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3 - College and University Dialogue

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Anglais<br />

Espagnol<br />

Français<br />

Portugais<br />

3Volume 15<br />

Numéro<br />

La foi, la raison et le<br />

chrétien cultivé<br />

Le créationnisme est-il<br />

toujours valable en ce<br />

nouveau millénaire ?<br />

Il est vraiment<br />

ressuscité !<br />

Comment rendre un<br />

culte à Dieu<br />

Étiqueter ou aimer ?


•<br />

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•<br />

Table des matières<br />

Représentants régionaux<br />

DIVISION AFRIQUE DU SUD-OCÉAN INDIEN<br />

@ H.G. 100, Highl<strong>and</strong>s, Harare, Zimbabwe<br />

u Tommy Nkungula<br />

tnkungula@esanet.zw<br />

DIVISION AFRIQUE EST ET CENTRE<br />

@ P.O. Box 14756, Nairobi, Kenya<br />

u Hudson E. Kibuuka<br />

100076.3560@compuserve.com<br />

DIVISION ARIQUE OUEST ET CENTRE<br />

@ 22 BÇõte Postale 1764,<br />

Abidjan 22, Côte d’Ivoire<br />

u Japheth L. Agboka<br />

japhethlagboka@compuserve.com<br />

DIVISION DE L’ASIE DU SUD<br />

@ P.O. Box 2, HCF Hosur,<br />

Tamil Nadu 635110, Inde<br />

u Justus Devadas<br />

sudedn@vsnl.com<br />

DIVISION ASIE-PACIFIQUE NORD<br />

@ Koyang IIsan, P.O. Box 43,<br />

783 Janghang-Dong, Ilsan-Gu, Koyang City,<br />

Kyonggi-do 411-600, République de Corée<br />

u Shin, Dong Hee<br />

nsdyouth@kornet.net<br />

DIVISION ASIE-PACIFIQUE SUD<br />

@ P.O. Box 040, Silang,<br />

Cavite, 4118 Philippines<br />

u Oliver Koh<br />

okoh@ssd.org<br />

DIVISION EURAFRICAINE<br />

@ P.O. Box 219, 3000 Berne 32, Suisse<br />

u Roberto Badenas<br />

roberto.badenas@euroafrica.org<br />

DIVISION EURASIENNE<br />

@ Krasnoyarskaya Street 3, Golianovo,<br />

107589 Moscou, Russie<br />

u Heriberto Muller<br />

hcmuller@esd-rda.ru<br />

DIVISION INTERAMÉRICAINE<br />

@ P.O. Box 140760,<br />

Miami, FL 33114-0760, U.S.A.<br />

u Carlos Archbold<br />

74617.3457@compuserve.com<br />

u Bernardo Rodríguez<br />

Bernardo@interamerica.org<br />

DIVISION NORD-AMÉRICAINE<br />

@ 12501 Old Columbia Pike,<br />

Silver Spring, MD 20904-6600, U.S.A.<br />

u Gerald Kowalski<br />

74617.3555@compuserve.com<br />

u Richard Stenbakken<br />

74532.1614@compuserve.com<br />

DIVISION DU PACIFIQUE SUD<br />

@ Locked Bag 2014, Wahroonga,<br />

N.S.W. 2076, Australie<br />

u Gilbert Cangy<br />

Gilbert_Cangy@SDASPD.adventist.org.au<br />

u Barry Hill<br />

bhill@adventist.org.au<br />

DIVISION SUD-AMÉRICAINE<br />

@ Caixa Postal 02-2600,<br />

70279-970 Brasilia, DF, Brésil<br />

u Roberto de Azevedo <strong>and</strong> José M. B. Silva<br />

Violeta@dsa.org.br<br />

u Erton Carlos Kohler<br />

erton@dsa.org.br<br />

DIVISION TRANSEUROPÉENNE<br />

@ 119 St. Peter’s Street, St. Albans,<br />

Herts., AL1 3EY Angleterre<br />

u Paul Tompkins<br />

74617.1257@compuserve.com<br />

u Orville Woolford<br />

71307.1432@compuserve.com<br />

Articles<br />

5 La foi, la raison et le chrétien cultivé<br />

Aimer Dieu de tout son cœur et de tout son esprit revient à intégrer foi<br />

et raison dans notre dévotion au Seigneur et dans tous les aspects de la<br />

vie, en continuant de lui accorder la plus haute priorité.<br />

— Humberto M. Rasi<br />

10 Le créationnisme est-il toujours valable<br />

en ce nouveau millénaire ?<br />

Le créationnisme est un paradigme fort, tout à fait capable d’asseoir<br />

l’entreprise scientifique.<br />

— George T. Javor<br />

13 Il est vraiment ressuscité !<br />

La justification du christianisme repose sur la résurrection corporelle de<br />

Jésus.<br />

— David Marshall<br />

17 Comment rendre un culte à Dieu<br />

C’est la réelle transformation du cœur qui garantira une forme de culte<br />

authentique.<br />

— Lilianne Doukhan<br />

Éditorial<br />

3 The first 15 years<br />

— Humberto M. Rasi<br />

4 Lettres<br />

Profils<br />

20 Marilyn Fargo<br />

— Ella Rydzewski<br />

22 Ruy Vieira<br />

— Roberto de Azevedo<br />

Logos<br />

24 Étiqueter ou aimer ?<br />

— Denise Badger<br />

Première personne<br />

26 L’inconnu sur la route<br />

— Ivan T. Blazen<br />

Rapports d’activités<br />

28 La Conférence générale de la<br />

jeunesse entre dans l’histoire<br />

— Staci Osterman<br />

29 Brille, ose briller !<br />

— Will Koenig<br />

30 Rencontre d’étudiants universitaires<br />

en Argentine<br />

— Horacio Rizzo<br />

Livres<br />

32 God, Gödel <strong>and</strong> Grace (Goldstein)<br />

— George W. Reid<br />

32 Truth Left Behind (Wohlberg)<br />

— Nancy Vyhmeister<br />

33 Fulgores de gloria (Rodríguez)<br />

— Humberto Treiyer<br />

Tribune libre<br />

35 Couches géologiques et la Genèse<br />

— Leonard Br<strong>and</strong><br />

Encarts<br />

Échanges<br />

<strong>Dialogue</strong> Index, Vol.11-15<br />

(1999-2003)<br />

2 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Éditorial<br />

Les 15 premières années<br />

Ce numéro de <strong>Dialogue</strong> marque quinze ans de publication ininterrompue. En<br />

d’autres termes, depuis la fondation de ce magazine en 1989, plus de 1,5 million<br />

d’exemplaires en ont été diffusés partout dans le monde, touchant des dizaines<br />

de milliers d’étudiants et de jeunes diplômés universitaires adventistes dans plus<br />

de cent pays.<br />

<strong>Dialogue</strong> est la première revue de portée véritablement planétaire réalisée au siège<br />

mondial de l’Église adventiste du septième jour. Grâce à ses éditions simultanées en<br />

anglais, en espagnol, en français et en portugais, elle est accessible à un lectorat qui va<br />

d’Espagne à Singapour et du Brésil au Rw<strong>and</strong>a. En conséquence, notre rédaction reçoit<br />

de ses lecteurs du courrier provenant de 117 pays — réactions aux articles, dem<strong>and</strong>es<br />

de prière ou recherches de contact avec d’autres lecteurs. Suite à la création du site<br />

Web de <strong>Dialogue</strong> (http://dialogue.adventist.org), nos meilleurs articles sont désormais<br />

encore plus largement disponibles. Et pour tout cela, nous rendons grâce à Dieu !<br />

<strong>Dialogue</strong> constitue un aspect très important des activités sponsorisées par le Comité<br />

pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), alliance des énergies<br />

des départements de l’Éducation, de l’Aumônerie et de la Jeunesse de la Conférence<br />

générale. Il permet aussi de donner une dimension tangible à la volonté des dirigeants<br />

de cette Église de renforcer la foi et de soutenir les initiatives d’évangélisation<br />

des étudiants adventistes inscrits dans les institutions d’éducation supérieure du secteur<br />

public.<br />

Dès ses débuts, <strong>Dialogue</strong> s’est défini comme une « revue de foi, de pensée et d’action<br />

». Nous, membres de l’équipe rédactionnelle, avons la conviction que la foi en<br />

Dieu, la loyauté envers ses enseignements tels que la Bible les exprime, et la fidélité à<br />

Jésus-Christ comme sauveur et seigneur forment le noyau dur et le fondement même<br />

de notre vie d’adventistes du septième jour. Nous croyons que l’Esprit saint prend plaisir<br />

à alimenter le développement de nos talents et de notre intelligence. Il nous amène<br />

aussi à une compréhension plus profonde de ce qui est vrai, grâce à l’étude du monde<br />

naturel créé et soutenu par Dieu et à celle des œuvres de la créativité humaine. Mais<br />

nous sommes tout aussi convaincus que foi et pensée doivent accéder à la visibilité par<br />

des actes qui aident autrui et l’amènent à connaître Jésus.<br />

C’est pourquoi <strong>Dialogue</strong> publie dans chaque numéro des essais traitant de sujets<br />

actuels selon le point de vue d’une conception du monde biblico-chrétienne, des interviews<br />

d’adventistes ayant réussi dans leur profession tout en jouant un rôle actif au<br />

sein de leur assemblée, des rubriques de piété reliant un passage de l’Écriture à la vie<br />

quotidienne, et des récits à la première personne du singulier ainsi que des reportages<br />

montrant comment la foi chrétienne peut faire la différence — et quelle différence ! —<br />

dans la vie des gens.<br />

Cette publication étant surtout le fruit des efforts de rédacteurs bénévoles, nous<br />

nous sentons gr<strong>and</strong>ement encouragés par les lettres et courriels nous racontant comment<br />

les exemplaires de <strong>Dialogue</strong> sont partagés avec d’autres étudiants et avec des enseignants,<br />

comment tel ou tel article a répondu à une dem<strong>and</strong>e d’ordre spirituel ou<br />

intellectuel, ou comment certaines amitiés, nouées grâce à la rubrique Échanges, ont<br />

donné lieu à des fréquentations et même, finalement, à des mariages chrétiens.<br />

Le regard tourné vers l’avenir, confiants dans les conseils du Seigneur, nous allons<br />

poursuivre l’extension de notre réseau international et l’enrichissement de la foi de<br />

nos lecteurs, les incitant à assumer un leadership et des actes positifs. Nous continuerons<br />

de publier des articles pour élargir et renforcer l’esprit adventiste.<br />

Ce revue international de foi, de pensée, et<br />

d’action est publié trois fois par an<br />

parallèlement en anglais, espagnol, français<br />

et portugais par le Comité pour les<br />

étudiants et diplômés universitaires<br />

adventistes (CEDUA) de la Conférence<br />

générale des églises adventistes du<br />

septième jour : 12501 Old Columbia Pike,<br />

Silver Spring, MD 20904-6600 ; U.S.A.<br />

VOLUME 15, NUMÉRO 3.<br />

Copyright © 2003 CEDUA. Tous droits<br />

réservés.<br />

DIALOGUE affirme les croyances<br />

fondamentales de l’Église adventiste du<br />

septième jour et soutient sa mission.<br />

Cependant, les idées publiées dans <strong>Dialogue</strong><br />

sont celles de leurs auteurs et ne<br />

représentent pas nécessairement celles des<br />

membres du CEDUA ou de l’Église<br />

adventiste.<br />

Comité de rédaction<br />

Rédacteur en chef : Humberto M. Rasi<br />

Rédacteur : John Fowler<br />

Rédacteurs adjoints : Alfredo García-<br />

Marenko, Richard Stenbakken<br />

Directrice de la production : Julieta Rasi<br />

Consultants : James Cress, George Reid<br />

Secrétaire de rédaction : Esther Rodríguez<br />

Editions internationales : Julieta Rasi<br />

Révision des manuscrits :<br />

Julieta Rasi (espagnol)<br />

Corinne Hauchecorne (français)<br />

Vera M. de Matos (portugais)<br />

Correspondance<br />

<strong>Dialogue</strong><br />

12501 Old Columbia Pike;<br />

Silver Spring, MD 20904-6600; U.S.A.<br />

Téléphone : (301) 680-5060<br />

Fax : (301) 622-9627<br />

E-Mail : rodrigueze@gc.adventist.org ou<br />

rasij@gc.adventist.org<br />

Membres du CEDUA<br />

Président : Gerry Karst<br />

Vice-présidents : C. Garl<strong>and</strong> Dulan, Baraka<br />

G. Mug<strong>and</strong>a, Richard Stenbakken<br />

Secrétaire : Humberto M. Rasi<br />

Membres : John M. Fowler, Jonathan<br />

Gallagher, Alfredo García-Marenko,<br />

Clifford Goldstein, Bettina Krause,<br />

Kathleen Kuntaraf, Vernon B. Parmenter,<br />

Gerhard Pf<strong>and</strong>l, Gary B. Swanson<br />

DIFFUSION : Toute correspondance doit<br />

être adressée au représentant de la région<br />

où réside le lecteur. Voir noms et adresses<br />

page 2.<br />

ABONNEMENT : $US13 par an pour trois<br />

numéros (voir page 18).<br />

Des lecteurs de 117 pays du<br />

monde ont écrit à <strong>Dialogue</strong>.<br />

Humberto M. Rasi<br />

rédacteur en chef et fondateur de <strong>Dialogue</strong><br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

