âge de la Terre est dû<br />
au fait que les techniques de datation<br />
ignorent presque la possibilité<br />
de l’apparition soudaine d’une Terre<br />
mature.<br />
• L’humanité est responsable devant<br />
le Créateur de sa gestion des ressources<br />
naturelles.<br />
• La sagesse et la sophistication du<br />
Créateur sont documentées par<br />
d’innombrables exemples dans la<br />
nature. Il faut souligner qu’il n’est<br />
pas seulement le Concepteur du<br />
monde, où les objets et les organismes<br />
sont intégrés dans un cadre cohérent,<br />
mais il a tout créé et soutenu<br />
pendant des milliers d’années.<br />
Mettons cela en contraste avec les<br />
fameuses expériences « Biosphère<br />
», qui ont montré à quel point il<br />
est difficile d’équilibrer les systèmes<br />
écologiques.<br />
• Même si nous ne comprenons pas<br />
Suite page 30<br />
12 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Il est vraiment ressuscité !<br />
David Marshall<br />
La justification du christianisme<br />
repose sur la résurrection<br />
corporelle de Jésus.<br />
Comme le soutient 1 Corinthiens<br />
15.14, ce gr<strong>and</strong> favori du christianisme,<br />
« si le Christ ne s’est pas<br />
réveillé, alors notre proclamation est inutile,<br />
et votre foi aussi est inutile ». La résurrection<br />
constitue un fait de l’histoire.<br />
Sans elle, la foi chrétienne ne tient pas.<br />
Deux auteurs juifs (Joseph Klausner et<br />
Pinchas Lapide) ainsi que quatre avocats<br />
(Ross Clifford, Simon Greenleaf, Charles<br />
Colson et Frank Morison), ayant examiné<br />
les preuves dans une perspective soit neutre,<br />
soit hostile, en sont venus à la conclusion<br />
qu’effectivement, un « événement<br />
historique » s’est produit. Chacun<br />
des quatre « témoins » (les auteurs des<br />
évangiles) a réussi leurs tests les plus rigoureux.<br />
La forme et le style des évangiles<br />
sont différents. Les différences mineures<br />
de leurs témoignages suffisent à démontrer<br />
qu’il n’y a pas eu de collusion,<br />
fournissant ainsi la preuve de l’existence<br />
de témoins oculaires.<br />
Toutes les explications alternatives au<br />
sujet du tombeau vide sont basées sur la<br />
croyance du « système fermé » du XVIII e<br />
siècle : la résurrection de Jésus n’aurait pu<br />
se produire parce que l’expérience ne<br />
pouvait être répétée. Les auteurs modernes<br />
ont adopté la vision selon laquelle<br />
l’univers ressemble davantage à une pensée<br />
profonde qu’à une gr<strong>and</strong>e machine.<br />
Ils tendent à épouser l’idée que l’argumentation<br />
contre les miracles est acceptable,<br />
à condition que chaque récit de<br />
miracle ait fait l’objet d’une enquête et<br />
que la preuve de son inauthenticité ait<br />
été bien établie.<br />
Les historiens ne forcent pas les preuves<br />
à s’ajuster à une conclusion préconçue,<br />
mais leur permettent de parler par<br />
elles-mêmes. Nous examinerons ici la nature<br />
des sources, les preuves de la mort de<br />
Jésus et celles de sa résurrection.<br />
Nature des sources<br />
F. C. Baur (1792-1860), avec plusieurs<br />
de ses contemporains, supposa que les<br />
quatre évangiles avaient principalement<br />
été écrits au II e siècle, et que leur contenu<br />
miraculeux n’était autre qu’un embellissement<br />
sorti tout droit de l’imagination<br />
de simples rêveurs. John A. T. Robinson,<br />
qui avait appartenu à l’école historico-critique<br />
de Baur, en vint à la conclusion,<br />
après des années de recherche, que tous<br />
les évangiles, dont le quatrième, furent<br />
écrits avant 70 av. J.-C. Il reprocha aux<br />
premiers critiques leur éminente « indolence<br />
», et « leur cécité quasi entêtée ».<br />
R. T. France, après examen d’une nouvelle<br />
datation des livres du Nouveau Testament<br />
par Robinson, écrivit : « Il est probable,<br />
je crois, que la plus gr<strong>and</strong>e partie et<br />
peut-être même l’entièreté des évangiles<br />
furent écrits pour l’essentiel dans leur forme<br />
présente au cours des trente ans suivant<br />
les événements, et que beaucoup de<br />
matériel était déjà recueilli et écrit une ou<br />
deux décennies auparavant. »<br />
Les récits sur la résurrection et les apparitions<br />
de Jésus se trouvent dans Matthieu<br />
28, Marc 16, Luc 24, Jean 20 et<br />
1 Corinthiens 15. Ce sont les sources contenant<br />
les témoignages oculaires.<br />
John Wenham réconcilie les différences<br />
de détails apparentes entre les récits.<br />
Les avocats ayant examiné les témoignages<br />
de la résurrection ont été rassurés par<br />
les variations de détail. Une autorité tire<br />
la conclusion suivante : « Dans de tels<br />
cas, les différences superficielles ne signifient<br />
pas que rien ne soit arrivé, mais plutôt<br />
que les témoins n’ont pas été de connivence.<br />
»<br />
Les premiers qui présentèrent le message<br />
de la résurrection le firent à Jérusalem<br />
et à quelques mètres du tombeau<br />
vide. N’importe quel auditeur aurait pu<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
13
accomplir le court trajet et vérifier si le<br />
tombeau était, en effet, vide. Au lieu de<br />
cela, 3 000 personnes furent converties<br />
en un seul jour à la bonne nouvelle de la<br />
résurrection (Actes 2.24,41) ; un autre<br />
jour, 5 000 (Actes 3.15 ; 4.2,4) ; et plus<br />
tard, « une gr<strong>and</strong>e foule de prêtres » (Actes<br />
6.7).<br />
Preuves de la mort de Jésus<br />
Avant que ne fût prononcée la sentence<br />
de crucifixion, le gouverneur romain<br />
avait déjà ordonné de faire fouetter Jésus.<br />
Les trente-neuf coups de flagrum sur les<br />
épaules, le dos et les jambes du prisonnier<br />
fendaient les tissus sous-cutanés, transformaient<br />
le dos en une masse méconnaissable<br />
de chairs déchirées et sanguinolentes,<br />
et provoquaient une hémorragie<br />
des vaisseaux sanguins des muscles.<br />
Beaucoup ne survivaient pas à la flagellation.<br />
Dans un passé récent, des archéologues<br />
israéliens en apprirent beaucoup sur<br />
la crucifixion grâce à une excavation sur<br />
le mont Scopus. Un clou de 17,5 cm traversait<br />
les os des deux talons. On délogea<br />
une lourde pointe en fer forgé du devant<br />
du poignet. La douleur musculaire devait<br />
être atroce. L’air inspiré à l’intérieur des<br />
poumons ne pouvant être exhalé, le<br />
dioxyde de carbone s’accumulait dans les<br />
poumons et dans le sang, entraînant la<br />
mort par suffocation.<br />
Les Romains étaient des experts en<br />
crucifixion. Il n’y avait pas de survivants.<br />
Preuves de la résurrection<br />
Deux riches Juifs préparèrent le corps<br />
crucifié de Jésus pour la sépulture. Ils<br />
auraient volontiers renoncé à toute leur<br />
richesse, à toute leur influence pour un<br />
seul signe de vie chez leur Maître. Les<br />
femmes en furent témoins : aucun signe<br />
de vie. Jésus fut donc enseveli.<br />
Une pierre qui, selon une autorité moderne,<br />
pèse entre une tonne et demie et<br />
deux tonnes fut roulée devant l’entrée du<br />
tombeau. Le jour suivant — le sabbat —<br />
les autorités juives se rendirent chez le<br />
gouverneur romain et dem<strong>and</strong>èrent que<br />
le tombeau soit gardé par un soldat. On<br />
plaça un sceau sur la pierre, qui ne pourrait<br />
être enlevé sans que les autorités ne le<br />
sachent, et une garde fut mise en poste<br />
(Luc 23.50-56 ; Jean 19.38-42 ; Matthieu<br />
27.57-66).<br />
Que les soldats soient juifs ou romains,<br />
l’histoire qu’ils racontèrent après<br />
avoir été soudoyés — que le corps avait<br />
été dérobé par les disciples t<strong>and</strong>is qu’ils<br />
dormaient — n’aurait pu être colportée,<br />
sinon par ceux qui étaient terrifiés, par les<br />
inintelligents, ou encore par ceux qui y<br />
trouvaient un intérêt. Comment les soldats<br />
auraient-ils pu savoir qui avait volé<br />
le corps s’ils étaient endormis ? « Les soldats,<br />
les prêtres et Pilate croyaient de toute<br />
évidence que quelque chose de surnaturel<br />
s’était produit, écrit John Wenham.<br />
De là la volonté des autorités de protéger<br />
les soldats. »<br />
Parmi les nombreuses difficultés se<br />
trouve la preuve du sceau romain brisé ;<br />
les responsables, s’ils avaient été appréhendés,<br />
auraient été immédiatement exécutés.<br />
L’idée qu’un groupe de disciples ait<br />
attaqué soit la garde du temple, soit un<br />
détachement d’une légion romaine afin<br />
de courir le risque de briser un sceau romain<br />
est absurde. Un expert affirme :<br />
« Aucune démarche vers l’origine de la<br />
foi en la résurrection de Jésus n’ira loin, à<br />
moins de réaliser combien sa crucifixion<br />
fut écrasante pour ses disciples. Son exécution<br />
a été suivie d’une crise horrible de<br />
la foi. » « Nous avions espéré qu’il était<br />
celui qui devait délivrer Israël » — avions<br />
espéré, au plus-que-parfait — c’est ainsi<br />
qu’un disciple l’exprima (Luc 24.21, Semeur).<br />
Le matin de la résurrection trouva<br />
les disciples en état de choc et de désillusion<br />
spirituelle. Ils n’étaient pas préparés<br />
à la résurrection de Jésus.<br />
Il fallut un récit objectif de Jésus ressuscité<br />
pour cristalliser la foi des disciples<br />
en lui et les conduire à proclamer sa résurrection.<br />
Des visions, des expériences<br />
subjectives n’auraient pu produire un tel<br />
résultat. Ils avaient besoin de voir quelque<br />
chose, quelque chose de réel.<br />
Les témoins de la résurrection identifièrent<br />
le Jésus ressuscité au Jésus terrestre.<br />
« C’est à eux aussi qu’avec beaucoup<br />
de preuves il se présenta vivant après<br />
avoir souffert ; il leur apparut pendant<br />
quarante jours. » (Actes 1.3) Lorsque l’on<br />
dit que Jésus a été vu ou est apparu, cela<br />
implique une vision ordinaire : les disciples<br />
l’ont vu de leurs propres yeux. « Regarde<br />
mes mains », dit le Sauveur. « Nous<br />
avons vu le Seigneur », annoncèrent les<br />
témoins (Matthieu 28.17 ; Luc 24.34,39-<br />
46 ; Jean 20.14,18,20 ; 1 Corinthiens<br />
15.5-8). On rapporte que Jésus a parlé<br />
(Matthieu 28.9,18-20), qu’il a marché<br />
(Luc 24.13-16), distribué de la nourriture<br />
(Luc 24.30), mangé (Actes 1.4), opéré des<br />
signes (Jean 20.30), béni de ses mains<br />
(Luc 24.50), montré ses mains et son côté<br />
(Jean 20.20) et qu’on l’a touché (Matthieu<br />
28.9).<br />
Le tombeau vide fut l’indispensable<br />
rampe de lancement du christianisme<br />
dans Jérusalem. Si le tombeau de Joseph<br />
n’avait pas été vide, le personnel du temple<br />
aurait tout simplement fait avorter le<br />
mouvement en franchissant la courte distance<br />
jusqu’au sépulcre et en faisant défiler<br />
le corps de Jésus dans la ville. « Ils ne<br />
le firent pas parce qu’ils savaient que le<br />
tombeau était vide. Leur explication officielle<br />
— celle affirmant que les disciples<br />
avaient dérobé le corps — reconnaissait<br />
que personne n’occupait le tombeau. »<br />
Les sources romaines et juives ainsi que<br />
les traditions admettent un tombeau<br />
vide. Ces sources s’échelonnent depuis<br />
Flavius Josèphe jusqu’à une compilation<br />
du V e siècle d’écrits juifs appelée Toledoth<br />
Jeshu. Si une source admet un fait qui ne<br />
penche décidément pas en sa faveur,<br />
nous avons là une preuve puissante de<br />
l’authenticité de ce fait.<br />
Les gr<strong>and</strong>s prêtres et le Sanhédrin firent<br />
montre d’une gr<strong>and</strong>e habileté politique<br />
en manipulant Pilate. S’ils avaient su<br />
où trouver le corps disparu de Jésus, il ne<br />
leur aurait fallu que peu d’adresse pour<br />
manipuler les disciples du Christ. Les<br />
autorités juives furent plutôt réduites à<br />
procéder de temps en temps à leur arrestation,<br />
afin de les menacer de mort s’ils<br />
ne cessaient de prêcher le Christ ressuscité<br />
(Actes 5.17-42). Que pouvaient-elles<br />
faire d’autre face à un tombeau vide, à<br />
une forte impression qu’un événement<br />
surnaturel s’était produit, et à un nombre<br />
croissant (incluant des prêtres) de personnes<br />
embrassant la vérité de la résurrection<br />
?<br />
Frank Morison a intitulé ainsi son captivant<br />
récit sur le témoignage de la résurrection<br />
: Qui a roulé la pierre ? Question<br />
déconcertante pour ceux qui veulent<br />
14 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
croire que les disciples avaient volé le<br />
corps. Une pierre pesant entre une tonne<br />
et demie et deux tonnes fut enlevée. Matthieu<br />
révèle que la grosse pierre fut roulée.<br />
Le verbe grec pour « rouler » est kulio.<br />
Dans son récit traitant de la position de la<br />
pierre après la résurrection, Marc devait<br />
utiliser une préposition avec le verbe. En<br />
grec, pour modifier un verbe ou pour<br />
l’intensifier, on ajoute une préposition.<br />
Marc ajouta la préposition ana, ce qui signifie<br />
« en haut » ou « ascendant ». Le<br />
mot utilisé par Marc, anakulio, peut signifier<br />
« rouler quelque chose sur une pente<br />
». Luc enrichit l’image en ajoutant une<br />
préposition différente, apo, ce qui signifie<br />
« à distance de ». Ainsi, la pierre fut non<br />
seulement roulée, mais encore roulée sur<br />
une pente ascendante, à une certaine distance.<br />
Au chapitre 20 de son évangile, Jean<br />
utilise un verbe grec différent, airo, ce qui<br />
signifie « ramasser quelque chose et l’enlever<br />
». Même si les soldats avaient dormi,<br />
il leur aurait fallu être sourds pour ne<br />
pas entendre une pierre de cette taille être<br />
ainsi bougée.<br />
Les apparitions de Jésus n’étaient pas<br />
stéréotypées. Il apparut de différentes<br />
manières en une variété de lieux. Marie<br />
de Magdala s’approcha la première du<br />
« jardinier », pensait-elle. À ceux qui marchaient<br />
vers Emmaüs, il se manifesta<br />
comme un compagnon de route. Aux<br />
apôtres dans la chambre haute, il apparut<br />
(deux fois, en fait) lorsque les portes<br />
étaient fermées. En une autre occasion, il<br />
prépara pour eux le petit déjeuner sur les<br />
rives du lac de Tibériade. Puis, toujours<br />
en Galilée, il apparut à 500 disciples à la<br />
fois. Étant submergés par l’émotion, leurs<br />
réactions variaient de la peur à une incrédulité<br />
obstinée. Lorsque le Christ apparut<br />
à Paul sur le chemin de Damas, c’est à<br />
son plus gr<strong>and</strong> ennemi qu’il se manifesta.<br />
Ce sont les femmes qui le virent les premières<br />
; si le récit de la résurrection<br />
n’avait été que pure invention, ces femmes<br />
n’auraient jamais été incluses dans<br />
l’histoire, oubliées en tant que premiers<br />
témoins de sa résurrection.<br />
Preuves circonstancielles<br />
• L’existence de l’Église chrétienne. Comment<br />
un tel mouvement aurait-il pu être<br />
fondé sur un mensonge ? Pourquoi des<br />
hommes, décrits par un ennemi du christianisme<br />
comme étant « purs et de moralité<br />
rigoureuse », se seraient-ils laissés battre,<br />
emprisonner, torturer et exécuter<br />
pour un mensonge ? Si une fraude habitait<br />
le cœur de tels individus, pourquoi,<br />
sous la pression de la mort, certains d’entre<br />
eux ne seraient-ils pas revenus sur leur<br />
position, n’auraient-ils pas abjuré leur<br />
mensonge ?<br />
• Le baptême des croyants. Ce rite, qui<br />
remonte aux premiers jours de l’Église<br />
primitive, montre qu’on se préoccupait<br />
de la mort, de l’ensevelissement et de<br />
la résurrection du Christ. Pour devenir<br />
chrétien, il était nécessaire de s’identifier<br />
publiquement avec la mort, l’ensevelissement<br />
et la résurrection de son fondateur<br />
(voir Romains 6.3-9).<br />
• Des vies transformées. Les poltrons de<br />
Gethsémané devinrent les héros de la<br />
Pentecôte. Inexplicable, n’est-ce pas, sans<br />
la résurrection ? Si le prestige, la richesse,<br />
un statut social supérieur devenaient le<br />
lot des nouveaux croyants lorsqu’ils professaient<br />
le Christ et sa résurrection, leur<br />
profession de foi serait logique, compréhensible.<br />
Cependant, leur « récompense<br />
» fut d’un type bien différent, impliquant,<br />
en fin de compte, les lions, la crucifixion<br />
et toutes les méthodes imaginables<br />
pour les empêcher de prêcher. Le<br />
changement révolutionnaire dans la vie<br />
des premiers apôtres a été copié des millions<br />
de fois au cours des deux millénaires<br />
de l’histoire chrétienne.<br />
L’inadéquation<br />
des arguments opposés<br />
Les arguments qu’on présente habituellement<br />
contre la résurrection de Jésus<br />
ne tiennent pas devant une enquête sérieuse.<br />
• Les autorités ont enlevé le corps de<br />
Jésus. Si les Juifs ou les autorités romaines<br />
avaient enlevé et enterré ailleurs le corps<br />
de Jésus, tout ce qu’ils avaient à faire dans<br />
les jours et les années suivants pour<br />
étouffer le christianisme, c’était de dire :<br />
« Nous avons donné des ordres pour enlever<br />
le corps », puis de montrer où il se<br />
trouvait. Nulle action de ce genre ne se<br />
produisit.<br />
• Les disciples ont enlevé le corps. Jamais<br />
les disciples n’auraient pu s’en prendre<br />
à la garde du temple ni à une unité de<br />
soldats romains ; ils n’auraient pu davantage<br />
ôter la pierre.<br />
• Les femmes se sont trompées de<br />
tombeau. Cette théorie soutient que les<br />
femmes étaient tellement éperdues que,<br />
dans la pénombre du matin, elles se rendirent<br />
au mauvais endroit. On imagine<br />
que le sceau et la garde rendaient le bon<br />
tombeau évident, même aux premières<br />
lueurs de l’aube. Néanmoins, cette théorie<br />
s’écroule, car si les femmes s’étaient<br />
rendues au mauvais tombeau, les prêtres<br />
et les autres ennemis de la foi se seraient<br />
précipités vers le bon tombeau pour en<br />
rapporter le corps.<br />
• Jésus s’est évanoui mais a repris<br />
conscience dans le tombeau. Voilà une<br />
théorie qui enseigne qu’en dépit de la flagellation<br />
et de la perte de sang, des pointes<br />
dans les chevilles et dans les poignets,<br />
des heures d’exposition sur la croix et de<br />
la lance dans le flanc, Jésus, d’une façon<br />
ou d’une autre, a survécu. Cette théorie<br />
est apparue d’abord au XVIII e siècle lorsque,<br />
apparemment, il était possible de<br />
croire qu’un individu puisse survivre enseveli<br />
dans un tombeau humide sans<br />
nourriture, ni eau, ni attention d’aucune<br />
sorte ; qu’il puisse survivre en étant enveloppé<br />
de linges funéraires lourdement<br />
chargés d’épices ; et qu’il puisse ensuite<br />
rassembler toutes ses forces pour se dégager<br />
de ces linges, pousser une lourde pierre<br />
à l’entrée du tombeau, vaincre les gardes<br />
— et marcher des kilomètres sur des<br />
pieds percés pour être salué en Conquérant<br />
de la mort et Prince de la vie. David<br />
Strauss, un éminent critique du XIX e siècle<br />
qui ne croyait pas à la résurrection,<br />
rejeta cette idée. Il écrivit : « Il est impossible<br />
que quelqu’un venant juste de sortir<br />
du tombeau à demi-mort, faible et malade,<br />
ayant un urgent besoin de soins médicaux,<br />
de pansements, de forces et d’une<br />
tendre sollicitude, et succombant finalement<br />
à la souffrance, puisse avoir donné<br />
aux disciples l’impression qu’il était conquérant<br />
de la mort et du tombeau. »<br />
• Le Christ ressuscité est seulement<br />
apparu aux croyants. Cela n’est pas exact.<br />
Thomas n’était pas un croyant au début.<br />
Il semble pareillement que Jacques, le frère<br />
de Jésus, n’était pas un croyant non<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
15
plus lorsque Jésus lui apparut ; il avait<br />
certainement été un incroyant pendant<br />
le ministère terrestre du Christ (1Corinthiens<br />
15.7 ; Marc 3.21 ; 6.3,4 ; Jean<br />
7.5). Partant du fait que Jacques se trouve<br />
sur la liste des 120 disciples réunis à Jérusalem<br />
à l’heure de l’ascension, et du fait<br />
que Paul, un opposant au Christ, se convertit<br />
à la suite d’une rencontre avec lui,<br />
il est clair que certains devinrent des<br />
croyants et des témoins après avoir vu le<br />
Christ ressuscité.<br />
Richard Swinburne, qui a récemment<br />
examiné l’hypothèse de la résurrection<br />
d’un point de vue scientifique et rationnel,<br />
est arrivé à la conclusion que « les<br />
preuves historiques » sont « à ce point<br />
irréfutables » qu’« en dépit du fait qu’une<br />
telle résurrection aurait constitué une<br />
violation des lois naturelles, les probabilités<br />
penchent en faveur de la résurrection<br />
». Un avocat ou un historien impartial<br />
se doit d’admettre que la véracité de<br />
cet événement a été bel et bien démontrée.<br />
David Marshall (doctorat de l’université<br />
de Hull) est historien et auteur de nombreux<br />
articles et de plusieurs livres. Cet article est<br />
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basé sur son essai « The Risen Jesus », inclus<br />
dans The Essential Jesus, édité par<br />
Bryan Ball et William Johnsson, et publié<br />
par la Pacific Press en 2002.<br />
Sources<br />
P. Beasley-Murray, The Message of the<br />
Resurrection (Nottingham : InterVarsity<br />
Press, 2000).<br />
Ross Clifford, Leading Lawyers Look at the<br />
Resurrection (Sutherl<strong>and</strong>, NSW : Albatross,<br />
1991).<br />
S. Davis, D. Kendall et G. O’Collins, éds., The<br />
Resurrection : An Interdisciplinary Symposium<br />
on the Resurrection of Jesus (Oxford :<br />
Oxford <strong>University</strong> Press, 1997).<br />
R. T. France, The Evidence for Jesus (London :<br />
Hodder <strong>and</strong> Stoughton, 1986).<br />
M. Green, The Empty Cross of Jesus (London :<br />
Hodder <strong>and</strong> Stoughton, 1984).<br />
A. T. Hanson, The Prophetic Gospel (Edinburgh :<br />
T. <strong>and</strong> T. Clark, 1991).<br />
J. McDowell, The Resurrection Factor (1 e éd. :<br />
Alpha, 1993 ; édition 2000).<br />
John Wenham, The Easter Enigma : Are the<br />
Resurrection Accounts in Conflict ? (Exeter :<br />
Paternoster Press, 1996).<br />
N. T. Wright et M. Borg, The Meaning of Jesus<br />
(London : SPCK, 1999).<br />
La foi, la raison…<br />
Suite de la page 9<br />
les démons le croient aussi, et ils<br />
tremblent. » (Jacques 2.19)<br />
5. Voir Hugo A. Meynell, « Faith <strong>and</strong><br />
Reason », in The Encyclopedia of Modern<br />
Christian Thought, dir. Alister E. McGrath<br />
(Oxford : Blackwell, 1993), p. 214-219.<br />
6. Stephen Jay Gould, récemment décédé,<br />
écrivain et professeur d’histoire des<br />
sciences à l’université de Harvard, a dit<br />
que « le conflit entre science et religion<br />
n’existe que dans la tête des gens, et non<br />
dans la logique ni dans l’utilité réelle de<br />
ces deux domaines si différents et si<br />
également vitaux ». À son avis, « la<br />
science s’efforce d’enregistrer le caractère<br />
factuel du monde naturel et de mettre au<br />
point des théories qui coordonnent et<br />
expliquent les faits en question. Quant à<br />
la religion, elle agit dans le domaine tout<br />
aussi important, mais extrêmement<br />
différent, des buts, du sens et des valeurs<br />
de l’humain. » Cité par Houston Smith,<br />
Why Religion Matters (Harper San<br />
Francisco, 2001), p. 70, 71.<br />
7. Et l’apôtre Paul de réfléchir en ces termes :<br />
« Qu<strong>and</strong> des non-Juifs, qui n’ont pas la<br />
loi, font naturellement ce que prescrit la<br />
loi, ceux-là, qui n’ont pas la loi, sont une<br />
loi pour eux-mêmes ; ils montrent que<br />
l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur ;<br />
leur conscience aussi en rend témoignage,<br />
ainsi que leurs raisonnements qui les<br />
accusent ou les défendent tour à tour. »<br />
(Romains 2.14-16)<br />
8. Voir Peter Kreeft et Ronald K. Tacelli,<br />
H<strong>and</strong>book of Christian Apologetics<br />
(Downer’s Grove, Illinois : InterVarsity<br />
Press, 1994), p. 29-44.<br />
9. « Dieu ne nous dem<strong>and</strong>e jamais de croire<br />
sans donner à notre foi des preuves<br />
suffisantes. Son existence, son caractère, la<br />
véracité de sa Parole, tout cela est établi<br />
par des témoignages qui en appellent à<br />
notre raison ; et ces témoignages sont<br />
abondants. Toutefois, Dieu n’a jamais<br />
enlevé la possibilité du doute. Notre foi<br />
doit reposer sur des preuves et non sur<br />
une démonstration. Ceux qui désirent<br />
douter en auront l’occasion, t<strong>and</strong>is que<br />
ceux qui veulent réellement connaître la<br />
vérité, trouveront des preuves abondantes<br />
qui affermiront leur foi. » Ellen White, Le<br />
meilleur chemin (Dammarie-lès-Lys : Vie et<br />