3


Lettres<br />

Une bonne surprise<br />

Je suis tombé récemment sur un ancien<br />

numéro de <strong>Dialogue</strong>. Quelle bonne<br />

surprise !<br />

C’est le genre de périodique attendu<br />

par les étudiants adventistes dans mon<br />

genre. Il nous encourage et nous donne<br />

des idées pour propager la bonne nouvelle<br />

du Christ auprès de l’immense majorité<br />

de nos camarades étudiants qui ont<br />

d’autres convictions religieuses ou qui<br />

n’en ont pas du tout. En tant que responsable<br />

des relations publiques de l’antenne<br />

locale de l’Association nigériane des étudiants<br />

adventistes (Nigerian Association<br />

of Adventist Students — NAAS), je voudrais<br />

obtenir un plus gr<strong>and</strong> nombre<br />

d’exemplaires des derniers numéros parus<br />

de <strong>Dialogue</strong> afin de les diffuser parmi<br />

les membres de notre groupe local.<br />

David Ahamba<br />

Université d’État d’Abia<br />

NIGERIA<br />

davvy2u@yahoo.com<br />

Réponse de la rédaction :<br />

Merci David, pour vos encouragements.<br />

Pour recevoir des exemplaires de <strong>Dialogue</strong><br />

pour votre groupe, vous devez prendre contact<br />

avec le directeur du département de la<br />

Jeunesse de l’Union nigériane et lui dem<strong>and</strong>er<br />

de vous inscrire sur la liste officielle des destinataires.<br />

D’ici là, vous pouvez lire certains des<br />

meilleurs articles parus dans notre magazine,<br />

disponibles sur notre nouveau site Web :<br />

http://dialogue.adventist.org<br />

Je me suis fait de<br />

nouveaux amis… Merci !<br />

Après avoir lu avec plaisir plusieurs<br />

numéros de <strong>Dialogue</strong>, j’ai décidé d’écrire à<br />

quatre des lecteurs figurant dans la rubrique<br />

« Échanges ». Trois d’entre eux ont<br />

répondu. Tout heureuse, j’ai mis mon<br />

nom dans cette rubrique et, depuis, j’ai<br />

noué des liens d’amitié avec de nombreux<br />

étudiants de différents pays du<br />

monde. Merci ! J’apprécie aussi beaucoup<br />

vos excellents articles qui nous encouragent<br />

à mener une vie chrétienne active.<br />

Félicitations !<br />

Gisella Ar<strong>and</strong>a Z.<br />

Université de l’Union<br />

péruvienne<br />

Ñaña, PÉROU<br />

Sujets scientifiques et<br />

histoire d’amour<br />

J’ai découvert <strong>Dialogue</strong> en rendant visite<br />

à mes parents en Italie. J’ai alors trouvé<br />

un exemplaire du numéro 14.1 à la librairie<br />

de l’Église adventiste où nous allons.<br />

Bravo pour ce fascinant magazine<br />

que vous publiez ! Biochimiste clinique,<br />

j’apprécie les articles traitant de sujets<br />

scientifiques, mais j’ai été tout particulièrement<br />

touchée par l’histoire d’amour de<br />

Maybeth et de Luis, qui se sont connus<br />

grâce à « Échanges » et dont l’histoire<br />

s’est si bien terminée !<br />

Daniela Assimiti<br />

Braila, ROUMANIE<br />

assimiti@flex.ro<br />

Aide précieuse pour la<br />

question du sabbat<br />

Ancien responsable local du Mouvement<br />

des étudiants adventistes (Movement<br />

of Adventist Students — MAS) de<br />

Mindanao, je désire exprimer notre chaude<br />

appréciation pour les encouragements<br />

prodigués par le délégué régional du CE-<br />

DUA. La plus gr<strong>and</strong>e difficulté rencontrée<br />

dans les universités du secteur public<br />

tient aux examens programmés le sabbat.<br />

Par la grâce divine et avec le soutien des<br />

anciens du MAS, les étudiants adventistes<br />

ont pu trouver une solution à ce défi lancé<br />

à nos convictions de chrétiens et qui<br />

nous touche tous.<br />

Christopher Batbatan<br />

Mindanao, PHILIPPINES<br />

christopherbatbatan@yahoo.com<br />

Un rôle essentiel<br />

Anciens étudiants et désormais professionnels<br />

de la santé, mon épouse et moimême<br />

voulons contribuer financièrement<br />

à la publication de <strong>Dialogue</strong>. Nous<br />

souvenant des défis auxquels nous avons<br />

dû faire face pendant nos années d’étude,<br />

nous pensons que ce magazine joue un<br />

rôle essentiel en nourrissant la foi et en<br />

ouvrant des perspectives à l’esprit des adventistes<br />

inscrits dans les universités du<br />

secteur public, partout dans le monde.<br />

Carlos et Elba Fayard<br />

Université de Loma Linda<br />

Californie, ÉTATS-UNIS<br />

Réponse de la rédaction :<br />

Votre généreuse contribution est gr<strong>and</strong>ement<br />

appréciée ! Les lecteurs désireux de<br />

participer financièrement à l’extension du<br />

ministère international de <strong>Dialogue</strong> peuvent<br />

prendre contact avec le rédacteur en<br />

chef à cette adresse électronique : rasih@gc.<br />

adventist.org. Une adresse adéquate vous<br />

sera fournie pour vos contributions et le CE-<br />

DUA vous remettra un reçu officiel.<br />

Une lumière<br />

resplendissante<br />

Je veux féliciter le Comité pour les étudiants<br />

et diplômés universitaires adventistes<br />

(CEDUA) pour la publication de<br />

<strong>Dialogue</strong> et pour son soutien aux initiatives<br />

individuelles et collectives qui permettent<br />

à la lumière de l’Évangile de resplendir<br />

partout où nous sommes amenés<br />

à étudier ou à travailler.<br />

Ademola Idowu<br />

Université de l’Alberta<br />

CANADA<br />

aidowui@ualberta.ca<br />

Des idées pour enrichir<br />

mes cours<br />

Un ami très cher m’a fait parvenir plusieurs<br />

anciens numéros de <strong>Dialogue</strong>. Quel<br />

délice ! Professeur de lycée, j’ai ainsi pu<br />

enrichir mes cours avec les idées glanées<br />

dans les articles de ce magazine. Une suggestion<br />

: publiez plus de poésies dans<br />

<strong>Dialogue</strong>, aussi bien en langue d’origine<br />

qu’en traductions de qualité. Je me rends<br />

bien compte que la poésie est difficile à<br />

traduire, mais un tel ajout rendrait cette<br />

publication encore plus intéressante !<br />

David Morais<br />

Dom Pedro, MA, BRÉSIL<br />

Écrivez-nous !<br />

Nous vous encourageons à exprimer vos<br />

réactions et vos questions, mais limitez<br />

vos remarques à 200 mots. Adressez-les<br />

à <strong>Dialogue</strong> Letters : 12501 Old Comumbia<br />

Pike ; Silver Spring, MD 20904-<br />

6600 ; U.S.A. Fax : 1-301-622-9627. E-<br />

mail : rodrigueze@gc.adventist.org ou<br />

rasij@gc.adventist.org. Si votre lettre<br />

est retenue pour cette rubrique, il se<br />

peut qu’elle soit modifiée pour des raisons<br />

de clarté et d’espace.<br />

4 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


La foi, la raison<br />

et le chrétien cultivé<br />

Humberto M. Rasi<br />

Aimer Dieu de tout son cœur et<br />

de tout son esprit revient à<br />

intégrer foi et raison dans notre<br />

dévotion au Seigneur et dans<br />

tous les aspects de la vie, en<br />

continuant de lui accorder la<br />

plus haute priorité.<br />

« Seigneur, aide moi à ne jamais élever<br />

ma raison contre la Vérité. » — PRIÈRE JUIVE.<br />

Comment un croyant peut-il établir<br />

dans sa vie le rapport idoine<br />

entre foi et raison ? Au fil des siècles,<br />

cette question a suscité un immense<br />

intérêt et d’intenses préoccupations pour<br />

les chrétiens réfléchis. Les croyants faisant<br />

des études supérieures, travaillant<br />

dans la recherche ou dans des professions<br />

qui interpellent les fondements de leur<br />

foi, sont tout le temps confrontés à ce dilemme<br />

: comment intégrer la foi et la raison<br />

à leur vie quotidienne ? Il y a là cause<br />

de tension, encore accentuée parce que<br />

nombre de nos contemporains présupposent<br />

que l’intelligence ne s’accommode<br />

pas, ou mal, de la religion, ou s’ils s’en<br />

accommodent, que les convictions doivent<br />

se limiter à la sphère privée.<br />

Comment les intellectuels chrétiens<br />

du passé ont-ils abordé ce problème ? Cet<br />

article propose d’abord une brève présentation<br />

des options retenues, avant de revenir<br />

sur les passages bibliques éclairant<br />

le mieux notre sujet et de suggérer comment<br />

les chrétiens réfléchis peuvent satisfaire<br />

à leur double passion : croire et cultiver<br />

une foi raisonnée.<br />

Prémisses et définitions<br />

Selon l’Écriture, Dieu a créé Adam et<br />

Ève aux origines de l’histoire de l’humanité<br />

et les a dotés de la rationalité, du<br />

« pouvoir personnel de penser et<br />

d’agir » 1 . Tirant parti de ces aptitudes, nos<br />

premiers ancêtres ont désobéi à Dieu,<br />

avec pour conséquence la perte de leur<br />

statut de perfection et de leur parfaite villégiature.<br />

Bien que nous ayons hérité des<br />

faiblesses de leur condition déchue, Dieu<br />

a préservé notre capacité de penser par<br />

nous-mêmes, de faire confiance et de<br />

choisir. D’ailleurs, un des buts de l’éducation<br />

adventiste n’est-il pas « d’apprendre<br />

aux jeunes à penser par eux-mêmes, à ne<br />

pas se contenter d’être le miroir de la<br />

pensée des autres » 2 ?<br />

Avant de poursuivre, il faut, pour une<br />

nécessaire clarté, définir quelques termes<br />

:<br />

La foi, d’un point de vue chrétien, procède<br />

de notre volonté, qui choisit de faire<br />

toute confiance à Dieu en réponse à la révélation<br />

qu’il fait de lui-même et aux incitations<br />

de l’Esprit saint touchant notre<br />

conscience 3 . Il faut inclure dans la foi religieuse,<br />

plus forte que la croyance, le désir<br />

de vivre, et même de mourir, pour ce que<br />

l’on croit.<br />

La raison est l’application de notre aptitude<br />

mentale à la pensée rationnelle, à<br />

la compréhension, au discernement et à<br />

l’acceptation d’un concept ou d’une idée.<br />

La raison exige clarté, constance, cohérence,<br />

et qu’on lui apporte des preuves<br />

correctes.<br />

La croyance est une opération mentale,<br />

consistant à accepter comme vraie, comme<br />

factuelle ou comme réelle, une déclaration<br />

ou une personne. Certes, il est tout aussi<br />

possible de nourrir une croyance en quelque<br />

chose qui n’est pas vrai.<br />

La volonté est l’aptitude et le pouvoir<br />

de choisir une croyance spécifique ou<br />

une orientation particulière de l’action,<br />

de préférence à d’autres. Le choix est le<br />

libre exercice de cette aptitude.<br />

Il y a entre raison et foi des rapports<br />

asymétriques. Il est possible de croire en<br />

l’existence de Dieu (raison) sans croire en<br />

lui ou sans lui faire confiance (foi) 4 . Mais<br />

il est impossible de croire en Dieu et de<br />

lui faire confiance (foi) sans croire à son<br />

existence (raison).<br />

J’accepte le primat de la foi dans la vie<br />

intellectuelle chrétienne, tel que l’expriment<br />

deux formules classiques : Fides<br />

quaerens intellectum (« La foi en quête de<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

5


compréhension ») et Credo ut intelligam<br />

(« Je crois afin de comprendre »). Si la raison<br />

est importante pour la foi, elle ne<br />

peut en tenir lieu. Pour un chrétien, l’acquisition<br />

de la connaissance pour la connaissance<br />

n’est pas le but ultime de la vie.<br />

L’objectif le plus élevé d’une vie est la<br />

connaissance de Dieu et l’établissement<br />

avec lui d’un rapport personnel, tissé<br />

d’amour. Cette confiance, cette amitié<br />

amènent à obéir à Dieu et à se mettre,<br />

dans l’amour, au service du reste de l’humanité.<br />

Rapports entre foi et raison<br />

Comment les croyants ont-ils abordé,<br />

dans le passé, les questions relatives aux<br />

rapports entre foi et raison ? Comment<br />

devons-nous nous y prendre ? Tout au<br />

long de l’ère chrétienne, des approches<br />

diverses ont été adoptées, dont voici les<br />

gr<strong>and</strong>es lignes 5 :<br />

1. Fidéisme : la foi ignore ou minimise le<br />

rôle de la raison pour accéder à l’ultime vérité.<br />

Selon cette position, la foi en Dieu est<br />

le suprême critère de vérité, qui doit suffire<br />

à un chrétien pour fonder sa certitude<br />

et garantir son salut. Pour les fidéistes,<br />

c’est par l’Écriture, par l’Esprit saint et par<br />

l’expérience que Dieu se révèle à la conscience<br />

humaine. Ces trois éléments suffisent<br />

pour que l’on puisse connaître toutes<br />

les vérités d’importance. Une devise<br />

contemporaine, populaire aux États-<br />

Unis, résume bien cette attitude : « Dieu<br />

le dit. Je le crois. Affaire classée. »<br />

Le fidéisme radical, non rationnel, a<br />

été pour la première fois formulé par Tertullien<br />

(vers 160-230), un des premiers<br />

apologistes chrétiens, connu pour son attitude<br />

critique envers la culture ambiante.<br />

C’est ce Tertullien chicaneur qui s’est<br />

exclamé : Credo quia absurdum (« Je crois<br />

parce que c’est absurde »). Durant les siècles<br />

ultérieurs, d’autres auteurs chrétiens<br />

ont vanté la suprême valeur d’une foi<br />

aveugle, en opposition directe à la raison<br />

humaine. Poussé à l’extrême, le fidéisme<br />

rejette toute pensée rationnelle, s’oppose<br />

à l’éducation supérieure et à la recherche<br />

scientifique, et peut déboucher sur une<br />

religiosité particulière et mystique.<br />

Les critiques du fidéisme, en particulier<br />

de son expression la plus radicale,<br />

observent que la foi en Dieu et en Jésus-<br />

Christ postule l’existence d’un Dieu, un<br />

Dieu s’étant révélé à l’humanité et l’ayant<br />

fait en Jésus, et qu’à moins de démontrer<br />

le caractère raisonnable de ces postulats,<br />

ou à tout le moins qu’ils ne vont pas à<br />

l’encontre de la raison, y croire ne vaut<br />

pas mieux que de croire une absurdité.<br />

Qui plus est, les chrétiens (qui reçoivent<br />

la Bible comme une révélation de Dieu,<br />

digne de confiance) doivent, par nécessité,<br />

exploiter leur capacité rationnelle afin<br />

de bien comprendre et d’accepter les propositions<br />

et les exhortations figurant<br />

dans l’Écriture. Si la Bible est véritablement<br />

l’expression propositionnelle de la<br />

volonté divine et le fondement de la foi<br />

et de la pratique du chrétien, la raison<br />

humaine ne saurait être tenue à l’écart.<br />

2. Rationalisme : la raison humaine interpelle<br />

et finit par saper la foi religieuse. Les<br />

rationalistes maintiennent que la raison<br />

humaine constitue la source première de<br />

la connaissance et de la vérité, et donc<br />

qu’elle est à la base de toute croyance.<br />

Pour le rationalisme moderne, l’autorité<br />

religieuse et la révélation spirituelle<br />

ne peuvent servir de sources à une information<br />

fiable. Ce courant de pensée est<br />

devenu florissant avec le retour de l’humanisme<br />

qui a marqué la Renaissance<br />

européenne (XIV e -XVI e siècle), chantant les<br />

louanges de la créativité et du potentiel<br />

de l’humanité, et avec les Lumières (XVIII e<br />

siècle) et leur critique systématique des<br />

doctrines et institutions en place. Il a fini<br />

par muter en ce scepticisme moderne qui<br />

questionne, doute ou combat les conclusions<br />

et croyances généralement acceptées,<br />

et par aboutir à l’athéisme contemporain,<br />

négation de l’existence même de<br />

Dieu. Friedrich Nietzsche, Karl Marx et<br />

Sigmund Freud en sont les représentants<br />

les mieux connus.<br />

Pour justifier son opposition à la foi, le<br />

rationalisme prétend que les religions<br />

tendent à soutenir des croyances qui ne<br />

sont que traditionnelles et parfois même<br />

irrationnelles, et à faire obstacle au plein<br />

accomplissement des êtres humains, tant<br />

au plan individuel que collectif. Les rationalistes<br />

estiment aussi que la réalité du<br />

mal en ce monde est incompatible avec<br />

l’existence d’un Dieu tout-puissant,<br />

aimant et sage, tel que l’ont traditionnellement<br />

conçu les chrétiens.<br />

3. Dualisme : la foi et la raison fonctionnent<br />

dans des sphères distinctes, et ne se<br />

confortent ni ne se contredisent.<br />

Nombreux sont les scientifiques actuels,<br />

dont des chrétiens, qui maintiennent<br />

que la science s’occupe de « faits »<br />

objectifs, alors que la religion s’attache<br />

aux questions morales dans une perspective<br />

personnelle, subjective. En conséquence,<br />

selon eux, les sphères d’activité<br />

de la raison et de la foi, du savoir et des<br />

valeurs, n’ont aucun rapport entre elles 6 .<br />

Les chrétiens croyant en la Bible ne<br />

sont pas disposés à accepter cette position.<br />

Ils considèrent, par exemple, que le<br />

Jésus-Christ représenté dans les évangiles<br />

n’est pas seulement le centre de leur foi<br />

en tant que Dieu incarné, mais est aussi<br />

quelqu’un de bien réel, qui vécut sur cette<br />

terre à un moment et en un lieu précis<br />

de l’histoire humaine. Ils estiment que les<br />

événements narrés dans l’Écriture, et les<br />

personnages qui y figurent, furent tout<br />

aussi réels et appartiennent au continuum<br />

de l’histoire, comme le confirme<br />

une masse croissante de preuves documentaires<br />

et archéologiques.<br />

Toute tentative de séparer les sphères<br />

de la raison et de la foi relègue la religion<br />

chrétienne au domaine des sentiments<br />

personnels, de la subjectivité individuelle,<br />

et la ramène, en fin de compte, au niveau<br />

d’un mythe fantaisiste et dénué de<br />

toute pertinence. Chrétiens et non-chrétiens<br />

possèdent des convictions variées et<br />

souvent contradictoires et, si on ne peut<br />

en distinguer la véracité ni le caractère<br />

fallacieux à l’aide de preuves et d’arguments<br />

raisonnables, nulle croyance,<br />

qu’elle soit religieuse ou philosophique,<br />

ne peut prétendre à la fiabilité et à l’allégeance<br />

des fidèles.<br />

4. Synergie : la foi et la raison sont en<br />

mesure de collaborer mutuellement et de se<br />

renforcer l’une l’autre pour poursuivre la quête<br />

humaine de la vérité et l’engagement en<br />

faveur de cette dernière.<br />

Les partisans de cette position maintiennent<br />

que le christianisme représente<br />

un système de croyances et de pratiques<br />

intégré, doté de cohérence interne, méritant<br />

aussi bien l’engagement de la foi que<br />

l’assentiment de la raison. Pour eux, foi et<br />

raison sont deux domaines qui s’interpénètrent.<br />

Les vérités reposant sur la seule<br />

6 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


foi sont celles que Dieu a révélées mais<br />

que la raison ne peut découvrir (exemples<br />

: la Trinité, le salut par la grâce au<br />

moyen de la foi). Les vérités auxquelles<br />

nous pouvons accéder tant par la foi que<br />

par la raison sont révélées par Dieu mais<br />

peuvent aussi être découvertes et comprises<br />

par la raison humaine (exemples :<br />

l’existence de Dieu, la loi morale objective).<br />

Les vérités affirmées par la raison et<br />

non par la foi sont celles que Dieu n’a pas<br />

directement révélées mais que la raison<br />

humaine a mises au jour (exemples : les<br />

lois de la physique, les formules mathématiques).<br />

C. S. Lewis, apologiste chrétien renommé,<br />

disait qu’afin d’être véritablement<br />

moraux, les humains doivent croire<br />

que les principes moraux fondamentaux<br />

ne dépendent point des conventions humaines.<br />

Il s’agit de concepts jouissant<br />

d’une réalité transcendante qui permet à<br />

tout être humain de les connaître. Et<br />

Lewis maintenait, par ailleurs, que l’existence<br />

de tels principes présuppose celle<br />

d’un Être ayant le pouvoir de les promulguer<br />

et une forte propension à le faire 7 .<br />

Si le monde réel peut être compris par<br />

la raison humaine sur la base de l’investigation<br />

et de l’expérience, c’est qu’il s’agit<br />

d’un monde intelligible. Son aptitude à<br />

être soumis à l’investigation scientifique,<br />

tant au plan cellulaire que galactique,<br />

permet à l’humanité de découvrir des lois<br />

qui sont autant de preuves d’une conception<br />

intelligente des plus complexes. Cette<br />

création extrêmement élaborée de toutes<br />

les facettes de l’univers, rendant possible<br />

l’existence sur cette planète d’une vie<br />

intelligente, nous renvoie à un gr<strong>and</strong><br />

concepteur.<br />

Il s’ensuit que l’expérience religieuse<br />

et la conscience morale peuvent être perçues<br />

comme indices de l’existence de cet<br />

Être envisagé par la recherche scientifique<br />

comme concepteur intelligent du<br />

cosmos et soutien de la vie.<br />

La raison peut nous aider à passer de la<br />

compréhension à l’acceptation et, dans<br />

l’idéal, à la croyance. La foi, quant à elle,<br />

est un choix de la volonté et va au-delà<br />

de la raison. Une réflexion mesurée, sous<br />

la férule de l’Esprit saint, peut éliminer les<br />

obstacles sur le chemin qui mène à la foi.<br />

Et qu<strong>and</strong> la foi est déjà là, la raison peut<br />

servir à renforcer l’engagement religieux 8 .<br />

La foi et la raison dans une perspective<br />

biblique<br />

Dans la conception hébraïque du<br />

monde, telle qu’elle transparaît dans<br />

l’Ancien Testament, la vie humaine était<br />

l’ensemble intégré de la croyance et du<br />

comportement, de la confiance et de la<br />

réflexion. Pendant la majeure partie de<br />

leur existence, les Israélites acceptèrent<br />

comme un fait établi la réalité de Dieu,<br />

dont les révélations étaient attestées par<br />

leurs Écritures et dont les interventions<br />

surnaturelles traversaient leur histoire<br />

avec la force de l’évidence. Pour ce peuple,<br />

l’ennemi de la croyance en ce Dieu<br />

vrai n’était pas l’incroyance mais le culte<br />

des divinités païennes, tristes produits<br />

d’une imagination humaine dévoyée.<br />

Son but n’était pas le savoir théorique<br />

mais la sagesse — le don de bien penser<br />

qui permet de bien choisir et de vivre<br />

dans le bien. « Le début de la sagesse,<br />

c’est la crainte du Seigneur ; la connaissance<br />

des saints, c’est l’intelligence. »<br />

(Proverbes 9.10)<br />

Le Nouveau Testament reflète la transition<br />

vers un contexte culturel différent,<br />

au sein duquel le monothéisme hébreu se<br />

trouvait d’ores et déjà fragmenté en sectes<br />

juives diverses tout en subissant l’influence<br />

du polythéisme gréco-romain, du<br />

culte de l’empereur et de l’agnosticisme.<br />

L’Église chrétienne des origines entrant<br />

en interaction avec cet environnement<br />

philosophico-religieux, elle s’est mise à<br />

formuler la distinction et les rapports entre<br />

raison et foi, accordant à celle-ci une<br />

position privilégiée dans la vie du<br />

croyant.<br />

Il est possible de condenser, à l’aide<br />

des propositions suivantes, les enseignements<br />

bibliques en matière de foi et de<br />

raison :<br />

1. L’Esprit saint éveille la foi et éclaire<br />

la raison. Si la conscience humaine ne<br />

bénéficiait pas de l’influence persistante<br />

de l’Esprit saint, aucun d’entre nous ne<br />

deviendrait chrétien, car à l’état naturel,<br />

nous ne cherchons pas à rencontrer Dieu<br />

(Romains 3.10,11), nous ne reconnaissons<br />

pas notre besoin désespéré de sa grâce<br />

(Jean 16.7-11), ou ne comprenons rien<br />

en matière spirituelle (1 Corinthiens<br />

2.14). Ce n’est que par le truchement de<br />

l’Esprit saint que nous sommes amenés à<br />

accepter Dieu, à croire en lui et à lui faire<br />

confiance (Jean 16.14). Une fois produite<br />

cette miraculeuse transformation (Romains<br />

12.1,2), l’Esprit saint nous enseigne<br />

(Jean 14.26), nous guide « dans toute<br />

la vérité » (Jean 16.13), et nous permet de<br />

distinguer la vérité de l’erreur (1 Jean 4.1-<br />

3).<br />

2. La foi doit être pratiquée et cultivée<br />

tout au long de la vie. Chaque être<br />

humain a reçu une « mesure de la foi »<br />

(Romains 12.3) — à savoir, une aptitude<br />

de base à faire confiance à Dieu — et chaque<br />

chrétien est encouragé à avoir une foi<br />

« en pleine croissance » (2 Thessaloniciens<br />

1.3). D’ailleurs, « sans la foi, il est<br />

impossible de plaire [à Dieu], car celui qui<br />

s’approche de Dieu doit croire que celuici<br />

est et qu’il récompense ceux qui le recherchent<br />

» (Hébreux 11.6). D’où la supplication<br />

d’un père angoissé s’adressant à<br />

Jésus : « Je crois ! Viens au secours de<br />

mon manque de foi ! » (Marc 9.24) et<br />

l’insistante dem<strong>and</strong>e des disciples :<br />

« Donne-nous plus de foi. » (Luc 17.5)<br />

3. Dieu apprécie la raison humaine et<br />

y fait appel. Bien que ses pensées soient<br />

infiniment supérieures aux nôtres (Ésaïe<br />

55.8,9), Dieu a choisi de communiquer<br />

de manière intelligible avec l’humanité,<br />

se révélant à travers l’Écriture (2 Pierre<br />

1.20,21), à travers Jésus-Christ qui s’appela<br />

lui-même « la vérité » (Jean 14.6), et à<br />

travers la nature (Psaume 19.1). Il veut<br />

argumenter avec nous (Ésaïe 1.18). Jésus<br />

a fréquemment suscité le dialogue et la<br />

réflexion avec ses auditeurs, attendant<br />

d’eux une réponse raisonnée (voir, par<br />

exemple, sa conversation avec Nicodème,<br />

Jean 3, ou avec la Samaritaine, Jean<br />

4). À la dem<strong>and</strong>e du haut fonctionnaire<br />

éthiopien, Philippe a expliqué une prophétie<br />

messianique trouvée dans l’Écriture<br />

afin que cet homme puisse comprendre<br />

et croire (Actes 8.30-35). Les croyants<br />

de Bérée ont été bénis parce qu’ils examinaient<br />

« chaque jour les Écritures pour<br />

voir si ce qu’on [Paul] leur disait était<br />

exact » (Actes 17.11). L’ultime but de la<br />

vie est de connaître Dieu et d’accepter Jésus-Christ<br />

comme sauveur, une telle connaissance<br />

personnelle permettant d’accéder<br />

à la vie éternelle (Jean 17.3).<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