santé, 2000), p. 103.<br />
10. D’après Jay Kesler, « Équipement de<br />
survie », <strong>Dialogue</strong> universitaire 6.2 (1994),<br />
p. 24, 25.<br />
11. Thomas Kuhn, dans son livre La Structure<br />
des révolutions scientifiques (Paris :<br />
Flammarion, 1983), a montré comment<br />
les scientifiques travaillent dans le cadre<br />
d’un paradigme conceptuel dont<br />
l’acceptation est générale et qui évolue<br />
avec le temps.<br />
12. Je dois à Michael Pearson la structure de<br />
base de cette illustration, que j’ai<br />
développée ici. Voir son essai, « Foi, raison<br />
et vulnérabilité », <strong>Dialogue</strong> universitaire 1.1<br />
(1989), p. 11-13, 27.<br />
13. La conception du monde est la vision<br />
globale de la vie et du monde qui habite<br />
chaque individu arrivé à maturité. Elle<br />
répond à quatre gr<strong>and</strong>es questions : qui<br />
suis-je ? où suis-je ? qu’est-ce qui ne va<br />
pas ? quelle est la solution ? Voir Brian<br />
Walsh et Richard Middleton, The<br />
Transforming Vision : Shaping a Christian<br />
Worldview (Downers Grove, Illinois :<br />
InterVarsity Press, 1984).<br />
14. Arthur F. Holmes, Building the Christian<br />
Academy (Gr<strong>and</strong> Rapids, Michigan :<br />
William B. Eerdmans Publishing<br />
Company, 2001), p. 5. Voir aussi William<br />
Lane Craig, Reasonable Faith : Christian<br />
Truth <strong>and</strong> Apologetics, éd. rév. (Wheaton,<br />
Illinois : Crossway Books, 1994).<br />
15. Voir Richard Rice, « Qu<strong>and</strong> les croyants<br />
réfléchissent », <strong>Dialogue</strong> universitaire 4.3<br />
(1992), p. 8-11. Rice est l’auteur de<br />
l’ouvrage Reason <strong>and</strong> the Contours of Faith<br />
(Riverside, Californie : La Sierra <strong>University</strong><br />
Press, 1991).<br />
16 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Comment rendre<br />
un culte à Dieu<br />
Lilianne Doukhan<br />
C’est la réelle transformation<br />
du cœur qui garantira une<br />
forme de culte authentique.<br />
Nous adorons tous, d’une façon ou<br />
d’une autre. Même ceux qui n’ont<br />
aucune croyance religieuse adorent.<br />
Ils adorent les sports, les stars, les<br />
idoles de la musique ou l’argent. Nous<br />
sommes, par nature, faits pour adorer. La<br />
création d’Adam et Ève par Dieu le sixième<br />
jour, jour qui précède le sabbat, a une<br />
signification profonde, à la fois théologique<br />
et sociologique. Le Créateur voulait<br />
que, dans la vie des êtres humains, l’adoration<br />
prenne le pas sur toute autre activité.<br />
Cette priorité dem<strong>and</strong>e non seulement<br />
que les fidèles adorent, mais encore<br />
qu’ils le fassent de la bonne manière.<br />
L’adoration et la façon de la pratiquer ne<br />
sont pas des choses qui vont de soi.<br />
Quelle est la bonne forme d’adoration<br />
? N’y en a-t-il qu’une qui soit la bonne<br />
? Les formes de culte ont-elles changé<br />
au fil du temps ? Qui décide quelle forme<br />
ou structure est adéquate ? Mettant de<br />
côté nos opinions personnelles ou nos<br />
préférences, nous devons trouver la réponse<br />
dans la Parole de Dieu.<br />
La signification de l’adoration<br />
Nous trouvons dans les Écritures différents<br />
types d’adoration. Le plus clair se<br />
trouve dans Ésaïe 6.1-8, où le prophète<br />
décrit sa vision d’une scène d’adoration<br />
dans le ciel. Ce passage nous présente un<br />
programme de culte et même un ordre<br />
du culte.<br />
Le chapitre s’ouvre sur une vision de<br />
Dieu sur son trône céleste, vision de<br />
beauté, de puissance, de majesté, de révérence.<br />
Ici nous apprenons d’abord pourquoi<br />
nous venons adorer : pour répondre<br />
à la présence de Dieu et à sa dem<strong>and</strong>e<br />
d’adoration.<br />
Les Psaumes — textes d’adoration et<br />
de louange de la tradition d’Israël — nous<br />
aident à découvrir comment nous devons<br />
adorer : dans la joie et le respect. Ce thème<br />
ressort tout au long des Psaumes et<br />
s’exprime par des phrases telles que :<br />
« Poussons des cris de joie pour le Seigneur<br />
! […] Venez, prosternons-nous,<br />
courbons-nous, fléchissons le genou devant<br />
le Seigneur. » (Psaume 95.1,6)<br />
L’équilibre entre la joie et le respect<br />
présente une difficulté. Souvent, dans<br />
nos cultes, nous manifestons l’un au détriment<br />
de l’autre, et nous n’arrivons pas<br />
à les associer de façon équilibrée. Il semble<br />
difficile d’être respectueux et à la fois<br />
d’exprimer sa joie. Mais c’est exactement<br />
ce que la Parole de Dieu nous dem<strong>and</strong>e<br />
de faire qu<strong>and</strong> nous rendons un culte à<br />
Dieu.<br />
La Bible nous présente aussi le culte<br />
comme une activité de l’être tout entier.<br />
Les adorateurs doivent s’approcher de<br />
Dieu de tout leur être. Le culte, d’après la<br />
Bible, implique le cœur, l’esprit et les<br />
sens. L’adoration exprimée dans Ésaïe 6<br />
parle des quatre sens : la vue, l’ouïe,<br />
l’odorat et le toucher.<br />
Le culte est aussi une activité communautaire<br />
: nous venons à Dieu en tant<br />
que corps de fidèles. Cela implique les<br />
deux dimensions : verticale et horizontale.<br />
Souvent, dans notre culte, nos relations<br />
avec les autres sont restreintes ; cependant<br />
le véritable culte doit non seulement<br />
nous rapprocher de Dieu, mais aussi<br />
nous unir au groupe d’adorateurs. Le<br />
choc des cultures et des générations au<br />
sein de nos Églises y a rendu de plus en<br />
plus difficile la dimension horizontale.<br />
Chaque groupe désire rendre son culte<br />
d’une manière qui lui est propre.<br />
De plus, qu<strong>and</strong> nous venons adorer,<br />
nous devons savoir à qui nous rendons<br />
un culte. Nous ne le faisons pas pour<br />
nous. Le culte est rendu à Dieu et pour<br />
Dieu. C’est une activité théocentrique,<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
17
entièrement dirigée vers Dieu (voir Psaume<br />
9.1,2). Le but premier du culte n’est<br />
pas d’obtenir des bénédictions, un enseignement<br />
ou de l’amitié. Adorer, c’est<br />
avant tout venir à Dieu, lui donner gloire<br />
et parler de ses actions.<br />
Le culte prend alors une dimension<br />
d’échange : d’une part, Dieu appelle à<br />
l’adoration, d’autre part, l’adorateur répond<br />
à cet appel.<br />
L’adoration ne peut avoir de sens que<br />
par la participation des deux partenaires.<br />
Un tel culte plaît à Dieu. Le Psaume 19 est<br />
clair sur ce point : « Que les paroles de ma<br />
bouche et le murmure de mon cœur<br />
soient agréés de toi, Seigneur. » (Psaume<br />
19.15) Pourtant, trop souvent, nous nous<br />
efforçons de plaire à la congrégation<br />
qu<strong>and</strong> nous préparons un culte !<br />
Notre motivation détermine notre<br />
conception de l’organisation de ce service.<br />
Dans nos cœurs doit se trouver une<br />
seule préoccupation lors de l’élaboration<br />
des formes et des structures du culte :<br />
« Est-ce que cela sera agréable à Dieu ? »<br />
Qu<strong>and</strong> nous désirons faire plaisir à quelqu’un,<br />
nous essayons de savoir comment<br />
est cette personne : quel est son caractère,<br />
qu’aime-t-elle faire, quelles sont nos affinités<br />
avec elle ? Pour savoir ce qui est<br />
agréable à Dieu, nous devons nous poser<br />
les mêmes questions. Les réponses dirigeront<br />
nos efforts dans l’élaboration d’un<br />
culte approprié.<br />
Mais le culte doit aussi avoir un sens<br />
pour l’adorateur. Il est important de savoir<br />
si le culte est pertinent pour l’assemblée,<br />
c’est-à-dire si l’assemblée y trouve<br />
une signification. Cela nous amène à parler<br />
de l’importance des symboles. Dans le<br />
culte, le sens est transmis par des symboles,<br />
tels que la cène, le baptême, la lecture<br />
de la Bible, la prière, la musique, l’organisation<br />
intérieure des lieux, etc. Toutes ces<br />
choses sont des « signes » destinés à<br />
transmettre le sens du culte et devraient<br />
permettre à la liturgie d’être vivante et<br />
édifiante.<br />
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C’est une tâche difficile. Et il est encore<br />
plus difficile de rendre le culte à la fois<br />
approprié et pertinent. Comment ce culte<br />
peut-il à la fois plaire à Dieu et édifier la<br />
communauté ? Comment, dans notre expérience<br />
du culte, pouvons-nous associer<br />
l’élément divin de l’appel et l’élément<br />
humain de la réponse ?<br />
Les formes du culte<br />
Le culte englobe toute l’assemblée et<br />
ne concerne pas seulement le pasteur. Sur<br />
ce point, il est nécessaire d’éduquer aussi<br />
bien nos pasteurs que les dirigeants du<br />
culte et ceux de la musique. Souvent,<br />
ceux-ci se mettent à la disposition de l’assemblée<br />
avec leurs talents et leurs bonnes<br />
dispositions. Les musiciens, particulièrement<br />
qu<strong>and</strong> ils sont qualifiés, doivent se<br />
rappeler que le culte est un moment très<br />
particulier. Au culte, on n’est pas là pour<br />
« faire de la musique ». Au culte, on ne<br />
vient pas uniquement pour se retrouver.<br />
Au culte, on ne se borne pas à « lire un<br />
texte ». Toutes ces choses sont faites en<br />
présence de Dieu et pour Dieu.<br />
Le véritable culte, dans son essence et<br />
sa forme, commence par cet apprentissage.<br />
Éduquer, présenter un modèle, former<br />
et préparer les dirigeants de la communauté<br />
sont tous les ingrédients de cet apprentissage.<br />
Apprendre l’adoration soulève des<br />
questions importantes : y a-t-il un style<br />
ou une structure que Dieu préfère ? Existe-t-il<br />
une forme d’adoration par excellence<br />
? Y a-t-il une forme d’adoration<br />
universelle, valable pour tous ? L’Écriture<br />
nous indique clairement que ce n’est pas<br />
tant la forme ou les structures en soi qui<br />
importent aux yeux de Dieu. Ce que Dieu<br />
dem<strong>and</strong>e, ce sont les bonnes dispositions<br />
du cœur de l’adorateur. Pour Dieu, l’attitude<br />
la meilleure pour rendre un culte,<br />
c’est « un esprit brisé », « un cœur brisé,<br />
écrasé » (Psaume 51.19). Dieu ne prend<br />
pas plaisir à nos sacrifices, à nos formes<br />
de liturgie, si nous ne marchons pas selon<br />
cet appel : « que tu agisses selon l’équité,<br />
que tu aimes la fidélité, et que tu marches<br />
modestement avec ton Dieu » (Michée<br />
6.8).<br />
Par conséquent, c’est la réelle transformation<br />
du cœur qui garantira une forme<br />
18 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
de culte authentique. Quelle que soit la<br />
forme employée, si nous n’abordons pas<br />
le culte avec un cœur transformé, il<br />
n’aura pas de sens. Dans une organisation<br />
multiculturelle telle que l’Église adventiste,<br />
où que nous adorions, les mêmes<br />
principes doivent guider notre compréhension<br />
de ce que le culte doit être.<br />
Émanant de la Parole de Dieu, ces principes<br />
sont immuables et éternels, indépendants<br />
du temps et du lieu. Ce qui change,<br />
ce sont les modes d’expression du culte,<br />
comment nous adorons. Il nous faut définir<br />
quelles attitudes, influencées par notre<br />
culture, exprimeront le mieux la révérence.<br />
La vraie question est : ce mode<br />
d’expression particulier à une culture<br />
donnée sera-t-il véritablement compris<br />
comme la manifestation du respect dû à<br />
Dieu ?<br />
Il en est de même pour la joie. Il y a<br />
différentes façons d’exprimer sa joie. Certains<br />
sautent et exultent, d’autres sont<br />
joyeux calmement. Quelle que soit notre<br />
culture, nous devons découvrir la façon<br />
la plus authentique d’exprimer notre joie<br />
à partir du culte biblique. Quelle sorte de<br />
joie devons-nous ressentir dans le culte ?<br />
Y a-t-il une différence entre la joie ressentie<br />
lors du culte et celle éprouvée lors<br />
d’un match de football ou d’un concert ?<br />
La joie qui vient du culte est très spéciale<br />
et rare. D’une certaine manière, elle est<br />
semblable à nos joies humaines, mais elle<br />
est en même temps très différente. Dans<br />
son récit de la dédicace des murs de Jérusalem,<br />
après le retour de l’exil, Néhémie<br />
dit que « Dieu avait donné [au peuple] un<br />
gr<strong>and</strong> sujet de joie » (Néhémie 12.43).<br />
Ainsi, dans le culte, la joie est donnée par<br />
Dieu, elle est le résultat de notre rencontre<br />
avec lui et de ce qu’il a fait pour nous.<br />
Rechercher cette joie divine est pour<br />
nous très important, car cela déterminera<br />
la forme d’expression de notre adoration<br />
: notre comportement pendant le<br />
culte, la musique que nous interpréterons<br />
et comment nous l’interpréterons.<br />
La forme et le contenu vont de pair,<br />
dans le culte comme dans n’importe<br />
quelle forme d’art. Dans l’un comme<br />
dans l’autre, si le message transmis par la<br />
forme n’est pas le même que celui porté<br />
par le contenu, aussi bien l’art que le culte<br />
sonneront faux. L’image du tuyau et de<br />
l’eau illustre bien le problème de l’expression<br />
culturelle. Alors que les tuyaux peuvent<br />
être de différentes matières — métal,<br />
plastique, ciment — ils conduisent tous<br />
l’eau. De même, différents modes d’expression<br />
culturels peuvent transmettre<br />
une même vérité. Un point, cependant,<br />
est important : nous devons être sûrs que,<br />
qu<strong>and</strong> l’eau nous arrive et que nous la<br />
buvons, elle est toujours l’eau pure, non<br />
altérée, la vérité. Si la composition chimique<br />
de l’eau a changé, elle peut devenir<br />
un poison. Certains conduits peuvent<br />
changer la nature de l’eau. Si l’eau est<br />
amenée par un tuyau de plomb, en fin de<br />
parcours, elle sera chargée de plomb et<br />
pourra me rendre malade. Un élément vital<br />
peu devenir une cause de maladie. Si<br />
notre forme de culte altère d’une manière<br />
ou d’une autre le message qu’elle doit<br />
transmettre, elle n’est pas appropriée et il<br />
faut la changer. En revanche, si elle rapporte<br />
fidèlement le message du culte,<br />
même si cette forme n’est pas traditionnelle,<br />
elle est adéquate.<br />
Une des difficultés par rapport à l’adoration<br />
est qu’elle présente une tension,<br />
comme nous l’avons déjà noté : entre les<br />
deux partenaires, humain et divin ; entre<br />
l’expression de la joie et de la révérence ;<br />
entre être approprié et être porteur d’un<br />
message. C’est une saine tension, car elle<br />
nous oblige à une constante remise en<br />
question. Elle dem<strong>and</strong>e que nous n’épargnions<br />
aucun effort pour trouver un solide<br />
équilibre entre les deux éléments. Cela<br />
ne peut être réalisé par une personne seule<br />
; toute l’assemblée doit s’impliquer<br />
pour s’assurer que le culte est agréable à<br />
Dieu.<br />
Dans la perspective de cette tension,<br />
toute discussion au sujet de la forme et<br />
des structures prend une nouvelle direction.<br />
La question ne sera plus de choisir<br />
entre différents styles — ce qui signifierait<br />
que certains styles sont meilleurs que<br />
d’autres — mais de faire des choix à l’intérieur<br />
d’un style donné. Une multiplicité<br />
de styles sont valables pour un culte convenable,<br />
et dans chaque style nous pouvons<br />
choisir les éléments propres à transmettre<br />
les valeurs d’un culte authentique.<br />
Il ne s’agit pas de se dem<strong>and</strong>er : Peuton<br />
applaudir pendant le culte ? Ce genre<br />
de musique est-il convenable ? Peut-on<br />
faire de l’expression scénique dans le culte<br />
? Devons-nous rester debout ou nous<br />
agenouiller pour la prière ? Les formes et<br />
les structures ne sont pas le but du culte.<br />
Elles sont le résultat et les conséquences<br />
de notre réflexion sur l’adoration. Alors<br />
vont se poser de nouvelles questions qui<br />
orienteront notre recherche d’un culte<br />
authentique :<br />
• Comment conserver au culte son<br />
caractère sacré ?<br />
• Comment donner à nos cultes une<br />
forme qui permette à l’adorateur de<br />
se tourner vers Dieu plutôt que vers<br />
la musique ou la prédication ?<br />
• Comment exprimer à la fois notre<br />
joie et notre respect dans le bon<br />
équilibre des deux ?<br />
• Quels éléments du culte peuvent<br />
aider les fidèles à mieux vivre leur<br />
foi, c’est-à-dire agir selon l’équité et<br />
aimer la fidélité, signes du culte<br />
authentique ?<br />
• Comment notre culte peut-il transmettre<br />
notre message au monde ?<br />
Nous avons besoin de réapprendre<br />
l’adoration. Le secret de la réussite est de<br />
réapprendre à communiquer personnellement<br />
avec Dieu. Le culte de l’assemblée<br />
commence par le culte personnel. Si nous<br />
apprenons comment mieux connaître<br />
Dieu, comment nous rapprocher de lui,<br />
comment nous adresser à lui et comment<br />
nous rapprocher de nos frères et sœurs<br />
dans la foi, alors nous découvrirons la façon<br />
de rendre nos cultes édifiants.<br />
Lilianne Doukhan (doctorat en musicologie<br />
de l’université de l’État du Michigan) enseigne la<br />
musicologie et la musique dans le culte à l’université<br />
Andrews, à Berrien Springs, dans le Michigan.<br />
Elle rédige actuellement un livre sur le culte<br />
et la musique. E-mail : ldoukhan@<strong>and</strong>rews.edu.<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
19
Profil<br />
Marilyn Fargo<br />
<strong>Dialogue</strong> avec une adventiste spécialiste en conciliation<br />
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! »<br />
(Matthieu 5.9)<br />
Rares sont ceux qui ont traduit en actions les béatitudes. Marilyn<br />
Fargo est une exception. Elle est spécialiste en éducation pour les Ministères de<br />
la conciliation, et elle passe son temps à résoudre des conflits et à former des<br />
conciliateurs.<br />
Marilyn a été élève d’une école d’église dans l’Idaho, puis elle est entrée à<br />
l’université Andrews. C’est là qu’elle a obtenu son diplôme en éducation élémentaire.<br />
Ensuite, elle a complété sa formation par un mastère et des travaux<br />
spécialisés en éducation et en psychothérapie. C’est à Andrews qu’elle a rencontré<br />
son mari, Mumtaz A. Fargo. Le couple déménagea dans l’Utah lorsque<br />
Mumtaz eut terminé son doctorat en médecine. En 1968, ils s’installèrent dans<br />
le Montana et le D r Fargo enseigna à l’université de l’État du Montana, à<br />
Billings, jusqu’à sa retraite prise récemment.<br />
Outre l’enseignement et son rôle de maîtresse de maison, Marilyn a toujours<br />
été très active dans son église locale. Elle a également soutenu des étudiants<br />
universitaires et organisé des groupes d’étude de la Bible chez elle. Dans les années<br />
1980, elle découvrit les Ministères de la conciliation, dont le siège est à<br />
Billings, dans le Montana. Le manuel de l’organisation, intitulé The<br />
Peacemaker (Le faiseur de paix), de Ken S<strong>and</strong>e, est disponible sur l’Internet<br />
(http://Hispeace.org).<br />
Aujourd’hui, Marilyn et son époux sont tous deux des conciliateurs chrétiens<br />
expérimentés, formés par les Ministères de la conciliation. Leur rôle est de prévenir<br />
ou de résoudre les conflits dans les foyers, dans les écoles, dans les églises,<br />
au travail ou dans la société, à travers les principes bibliques de la conciliation.<br />
■ Marilyn, pour commencer, comment vous<br />
est venue votre passion pour la conciliation ?<br />
En 1982, Ken S<strong>and</strong>e, jeune avocat<br />
chrétien, a voulu considérer la conciliation<br />
comme une alternative au litige. En<br />
étudiant 1 Corinthiens 6 dans un groupe<br />
d’étude de la Bible, il réalisa que les Églises<br />
chrétiennes ne suivaient pas les conseils<br />
de l’apôtre Paul pour résoudre les<br />
conflits dans leurs communautés locales.<br />
Cette prise de conscience lui permit de<br />
lancer les Ministères de la conciliation.<br />
J’ai suivi l’un des premiers séminaires<br />
de conciliation et j’ai réalisé que Dieu<br />
nous avait donné les outils pour vivre en<br />
harmonie les uns avec les autres à travers<br />
sa Parole. Les principes de la conciliation<br />
sont bénéfiques dans tous les aspects relationnels<br />
de notre vie. La formation à la<br />
conciliation m’a rendue apte à reconnaî-<br />
tre mes erreurs, à m’excuser et à dem<strong>and</strong>er<br />
pardon qu<strong>and</strong> j’offensais quelqu’un.<br />
■ Donc votre mari et vous-même avez reçu<br />
une formation de conciliateurs.<br />
Nous voulions pouvoir résoudre tous<br />
les conflits comme Dieu nous l’a montré,<br />
à tous les niveaux. Les Ministères de la<br />
conciliation nous donnent des moyens et<br />
proposent des stages pour former les<br />
chrétiens. Alors que nous partagions ces<br />
principes bibliques, nous ressentions le<br />
besoin de recevoir une formation plus<br />
poussée et de rencontrer des conciliateurs<br />
chrétiens professionnels. Nous pensons<br />
que Dieu nous a conduits à Billings pour<br />
vivre cette expérience.<br />
■ Si j’ai bien compris, les Ministères de la conciliation<br />
proposent trois niveaux de formation ?<br />
Les séminaires sont une introduction<br />
pour les chrétiens aux principes bibliques<br />
de la gestion des conflits. Ces séminaires<br />
donnent aux participants les moyens de<br />
gérer les conflits dans leur propre vie.<br />
C’est Dieu qui fournit les devoirs à la<br />
maison.<br />
La formation pour la réconciliation sert à<br />
enseigner ces mêmes principes dans le<br />
cadre des classes de l’École du sabbat,<br />
dans les petits groupes et lors des sermons<br />
au moment du culte. Les réconciliateurs<br />
partagent leur vécu et peuvent<br />
faire de la médiation entre personnes,<br />
toujours selon le principe de Matthieu<br />
18.5-20.<br />
La formation supérieure et le programme<br />
de certification forment les conciliateurs à<br />
la résolution des conflits, proposent des<br />
solutions à long terme et restaurent les<br />
relations. Les cours de psychothérapie,<br />
les études des lois bibliques et civiques<br />
font partie de cette formation et sont utilisés<br />
dans la pratique quotidienne.<br />
■ De quelle formation les responsables des<br />
églises et les membres ont-ils besoin pour participer<br />
à ce programme ?<br />
Nous étudions les méthodes et les<br />
exemples bibliques avec chaque client ou<br />
chaque groupe. La plupart connaissent<br />
les références bibliques mais ne les appliquent<br />
pas dans leur vie quotidienne.<br />
Chaque participant signe un contrat qui<br />
l’engage à la confidentialité et au respect<br />
de l’éthique chrétienne. La procédure est<br />
personnalisée et le Saint-Esprit nous guide<br />
pendant tout le travail de conseil —<br />
supervision, discussion et négociation. Si<br />
tout cela ne résout pas la dispute, nous<br />
passons aux réponses assistées de la médiation,<br />
de l’arbitrage et de la discipline<br />
ecclésiastique pour restaurer les relations<br />
brisées.<br />
Par exemple, un étudiant d’une université<br />
d’État a besoin de suivre un cours<br />
20 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
qui a lieu le sabbat. L’étudiant dem<strong>and</strong>e<br />
une alternative et prie pour être guidé.<br />
Ensuite, il s’adresse à un conseiller pour<br />
trouver un arrangement. S’il n’y en a pas,<br />
l’étudiant dem<strong>and</strong>e de l’aide pour négocier<br />
une solution raisonnable afin de suivre<br />
ce cours tout en observant le sabbat,<br />
comme enregistrer les cours, obtenir les<br />
notes ou avoir un projet à faire. Tout au<br />
long de cette démarche, un conciliateur<br />
prie pour lui, le conseille et lui apporte<br />
son soutien.<br />
Un autre exemple : un ancien d’église<br />
est impliqué dans une affaire d’adultère.<br />
Une des parties en cause cherche la réconciliation.<br />
Il y a un moment de prière<br />
et d’étude des Écritures dans le but de<br />
rendre gloire à Dieu, de servir son prochain<br />
et de croître pour ressembler davantage<br />
à Jésus. Cette démarche plus<br />
complexe inclut également écoute active,<br />
confession, repentance, pardon et discipline<br />
rédemptrice. Avec du soutien et de<br />
la compréhension, on peut guérir une relation<br />
détériorée, sauver un mariage et<br />
fortifier la communauté des croyants.<br />
■ Quelles sont les situations que vous rencontrez<br />
le plus souvent ?<br />
Étant donné que je me consacre à former<br />
de jeunes « artisans de la paix », j’interviens<br />
auprès des équipes d’enseignants,<br />
des parents, des étudiants et des<br />
églises. Je dirige également des stages pratiques<br />
pour former d’autres équipes de<br />
formateurs.<br />
J’ai souvent affaire à des conduites indisciplinées<br />
d’étudiants et j’aide les écoles<br />
à établir des règles et des programmes<br />
pour promouvoir la paix et des relations<br />
humaines satisfaisantes. Les Ministères<br />
de la conciliation ont développé un programme<br />
pour l’école primaire qui sera<br />
complété par celui pour l’école secondaire.<br />
Je travaille aussi auprès des familles<br />
confrontées à des situations de divorce,<br />
de décisions de justice ou de difficultés<br />
sur leur lieu de travail. Nous rédigeons<br />
également des clauses de conciliation<br />
pour des contrats.<br />
■ On dirait que tout un chacun peut tirer bénéfice<br />
des séminaires. Est-ce recomm<strong>and</strong>é<br />
pour l’aide dans la vie quotidienne ?<br />
Tout à fait. Le séminaire commence<br />
avec le concept de la « pente glissante »,<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
qui consiste à expliquer comment les<br />
gens réagissent au conflit par la fuite ou<br />
par l’agressivité. Les Écritures proposent<br />
des solutions en commençant par passer<br />
sur l’offense (Proverbes 19.11), puis envisager<br />
la démarche prônée dans Matthieu<br />
18.15-20, pour finir par une discipline ecclésiastique<br />
rédemptrice consistant à traiter<br />
l’offenseur comme un non-croyant.<br />
Ce dernier point signifie que la personne<br />
n’est pas acquise à la cause chrétienne et<br />
qu’il convient de tout reprendre à la base.<br />
■ Qu’entendez-vous par conflit ?<br />
Nous définissons un conflit comme<br />
étant une « différence d’opinion ou de<br />
but qui a pour conséquence de frustrer<br />
l’autre », ainsi que le décrit Jacques<br />
(4.1,2). Le Saint-Esprit nous convainc<br />
de péché (Jean 16.8) et une personne en<br />
conflit réalisera que la paix véritable ne<br />
peut être trouvée qu’en Jésus-Christ<br />
seul.<br />
■ Comment éduquez-vous les gens à la réconciliation<br />
dans une communauté perturbée<br />
?<br />
Nous commençons par organiser<br />
une réunion et nous invitons tous les<br />
membres et les dirigeants à y assister.<br />
Nous invitons aussi les membres non<br />
réguliers et les anciens membres. En parallèle,<br />
nous pouvons aussi lancer un<br />
programme pour les jeunes « artisans<br />
de la paix ». Puis nous programmons<br />
des entretiens et nous encourageons à<br />
la réconciliation par la médiation. En<br />
général, nous avons une gr<strong>and</strong>e réunion<br />
pour discuter de la mise en application<br />
des principes. Nous aimons terminer<br />
par une « célébration de réconciliation<br />
» dans la famille qu’est l’église,<br />
ce qui inclut une sainte cène. Je rédige<br />
un rapport spirituel détaillant la démarche,<br />
donnant une liste de conseils, et je<br />
reste en contact pendant une année<br />
pour soutenir et encourager chacun<br />
dans sa responsabilité.<br />
■ Comment la majorité des gens réagit-elle<br />
à cette procédure ?<br />
Je connais des églises et des organismes<br />
qui ont des séminaires de conciliation<br />
et de petits stages pour former<br />
leurs membres. Ils encouragent la confession,<br />
la repentance et le pardon pour<br />
guérir des relations en souffrance. Chaque<br />
dirigeant et chaque membre est<br />
porté à un haut niveau de responsabilité.<br />
Nous trouvons que, pour la plupart,<br />
ils ont besoin d’être informés et dirigés,<br />
et qu’ils sont reconnaissants qu<strong>and</strong> ils<br />
ont fait l’expérience de la paix de Dieu<br />
dans les relations humaines. Les chrétiens<br />
devraient être encouragés à porter<br />
les conflits non réglés devant la famille<br />
qu’est l’église.<br />
■ La conciliation a aussi un aspect politique.<br />
Comment les citoyens à travers le<br />
monde peuvent-ils mettre ces principes en<br />
œuvre dans leur environnement non religieux<br />
?<br />
Qu<strong>and</strong> les gens étudient comment<br />
Dieu nous enseigne à régler les conflits,<br />
ils trouvent immédiatement des occasions<br />
pour s’en servir. Michée 6.8 donne<br />
une réponse quant au rôle du citoyen<br />
chrétien : « Que tu agisses selon<br />
l’équité, que tu aimes la fidélité, et que<br />
tu marches modestement avec ton<br />
Dieu. » La guerre et les conflits dans le<br />
monde ont leurs racines dans les assauts<br />
de Satan contre la souveraineté de<br />
Dieu. Dieu presse ses disciples de rechercher<br />
la paix. Le modèle de la Gr<strong>and</strong>e<br />
Controverse montre comment Dieu<br />
gère le conflit. Il n’a pas abusé de son<br />
autorité. Il a proposé la réconciliation.<br />
À travers le Christ, il nous a donné le<br />
message et le ministère de la réconciliation.<br />
Nous sommes ses ambassadeurs (2<br />
Corinthiens 5.17-21).<br />
Les principes de la conciliation sont<br />
cruciaux dans chaque domaine de notre<br />
vie. La source du conflit est communément<br />
la rébellion contre l’autorité,<br />
que ce soit dans l’église, le gouvernement,<br />
la famille ou au travail. Toute<br />
autorité légitime a été instituée par<br />
Dieu dans le but de maintenir la paix et<br />
l’ordre (Romains 13.1-7). Qu<strong>and</strong> la personne<br />
qui détient l’autorité vous dem<strong>and</strong>e<br />
de faire quelque chose que vous<br />
pensez être idiot, injuste ou mauvais, il<br />
est recomm<strong>and</strong>é de réclamer respectueusement<br />
une négociation pour trouver<br />
une solution (Esther 7.1-6 ; Daniel<br />
1.6-16).<br />
Suite page 31<br />
21
Profil<br />
Ruy Vieira<br />
<strong>Dialogue</strong> avec un créationniste adventiste du Brésil<br />
Ses parents étaient peu, voire pas du tout, intéressés par la religion et ils ne<br />
se soucièrent guère de transmettre des principes chrétiens quelconques à<br />
leurs enfants. Ses professeurs, au lycée, étaient agnostiques et évolutionnistes.<br />
Après un tel régime, Ruy Carlos de Camargo Vieira était prêt à entamer<br />
ses études universitaires en intellectuel, l’esprit libre de toute éducation chrétienne.<br />
Mais chacun peut avoir son chemin de Damas et, qu<strong>and</strong> Ruy entra à<br />
l’université, il était sur ce dangereux chemin. Il fut confronté à Quelqu’un qu’il<br />
ne connaissait pas encore. La tendance philosophique de l’agnosticisme et de<br />
l’évolution, à l’abri de laquelle il se tenait alors, fut balayée par un autre faisceau<br />
de croyances dont l’origine n’était pas la raison humaine mais la révélation<br />
divine. Pour la première fois, il lut la Bible et y trouva les textes qui parlaient<br />
des origines de la vie, de l’amour de Dieu, de la grâce, de la paix et de la<br />
délivrance du péché accordée si gratuitement. Cette nouvelle découverte prit un<br />
sens pour Ruy et il poursuivit l’étude de la Bible avec ferveur et rapidité. Il devint<br />
bientôt adventiste du septième jour. De l’agnosticisme à la foi, de l’évolution<br />
à la création — ce n’était pas simplement une découverte, mais l’aube<br />
d’une perspective divine de la vie.<br />
La vie de Ruy en fut bouleversée. Par la suite, il devint un scientifique de<br />
tout premier ordre, très actif à promouvoir et à défendre la thèse créationniste<br />
au Brésil. Pour un scientifique, croire ouvertement à la création, c’est s’exposer<br />
au ridicule. Mais Ruy persista dans sa découverte. En 1972, il fonda la Société<br />
créationniste brésilienne et publia la première édition du Folha Criacionista<br />
(Journal créationniste, en portugais) qui en est maintenant à plus de 60 numéros.<br />
Il continue de présider la Société, en parallèle avec son poste universitaire et<br />
avec ses écrits sur la création. Il est aussi consultant auprès du gouvernement<br />
brésilien au ministère de l’Éducation et trésorier de la Société biblique brésilienne.<br />
■ Comment est né votre intérêt pour la cause<br />
créationniste ?<br />
Cela a commencé après que je fus devenu<br />
adventiste. Alors que je commençais<br />
à observer le sabbat, il m’a semblé<br />
nécessaire d’en savoir plus sur les origines<br />
et tout particulièrement sur la création,<br />
en opposition à l’évolution qui est devenue<br />
la thèse « académiquement correcte<br />
».<br />
■ Pourquoi avez-vous choisi de devenir créationniste<br />
?<br />
Devenir créationniste est une suite logique<br />
qu<strong>and</strong> on devient chrétien. Être<br />
chrétien, c’est accepter le Christ comme<br />
sauveur et sa Parole révélée comme divine<br />
et normative. La Bible parle de Dieu<br />
créant un monde parfait puis de la tentation<br />
et de l’entrée du péché avec toutes<br />
ses conséquences. Juste avant de recevoir<br />
mon diplôme d’ingénieur, je suis entré<br />
en contact avec le christianisme, et cela a<br />
complètement changé mes perspectives.<br />
J’ai réalisé que les thèses sur l’évolution<br />
ne pouvaient pas rejoindre les thèses<br />
chrétiennes sur la création. À partir de la<br />
Bible, j’ai découvert que derrière toute vie<br />
il y a une création voulue par Dieu, qui a<br />
instillé dans l’univers un but et un dessein.<br />
Dieu m’a aidé à surmonter les difficultés<br />
de mon périple depuis l’évolution<br />
jusqu’à la création. Je loue Dieu pour<br />
cela ! Aujourd’hui, je peux mettre en relation<br />
les principes scientifiques de base<br />
avec une image d’un monde parfait créé<br />
par Dieu et de sa déchéance due au péché.<br />
Bien plus, je peux intégrer cette nouvelle<br />
découverte dans les sujets que j’enseignais<br />
en tant que professeur d’université,<br />
des sujets comme la première et la<br />
seconde loi de thermodynamique impliquant<br />
des considérations philosophiques<br />
sur le concept de l’entropie, de l’ordre et<br />
du désordre, de la directionalité, de la décadence<br />
et de la dégradation. Je vois dans<br />
tous les secteurs de la connaissance humaine<br />
une parfaite cohérence entre la<br />
théorie de la création et une perspective<br />
scientifique authentique.<br />
■ Parlez-nous de la Société créationniste brésilienne<br />
dont vous êtes le président.<br />
En tant que professeur et en tant que<br />
parent, j’aidais mes enfants dans leurs<br />
devoirs scolaires en secondaire, et je remarquais<br />
à quel point toutes les idées<br />
évolutionnistes étaient présentées dans la<br />
plupart des livres scolaires. En tant que<br />
créationniste, je me sentais concerné de<br />
voir combien ces thèses évolutionnistes<br />
devenaient subtilement l’unique perspective<br />
dans laquelle les cours de sociologie,<br />
de politique, de science et de technologie<br />
étaient enseignés. Il y a 30 ans, grâce à<br />
Dieu, j’ai appris l’existence de sociétés<br />
créationnistes en dehors du Brésil, qui essayaient<br />
de contrer la thèse évolutionniste<br />
et de donner une vue alternative sur les<br />
origines de la vie. J’ai découvert comment<br />
ces sociétés travaillaient et je me<br />
suis intéressé à la façon habituelle dont<br />
elles géraient les controverses entre création<br />
et évolution. Alors j’ai décidé qu’il<br />
était temps pour le Brésil d’avoir aussi<br />
une telle société. En 1972 donc, la Société<br />
créationniste brésilienne fut fondée avec<br />
22 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
la première publication de son journal<br />
créationniste.<br />
■ Quelles sont les différences fondamentales<br />
entre les théories créationnistes et les théories<br />
évolutionnistes ?<br />
Le créationnisme part du principe que<br />
l’univers relève d’un plan, d’un dessein,<br />
et a un but. En ce qui concerne l’évolution,<br />
c’est différent : il n’y a aucun plan<br />
dans la nature, tout est arrivé par hasard.<br />
À la base, la création et l’évolution sont<br />
toutes deux des notions philosophiques<br />
et non scientifiques.<br />
■ Qu’est-ce qu’un modèle ou une théorie ?<br />
L’étude de l’univers nécessite une certaine<br />
systématisation avec une méthodologie<br />
pour étudier et établir des hypothèses.<br />
L’étude implique certaines thèses préconçues<br />
qui à leur tour entraînent la mise<br />
en place d’hypothèses. C’est précisément<br />
là que commence toute la structure philosophique<br />
de la science. Une théorie est<br />
toujours un concept intellectuel qui tend<br />
à reproduire la « réalité ». Ce qui se passe,<br />
c’est que de nombreuses hypothèses finissent<br />
par être acceptées et rép<strong>and</strong>ues<br />
comme des vérités absolues et « scientifiques<br />
», ce qu’en fait elles ne sont pas.<br />
■ Est-il possible de faire cohabiter la foi et la<br />
science ?<br />
Cette question en soulève d’autres.<br />
1) Un chrétien aujourd’hui peut-il être<br />
un scientifique ? 2) La science moderne<br />
a-t-elle détruit les bases de la foi chrétienne<br />
? 3) La foi chrétienne implique-t-elle<br />
le rejet de toutes les découvertes scientifiques<br />
? 4) Devons-nous accepter l’incompatibilité<br />
entre la foi chrétienne et la<br />
science ? 5) La science a-t-elle prouvé la<br />
foi chrétienne, comme certains chrétiens<br />
l’affirment ? 6) Le développement scientifique<br />
actuel nécessite-t-il une nouvelle<br />
science et une nouvelle technologie qui<br />
seraient plus en adéquation pour le nouveau<br />
millénaire ?<br />
De telles questions peuvent trouver<br />
une réponse satisfaisante, de sorte qu’on<br />
puisse légitimement parler en tant que<br />
chrétien et scientifique à la fois, sans<br />
avoir besoin de déclarer que la science est<br />
toujours profane et n’a donc rien à voir<br />
avec les valeurs chrétiennes. C’est pourquoi<br />
nous devrions éviter cette fausse dichotomie<br />
entre la foi et la raison. Évidemment,<br />
la foi et la raison sont toutes<br />
deux des aspects essentiels de toutes les<br />
activités humaines, y compris la science<br />
et la théologie. Toutes deux avancent des<br />
hypothèses (la foi) et toutes deux tirent<br />
des conclusions (la raison). La foi que<br />
l’univers est compréhensible de façon rationnelle<br />
est une hypothèse scientifique.<br />
Non seulement la foi en cette hypothèse<br />
motive les hommes de science dans leurs<br />
recherches, mais encore elle rend cette<br />
recherche possible et efficace. La même<br />
foi peut s’avérer être une conclusion raisonnable<br />
qui dérive des enseignements<br />
bibliques concernant un univers créé par<br />
un Dieu rationnel. C’est dans ce sens que<br />
la science et la foi ne sont pas des concepts<br />
qui s’excluent mutuellement. Comme<br />
l’a affirmé Blaise Pascal, philosophe<br />
chrétien naturaliste, la science est une activité<br />
qui consiste à « suivre les pensées<br />
de Dieu ».<br />
■ Peut-on être évolutionniste et croire en<br />
même temps à la Parole de Dieu ?<br />
Non. L’évolution et la Bible sont antinomiques.<br />
La Bible est créationniste. Il<br />
est impossible d’harmoniser l’évolution<br />
avec les dires bibliques sans détruire la<br />
base des deux hypothèses. Nous ne pouvons<br />
« prouver » scientifiquement aucun<br />
des deux postulats parce que ce sont des<br />
philosophies.<br />
■ Est-il possible d’accepter la Bible sans croire<br />
aux déclarations littérales de Genèse 1 ?<br />
Une libre interprétation du texte biblique<br />
peut conduire à différentes compréhensions.<br />
Cependant, je crois que le contenu<br />
de Genèse 1 est historique et doit<br />
donc être compris littéralement. Un déni<br />
de l’authenticité littérale de Genèse 1<br />
nous conduit à perdre tout fondement<br />
quant à la compréhension du sabbat, de<br />
l’origine du péché, du plan du salut et<br />
même du retour de Jésus. L’édifice tout<br />
entier de la foi chrétienne s’effondre sans<br />
les fondations de Genèse 1. Ceux qui<br />
n’acceptent pas littéralement l’authenticité<br />
de Genèse 1 n’ont pas étudié son<br />
contenu dans le sens large — depuis l’origine<br />
de l’histoire jusqu’à son ultime apogée.<br />
Vos lecteurs pourraient apprécier<br />
quelques-unes de ces perspectives larges<br />
dans les numéros 52 et 53 du Journal<br />
créationniste.<br />
■ Quels desseins évidents voyez-vous dans<br />
l’univers ?<br />
Beaucoup, c’est sûr, du macrocosme<br />
au microcosme. Par exemple, prenez la<br />
structure de substances telles que les molécules<br />
organiques lévogyres qui sont impliquées<br />
dans l’apparition de la vie. Comment<br />
peut-on expliquer leur apparition<br />
dans les organismes vivants par le hasard,<br />
si l’on considère qu’il y a aussi de semblables<br />
structures organisées dextrogyres ? Si<br />
l’on dit de chaque élément qu’il est arrivé<br />
par hasard et plus ou moins chaotiquement,<br />
tout ne serait-il pas que désordre,<br />
de sorte qu’il n’y aurait pas d’atomes spécifiques<br />
qui pourraient s’organiser dans la<br />
table de chimie ? (L’existence même<br />
d’une table chimique où l’on peut faire<br />
certaines prédictions concernant les caractéristiques<br />
des éléments implique un<br />
ordre, ce qui est contraire au désordre typique<br />
d’un processus dû au hasard.) Si<br />
nous considérons les systèmes solaires,<br />
notre galaxie et d’autres galaxies, nous<br />
pouvons voir une structure cohérente et<br />
logique au point d’établir qu’il y a là un<br />
dessein. Le fait scientifique lui-même —<br />
qui présuppose que certaines causes entraînent<br />
des effets spécifiques — implique<br />
un univers qui a un but.<br />
■ Quel est aujourd’hui le plus gr<strong>and</strong> défi que<br />
doit relever le concept qui affirme que « Dieu<br />
est le créateur » ?<br />
Ce que Paul appelait « la pseudo-connaissance<br />
» (1 Timothée 6.20) reste la<br />
plus gr<strong>and</strong>e menace contre la création. La<br />
vraie science et la vraie religion convergent<br />
dans leurs objectifs, mais une<br />
« pseudo-connaissance » a des idées préconçues,<br />
des dissidences, de l’arrogance<br />
et de l’orgueil.<br />
Propos recueillis par<br />
Roberto de Azevedo<br />
Roberto de Azevedo est le directeur de<br />
l’Éducation pour la Division sud-américaine<br />
et le représentant régional de <strong>Dialogue</strong>.<br />
Pour contacter la Société créationniste brésilienne,<br />
connectez-vous sur www.scb.org.br.<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
23
Logos<br />
Denise Badger<br />
Étiqueter ou aimer ?<br />
Un miracle se produit qu<strong>and</strong> nous choisissons d’aimer les<br />
gens au lieu de leur coller des étiquettes.<br />
Dans ce classique pour enfants<br />
qu’est Alice au pays des merveilles,<br />
Alice, juste avant sa rencontre<br />
avec Bonnet Blanc et Blanc Bonnet,<br />
pénètre dans la forêt « où les choses<br />
n’ont pas de noms » et s’y trouve nez à<br />
nez avec un faon. « Ni le faon ni Alice ne<br />
pouvaient se souvenir de leur nom. Tant<br />
pis. » 1 « Ils cheminèrent donc de conserve<br />
à travers la forêt. La fillette entourait<br />
affectueusement de ses bras le cou du<br />
faon au doux pelage. Ils arrivèrent ainsi<br />
sur un autre terrain, découvert. Et là,<br />
brusquement, le faon fit un bond qui l’arracha<br />
des bras de sa compagne. “Je suis<br />
un faon ! s’écria-t-il d’un ton de voix ravi.<br />
Et, mon Dieu, ajouta-t-il, vous êtes un<br />
faon d’homme !” Une soudaine expression<br />
de crainte passa dans ses beaux yeux<br />
bruns et, un instant plus tard, il fuyait en<br />
bondissant de toute la détente de ses pattes.<br />
» 2<br />
Quelle ne fut pas ma frustration, ma<br />
colère même, en lisant cela. Pourquoi Alice<br />
et le faon ne sont-ils pas retournés<br />
dans la forêt ? Ou, mieux encore, pourquoi<br />
ne se sont-ils pas rendu compte à<br />
quel point ils s’entendaient bien tant<br />
qu’ils avaient oublié leurs « étiquettes »<br />
respectives ? Ils auraient pu continuer<br />
ainsi et jouir d’une amitié durable tout en<br />
poursuivant la traversée du pays des merveilles.<br />
Mais il semblerait que ce soit trop<br />
dem<strong>and</strong>er, même pour un conte de fée.<br />
Et puis j’ai lu une autre histoire, qui<br />
m’a fait sursauter. Jean 9 décrit une scène<br />
où Jésus et ses disciples rencontrent un<br />
aveugle dans la rue. Les disciples s’arrêtent.<br />
Pour aider l’aveugle ? Pour prendre<br />
soin de lui ? Pour l’écouter et l’entourer<br />
d’amour ? Pas vraiment ! Ils se sont arrêtés<br />
pour mettre une étiquette : « Qui a<br />
péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit<br />
né aveugle ? » (Jean 9.2) 3 Peu importe<br />
que cet homme soit un être humain comme<br />
eux, dans le besoin. Peu importe que<br />
toute sa vie il ait été rejeté et ignoré. Peu<br />
importe qu’il soit là, devant eux, entendant<br />
tout ce qu’ils disent 4 . En le regardant,<br />
les disciples ont vu un problème,<br />
pas la personne. Ils n’ont perçu qu’une<br />
énigme théologique à résoudre et ont invité<br />
Jésus à se joindre à leur petite quête<br />
de vérité.<br />
Ce que Jésus n’a pas fait. Refusant de<br />
mettre une étiquette, il a préféré aimer. Là<br />
où les disciples ont vu un aveugle à problèmes,<br />
Jésus a vu un homme béni en<br />
puissance. Alors que les disciples étaient<br />
prêts à poursuivre leur chemin à la recherche<br />
de la vérité et pour prouver une<br />
théologie — le « cœur de la religion » —<br />
Jésus a choisi de rester et de vivre la vérité,<br />
montrant que la vraie religion est là<br />
qu<strong>and</strong> on voit et qu’on se préoccupe avec<br />
le cœur (voir Jacques 1.27). Les disciples<br />
voulaient une solution ; Jésus a attendu<br />
un miracle.<br />
Jésus a refusé d’imposer une étiquette.<br />
Pourquoi ? Parce qu’il avait vu l’espoir<br />
d’avenir de cet homme plutôt que les<br />
problèmes de son passé. Ce qui comptait<br />
à ses yeux, ce n’était pas ce que cet homme<br />
avait été ni ce qu’il avait fait, mais ce<br />
que Dieu allait faire de lui : « C’est pour<br />
que les œuvres de Dieu se manifestent en<br />
lui. » (Jean 9.3) Jésus fit clairement savoir<br />
que l’on doit être disposé à voir à la manière<br />
de Dieu si l’on veut faire partie du<br />
miracle qu’il veut susciter.<br />
Un miracle dur à voir<br />
Mais il arrive que le miracle soit dur à<br />
voir tant nous sommes accoutumés à<br />
l’emploi d’étiquettes. Étiqueter les gens<br />
est si pratique, si facile. On en met sur<br />
toutes sortes de récipients et de dossiers<br />
(et de gens) pour nous aider à savoir ce<br />
qu’il y a dedans. Avec les étiquettes, on<br />
évacue l’incertitude. On sait à quoi s’attendre<br />
et on n’a pas besoin de réfléchir.<br />
On lit l’étiquette et on sait, voilà tout. Et<br />
qu’il est rassurant de croire qu’on sait ce<br />
qu’il faut savoir ! On éprouve un sentiment<br />
de familiarité et de contrôle parce<br />
qu’avec une étiquette, la part d’inconnu<br />
est quasi éliminée 5 .<br />
J’ai lu un jour l’histoire d’un jeune garçon<br />
qui pensait savoir ce qu’il avait dans<br />
la main qu<strong>and</strong> il jetait des pierres dans<br />
l’océan. L’un après l’autre, presque tous<br />
les cailloux du tas qu’il avait trouvé dans<br />
une grotte près du rivage ont ainsi disparu<br />
dans les flots. Puis, on ne sait comment,<br />
deux d’entre eux se sont heurtés et<br />
ont éclaté, révélant qu’à l’intérieur il n’y<br />
avait pas de la terre et du gravier, comme<br />
il le croyait, mais des diamants bruts ! On<br />
imagine l’horreur qui a dû le saisir en regardant<br />
alors l’océan et en songeant aux<br />
centaines de gemmes qu’il venait juste de<br />
perdre à jamais.<br />
La même chose peut, malheureusement,<br />
se produire avec les gens. Qu<strong>and</strong><br />
nous leur collons une étiquette, nous perdons<br />
l’occasion de voir le miracle. Qu<strong>and</strong><br />
nous nous contentons de la surface des<br />
choses, nous perdons l’occasion de voir le<br />
trésor à l’intérieur. Revenons à Jean 9.1 :<br />
Jésus « vit un homme aveugle de naissance<br />
». Le mot grec traduit par « vit » suggère<br />
que Jésus l’a regardé d’un œil incisif,<br />
allant au-delà de la surface. C’est dans<br />
l’âme et dans le cœur de cet homme que<br />
Jésus a plongé son regard, pour y voir ce<br />
qui avait échappé aux autres — pour voir<br />
un miracle. Les disciples, n’ayant su voir<br />
que l’extérieur de l’homme, voulaient repartir.<br />
Mais le Christ a dit, en quelque<br />
sorte : Attendez, il y a un miracle qui va<br />
se produire ici ! Dieu va faire une gr<strong>and</strong>e<br />
chose, agissant par notre intermédiaire<br />
dans la mesure où nous sommes ouverts<br />
à lui. « Tant qu’il fait jour, il faut que<br />
nous accomplissions les œuvres de celui<br />
qui m’a envoyé. » (Jean 9.4) Tant que<br />
nous vivons et respirons, il est une œuvre<br />
que nous sommes appelés à réaliser… il<br />
24 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
s’agit d’aimer. Pas d’étiqueter. Pas de juger.<br />
Pas de rejeter… mais d’aimer. « Si<br />