7


4. Dieu nous donne assez de preuves<br />

pour croire en lui et lui faire confiance.<br />

L’observateur impartial sait distinguer,<br />

dans l’univers naturel, toute la magnificence<br />

du pouvoir créateur du Seigneur<br />

(Ésaïe 40.26). « Ce qui chez lui est invisible<br />

— sa puissance éternelle et sa divinité<br />

— se voit fort bien […] qu<strong>and</strong> l’intelligence<br />

le discerne par ses ouvrages. » Ceux<br />

qui, niant toute évidence, rejettent son<br />

existence et son pouvoir créateur « sont<br />

donc inexcusables » (Romains 1.20). Et<br />

qu<strong>and</strong> Thomas fit part de ses doutes<br />

quant à la réalité de la résurrection du<br />

Christ, ce dernier lui en donna la preuve<br />

tangible et lui lança ce défi : « Ne sois pas<br />

un incroyant, deviens un homme de<br />

foi ! » (Jean 20.27) Face à des questions<br />

sur l’origine de l’univers, notre point de<br />

départ doit être la foi, reposant sur la révélation<br />

divine : « Par la foi, nous comprenons<br />

que les mondes ont été formés<br />

par une parole de Dieu, de sorte que ce<br />

qu’on voit ne provient pas de ce qui est<br />

manifeste. » (Hébreux 11.3) 9<br />

5. Dieu propose des directives claires<br />

pour notre vie, mais accepte nos choix.<br />

Au jardin d’Eden, Dieu a confié à Adam<br />

et à Ève le pouvoir de choisir — de lui<br />

obéir ou de lui désobéir — et les a avertis :<br />

au cas où ils choisiraient la seconde option,<br />

les conséquences seraient d’une extrême<br />

tristesse (Genèse 2.16,17). Plus<br />

tard, s’exprimant par la voix de Moïse,<br />

Dieu réitéra les termes du choix : « Regarde,<br />

j’ai placé aujourd’hui devant toi la vie<br />

et le bonheur, la mort et le malheur. […]<br />

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta<br />

descendance. » (Deutéronome 30.15,19)<br />

C’est toujours avec la plus exquise courtoisie<br />

qu’il fait appel à la conscience humaine<br />

: « Je me tiens à la porte et je frappe.<br />

Si quelqu’un m’entend et ouvre la<br />

porte, j’entrerai chez lui, je dînerai avec<br />

lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)<br />

Plus que tout, Dieu attend de ses créatures<br />

un amour, une obéissance et un culte<br />

librement choisis et raisonnés (Jean<br />

4.23,24 ; 14.15 ; Romains 12.1 [logikén =<br />

raisonnable et spirituel]).<br />

6. Foi et raison agissent de concert<br />

dans la vie et le témoignage du croyant.<br />

Paul a dit qu’accepter Jésus-Christ comme<br />

sauveur dépendait d’une compréhension<br />

rationnelle de l’Évangile : « Ainsi la<br />

foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on<br />

entend par la parole du Christ. » (Romains<br />

10.17) Chrétiens, on attend de<br />

vous d’être « toujours prêts à présenter<br />

votre défense devant quiconque vous dem<strong>and</strong>e<br />

de rendre compte de l’espérance<br />

qui est en vous » (1 Pierre 3.15 [défense =<br />

apologían en grec : réponse, justification ;<br />

compte = lógon en grec : raison, mot, explication]).<br />

Pierre incite aussi les chrétiens<br />

: « Faites tous vos efforts pour joindre<br />

à votre foi la force morale, à la force<br />

morale la connaissance. » (2 Pierre 1.5)<br />

Face aux questions et aux doutes<br />

Penchons-nous maintenant sur les implications<br />

pratiques de ce que nous avons<br />

observé. Que peut faire un chrétien<br />

croyant à la Bible pour traiter la tension<br />

qui s’instaure inévitablement entre sa foi<br />

et sa raison qu<strong>and</strong> il doit faire face à des<br />

questions conflictuelles dans ses études,<br />

ses recherches ou son vécu ? Voici quelques<br />

suggestions pouvant être utiles 10 :<br />

1. Souvenez-vous que la vérité est inséparable<br />

de Dieu. Dieu, en nous créant,<br />

a fait de nous des créatures rationnelles, à<br />

l’esprit curieux. Nous lui faisons honneur<br />

qu<strong>and</strong> nous exploitons nos capacités<br />

mentale pour explorer, pour découvrir,<br />

pour apprendre et pour inventer, fonctionnant<br />

en interaction avec le monde<br />

qu’il a créé et qu’il maintient. Chaque<br />

fois que nous faisons appel à notre rationalité<br />

et à notre créativité, dans une attitude<br />

d’humilité et de gratitude, nous manifestons<br />

avec notre esprit notre amour<br />

pour le Seigneur. Les croyants ne doivent<br />

craindre ni l’étude, ni la recherche, ni les<br />

découvertes. S’il y a divergence entre « la<br />

vérité de Dieu » et « la vérité de l’homme<br />

», c’est parce que nous nous méprenons<br />

sur l’une ou sur l’autre, ou sur les<br />

deux. Comme en Christ « sont cachés<br />

tous les trésors de la sagesse et de la connaissance<br />

» (Colossiens 2.3), toute vérité<br />

est vérité de Dieu.<br />

2. Admettez que la Bible ne dit pas<br />

tout ce qu’il y a à savoir. Le savoir de<br />

Dieu est infiniment plus vaste et plus<br />

profond que le nôtre. C’est pourquoi il a<br />

dû, pour entrer en communication avec<br />

nous, s’abaisser à notre niveau et au cadre<br />

limité de notre capacité de compréhension.<br />

Comme l’a dit Jésus aux disciples,<br />

« j’ai encore beaucoup à vous dire, mais<br />

vous ne pouvez pas le porter maintenant<br />

» (Jean 16.12). Qui plus est, notre<br />

statut déchu gêne et restreint notre compréhension.<br />

« Aujourd’hui nous voyons<br />

au moyen d’un miroir, d’une manière<br />

confuse, mais alors ce sera face à face.<br />

Aujourd’hui je connais partiellement,<br />

mais alors je connaîtrai comme je suis<br />

connu. » (1 Corinthiens 13.12) On peut<br />

approcher la Bible comme un livre d’histoire,<br />

de littérature, de droit ou de biographie,<br />

mais son principal objet consiste à<br />

nous aider à connaître Dieu et à nous enseigner<br />

comment devenir ses amis et<br />

comment vivre une vie pieuse, en préparation<br />

pour l’éternité. Sur la nouvelle terre,<br />

nous aurons tout le temps et toutes les<br />

opportunités imaginables pour explorer<br />

l’immense complexité du cosmos et de<br />

ses habitants, et pour nous en enrichir<br />

intellectuellement.<br />

3. Distinguez entre la parole de Dieu<br />

et les interprétations humaines. Les traditions<br />

et les idées préconçues, choses<br />

bien humaines, nous font souvent trouver<br />

dans la Bible ce qui n’y est pas. Un<br />

parallèle édifiant nous est fourni par l’histoire<br />

de Copernic (1473-1543) selon<br />

qui— à partir de ses études et de ses observations<br />

— les planètes, y compris la<br />

Terre, tournaient autour du Soleil. Puisque<br />

la plupart des astronomes tenaient<br />

encore pour vraie la théorie géocentrique<br />

de Ptolémée, nombre de dirigeants religieux<br />

de son époque ont considéré comme<br />

hérétiques les idées de Copernic. Ils<br />

croyaient qu’à cause de l’importance de<br />

l’humanité dans les plans du Seigneur,<br />

ainsi que du rôle qu’y jouait la position<br />

centrale de la Terre, le Soleil et les planètes<br />

se devaient de tourner autour du globe<br />

terrestre. Mais qu<strong>and</strong> Galilée et Kepler<br />

ont apporté des preuves confortant les<br />

vues de Copernic, leur découverte n’a détruit<br />

ni Dieu ni le christianisme.<br />

Trois siècles plus tard, Charles Darwin<br />

a croisé le fer avec de nombreux théologiens<br />

de son temps, qui croyaient en une<br />

absolue fixité des espèces, chose que<br />

n’exige pas le récit biblique. Il n’y a pas<br />

très longtemps, certains chrétiens affirmaient<br />

que Dieu ne permettrait pas que<br />

les humains voyagent dans l’espace ou<br />

atterrissent sur la Lune. Là encore, ces<br />

8 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


positions se sont avérées fausses, montrant<br />

qu’elles reposaient sur des interprétations<br />

et des extrapolations toutes personnelles.<br />

4. Prenez conscience du fait que<br />

l’aventure scientifique revient à explorer<br />

continuellement un seul segment de la<br />

réalité. La science expérimentale ne s’occupe<br />

que de phénomènes susceptibles<br />

d’être observés, mesurés, manipulés, dupliqués<br />

et falsifiés. Contrairement à l’impression<br />

que donnent de nombreux manuels<br />

scientifiques et les médias, la science<br />

expérimentale moderne aboutit fréquemment<br />

à des ajustements. Certes,<br />

bien des lois de base de l’univers sont acceptées<br />

par tous. Mais les scientifiques<br />

poursuivent leurs recherches et admettent<br />

que les théories et les explications<br />

que l’on avait acceptées pendant des années<br />

puissent être remplacées par d’autres<br />

théories et interprétations paraissant plus<br />

exactes et plus fiables 11 . Comme prémisse<br />

méthodologique, les scientifiques adoptent,<br />

pour travailler dans leurs disciplines,<br />

un cadre naturaliste excluant le surnaturel.<br />

Nombre d’entre eux sont agnostiques<br />

ou athées ; leurs convictions, pourtant,<br />

ne reposent pas sur des observations<br />

scientifiques mais sur des choix personnels.<br />

Ceux qui, parmi eux, ont l’esprit<br />

ouvert à la possibilité que Dieu existe, découvrent<br />

dans le monde naturel une<br />

abondance de preuves de l’existence d’un<br />

gr<strong>and</strong> Concepteur intelligent qui a programmé<br />

l’univers et la vie et continue de<br />

les soutenir.<br />

5. Créez-vous un dossier mental pour<br />

les questions non résolues. Au cours de<br />

nos études, durant notre expérience de la<br />

vie, diverses questions vont inévitablement<br />

se poser, auxquelles même la Bible<br />

ne pourra donner de réponse satisfaisante.<br />

En certains cas, nous parviendrons à<br />

leur trouver une explication ultérieurement.<br />

Mais en d’autres cas, elles demeureront<br />

sans solution. Exemple classique :<br />

la tension entre notre croyance en un<br />

Dieu tout-puissant, aimant, et la souffrance<br />

des innocents. Bien qu’abondent<br />

les preuves de la puissance et de l’attention<br />

de Dieu, nous ne pouvons pas comprendre<br />

tout à fait pourquoi les tragédies<br />

humaines et les catastrophes naturelles se<br />

produisent dans un univers dont il est le<br />

souverain. Et comme tant d’autres<br />

croyants avant nous, nous tentons de<br />

trouver du sens en ce profond mystère, et<br />

dans d’autres. Ce que nous pouvons faire<br />

de mieux avec ces problèmes consiste à<br />

suspendre tout jugement, à continuer d’y<br />

réfléchir à l’aide de la prière, et à dem<strong>and</strong>er<br />

conseil à des croyants expérimentés.<br />

Un jour, nous parviendrons à une nouvelle<br />

perception du mystère, à moins que<br />

Dieu ne décide de clarifier ces contradictions<br />

à notre intention. Notre foi en Dieu<br />

ainsi que notre admission des limites de<br />

notre esprit exigent que nous apprenions<br />

à vivre en compagnie de certaines incertitudes,<br />

de certains mystères.<br />

Conclusion<br />

Pour illustrer la thèse majeure de cet<br />

essai, représentons-nous notre esprit<br />

comme un tribunal siégeant tous les<br />

jours de notre vie, son intégrité et sa liberté<br />

étant sous la protection de Dieu en<br />

personne 12 . Dans ce tribunal, c’est notre<br />

volonté personnelle qui est juge, alors<br />

que la raison et la foi sont les avocats qui<br />

déposent devant la cour les preuves à<br />

examiner et appellent les témoins pour<br />

présenter leurs points de vue. Les preuves<br />

et les témoignages qu’ils accumulent proviennent<br />

de toute une gamme de sources<br />

: l’influence des gens que nous<br />

aimons et respectons, le sentiment<br />

d’aimer et d’être aimé, nos interactions<br />

sociales et notre dialogue avec les autres,<br />

nos observations du monde naturel, nos<br />

expériences spirituelles dans la prière et<br />

au service d’autrui, nos lectures et recherches,<br />

les joies et les chagrins de notre vie,<br />

notre adoration individuelle et collective<br />

du Seigneur, notre réaction à la beauté<br />

artistique, l’impact de nos habitudes et de<br />

notre mode de vie, ainsi que notre quête<br />

de cohérence et d’authenticité intérieures.<br />

Notre volonté procède à un tri constant<br />

de cette multiplicité de perceptions<br />

et de données affectives, spirituelles, rationnelles<br />

et esthétiques, les évaluant à<br />

l’aune d’un certain code : notre conception<br />

du monde 13 .<br />

Il arrive parfois que les arguments<br />

avancés soient recevables et viennent<br />

conforter nos convictions de foi. En<br />

d’autres circonstances, les éléments présentés<br />

vont provoquer un ajustement<br />

dans notre conception du monde et une<br />

modification de nos croyances. Ces changements<br />

auront, à leur tour, un impact<br />

sur notre conduite. Il se peut aussi que la<br />

volonté préfère ne pas trancher. Poliment<br />

assis dans les travées, l’Esprit saint se tient<br />

prêt à intervenir pour suggérer la prudence,<br />

offrir une correction ou une affirmation.<br />

D’autres voix, peut-être celles d’observateurs<br />

qu’on n’avait point invités, se<br />

font aussi entendre dans ce tribunal, soulevant<br />

des objections, présentant des<br />

preuves contraires et tentant de faire admettre<br />

leurs doutes. Le tribunal de notre<br />

volonté continuera ses délibérations jusqu’au<br />

dernier jour de notre vie consciente.<br />

Chrétiens réfléchis, nous sommes appelés<br />

à aimer Dieu autant avec notre esprit<br />

qu’avec notre volonté, intégrant<br />

dans notre vie les exigences de la foi et de<br />

l’intellect. Pour le croyant cultivé, il n’y a<br />

« pas d’incompatibilité entre une foi vitale<br />

et une éducation en profondeur, disciplinée<br />

et d’ample portée, entre la piété et<br />

la pensée systématique, entre la vie de la<br />

foi et la vie de l’esprit 14 ». Afin de nourrir<br />

ces trois facettes des capacités que Dieu<br />

nous a données — foi, intellect et volonté<br />

— nous avons le devoir d’approfondir<br />

chaque jour notre amitié avec Dieu et<br />

notre engagement pour la vérité. Il espère<br />

que, face aux preuves dont nous disposons,<br />

nous saurons prendre nos décisions<br />

avec intelligence 15 .<br />

Humberto M. Rasi (doctorat de l’université<br />

Stanford) a récemment pris sa retraite<br />

de directeur du département de l’Éducation<br />

de la Conférence générale et poursuit sa tâche<br />

de rédacteur en chef de <strong>Dialogue</strong>.<br />

Notes et références<br />

Les citations bibliques sont tirées de la<br />

Nouvelle Bible Segond.<br />

1. Ellen G. White, Éducation (Dammarie-lès-<br />

Lys : Vie et santé, 1986), p. 19.<br />

2. Ibid, p. 20.<br />

3. Dans le même ouvrage, Ellen White<br />

définit la foi de manière limpide : « Avoir<br />

la foi, c’est faire confiance à Dieu, croire<br />

qu’il nous aime et sait mieux que<br />

personne ce qui est pour notre bien. »<br />

(P. 285)<br />

4. « Tu crois que Dieu est un ? Tu fais bien :<br />

Suite page 16<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

9


Le créationnisme est-il toujours<br />

valable en ce nouveau millénaire ?<br />

George T. Javor<br />

Le créationnisme est un<br />

paradigme fort, tout à fait<br />

capable d’asseoir l’entreprise<br />

scientifique.<br />

Le créationnisme n’est pas pour les esprits<br />

faibles. Il est fondé sur une affirmation<br />

vieille de 3 500 ans se trouvant<br />

dans la Bible : « Au commencement<br />

Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1.1)<br />

La plupart des scientifiques de notre époque,<br />

cependant, croient que la vie résulte<br />

d’une énorme explosion de la matière<br />

primitive il y a des milliards d’années.<br />

Croire en la création, c’est aller à contrecourant.<br />

« Rien n’a de sens en biologie, écrivit<br />

Dobzhansky, si ce n’est à la lumière de<br />

l’évolution. » 1 Les rédacteurs du magazine<br />

Science, en introduisant un numéro<br />

spécial sur l’évolution, ont déclaré il y a<br />

peu : « Les concepts intellectuels issus de<br />

notre compréhension de l’évolution ont<br />

enrichi et modifié bien d’autres domaines<br />

d’étude. » 2 Dans le même numéro,<br />

Stephen Jay Gould a écrit : « L’évolution<br />

organique [… est] l’un des faits les plus<br />

sûrs jamais validés par la science. » 3<br />

La réponse créationniste classique à de<br />

telles déclarations est de signaler les défauts<br />

des arguments évolutionnistes.<br />

Mais les créationnistes atteignent les<br />

sommets qu<strong>and</strong> ils montrent que leurs<br />

explications fonctionnent mieux que celles<br />

des évolutionnistes. Leur but devrait<br />

être de développer si bien leur paradigme<br />

que les gens admettent que « rien n’a de<br />

sens en biologie si ce n’est à la lumière du<br />

créationnisme ».<br />

Dans ce contexte, considérons quelques<br />

aspects du créationnisme valables<br />

pour les chrétiens pensants du XXI e<br />

siècle.<br />

1. Le créationnisme est-il un paradigme<br />

motivé par la religion ?<br />

Oui. Les efforts pour présenter le créationnisme<br />

dans un emballage profane<br />

dénaturent son argument central. Au<br />

cœur même du créationnisme, il y a le<br />

Créateur. La Bible enseigne que le Créateur<br />

est intimement impliqué dans la nature<br />

sans cependant en faire partie. Il<br />

s’ensuit que la religion ne peut être séparée<br />

de la science. Quoique la science puisse<br />

se pratiquer sans aucune référence à la<br />

religion, l’interprétation de tels efforts<br />

peut être faussée.<br />

Parmi les gr<strong>and</strong>es civilisations, celle de<br />

l’Europe occidentale a donné naissance à<br />

la science moderne, avec un accent sur<br />

l’expérimentation et sur les formulations<br />

mathématiques 4 . Plusieurs cultures antiques,<br />

parmi lesquelles les cultures chinoise<br />

et arabe, sont parvenues à de plus<br />

hauts niveaux de savoir et de technologie<br />

que l’Europe médiévale. Cependant, c’est<br />

en Europe que la science moderne est<br />

née. La foi judéo-chrétienne, avec sa confiance<br />

dans les lois de la nature, y a fortement<br />

contribué.<br />

Le conflit supposé entre religion et<br />

science est une invention récente et une<br />

déformation des réalités historiques par<br />

une catégorie d’historiens (conduits par<br />

John Williams Draper et Andrew Dickson<br />

White), dont le but était de détruire l’influence<br />

de l’Église. Le sécularisme<br />

aujourd’hui populaire en science pourrait<br />

n’être qu’une déviation dans l’histoire de<br />

la science.<br />

2. Que met-on au passif du<br />

créationnisme ?<br />

a. Le créationnisme est né dans un<br />

monde préscientifique, où les mythes<br />

abondaient. L’histoire biblique<br />

de la création est souvent comparée<br />

aux histoires, babylonienne et<br />

autres, de la création.<br />

b. Le créationnisme repose sur la notion<br />

qu’il existe un Être surnaturel,<br />

ce qui ne peut être vérifié scientifiquement.<br />

De plus, si cela est vrai,<br />

alors notre monde est capricieux,<br />

sujet aux toquades des puissances<br />

surnaturelles. La science n’est pas<br />

10 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


équipée pour étudier un tel monde.<br />

c. Le créationnisme restreint l’éventail<br />

des recherches, parce que par<br />

définition il n’est plus nécessaire<br />

d’étudier les origines de la vie ou les<br />

parentés entre les organismes.<br />

d. Le créationnisme implique la responsabilité.<br />

L’humanité n’est donc<br />

pas l’autorité suprême dans le<br />

monde.<br />

Réponses à ces observations :<br />

a. Le fait qu’une histoire de la création<br />

existe dans différentes cultures<br />

anciennes suggère une source commune<br />

à ces histoires.<br />

b. L’Être suprême de la Bible a créé un<br />

monde avec des lois qui ont été<br />

données ou qui peuvent être découvertes.<br />

Les humains sont m<strong>and</strong>atés<br />

pour soumettre la création et<br />

en prendre soin en utilisant ces<br />

lois. Il ne semble pas qu’il y ait de<br />

caprice dans le fonctionnement habituel<br />

de la nature. Cependant, le<br />

paradigme créationniste permet<br />

l’intervention divine dans la nature<br />

qu<strong>and</strong> les lois naturelles connues<br />

sont supplantées. Les créationnistes<br />

croient que les importantes interventions<br />

divines du passé ont été<br />

expliquées à l’humanité par des révélations<br />

particulières. La science<br />

moderne s’est égarée qu<strong>and</strong> elle a<br />

écarté l’information révélée de manière<br />

surnaturelle concernant la<br />

science.<br />

c. Le caractère restrictif du paradigme<br />

créationniste dépend de la perspective<br />

de chacun. La compréhension<br />

de la réalité par une personne dictera<br />

l’étendue de sa recherche.<br />

3. La science est-elle entravée ou<br />

aidée par le créationnisme ?<br />

La vision du monde créationniste a été<br />

pour les scientifiques un facteur puissant<br />

de motivation dans l’étude de la nature<br />

— expérimenter et voir réellement comment<br />

Dieu dirige le monde. Ce furent les<br />

scientifiques « volontaristes » qui s’opposèrent<br />

à l’aristotélisme (qui soutenait que<br />

l’univers et tout ce qu’il contient devaient<br />

provenir des lois de la logique,<br />

qu’Aristote lui-même a découvertes). Des<br />

scientifiques volontaristes éminents, qui<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

pratiquaient l’expérimentation et les mesures<br />

scientifiques, furent Van Helmont,<br />

Robert Boyle et Isaac Newton.<br />

La doctrine biblique de la création<br />

nous assure que nous vivons dans un<br />

monde ordonné, gouverné par le Législateur<br />

suprême. Cela contraste fortement<br />

avec la vision païenne du monde, qui<br />

considérait la nature comme vivante et<br />

mue par des forces mystérieuses. La doctrine<br />

de la création fut donc un facteur<br />

positif et probablement décisif contribuant<br />

à la naissance de la science moderne.<br />

4. Le créationnisme a-t-il un pouvoir<br />

explicatif ?<br />

La science est pour une large part explicative.<br />

La valeur d’un paradigme est<br />

testée par son pouvoir explicatif. Voici<br />

quelques exemples :<br />

• Les signes d’un dessein, observés<br />

dans la nature à tous les niveaux,<br />

découlent du créationnisme.<br />

• La gr<strong>and</strong>e diversité des organismes<br />

peut être considérée comme un reflet<br />

de l’incroyable étendue de<br />

l’imagination du Créateur.<br />

• L’interaction entre les organismes<br />

et leur soutien mutuel est le témoignage<br />

d’un dessein bienveillant.<br />

• La difficulté à expliquer comment<br />

la matière vivante est venue à<br />

l’existence est levée. Il en est de<br />

même pour la difficulté à devoir<br />

connecter chaque organisme dans<br />

des arbres phylogéniques.<br />

• Le créationnisme est utile à la lumière<br />

de l’exceptionnelle fidélité<br />

de la reproduction génétique et de<br />

l’étendue très limitée des modifications<br />

possibles qui peuvent être accomplies<br />

par mutation (il a été<br />

maintenant montré, par exemple,<br />

que la bactérie E. coli reste E. coli<br />

même après des milliers de générations<br />

en laboratoire).<br />

• Toutes les manifestations de la<br />

biosphère ne sont pas liées à des<br />

valeurs de survie. Il y a plus dans la<br />

vie qu’une simple survie. Si la survie<br />

était le seul critère, nous verrions<br />

un monde beaucoup plus<br />

rude et plus clairsemé. Le créationnisme<br />

nous évite d’avoir à expliquer<br />

pourquoi il y a des organismes<br />

uni- et pluricellulaires et pourquoi<br />

il y a une exigence absolue de<br />

coexistence de deux différents types<br />

génétiques d’organismes (mâle<br />

et femelle).<br />

• Les caractéristiques communes aux<br />

organismes sont comprises comme<br />

venant du même Concepteur. Par<br />

exemple, les similarités dans les<br />

voies métaboliques engendrent des<br />

besoins métaboliques communs,<br />

qui peuvent être satisfaits par des<br />

sources alimentaires communes.<br />

Diverses caractéristiques appuient<br />

la capacité des organismes à occuper<br />

différentes niches et à préserver<br />

leur identité. Des différences parmi<br />

les organismes reflètent aussi le<br />

penchant évident du Concepteur<br />

pour les variations.<br />

• Au lieu de se dem<strong>and</strong>er comment<br />

un organisme réussit à s’aménager<br />

une niche, nous nous dem<strong>and</strong>ons<br />

comment cette espèce contribue au<br />

bien de la biosphère.<br />

• L’énigme de la poule et de l’œuf est<br />

résolue. La poule est venue en premier.<br />

• La cause de l’existence des atomes<br />

et de leurs dérivés est comprise<br />

comme l’expression de la volonté<br />

du Créateur. La compréhension adventiste<br />

de la création souligne que<br />

le Créateur n’était pas dépendant<br />

d’une matière préexistante. Nous<br />

croyons que la matière n’a pas un<br />

âge infini et qu’elle a été créée.<br />

• La caractéristique d’une entité faisant<br />

l’objet d’un dessein est que le<br />

tout est plus gr<strong>and</strong> que la somme<br />

de ses parties. Dessein et organisation<br />

permettent aux composants<br />

de systèmes complexes de coopérer<br />

à l’expression de nouvelles fonctions.<br />

Les niveaux de la réalité peuvent<br />

être ordonnés pour montrer<br />

l’apparition de nouvelles fonctions<br />

à chaque niveau successif (voir la<br />

figure 1).<br />

• La prédation, les plantes toxiques,<br />

les virus, la souffrance et la mort<br />

des organismes non végétaux ne<br />

cadrent pas avec le schéma conçu<br />

par un Créateur plein de sagesse. Le<br />

paradigme créationniste attribue<br />

cela à l’œuvre d’une puissance ma-<br />

11


→ → → → → → → → → →<br />

Niveaux de réalité<br />

Énergie<br />

Nouvelle fonction<br />

une riche variété d’organismes<br />

coexistant depuis le commencement.<br />

Particules subatomiques<br />

Atomes<br />

Molécules<br />

Cellules<br />

Organes<br />

Organismes<br />

Écosystèmes<br />

Biosphère terrestre<br />

Système solaire<br />

Univers<br />

Stabilisation de l’énergie<br />

ligne dans la nature. Ce concept est<br />

extrêmement utile qu<strong>and</strong> nous<br />

considérons l’immense sophistication<br />

dans le fonctionnement de la<br />

matière vivante, qui paraît aller<br />

vers l’échec — c’est-à-dire finalement<br />

vers la mort de l’organisme.<br />

Forme, substance, propriétés chimiques<br />

Nouvelles propriétés chimiques<br />

Vie<br />

Fonctions spécialisées nécessaires aux organismes multicellulaires<br />

Formes de vie complexes<br />

Interaction locale des formes de vie<br />

Interaction globale des formes de vie<br />

(relations peu claires)<br />

(relations peu claires)<br />

Figure 1. La réalité est organisée en niveaux de complexité croissante.<br />

5. Peut-on faire des prédictions<br />

scientifiquement vérifiables en utilisant<br />

le paradigme créationniste ?<br />

Le créationnisme a été critiqué parce<br />

qu’il ne mène pas à des prédictions vérifiables.<br />

Des paradigmes faux peuvent mener<br />

à des suggestions vérifiables, mais<br />

cela ne conduit pas nécessairement à une<br />

bonne hypothèse. Cela en fait une hypothèse<br />

vérifiable.<br />

Qu<strong>and</strong> la prédiction d’un paradigme<br />

est testée et que les résultats sont différents<br />

de ce qui avait été prédit, parfois le<br />

paradigme est retouché, mais souvent les<br />

résultats du test sont réinterprétés afin de<br />

garder la validité du paradigme. Qu<strong>and</strong><br />

les missions Viking vers Mars n’ont trouvé<br />

aucun indice de vie sur le sol martien,<br />

même si la vie microbienne avait été prédite<br />

par le paradigme de l’évolution chimique,<br />

on s’est rattrapé en postulant<br />

l’existence d’organismes vivant en profondeur.<br />

Le paradigme créationniste suggère<br />

que, plutôt que de créer quelques espèces,<br />

le Créateur a créé une riche variété d’organismes<br />

vivants. Il serait donc surprenant<br />

de trouver des planètes peuplées<br />

seulement de microorganismes.<br />

Voici d’autres prédictions dérivant de<br />

la position créationniste :<br />

• La biosphère est complète. Aucune<br />

apparition d’ordres nouveaux d’organismes<br />

n’est attendue (le paradigme<br />

créationniste est néanmoins<br />

à l’aise avec l’apparition de nouvelles<br />

espèces dans un même ordre).<br />

Tous les organismes actuels ont des<br />

ancêtres reconnaissables.<br />

• Aucun organisme vivant n’apparaîtra<br />

dans des conditions abiotiques.<br />

• Les archives fossiles suggéreront<br />

6. Les aspects théologiques du<br />

créationnisme<br />

• La science ne peut être séparée de la<br />

religion. Les théologiens ne doivent<br />

pas ab<strong>and</strong>onner entièrement<br />

le domaine de la réalité physique<br />

aux scientifiques. Ils peuvent ne<br />

pas être capables de contribuer à la<br />

compréhension du fonctionnement<br />

des réalités physiques dans la<br />

nature, mais ils ont la gr<strong>and</strong>e responsabilité<br />

de conseiller les scientifiques<br />

sur le sens le plus clair de<br />

l’information surnaturelle s’appliquant<br />

à la science.<br />

Pour illustrer cela, nous pouvons<br />

imaginer un scientifique,<br />

venu d’ailleurs dans l’univers, visitant<br />

la Terre une semaine après sa<br />

création. N’étant pas au courant de<br />

cet événement récent et observant<br />

les organismes à maturité et les arbres<br />

bien développés dans le jardin<br />

d’Eden, ce scientifique bien intentionné<br />

conclurait que la Terre était<br />

là depuis longtemps. Le conflit<br />

concernant l’âge de la Terre est dû<br />

au fait que les techniques de datation<br />

ignorent presque la possibilité<br />

de l’apparition soudaine d’une Terre<br />

mature.<br />

• L’humanité est responsable devant<br />

le Créateur de sa gestion des ressources<br />

naturelles.<br />

• La sagesse et la sophistication du<br />

Créateur sont documentées par<br />

d’innombrables exemples dans la<br />

nature. Il faut souligner qu’il n’est<br />

pas seulement le Concepteur du<br />

monde, où les objets et les organismes<br />

sont intégrés dans un cadre cohérent,<br />

mais il a tout créé et soutenu<br />

pendant des milliers d’années.<br />

Mettons cela en contraste avec les<br />

fameuses expériences « Biosphère<br />

», qui ont montré à quel point il<br />

est difficile d’équilibrer les systèmes<br />

écologiques.<br />

• Même si nous ne comprenons pas<br />

Suite page 30<br />

12 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Il est vraiment ressuscité !<br />

David Marshall<br />

La justification du christianisme<br />

repose sur la résurrection<br />

corporelle de Jésus.<br />

Comme le soutient 1 Corinthiens<br />

15.14, ce gr<strong>and</strong> favori du christianisme,<br />

« si le Christ ne s’est pas<br />

réveillé, alors notre proclamation est inutile,<br />

et votre foi aussi est inutile ». La résurrection<br />

constitue un fait de l’histoire.<br />

Sans elle, la foi chrétienne ne tient pas.<br />

Deux auteurs juifs (Joseph Klausner et<br />

Pinchas Lapide) ainsi que quatre avocats<br />

(Ross Clifford, Simon Greenleaf, Charles<br />

Colson et Frank Morison), ayant examiné<br />

les preuves dans une perspective soit neutre,<br />

soit hostile, en sont venus à la conclusion<br />

qu’effectivement, un « événement<br />

historique » s’est produit. Chacun<br />

des quatre « témoins » (les auteurs des<br />

évangiles) a réussi leurs tests les plus rigoureux.<br />

La forme et le style des évangiles<br />

sont différents. Les différences mineures<br />

de leurs témoignages suffisent à démontrer<br />

qu’il n’y a pas eu de collusion,<br />

fournissant ainsi la preuve de l’existence<br />

de témoins oculaires.<br />

Toutes les explications alternatives au<br />

sujet du tombeau vide sont basées sur la<br />

croyance du « système fermé » du XVIII e<br />

siècle : la résurrection de Jésus n’aurait pu<br />

se produire parce que l’expérience ne<br />

pouvait être répétée. Les auteurs modernes<br />

ont adopté la vision selon laquelle<br />

l’univers ressemble davantage à une pensée<br />

profonde qu’à une gr<strong>and</strong>e machine.<br />

Ils tendent à épouser l’idée que l’argumentation<br />

contre les miracles est acceptable,<br />

à condition que chaque récit de<br />

miracle ait fait l’objet d’une enquête et<br />

que la preuve de son inauthenticité ait<br />

été bien établie.<br />

Les historiens ne forcent pas les preuves<br />

à s’ajuster à une conclusion préconçue,<br />

mais leur permettent de parler par<br />

elles-mêmes. Nous examinerons ici la nature<br />

des sources, les preuves de la mort de<br />

Jésus et celles de sa résurrection.<br />

Nature des sources<br />

F. C. Baur (1792-1860), avec plusieurs<br />

de ses contemporains, supposa que les<br />

quatre évangiles avaient principalement<br />

été écrits au II e siècle, et que leur contenu<br />

miraculeux n’était autre qu’un embellissement<br />

sorti tout droit de l’imagination<br />

de simples rêveurs. John A. T. Robinson,<br />

qui avait appartenu à l’école historico-critique<br />

de Baur, en vint à la conclusion,<br />

après des années de recherche, que tous<br />

les évangiles, dont le quatrième, furent<br />

écrits avant 70 av. J.-C. Il reprocha aux<br />

premiers critiques leur éminente « indolence<br />

», et « leur cécité quasi entêtée ».<br />

R. T. France, après examen d’une nouvelle<br />

datation des livres du Nouveau Testament<br />

par Robinson, écrivit : « Il est probable,<br />

je crois, que la plus gr<strong>and</strong>e partie et<br />

peut-être même l’entièreté des évangiles<br />

furent écrits pour l’essentiel dans leur forme<br />

présente au cours des trente ans suivant<br />

les événements, et que beaucoup de<br />

matériel était déjà recueilli et écrit une ou<br />

deux décennies auparavant. »<br />

Les récits sur la résurrection et les apparitions<br />

de Jésus se trouvent dans Matthieu<br />

28, Marc 16, Luc 24, Jean 20 et<br />

1 Corinthiens 15. Ce sont les sources contenant<br />

les témoignages oculaires.<br />

John Wenham réconcilie les différences<br />

de détails apparentes entre les récits.<br />

Les avocats ayant examiné les témoignages<br />

de la résurrection ont été rassurés par<br />

les variations de détail. Une autorité tire<br />

la conclusion suivante : « Dans de tels<br />

cas, les différences superficielles ne signifient<br />

pas que rien ne soit arrivé, mais plutôt<br />

que les témoins n’ont pas été de connivence.<br />

»<br />

Les premiers qui présentèrent le message<br />

de la résurrection le firent à Jérusalem<br />

et à quelques mètres du tombeau<br />

vide. N’importe quel auditeur aurait pu<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