vous avez de l’amour les uns pour les<br />
autres, tous sauront que vous êtes mes<br />
disciples » (Jean 13.35).<br />
Jésus est resté sur place et a guéri<br />
l’aveugle, lui restituant sa vue, son<br />
amour-propre et sa place dans la société.<br />
Jésus était resté pour aimer. Et qu<strong>and</strong> cet<br />
homme fut éjecté du temple, étiqueté et<br />
snobé par les puissants comme par le<br />
commun du monde religieux, Jésus l’a<br />
trouvé à nouveau et lui a donné la vision<br />
éternelle, celle qui dépasse la cécité des religions<br />
et permet de voir le Dieu d’amour. Et<br />
cet homme a dit : « Je crois Seigneur. Et il<br />
se prosterna devant lui. » (Jean 9.38)<br />
C’était une journée de miracles.<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
Une promesse garantie<br />
La promesse de Jésus est garantie :<br />
« Celui qui met sa foi en moi fera, lui aussi,<br />
les œuvres que, moi, je fais ; il en fera<br />
même de plus gr<strong>and</strong>es encore. » (Jean<br />
14.12) Permettez-moi de suggérer que<br />
nous pouvons, vous comme moi, faire<br />
comme Jésus et dès aujourd’hui nous<br />
guérir les uns les autres. Là où il y brisure,<br />
nous pouvons rassembler ; là où il y a solitude,<br />
nous pouvons mettre en relation.<br />
Cela se produit qu<strong>and</strong> nous ouvrons les<br />
yeux et le cœur afin de voir comme Jésus,<br />
de prendre du temps même pour le plus<br />
simple des liens, pour tendre la main vers<br />
ceux que les autres ignorent et côtoient<br />
sans s’arrêter. Pour aimer au lieu de mettre<br />
une étiquette.<br />
Un jour, un pasteur de passage, discutant<br />
avec un groupe d’autres pasteurs,<br />
dont je faisais partie, nous a posé une<br />
question pour nous aider à voir si notre<br />
église suivait bien le chemin tracé par le<br />
cœur du Seigneur. C’était une question<br />
toute simple : « Votre église est-elle l’amie<br />
des perdants ? Ceux sur qui la société a<br />
mis l’étiquette de “perdants” se sententils<br />
respectés, écoutés et appréciés dans<br />
votre église ? Qu<strong>and</strong> ils se voient à travers<br />
votre regard, reconnaissent-ils le miracle<br />
que Dieu a mis en eux, le miracle qui<br />
n’attend que de se réaliser ? »<br />
Du coup j’ai fait une pause pour penser,<br />
non seulement à mon église, mais à<br />
moi aussi, personnellement. Suis-je l’amie<br />
des perdants ? Est-ce que je respecte réellement,<br />
est-ce que j’écoute et apprécie réellement<br />
ceux à qui j’applique, moi comme<br />
tant d’autres, l’étiquette de « perdants » ?<br />
Cette question m’a à la fois intriguée et<br />
dérangée. Intriguée, parce que, dans sa<br />
simplicité même, elle m’a obligée à réfléchir<br />
à mon propre cœur, à mes pensées<br />
profondes, que nul autre ne peut voir.<br />
Dérangée parce qu’elle semblait aller à<br />
l’encontre même de son intention et de son<br />
objet affichés. Voyez-vous, en me posant<br />
la question : « Suis-je l’amie des perdants<br />
? » je me suis retrouvée dans l’obligation<br />
de faire d’abord le tri des gens que<br />
je connaissais et de leur coller à chacun<br />
une étiquette de « perdant » ou de « nonperdant<br />
». L’acte de trier, d’étiqueter et de<br />
nommer chacun revenait à ériger ces<br />
murailles mêmes que je voulais démolir<br />
et cela m’a fait souhaiter avoir affaire à<br />
une autre réalité. Or c’était trop dem<strong>and</strong>er,<br />
même pour un conte de fée. Ne seraitce<br />
pas merveilleux, ai-je songé, si cette question<br />
était posée à notre Église et si, en toute<br />
sincérité et en toute stupéfaction, nous répondions<br />
: « Qu’est-ce qu’un perdant ? Il n’y a<br />
personne ici qui corresponde à cette étiquette<br />
! » Ne serait-ce pas merveilleux si<br />
nous avions, comme dans le pays des merveilles<br />
d’Alice, une Église où l’on n’a pas de<br />
noms, une Église sans lisières, sans murailles,<br />
sans étiquettes à garder à l’esprit<br />
— une Église où l’on n’a pas de noms, pas<br />
d’étiquettes ! Un lieu où nous pouvons<br />
nous voir les uns les autres comme Dieu<br />
voit, où nous chercherons à découvrir et<br />
à célébrer les miracles prêts à se produire.<br />
Une Église semblable à celle d’Éphésiens<br />
4.16, où, avec Dieu et avec tous, « le corps<br />
tout entier, bien coordonné et uni grâce à<br />
toutes les jointures qui le desservent, met<br />
en œuvre sa croissance dans la mesure<br />
qui convient à chaque partie, pour se construire<br />
lui-même dans l’amour » ! Cela semble<br />
parfois impossible, et pourtant…<br />
Jésus nous a montré que c’est bien<br />
plus que possible ! C’est bien plus qu’un<br />
vœu de conte de fée, mais c’est une réalité<br />
à laquelle vous et moi, avec Dieu, pouvons<br />
donner corps, un instant à la fois,<br />
une personne à la fois. Cela se produit<br />
qu<strong>and</strong> nous choisissons d’aimer au lieu<br />
d’étiqueter. Qu<strong>and</strong> nous reconnaissons<br />
que la totalité de la vie, tout comme chacun<br />
de nous, est un chantier en cours —<br />
un miracle en puissance, un diamant<br />
brut. Voyez-vous, du moment que nous<br />
reconnaissons que nous sommes tous en<br />
cours d’élaboration, cela nous permet<br />
d’ajouter un « pour l’instant » à toutes<br />
nos évaluations réciproques 6 .<br />
Christophe n’a guère l’étoffe d’un leader…<br />
pour l’instant. Marie n’écoute jamais…<br />
pour l’instant. Marc n’a aucune patience…<br />
pour l’instant. Nous n’avons pas le<br />
droit de juger quelqu’un, de tirer un trait<br />
sur lui ni de clore son dossier avant que<br />
tout soit fini. Nul ne peut perdre ni gagner<br />
tant que la course n’est pas terminée.<br />
Qu<strong>and</strong> nous voyons avec les yeux de<br />
Jésus, nous refusons de juger, d’étiqueter<br />
ou de rejeter sur le bas-côté, parce que<br />
Dieu est encore à l’œuvre. C’est par l’opération<br />
de la foi que nous verrons le miracle,<br />
la beauté, le trésor que recèle chaque personne<br />
rencontrée, à condition de prendre<br />
le temps de regarder, d’écouter et de nous<br />
soucier d’elle au-delà de la surface. Là où<br />
vous voyez des défauts, cherchez plutôt<br />
les prémices gr<strong>and</strong>issantes de ce qui est à<br />
venir, afin que l’on se voie les uns les<br />
autres comme autant de commencements,<br />
anticipant la découverte de miracles<br />
inconnus encore à venir. Dieu fait<br />
appel à ses disciples, à vous comme à<br />
moi, pour faire en sorte que cela se produise.<br />
Il nous appelle à nous unir tous<br />
ensemble, tant qu’il fait encore jour, pour<br />
faire le travail qu’il a ordonné. Et de quel<br />
travail s’agit-il ? Aimer comme si nous<br />
étions au dernier des jours, afin que resplendisse<br />
toute la gloire du Seigneur ! « Si<br />
vous avez de l’amour les uns pour les<br />
autres, tous sauront que vous êtes mes<br />
disciples. »<br />
Regardez mieux les gens avant de les étiqueter<br />
et attendez-vous à voir un miracle !<br />
Denise Badger est le pasteur associé de<br />
l’église adventiste de Forest Lake, à Apopka,<br />
en Floride, États-Unis.<br />
Notes et références<br />
1. Dans Rachel Naomi Remen, Kitchen Table<br />
Wisdom (New York : Riverhead Books,<br />
1996).<br />
2. Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles<br />
(Paris : Gallimard, Pléïade, 1990), p. 287.<br />
3. Les citations de la Bible qui figurent dans<br />
cet article proviennent de la Nouvelle<br />
Bible Segond.<br />
4. Max Lucado, A Gentle Thunder (Dallas,<br />
Texas : Word Publishing, 1995).<br />
5. Remen, op cit.<br />
6. Ibid.<br />
25
Première personne<br />
L’inconnu sur la route<br />
Ivan T. Blazen<br />
La parabole du bon Samaritain (Luc<br />
10.25-37) nous invite à exercer un ministère<br />
d’amour et de compassion<br />
envers les inconnus souffrants que nous<br />
côtoyons. Il fut un temps où mon père<br />
était de ce nombre. Je vous raconte ici<br />
son histoire.<br />
Né en Croatie, dans l’ancienne Yougoslavie,<br />
mon père était encore un gosse<br />
qu<strong>and</strong> sa mère émigra aux États-Unis.<br />
Toute sa vie, il brûla du désir de retourner<br />
dans son pays natal et finalement, un<br />
jour, son billet en main, il s’apprêta à partir.<br />
La date du départ approchait qu<strong>and</strong>,<br />
un matin, je reçus son appel téléphonique.<br />
À l’époque, j’enseignais à l’université<br />
Andrews. Il me dit qu’au cours de la<br />
nuit, il avait ressenti quelque chose à la<br />
tête, comme une explosion. Maintenant,<br />
il se sentait faible et ne pouvait marcher<br />
droit. J’en déduisis que mon père venait<br />
d’avoir une petite crise d’apoplexie. J’insistai<br />
pour qu’il aille voir le médecin au<br />
lieu de partir. Mon père, de nature opiniâtre,<br />
accepta néanmoins ma recomm<strong>and</strong>ation.<br />
Le médecin l’examina, le<br />
soumit à des tests et le renvoya en lui<br />
donnant rendez-vous quelques jours plus<br />
tard pour discuter des résultats. Mon père<br />
ne se présenta pas au rendez-vous, annonçant<br />
qu’il se sentait bien mieux et<br />
qu’il se rendait en Yougoslavie. À son arrivée,<br />
il m’envoya une carte postale indiquant<br />
qu’il était à Split, une ville située<br />
sur la côte de l’Adriatique. La région était<br />
d’une beauté inimaginable. Mais, disaitil,<br />
le rythme était rapide — il voyageait<br />
avec des amis — et il se sentait si… La<br />
phrase restait inachevée. Il n’y avait plus<br />
qu’un trait de stylo qui sillonnait la carte.<br />
J’en fus troublé.<br />
La date de son retour arriva. Mon frère<br />
alla l’attendre à l’aéroport de Détroit. Une<br />
longue file descendit de l’avion, mais pas<br />
mon père. Mon frère me le signala tout<br />
de suite. Deux mots clignotaient dans ma<br />
tête : « crise cardiaque ». Je m’attendais à<br />
recevoir des nouvelles, mais elles n’arrivèrent<br />
que deux jours plus tard. Un télégramme<br />
me parvint avec un très court<br />
message : « Père à l’hôpital. Crise cardiaque.<br />
» Aucune mention n’était faite de<br />
son état ni de l’endroit où il se trouvait. Je<br />
m’attendais à recevoir un autre message<br />
détaillé, mais rien de ce genre.<br />
Je décidai alors d’appeler l’ambassade<br />
des États-Unis à Zagreb, la capitale croate.<br />
Une Yougoslave me répondit gentiment.<br />
Après avoir écouté mon histoire, elle promit<br />
de repérer mon père et de me téléphoner.<br />
Le lendemain, elle appela pour<br />
me dire : « Je suis désolée, M. Blazen. Votre<br />
père a eu une attaque massive du<br />
cœur ; il est en soins intensifs à l’hôpital.<br />
» Elle me réconforta par des paroles<br />
gentilles.<br />
Je compris que mon père allait mourir<br />
et je désirai ardemment être à ses côtés<br />
avant que cela n’arrive. Je n’étais jamais<br />
allé en Yougoslavie et j’avais besoin de<br />
directives sur mon séjour là-bas, peut-être<br />
pour une période prolongée. J’obtins une<br />
longue liste d’étudiants yougoslaves à<br />
Andrews. Je choisis au hasard le nom<br />
d’un étudiant en théologie marié. Lors de<br />
ma visite, il me donna de bons conseils et<br />
promit de m’aider dans mes préparatifs.<br />
En effet, peu de temps après, j’étais dans<br />
l’avion à destination de la Yougoslavie.<br />
Arriverais-je à temps me dem<strong>and</strong>ai-je.<br />
Je sus plus tard ce qui était arrivé à<br />
mon père. La veille de son retour, il alla<br />
visiter la ville natale de Tito, l’ex-président<br />
yougoslave. Mon père admirait<br />
beaucoup cet homme pour avoir combattu<br />
les nazis lors de la Seconde Guerre<br />
mondiale. Sa ville natale se situait au pied<br />
d’une colline très escarpée. Au sommet se<br />
trouvaient une boutique de souvenirs et<br />
un restaurant. Mon père avait déjà fait la<br />
moitié du chemin qu<strong>and</strong> il ressentit une<br />
forte douleur à la poitrine. C’était une crise<br />
cardiaque. Néanmoins, il grimpa jusqu’au<br />
sommet, puis s’écroula.<br />
C’est alors que des choses inattendues<br />
se succédèrent. Vous savez, j’ai gr<strong>and</strong>i<br />
dans une famille catholique. Pendant<br />
mon adolescence, qu<strong>and</strong> je devins adventiste,<br />
à la consternation de mes parents,<br />
je connus une période extrêmement<br />
difficile avec mon père. Très mécontent<br />
de ma décision, il me rejeta en<br />
tant que fils.<br />
J’ignorais que, depuis sa chute sur cette<br />
colline croate jusqu’à la fin de sa vie, il<br />
fut en contact étroit avec des adventistes.<br />
Mon père fut transporté d’urgence à une<br />
clinique située à 7 kilomètres de la colline.<br />
Là, un médecin adventiste lui fit une<br />
piqûre dans le cœur pour le garder en vie<br />
jusqu’à l’hôpital de Zagreb où il fut acheminé.<br />
La sœur de ce médecin, adventiste<br />
elle aussi, et exerçant la même profession,<br />
travaillait dans cet hôpital. Elle se<br />
mit à visiter mon père, ainsi qu’une infirmière<br />
adventiste qui faisait partie du personnel.<br />
Chose étrange, les beaux-parents de<br />
l’étudiant yougoslave que j’avais contacté<br />
pour obtenir de l’aide habitaient juste<br />
à côté de l’hôpital. Ce couple d’adventistes<br />
rendit visite à mon père tous les jours,<br />
lui apportant de la nourriture quoi qu’il<br />
fût trop faible pour manger et du jus qu’il<br />
prenait à peine. Ils touchaient son corps<br />
endolori, le retournaient sur le lit, soulevaient<br />
ou rabaissaient le dosseret. Pardessus<br />
tout, ils lui parlaient de Jésus. Un<br />
jour, en pleine conversation avec lui, ils<br />
lui dem<strong>and</strong>èrent s’il avait donné son<br />
cœur au Seigneur. Il leur répondit oui en<br />
toute sincérité. Il devint l’ami du Sauveur<br />
parce que, à l’instar de la parabole du Samaritain,<br />
quelqu’un s’était approché de<br />
26 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
lui, simple inconnu sur la route, pour lui<br />
prodiguer des soins compatissants.<br />
Toute cette expérience survint avant<br />
mon arrivée en Yougoslavie. Je n’en<br />
croyais pas mes oreilles. Pourtant d’autres<br />
surprises m’attendaient encore.<br />
À ma descente de l’avion, à Zagreb, je<br />
fus accueilli par un homme gr<strong>and</strong> et bien<br />
vêtu qui m’annonça qu’il me conduirait<br />
à l’hôpital. Cette démarche provenait certainement<br />
des « préparatifs » que l’étudiant<br />
avait promis de faire. Chemin faisant,<br />
je dis à mon hôte bienveillant : « Je<br />
présume que vous êtes un pasteur. » Il me<br />
répondit : « C’est à peu près ça. » En fait,<br />
il était le président de la Fédération ! Quel<br />
honneur ! Me voilà, un inconnu sur la<br />
route, et le président de la Fédération est<br />
venu à mon aide. Quel contraste avec les<br />
deux ministres religieux de la parabole, le<br />
prêtre et le lévite, qui refusèrent de secourir<br />
un inconnu blessé.<br />
Ce fut un moment incroyable qu<strong>and</strong><br />
je pénétrai dans la chambre de mon père<br />
à l’hôpital. Il ne savait pas que j’allais venir.<br />
Il était assis sur le bord de son lit, soutenu<br />
par l’infirmière. Qu<strong>and</strong> nos yeux se<br />
croisèrent, je pus voir sur son visage<br />
rayonner une joie indescriptible. Un torrent<br />
d’émotion m’envahit aussitôt car<br />
j’avais réussi à trouver mon père vivant,<br />
preuve des bénédictions divines.<br />
Dans notre entretien, mon père me<br />
parla de choses que je n’oublierai jamais.<br />
Lui, pour qui j’avais si longtemps prié<br />
afin qu’il se donne au Seigneur et adopte<br />
la foi adventiste, me dit : « S’il y a des<br />
gens comme ça, je veux donc faire partie<br />
de leur groupe. Vous êtes des gens généreux.<br />
» Les « gens comme ça », c’était<br />
bien les adventistes qui le visitaient et<br />
prenaient soin de lui, cet inconnu sur<br />
leur route.<br />
Plus tard, mon père me confia qu’il<br />
aimerait se « faire baptiser parmi ces<br />
gens-là » s’il avait la chance de sortir de<br />
l’hôpital. Incroyable ! Qu’est-ce qui<br />
l’avait conduit à une telle décision ? Certainement<br />
pas la doctrine, mais des adventistes<br />
qui reflétaient l’amour du<br />
Christ.<br />
Cette idée était sans doute le résultat<br />
d’une expérience survenue quelques semaines<br />
avant le voyage de mon père pour<br />
sa terre natale. Chaque année, à l’université<br />
Andrews, les Yougoslaves de tous les<br />
coins de l’Amérique du Nord viennent<br />
camper ici pour quelques jours. Il me vint<br />
à l’esprit d’inviter mon père à ces réunions<br />
où il entendrait des gens parler sa<br />
langue maternelle et jouer de la musique<br />
sur des instruments qu’il utilisait luimême.<br />
Il accepta l’invitation et apprécia<br />
l’ensemble du programme.<br />
Au service du culte, le sabbat, l’orateur<br />
était Theodore Carcich, le vice-président<br />
retraité de la Conférence générale, un<br />
Croate gr<strong>and</strong> et costaud. Au cours de son<br />
sermon, il se mit à parler de la marque de<br />
la bête. Je me sentais mal à l’aise avec un<br />
père catholique assis à côté de moi. Il<br />
n’était pas prêt à entendre cette vérité. Je<br />
priai secrètement que Dieu fasse changer<br />
le pasteur Carcich de sujet. Soudain j’entendis<br />
le prédicateur déclarer : « Dans<br />
l’état de Washington où je vis, il y a beaucoup<br />
de catholiques. Le seul moyen de<br />
gagner un catholique à l’Église adventiste<br />
consiste à lui témoigner de l’amour. » La<br />
déclaration du frère n’était que trop exacte.<br />
Après le sermon, t<strong>and</strong>is que mon père<br />
conversait avec quelques membres d’église,<br />
je dem<strong>and</strong>ai au pasteur Carcich s’il<br />
voulait bien rencontrer mon père. « Bien<br />
sûr », répondit-il avec empressement, et il<br />
se présenta à lui à la manière d’un tank<br />
yougoslave, l’entourant de ses bras énormes<br />
et l’embrassant. Mon père était<br />
gr<strong>and</strong>, mais le bon pasteur était encore<br />
plus gr<strong>and</strong> que lui, et tout ce qu’on pouvait<br />
voir de mon père, c’était son visage<br />
stupéfait. Cette manifestation de l’amour<br />
et de l’acceptation adventistes était très<br />
touchante. Les paroles et les actions de<br />
cet homme de Dieu n’étaient que prophétie<br />
et préparation à ce qui allait se<br />
passer en Yougoslavie.<br />
Un jour, j’étais dans la chambre d’hôpital<br />
qu<strong>and</strong> mon père me dit de placer<br />
ma main contre celle du président de la<br />
Fédération qui se tenait près de moi. Nos<br />
paumes et nos doigts se rencontrèrent.<br />
Puis mon père posa ses mains autour des<br />
nôtres, me regarda droit dans les yeux et<br />
dit : « Tu es mon fils », ensuite il se tourna<br />
vers le président pour ajouter : « Et<br />
vous êtes mon ami. » Ses paroles étaient<br />
tout à fait l’opposé de sa déclaration faite<br />
il y a déjà longtemps : « Tu n’es plus mon<br />
fils. Tu n’as plus ta place dans ce foyer ! »<br />
Maintenant, aux dernières heures de sa<br />
vie, il affirmait très solennellement que<br />
j’étais son fils. En cet instant même, je<br />
crois que le Père céleste s’est penché sur<br />
son lit pour lui dire : « Et toi, tu es mon<br />
fils. »<br />
Aucun des médicaments administrés à<br />
mon père ne parvenait à le soulager. J’ai<br />
plus tard appris que son muscle cardiaque<br />
avait été détruit aux deux tiers lors de<br />
la crise et que la gangrène se développait<br />
dans ses orteils, due à une pauvre circulation<br />
du sang. Il souffrait énormément. Je<br />
suppliai le médecin de lui donner un<br />
analgésique plus puissant. Celui-ci craignait<br />
un effet néfaste qui arrêterait le<br />
cœur ; mais après réflexion, il accepta.<br />
Mon père reçut une dose de morphine<br />
qui le plongea dans un sommeil paisible<br />
toute la journée. Dans la soirée, deux personnes<br />
de ma connaissance me persuadèrent<br />
d’accepter une invitation à dîner<br />
avec elles. Nous prîmes la voiture en direction<br />
d’un restaurant assez éloigné de<br />
l’endroit où mon père se reposait confortablement.<br />
Au retour, il était minuit passé<br />
et je pensais qu’ils allaient me ramener à<br />
l’hôtel. Ils me dem<strong>and</strong>èrent au contraire<br />
si j’avais envie de visiter mon père ; j’acquiesçai<br />
avec plaisir et, en un rien de<br />
temps, je me trouvai dans le pavillon des<br />
soins intensifs de l’hôpital. Dans le calme<br />
du moment, sans même la présence<br />
d’une infirmière, je m’approchai du lit de<br />
mon père. Il dormait encore, la tête surélevée<br />
par l’oreiller, comme je l’avais laissé.<br />
Je posai la main sur lui et priai : « Père<br />
céleste, pardonne les péchés de mon père<br />
et reçois-le dans ton royaume éternel. »<br />
Une heure et demie plus tard, il expira.<br />
Quel privilège d’avoir pu prononcer une<br />
bénédiction sur celui qui m’avait donné<br />
le jour.<br />
Qu<strong>and</strong> j’étais petit garçon, mon père<br />
me raconta un rêve qu’il avait eu au cours<br />
duquel on lui dem<strong>and</strong>a de donner dix<br />
jours au Seigneur. Au fil des années, je<br />
m’informais de temps en temps auprès de<br />
lui pour savoir s’il les avait donnés. Il me<br />
répondait alors : « Pas encore, mais ça<br />
viendra ! » En réalité, j’ai passé dix jours<br />
avec lui à l’hôpital. Il mourut le dixième<br />
jour, jour que les catholiques appellent la<br />
Suite page 31.<br />
27
Rapports d’activités<br />
La Conférence générale<br />
de la jeunesse entre<br />
dans l’histoire<br />
Staci Osterman<br />
Ils étaient jeunes. Ils étaient consacrés<br />
au Christ. Ils venaient des quatre<br />
coins de l’Amérique du Nord et de plusieurs<br />
autres pays. Ces quatre cents jeunes<br />
gens, qui se rassemblèrent du 18 au<br />
22 décembre 2002 à Pine Springs Ranch<br />
au sud-est de la Californie, entrèrent<br />
dans l’histoire pour avoir tenu la première<br />
Conférence générale de la jeunesse<br />
(CGJ) vouée à la réalisation de leur<br />
unique passion : devenir la génération<br />
qui achèverait la proclamation du message<br />
des trois anges.<br />
L’idée avait germé chez un groupe<br />
d’étudiants adventistes fréquentant des<br />
universités publiques, dont Rutgers,<br />
Princeton et l’université du Michigan,<br />
et des écoles supérieures adventistes. Ils<br />
la partagèrent avec des dirigeants de<br />
l’Église. Il en résulta l’organisation de la<br />
CGJ, dont la mission consiste à amener<br />
les étudiants universitaires à prendre<br />
position pour la vérité biblique sans<br />
compromissions, à la vivre et à la partager<br />
avec autrui. Le thème choisi, La<br />
Pentecôte se répétera, démontrait leur espoir<br />
de voir Dieu employer des jeunes<br />
convertis pour terminer son œuvre.<br />
L’étape suivante consista à organiser<br />
une conférence pour former et équiper<br />
les jeunes pour le service.<br />
Les jeunes seraient-ils attirés par leur<br />
programme : étude sérieuse de la Bible,<br />
messages spirituels et ateliers de travail<br />
sur les méthodes pratiques d’évangélisation<br />
et de ministère ? Eh bien, ce projet<br />
remporta tous les suffrages ! Les organisateurs<br />
s’attendaient à 200 participants,<br />
mais, en quelques jours, les places<br />
disponibles s’étaient envolées, avec<br />
un total de 400 inscriptions.<br />
Le soir de l’ouverture, Israel Ramos<br />
— diplômé en religion de l’université<br />
Andrews, directeur de programme de<br />
CAMPUS (Center for Adventist Minis-<br />
try to Public <strong>University</strong> Students) à<br />
l’université du Michigan et actuel président<br />
de la CGJ — s’adressa à une foule<br />
enthousiaste. « Les fondateurs de notre<br />
Église étaient pour la plupart âgés de<br />
moins de 25 ans, dit-il aux délégués.<br />
C’était une Église composée en majorité<br />
de jeunes gens. » Il parla ensuite des<br />
défis auxquels l’Église est confrontée<br />
aujourd’hui. « Dans cette génération<br />
technologique en constante mutation,<br />
nos jeunes semblent s’éloigner des vérités<br />
immuables avec lesquelles ils ont<br />
gr<strong>and</strong>i. Notre thème est une réponse au<br />
cri de notre Église qui veut toucher ses<br />
jeunes, les guider et les garder dans le<br />
précieux message de l’adventisme. »<br />
Pendant cette rencontre de cinq<br />
jours, adolescents et jeunes adultes furent<br />
appelés à s’ab<strong>and</strong>onner totalement<br />
au Christ, à prendre position pour la<br />
vérité et à s’engager dans l’évangélisation.<br />
« Ceci n’est pas qu’une rencontre<br />
sociale, annonça Easton Reid, un chercheur<br />
post-doctoral de l’université du<br />
Kentucky, c’est un appel à nous élever,<br />
à nous sanctifier, à oser être différents<br />
et à en être fiers. »<br />
La conférence permit aux étudiants<br />