13


accomplir le court trajet et vérifier si le<br />

tombeau était, en effet, vide. Au lieu de<br />

cela, 3 000 personnes furent converties<br />

en un seul jour à la bonne nouvelle de la<br />

résurrection (Actes 2.24,41) ; un autre<br />

jour, 5 000 (Actes 3.15 ; 4.2,4) ; et plus<br />

tard, « une gr<strong>and</strong>e foule de prêtres » (Actes<br />

6.7).<br />

Preuves de la mort de Jésus<br />

Avant que ne fût prononcée la sentence<br />

de crucifixion, le gouverneur romain<br />

avait déjà ordonné de faire fouetter Jésus.<br />

Les trente-neuf coups de flagrum sur les<br />

épaules, le dos et les jambes du prisonnier<br />

fendaient les tissus sous-cutanés, transformaient<br />

le dos en une masse méconnaissable<br />

de chairs déchirées et sanguinolentes,<br />

et provoquaient une hémorragie<br />

des vaisseaux sanguins des muscles.<br />

Beaucoup ne survivaient pas à la flagellation.<br />

Dans un passé récent, des archéologues<br />

israéliens en apprirent beaucoup sur<br />

la crucifixion grâce à une excavation sur<br />

le mont Scopus. Un clou de 17,5 cm traversait<br />

les os des deux talons. On délogea<br />

une lourde pointe en fer forgé du devant<br />

du poignet. La douleur musculaire devait<br />

être atroce. L’air inspiré à l’intérieur des<br />

poumons ne pouvant être exhalé, le<br />

dioxyde de carbone s’accumulait dans les<br />

poumons et dans le sang, entraînant la<br />

mort par suffocation.<br />

Les Romains étaient des experts en<br />

crucifixion. Il n’y avait pas de survivants.<br />

Preuves de la résurrection<br />

Deux riches Juifs préparèrent le corps<br />

crucifié de Jésus pour la sépulture. Ils<br />

auraient volontiers renoncé à toute leur<br />

richesse, à toute leur influence pour un<br />

seul signe de vie chez leur Maître. Les<br />

femmes en furent témoins : aucun signe<br />

de vie. Jésus fut donc enseveli.<br />

Une pierre qui, selon une autorité moderne,<br />

pèse entre une tonne et demie et<br />

deux tonnes fut roulée devant l’entrée du<br />

tombeau. Le jour suivant — le sabbat —<br />

les autorités juives se rendirent chez le<br />

gouverneur romain et dem<strong>and</strong>èrent que<br />

le tombeau soit gardé par un soldat. On<br />

plaça un sceau sur la pierre, qui ne pourrait<br />

être enlevé sans que les autorités ne le<br />

sachent, et une garde fut mise en poste<br />

(Luc 23.50-56 ; Jean 19.38-42 ; Matthieu<br />

27.57-66).<br />

Que les soldats soient juifs ou romains,<br />

l’histoire qu’ils racontèrent après<br />

avoir été soudoyés — que le corps avait<br />

été dérobé par les disciples t<strong>and</strong>is qu’ils<br />

dormaient — n’aurait pu être colportée,<br />

sinon par ceux qui étaient terrifiés, par les<br />

inintelligents, ou encore par ceux qui y<br />

trouvaient un intérêt. Comment les soldats<br />

auraient-ils pu savoir qui avait volé<br />

le corps s’ils étaient endormis ? « Les soldats,<br />

les prêtres et Pilate croyaient de toute<br />

évidence que quelque chose de surnaturel<br />

s’était produit, écrit John Wenham.<br />

De là la volonté des autorités de protéger<br />

les soldats. »<br />

Parmi les nombreuses difficultés se<br />

trouve la preuve du sceau romain brisé ;<br />

les responsables, s’ils avaient été appréhendés,<br />

auraient été immédiatement exécutés.<br />

L’idée qu’un groupe de disciples ait<br />

attaqué soit la garde du temple, soit un<br />

détachement d’une légion romaine afin<br />

de courir le risque de briser un sceau romain<br />

est absurde. Un expert affirme :<br />

« Aucune démarche vers l’origine de la<br />

foi en la résurrection de Jésus n’ira loin, à<br />

moins de réaliser combien sa crucifixion<br />

fut écrasante pour ses disciples. Son exécution<br />

a été suivie d’une crise horrible de<br />

la foi. » « Nous avions espéré qu’il était<br />

celui qui devait délivrer Israël » — avions<br />

espéré, au plus-que-parfait — c’est ainsi<br />

qu’un disciple l’exprima (Luc 24.21, Semeur).<br />

Le matin de la résurrection trouva<br />

les disciples en état de choc et de désillusion<br />

spirituelle. Ils n’étaient pas préparés<br />

à la résurrection de Jésus.<br />

Il fallut un récit objectif de Jésus ressuscité<br />

pour cristalliser la foi des disciples<br />

en lui et les conduire à proclamer sa résurrection.<br />

Des visions, des expériences<br />

subjectives n’auraient pu produire un tel<br />

résultat. Ils avaient besoin de voir quelque<br />

chose, quelque chose de réel.<br />

Les témoins de la résurrection identifièrent<br />

le Jésus ressuscité au Jésus terrestre.<br />

« C’est à eux aussi qu’avec beaucoup<br />

de preuves il se présenta vivant après<br />

avoir souffert ; il leur apparut pendant<br />

quarante jours. » (Actes 1.3) Lorsque l’on<br />

dit que Jésus a été vu ou est apparu, cela<br />

implique une vision ordinaire : les disciples<br />

l’ont vu de leurs propres yeux. « Regarde<br />

mes mains », dit le Sauveur. « Nous<br />

avons vu le Seigneur », annoncèrent les<br />

témoins (Matthieu 28.17 ; Luc 24.34,39-<br />

46 ; Jean 20.14,18,20 ; 1 Corinthiens<br />

15.5-8). On rapporte que Jésus a parlé<br />

(Matthieu 28.9,18-20), qu’il a marché<br />

(Luc 24.13-16), distribué de la nourriture<br />

(Luc 24.30), mangé (Actes 1.4), opéré des<br />

signes (Jean 20.30), béni de ses mains<br />

(Luc 24.50), montré ses mains et son côté<br />

(Jean 20.20) et qu’on l’a touché (Matthieu<br />

28.9).<br />

Le tombeau vide fut l’indispensable<br />

rampe de lancement du christianisme<br />

dans Jérusalem. Si le tombeau de Joseph<br />

n’avait pas été vide, le personnel du temple<br />

aurait tout simplement fait avorter le<br />

mouvement en franchissant la courte distance<br />

jusqu’au sépulcre et en faisant défiler<br />

le corps de Jésus dans la ville. « Ils ne<br />

le firent pas parce qu’ils savaient que le<br />

tombeau était vide. Leur explication officielle<br />

— celle affirmant que les disciples<br />

avaient dérobé le corps — reconnaissait<br />

que personne n’occupait le tombeau. »<br />

Les sources romaines et juives ainsi que<br />

les traditions admettent un tombeau<br />

vide. Ces sources s’échelonnent depuis<br />

Flavius Josèphe jusqu’à une compilation<br />

du V e siècle d’écrits juifs appelée Toledoth<br />

Jeshu. Si une source admet un fait qui ne<br />

penche décidément pas en sa faveur,<br />

nous avons là une preuve puissante de<br />

l’authenticité de ce fait.<br />

Les gr<strong>and</strong>s prêtres et le Sanhédrin firent<br />

montre d’une gr<strong>and</strong>e habileté politique<br />

en manipulant Pilate. S’ils avaient su<br />

où trouver le corps disparu de Jésus, il ne<br />

leur aurait fallu que peu d’adresse pour<br />

manipuler les disciples du Christ. Les<br />

autorités juives furent plutôt réduites à<br />

procéder de temps en temps à leur arrestation,<br />

afin de les menacer de mort s’ils<br />

ne cessaient de prêcher le Christ ressuscité<br />

(Actes 5.17-42). Que pouvaient-elles<br />

faire d’autre face à un tombeau vide, à<br />

une forte impression qu’un événement<br />

surnaturel s’était produit, et à un nombre<br />

croissant (incluant des prêtres) de personnes<br />

embrassant la vérité de la résurrection<br />

?<br />

Frank Morison a intitulé ainsi son captivant<br />

récit sur le témoignage de la résurrection<br />

: Qui a roulé la pierre ? Question<br />

déconcertante pour ceux qui veulent<br />

14 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


croire que les disciples avaient volé le<br />

corps. Une pierre pesant entre une tonne<br />

et demie et deux tonnes fut enlevée. Matthieu<br />

révèle que la grosse pierre fut roulée.<br />

Le verbe grec pour « rouler » est kulio.<br />

Dans son récit traitant de la position de la<br />

pierre après la résurrection, Marc devait<br />

utiliser une préposition avec le verbe. En<br />

grec, pour modifier un verbe ou pour<br />

l’intensifier, on ajoute une préposition.<br />

Marc ajouta la préposition ana, ce qui signifie<br />

« en haut » ou « ascendant ». Le<br />

mot utilisé par Marc, anakulio, peut signifier<br />

« rouler quelque chose sur une pente<br />

». Luc enrichit l’image en ajoutant une<br />

préposition différente, apo, ce qui signifie<br />

« à distance de ». Ainsi, la pierre fut non<br />

seulement roulée, mais encore roulée sur<br />

une pente ascendante, à une certaine distance.<br />

Au chapitre 20 de son évangile, Jean<br />

utilise un verbe grec différent, airo, ce qui<br />

signifie « ramasser quelque chose et l’enlever<br />

». Même si les soldats avaient dormi,<br />

il leur aurait fallu être sourds pour ne<br />

pas entendre une pierre de cette taille être<br />

ainsi bougée.<br />

Les apparitions de Jésus n’étaient pas<br />

stéréotypées. Il apparut de différentes<br />

manières en une variété de lieux. Marie<br />

de Magdala s’approcha la première du<br />

« jardinier », pensait-elle. À ceux qui marchaient<br />

vers Emmaüs, il se manifesta<br />

comme un compagnon de route. Aux<br />

apôtres dans la chambre haute, il apparut<br />

(deux fois, en fait) lorsque les portes<br />

étaient fermées. En une autre occasion, il<br />

prépara pour eux le petit déjeuner sur les<br />

rives du lac de Tibériade. Puis, toujours<br />

en Galilée, il apparut à 500 disciples à la<br />

fois. Étant submergés par l’émotion, leurs<br />

réactions variaient de la peur à une incrédulité<br />

obstinée. Lorsque le Christ apparut<br />

à Paul sur le chemin de Damas, c’est à<br />

son plus gr<strong>and</strong> ennemi qu’il se manifesta.<br />

Ce sont les femmes qui le virent les premières<br />

; si le récit de la résurrection<br />

n’avait été que pure invention, ces femmes<br />

n’auraient jamais été incluses dans<br />

l’histoire, oubliées en tant que premiers<br />

témoins de sa résurrection.<br />

Preuves circonstancielles<br />

• L’existence de l’Église chrétienne. Comment<br />

un tel mouvement aurait-il pu être<br />

fondé sur un mensonge ? Pourquoi des<br />

hommes, décrits par un ennemi du christianisme<br />

comme étant « purs et de moralité<br />

rigoureuse », se seraient-ils laissés battre,<br />

emprisonner, torturer et exécuter<br />

pour un mensonge ? Si une fraude habitait<br />

le cœur de tels individus, pourquoi,<br />

sous la pression de la mort, certains d’entre<br />

eux ne seraient-ils pas revenus sur leur<br />

position, n’auraient-ils pas abjuré leur<br />

mensonge ?<br />

• Le baptême des croyants. Ce rite, qui<br />

remonte aux premiers jours de l’Église<br />

primitive, montre qu’on se préoccupait<br />

de la mort, de l’ensevelissement et de<br />

la résurrection du Christ. Pour devenir<br />

chrétien, il était nécessaire de s’identifier<br />

publiquement avec la mort, l’ensevelissement<br />

et la résurrection de son fondateur<br />

(voir Romains 6.3-9).<br />

• Des vies transformées. Les poltrons de<br />

Gethsémané devinrent les héros de la<br />

Pentecôte. Inexplicable, n’est-ce pas, sans<br />

la résurrection ? Si le prestige, la richesse,<br />

un statut social supérieur devenaient le<br />

lot des nouveaux croyants lorsqu’ils professaient<br />

le Christ et sa résurrection, leur<br />

profession de foi serait logique, compréhensible.<br />

Cependant, leur « récompense<br />

» fut d’un type bien différent, impliquant,<br />

en fin de compte, les lions, la crucifixion<br />

et toutes les méthodes imaginables<br />

pour les empêcher de prêcher. Le<br />

changement révolutionnaire dans la vie<br />

des premiers apôtres a été copié des millions<br />

de fois au cours des deux millénaires<br />

de l’histoire chrétienne.<br />

L’inadéquation<br />

des arguments opposés<br />

Les arguments qu’on présente habituellement<br />

contre la résurrection de Jésus<br />

ne tiennent pas devant une enquête sérieuse.<br />

• Les autorités ont enlevé le corps de<br />

Jésus. Si les Juifs ou les autorités romaines<br />

avaient enlevé et enterré ailleurs le corps<br />

de Jésus, tout ce qu’ils avaient à faire dans<br />

les jours et les années suivants pour<br />

étouffer le christianisme, c’était de dire :<br />

« Nous avons donné des ordres pour enlever<br />

le corps », puis de montrer où il se<br />

trouvait. Nulle action de ce genre ne se<br />

produisit.<br />

• Les disciples ont enlevé le corps. Jamais<br />

les disciples n’auraient pu s’en prendre<br />

à la garde du temple ni à une unité de<br />

soldats romains ; ils n’auraient pu davantage<br />

ôter la pierre.<br />

• Les femmes se sont trompées de<br />

tombeau. Cette théorie soutient que les<br />

femmes étaient tellement éperdues que,<br />

dans la pénombre du matin, elles se rendirent<br />

au mauvais endroit. On imagine<br />

que le sceau et la garde rendaient le bon<br />

tombeau évident, même aux premières<br />

lueurs de l’aube. Néanmoins, cette théorie<br />

s’écroule, car si les femmes s’étaient<br />

rendues au mauvais tombeau, les prêtres<br />

et les autres ennemis de la foi se seraient<br />

précipités vers le bon tombeau pour en<br />

rapporter le corps.<br />

• Jésus s’est évanoui mais a repris<br />

conscience dans le tombeau. Voilà une<br />

théorie qui enseigne qu’en dépit de la flagellation<br />

et de la perte de sang, des pointes<br />

dans les chevilles et dans les poignets,<br />

des heures d’exposition sur la croix et de<br />

la lance dans le flanc, Jésus, d’une façon<br />

ou d’une autre, a survécu. Cette théorie<br />

est apparue d’abord au XVIII e siècle lorsque,<br />

apparemment, il était possible de<br />

croire qu’un individu puisse survivre enseveli<br />

dans un tombeau humide sans<br />

nourriture, ni eau, ni attention d’aucune<br />

sorte ; qu’il puisse survivre en étant enveloppé<br />

de linges funéraires lourdement<br />

chargés d’épices ; et qu’il puisse ensuite<br />

rassembler toutes ses forces pour se dégager<br />

de ces linges, pousser une lourde pierre<br />

à l’entrée du tombeau, vaincre les gardes<br />

— et marcher des kilomètres sur des<br />

pieds percés pour être salué en Conquérant<br />

de la mort et Prince de la vie. David<br />

Strauss, un éminent critique du XIX e siècle<br />

qui ne croyait pas à la résurrection,<br />

rejeta cette idée. Il écrivit : « Il est impossible<br />

que quelqu’un venant juste de sortir<br />

du tombeau à demi-mort, faible et malade,<br />

ayant un urgent besoin de soins médicaux,<br />

de pansements, de forces et d’une<br />

tendre sollicitude, et succombant finalement<br />

à la souffrance, puisse avoir donné<br />

aux disciples l’impression qu’il était conquérant<br />

de la mort et du tombeau. »<br />

• Le Christ ressuscité est seulement<br />

apparu aux croyants. Cela n’est pas exact.<br />

Thomas n’était pas un croyant au début.<br />

Il semble pareillement que Jacques, le frère<br />

de Jésus, n’était pas un croyant non<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

15


plus lorsque Jésus lui apparut ; il avait<br />

certainement été un incroyant pendant<br />

le ministère terrestre du Christ (1Corinthiens<br />

15.7 ; Marc 3.21 ; 6.3,4 ; Jean<br />

7.5). Partant du fait que Jacques se trouve<br />

sur la liste des 120 disciples réunis à Jérusalem<br />

à l’heure de l’ascension, et du fait<br />

que Paul, un opposant au Christ, se convertit<br />

à la suite d’une rencontre avec lui,<br />

il est clair que certains devinrent des<br />

croyants et des témoins après avoir vu le<br />

Christ ressuscité.<br />

Richard Swinburne, qui a récemment<br />

examiné l’hypothèse de la résurrection<br />

d’un point de vue scientifique et rationnel,<br />

est arrivé à la conclusion que « les<br />

preuves historiques » sont « à ce point<br />

irréfutables » qu’« en dépit du fait qu’une<br />

telle résurrection aurait constitué une<br />

violation des lois naturelles, les probabilités<br />

penchent en faveur de la résurrection<br />

». Un avocat ou un historien impartial<br />

se doit d’admettre que la véracité de<br />

cet événement a été bel et bien démontrée.<br />

David Marshall (doctorat de l’université<br />

de Hull) est historien et auteur de nombreux<br />

articles et de plusieurs livres. Cet article est<br />

Attention,<br />

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basé sur son essai « The Risen Jesus », inclus<br />

dans The Essential Jesus, édité par<br />

Bryan Ball et William Johnsson, et publié<br />

par la Pacific Press en 2002.<br />

Sources<br />

P. Beasley-Murray, The Message of the<br />

Resurrection (Nottingham : InterVarsity<br />

Press, 2000).<br />

Ross Clifford, Leading Lawyers Look at the<br />

Resurrection (Sutherl<strong>and</strong>, NSW : Albatross,<br />

1991).<br />

S. Davis, D. Kendall et G. O’Collins, éds., The<br />

Resurrection : An Interdisciplinary Symposium<br />

on the Resurrection of Jesus (Oxford :<br />

Oxford <strong>University</strong> Press, 1997).<br />

R. T. France, The Evidence for Jesus (London :<br />

Hodder <strong>and</strong> Stoughton, 1986).<br />

M. Green, The Empty Cross of Jesus (London :<br />

Hodder <strong>and</strong> Stoughton, 1984).<br />

A. T. Hanson, The Prophetic Gospel (Edinburgh :<br />

T. <strong>and</strong> T. Clark, 1991).<br />

J. McDowell, The Resurrection Factor (1 e éd. :<br />

Alpha, 1993 ; édition 2000).<br />

John Wenham, The Easter Enigma : Are the<br />

Resurrection Accounts in Conflict ? (Exeter :<br />

Paternoster Press, 1996).<br />

N. T. Wright et M. Borg, The Meaning of Jesus<br />

(London : SPCK, 1999).<br />

La foi, la raison…<br />

Suite de la page 9<br />

les démons le croient aussi, et ils<br />

tremblent. » (Jacques 2.19)<br />

5. Voir Hugo A. Meynell, « Faith <strong>and</strong><br />

Reason », in The Encyclopedia of Modern<br />

Christian Thought, dir. Alister E. McGrath<br />

(Oxford : Blackwell, 1993), p. 214-219.<br />

6. Stephen Jay Gould, récemment décédé,<br />

écrivain et professeur d’histoire des<br />

sciences à l’université de Harvard, a dit<br />

que « le conflit entre science et religion<br />

n’existe que dans la tête des gens, et non<br />

dans la logique ni dans l’utilité réelle de<br />

ces deux domaines si différents et si<br />

également vitaux ». À son avis, « la<br />

science s’efforce d’enregistrer le caractère<br />

factuel du monde naturel et de mettre au<br />

point des théories qui coordonnent et<br />

expliquent les faits en question. Quant à<br />

la religion, elle agit dans le domaine tout<br />

aussi important, mais extrêmement<br />

différent, des buts, du sens et des valeurs<br />

de l’humain. » Cité par Houston Smith,<br />

Why Religion Matters (Harper San<br />

Francisco, 2001), p. 70, 71.<br />

7. Et l’apôtre Paul de réfléchir en ces termes :<br />

« Qu<strong>and</strong> des non-Juifs, qui n’ont pas la<br />

loi, font naturellement ce que prescrit la<br />

loi, ceux-là, qui n’ont pas la loi, sont une<br />

loi pour eux-mêmes ; ils montrent que<br />

l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur ;<br />

leur conscience aussi en rend témoignage,<br />

ainsi que leurs raisonnements qui les<br />

accusent ou les défendent tour à tour. »<br />

(Romains 2.14-16)<br />

8. Voir Peter Kreeft et Ronald K. Tacelli,<br />

H<strong>and</strong>book of Christian Apologetics<br />

(Downer’s Grove, Illinois : InterVarsity<br />

Press, 1994), p. 29-44.<br />

9. « Dieu ne nous dem<strong>and</strong>e jamais de croire<br />

sans donner à notre foi des preuves<br />

suffisantes. Son existence, son caractère, la<br />

véracité de sa Parole, tout cela est établi<br />

par des témoignages qui en appellent à<br />

notre raison ; et ces témoignages sont<br />

abondants. Toutefois, Dieu n’a jamais<br />

enlevé la possibilité du doute. Notre foi<br />

doit reposer sur des preuves et non sur<br />

une démonstration. Ceux qui désirent<br />

douter en auront l’occasion, t<strong>and</strong>is que<br />

ceux qui veulent réellement connaître la<br />

vérité, trouveront des preuves abondantes<br />

qui affermiront leur foi. » Ellen White, Le<br />

meilleur chemin (Dammarie-lès-Lys : Vie et<br />

santé, 2000), p. 103.<br />

10. D’après Jay Kesler, « Équipement de<br />

survie », <strong>Dialogue</strong> universitaire 6.2 (1994),<br />

p. 24, 25.<br />

11. Thomas Kuhn, dans son livre La Structure<br />

des révolutions scientifiques (Paris :<br />

Flammarion, 1983), a montré comment<br />

les scientifiques travaillent dans le cadre<br />

d’un paradigme conceptuel dont<br />

l’acceptation est générale et qui évolue<br />

avec le temps.<br />

12. Je dois à Michael Pearson la structure de<br />

base de cette illustration, que j’ai<br />

développée ici. Voir son essai, « Foi, raison<br />

et vulnérabilité », <strong>Dialogue</strong> universitaire 1.1<br />

(1989), p. 11-13, 27.<br />

13. La conception du monde est la vision<br />

globale de la vie et du monde qui habite<br />

chaque individu arrivé à maturité. Elle<br />

répond à quatre gr<strong>and</strong>es questions : qui<br />

suis-je ? où suis-je ? qu’est-ce qui ne va<br />

pas ? quelle est la solution ? Voir Brian<br />

Walsh et Richard Middleton, The<br />

Transforming Vision : Shaping a Christian<br />

Worldview (Downers Grove, Illinois :<br />

InterVarsity Press, 1984).<br />

14. Arthur F. Holmes, Building the Christian<br />

Academy (Gr<strong>and</strong> Rapids, Michigan :<br />

William B. Eerdmans Publishing<br />

Company, 2001), p. 5. Voir aussi William<br />

Lane Craig, Reasonable Faith : Christian<br />

Truth <strong>and</strong> Apologetics, éd. rév. (Wheaton,<br />

Illinois : Crossway Books, 1994).<br />

15. Voir Richard Rice, « Qu<strong>and</strong> les croyants<br />

réfléchissent », <strong>Dialogue</strong> universitaire 4.3<br />

(1992), p. 8-11. Rice est l’auteur de<br />

l’ouvrage Reason <strong>and</strong> the Contours of Faith<br />

(Riverside, Californie : La Sierra <strong>University</strong><br />

Press, 1991).<br />

16 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Comment rendre<br />

un culte à Dieu<br />

Lilianne Doukhan<br />

C’est la réelle transformation<br />

du cœur qui garantira une<br />

forme de culte authentique.<br />

Nous adorons tous, d’une façon ou<br />

d’une autre. Même ceux qui n’ont<br />

aucune croyance religieuse adorent.<br />

Ils adorent les sports, les stars, les<br />

idoles de la musique ou l’argent. Nous<br />

sommes, par nature, faits pour adorer. La<br />

création d’Adam et Ève par Dieu le sixième<br />

jour, jour qui précède le sabbat, a une<br />

signification profonde, à la fois théologique<br />

et sociologique. Le Créateur voulait<br />

que, dans la vie des êtres humains, l’adoration<br />

prenne le pas sur toute autre activité.<br />

Cette priorité dem<strong>and</strong>e non seulement<br />

que les fidèles adorent, mais encore<br />

qu’ils le fassent de la bonne manière.<br />

L’adoration et la façon de la pratiquer ne<br />

sont pas des choses qui vont de soi.<br />

Quelle est la bonne forme d’adoration<br />

? N’y en a-t-il qu’une qui soit la bonne<br />

? Les formes de culte ont-elles changé<br />

au fil du temps ? Qui décide quelle forme<br />

ou structure est adéquate ? Mettant de<br />

côté nos opinions personnelles ou nos<br />

préférences, nous devons trouver la réponse<br />

dans la Parole de Dieu.<br />

La signification de l’adoration<br />

Nous trouvons dans les Écritures différents<br />

types d’adoration. Le plus clair se<br />

trouve dans Ésaïe 6.1-8, où le prophète<br />

décrit sa vision d’une scène d’adoration<br />

dans le ciel. Ce passage nous présente un<br />

programme de culte et même un ordre<br />

du culte.<br />

Le chapitre s’ouvre sur une vision de<br />

Dieu sur son trône céleste, vision de<br />

beauté, de puissance, de majesté, de révérence.<br />

Ici nous apprenons d’abord pourquoi<br />

nous venons adorer : pour répondre<br />

à la présence de Dieu et à sa dem<strong>and</strong>e<br />

d’adoration.<br />

Les Psaumes — textes d’adoration et<br />

de louange de la tradition d’Israël — nous<br />

aident à découvrir comment nous devons<br />

adorer : dans la joie et le respect. Ce thème<br />

ressort tout au long des Psaumes et<br />

s’exprime par des phrases telles que :<br />

« Poussons des cris de joie pour le Seigneur<br />

! […] Venez, prosternons-nous,<br />

courbons-nous, fléchissons le genou devant<br />

le Seigneur. » (Psaume 95.1,6)<br />

L’équilibre entre la joie et le respect<br />

présente une difficulté. Souvent, dans<br />

nos cultes, nous manifestons l’un au détriment<br />

de l’autre, et nous n’arrivons pas<br />

à les associer de façon équilibrée. Il semble<br />

difficile d’être respectueux et à la fois<br />

d’exprimer sa joie. Mais c’est exactement<br />

ce que la Parole de Dieu nous dem<strong>and</strong>e<br />

de faire qu<strong>and</strong> nous rendons un culte à<br />

Dieu.<br />

La Bible nous présente aussi le culte<br />

comme une activité de l’être tout entier.<br />

Les adorateurs doivent s’approcher de<br />

Dieu de tout leur être. Le culte, d’après la<br />

Bible, implique le cœur, l’esprit et les<br />

sens. L’adoration exprimée dans Ésaïe 6<br />

parle des quatre sens : la vue, l’ouïe,<br />

l’odorat et le toucher.<br />

Le culte est aussi une activité communautaire<br />

: nous venons à Dieu en tant<br />

que corps de fidèles. Cela implique les<br />

deux dimensions : verticale et horizontale.<br />

Souvent, dans notre culte, nos relations<br />

avec les autres sont restreintes ; cependant<br />

le véritable culte doit non seulement<br />

nous rapprocher de Dieu, mais aussi<br />

nous unir au groupe d’adorateurs. Le<br />

choc des cultures et des générations au<br />

sein de nos Églises y a rendu de plus en<br />

plus difficile la dimension horizontale.<br />

Chaque groupe désire rendre son culte<br />

d’une manière qui lui est propre.<br />

De plus, qu<strong>and</strong> nous venons adorer,<br />

nous devons savoir à qui nous rendons<br />

un culte. Nous ne le faisons pas pour<br />

nous. Le culte est rendu à Dieu et pour<br />

Dieu. C’est une activité théocentrique,<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

17


entièrement dirigée vers Dieu (voir Psaume<br />

9.1,2). Le but premier du culte n’est<br />

pas d’obtenir des bénédictions, un enseignement<br />

ou de l’amitié. Adorer, c’est<br />

avant tout venir à Dieu, lui donner gloire<br />

et parler de ses actions.<br />

Le culte prend alors une dimension<br />

d’échange : d’une part, Dieu appelle à<br />

l’adoration, d’autre part, l’adorateur répond<br />

à cet appel.<br />

L’adoration ne peut avoir de sens que<br />

par la participation des deux partenaires.<br />

Un tel culte plaît à Dieu. Le Psaume 19 est<br />

clair sur ce point : « Que les paroles de ma<br />

bouche et le murmure de mon cœur<br />

soient agréés de toi, Seigneur. » (Psaume<br />

19.15) Pourtant, trop souvent, nous nous<br />

efforçons de plaire à la congrégation<br />

qu<strong>and</strong> nous préparons un culte !<br />

Notre motivation détermine notre<br />

conception de l’organisation de ce service.<br />

Dans nos cœurs doit se trouver une<br />

seule préoccupation lors de l’élaboration<br />

des formes et des structures du culte :<br />

« Est-ce que cela sera agréable à Dieu ? »<br />

Qu<strong>and</strong> nous désirons faire plaisir à quelqu’un,<br />

nous essayons de savoir comment<br />

est cette personne : quel est son caractère,<br />

qu’aime-t-elle faire, quelles sont nos affinités<br />

avec elle ? Pour savoir ce qui est<br />

agréable à Dieu, nous devons nous poser<br />

les mêmes questions. Les réponses dirigeront<br />

nos efforts dans l’élaboration d’un<br />

culte approprié.<br />

Mais le culte doit aussi avoir un sens<br />

pour l’adorateur. Il est important de savoir<br />

si le culte est pertinent pour l’assemblée,<br />

c’est-à-dire si l’assemblée y trouve<br />

une signification. Cela nous amène à parler<br />

de l’importance des symboles. Dans le<br />

culte, le sens est transmis par des symboles,<br />

tels que la cène, le baptême, la lecture<br />

de la Bible, la prière, la musique, l’organisation<br />

intérieure des lieux, etc. Toutes ces<br />

choses sont des « signes » destinés à<br />

transmettre le sens du culte et devraient<br />

permettre à la liturgie d’être vivante et<br />

édifiante.<br />

Abonnements<br />

Après avoir longtemps travaillé dur, vous voici diplôme en main.<br />

Félicitations ! Et à présent que vous vous trouvez dans le vrai gr<strong>and</strong><br />

monde, vous faites de votre mieux pour rester fidèle à votre<br />

engagement de chrétien. Pour continuer sans cesse à apprendre. Ce n’est pas<br />

commode ! Maintenez le contact avec le meilleur de la pensée et de l’action<br />

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C’est une tâche difficile. Et il est encore<br />

plus difficile de rendre le culte à la fois<br />

approprié et pertinent. Comment ce culte<br />

peut-il à la fois plaire à Dieu et édifier la<br />

communauté ? Comment, dans notre expérience<br />

du culte, pouvons-nous associer<br />

l’élément divin de l’appel et l’élément<br />

humain de la réponse ?<br />

Les formes du culte<br />

Le culte englobe toute l’assemblée et<br />

ne concerne pas seulement le pasteur. Sur<br />

ce point, il est nécessaire d’éduquer aussi<br />

bien nos pasteurs que les dirigeants du<br />

culte et ceux de la musique. Souvent,<br />

ceux-ci se mettent à la disposition de l’assemblée<br />

avec leurs talents et leurs bonnes<br />

dispositions. Les musiciens, particulièrement<br />

qu<strong>and</strong> ils sont qualifiés, doivent se<br />

rappeler que le culte est un moment très<br />

particulier. Au culte, on n’est pas là pour<br />

« faire de la musique ». Au culte, on ne<br />

vient pas uniquement pour se retrouver.<br />

Au culte, on ne se borne pas à « lire un<br />

texte ». Toutes ces choses sont faites en<br />

présence de Dieu et pour Dieu.<br />

Le véritable culte, dans son essence et<br />

sa forme, commence par cet apprentissage.<br />

Éduquer, présenter un modèle, former<br />

et préparer les dirigeants de la communauté<br />

sont tous les ingrédients de cet apprentissage.<br />

Apprendre l’adoration soulève des<br />

questions importantes : y a-t-il un style<br />

ou une structure que Dieu préfère ? Existe-t-il<br />

une forme d’adoration par excellence<br />

? Y a-t-il une forme d’adoration<br />

universelle, valable pour tous ? L’Écriture<br />

nous indique clairement que ce n’est pas<br />

tant la forme ou les structures en soi qui<br />

importent aux yeux de Dieu. Ce que Dieu<br />

dem<strong>and</strong>e, ce sont les bonnes dispositions<br />

du cœur de l’adorateur. Pour Dieu, l’attitude<br />

la meilleure pour rendre un culte,<br />

c’est « un esprit brisé », « un cœur brisé,<br />

écrasé » (Psaume 51.19). Dieu ne prend<br />

pas plaisir à nos sacrifices, à nos formes<br />

de liturgie, si nous ne marchons pas selon<br />

cet appel : « que tu agisses selon l’équité,<br />

que tu aimes la fidélité, et que tu marches<br />

modestement avec ton Dieu » (Michée<br />

6.8).<br />

Par conséquent, c’est la réelle transformation<br />

du cœur qui garantira une forme<br />

18 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


de culte authentique. Quelle que soit la<br />

forme employée, si nous n’abordons pas<br />

le culte avec un cœur transformé, il<br />

n’aura pas de sens. Dans une organisation<br />

multiculturelle telle que l’Église adventiste,<br />

où que nous adorions, les mêmes<br />

principes doivent guider notre compréhension<br />

de ce que le culte doit être.<br />

Émanant de la Parole de Dieu, ces principes<br />

sont immuables et éternels, indépendants<br />

du temps et du lieu. Ce qui change,<br />

ce sont les modes d’expression du culte,<br />

comment nous adorons. Il nous faut définir<br />

quelles attitudes, influencées par notre<br />

culture, exprimeront le mieux la révérence.<br />

La vraie question est : ce mode<br />

d’expression particulier à une culture<br />

donnée sera-t-il véritablement compris<br />

comme la manifestation du respect dû à<br />

Dieu ?<br />

Il en est de même pour la joie. Il y a<br />

différentes façons d’exprimer sa joie. Certains<br />

sautent et exultent, d’autres sont<br />

joyeux calmement. Quelle que soit notre<br />

culture, nous devons découvrir la façon<br />

la plus authentique d’exprimer notre joie<br />

à partir du culte biblique. Quelle sorte de<br />

joie devons-nous ressentir dans le culte ?<br />

Y a-t-il une différence entre la joie ressentie<br />

lors du culte et celle éprouvée lors<br />

d’un match de football ou d’un concert ?<br />

La joie qui vient du culte est très spéciale<br />

et rare. D’une certaine manière, elle est<br />

semblable à nos joies humaines, mais elle<br />

est en même temps très différente. Dans<br />

son récit de la dédicace des murs de Jérusalem,<br />

après le retour de l’exil, Néhémie<br />

dit que « Dieu avait donné [au peuple] un<br />

gr<strong>and</strong> sujet de joie » (Néhémie 12.43).<br />

Ainsi, dans le culte, la joie est donnée par<br />

Dieu, elle est le résultat de notre rencontre<br />

avec lui et de ce qu’il a fait pour nous.<br />

Rechercher cette joie divine est pour<br />

nous très important, car cela déterminera<br />

la forme d’expression de notre adoration<br />

: notre comportement pendant le<br />

culte, la musique que nous interpréterons<br />

et comment nous l’interpréterons.<br />

La forme et le contenu vont de pair,<br />

dans le culte comme dans n’importe<br />

quelle forme d’art. Dans l’un comme<br />

dans l’autre, si le message transmis par la<br />

forme n’est pas le même que celui porté<br />

par le contenu, aussi bien l’art que le culte<br />

sonneront faux. L’image du tuyau et de<br />

l’eau illustre bien le problème de l’expression<br />

culturelle. Alors que les tuyaux peuvent<br />

être de différentes matières — métal,<br />

plastique, ciment — ils conduisent tous<br />

l’eau. De même, différents modes d’expression<br />

culturels peuvent transmettre<br />

une même vérité. Un point, cependant,<br />

est important : nous devons être sûrs que,<br />

qu<strong>and</strong> l’eau nous arrive et que nous la<br />

buvons, elle est toujours l’eau pure, non<br />

altérée, la vérité. Si la composition chimique<br />

de l’eau a changé, elle peut devenir<br />

un poison. Certains conduits peuvent<br />

changer la nature de l’eau. Si l’eau est<br />

amenée par un tuyau de plomb, en fin de<br />

parcours, elle sera chargée de plomb et<br />

pourra me rendre malade. Un élément vital<br />

peu devenir une cause de maladie. Si<br />

notre forme de culte altère d’une manière<br />

ou d’une autre le message qu’elle doit<br />

transmettre, elle n’est pas appropriée et il<br />

faut la changer. En revanche, si elle rapporte<br />

fidèlement le message du culte,<br />

même si cette forme n’est pas traditionnelle,<br />

elle est adéquate.<br />

Une des difficultés par rapport à l’adoration<br />

est qu’elle présente une tension,<br />

comme nous l’avons déjà noté : entre les<br />

deux partenaires, humain et divin ; entre<br />

l’expression de la joie et de la révérence ;<br />

entre être approprié et être porteur d’un<br />

message. C’est une saine tension, car elle<br />

nous oblige à une constante remise en<br />

question. Elle dem<strong>and</strong>e que nous n’épargnions<br />

aucun effort pour trouver un solide<br />

équilibre entre les deux éléments. Cela<br />

ne peut être réalisé par une personne seule<br />

; toute l’assemblée doit s’impliquer<br />

pour s’assurer que le culte est agréable à<br />

Dieu.<br />

Dans la perspective de cette tension,<br />

toute discussion au sujet de la forme et<br />

des structures prend une nouvelle direction.<br />

La question ne sera plus de choisir<br />

entre différents styles — ce qui signifierait<br />

que certains styles sont meilleurs que<br />

d’autres — mais de faire des choix à l’intérieur<br />

d’un style donné. Une multiplicité<br />

de styles sont valables pour un culte convenable,<br />

et dans chaque style nous pouvons<br />

choisir les éléments propres à transmettre<br />

les valeurs d’un culte authentique.<br />

Il ne s’agit pas de se dem<strong>and</strong>er : Peuton<br />

applaudir pendant le culte ? Ce genre<br />

de musique est-il convenable ? Peut-on<br />

faire de l’expression scénique dans le culte<br />

? Devons-nous rester debout ou nous<br />

agenouiller pour la prière ? Les formes et<br />

les structures ne sont pas le but du culte.<br />

Elles sont le résultat et les conséquences<br />

de notre réflexion sur l’adoration. Alors<br />

vont se poser de nouvelles questions qui<br />

orienteront notre recherche d’un culte<br />

authentique :<br />

• Comment conserver au culte son<br />

caractère sacré ?<br />

• Comment donner à nos cultes une<br />

forme qui permette à l’adorateur de<br />

se tourner vers Dieu plutôt que vers<br />

la musique ou la prédication ?<br />

• Comment exprimer à la fois notre<br />

joie et notre respect dans le bon<br />

équilibre des deux ?<br />

• Quels éléments du culte peuvent<br />

aider les fidèles à mieux vivre leur<br />

foi, c’est-à-dire agir selon l’équité et<br />

aimer la fidélité, signes du culte<br />

authentique ?<br />

• Comment notre culte peut-il transmettre<br />

notre message au monde ?<br />

Nous avons besoin de réapprendre<br />

l’adoration. Le secret de la réussite est de<br />

réapprendre à communiquer personnellement<br />

avec Dieu. Le culte de l’assemblée<br />

commence par le culte personnel. Si nous<br />

apprenons comment mieux connaître<br />

Dieu, comment nous rapprocher de lui,<br />

comment nous adresser à lui et comment<br />

nous rapprocher de nos frères et sœurs<br />

dans la foi, alors nous découvrirons la façon<br />

de rendre nos cultes édifiants.<br />

Lilianne Doukhan (doctorat en musicologie<br />

de l’université de l’État du Michigan) enseigne la<br />

musicologie et la musique dans le culte à l’université<br />

Andrews, à Berrien Springs, dans le Michigan.<br />

Elle rédige actuellement un livre sur le culte<br />

et la musique. E-mail : ldoukhan@<strong>and</strong>rews.edu.<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

19


Profil<br />

Marilyn Fargo<br />

<strong>Dialogue</strong> avec une adventiste spécialiste en conciliation<br />

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! »<br />

(Matthieu 5.9)<br />

Rares sont ceux qui ont traduit en actions les béatitudes. Marilyn<br />

Fargo est une exception. Elle est spécialiste en éducation pour les Ministères de<br />

la conciliation, et elle passe son temps à résoudre des conflits et à former des<br />

conciliateurs.<br />

Marilyn a été élève d’une école d’église dans l’Idaho, puis elle est entrée à<br />

l’université Andrews. C’est là qu’elle a obtenu son diplôme en éducation élémentaire.<br />

Ensuite, elle a complété sa formation par un mastère et des travaux<br />

spécialisés en éducation et en psychothérapie. C’est à Andrews qu’elle a rencontré<br />

son mari, Mumtaz A. Fargo. Le couple déménagea dans l’Utah lorsque<br />

Mumtaz eut terminé son doctorat en médecine. En 1968, ils s’installèrent dans<br />

le Montana et le D r Fargo enseigna à l’université de l’État du Montana, à<br />

Billings, jusqu’à sa retraite prise récemment.<br />

Outre l’enseignement et son rôle de maîtresse de maison, Marilyn a toujours<br />

été très active dans son église locale. Elle a également soutenu des étudiants<br />

universitaires et organisé des groupes d’étude de la Bible chez elle. Dans les années<br />

1980, elle découvrit les Ministères de la conciliation, dont le siège est à<br />

Billings, dans le Montana. Le manuel de l’organisation, intitulé The<br />

Peacemaker (Le faiseur de paix), de Ken S<strong>and</strong>e, est disponible sur l’Internet<br />

(http://Hispeace.org).<br />

Aujourd’hui, Marilyn et son époux sont tous deux des conciliateurs chrétiens<br />

expérimentés, formés par les Ministères de la conciliation. Leur rôle est de prévenir<br />

ou de résoudre les conflits dans les foyers, dans les écoles, dans les églises,<br />

au travail ou dans la société, à travers les principes bibliques de la conciliation.<br />