des universités publiques de mettre en<br />
place des réseaux de contacts. Beaucoup<br />
avaient déjà commencé des efforts<br />
d’évangélisation sur leurs propres<br />
campus ; d’autres se sentirent poussés à<br />
les imiter. Des discussions de groupe<br />
permirent des échanges d’idées, de conseils<br />
pratiques, d’encouragements et de<br />
principes bibliques en rapport avec le<br />
ministère estudiantin.<br />
La plupart des participants approuvèrent<br />
la place qui avait été accordée à<br />
l’étude de la Bible et à la prière. Ici et là,<br />
des jeunes priaient ou discutaient de la<br />
Bible ensemble. « Lorsque je me suis<br />
levé à cinq heures du matin et que j’ai<br />
Différents groupes de jeunes dirigent le<br />
culte.<br />
ouvert la porte de ma chambre, j’ai vu<br />
que déjà des gens priaient, commenta<br />
David Dickerson. Je n’avais jamais rien<br />
vu de tel. »<br />
À la fin du week-end, plusieurs<br />
avaient pris position pour le Christ ou<br />
dem<strong>and</strong>é le baptême. « Cette conférence<br />
a changé ma vision des choses, déclara<br />
Jamie Castrejon, vice-président<br />
des affaires religieuses du lycée San Gabriel.<br />
Je me suis senti renouvelé, et en<br />
accord avec ma religion et avec mon<br />
Dieu. »<br />
La Conférence générale de la jeunesse<br />
2002 fut, par la grâce de Dieu, couronnée<br />
de succès. Pourtant, ce n’est qu’un commencement.<br />
La conférence 2003 se tiendra<br />
à l’université du Michigan, à Ann Arbor,<br />
du 17 au 21 décembre, sous la tutelle<br />
des ministères estudiantins de la Fédération<br />
du Michigan. Pour plus d’information,<br />
visitez notre site Web :<br />
www.generalyouthconference.org<br />
Staci Osterman, secrétaire des affaires<br />
publiques pour la CGJ, étudie les communications<br />
à l’université Andrews, à Berrien<br />
Springs, dans le Michigan. E-mail :<br />
ostermas@<strong>and</strong>rews.edu<br />
Le comité exécutif de la CGJ est composé<br />
d’étudiants d’universités publiques et adventistes.<br />
28 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Brille, ose<br />
briller !<br />
Will Koenig<br />
V<br />
ingt-quatre étudiants des universités<br />
publiques du nord-ouest du Pacifique<br />
se sont rassemblés à l’université de<br />
Washington-Centre, le 5 avril 2003, pour<br />
apprendre comment mieux éclairer le<br />
monde. « Shine NW 2003 » (Brille Nord-<br />
Ouest 2003), cette journée vouée à différents<br />
séminaires et activités d’évangélisation,<br />
attira des responsables et des étudiants<br />
de trois États.<br />
« Les ministères estudiantins et l’Église<br />
adventiste se rencontrent ici », déclara<br />
Richard Parker, le directeur de la Jeunesse<br />
pour la Fédération de Haute-Columbia.<br />
Les Églises et le club Agape du Kittitas<br />
County ainsi que l’association des étudiants<br />
adventistes de l’université<br />
de Washington-Centre animèrent cette<br />
journée. Le pasteur local, John Solomon,<br />
mentionna qu’ils désiraient apprendre de<br />
personnes expérimentées en matière de<br />
ministère estudiantin.<br />
« Après avoir fondé notre club, toutes<br />
sortes de questions nous sont venues à<br />
l’esprit », indiqua le pasteur Solomon.<br />
Trois orateurs furent donc invités à cet<br />
effet : John Cress, David Hunter et Doug<br />
Venn.<br />
Par des relations interpersonnelles<br />
« Les étudiants sont étonnamment<br />
ouverts aux idées nouvelles et entretiennent<br />
moins de préjugés contre l’idée de<br />
Dieu que nous ne pourrions le penser,<br />
déclara John Cress, le pasteur associé de<br />
l’Église de l’école supérieure de Walla<br />
Walla. Toutefois, trop de choses se disputent<br />
leur attention. »<br />
« Je pense que nous devons nous engager<br />
activement dans l’édification du<br />
royaume de Dieu au niveau universitaire,<br />
car le temps est des plus favorables »,<br />
continua le pasteur. En effet, les étudiants<br />
s’élèvent toujours plus contre les systèmes<br />
et les institutions, tout en ressentant<br />
une faim profonde pour la vérité, pour la<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
communauté et pour Dieu.<br />
Alors que les événements de masse<br />
constituent un moyen adéquat d’apporter<br />
des idées nouvelles au plus gr<strong>and</strong><br />
nombre, la relation interpersonnelle est<br />
cruciale, selon John Cress. La plupart des<br />
chrétiens vous diront qu’ils ont été amenés<br />
au Christ par un individu devenu<br />
leur ami. Un petit groupe, s’il est authentique,<br />
peut être un outil formidable pour<br />
rencontrer des gens et les conduire au<br />
Christ.<br />
Le club Agape avance dans cette direction,<br />
selon Jennifer Tindall, présidente du<br />
club et étudiante de deuxième cycle en<br />
éducation. Le club désire organiser maintenant<br />
des saynètes, des séries de conférences,<br />
des soirées récréatives. « Nous<br />
avons déjà fait des activités amusantes,<br />
dit Jennifer, mais nous voulons maintenant<br />
travailler sur une plus petite échelle,<br />
de manière à mieux nous connaître, à<br />
nous faire des amis plutôt qu’à nous consacrer<br />
à de gr<strong>and</strong>es manifestations. Il faut<br />
nous approcher des gens et leur montrer<br />
que nous les aimons », ajouta la jeune<br />
femme.<br />
Un pour cent<br />
« Les étudiants universitaires sont appelés<br />
le puissant un pour cent. Avec ce un<br />
pour cent, vous pouvez influencer le<br />
monde pour le Christ », déclara David<br />
Hunter. Selon ce spécialiste en ministère<br />
estudiantin travaillant avec Campus Crusade<br />
for Christ (Croisade pour le Christ<br />
sur les campus — une organisation internationale<br />
fondée en 1951 par Bill Bright<br />
et présente dans tous les pays de même<br />
que sur les principaux campus américains),<br />
seulement un pour cent de la population<br />
mondiale termine des études<br />
universitaires, et de ce un pour cent proviennent<br />
les dirigeants du monde. Il expliqua<br />
ensuite comment son groupe s’y<br />
prend pour toucher ce un pour cent et en<br />
faire des disciples. « Nous ne sommes pas<br />
des rivaux, mais des coparticipants, ajouta-t-il.<br />
Tant de gens se perdent, pourquoi<br />
rivaliserions-nous ? »<br />
Voici deux ans maintenant que Shine<br />
NW rassemble des étudiants provenant<br />
de différents campus pour établir des<br />
liens et générer de nouvelles idées. Richard<br />
Parker, le directeur de la Jeunesse<br />
pour la Fédération de Haute-Columbia,<br />
dit que les ministères estudiantins progressent<br />
dans les universités de l’Idaho et<br />
de l’État de Washington, des séminaires<br />
et un restaurant faisant partie du programme<br />
d’évangélisation de cette dernière.<br />
« Les choses bougent également sur<br />
d’autres campus, ajouta le responsable.<br />
Nous espérons qu’un ministère estudiantin<br />
pourra bientôt démarrer à l’université<br />
de Washington-Est, à Cheney. Les ministères<br />
estudiantins sur les campus publics<br />
réclament notre attention, non seulement<br />
pour les étudiants adventistes, mais<br />
pour tous leurs condisciples. Les universités<br />
constituent de merveilleux champs<br />
missionnaires. »<br />
Dans la rue<br />
Entre les présentations, les participants<br />
se lancèrent dans l’évangélisation<br />
pratique, faisant du porte-à-porte dans les<br />
quartiers proches du campus pour parler<br />
aux habitants et leur offrir un cadeau,<br />
composé d’un CD de musique ou d’une<br />
pile de neuf volts avec une invitation à<br />
visiter l’église adventiste locale.<br />
Que disent les étudiants de cette expérience<br />
? La réaction de Leah Kelley, étudiante<br />
en business à l’université de l’État<br />
de l’Oregon et présidente du groupe<br />
d’étudiants adventistes de cette institution,<br />
était typique : « Au début, c’était un<br />
peu effrayant, mais la plupart des gens<br />
étaient très réceptifs. J’espère que plusieurs<br />
viendront à l’église parce qu’ils<br />
auront compris leur besoin de Dieu.<br />
J’aimerais encourager les étudiants et les<br />
dirigeants de l’Église à s’intéresser beaucoup<br />
plus aux ministères estudiantins sur<br />
les campus publics, car on y trouve beaucoup<br />
de personnes ouvertes à l’évangélisation.<br />
»<br />
La jeune femme était ravie d’avoir pu<br />
glaner des idées pour son club et prendre<br />
contact avec d’autres responsables. Elle se<br />
propose de participer à la rencontre de<br />
l’année prochaine.<br />
Will Koenig, diplômé de l’université de<br />
l’État de Washington, est impliqué dans les<br />
ministères estudiantins.<br />
Pour plus d’information, prendre contact<br />
avec Doug Venn : venner@vidaho.edu<br />
29
Rencontre<br />
d’étudiants<br />
universitaires<br />
en Argentine<br />
P<br />
lus de cent soixante étudiants adventistes<br />
de niveau universitaire, venant<br />
de l’Argentine, du Chili et du Paraguay,<br />
se sont réunis en juin 2003 au camp<br />
« Los Quebrachos » en Argentine centrale,<br />
pour leur cinquième session annuelle<br />
ayant pour thème « La certitude<br />
de son avènement ».<br />
Les rencontres étaient sous la direction<br />
des départements de l’Éducation et<br />
de la Jeunesse de la Fédération du centre<br />
de l’Argentine et de l’Association<br />
des étudiants adventistes de Córdoba.<br />
Le cadre pittoresque permit à ces étudiants,<br />
dont la foi et le style de vie sont<br />
constamment éprouvés par un environnement<br />
non religieux, de ressentir un<br />
sentiment de paix, d’unité et de communion<br />
spirituelle. En même temps,<br />
cette rencontre leur offrait une occasion<br />
unique de fraterniser, de prier et de<br />
se ressourcer.<br />
Les sessions plénières et les séminaires<br />
furent dirigés par des orateurs locaux<br />
ou invités, dont Humberto M. Rasi<br />
(représentant du CEDUA, Conférence<br />
générale), Antonio Cremades (directeur<br />
du Geoscience Research Institute, section<br />
Amérique du Sud), Carlos Mesa<br />
(directeur du département de l’Éducation,<br />
Union australe) et Mario Vergara<br />
(directeur du département de la Jeunesse<br />
et d’ADRA, Union australe). Leurs<br />
Les étudiants se<br />
rassemblent pour<br />
se faire prendre en<br />
photo.<br />
présentations portaient sur le besoin de<br />
cultiver une foi intelligente, sur le créationnisme<br />
face à l’évolution athée, sur<br />
le besoin d’une réponse personnelle à<br />
l’appel missionnaire du Christ, et sur<br />
les moyens pratiques de répondre aux<br />
besoins des gens par des projets parrainés<br />
par ADRA. Les participants témoignèrent<br />
également du partage de leur<br />
foi avec leurs professeurs et leurs condisciples.<br />
En Argentine, l’Association des étudiants<br />
adventistes de Córdoba, établie<br />
au début des années 60, est la plus ancienne<br />
et la plus active. La plupart de<br />
ses membres étudient à la prestigieuse<br />
université nationale de Córdoba, qui<br />
est fréquentée par des étudiants venant<br />
des quatre coins de l’Amérique latine.<br />
Cette association joue un double rôle<br />
sur le campus. D’une part, elle participe<br />
à la vie du campus en organisant des<br />
séminaires traitant de sujets professionnels,<br />
religieux ou scientifiques. D’autre<br />
part, l’association a été officiellement<br />
reconnue par l’administration universitaire,<br />
ce qui vaut à ses membres des privilèges<br />
au niveau du sabbat. Les membres<br />
participent activement à la vie des<br />
différentes assemblées adventistes de<br />
Córdoba et de ses environs.<br />
Rafraîchis et dynamisés, les étudiants<br />
se séparèrent avec le désir de servir<br />
en tant qu’ambassadeurs du Christ<br />
sur leurs campus, tout en se préparant<br />
avec d’autres pour son glorieux avènement.<br />
Horacio Rizzo est le directeur des départements<br />
de l’Éducation et de la Jeunesse de<br />
la Fédération de l’Argentine centrale. E-<br />
mail : horaciorizzo@hotmail.com<br />
Le créationnisme...<br />
Suite de la page 12<br />
complètement comment notre<br />
monde cadre avec le reste de l’univers<br />
et quels genres de contribution<br />
nous pouvons apporter à cette<br />
compréhension, il ne peut y avoir<br />
de doute sur le fait que l’existence<br />
de notre monde a un but.<br />
• La vision adventiste du monde est<br />
fondée sur le thème profond du<br />
gr<strong>and</strong> conflit entre le Christ et Satan.<br />
La Bible dit que, dans les derniers<br />
jours, Satan agira puissamment<br />
pour tromper le monde. Un<br />
des fondements de cette tromperie<br />
pourrait être la théorie de l’évolution.<br />
Conclusion<br />
Le créationnisme est un paradigme<br />
fort, totalement capable d’asseoir l’entreprise<br />
scientifique en ce nouveau millénaire.<br />
Une plus large acceptation du créationnisme<br />
par la communauté scientifique<br />
dans l’avenir dépendra en partie de la<br />
capacité des théologiens à convaincre les<br />
scientifiques de la valeur inestimable de<br />
l’information révélée. De plus, cette approche<br />
gagnera en crédibilité lorsque<br />
plus de scientifiques conduiront des recherches<br />
dans la perspective créationniste.<br />
George T. Javor (doctorat de l’université<br />
de Columbia) enseigne et fait de la recherche<br />
au département de Biochimie de l’école<br />
de Médecine de l’université de Loma Linda,<br />
en Californie, États-Unis.<br />
Notes et références<br />
1. T. Dobzhansky, The American Biology<br />
Teacher 35 (1973) : 125.<br />
2. B. Hanson, G. Chin, A. Sugden, et E.<br />
Culotta, Science 284 (1999) : 2105.<br />
3. S. J. Gould, Science 284 (1999) : 2087.<br />
4. N. R. Pearcey et C. B. Thaxton, The Soul of<br />
Science : Christian Faith <strong>and</strong> Natural<br />
Philosophy (Wheaton, Ill. : Crossway<br />
Books, 1994).<br />
30 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
L’inconnu<br />
sur la route<br />
Suite de la page 27<br />
Toussaint. Je crois que mon père, devenu<br />
adventiste, fait maintenant partie des<br />
saints et que les dix jours que j’ai passés à<br />
ses côtés, au soir de sa vie, étaient bien<br />
ceux qu’il avait reçu l’ordre de donner.<br />
Personne ne devrait se décourager à propos<br />
du salut d’un autre. La grâce de Dieu<br />
peut arriver n’importe qu<strong>and</strong>, même<br />
dans la souffrance, même à la fin de<br />
l’existence humaine.<br />
Avant la mort de mon père, l’infirmière<br />
de nuit fit une déclaration mémorable<br />
: « Dieu n’est pas bon. C’est plutôt<br />
moi qui suis bonne. » Elle ne blasphémait<br />
pas. Elle voulait dire qu’elle faisait tout en<br />
son pouvoir pour soulager et soigner ses<br />
patients, mais Dieu, semblait-il, ne faisait<br />
rien. Où était la preuve de sa présence ?<br />
J’étais pourtant convaincu que sa présence<br />
invisible se révélait à travers la souffrance<br />
de mon père. Il ne lui enleva pas la<br />
douleur, au contraire, la mort vint y mettre<br />
un terme. Dans sa providence, le Seigneur<br />
guida mon père vers l’expérience<br />
d’une conversion sincère, non pas simplement<br />
à l’adventisme, mais à Dieu, son<br />
bien-aimé Sauveur. À sa résurrection, il se<br />
retrouvera dans les bras du Seigneur.<br />
Le pasteur Carcich avait bien raison.<br />
L’amour que les adventistes témoignèrent<br />
à l’égard de mon père le conduisit à<br />
Jésus-Christ. Ellen White avait aussi raison<br />
qu<strong>and</strong> elle écrivait : « Le dernier message<br />
de miséricorde qu’il faut porter à<br />
l’humanité, c’est une révélation de son<br />
amour [de Dieu]. » (Les paraboles de Jésus,<br />
Dammarie-lès-Lys : Vie et santé, p. 364).<br />
Cette révélation du caractère divin ne<br />
peut se manifester que par nous, serviteurs<br />
de Dieu, qu<strong>and</strong> nous accordons<br />
amour et attention à tout inconnu étendu<br />
sur notre route.<br />
Ivan T. Blazen (doctorat du séminaire<br />
théologique de Princeton) est professeur de<br />
religion à l’université de Loma Linda, en<br />
Californie, États-Unis.<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
Fargo<br />
Suite de la page 21<br />
Si nous voulons que notre témoignage<br />
soit efficace, nous devons montrer<br />
au monde quelque chose qu’il n’a pas.<br />
Dans son sermon sur la montagne, Jésus<br />
explique la différence entre les faiseurs<br />
de troubles qui sont du monde et<br />
les artisans de la paix chrétiens. La règle<br />
d’or est toujours valable : « En toutes<br />
choses, tout ce que vous voulez que les<br />
autres fassent pour vous, faites-le de<br />
même pour eux. » (Matthieu 7.12)<br />
■ La conciliation devrait-elle être enseignée<br />
dans les écoles adventistes ?<br />
Apprendre aux élèves à se respecter, à<br />
travailler avec les autres et à trouver des<br />
solutions est le fondement de leur leadership.<br />
Les écoles qui commencent à<br />
enseigner et à mettre en place ces principes<br />
seront bénies.<br />
Je crois que nous devrions proposer<br />
davantage de formations sur le thème de<br />
la résolution des conflits selon la perspective<br />
biblique dans nos universités. La plupart<br />
des étudiants diplômés n’ont pas les<br />
talents nécessaires pour gérer les inévitables<br />
conflits auxquels ils seront confrontés<br />
dans leur profession. De ce fait, nous<br />
avons des gens qui quittent leur travail,<br />
leur lieu de vie et même leur ministère.<br />
Par le biais de cette formation, nous apprenons<br />
à prévenir et à résoudre des pro-<br />
Conférence sur la<br />
foi et la science<br />
en Europe<br />
Les adventistes s’intéressant à la<br />
relation entre la foi et la science,<br />
spécialement en rapport avec l’origine de<br />
la terre et ses formes de vie variées, sont<br />
invités à assister à une conférence prévue<br />
pour la période du 26 au 30 mars 2004,<br />
à l’université Friedensau, en<br />
Allemagne. Pour de plus amples<br />
renseignements, visitez le site Web<br />
http://ifsc@euroafrica.org.<br />
blèmes tels que les abus, la violence domestique,<br />
l’adultère et le divorce. Oui, ce<br />
serait une bonne chose d’apprendre aux<br />
étudiants de nos institutions à résoudre<br />
les conflits de façon biblique.<br />
■ Nombre de nos lecteurs pourraient vouloir<br />
devenir « artisans de la paix ». Avez-vous un<br />
conseil à leur donner ?<br />
La paix est l’essence du caractère de<br />
Dieu et il l’accorde à ceux qui le suivent.<br />
La paix, c’est travailler avec le Saint-Esprit<br />
et s’efforcer d’appliquer la Parole de Dieu<br />
à chaque situation de la vie quotidienne.<br />
Ceux qui veulent travailler à la résolution<br />
des conflits doivent marcher avec Dieu<br />
chaque jour, de façon sensée, avoir le désir<br />
et la volonté d’aider leur prochain<br />
dans les situations à problème.<br />
■ Comment les lecteurs qui seraient intéressés<br />
peuvent-ils contacter les Ministères de la conciliation<br />
?<br />
L’adresse du siège social des Ministères<br />
de la conciliation est : Peacemaker<br />
Ministries, 1537 Avenue D, Suite 352,<br />
Billings, MT 59102, États-Unis. Téléphone<br />
: 406 256 1583.<br />
E-mail : mail@Hispeace.org.<br />
Website : http://www.HisPeace.org.<br />
Mon adresse : P.O. Box 976, S<strong>and</strong>point,<br />
ID 83854, Etats-Unis. Téléphonefax<br />
: 208 263 2020.<br />
E-mail : mafargo4peace@msn.com.<br />
Propos recueillis<br />
par Ella Rydzewski<br />
Ella Rydzewski est assistante rédactrice<br />
de l’Adventist Review.<br />
<strong>Dialogue</strong> en ligne<br />
Vous pouvez maintenant lire en ligne<br />
certains des meilleurs articles et<br />
interviews que vous avez peut-être<br />
manqués dans les numéros précédents<br />
de <strong>Dialogue</strong>.<br />
Visitez notre nouveau<br />
site Web convivial:<br />
http://<br />
dialogue.adventist.org<br />
31
Livres<br />
C<br />
God, Gödel, <strong>and</strong> Grace<br />
Clifford Goldstein (Hagerstown, Maryl<strong>and</strong> :<br />
Review <strong>and</strong> Herald Publishing Association,<br />
2003, 111 p. ; broché).<br />
Recension de George W. Reid<br />
lifford Goldstein n’a rien d’un nouveau venu chez les adventistes.<br />
Auteur de dix-sept livres et éditeur du Guide<br />
d’étude de la Bible trimestriel pour l’École du sabbat, il conduit<br />
ses lecteurs, par ce nouveau livre, sur un tout nouveau terrain.<br />
Aucun adventiste n’a publié un livre tel que celui-ci.<br />
Conçu pour les chrétiens engagés dans une activité intellectuelle,<br />
comme les lecteurs de <strong>Dialogue</strong>, ce livre met au défi l’esprit<br />
de repenser la primauté de Dieu et de sa grâce. Ceux qui<br />
choisissent ce livre pour creuser expérimenteront un changement<br />
de mentalité.<br />
L’auteur débute par la complexité de la lutte de l’esprit avec<br />
les questions cosmiques, puis nous repose en parlant du Dieu<br />
qui se révèle lui-même dans la Bible. En cours de route, il aborde<br />
une longue série de solutions proposées au dilemme humain,<br />
pour n’en trouver aucune qui soit vraiment satisfaisante. Ses citations<br />
proviennent de nombreux penseurs éminents issus de la<br />
tradition occidentale ; l’imagination du lecteur s’étirera au<br />
maximum devant un panorama d’une telle ampleur pour saisir<br />
tout ce qui s’y passe. Cette ampleur démontre la maîtrise certaine<br />
que l’auteur a d’un large éventail de matériel, mais confronte<br />
le lecteur à de nombreux nouveaux défis. Pour celui qui saura<br />
persévérer, l’ouvrage de Clifford Goldstein s’avérera précieux.<br />
Quant au langage de l’auteur, disons qu’il est mordant, piquant,<br />
pittoresque, fleuri même à l’occasion, mais jamais dépourvu<br />
d’intérêt. Les pages de son livre sont garnies d’exemples<br />
pénétrants, parfois presque autobiographiques. Tout aussi à<br />
l’aise avec les mathématiques et la science qu’avec la théologie,<br />
il prend souvent des questions d’ordre moral et les revêt d’un<br />
langage imagé tiré des mathématiques ou de la science. Grâce à<br />
cette technique, il renverse les idées traditionnelles pour examiner<br />
le revers de la médaille, tout en s’assurant constamment que<br />
son approche demeure profondément chrétienne. Après avoir<br />
examiné toutes les explications alternatives, Clifford Goldstein<br />
nous conduit au plus gr<strong>and</strong> événement de l’histoire humaine :<br />
l’intervention divine dans les affaires humaines au Calvaire.<br />
C’est à cela que s’accroche notre confiance.<br />
Le sommet est atteint lorsque l’auteur brosse un tableau des<br />
propositions humaines avancées pour répondre aux questions<br />
fondamentales qui précèdent toute théologie et toute philosophie.<br />
En soulevant mille questions, les réponses qu’il propose<br />
mettront l’esprit du lecteur à la torture. Dans des illustrations<br />
contemporaines étincelantes, il démontre la fragilité des solutions<br />
humaines et la nécessité d’un au-delà. Le lecteur sera séduit<br />
par des observations empreintes d’ironie, comme : « Le<br />
temps n’a pas perfectionné l’humanité, mais seulement nos armes<br />
» (p. 74).<br />
En luttant pour savoir comment définir la nature de la réalité,<br />
Clifford Goldstein suit la trace d’Augustin, de Kant, de Berkley,<br />
de Hobbes, de Rousseau et d’une foule d’autres. Sa compréhension<br />
de la cosmologie, de la preuve mathématique et du caractère<br />
du bien et du mal est également impressionnante.<br />
Pour les chrétiens en quête de vérité dans la confusion souvent<br />
déroutante d’aujourd’hui, ce livre se révèlera à la fois une<br />
réponse et un antidote : une réponse aux questions mettant au<br />
défi la foi en la grâce étonnante de Dieu, et un antidote à une<br />
gr<strong>and</strong>e confusion qui prévaut dans le monde d’aujourd’hui.<br />
Aucun penseur chrétien sérieux ne voudra manquer de lire cet<br />
ouvrage.<br />
George W. Reid (doctorat en théologie du séminaire de Dallas) a dirigé<br />
l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale des adventistes du<br />
septième jour à Silver Spring, dans le Maryl<strong>and</strong>, États-Unis.<br />
Truth Left Behind : Revealing<br />
Dangerous Errors About the<br />
Rapture, the Antichrist, <strong>and</strong> the<br />
Mark of the Beast<br />
Steve Wohlberg (Nampa, Idaho : Pacific<br />
Press Publishing Association, 2001 ; 192 p. ;<br />
broché).<br />
Recension de Nancy Vyhmeister<br />
teve Wohlberg est juif, mais il a accepté le Christ à l’âge de<br />
vingt ans. Suite à son étude des prophéties du temps de la<br />
fin, deux livres ont vu le jour : Exploding the Israel Deception et<br />
Truth Left Behind. Le contenu de ce second livre est couvert en<br />
deux livres plus petits, Antichrist Chronicles et Left Behind Deception.<br />