■ Marilyn, pour commencer, comment vous<br />

est venue votre passion pour la conciliation ?<br />

En 1982, Ken S<strong>and</strong>e, jeune avocat<br />

chrétien, a voulu considérer la conciliation<br />

comme une alternative au litige. En<br />

étudiant 1 Corinthiens 6 dans un groupe<br />

d’étude de la Bible, il réalisa que les Églises<br />

chrétiennes ne suivaient pas les conseils<br />

de l’apôtre Paul pour résoudre les<br />

conflits dans leurs communautés locales.<br />

Cette prise de conscience lui permit de<br />

lancer les Ministères de la conciliation.<br />

J’ai suivi l’un des premiers séminaires<br />

de conciliation et j’ai réalisé que Dieu<br />

nous avait donné les outils pour vivre en<br />

harmonie les uns avec les autres à travers<br />

sa Parole. Les principes de la conciliation<br />

sont bénéfiques dans tous les aspects relationnels<br />

de notre vie. La formation à la<br />

conciliation m’a rendue apte à reconnaî-<br />

tre mes erreurs, à m’excuser et à dem<strong>and</strong>er<br />

pardon qu<strong>and</strong> j’offensais quelqu’un.<br />

■ Donc votre mari et vous-même avez reçu<br />

une formation de conciliateurs.<br />

Nous voulions pouvoir résoudre tous<br />

les conflits comme Dieu nous l’a montré,<br />

à tous les niveaux. Les Ministères de la<br />

conciliation nous donnent des moyens et<br />

proposent des stages pour former les<br />

chrétiens. Alors que nous partagions ces<br />

principes bibliques, nous ressentions le<br />

besoin de recevoir une formation plus<br />

poussée et de rencontrer des conciliateurs<br />

chrétiens professionnels. Nous pensons<br />

que Dieu nous a conduits à Billings pour<br />

vivre cette expérience.<br />

■ Si j’ai bien compris, les Ministères de la conciliation<br />

proposent trois niveaux de formation ?<br />

Les séminaires sont une introduction<br />

pour les chrétiens aux principes bibliques<br />

de la gestion des conflits. Ces séminaires<br />

donnent aux participants les moyens de<br />

gérer les conflits dans leur propre vie.<br />

C’est Dieu qui fournit les devoirs à la<br />

maison.<br />

La formation pour la réconciliation sert à<br />

enseigner ces mêmes principes dans le<br />

cadre des classes de l’École du sabbat,<br />

dans les petits groupes et lors des sermons<br />

au moment du culte. Les réconciliateurs<br />

partagent leur vécu et peuvent<br />

faire de la médiation entre personnes,<br />

toujours selon le principe de Matthieu<br />

18.5-20.<br />

La formation supérieure et le programme<br />

de certification forment les conciliateurs à<br />

la résolution des conflits, proposent des<br />

solutions à long terme et restaurent les<br />

relations. Les cours de psychothérapie,<br />

les études des lois bibliques et civiques<br />

font partie de cette formation et sont utilisés<br />

dans la pratique quotidienne.<br />

■ De quelle formation les responsables des<br />

églises et les membres ont-ils besoin pour participer<br />

à ce programme ?<br />

Nous étudions les méthodes et les<br />

exemples bibliques avec chaque client ou<br />

chaque groupe. La plupart connaissent<br />

les références bibliques mais ne les appliquent<br />

pas dans leur vie quotidienne.<br />

Chaque participant signe un contrat qui<br />

l’engage à la confidentialité et au respect<br />

de l’éthique chrétienne. La procédure est<br />

personnalisée et le Saint-Esprit nous guide<br />

pendant tout le travail de conseil —<br />

supervision, discussion et négociation. Si<br />

tout cela ne résout pas la dispute, nous<br />

passons aux réponses assistées de la médiation,<br />

de l’arbitrage et de la discipline<br />

ecclésiastique pour restaurer les relations<br />

brisées.<br />

Par exemple, un étudiant d’une université<br />

d’État a besoin de suivre un cours<br />

20 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


qui a lieu le sabbat. L’étudiant dem<strong>and</strong>e<br />

une alternative et prie pour être guidé.<br />

Ensuite, il s’adresse à un conseiller pour<br />

trouver un arrangement. S’il n’y en a pas,<br />

l’étudiant dem<strong>and</strong>e de l’aide pour négocier<br />

une solution raisonnable afin de suivre<br />

ce cours tout en observant le sabbat,<br />

comme enregistrer les cours, obtenir les<br />

notes ou avoir un projet à faire. Tout au<br />

long de cette démarche, un conciliateur<br />

prie pour lui, le conseille et lui apporte<br />

son soutien.<br />

Un autre exemple : un ancien d’église<br />

est impliqué dans une affaire d’adultère.<br />

Une des parties en cause cherche la réconciliation.<br />

Il y a un moment de prière<br />

et d’étude des Écritures dans le but de<br />

rendre gloire à Dieu, de servir son prochain<br />

et de croître pour ressembler davantage<br />

à Jésus. Cette démarche plus<br />

complexe inclut également écoute active,<br />

confession, repentance, pardon et discipline<br />

rédemptrice. Avec du soutien et de<br />

la compréhension, on peut guérir une relation<br />

détériorée, sauver un mariage et<br />

fortifier la communauté des croyants.<br />

■ Quelles sont les situations que vous rencontrez<br />

le plus souvent ?<br />

Étant donné que je me consacre à former<br />

de jeunes « artisans de la paix », j’interviens<br />

auprès des équipes d’enseignants,<br />

des parents, des étudiants et des<br />

églises. Je dirige également des stages pratiques<br />

pour former d’autres équipes de<br />

formateurs.<br />

J’ai souvent affaire à des conduites indisciplinées<br />

d’étudiants et j’aide les écoles<br />

à établir des règles et des programmes<br />

pour promouvoir la paix et des relations<br />

humaines satisfaisantes. Les Ministères<br />

de la conciliation ont développé un programme<br />

pour l’école primaire qui sera<br />

complété par celui pour l’école secondaire.<br />

Je travaille aussi auprès des familles<br />

confrontées à des situations de divorce,<br />

de décisions de justice ou de difficultés<br />

sur leur lieu de travail. Nous rédigeons<br />

également des clauses de conciliation<br />

pour des contrats.<br />

■ On dirait que tout un chacun peut tirer bénéfice<br />

des séminaires. Est-ce recomm<strong>and</strong>é<br />

pour l’aide dans la vie quotidienne ?<br />

Tout à fait. Le séminaire commence<br />

avec le concept de la « pente glissante »,<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

qui consiste à expliquer comment les<br />

gens réagissent au conflit par la fuite ou<br />

par l’agressivité. Les Écritures proposent<br />

des solutions en commençant par passer<br />

sur l’offense (Proverbes 19.11), puis envisager<br />

la démarche prônée dans Matthieu<br />

18.15-20, pour finir par une discipline ecclésiastique<br />

rédemptrice consistant à traiter<br />

l’offenseur comme un non-croyant.<br />

Ce dernier point signifie que la personne<br />

n’est pas acquise à la cause chrétienne et<br />

qu’il convient de tout reprendre à la base.<br />

■ Qu’entendez-vous par conflit ?<br />

Nous définissons un conflit comme<br />

étant une « différence d’opinion ou de<br />

but qui a pour conséquence de frustrer<br />

l’autre », ainsi que le décrit Jacques<br />

(4.1,2). Le Saint-Esprit nous convainc<br />

de péché (Jean 16.8) et une personne en<br />

conflit réalisera que la paix véritable ne<br />

peut être trouvée qu’en Jésus-Christ<br />

seul.<br />

■ Comment éduquez-vous les gens à la réconciliation<br />

dans une communauté perturbée<br />

?<br />

Nous commençons par organiser<br />

une réunion et nous invitons tous les<br />

membres et les dirigeants à y assister.<br />

Nous invitons aussi les membres non<br />

réguliers et les anciens membres. En parallèle,<br />

nous pouvons aussi lancer un<br />

programme pour les jeunes « artisans<br />

de la paix ». Puis nous programmons<br />

des entretiens et nous encourageons à<br />

la réconciliation par la médiation. En<br />

général, nous avons une gr<strong>and</strong>e réunion<br />

pour discuter de la mise en application<br />

des principes. Nous aimons terminer<br />

par une « célébration de réconciliation<br />

» dans la famille qu’est l’église,<br />

ce qui inclut une sainte cène. Je rédige<br />

un rapport spirituel détaillant la démarche,<br />

donnant une liste de conseils, et je<br />

reste en contact pendant une année<br />

pour soutenir et encourager chacun<br />

dans sa responsabilité.<br />

■ Comment la majorité des gens réagit-elle<br />

à cette procédure ?<br />

Je connais des églises et des organismes<br />

qui ont des séminaires de conciliation<br />

et de petits stages pour former<br />

leurs membres. Ils encouragent la confession,<br />

la repentance et le pardon pour<br />

guérir des relations en souffrance. Chaque<br />

dirigeant et chaque membre est<br />

porté à un haut niveau de responsabilité.<br />

Nous trouvons que, pour la plupart,<br />

ils ont besoin d’être informés et dirigés,<br />

et qu’ils sont reconnaissants qu<strong>and</strong> ils<br />

ont fait l’expérience de la paix de Dieu<br />

dans les relations humaines. Les chrétiens<br />

devraient être encouragés à porter<br />

les conflits non réglés devant la famille<br />

qu’est l’église.<br />

■ La conciliation a aussi un aspect politique.<br />

Comment les citoyens à travers le<br />

monde peuvent-ils mettre ces principes en<br />

œuvre dans leur environnement non religieux<br />

?<br />

Qu<strong>and</strong> les gens étudient comment<br />

Dieu nous enseigne à régler les conflits,<br />

ils trouvent immédiatement des occasions<br />

pour s’en servir. Michée 6.8 donne<br />

une réponse quant au rôle du citoyen<br />

chrétien : « Que tu agisses selon<br />

l’équité, que tu aimes la fidélité, et que<br />

tu marches modestement avec ton<br />

Dieu. » La guerre et les conflits dans le<br />

monde ont leurs racines dans les assauts<br />

de Satan contre la souveraineté de<br />

Dieu. Dieu presse ses disciples de rechercher<br />

la paix. Le modèle de la Gr<strong>and</strong>e<br />

Controverse montre comment Dieu<br />

gère le conflit. Il n’a pas abusé de son<br />

autorité. Il a proposé la réconciliation.<br />

À travers le Christ, il nous a donné le<br />

message et le ministère de la réconciliation.<br />

Nous sommes ses ambassadeurs (2<br />

Corinthiens 5.17-21).<br />

Les principes de la conciliation sont<br />

cruciaux dans chaque domaine de notre<br />

vie. La source du conflit est communément<br />

la rébellion contre l’autorité,<br />

que ce soit dans l’église, le gouvernement,<br />

la famille ou au travail. Toute<br />

autorité légitime a été instituée par<br />

Dieu dans le but de maintenir la paix et<br />

l’ordre (Romains 13.1-7). Qu<strong>and</strong> la personne<br />

qui détient l’autorité vous dem<strong>and</strong>e<br />

de faire quelque chose que vous<br />

pensez être idiot, injuste ou mauvais, il<br />

est recomm<strong>and</strong>é de réclamer respectueusement<br />

une négociation pour trouver<br />

une solution (Esther 7.1-6 ; Daniel<br />

1.6-16).<br />

Suite page 31<br />

21


Profil<br />

Ruy Vieira<br />

<strong>Dialogue</strong> avec un créationniste adventiste du Brésil<br />

Ses parents étaient peu, voire pas du tout, intéressés par la religion et ils ne<br />

se soucièrent guère de transmettre des principes chrétiens quelconques à<br />

leurs enfants. Ses professeurs, au lycée, étaient agnostiques et évolutionnistes.<br />

Après un tel régime, Ruy Carlos de Camargo Vieira était prêt à entamer<br />

ses études universitaires en intellectuel, l’esprit libre de toute éducation chrétienne.<br />

Mais chacun peut avoir son chemin de Damas et, qu<strong>and</strong> Ruy entra à<br />

l’université, il était sur ce dangereux chemin. Il fut confronté à Quelqu’un qu’il<br />

ne connaissait pas encore. La tendance philosophique de l’agnosticisme et de<br />

l’évolution, à l’abri de laquelle il se tenait alors, fut balayée par un autre faisceau<br />

de croyances dont l’origine n’était pas la raison humaine mais la révélation<br />

divine. Pour la première fois, il lut la Bible et y trouva les textes qui parlaient<br />

des origines de la vie, de l’amour de Dieu, de la grâce, de la paix et de la<br />

délivrance du péché accordée si gratuitement. Cette nouvelle découverte prit un<br />

sens pour Ruy et il poursuivit l’étude de la Bible avec ferveur et rapidité. Il devint<br />

bientôt adventiste du septième jour. De l’agnosticisme à la foi, de l’évolution<br />

à la création — ce n’était pas simplement une découverte, mais l’aube<br />

d’une perspective divine de la vie.<br />

La vie de Ruy en fut bouleversée. Par la suite, il devint un scientifique de<br />

tout premier ordre, très actif à promouvoir et à défendre la thèse créationniste<br />

au Brésil. Pour un scientifique, croire ouvertement à la création, c’est s’exposer<br />

au ridicule. Mais Ruy persista dans sa découverte. En 1972, il fonda la Société<br />

créationniste brésilienne et publia la première édition du Folha Criacionista<br />

(Journal créationniste, en portugais) qui en est maintenant à plus de 60 numéros.<br />

Il continue de présider la Société, en parallèle avec son poste universitaire et<br />

avec ses écrits sur la création. Il est aussi consultant auprès du gouvernement<br />

brésilien au ministère de l’Éducation et trésorier de la Société biblique brésilienne.<br />