L’auteur est présentateur et directeur de Endtime Insights<br />
Ministries, localisé à Forth Worth, au Texas. Ses séries télévisées,<br />
inspirées de ses livres, ont été diffusées sur des chaînes chrétiennes<br />
aussi bien que commerciales. (Pour de plus amples informations<br />
sur l’auteur et sur son œuvre, vous pouvez consulter le site<br />
Web www.endtimeinsights.com.)<br />
Dans Truth Left Behind, Steve Wohlberg contredit le scénario<br />
du temps de la fin présenté par le roman fort populaire Left<br />
Behind de Tim Lahaye et Jerry Jenkins. Il désigne les trois piliers<br />
erronés de leur théologie : 1) le rapt a lieu sept ans avant le retour<br />
de Jésus ; 2) ceux qui ne sont pas enlevés ont une seconde<br />
chance pendant les sept années de tribulation ; 3) l’antéchrist,<br />
un individu isolé, apparaît seulement pendant la tribulation, si<br />
bien que les fidèles qui ont été enlevés échappent à la persécution<br />
et à la marque de la bête. L’auteur retrouve la base de cet<br />
enseignement erroné dans l’œuvre des jésuites futuristes Ribera<br />
32 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
S
et Bellarmine (fin du XVI e siècle), adaptée plus tard par Darby et<br />
popularisée par la Bible Scofield au début du XX e siècle.<br />
Avec la passion de celui qui est contraint par « les ordres venus<br />
d’en haut » d’annoncer la vérité (p. 165), Steve Wohlberg<br />
présente en seulement 192 pages les enseignements bibliques<br />
sur le retour du Christ, sur l’antéchrist, sur les deux bêtes d’Apocalypse<br />
13, sur les femmes d’Apocalypse 12 et 17, sur Babylone,<br />
sur la loi et la grâce, sur le sabbat, sur l’image de la bête ainsi que<br />
sur sa marque. Il donne en détail l’interprétation adventiste traditionnelle.<br />
Il ajoute également ses propres précisions, telles<br />
que la conviction que les deux cornes de l’agneau représentent<br />
« un enseignement particulier de Jésus-Christ » (p. 109) : la séparation<br />
de l’Église et de l’État. En même temps, chaque chapitre<br />
récapitule la section de Left Behind qu’il désire contredire.<br />
Steve Wohlberg connaît sa Bible, au moins en anglais. Je ne<br />
suis pourtant pas certaine que le peuple de Dieu soit appelé à<br />
« vaincre là où Lucifer a échoué » (p. 169). Peut-être ne s’agit-il<br />
que d’une erreur de plume plutôt que d’un dérapage théologique.<br />
Il a utilisé d’abondantes sources additionnelles, dont plusieurs<br />
proviennent du XIX e siècle. Il est intéressant de noter que<br />
les quatre volumes de The Prophetic Faith of Our Fathers de Le<br />
Roy Froom ne sont même pas cités.<br />
Steve Wohlberg a tenté de retranscrire les résultats de sa recherche<br />
dans un style populaire ; mais des phrases telles que « le<br />
message apocalyptique grésillant » (p. 17) ou « une vérité si choquante<br />
qu’on peut difficilement l’écrire » (p. 147) semblent<br />
convenir davantage au tabloïd qu’à l’érudition.<br />
L’ouvrage se veut un livre de partage, mais la perspective est<br />
celle du WASP (White Anglo-Saxon Protestant = le protestant<br />
blanc anglo-saxon). Étant donné son orientation nord-américaine,<br />
il sera mieux compris dans ce contexte. Il demeure pourtant<br />
une présentation utile des prophéties du temps de la fin.<br />
Les adventistes qui liront ces pages apprendront à partager leurs<br />
croyances et à contredire la position de ceux qui acceptent la<br />
doctrine rapt secret. Les évangéliques y découvriront les erreurs<br />
du dispensationalisme. Truth Left Behind aura besoin de beaucoup<br />
d’assouplissement pour être acceptable par les lecteurs catholiques.<br />
Nancy Vyhmeister (doctorat en éducation de l’université Andrews) a<br />
enseigné la missiologie au séminaire adventiste de l’université Andrews, à<br />
Berrien Springs, dans le Michigan, États-Unis.<br />
Possibilités de volontariat<br />
adventiste<br />
Souhaitez-vous soutenir la mission adventiste en volontaire ?<br />
Pour les opportunités récentes, vistez le site Web de l’Adventist<br />
Volunteer Center: http://www.adventistvolunteers.org<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
Fulgores de gloria : Las ocho<br />
profecías escatológicas más<br />
importantes de la Biblia<br />
Ángel Manuel Rodríguez (Miami : Asociación<br />
Publicadora Interamericana, 2002 ; 158 p.).<br />
Recension de Humberto R. Treiyer<br />
auteur est le directeur de l’Institut de recherche biblique de<br />
L’ la Conférence générale et s’est lui-même distingué en tant<br />
que spécialiste de l’Ancien Testament, chercheur, professeur et<br />
écrivain. Il est doué de la capacité exceptionnelle d’exprimer un<br />
sujet complexe en un langage facile à comprendre. Ce livre ne<br />
fait pas exception.<br />
Manuel Rodríguez traite huit prophéties eschatologiques tirées<br />
de Daniel 2, 7, 8 et 9, de Matthieu 24 et d’Apocalypse 12, 13<br />
et 14. Il faut toutefois noter l’étrange absence de toute référence<br />
à Daniel 11 et 12, à l’explication de Gabriel aux chapitres 7 et 8,<br />
de même qu’à Apocalypse 17 et 18. Comme l’auteur prétend<br />
traiter les « plus gr<strong>and</strong>es prophéties du temps de la fin dans la<br />
Bible », ces omissions sont regrettables et plutôt difficiles à comprendre.<br />
Dès le début, Manuel Rodríguez introduit son livre par un<br />
excellent résumé des quatre caractéristiques principales des prophéties<br />
apocalyptiques, et consacre le premier chapitre à une<br />
présentation concise des huit principes fondamentaux se rapportant<br />
à l’interprétation de telles prophéties. Le chapitre 2 traite<br />
de « l’a b c des prophéties apocalyptiques » tel qu’appliqué<br />
dans Daniel 2 et 7. Le chapitre 3 est consacré à 2 aspects fort<br />
significatifs de Daniel 7, sous-entendus mais non expliqués en<br />
détail dans Daniel 2 : le fils de l’homme et le jugement dernier.<br />
Ce chapitre se distingue par quelques perspectives originales et<br />
révélatrices, lesquelles caractérisent également le chapitre 4<br />
dans son analyse et son interprétation de Daniel 8.<br />
Le chapitre 5 se penche sur Daniel 9, offrant un bon échantillon<br />
des compétences de l’auteur en systématisation. Il reprend<br />
la quadruple caractérisation de la prière d’intercession de<br />
Daniel et la mêle à une analyse des neufs résultats annoncés de<br />
l’œuvre du Messie. Le chapitre 6 s’étend sur le jour eschatologique<br />
des Expiations, offrant une lecture remarquablement satisfaisante.<br />
Au chapitre 7, l’auteur aurait pu, dans son développement<br />
du discours eschatologique de Matthieu 24, explorer la possibilité<br />
de rattacher le verset 15 au verset 14 plutôt qu’au verset 16.<br />
Le temple de Jérusalem a cessé d’être un lieu saint depuis que<br />
Jésus est mort sur la croix ; ainsi « l’abomination de la désolation<br />
», pour les siècles à venir, peut difficilement se rapporter à<br />
l’entrée des soldats romains dans Jérusalem.<br />
Les chapitres 8 à 11 plongent au cœur d’Apocalypse 12 à 14.<br />
Manuel Rodríguez aborde ces chapitres difficiles avec une pertinence<br />
érudite, une puissance homilétique et une expérience<br />
33
appropriée. Ces qualités à elles seules rendent le livre digne<br />
d’être lu et étudié. Les chapitres finaux s’épanouissent en un<br />
magnifique crescendo théologique rempli de joie et de l’attente<br />
de l’événement culminant de l’histoire humaine, événement<br />
qui se produira bientôt.<br />
Humberto R. Treiyer, doctorat, est un théologien expérimenté. Il enseigne<br />
actuellement à l’université adventiste de La Plata, à Libertador San Martín,<br />
dans l’Entre Ríos, Argentine.<br />
Abonnement gratuit pour<br />
votre faculté ou université !<br />
Aimeriez-vous que <strong>Dialogue</strong> soit disponible à la bibliothèque de<br />
votre faculté ou université, afin que vos amis non adventistes puissent<br />
aussi le lire ? Prenez contact avec la ou le bibliothécaire, montrez-lui<br />
un exemplaire de la revue et suggérez-lui de dem<strong>and</strong>er un<br />
abonnement gratuit à <strong>Dialogue</strong>, en écrivant sa requête sur du papier<br />
à l’en-tête de la bibliothèque ou de l’institution où elle se trouve.<br />
Nous nous occuperons du reste !<br />
La lettre doit être adressée à : <strong>Dialogue</strong> Editor-in-Chief ; 12501<br />
Old Columbia Pike ; Silver Spring, Maryl<strong>and</strong> 20904 ; U.S.A.<br />
Vous cherchez des réponses aux<br />
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<strong>Dialogue</strong> pour vous,<br />
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Si vous êtes étudiant adventiste dans une université non adventiste,<br />
l’Église vous offre <strong>Dialogue</strong> gratuitement pendant la durée de<br />
vos études. (Si vous ne répondez pas à cette condition, vous pouvez<br />
vous abonner à <strong>Dialogue</strong> en utilisant le coupon de la page 18.) Contactez<br />
le directeur du département de la Jeunesse ou celui du département<br />
de l’Éducation de votre union et dem<strong>and</strong>ez à être inclus<br />
dans le réseau de distribution de la revue. Précisez votre nom (en<br />
entier), votre adresse, votre université ou établissement d’enseignement<br />
supérieur, le diplôme que vous visez et le nom de<br />
l’église locale dont vous êtes membre. Vous pouvez aussi écrire<br />
à votre représentant régional (adresse page 2), et joindre une<br />
copie de votre lettre à l’un des directeurs mentionnés plus haut.<br />
Si vous n’obtenez pas de résultats par ces contacts, écrivez- nous<br />
à : ssicalo@yahoo.com ou à notre adresse page 2.<br />
34 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Tribune libre<br />
Couches géologiques<br />
et la Genèse<br />
Je suis un chrétien ayant foi en la Bible et<br />
intéressé à la géologie. En tant que tel, j’accepte<br />
les Ecritures comme inspirées par Dieu<br />
et comme une révélation sûre. Il y a des éléments<br />
dans les structures géologiques et dans<br />
les fossiles qui fournissent d’impressionnants<br />
indices de processus catastrophiques cohérents<br />
avec ce qui, je pense, a pu arriver au<br />
cours d’un déluge mondial. Cependant, il me<br />
paraît difficile de faire entrer toutes les couches<br />
géologiques dans le cadre temporel étroit<br />
fourni par la chronologie de Genèse 7 et 8.<br />
Comment faire ?<br />
Mes collègues et moi-même traitons<br />
de ce type de questions<br />
dans la recherche que nous menons<br />
en géologie et en paléontologie.<br />
Dans mon étude, j’ai trouvé un processus<br />
très utile dans la recherche de réponses.<br />
J’accepte les Ecritures par la foi, puisque<br />
Dieu en connaît beaucoup plus que nous<br />
sur la géologie. J’accepte les éclairages bibliques<br />
pour m’aider à poser des questions<br />
que les autres ne se posent généralement<br />
pas, pour m’ouvrir l’esprit de façon<br />
à voir des données que les autres ont pu<br />
manquer, et pour considérer de nouvelles<br />
interprétations que la pensée scientifique<br />
conventionnelle ne suggérera probablement<br />
pas. En même temps, il est important<br />
d’être impliqué dans la communauté<br />
scientifique, et même de travailler avec<br />
des scientifiques non créationnistes et de<br />
publier des articles dans la littérature<br />
scientifique spécialisée. C’est un processus<br />
important de contrôle de qualité qui<br />
nous aide à éviter la pensée superficielle<br />
des deux côtés. Ma vision du monde me<br />
fait remarquer des choses qui ont moins<br />
de chance d’être vues par les scientifiques<br />
non créationnistes, et ils voient des choses<br />
que je peux manquer. Ce processus<br />
m’a mené à la conclusion que beaucoup<br />
de données des roches et des fossiles sont<br />
difficiles à faire cadrer avec les deux extrêmes<br />
: des millions d’années d’une part et<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
un déluge d’une année d’autre part.<br />
Je vois maintenant que des chrétiens<br />
ont fait une supposition qui n’est pas<br />
dans la Bible : la supposition qu’il n’y a<br />
pas eu d’activité géologique avant le déluge<br />
(et certains pensent qu’il n’y en a pas<br />
eu après le déluge). Mais la Bible ne nous<br />
donne pas cette information ; elle ne<br />
nous dit pas quelle partie des couches<br />
géologiques s’est formée pendant le déluge.<br />
La Genèse nous dit que le monde biologique<br />
a commencé à changer après le<br />
péché (par exemple, les épines et les chardons)<br />
et peut-être les changements géologiques<br />
ont-ils aussi commencé à cette<br />
époque. Le déluge a certainement été un<br />
événement important, mais prétendre<br />
que nous savons exactement ce qui est<br />
arrivé et que toutes les roches se sont formées<br />
pendant un an est une théorie extrabiblique<br />
qui peut ne pas être vraie.<br />
Les couches géologiques, avec leurs<br />
fossiles abondants, pourraient s’être formées<br />
sur une période de plusieurs milliers<br />
d’années, avant, pendant et après le déluge.<br />
Je crois que cette théorie coïncide le<br />
mieux avec les données. Il y a toujours<br />
des données contradictoires qui sont fâcheuses<br />
pour ceux qui croient en la Bible,<br />
alors que d’autres données sont un problème<br />
pour les non-croyants. Par exemple,<br />
je ne connais pas la réponse aux datations<br />
radiométriques, qui sont la série<br />
d’indices la plus difficile à expliquer dans<br />
le cadre de la chronologie biblique. Mais<br />
beaucoup de données géologiques sont<br />
difficiles à concilier avec ces nombreux<br />
millions d’années, aussi la foi comme la<br />
science me donnent des raisons de prédire<br />
que nous trouverons finalement une faille<br />
dans l’échelle de temps radiométrique.<br />
L’interprétation que je suggère implique<br />
que les humains vivaient sur Terre<br />
depuis des siècles lorsque la partie inférieure<br />
des couches fossiles s’est formée. Il<br />
peut être difficile de comprendre comment<br />
cela a pu se faire. Cependant, la<br />
première partie des couches fossiles (le<br />
Paléozoïque) est principalement marine,<br />
formée dans les océans. Cela nous dit que<br />
les humains vivaient quelque part<br />
ailleurs à cette époque, peut-être même<br />
sur des continents qui n’existent plus.<br />
Nous pensons habituellement que notre<br />
Terre est solide et stable, mais la structure<br />
de la Terre a complètement changé depuis<br />
que les premiers fossiles d’animaux<br />
complexes ont été enfouis, et nos fonds<br />
océaniques actuels n’ont même existé<br />
qu’après la formation de ces dépôts marins<br />
anciens. Cela me rappelle la description<br />
qu’Ellen White fait de la surface terrestre<br />
se modifiant entièrement lors du<br />
déluge, avec la disparition des montagnes<br />
anciennes et la formation de nouvelles,<br />
dans Patriarches et prophètes (p. 84).<br />
Nous avons beaucoup d’études à faire<br />
avant de comprendre vraiment comment<br />
faire coïncider tous les indices dans un<br />
tableau cohérent. Mais en tant que chrétien<br />
et scientifique, je trouve utile ce processus<br />
en trois étapes : avoir confiance<br />
dans ce que nous communique Dieu<br />
dans les Écritures ; étudier soigneusement<br />
et chercher à reconnaître les idées<br />
humaines que nous avons lues incorrectement<br />
entre les lignes dans les Écritures ;<br />
et poursuivre un travail scientifique prudent.<br />
Un tel processus conduit à des éclairages<br />
prometteurs et indique le chemin<br />
vers une synthèse réaliste de la science et<br />
de la foi. Alors que nous poursuivons cette<br />
étude, le plus important pour chacun<br />
de nous est de connaître Jésus comme<br />
notre ami le plus fiable et notre sauveur.<br />
C’est plus important que d’avoir immédiatement<br />
une réponse à toutes nos questions<br />
(bien qu’il soit dur d’être patient !).<br />
Leonard Br<strong>and</strong> (doctorat de l’université<br />
Cornell) est professeur de biologie et de paléontologie<br />
à l’université de Loma Linda, en<br />
Californie, États-Unis.<br />
E-mail : lbr<strong>and</strong>@ns.llu.edu<br />
35
Mission <strong>College</strong><br />
Une éducation de qualité dans un pays exotique<br />
THAÏLANDE<br />
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Licence (Bachelor of Arts)<br />
Anglais<br />
Psychologie et éducation<br />
Licence en études chrétiennes (Bachelor of Arts<br />
in Christian Studies)<br />
Théologie appliquée<br />
Éducation religieuse<br />
Licence en gestion (Bachelor of Business Administration)<br />
Comptabilité<br />
Informatique<br />
Entreprenariat<br />
Licence ès sciences (Bachelor of Science)<br />
Biologie<br />
Mathématiques<br />
* D’autres options principales sont disponibles par affiliation<br />
avec d’autres universités adventistes.<br />
Mission <strong>College</strong>, en Thaïl<strong>and</strong>e, est une institution universitaire<br />
répondant aux besoins des jeunes adventistes d’Asie du<br />
sud-est et du monde entier. Il offre un curriculum de premier<br />
cycle universitaire grâce à ses enseignants d’origine internationale<br />
en résidence sur le campus. Ses étudiants, représentant<br />
un vaste éventail de cultures, prennent plaisir à travailler<br />
ensemble et à s’enrichir mutuellement. Situé dans la fenêtre<br />
10/40 (la Thaïl<strong>and</strong>e est un pays à 95% boudhiste), Mission<br />
<strong>College</strong> offre aux jeunes animés de l’esprit de mission<br />
d’uniques opportunités d’étude et de témoignage. Quant au<br />
coût des études, il est aussi attractif que l’est<br />
l’environnement naturel de l’école.<br />
Un campus absolument magnifique, un lieu<br />
pour toutes les nations.<br />
Roy Adams, Adventist Review<br />
Pour de plus amples renseignements<br />
Mission <strong>College</strong><br />
Muak Lek, Saraburi 18180 THAÏLANDE<br />
Tél. : +66 36 344 777 Fax : +66 36 344 080<br />
Internet: http://www.missioncollege.edu<br />
E-mail : study@missioncollege.edu<br />
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tudiants et professionnels adventistes désirant<br />
correspondre avec des collègues<br />
Éd’autres parties du monde.<br />
Jovelyn Alquiza : JF 19 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’enseignement<br />
primaire ; intérêts : témoignage chrétien,<br />
collections de cartes postales et timbres ;<br />
correspondance en anglais ou tagalog.<br />
Adresse : Mountain View <strong>College</strong> ; 8709<br />
Valencia City, Bukidnon ; PHILIPPINES.<br />
E-mail : nhene_a@yahoo.com<br />
Frank Amoani Arthur : JH 28 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’enseignement<br />
des mathématiques ; intérêts : pingpong,<br />
voyages, lecture de romans spirituels,<br />
puzzles de mathématiques ; correspondance<br />
en anglais. GHANA. E-mail :<br />
quamy3@yahoo.com<br />
Adeoye Oluwatowo Ayodeji : H célibataire<br />
; prépare un diplôme de pharmacie<br />
à <strong>University</strong> of Ibadan ; intérêts :<br />
voyages, musique, sports ; correspondance<br />
en anglais. Adresse : P.O. Box 6453 ;<br />
Agodi, Ibadan ; NIGERIA. E-mail :<br />
towotee2002@yahoo.com<br />
Ellen Mary Azevedo : JF 23 ans ; célibataire<br />
; étudie le droit à Federal <strong>University</strong><br />
of Pernambuco ; intérêts : langues,<br />
voyages, musique chrétienne, témoignage<br />
chrétien ; correspondance en portugais,<br />
anglais ou espagnol. Adresse : Rua das<br />
Mocas, 502 - Apto. 07 ; Arruda, Recife,<br />
PE ; 52121-070 BRÉSIL. E-mail :<br />
ellenmary_a@yahoo.com ou<br />
ellenmary_2000@hotmail.com<br />
Aurenie S. Batioco : JF 24 ans ; célibataire<br />
; enseigne au niveau primaire ; intérêts<br />
: cuisine, activités de plein air, badminton,<br />
musique ; correspondance en anglais<br />
ou philippin. Adresse : Lucban Adventist<br />
Elementary School ; Lucban,<br />
Quezon ; 4328 PHILIPPINES. E-mail :<br />
aurenie@hotmail.com<br />
Katheryn Belmar : JF 23 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme de biochimie à<br />
Universidad Nacional del Sur ; intérêts :<br />
collection de timbres, étude d’autres cultures,<br />
nouveaux amis ; correspondance en<br />
espagnol, français ou anglais. Adresse :<br />
Sarmiento 343, Piso 3, Depto. 3 ; 8000<br />
Bahía Blanca, Buenos Aires ; ARGENTINE.<br />
E-mail : katherynbell@yahoo.com<br />
Franklin C. Chukwu : JH 25 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’ingénieur<br />
en chimie à Federal <strong>University</strong> of Technology<br />
Owerri ; intérêts : football, lecture,<br />
musique. NIGERIA.<br />
E-mail : frankfotos@yahoo.com<br />
Gabriel Claveria : JH 28 ans ; marié ;<br />
enseigne à Ekamai International School,<br />
Bangkok ; intérêts : chant, journalisme,<br />
tennis ; correspondance en anglais.<br />
THAÏLANDE.<br />
E-mail : billdots@hotmail.com<br />
Enoc Dolce : JH 29 ans ; célibataire ;<br />
prépare un diplôme d’ingénieur en électronique<br />
à Universidad Central de Venezuela<br />
; intérêts : musique chrétienne,<br />
sports ; correspondance en espagnol, anglais<br />
ou français. VENEZUELA.<br />
E-mail :dolsweet@LatinMail.com<br />
Kismet C. Escanuela : JF 24 ; célibataire<br />
; ingénieur civil ; intérêts : plantes, animaux,<br />
tout ce qui concerne la nature ;<br />
correspondance en anglais ou philippin.<br />
Adresse : P4 Port Poyohon, Batuan City ;<br />
8600 PHILIPPINES.<br />
E-mail : kismetescanuela@hotmail.com<br />
Ian Fullo : JH 23 ans ; célibataire ; diplôme<br />
en économie, prépare un diplôme<br />
en administration publique ; intérêts :<br />
basket-ball, camping, aventure, nouveaux<br />
amis ; correspondance en anglais ou tagalog.<br />
Adresse : Abapo Bldg., Quezon Ave. ;<br />
Miputak, Dipolog City ; 7100 PHILIPPI-<br />
NES.<br />
Josaphat Gichana : JH 24 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme de commerce<br />
et management ; intérêts : musique, camping,<br />
football, nouveaux amis ; correspondance<br />
en anglais ou kiswahili. Adresse<br />
: Egerton <strong>University</strong> ; Kisii <strong>College</strong><br />
Campus ; P.O. Box 408 ; Kisii ; KENYA. E-<br />
mail : jogichana@hotmail.com<br />
Dayene da Silva Goncalves : JF 20<br />
ans ; célibataire ; enseigne dans une école<br />
adventiste et prépare un diplôme de pédagogie<br />
à Universidade Adventista de Sao<br />
Paulo, Campus 1 ; intérêts : nouveaux<br />
amis, lecture, musique, voyages ; correspondance<br />
en portugais. Rua Cantigas de<br />
Saudades No. 41, Jd. Alvorada ; 05890-<br />
050 Sao Paulo, SP ; BRÉSIL. E-mail :<br />
daygoncalves@bol.com.br ou<br />
edutday@hotmail.com<br />
Ezequiel González : JH 22 ans ; célibataire<br />
; étudie le droit ; intérêts : musique<br />
chrétienne, guitare et basse, chant ; correspondance<br />
en espagnol ou anglais.<br />
Adresse : Entre Ríos 3525 ; 1754 San Justo,<br />
Buenos Aires ; ARGENTINE. E-mail :<br />
ezeg9@yahoo.com.ar<br />
Lorena Paola González : JF 19 ans ;<br />
célibataire ; étudie le piano et le chant ;<br />
intérêts : bienfaisance, soins aux animaux,<br />
sports, nouveaux amis ; correspondance<br />
en espagnol. Adresse : Ramón Figueroa<br />
4458, Barrio Residencia San Roque<br />
; Córdoba ; 5010 ARGENTINE. E-<br />
mail : lore_gonzalez78@hotmail.com<br />
Dabny Joel Gurdián : JH 20 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’informatique<br />
à Universidad Nacional de Ingeniería<br />
; intérêts : musique chrétienne, échange<br />
d’idées en informatique, nouveaux<br />
amis ; correspondance en espagnol. NI-<br />
CARAGUA.<br />
E-mail : dabnyjoel@yahoo.com<br />
Andrea L. Guzmán : JF 24 ans ; célibataire<br />
; se prépare à enseigner la biologie ;<br />
intérêts : lecture, poésie, natation, voyages<br />
; correspondance en espagnol ou anglais.<br />
Adresse : Ave. Orinoco, Conjunto<br />
Residencial Melany Josefina, Edif. Igdalia,<br />
Piso 2, Apto. 2D ; Maturín, Edo. Monagas<br />
; VENEZUELA. E-mail :<br />
<strong>and</strong>reaguzman_790@hotmail.com<br />
Marrio Bwana Ilunga : JH 24 ans ; célibataire<br />
; étudie l’agronomie à Université<br />
de Lubumbashi ; intérêts : sports, voyages,<br />
nouveaux amis ; correspondance en<br />
français. Adresse : B.P. 1825 ; Lubumbashi<br />
; RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE<br />
DU CONGO.<br />
E-mail : bwangonga@yahoo.fr<br />
Priscila Irigoyen Pons : JF 21 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’enseignement<br />
primaire à Escuela Normal de Torreón<br />
; intérêts : musique, voyages, dessin<br />
; correspondance en espagnol ou anglais.<br />
Adresse : C. Ixtapa #154, Fracc. Villas<br />
de la Hacienda ; C.P. 27240 Torreón,<br />
Coahuila ; MEXIQUE.<br />
E-mail : bangel_pip@hotmail.com<br />
Samuel Mocahama Isaiah : JH 22<br />
ans ; célibataire ; se prépare à enseigner<br />
Encart A
les mathématiques et l’économie à Moi<br />
<strong>University</strong> ; intérêts : gospel, sports, langues,<br />
aventure ; correspondance en anglais<br />
ou kiswahili. Adresse : P.O. Box<br />
3612 ; Kisii ; KENYA.<br />
E-mail : samchoma@yahoo.com ou<br />
joyous@irmmoi.com<br />
Adassa Jabets : JF 33 ans ; célibataire ;<br />
opérateur Internet ; intérêts : prière, musique<br />
chrétienne, voyages, étude de la Bible<br />
; correspondance en français ou anglais.<br />
CÔTE D?IVOIRE.<br />
E-mail : adassajabets@yahoo.fr<br />
Danish Jacob : JH 20 ans ; célibataire ;<br />
prépare un diplôme en administration<br />
commerciale ; intérêts : bateaux, avions,<br />
collection de pièces de monnaie, cricket ;<br />
correspondance en anglais. Adresse : Pakistan<br />
Adventist Seminary ; Farooqabad<br />
M<strong>and</strong>i ; Sheikhupura District, Punjab<br />
39500 ; PAKISTAN.<br />
E-mail : danishjacob@yahoo.com<br />
Olive Jain : JF 24 ans ; célibataire ; diplômée<br />
en commerce et management des<br />
finances ; intérêts : correspondance entre<br />
amis, nature, voyages, musique religieuse,<br />
travail missionnaire ; correspondance en<br />
anglais. Adresse : Buluangan San Carlos<br />
City ; 6127 Negros Occidental ; PHILIPPI-<br />
NES. E-mail : ojain@pinoymail.com<br />
Meliza Jongco : JF 20 ans ; célibataire ;<br />
prépare un diplôme de management à<br />
Holy Name <strong>University</strong> ; intérêts : chant,<br />
guitare, camping ; correspondance en anglais<br />
ou tagalog. PHILIPPINES. E-<br />
mail :gilem83@yahoo.ca<br />
Kim Hyun Jung : JF 23 ans ; célibataire<br />
; hygiéniste dentaire ; intérêt : musique<br />
chrétienne ; correspondance en coréen ou<br />
anglais. Adresse : 166-17 hanyang vila<br />
402 Ho ; Mug I Dong Junglang-Gu ;<br />
Séoul, CORÉE. E-mail :<br />
pooh-oo@hanmail.net<br />
B. Remy Junior : JH 22 ans ; célibataire<br />
; fait ses études de médecine ; intérêts :<br />
lecture, la plage, nouveaux amis ; correspondance<br />
en espagnol, français ou anglais.<br />
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE. E-<br />
mail : remjun2001@yahoo.com<br />
Gisela Liernur : JF 25 ans ; célibataire ;<br />
termine ses études en soins infirmiers à<br />
Escuela Superior de Enfermería de Santa<br />
Fe ; intérêts : étude d’autres cultures, collection<br />
de poésie, voyages, musique ; correspondance<br />
en espagnol. ARGENTINE. E-<br />
mail : giselaceci@hotmail.com<br />
Mao Mundeke Lotoko : JH 29 ans ;<br />
marié ; prépare un diplôme de finances à<br />
Institut Supérieur de Commerce ; intérêts<br />
: ping-pong, voyages, informatique,<br />
langues ; correspondance en français, lingala<br />
ou swahili. Adresse : Av. Lac Kisale II,<br />
No. 24 ; Commune de la Makiso ; Kisangani<br />
; RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU<br />
CONGO.<br />
E-mail : maomundeke@hotmail.com<br />
Hasha Seine Maringe : JH 21 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme en informatique<br />
à Chinhoyi <strong>University</strong> of Technology<br />
; intérêts : nature, camping, nouveaux<br />
amis ; correspondance en français<br />
ou anglais. Adresse : 23 Waller Avenue,<br />
Groombridge, Mt. Pleasant, Harare ; ZIM-<br />
BABWE. E-mail : hmaringe@yahoo.co.uk<br />
Bheki Majahana : JH 21 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme de pédagogie à<br />
Hillside Teachers <strong>College</strong> ; intérêts : chant<br />
a cappella, archerie, nature, voitures ; correspondance<br />
en anglais. Adresse : 6495<br />
Nkulumane ; P.O. Nkulumane ; Bulawayo<br />
; ZIMBABWE.<br />
E-mail : lyricallynx@yahoo.com<br />
Watson Mbiriri : JH 27 ans ; célibataire<br />
; a obtenu un diplôme de théologie à<br />
Solusi <strong>University</strong> ; intérêts : musique, nature<br />
; correspondance en anglais ou shona.<br />
Adresse : 75 Fleming Rd., Southerton ;<br />
Harare ; ZIMBABWE.<br />
E-mail : wmbiriri@yahoo.com<br />
Mario Sergio Medeiros : JH 21 ans ;<br />
célibataire ; étudie les langues et la littérature<br />
à Universidade Nilton Lins ; intérêts :<br />
musique, violon, poésie, Explorateurs ;<br />
correspondance en portugais, anglais, japonais<br />
ou espagnol. Adresse : R. Tito Bitencourt<br />
312, Apart. 02 ; Sao Francisco,<br />
Manaus, AM ; 69067-190 BRÉSIL. E-mail :<br />
pomki@ig.com.br<br />
Fanny Mendoza : JF 36 ans ; célibataire<br />
; enseigne l’informatique ; intérêts :<br />
écologie, voyages, musique chorale chrétienne,<br />
étude d’autres cultures ; correspondance<br />
en espagnol, anglais ou portugais.<br />
NICARAGUA.<br />
E-mail : fmanny_maltez@yahoo.com<br />
Lidia Cristina Menezes : JF 31 ans ;<br />
mariée ; enseigne dans une école adventiste<br />
et prépare un diplôme d’éducation<br />
physique ; intérêt : les sports pour les<br />
h<strong>and</strong>icapés ; correspondance en portugais.<br />
Adresse : Estrada Rio do ?A?, 892 ;<br />
Campo Gr<strong>and</strong>e, Rio de Janeiro, RJ ;<br />
23080-350 BRÉSIL.<br />
Ena Abigail Mir<strong>and</strong>a : JF 35 ans ; célibataire<br />
; ingénieur industriel ; intérêts :<br />
musique, prophéties bibliques, cuisine végétarienne,<br />
voyages ; correspondance en<br />
espagnol ou anglais. Adresse : Urb. Altos<br />
de Zanzibar ; Calle A Motocross #2 ; San<br />
Salvador ; EL SALVADOR.<br />
E-mail : abigailmir<strong>and</strong>a@hotmail.com<br />
Lucy Kwamboka Momanyi : JF 22<br />
ans ; célibataire ; étudie la pharmacie à<br />
Consolata <strong>College</strong> ; intérêts : lecture de la<br />
Bible, natation, gospel ; correspondance<br />
en anglais ou swahili. Adresse : c/o David<br />
Momanyi ; P.O. Box 18034 ; Nairobi ; KE-<br />
NYA. E-mail : lucymke@yahoo.com<br />
Hirock T. Mondol : JH 20 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’administration<br />
commerciale ; intérêts : sports, voyages,<br />
camping, nouveaux amis ; correspondance<br />
en bangla ou anglais. Adresse : A.<br />
U. S. B., Gowalbathan Kaliokoir ; Gazipur<br />
; BANGLADESH.<br />
E-mail : hirockomondol@yahoo.com<br />
Peter Nyakundi Mose : JH 23 ans ; célibataire<br />
; étudie la littérature anglaise à<br />
Maseno <strong>University</strong> ; intérêts : discussions<br />
sur la Bible, prédication, photographie,<br />
psychologie ; correspondance en anglais.<br />
Adresse : 72 Nyamira via Kisii ; KENYA. E-<br />
mail : mose@mastat.africaonline.com<br />
Védaste Ndizera : JH 21 ans ; célibataire<br />
; étudie la littérature à National <strong>University</strong><br />
of Rw<strong>and</strong>a. Intérêts : chansons,<br />
lecture de bons livres, football ; correspondance<br />
en anglais, français, ou swahili.<br />
RWANDA. E-mail : ndizerav@yahoo.fr<br />
Jorge Omar Neyra : JH 23 ans ; célibataire<br />
; étudiant ; intérêts : sports, musique,<br />
arts, parfums ; correspondance en espagnol.<br />
Adresse : Calle E #221 e/Onelio<br />
Hernández y Soto, Rpto. Rivas Fraga ; Ciego<br />
de Avila ; 65100 CUBA. E-mail :<br />
webmaster@facmeca.unica.cu ou<br />
orgeomarney@yahoo.es<br />
Isaac Ngoba : JH 25 ans ; célibataire ;<br />
aumônier au collège adventiste de Bertoua<br />
où il étudie la théologie ; intérêts :<br />
architecture des paysages, étude d’autres<br />
cultures, chant, prédication ; correspondance<br />
en français ou anglais. Adresse :<br />
B.P. 14 ; Bertoua ; CAMEROUN. E-mail :<br />
ngoba.isaac@caramail.com<br />
Emmanuel Niyonzima : JH 20 ans ;<br />
célibataire ; étudiant ; intérêts : nouveaux<br />
amis, voyages, étude de la Bible, télévi-<br />
38 Encart B<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
sion ; correspondance en français ou anglais.<br />
Adresse : Eglise Adventiste du 7ème<br />
Jour de Ndora ; B.P. 1710 ; Bujumbura ;<br />
BURUNDI.<br />
Verónica Núñez : JF 24 ans ; célibataire<br />
; a un diplôme d’administration commerciale,<br />
prépare un diplôme de comptabilité<br />
publique à Universidad Adventista<br />
del Plata ; intérêts : évangélisation, musique,<br />
lecture, ping-pong ; correspondance<br />
en espagnol. Adresse : Bulnes 539, 10 o . A ;<br />
2942 Baradero, Buenos Aires ; ARGENTI-<br />
NE. E-mail : veannu@yahoo.es<br />
Allison I. Okpagi : JH 30 ans ; célibataire<br />
; a obtenu un diplôme d’enseignement<br />
technique à Federal <strong>College</strong> of Education<br />
; intérêts : témoignage chrétien,<br />
musique, activités de plein air, dessin ;<br />
correspondance en anglais. Adresse : P.O.<br />
Box 116 ; Ahoada, Rivers State ; NIGERIA.<br />
E-mail :allisono2002@yahoo.com<br />
Linda Patricia Oliva : JF 21 ans ; célibataire<br />
; a terminé des études en ingénierie<br />
des systèmes et administration commerciale<br />
à Universidad Adventista de<br />
Centro América ; intérêts : chant, musique,<br />
nouveaux amis ; correspondance en<br />
espagnol ou anglais. Adresse : P.O. Box<br />
322 ; Comayagua ; HONDURAS. E-mail :<br />
linda_lpon@yahoo.com<br />
Sunday Olubejide : JH 26 ans ; célibataire<br />
; étudiant en relations internationales<br />
à Obafemi Awolowo <strong>University</strong> ; intérêts<br />
: voyages, chant, gymnastique ; correspondance<br />
en anglais. Adresse : Box<br />
5064 ; MM Airport, Ikeja, Lagos ; NIGE-<br />
RIA. E-mail : mcafroembassy@yahoo.com<br />
Nicholas Omwono : JH 26 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme de comptabilité<br />
; intérêts : musique douce, lecture, témoignage<br />
chrétien, sports ; correspondance<br />
en anglais ou kiswahili. Adresse :<br />
House 104, Katanga Christian Colony ;<br />
Jabalpur, 482001 M.P ; INDE. E-mail :<br />
omwono@rediffmail.com<br />
Prince Okezie Onugha : JH 24 ans ;<br />
célibataire ; étudiant à Babcock <strong>University</strong><br />
; intérêts : football, musique, nouveaux<br />
amis ; correspondance en anglais. NIGE-<br />
RIA. E-mail : princesolo2003@yahoo.com<br />
Mabuka George Osebe : JH 22 ans ;<br />
célibataire ; étudiant en sciences sociales<br />
à Egerton <strong>University</strong> ; intérêts : r<strong>and</strong>onnées<br />
dans la nature, sports, musique, nouveaux<br />
amis ; correspondance en anglais,<br />
swahili ou ekegussi ; Adresse : P.O. Box<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
1986 ; 40200 Kisii ; KENYA. E-mail :<br />
georgiemab2002@yahoo.com<br />
Luis Alberto Pacheco : H 39 ans ; célibataire<br />
; travaille dans la publicité ; intérêts<br />
: musique, peinture à l’huile, poésie,<br />
astronomie ; correspondance en espagnol<br />
ou anglais. Adresse : Call 102 #13-54 ; Almacén<br />
Juvenil ; Turbo, Antioquia ; CO-<br />
LOMBIE. E-mail : lapase2002@yahoo.es<br />
Divina E. Machado Parreira : JF 32<br />
ans ; célibataire ; prépare un diplôme de<br />
langues et littérature à Universidade do<br />
Estado de Mato Grosso ; intérêts : musique<br />
chrétienne, lecture, films culturels,<br />
voyages ; correspondance en portugais ou<br />
anglais. Adresse : Rua Angelo Gajardoni,<br />
155, Centro ; 78250.000 Pontes Elacerda,<br />
Mato Grosso, BRÉSIL.<br />
David Paz : JH 24 ans ; célibataire ;<br />
étudie l’ingénierie électronique à Universidad<br />
Tecnológica Equinoccial ; intérêts :<br />
informatique, films, football ; correspondance<br />
en espagnol ou anglais. EQUA-<br />
TEUR. E-mail : ndpaz7@yahoo.com<br />
Andrea Judith Ramos : JF 28 ans ; célibataire<br />
; infirmière, poursuit ses études<br />
en soins infirmiers à Universidad Nacional<br />
de Santiago del Estero ; intérêt : collection<br />
de pièces de monnaie ; correspondance<br />
en espagnol. Adresse : Rioja 1219 ;<br />
C.P. 4200 Santiago del Estero ; ARGENTI-<br />
NE. E-mail : judithramos74@hotmail.com<br />
Marco Antonio de la Cruz Ramos :<br />
JH 21 ans ; célibataire ; étudie l’informatique<br />
à Universidad Juárez Autónoma de<br />
Tabasco ; intérêts : musique chrétienne,<br />
activités de jeunesse, pages Web religieuses<br />
; correspondance en espagnol ou anglais.<br />
MEXIQUE. E-mail :<br />
marcoantonio_delacruz@hotmail.com<br />
Otavio Theobaldo Remer : JH 26 ans ;<br />
célibataire ; prépare un diplôme en administration<br />
hospitalière ; intérêts : chant,<br />
sports, lecture, Internet ; correspondance<br />
en portugais ou espagnol. Adresse : Rua<br />
Amazonas 75, Boa Vista ; 86600-000 Rol<strong>and</strong>ia,<br />
PR, BRÉSIL. E-mail :<br />
theobremer@bol.com.br<br />
Gadiel V. Reyes : JH 21 ans ; célibataire<br />
; termine ses études d’ingénierie informatique<br />
; intérêts : chant, poésie, piano,<br />
amitiés ; correspondance en espagnol ou<br />
anglais. RÉPUBLIQUE DOMINICAINE. E-<br />
mail :gadiel182@hotmail.com<br />
Misael Ríos : JH 19 ans ; célibataire ;<br />
étudie la comptabilité à Universidad Adventista<br />
de Bolivia ; intérêts : volley-ball,<br />
lecture, camping, guitare ; correspondance<br />
en espagnol ou portugais. BOLIVIE. E-<br />
mail : franzmisael@hotmail.com ou<br />
mishaelito@latinmail.com<br />
Raúl Rivera : JH 20 ans ; célibataire ;<br />
étudiant en soins infirmiers à Universidad<br />
de Concepción ; intérêts : lecture, chant,<br />
musique romantique ; correspondance en<br />
espagnol, portugais ou anglais. Adresse :<br />
Orompello ; Concepción ; CHILI. E-mail :<br />
rrriveram@ozu.es<br />
Rowena Palma Rodrigo : JF 28 ans ;<br />
célibataire ; diplômée en administration<br />
commerciale ; intérêts : musique, broderie<br />
au point de croix, collection de timbres,<br />
nouveaux amis ; correspondance en<br />
anglais ou tagalog. Adresse ; Western<br />
Mindanao Conference ; P.O. Box 2389,<br />
Gongo ; 7200 Ozamiz City ; PHILIPPINES.<br />
José Antonio Rodríguez : JH 28 ans ;<br />
marié, un enfant ; diplôme de mathématiques<br />
obtenu à Universidad Autónoma<br />
de Santo Domingo ; intérêts : magazines<br />
de voitures, musique populaire des années<br />
1950 et 1960, cartes de base-ball,<br />
conversations au sujet de Dieu ; correspondance<br />
en espagnol. RÉPUBLIQUE DO-<br />
MINICAINE. E-mail :<br />
joserodriguez383@hotmail.com<br />
Ludys Rosado : JF 34 ans ; mariée ; experte-comptable<br />
; a obtenu son diplôme à<br />
Universidad Autónoma del Caribe ; intérêts<br />
: lecture, témoignage chrétien, amitiés<br />
avec des adventistes d’autres cultures<br />
; correspondance en espagnol. Adresse<br />
: Calle 75, No. 59-45 ; Barranquilla ;<br />
COLOMBE. E-mail :<br />
rosadocam2000@yahoo.es<br />
Guillermo Sánchez : JH 33 ans ; marié<br />
; enseigne l’histoire au niveau secondaire<br />
; intérêt : analyse des tendance religieuses,<br />
sociales et culturelle d’un point<br />
de vue adventiste ; correspondance en espagnol.<br />
ESPAGNE. E-mail :<br />
guillermosanchez@laexcepcion.com ou<br />
site Web : www.laexcepcion.com<br />
Lludy Sánchez : JF 25 ans ; célibataire<br />
; étudiante en sciences du secrétariat de<br />
direction et d’administration à Universidad<br />
Peruana Unión ; intérêts : musique<br />
chrétienne, témoignage chrétien, étude<br />
d’autres cultures ; correspondance en espagnol<br />
ou anglais. Adresse : Mz 12, Lote<br />
24, La Era, Ñaña ; Lima ; PEROU. E-mail :<br />
lludy@upeu.edu.pe<br />
Encart 39C
Charika Santiago : JF 28 ans ; célibataire<br />
; a un diplôme d’administration<br />
commerciale ; termine des études de conseillère<br />
d’orientation professionnelle ; intérêts<br />
: évangélisation, enseignement, nature,<br />
synthétiseur, guitare ; correspondance<br />
en espagnol ou anglais. AUSTRALIE. E-<br />
mail : chamachama2@rediffmail.com ou<br />
chama222@yahoo.com.au<br />
Elaine Cristina Sonego : JF 22 ans ;<br />
célibataire ; termine ses études de pédagogie<br />
à Universidade Estadual de Maringa ;<br />
intérêts : nouveaux amis, musique chrétienne,<br />
étude d’autres cultures ; correspondance<br />
en portugais. Adresse : Rua Salvador<br />
Jordano, 1958, Jardim Novo Paulista<br />
; Sar<strong>and</strong>i, Parana ; BRÉSIL. E-mail :<br />
lanasonego@bol.com.br<br />
Aless<strong>and</strong>ra M. de Souza : JF 29 ans ;<br />
célibataire ; ingénieur en électricité ; fait<br />
des études supérieures à Universidade de<br />
Sao Paulo ; intérêts : étude de la Bible,<br />
marche, nouveaux amis ; correspondance<br />
en portugais ou anglais. BRÉSIL. E-mail :<br />
amacedos@hotmail.com<br />
Ralitsa Borisova Stoeva : F 44 ans ; divorcée<br />
; docteur en physiothérapie, diplômée<br />
de l’Académie nationale des sports à<br />
Sofia ; intérêts : croyances adventistes,<br />
santé, voyages ; correspondance en bulgare,<br />
anglais ou russe. Adresse : Ul. Belomorski<br />
Prochod N. 50 ; Bl. 1, Vch. 2, Apt.<br />
23 ; Sofia 1407 ; BULGARIE. E-mail :<br />
r_stoeva@hotmail,com<br />
Prince Sunny : JH 22 ans ; célibataire ;<br />
étudiant en ingénierie à Government Engineering<br />
<strong>College</strong> ; intérêts : lecture, peinture,<br />
musique ; correspondance en anglais<br />
ou malayalam. INDE. E-mail :<br />
princesunnyprince@hotmail.com<br />
Diana Rosa Suris : JF 23 ans ; célibataire,<br />
a une petite fille ; prépare un diplôme<br />
en économie ; intérêts : musique chrétienne,<br />
nature, cuisine, poésie ; correspondance<br />
en espagnol ou anglais. CUBA.<br />
E-mail : Elena@giron.sld.cu<br />
Jennifer D. Tagapia : JF 21 ans ; célibataire<br />
; prépare un diplôme d’enseignement<br />
de l’anglais ; intérêts : sports, activités<br />
en groupe, nouveaux amis ; correspondance<br />
en anglais. Adresse : Adventist<br />
<strong>University</strong> of the Philippines ; Puting Kahoy<br />
; 4118 Silang, Cavite ; PHILIPPINES.<br />
E-mail : tagapia@yahoo.com<br />
Ais Talavera : JF 19 ans ; célibataire ;<br />
fait des études de langues à <strong>University</strong> of<br />
the Philippines ; intérêts : sports, voyages,<br />
activités de jeunesse, musique ; correspondance<br />
en anglais ou français.<br />
Adresse : #17 Ocampo Street, BF Homes ;<br />
Quezon City ; PHILIPPINES. E-mail :<br />
ais_baby@edsamail.com.ph<br />
Gabriela Terzaghi : JF 19 ans ; célibataire<br />
; fait des études d’administration des<br />
ressources humaines ; intérêts : lecture,<br />
musique, camping, nouveaux amis ; correspondance<br />
en espagnol. Adresse : Pasaje<br />
Público 5684 ; C.P. 3000 Santa Fe ; AR-<br />
GENTINE. E-mail : gaveter@yahoo.com.ar<br />
Alex Tongayu : JH 26 ans ; célibataire<br />
; avocat au bureau du procureur général<br />
; intérêts : voyages, gospel, nouveaux<br />
amis ; correspondance en anglais. Adresse<br />
: P.O. Box 4440 ; Boroko, NCD 111 ;<br />
PAPOUASIE-NOUVELLE GUINÉE. E-mail :<br />
atongayu@hotmail.com<br />
Sabine Toni : JF 33 ans ; célibataire ;<br />
enseignante ; intérêts : musique, nature,<br />
éducation, nouveaux amis ; correspondance<br />
en français ou anglais. E-mail :<br />
sabine.toni@tiscali.fr<br />
Sally E. Torcende : JF 25 ans ; célibataire<br />
; a un diplôme de comptabilité ; intérêts<br />
: chant et sports ; correspondance<br />
en anglais, tagalog ou visayan. Adresse :<br />
Tagum Norte ; Trinidad, Bohol ; 6324<br />
PHILIPPINES.<br />
Bennis Tuka : JH 24 ans ; célibataire ;<br />
diplômé en théologie ; intérêts : voyages,<br />
échanges interculturels, jeux de ballon,<br />
évangélisation ; correspondance en anglais.<br />
Adresse : P.O. Box 106 ; Kavieng ;<br />
PAPOUASIE-NOUVELLE GUINÉE.<br />
Lilian Raquel Vásquez : JF 24 ans ; célibataire<br />
; termine ses études d’ingénierie<br />
industrielle à Universidad Nacional Autónoma<br />
de Honduras ; intérêts : lecture de<br />
la Bible, cuisine, nouveaux amis ; correspondance<br />
en espagnol. Adresse : Casa #3,<br />
Bloque K3, Col. Celeo González ; La<br />
Lima ; HONDURAS.<br />
E-mail : Lilianr2@hotmail.com<br />
Kevin Alberto Velásquez : JH 18 ans ;<br />
célibataire ; étudie l’anglais à Universidad<br />
Tecnológica de El Salvador ; intérêts :<br />
chant, Internet, nouveaux amis ; correspondance<br />
en espagnol ou anglais. EL SAL-<br />
VADOR. E-mail :belttr<strong>and</strong>_v@hotmail.com<br />
Carmen Villegas : JF 34 ans ; célibataire<br />
; enseignante au niveau secondaire ; intérêts<br />
: connaissance de Jésus, témoignage<br />
chrétien, nouveaux amis, basket-ball ;<br />
correspondance en espagnol ou anglais.<br />
EQUATEUR. E-mail :<br />
carmenluz711@hotmail.com<br />
Marsha Sol Ygay : JF 22 ans ; célibataire<br />
; termine ses études en sciences politiques<br />
à <strong>University</strong> of Bohol ; intérêts : lecture,<br />
volley-ball, jeux bibliques, aventures<br />
dans la nature ; correspondance en anglais,<br />
tagalog ou cebuano. Adresse : 9-B<br />
Del Rosario St. ; 6300 Tgabilaran City, Bohol<br />
; PHILIPPINES. E-mail :<br />
happytats@yahoo.com<br />
Goudi Serge Yrazi : JH 24 ans ; célibataire,<br />
un enfant ; diplômé en informatique<br />
; intérêts : sports, musique chrétienne,<br />
nouveautés en science et technologie ;<br />
correspondance en français ou anglais.<br />
Adresse : Boîte Postale (225)697 ; Divo ;<br />
CÔTE D?IVOIRE. E-mail :<br />
yraziserge@yahoo.fr<br />
Invitation<br />
Si vous êtes étudiant ou professionnel<br />
adventiste et désirez figurer dans Échanges,<br />
veuillez envoyer vos coordonnées : (1) Vos<br />
prénom et nom de famille (ce dernier en<br />
capitales) ; (2) votre âge ; (3) votre sexe ;<br />
(4) votre état-civil ; (5) votre domaine<br />
d’études ou diplôme obtenu et spécialité ;<br />
(6) l’institution scolaire que vous fréquentez<br />
ou qui vous a décerné votre diplôme ;<br />
(7) vos trois principaux intérêts ou passetemps<br />
; (8) la ou les langues dans lesquelles<br />
vous désirez correspondre ; (9) le nom<br />
de l’église adventiste dont vous êtes membre<br />
; (10) votre adresse postale ; (11) le cas<br />
échéant, votre adresse électronique.<br />
Veuillez écrire lisiblement. Envoyez ces renseignements<br />
à DIALOGUE Interchange ;<br />
12501 Old Columbia Pike ; Silver Spring,<br />
MD 20904-6600 ; U.S.A. Ou par e-mail :<br />
ssicalo@yahoo.com. Nous n’inclurons que<br />
ceux qui ont donné les 10 renseignements<br />
dem<strong>and</strong>és. <strong>Dialogue</strong> ne peut endosser la<br />
responsabilité de l’exactitude des informations<br />
soumises ni du contenu des correspondances<br />
qui pourraient s’ensuivre.<br />
Encart 40 D<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003
Index<br />
<strong>Dialogue</strong> universitaire,<br />
vol. 11-15 (1999-2003)<br />
Par auteur<br />
Aagaard, Earl. « L’approche des sciences par un croyant »,<br />
15:2 (2003), p. 5-7.<br />
____. « Les icônes de l’évolution en péril », 13:3 (2001),<br />
p. 26, 27.<br />
____. « Les implications morale du darwinisme », 11:2<br />
(1999), p. 5-7.<br />
Abraham, Dittu. « Kim Gangte », 11:2 (1999), p. 16, 17.<br />
Acosta, Abraham. « <strong>Dialogue</strong> unit deux personnes », 14:1<br />
(2002), p. 28, 29.<br />
Agard, E. Theodore. « Quelles sont les dimensions de votre<br />
Dieu ? », 12:2 (2000), p. 5, 6, 13.<br />
Alomía, Merling. « The Mainstreaming of New Age<br />
(Vasquez) », 12:1 (2000), p. 31, 33.<br />
____. « Nueva Era : Los últimos avances (Detrés) », 15:1<br />
(2003), p. 28.<br />
Altin, Lucio. « Highly Effective Marriage (Van Pelt) », 14:3<br />
(2002), p. 28.<br />
____. « Ten Who Came Back (Lale et Habada) », 11:3 (1999),<br />
p. 28.<br />
Archer, Austin C. « La vie à tous les temps », 11:3 (1999),<br />
p. 24, 25.<br />
Association internationale pour la liberté religieuse. « Un<br />
prosélytisme responsable : déclaration interreligieuse »,<br />
14:3 (2002), p. 26, 27.<br />
Azevedo, Roberto de. « Ruy Vieira », 15:3 (2003), p. 22, 23.<br />
Bacchiocchi, Samuele. « Que dit la Bible sur la danse ? »<br />
12:3 (2000), p. 25.<br />
Badenas, Roberto. « Deuxième Congrès européen des<br />
étudiants de la Division eurafricaine », 15:2 (2003),<br />
p. 32, 33.<br />
____. « Au nom de la loi ! », 11:1 (1999), p. 17-19, 28.<br />
____. « The Four Faces of Jesus (McIver) », 15:2 (2003), p. 26,<br />
27.<br />
Badger, Denise. « Étiqueter ou aimer ? », 15:3 (2003), p. 24,<br />
25.<br />
Baldwin, John T. « Gardiens du jardin : les chrétiens et<br />
l’environnement », 14:1 (2002), p. 8-11.<br />
Beach, Bert B. « Les styles de culte adventistes », 14:1<br />
(2002), p. 26.<br />
____. « L’œcuménisme du nouveau millénaire », 13:2<br />
(2001), p. 30, 31.<br />
Becerra, Enrique. « De l’anthropologie à la christologie »,<br />
12:2 (2000), p. 23, 25.<br />
Bediako, Matthew. « N’oubliez jamais qui vous êtes », 12:3<br />
(2000), p. 3.<br />
Beeson, Larry. « L’avantage santé adventiste », 11:2 (1999),<br />
p. 8-11.<br />
Berecz, John M. « Le pardon : une formule pour de<br />
nouveaux départs », 12:1 (2000), p. 5-8.<br />
Blazen, Ivan T. « L’inconnu sur la route », 15:3 (2003),<br />
p. 26, 27, 31.<br />
Bolotnikov, Alex<strong>and</strong>er. « De Marx au Christ », 11:3 (1999),<br />
p. 32, 33.<br />
Borges, Michelson. « La foi à l’épreuve », 14:3 (2002), p. 30,<br />
31.<br />
Bramstedt, Katrina. « Une éthique pour les scientifiques :<br />
un appel à la responsabilité », 13:3 (2001), p. 28, 29.<br />
____. « L’utilisation des animaux dans la recherche<br />
médicale », 15:2 (2003), p. 24, 25.<br />
Br<strong>and</strong>, Leonard. « Creation, Catastrophe, <strong>and</strong> Calvary<br />
(Baldwin) », 13:2 (2001), p. 26.<br />
____. « Foi et science peuvent-elles coexister ? », 14:3<br />
(2002), p. 12-14, 33.<br />
____. « Couches géologiques et cadre temporel de la<br />
Genèse », 15:3 (2003), p. 35.<br />
Bruno, Jorge M. « Para adolescentes y padres (Melgosa) », 11:1<br />
(1999), p. 33.<br />
Cairus, Aecio E. « Christ Is Coming (Gulley) », 12:3 (2000),<br />
p. 26.<br />
____. « Continuity <strong>and</strong> Change in Adventist Teaching<br />
(Pöhler) », 15:1 (2003), p. 29, 30.<br />
Camasca, Claudia. « Du couvent au campus », 12:1 (2000),<br />
p. 34, 35.<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
Cao, Edmond. « Mon parcours vers la vérité », 11:1 (1999),<br />
p. 34, 35.<br />
Carbonell, Nancy J. « Le soliloque : mode d’emploi pour en<br />
tirer profit », 12:3 (2000), p. 5, 6, 33.<br />
Carr, Mark F. « Le régime sans vi<strong>and</strong>e : au-delà de<br />
l’assentiment intellectuel », 14:2 (2002), p. 8-11, 27.<br />
Carvajal, Marcelo. « Les étudiants chiliens unissent leurs<br />
efforts », 11:1 (1999), p. 29.<br />
Chavez, Stephen. « Barry C. Black », 13:2 (2001), p. 22, 23.<br />
Clouzet, Roberto. « Leona Glidden Running », 11:3 (1999),<br />
p. 20, 21.<br />
Conférence générale. « Les dirigeants de l’Église adventiste<br />
mondiale adoptent des directives pour le ministère sur<br />
les campus publics », 15:2 (2003), p. 28, 29.<br />
____. « Déclaration au sujet de la violence dans la famille »,<br />
14:1 (2002), p. 32, 33.<br />
____. « Contrôle des naissances : une déclaration<br />
adventiste », 12:2 (2000), p. 32, 33.<br />
Cooney, Betty. « Eardell Jenner Rashford », 12:1 (2000),<br />
p. 20, 21.<br />
Cooper, Lowell C. « Profil d’une Église en mutation », 15:1<br />
(2003), p. 5-8.<br />
Copiz, Pietro. « Carlos Puyol Buil », 11:3 (1999), p. 22, 23.<br />
Cozzi, Corrado. « Deuxième Congrès européen des<br />
étudiants de la Division eurafricaine », 15:2 (2003),<br />
p. 32, 33.<br />
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(2003), p. 26.<br />
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(Bacchiocchi) », 14:1 (2002), p. 30, 31.<br />
De Groot, Mart. « Science et religion : à la poursuite d’un<br />
même but ? », 11:3 (1999), p. 9-12.<br />
Douglas, Walter. « Une vraie compassion : l’attitude du<br />
Christ envers les pauvres », 13:2 (2001), p. 15-17.<br />
Doukhan, Lilianne. « Comment rendre un culte à Dieu »,<br />
15:3 (2003), p. 17-19.<br />
Doukmetzian, Karnik. « Avons-nous besoin d’avocats<br />
adventistes ? », 11:3 (1999), p. 30, 31, 34.<br />
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qu<strong>and</strong> la vie est en jeu ? », 13:2 (2001), p. 5-7, 25.<br />
Dyjack, Angela Bennett. « L’environnement et ses dangers<br />
pour la santé », 12:3 (2000), p. 14-17.<br />
Dyjack, David. « L’environnement et ses dangers pour la<br />
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_____. « The Perils of Progress (Ashton et Laura) », 11:1<br />
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____. « Entre le pensable et l’impensable », 15:1 (2003), p. 3,<br />
4.<br />
____. « Le 11 septembre 2001 et trois autres jours du même<br />
ordre », 13:3 (2001), p. 3.<br />
____. « Nous est-il permis de juger les autres ? », 11:2 (1999),<br />
p. 28.<br />
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11:1 (1999), p. 24, 25.<br />
Gallagher, Jonathan. « Barbara Reynolds », 14:1 (2002),<br />
p. 20, 21, 34.<br />
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Galusha, Joe. « In Six Days (Ashton) », 13:1 (2001), p. 28,<br />
29.<br />
Gane, Roy. « Les plus belles heures de la vie de Caleb », 13:3<br />
(2001), p. 24, 25.<br />
García, Ada. « Juventud enamorada (Valenzuela) », 12:3<br />
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García-Marenko, Alfredo. « Quelle paix : Alea jacta est !»,<br />
14:3 (2002), p. 3.<br />
____. « L’heure est au courage », 11:2 (1999), p. 3.<br />
____. « Le département de la jeunesse et les ministères sur<br />
les campus », 14:2 (2002), p. 24, 27.<br />
Gashugi, Leonard K. « Non, tout n’est pas à vendre :<br />
l’économie vue par la Bible », 12:1 (2000), p. 16-19.<br />
Gelabert, Francesc X. « Premier congrès européen des<br />
étudiants universitaires adventistes », 12:2 (2000),<br />
p. 30.<br />
Goldstein, Clifford. « Israel <strong>and</strong> the Church (Doukhan) »,<br />
14:3 (2002), p. 28, 29.<br />
____. « La vie n’est-elle qu’un paradoxe chimique ? », 13:3<br />
(2001), p. 5-8.<br />
Gonçalves, Otimar. « La mission de Maranhão au Brésil<br />
tient trois séminaires pour les étudiants universitaires »,<br />
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____. « Un séminaire pour les étudiants universitaires au<br />
Maranhão, Brésil », 11:2 (1999), p. 29.<br />
Graz, John. « Les adventistes et la dignité humaine », 15:1<br />
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« La fenêtre 10 x 40 : de nouvelles perspectives<br />
d’évangélisation », Pat Gustin, 12:2 (2000), p. 14-17.<br />
« Foi et science peuvent-elles coexister ? », Leonard Br<strong>and</strong>,<br />
14:3 (2002), p. 12-14, 33.<br />
« La foi, la raison et le chrétien cultivé », Humberto M. Rasi,<br />
15:3 (2003), p. 5-9, 16.<br />
« La fréquentation qui prépare à un mariage réussi », Nancy<br />
L. Van Pelt, 11:2 (1999), p. 20-23, 27.<br />
« Gardiens du jardin : les chrétiens et l’environnement »,<br />
John T. Baldwin, 14:1 (2002), p. 8-11.<br />
« La Genèse et la colonne géologique », Ariel A. Roth, 15:1<br />
(2003), p. 9-12, 18.<br />
« Hasard ou projet ? La longue quête d’un mécanisme de<br />
l’évolution », Ariel A. Roth, 12:1 (2000), p. 9-12, 29.<br />
« Histoire de l’Église adventiste par le timbre », Rédaction de<br />
<strong>Dialogue</strong>, 13:2 (2001), p. 18.<br />
« L’histoire racontée par les fossiles », Carlos F. Steger, 13:1<br />
(2001), p. 8-11.<br />
« Il est vraiment ressuscité ! », David Marshall, 15:3 (2003),<br />
p. 13-16.<br />
« Les implications morale du darwinisme », Earl Aagaard,<br />
11:2 (1999), p. 5-7.<br />
« Left Behind est-il biblique ? », Steve Wohlberg, 15:2 (2003),<br />
p. 8-10.<br />
« Les mariages mixtes dans l’Église adventiste », Chantal J.<br />
Klingbeil, 14:2 (2002), p. 12-14, 23.<br />
« Le mystère de la vie », George T. Javor, 14:1 (2002), p. 12-<br />
16.<br />
« Non, tout n’est pas à vendre : l’économie vue par la<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />
Bible », Leonard K. Gashugi, 12:1 (2000), p. 16-19.<br />
« Le pardon : une formule pour de nouveaux départs »,<br />
John M. Berecz, 12:1 (2000), p. 5-8.<br />
« Parlons franchement de la pureté sexuelle », Nancy L. Van<br />
Pelt, 13:2 (2001), p. 12-14, 25.<br />
« Les pierres crient toujours ! », Gerald A. Klingbeil, 14:1<br />
(2002), p. 17-19, 34.<br />
« Pourquoi certaines Églises se développent-elles, et pas les<br />
autres ? », Daniel Julio Rode, 13:1 (2001), p. 12-14, 35.<br />
« Profil d’une Église en mutation », Lowell C. Cooper, 15:1<br />
(2003), p. 5-8.<br />
« Qu<strong>and</strong> deux deviennent un : l’algèbre du mariage »,<br />
Miguel Angel Nuñez, 11:1 (1999), p. 10-12.<br />
« Les quatre visages de Jésus », Robert K. McIver, 14:3<br />
(2002), p. 9-11.<br />
« Quelles sont les dimensions de votre Dieu ? », Theodore<br />
E. Agard, 12:2 (2000), p. 5, 6, 13.<br />
« Qui était Marie ? », Jean Sequeira, 11:3 (1999), p. 16-19.<br />
« Le régime sans vi<strong>and</strong>e : au-delà de l’assentiment<br />
intellectuel », Mark F. Carr et Gerald R. Winslow, 14:2<br />
(2002), p. 8-11, 27.<br />
« Relations sexuelles : mieux vaut attendre », Nancy L. Van<br />
Pelt, 15:1 (2003), p. 13-15.<br />
« Science et religion : à la poursuite d’un même but ? »,<br />
Mart De Groot, 11:3 (1999), p. 9-12.<br />
« Le soliloque : mode d’emploi pour en tirer profit », Nancy<br />
J. Carbonell, 12:3 (2000), p. 5, 6, 33.<br />
« Tolstoï et la Bible : des rapports complexes », Victor<br />
Lyakhou, 13:1 (2001), p. 15-18.<br />
« Trouver un sens à la souffrance ? », Richard Rice, 12:2<br />
(2000), p. 10-13.<br />
« Une vraie compassion : l’attitude du Christ envers les<br />
pauvres », Walter Douglas, 13:2 (2001), p. 15-17.<br />
« La vie n’est-elle qu’un paradoxe chimique ? », Clifford<br />
Goldstein, 13:3 (2001), p. 5-8.<br />
« VIH/sida : ce qu’il faut savoir », Allan H<strong>and</strong>ysides, 15:1<br />
(2003), p. 16-18.<br />
Essai bibliographique<br />
« Les icônes de l’évolution en péril », Earl Aagaard, 13:3<br />
(2001), p. 26, 27.<br />
Tribune librel<br />
« Couches géologiques et cadre temporel de la Genèse »,<br />
Leonard Br<strong>and</strong>, 15:3 (2003), p. 35.<br />
« La lumière du premier jour de la Création », Richard M.<br />
Davidson, 14:3 (2002), p. 24, 33.<br />
« Nous est-il permis de juger les autres ? », John M. Fowler,<br />
11:2 (1999), p. 28.<br />
« Peut-on croire aux miracles ? », Norman H. Young, 13:1<br />
(2001), p. 19.<br />
« Pourquoi se donner la peine de prier ? », Don Driver, 13:2<br />
(2001), p. 19.<br />
« Pourquoi tant de versions de la Bible ? », Steve<br />
Thompson, 11:3 (1999), p. 26.<br />
« Que dit Bible sur la danse ? », Samuele Bacchiocchi, 12:3<br />
(2000), p. 25.<br />
« Les styles de culte adventistes », Bert B. Beach, 14:1<br />
(2002), p. 26.<br />
Livres<br />
« 101 Questions Adventists Ask (Beach et Graz) », Mario<br />
Riveros, 13:2 (2001), p. 27.<br />
« Adventism <strong>and</strong> the American Republic (Morgan) », Gary<br />
Ross, 14:1 (2002), p. 30.<br />
« Adventist Mission in the 21st Century (Dybdahl) »,<br />
Nkosiyabo Zv<strong>and</strong>asara, 12:1 (2001), p. 30.<br />
« Altar Call (Gane) », Nancy Vyhmeister, 13:1 (2001), p. 29.<br />
« Apocalipsis y el fin del mundo (Veloso) », Máximo Vicuña,<br />
11:3 (1999), p. 29.<br />
« A Thous<strong>and</strong> May Fall (Mundy) », Wilma McClarty, 15:2<br />
(2003), p. 27, 29.<br />
« Behind the Seen : God’s H<strong>and</strong> in Esther’s Life… <strong>and</strong> Yours<br />
(Lichtenwalter) », Wilma McClarty, 14:2 (2002), p. 30.<br />
« Beyond Shame <strong>and</strong> Pain (Berecz) », Carlos Fayard, 12:1<br />
(2000), p. 30, 31.<br />
« The Christian <strong>and</strong> Rock Music (Bacchiocchi) », Turibio J. De<br />
Burgo, 14:1 (2002), p. 30, 31.<br />
« Christ is Coming (Gulley) », Aecio E. Cairus, 12:3 (2000),<br />
p. 26.<br />
« Comentario del Evangelio de Juan (Veloso) », Eloy Wade,<br />
12:1 (2000), p. 31.<br />
« Community of Faith (Staples) », Gosnell L. O. R. Yorke, 14:1<br />
(2002), p. 31.<br />
« Continuity <strong>and</strong> Change in Adventist Teaching (Pöhler) »,<br />
Aecio E. Cairus, 15:1 (2003), p. 29, 30.<br />
« Creation, Catastrophe, <strong>and</strong> Calvary (Baldwin) », Leonard<br />
Br<strong>and</strong>, 13:2 (2001), p. 26.<br />
« Daughters of God (White) », Nancy Vyhmeister, 11:3<br />
(1999), p. 28, 29.<br />
« De l’anthropologie à la christologie », Enrique Becerra, 12:2<br />
(2000), p. 23, 25.<br />
« Desperate Escape (Ponomarov) », Oleg Zhigankov, 12:3<br />
(2000), p. 27, 31.<br />
« The Ellen White Series (Knight) », Nancy Vyhmeister, 14:2<br />
(2002), p. 28, 29.<br />
« The Four Faces of Jesus (McIver) », Roberto Badenas, 15:2<br />
(2003), p. 26, 27.<br />
« Fulgores de esperanza (Rodriguez) », Humberto Treiyer, 15:3<br />
(2003), p. 33, 34.<br />
« The God Factor (Ashton) », Kevin De Berg, 14:2 (2002),<br />
p. 29.<br />
« God, Gödel <strong>and</strong> Grace (Goldstein) », George W. Reid, 15:3<br />
(2003), p. 32.<br />
« Highly Effective Marriage (Van Pelt) », Lucio Altin, 14:3<br />
(2002), p. 28.<br />
« In Six Days (Ashton) », Joe Galusha, 13:1 (2001), p. 28, 29.<br />
« Israel <strong>and</strong> the Church (Doukhan) », Clifford Goldstein, 14:3<br />
(2002), p. 28, 29.<br />
« Jack, an Incredible Life (Wong) », Jolena Taylor King, 11:2<br />
(1999), p. 34, 35, 23.<br />
« Jewelry in the Bible (Rodríguez) », Eloy Wade, 13:3 (2001),<br />
p. 30.<br />
« José (Rojas) », Lourdes Morales-Gudmundsson, 13:2<br />
(2001), p. 28.<br />
« Juventud enamorada (Valenzuela) », Ada Garcia, 12:3<br />
(2000), p. 26.<br />
« Lutherans <strong>and</strong> Adventists in Conversation », Rolf J. Poehler,<br />
13:3 (2001), p. 31.<br />
« The Mainstreaming of New Age (Vasquez) », Merling<br />
Alomía, 12:1 (2000), p. 31, 33.<br />
« Más allá de la ley (Badenas) », Carlos A. Steger, 12:2 (2000),<br />
p. 22, 23.<br />
« Media Values : Christian Perspectives on the Mass Media<br />
(Reynaud) », Volker Henning, 12:2 (2000), p. 22.<br />
« Messenger of the Lord (Douglass) », Floyd Greenleaf, 11:3<br />
(1999), p. 27.<br />
« Nueva Era : Los últimos avances (Detrés) », Merling<br />
Alomía,15:1 (2003), p. 28.<br />
« Origins : Linking Science <strong>and</strong> Scripture (Roth) », David<br />
Ekkens, 11:2 (1999), p. 30.<br />
« Our Awesome God : A Refresher Course (Bruinsma) »,<br />
Enrique Espinosa, 14:3 (2002), p. 29.<br />
« Para adolescentes y padres (Melgosa) », Jorge M. Bruno, 11:1<br />
(1999), p. 33.<br />
« La perfección cristiana (Zurcher) », Edgar Escobar Suárez,<br />
13:3 (2001), p. 30, 31.<br />
« The Perils of Progress (Ashton et Laura) », David Dyjack,<br />
11:1 (1999), p. 32.<br />
« La posmodernidad (Pereyra et Espinosa) », Miguel Angel<br />
Nuñez, 15:1 (2003), p. 28, 29.<br />
« Ride to Glory (Johns) », Kenneth Wilson, 13:1 (2001), p. 29,<br />
33.<br />
« Sabbath Roots (Bradford) », Joan Francis, 13:2 (2001), p. 26,<br />
27.<br />
« The Sabbath Under Crossfire (Bacchiocchi) », Zacchaeus A.<br />
Mathema, 12:2 (2000), p. 23.<br />
« Secrets of Daniel (Doukhan) », Winfried Vogel, 13:3 (2001),<br />
p. 31, 32.<br />
« Seeker After Light (Edwards et L<strong>and</strong>) », Joan Francis, 15:1<br />
(2003), p. 30, 31.<br />
« Smart Love (Van Pelt) », Selma Chaij Mastrapa, 11:1<br />
(1999), p. 32.<br />
« Teaching History (L<strong>and</strong>) », Floyd Greenleaf, 13:1 (2001),<br />
p. 28.<br />
« Ten Who Came Back (Lale et Habada) », Lucio Altin, 11:3<br />
(1999), p. 28.<br />
« They Had a World to Win (Chilson) », Alberto R. Timm,<br />
15:1 (2003), p. 31.<br />
« True Believer (Bolotnikov et Wahlen) », Eugene V. Zaitsev,<br />
11:2 (1999), p. 30, 31.<br />
« Truth Left Behind (Wohlberg) », Nancy Vyhmeister, 15:3<br />
(2003), p. 32, 33.<br />
« Underst<strong>and</strong>ing Intimate Violence (Couden) », Selma Chaij<br />
Mastrapa, 12:3 (2000), p. 27.<br />
Index 43C
« Vegetarian Nutrition (Sabaté) », Winston J. Craig, 15:2<br />
(2003), p. 26.<br />
« The Voice of the Spirit (Viera) », Alberto R. Timm, 11:1<br />
(1999), p. 33.<br />
Logos<br />
« Aucune réserve ! Aucune reculade ! Aucun regret ! », Bruce<br />
Campbell Moyer, 14:1 (2002), p. 24, 25.<br />
« Les cinq excuses de Moïse », Bonita Shields, 13:1 (2001),<br />
p. 24, 25.<br />
« Étiqueter ou aimer ? », Denise Badger, 15:3 (2003), p. 24,<br />
25.<br />
« Face au péché », David A. Pendleton, 12:1 (2001), p. 24,<br />
25.<br />
« Fondations », Gary B. Swanson, 14:2 (2002), p. 22, 23.<br />
« Où est Dieu qu<strong>and</strong> nous souffrons ? », Steve Grimsley,<br />
14:3 (2002), p. 22, 23.<br />
« Les plus belles heures de la vie de Caleb », Roy Gane, 13:3<br />
(2001), p. 24, 25.<br />
« Qu’est-ce que la vérité ? », Willmore Eva, 15:2 (2003),<br />
p. 22, 23.<br />
« Les rêves se brisent, mais l’espérance demeure », Dona J.<br />
Evans, 11:2 (1999), p. 26, 27.<br />
« Trois lois spirituelles », Jan Paulsen, 12:2 (2000), p. 24, 25.<br />
« La vie à tous les temps », Austin C. Archer, 11:3 (1999),<br />
p. 24, 25.<br />
« Vivre avec assurance en des temps difficiles », Carole<br />
Ferch-Johnson, 13:2 (2001), p. 24, 25.<br />
« Vivre la puissance de la Parole de Dieu », Ulrich Frikart,<br />
11:1 (1999), p. 24, 25.<br />
« Voilà ce que Jésus a fait pour moi ! », Wolfgang Stammler,<br />
15:1 (2003), p. 26, 27.<br />
« La voix de la conscience », Edward G. Reid, 12:3 (2000)<br />
p. 22, 23.<br />
Perspective<br />
« Les adventistes et la dignité humaine », John Graz, 15:1<br />
(2003), p. 19-21.<br />
« Avons-nous besoin d’avocats adventistes ? », Kamik<br />
Doukmetzian, 11:3 (1999), p. 30, 31, 34.<br />
« Contre le silence : une méditation sur le Kosovo », Ron<br />
Osborn 12:2 (2000), p. 28, 29, 31.<br />
« Dieu en procès ? », Edward E. Zinke, 14:2 (2002), p. 31-33.<br />
« Du rock au roc séculaire », Brian Neumann, 12:3 (2000),<br />
p. 28, 29.<br />
« Mes dix raisons de croire en Dieu », Hector Hammerly,<br />
11:1 (1999), p. 30, 31.<br />
« L’œcuménisme du nouveau millénaire », Bert B. Beach,<br />
13:2 (2001), p. 30, 31.<br />
« Télévision et violence : un point de vue chrétien », Daniel<br />
Reynaud, 12:1 (2000), p. 26-29.<br />
« Une éthique pour les scientifiques : un appel à la<br />
responsabilité », Katrina Bramstedt, 13:3 (2001), p. 28,<br />
29.<br />
« Un prosélytisme responsable : déclaration<br />
interreligieuse », Association internationale pour la<br />
liberté religieuse, 14:3 (2002), p. 26, 27.<br />
« L’utilisation des animaux dans la recherche médicale »,<br />
Katrina Bramstedt, 15:2 (2003), p. 24, 25.<br />
« Le Vietnam : 25 ans plus tard », Ralph S. Watts, 13:1<br />
(2003), p. 30, 31, 35.<br />
Pour votre information<br />
« Contrôle des naissances : une déclaration adventiste »,<br />
Conférence générale, 12:2 (2000), p. 32, 33.<br />
« Déclaration au sujet de la violence dans la famille »,<br />
Conférence générale, 14:1 (2002), p. 32, 33.<br />
« Le département de la jeunesse et les ministères sur les<br />
campus », Alfredo García-Marenko, 14:2 (2002), p. 24,<br />
27.<br />
« Les dirigeants de l’Église adventiste mondiale adoptent<br />
des directives pour le ministère sur les campus<br />
publics », Conférence générale, 15:2 (2003), p. 28, 29.<br />
« L’eau est bonne pour votre cœur ! », Dustin Jones, 14:3<br />
(2002), p. 25, 27.<br />
« Liberté religieuse : rapport mondial 2000 », John Graz,<br />
12:3 (2000), p. 30, 31.<br />
« Les missions adventistes au-delà des frontières », Pamela<br />
Duncan, 13:1 (2003), p. 32, 33.<br />
« Service Volontaire Adventiste », Vernon B. Parmenter,<br />
13:2 (2001), p. 29.<br />
Première personne<br />
« La Bible cachée », Robert Wong, 14:3 (2002), p. 32, 33.<br />
« Le chemin vers Jésus », Cezar Luchian, 13:1 (2001), p. 34.<br />
« Conversion d’un athée », Huaco Palomino, Marco<br />
Antonio 12:2 (2000), p. 34, 35.<br />
« De l’évolution à la création : un périple difficile », Walter<br />
Veith, 15:1 (2003), p. 32, 33.<br />
« De Marx au Christ », Alex<strong>and</strong>er Bolotnikov et Gina<br />
Wahlen, 11:3 (1999), p. 32, 33.<br />
« Du couvent au campus », Claudia Camasca, 12:1 (2000),<br />
p. 34, 35.<br />
« En cherchant mes racines, j’ai trouvé le Messie », Alf<br />
Nahman, 12:3 (2000), p. 34, 35.<br />
« Enfin libre ! », Joe Jerus, 13:3 (2001), p. 34, 35.<br />
« L’inconnu sur la route », Ivan T. Blazen, 15:3 (2003),<br />
p. 26, 27, 31.<br />
« Jack : An Incredible Life (King) », Mary Wong, 11:2 (1999),<br />
p. 31.<br />
« Servir qu<strong>and</strong> on peut, là où on se trouve », Heidi Ryan,<br />
14:1 (2002), p. 35.<br />
« Une expérience transformatrice en Mongolie », Nathan<br />
Nickel, 15:2 (2003), p. 34, 35.<br />
Profils<br />
« Alois Kinder », Hans Matschek, 12:1 (2001), p. 22, 23.<br />
« Barbara Reynolds », Jonathan Gallagher, 14:1 (2002),<br />
p. 20, 21, 34.<br />
« Barry C. Black », Stephen Chavez, 13:2 (2001), p. 22, 23.<br />
« Ben Carson », 15:1 (2003), Jonathan Gallagher, p. 24, 25,<br />
31.<br />
« Carlos Puyol Buil », Pietro Copiz, 11:3 (1999), p. 22, 23.<br />
« Eardell Jenner Rashford », Betty Cooney, 12:1 (2000),<br />
p. 20, 21.<br />
« Ebenezer Chambi », Michael Peabody, 13:1 (2001), p. 22,<br />
23.<br />
« Floyd Murdoch », Gary Krause, 14:2 (2002), p. 18, 19, 23.<br />
« Francisco de Araujo », Lincoln Steed, 14:1 (2002), p. 22,<br />
23.<br />
« Gloria Diokno », Linda Mei-Lin Koh, 13:2 (2001), p. 20,<br />
21.<br />
« Gwendolyn Winston Foster », Vikky Montgomery, 13:3<br />
(2001), p. 20, 21.<br />
« Heber Pintos », Humberto Rasi, 11:2 (1999), p. 18, 19.<br />
« James Graves », Audrey Stovall, 14:3 (2002), p. 18, 19, 21.<br />
« Joan Coggin », Richard Weismeyer, 12:2 (2000), p. 20, 21.<br />
« Kay Kuzma », Michael Peabody, 11:1 (1999), p. 20, 21.<br />
« Kim Gangte », Dittu Abraham et Dorothy Watts, 11:2<br />
(1999), p. 16, 17.<br />
« Leona Glidden Running », Roberto Clouzet, 11:3 (1999),<br />
p. 20, 21.<br />
« Manuel Escorcio », Dick Duerksen, 11:1 (1999), p. 22, 23.<br />
« Maria Lee », 14:2 (2002), Mary Wong, p. 20, 21.<br />
« Marilyn Fargo », Ella Rydzewski, 15:3 (2003), p. 20, 21,<br />
31.<br />
« Marilyn Saavedra », Humberto Rasi, 12:3 (2000), p. 18, 19.<br />
« Mary Grace Gallekanao », Kimberly Luste Maran, 15:1<br />
(2003), p. 22, 23.<br />
« Michael Comberiate », Kimberly Luste Maran, 13:3<br />
(2001), p. 22, 23.<br />
« Nery Cruz », Humberto Rasi, 12:2 (2000), p. 18, 19.<br />
« Phetsile Kholekile Dlamini », Percy Peters, 13:1 (2001),<br />
p. 20, 21.<br />
« Phil McKay », Gary Krause 15:2 (2003), p. 18, 19.<br />
« Ruy Vieira », Roberto de Azevedo, 15:3 (2003), p. 22, 23.<br />
« Siriporn Tantipoonwinai », Gilbert M. Valentine 15:2<br />
(2003), p. 20, 21, 29.<br />
« Virginia-Gene Rittenhouse », Lincoln Steed, 14:3 (2002),<br />
p. 20, 21.<br />
« Yoshinori Namihira », Mary Wong, 12:3 (2000), p. 20, 21.<br />
Rapports d’activités<br />
« Brille, ose briller », Will Koenig, 15:3 (2003), p. 29.<br />
« La conférence étudiante de Berkeley et le ministère des<br />
campus », Chris Drake, 13:1 (2001), p. 26, 27.<br />
« La Conférence générale de la jeunesse entre dans<br />
l’histoire », Stacy Osterman, 15:3 (2003), p. 28.<br />
« Culte et louange à l’université Howard », Raven White,<br />
12:3 (2000), p. 24.<br />
« Des adventistes à la plus ancienne université<br />
péruvienne », Marco Antonio Huaco Palomino, 12:3<br />
(2000), p. 24.<br />
« Des étudiants aident leur communauté en Amazonie »,<br />
Ricardo Dos Santos Faría, 14:2 (2002), p. 34.<br />
« Des étudiants nigérians tiennent leur plus gr<strong>and</strong><br />
congrès », E.N. Nwaomah, 14:3 (2002), p. 34, 35.<br />
« Deuxième Congrès européen des étudiants de la Division<br />
eurafricaine », Roberto Badenas et Corrado Cozzi, 15:2<br />
(2003), p. 32, 33.<br />
« <strong>Dialogue</strong> unit deux personnes », Abraham Acosta, 14:1<br />
(2002), p. 28, 29.<br />
« Les étudiants chiliens unissent leurs efforts », Marcelo<br />
Carvajal 11:1 (1999), p. 29.<br />
« Étudiants de Bahia, Brésil », Josemara Veloso, 12:2 (2000),<br />
p. 31.<br />
« Étudiants et professeurs construisent une église en<br />
Oug<strong>and</strong>a », Hudson Kibuuka, 14:2 (2002), p. 35.<br />
« La mission de Maranhão au Brésil tient trois séminaires<br />
pour les étudiants universitaires », Otimar Gonçalves,<br />
13:3 (2001), p. 33.<br />
« Musiciens adventistes à Cuba », Pedro Torres, 14:2 (2002),<br />
p. 34.<br />
« Parler du Christ sur un campus », Ernesto Douglas Venn,<br />
15:1, (2003), p. 34.<br />
« Premier congrès des universitaires et professionnels<br />
adventistes en Bulgarie », Ventsislav Panayotov, 14:3<br />
(2002), p. 35.<br />
« Premier congrès européen des étudiants universitaires<br />
adventistes », Francesc X Gelabert, 12:2 (2000), p. 30.<br />
« Progrès à Cuba », Pedro torres, 13:2 (2001), p. 34.<br />
« Rencontre d’étudiants africains en Inde », Herbert<br />
Ogembo, 14:2 (2002), p. 35.<br />
« Rencontre d’étudiants universitaires en Argentine »,<br />
Horacio Rizzo, 15:3 (2003), p. 30.<br />
« Retraite des étudiants universitaires de la Fédération de<br />
l’Est de la Tanzanie à Dar es-Salaam », Christopher<br />
Mwasinga, 13:3 (2001), p. 33.<br />
« Le témoignage par la musique », Omar Rojas, 13:2 (2001),<br />
p. 35.<br />
« Le travail qui doit être fait ! », Samuel Koranteng-Pipim,<br />
14:1 (2002), p. 27, 28.<br />
« Un baptême et un mariage grâce à <strong>Dialogue</strong> », Josemara<br />
Veloso, 12:2 (2000), p. 30.<br />
« Une cérémonie de remise des diplômes spéciale pour les<br />
adventistes au Botswana », Hudson Kibuuka, 15:2<br />
(2003), p. 32.<br />
« Une histoire d’amour dans les Caraïbes », Carlos Guzmán<br />
García, 11:2 (1999), p. 29.<br />
« L’université Kenyatta encore à l’avant-garde », Dan<br />
M’Mase, 15:1 (2003), p. 35.<br />
« Un séminaire pour les étudiants universitaires au<br />
Maranhão, Brésil », Otimar Gonçalves, 11:2 (1999),<br />
p. 29.<br />
Vie de campus<br />
« Comment devenir un vrai ami », Martin Feldbush, 11:1<br />
(1999), p. 26-28.<br />
« Dieu et moi sur l’agora aux idées », Will Sutton, 11:2<br />
(1999), p. 24, 25, 27.<br />
« La foi à l’épreuve », Michelson Borges, 14:3 (2002), p. 30,<br />
31.<br />
« Ministère en université : ce que peut faire votre Église »,<br />
Daniel M. Forbes, 12:1 (2000), p. 32, 33.<br />
« Ministère estudiantin : êtes-vous prêt à vous lancer ? »,<br />
Judy Namm, 15:2 (2003), p. 30, 33.<br />
Index 44 D<br />
<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003