■ Comment est né votre intérêt pour la cause<br />

créationniste ?<br />

Cela a commencé après que je fus devenu<br />

adventiste. Alors que je commençais<br />

à observer le sabbat, il m’a semblé<br />

nécessaire d’en savoir plus sur les origines<br />

et tout particulièrement sur la création,<br />

en opposition à l’évolution qui est devenue<br />

la thèse « académiquement correcte<br />

».<br />

■ Pourquoi avez-vous choisi de devenir créationniste<br />

?<br />

Devenir créationniste est une suite logique<br />

qu<strong>and</strong> on devient chrétien. Être<br />

chrétien, c’est accepter le Christ comme<br />

sauveur et sa Parole révélée comme divine<br />

et normative. La Bible parle de Dieu<br />

créant un monde parfait puis de la tentation<br />

et de l’entrée du péché avec toutes<br />

ses conséquences. Juste avant de recevoir<br />

mon diplôme d’ingénieur, je suis entré<br />

en contact avec le christianisme, et cela a<br />

complètement changé mes perspectives.<br />

J’ai réalisé que les thèses sur l’évolution<br />

ne pouvaient pas rejoindre les thèses<br />

chrétiennes sur la création. À partir de la<br />

Bible, j’ai découvert que derrière toute vie<br />

il y a une création voulue par Dieu, qui a<br />

instillé dans l’univers un but et un dessein.<br />

Dieu m’a aidé à surmonter les difficultés<br />

de mon périple depuis l’évolution<br />

jusqu’à la création. Je loue Dieu pour<br />

cela ! Aujourd’hui, je peux mettre en relation<br />

les principes scientifiques de base<br />

avec une image d’un monde parfait créé<br />

par Dieu et de sa déchéance due au péché.<br />

Bien plus, je peux intégrer cette nouvelle<br />

découverte dans les sujets que j’enseignais<br />

en tant que professeur d’université,<br />

des sujets comme la première et la<br />

seconde loi de thermodynamique impliquant<br />

des considérations philosophiques<br />

sur le concept de l’entropie, de l’ordre et<br />

du désordre, de la directionalité, de la décadence<br />

et de la dégradation. Je vois dans<br />

tous les secteurs de la connaissance humaine<br />

une parfaite cohérence entre la<br />

théorie de la création et une perspective<br />

scientifique authentique.<br />

■ Parlez-nous de la Société créationniste brésilienne<br />

dont vous êtes le président.<br />

En tant que professeur et en tant que<br />

parent, j’aidais mes enfants dans leurs<br />

devoirs scolaires en secondaire, et je remarquais<br />

à quel point toutes les idées<br />

évolutionnistes étaient présentées dans la<br />

plupart des livres scolaires. En tant que<br />

créationniste, je me sentais concerné de<br />

voir combien ces thèses évolutionnistes<br />

devenaient subtilement l’unique perspective<br />

dans laquelle les cours de sociologie,<br />

de politique, de science et de technologie<br />

étaient enseignés. Il y a 30 ans, grâce à<br />

Dieu, j’ai appris l’existence de sociétés<br />

créationnistes en dehors du Brésil, qui essayaient<br />

de contrer la thèse évolutionniste<br />

et de donner une vue alternative sur les<br />

origines de la vie. J’ai découvert comment<br />

ces sociétés travaillaient et je me<br />

suis intéressé à la façon habituelle dont<br />

elles géraient les controverses entre création<br />

et évolution. Alors j’ai décidé qu’il<br />

était temps pour le Brésil d’avoir aussi<br />

une telle société. En 1972 donc, la Société<br />

créationniste brésilienne fut fondée avec<br />

22 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


la première publication de son journal<br />

créationniste.<br />

■ Quelles sont les différences fondamentales<br />

entre les théories créationnistes et les théories<br />

évolutionnistes ?<br />

Le créationnisme part du principe que<br />

l’univers relève d’un plan, d’un dessein,<br />

et a un but. En ce qui concerne l’évolution,<br />

c’est différent : il n’y a aucun plan<br />

dans la nature, tout est arrivé par hasard.<br />

À la base, la création et l’évolution sont<br />

toutes deux des notions philosophiques<br />

et non scientifiques.<br />

■ Qu’est-ce qu’un modèle ou une théorie ?<br />

L’étude de l’univers nécessite une certaine<br />

systématisation avec une méthodologie<br />

pour étudier et établir des hypothèses.<br />

L’étude implique certaines thèses préconçues<br />

qui à leur tour entraînent la mise<br />

en place d’hypothèses. C’est précisément<br />

là que commence toute la structure philosophique<br />

de la science. Une théorie est<br />

toujours un concept intellectuel qui tend<br />

à reproduire la « réalité ». Ce qui se passe,<br />

c’est que de nombreuses hypothèses finissent<br />

par être acceptées et rép<strong>and</strong>ues<br />

comme des vérités absolues et « scientifiques<br />

», ce qu’en fait elles ne sont pas.<br />

■ Est-il possible de faire cohabiter la foi et la<br />

science ?<br />

Cette question en soulève d’autres.<br />

1) Un chrétien aujourd’hui peut-il être<br />

un scientifique ? 2) La science moderne<br />

a-t-elle détruit les bases de la foi chrétienne<br />

? 3) La foi chrétienne implique-t-elle<br />

le rejet de toutes les découvertes scientifiques<br />

? 4) Devons-nous accepter l’incompatibilité<br />

entre la foi chrétienne et la<br />

science ? 5) La science a-t-elle prouvé la<br />

foi chrétienne, comme certains chrétiens<br />

l’affirment ? 6) Le développement scientifique<br />

actuel nécessite-t-il une nouvelle<br />

science et une nouvelle technologie qui<br />

seraient plus en adéquation pour le nouveau<br />

millénaire ?<br />

De telles questions peuvent trouver<br />

une réponse satisfaisante, de sorte qu’on<br />

puisse légitimement parler en tant que<br />

chrétien et scientifique à la fois, sans<br />

avoir besoin de déclarer que la science est<br />

toujours profane et n’a donc rien à voir<br />

avec les valeurs chrétiennes. C’est pourquoi<br />

nous devrions éviter cette fausse dichotomie<br />

entre la foi et la raison. Évidemment,<br />

la foi et la raison sont toutes<br />

deux des aspects essentiels de toutes les<br />

activités humaines, y compris la science<br />

et la théologie. Toutes deux avancent des<br />

hypothèses (la foi) et toutes deux tirent<br />

des conclusions (la raison). La foi que<br />

l’univers est compréhensible de façon rationnelle<br />

est une hypothèse scientifique.<br />

Non seulement la foi en cette hypothèse<br />

motive les hommes de science dans leurs<br />

recherches, mais encore elle rend cette<br />

recherche possible et efficace. La même<br />

foi peut s’avérer être une conclusion raisonnable<br />

qui dérive des enseignements<br />

bibliques concernant un univers créé par<br />

un Dieu rationnel. C’est dans ce sens que<br />

la science et la foi ne sont pas des concepts<br />

qui s’excluent mutuellement. Comme<br />

l’a affirmé Blaise Pascal, philosophe<br />

chrétien naturaliste, la science est une activité<br />

qui consiste à « suivre les pensées<br />

de Dieu ».<br />

■ Peut-on être évolutionniste et croire en<br />

même temps à la Parole de Dieu ?<br />

Non. L’évolution et la Bible sont antinomiques.<br />

La Bible est créationniste. Il<br />

est impossible d’harmoniser l’évolution<br />

avec les dires bibliques sans détruire la<br />

base des deux hypothèses. Nous ne pouvons<br />

« prouver » scientifiquement aucun<br />

des deux postulats parce que ce sont des<br />

philosophies.<br />

■ Est-il possible d’accepter la Bible sans croire<br />

aux déclarations littérales de Genèse 1 ?<br />

Une libre interprétation du texte biblique<br />

peut conduire à différentes compréhensions.<br />

Cependant, je crois que le contenu<br />

de Genèse 1 est historique et doit<br />

donc être compris littéralement. Un déni<br />

de l’authenticité littérale de Genèse 1<br />

nous conduit à perdre tout fondement<br />

quant à la compréhension du sabbat, de<br />

l’origine du péché, du plan du salut et<br />

même du retour de Jésus. L’édifice tout<br />

entier de la foi chrétienne s’effondre sans<br />

les fondations de Genèse 1. Ceux qui<br />

n’acceptent pas littéralement l’authenticité<br />

de Genèse 1 n’ont pas étudié son<br />

contenu dans le sens large — depuis l’origine<br />

de l’histoire jusqu’à son ultime apogée.<br />

Vos lecteurs pourraient apprécier<br />

quelques-unes de ces perspectives larges<br />

dans les numéros 52 et 53 du Journal<br />

créationniste.<br />

■ Quels desseins évidents voyez-vous dans<br />

l’univers ?<br />

Beaucoup, c’est sûr, du macrocosme<br />

au microcosme. Par exemple, prenez la<br />

structure de substances telles que les molécules<br />

organiques lévogyres qui sont impliquées<br />

dans l’apparition de la vie. Comment<br />

peut-on expliquer leur apparition<br />

dans les organismes vivants par le hasard,<br />

si l’on considère qu’il y a aussi de semblables<br />

structures organisées dextrogyres ? Si<br />

l’on dit de chaque élément qu’il est arrivé<br />

par hasard et plus ou moins chaotiquement,<br />

tout ne serait-il pas que désordre,<br />

de sorte qu’il n’y aurait pas d’atomes spécifiques<br />

qui pourraient s’organiser dans la<br />

table de chimie ? (L’existence même<br />

d’une table chimique où l’on peut faire<br />

certaines prédictions concernant les caractéristiques<br />

des éléments implique un<br />

ordre, ce qui est contraire au désordre typique<br />

d’un processus dû au hasard.) Si<br />

nous considérons les systèmes solaires,<br />

notre galaxie et d’autres galaxies, nous<br />

pouvons voir une structure cohérente et<br />

logique au point d’établir qu’il y a là un<br />

dessein. Le fait scientifique lui-même —<br />

qui présuppose que certaines causes entraînent<br />

des effets spécifiques — implique<br />

un univers qui a un but.<br />

■ Quel est aujourd’hui le plus gr<strong>and</strong> défi que<br />

doit relever le concept qui affirme que « Dieu<br />

est le créateur » ?<br />

Ce que Paul appelait « la pseudo-connaissance<br />

» (1 Timothée 6.20) reste la<br />

plus gr<strong>and</strong>e menace contre la création. La<br />

vraie science et la vraie religion convergent<br />

dans leurs objectifs, mais une<br />

« pseudo-connaissance » a des idées préconçues,<br />

des dissidences, de l’arrogance<br />

et de l’orgueil.<br />

Propos recueillis par<br />

Roberto de Azevedo<br />

Roberto de Azevedo est le directeur de<br />

l’Éducation pour la Division sud-américaine<br />

et le représentant régional de <strong>Dialogue</strong>.<br />

Pour contacter la Société créationniste brésilienne,<br />

connectez-vous sur www.scb.org.br.<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

23


Logos<br />

Denise Badger<br />

Étiqueter ou aimer ?<br />

Un miracle se produit qu<strong>and</strong> nous choisissons d’aimer les<br />

gens au lieu de leur coller des étiquettes.<br />

Dans ce classique pour enfants<br />

qu’est Alice au pays des merveilles,<br />

Alice, juste avant sa rencontre<br />

avec Bonnet Blanc et Blanc Bonnet,<br />

pénètre dans la forêt « où les choses<br />

n’ont pas de noms » et s’y trouve nez à<br />

nez avec un faon. « Ni le faon ni Alice ne<br />

pouvaient se souvenir de leur nom. Tant<br />

pis. » 1 « Ils cheminèrent donc de conserve<br />

à travers la forêt. La fillette entourait<br />

affectueusement de ses bras le cou du<br />

faon au doux pelage. Ils arrivèrent ainsi<br />

sur un autre terrain, découvert. Et là,<br />

brusquement, le faon fit un bond qui l’arracha<br />

des bras de sa compagne. “Je suis<br />

un faon ! s’écria-t-il d’un ton de voix ravi.<br />

Et, mon Dieu, ajouta-t-il, vous êtes un<br />

faon d’homme !” Une soudaine expression<br />

de crainte passa dans ses beaux yeux<br />

bruns et, un instant plus tard, il fuyait en<br />

bondissant de toute la détente de ses pattes.<br />

» 2<br />

Quelle ne fut pas ma frustration, ma<br />

colère même, en lisant cela. Pourquoi Alice<br />

et le faon ne sont-ils pas retournés<br />

dans la forêt ? Ou, mieux encore, pourquoi<br />

ne se sont-ils pas rendu compte à<br />

quel point ils s’entendaient bien tant<br />

qu’ils avaient oublié leurs « étiquettes »<br />

respectives ? Ils auraient pu continuer<br />

ainsi et jouir d’une amitié durable tout en<br />

poursuivant la traversée du pays des merveilles.<br />

Mais il semblerait que ce soit trop<br />

dem<strong>and</strong>er, même pour un conte de fée.<br />

Et puis j’ai lu une autre histoire, qui<br />

m’a fait sursauter. Jean 9 décrit une scène<br />

où Jésus et ses disciples rencontrent un<br />

aveugle dans la rue. Les disciples s’arrêtent.<br />

Pour aider l’aveugle ? Pour prendre<br />

soin de lui ? Pour l’écouter et l’entourer<br />

d’amour ? Pas vraiment ! Ils se sont arrêtés<br />

pour mettre une étiquette : « Qui a<br />

péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit<br />

né aveugle ? » (Jean 9.2) 3 Peu importe<br />

que cet homme soit un être humain comme<br />

eux, dans le besoin. Peu importe que<br />

toute sa vie il ait été rejeté et ignoré. Peu<br />

importe qu’il soit là, devant eux, entendant<br />

tout ce qu’ils disent 4 . En le regardant,<br />

les disciples ont vu un problème,<br />

pas la personne. Ils n’ont perçu qu’une<br />

énigme théologique à résoudre et ont invité<br />

Jésus à se joindre à leur petite quête<br />

de vérité.<br />

Ce que Jésus n’a pas fait. Refusant de<br />

mettre une étiquette, il a préféré aimer. Là<br />

où les disciples ont vu un aveugle à problèmes,<br />

Jésus a vu un homme béni en<br />

puissance. Alors que les disciples étaient<br />

prêts à poursuivre leur chemin à la recherche<br />

de la vérité et pour prouver une<br />

théologie — le « cœur de la religion » —<br />

Jésus a choisi de rester et de vivre la vérité,<br />

montrant que la vraie religion est là<br />

qu<strong>and</strong> on voit et qu’on se préoccupe avec<br />

le cœur (voir Jacques 1.27). Les disciples<br />

voulaient une solution ; Jésus a attendu<br />

un miracle.<br />

Jésus a refusé d’imposer une étiquette.<br />

Pourquoi ? Parce qu’il avait vu l’espoir<br />

d’avenir de cet homme plutôt que les<br />

problèmes de son passé. Ce qui comptait<br />

à ses yeux, ce n’était pas ce que cet homme<br />

avait été ni ce qu’il avait fait, mais ce<br />

que Dieu allait faire de lui : « C’est pour<br />

que les œuvres de Dieu se manifestent en<br />

lui. » (Jean 9.3) Jésus fit clairement savoir<br />

que l’on doit être disposé à voir à la manière<br />

de Dieu si l’on veut faire partie du<br />

miracle qu’il veut susciter.<br />

Un miracle dur à voir<br />

Mais il arrive que le miracle soit dur à<br />

voir tant nous sommes accoutumés à<br />

l’emploi d’étiquettes. Étiqueter les gens<br />

est si pratique, si facile. On en met sur<br />

toutes sortes de récipients et de dossiers<br />

(et de gens) pour nous aider à savoir ce<br />

qu’il y a dedans. Avec les étiquettes, on<br />

évacue l’incertitude. On sait à quoi s’attendre<br />

et on n’a pas besoin de réfléchir.<br />

On lit l’étiquette et on sait, voilà tout. Et<br />

qu’il est rassurant de croire qu’on sait ce<br />

qu’il faut savoir ! On éprouve un sentiment<br />

de familiarité et de contrôle parce<br />

qu’avec une étiquette, la part d’inconnu<br />

est quasi éliminée 5 .<br />

J’ai lu un jour l’histoire d’un jeune garçon<br />

qui pensait savoir ce qu’il avait dans<br />

la main qu<strong>and</strong> il jetait des pierres dans<br />

l’océan. L’un après l’autre, presque tous<br />

les cailloux du tas qu’il avait trouvé dans<br />

une grotte près du rivage ont ainsi disparu<br />

dans les flots. Puis, on ne sait comment,<br />

deux d’entre eux se sont heurtés et<br />

ont éclaté, révélant qu’à l’intérieur il n’y<br />

avait pas de la terre et du gravier, comme<br />

il le croyait, mais des diamants bruts ! On<br />

imagine l’horreur qui a dû le saisir en regardant<br />

alors l’océan et en songeant aux<br />

centaines de gemmes qu’il venait juste de<br />

perdre à jamais.<br />

La même chose peut, malheureusement,<br />

se produire avec les gens. Qu<strong>and</strong><br />

nous leur collons une étiquette, nous perdons<br />

l’occasion de voir le miracle. Qu<strong>and</strong><br />

nous nous contentons de la surface des<br />

choses, nous perdons l’occasion de voir le<br />

trésor à l’intérieur. Revenons à Jean 9.1 :<br />

Jésus « vit un homme aveugle de naissance<br />

». Le mot grec traduit par « vit » suggère<br />

que Jésus l’a regardé d’un œil incisif,<br />

allant au-delà de la surface. C’est dans<br />

l’âme et dans le cœur de cet homme que<br />

Jésus a plongé son regard, pour y voir ce<br />

qui avait échappé aux autres — pour voir<br />

un miracle. Les disciples, n’ayant su voir<br />

que l’extérieur de l’homme, voulaient repartir.<br />

Mais le Christ a dit, en quelque<br />

sorte : Attendez, il y a un miracle qui va<br />

se produire ici ! Dieu va faire une gr<strong>and</strong>e<br />

chose, agissant par notre intermédiaire<br />

dans la mesure où nous sommes ouverts<br />

à lui. « Tant qu’il fait jour, il faut que<br />

nous accomplissions les œuvres de celui<br />

qui m’a envoyé. » (Jean 9.4) Tant que<br />

nous vivons et respirons, il est une œuvre<br />

que nous sommes appelés à réaliser… il<br />

24 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


s’agit d’aimer. Pas d’étiqueter. Pas de juger.<br />

Pas de rejeter… mais d’aimer. « Si<br />

vous avez de l’amour les uns pour les<br />

autres, tous sauront que vous êtes mes<br />

disciples » (Jean 13.35).<br />

Jésus est resté sur place et a guéri<br />

l’aveugle, lui restituant sa vue, son<br />

amour-propre et sa place dans la société.<br />

Jésus était resté pour aimer. Et qu<strong>and</strong> cet<br />

homme fut éjecté du temple, étiqueté et<br />

snobé par les puissants comme par le<br />

commun du monde religieux, Jésus l’a<br />

trouvé à nouveau et lui a donné la vision<br />

éternelle, celle qui dépasse la cécité des religions<br />

et permet de voir le Dieu d’amour. Et<br />

cet homme a dit : « Je crois Seigneur. Et il<br />

se prosterna devant lui. » (Jean 9.38)<br />

C’était une journée de miracles.<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

Une promesse garantie<br />

La promesse de Jésus est garantie :<br />

« Celui qui met sa foi en moi fera, lui aussi,<br />

les œuvres que, moi, je fais ; il en fera<br />

même de plus gr<strong>and</strong>es encore. » (Jean<br />

14.12) Permettez-moi de suggérer que<br />

nous pouvons, vous comme moi, faire<br />

comme Jésus et dès aujourd’hui nous<br />

guérir les uns les autres. Là où il y brisure,<br />

nous pouvons rassembler ; là où il y a solitude,<br />

nous pouvons mettre en relation.<br />

Cela se produit qu<strong>and</strong> nous ouvrons les<br />

yeux et le cœur afin de voir comme Jésus,<br />

de prendre du temps même pour le plus<br />

simple des liens, pour tendre la main vers<br />

ceux que les autres ignorent et côtoient<br />

sans s’arrêter. Pour aimer au lieu de mettre<br />

une étiquette.<br />

Un jour, un pasteur de passage, discutant<br />

avec un groupe d’autres pasteurs,<br />

dont je faisais partie, nous a posé une<br />

question pour nous aider à voir si notre<br />

église suivait bien le chemin tracé par le<br />

cœur du Seigneur. C’était une question<br />

toute simple : « Votre église est-elle l’amie<br />

des perdants ? Ceux sur qui la société a<br />

mis l’étiquette de “perdants” se sententils<br />

respectés, écoutés et appréciés dans<br />

votre église ? Qu<strong>and</strong> ils se voient à travers<br />

votre regard, reconnaissent-ils le miracle<br />

que Dieu a mis en eux, le miracle qui<br />

n’attend que de se réaliser ? »<br />

Du coup j’ai fait une pause pour penser,<br />

non seulement à mon église, mais à<br />

moi aussi, personnellement. Suis-je l’amie<br />

des perdants ? Est-ce que je respecte réellement,<br />

est-ce que j’écoute et apprécie réellement<br />

ceux à qui j’applique, moi comme<br />

tant d’autres, l’étiquette de « perdants » ?<br />

Cette question m’a à la fois intriguée et<br />

dérangée. Intriguée, parce que, dans sa<br />

simplicité même, elle m’a obligée à réfléchir<br />

à mon propre cœur, à mes pensées<br />

profondes, que nul autre ne peut voir.<br />

Dérangée parce qu’elle semblait aller à<br />

l’encontre même de son intention et de son<br />

objet affichés. Voyez-vous, en me posant<br />

la question : « Suis-je l’amie des perdants<br />

? » je me suis retrouvée dans l’obligation<br />

de faire d’abord le tri des gens que<br />

je connaissais et de leur coller à chacun<br />

une étiquette de « perdant » ou de « nonperdant<br />

». L’acte de trier, d’étiqueter et de<br />

nommer chacun revenait à ériger ces<br />

murailles mêmes que je voulais démolir<br />

et cela m’a fait souhaiter avoir affaire à<br />

une autre réalité. Or c’était trop dem<strong>and</strong>er,<br />

même pour un conte de fée. Ne seraitce<br />

pas merveilleux, ai-je songé, si cette question<br />

était posée à notre Église et si, en toute<br />

sincérité et en toute stupéfaction, nous répondions<br />

: « Qu’est-ce qu’un perdant ? Il n’y a<br />

personne ici qui corresponde à cette étiquette<br />

! » Ne serait-ce pas merveilleux si<br />

nous avions, comme dans le pays des merveilles<br />

d’Alice, une Église où l’on n’a pas de<br />

noms, une Église sans lisières, sans murailles,<br />

sans étiquettes à garder à l’esprit<br />

— une Église où l’on n’a pas de noms, pas<br />

d’étiquettes ! Un lieu où nous pouvons<br />

nous voir les uns les autres comme Dieu<br />

voit, où nous chercherons à découvrir et<br />

à célébrer les miracles prêts à se produire.<br />

Une Église semblable à celle d’Éphésiens<br />

4.16, où, avec Dieu et avec tous, « le corps<br />

tout entier, bien coordonné et uni grâce à<br />

toutes les jointures qui le desservent, met<br />

en œuvre sa croissance dans la mesure<br />

qui convient à chaque partie, pour se construire<br />

lui-même dans l’amour » ! Cela semble<br />

parfois impossible, et pourtant…<br />

Jésus nous a montré que c’est bien<br />

plus que possible ! C’est bien plus qu’un<br />

vœu de conte de fée, mais c’est une réalité<br />

à laquelle vous et moi, avec Dieu, pouvons<br />

donner corps, un instant à la fois,<br />

une personne à la fois. Cela se produit<br />

qu<strong>and</strong> nous choisissons d’aimer au lieu<br />

d’étiqueter. Qu<strong>and</strong> nous reconnaissons<br />

que la totalité de la vie, tout comme chacun<br />

de nous, est un chantier en cours —<br />

un miracle en puissance, un diamant<br />

brut. Voyez-vous, du moment que nous<br />

reconnaissons que nous sommes tous en<br />

cours d’élaboration, cela nous permet<br />

d’ajouter un « pour l’instant » à toutes<br />

nos évaluations réciproques 6 .<br />

Christophe n’a guère l’étoffe d’un leader…<br />

pour l’instant. Marie n’écoute jamais…<br />

pour l’instant. Marc n’a aucune patience…<br />

pour l’instant. Nous n’avons pas le<br />

droit de juger quelqu’un, de tirer un trait<br />

sur lui ni de clore son dossier avant que<br />

tout soit fini. Nul ne peut perdre ni gagner<br />

tant que la course n’est pas terminée.<br />

Qu<strong>and</strong> nous voyons avec les yeux de<br />

Jésus, nous refusons de juger, d’étiqueter<br />

ou de rejeter sur le bas-côté, parce que<br />

Dieu est encore à l’œuvre. C’est par l’opération<br />

de la foi que nous verrons le miracle,<br />

la beauté, le trésor que recèle chaque personne<br />

rencontrée, à condition de prendre<br />

le temps de regarder, d’écouter et de nous<br />

soucier d’elle au-delà de la surface. Là où<br />

vous voyez des défauts, cherchez plutôt<br />

les prémices gr<strong>and</strong>issantes de ce qui est à<br />

venir, afin que l’on se voie les uns les<br />

autres comme autant de commencements,<br />

anticipant la découverte de miracles<br />

inconnus encore à venir. Dieu fait<br />

appel à ses disciples, à vous comme à<br />

moi, pour faire en sorte que cela se produise.<br />

Il nous appelle à nous unir tous<br />

ensemble, tant qu’il fait encore jour, pour<br />

faire le travail qu’il a ordonné. Et de quel<br />

travail s’agit-il ? Aimer comme si nous<br />

étions au dernier des jours, afin que resplendisse<br />

toute la gloire du Seigneur ! « Si<br />

vous avez de l’amour les uns pour les<br />

autres, tous sauront que vous êtes mes<br />

disciples. »<br />

Regardez mieux les gens avant de les étiqueter<br />

et attendez-vous à voir un miracle !<br />

Denise Badger est le pasteur associé de<br />

l’église adventiste de Forest Lake, à Apopka,<br />

en Floride, États-Unis.<br />

Notes et références<br />

1. Dans Rachel Naomi Remen, Kitchen Table<br />

Wisdom (New York : Riverhead Books,<br />

1996).<br />

2. Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles<br />

(Paris : Gallimard, Pléïade, 1990), p. 287.<br />

3. Les citations de la Bible qui figurent dans<br />

cet article proviennent de la Nouvelle<br />

Bible Segond.<br />

4. Max Lucado, A Gentle Thunder (Dallas,<br />

Texas : Word Publishing, 1995).<br />

5. Remen, op cit.<br />

6. Ibid.<br />

25


Première personne<br />

L’inconnu sur la route<br />

Ivan T. Blazen<br />

La parabole du bon Samaritain (Luc<br />

10.25-37) nous invite à exercer un ministère<br />

d’amour et de compassion<br />

envers les inconnus souffrants que nous<br />

côtoyons. Il fut un temps où mon père<br />

était de ce nombre. Je vous raconte ici<br />

son histoire.<br />

Né en Croatie, dans l’ancienne Yougoslavie,<br />

mon père était encore un gosse<br />

qu<strong>and</strong> sa mère émigra aux États-Unis.<br />

Toute sa vie, il brûla du désir de retourner<br />

dans son pays natal et finalement, un<br />

jour, son billet en main, il s’apprêta à partir.<br />

La date du départ approchait qu<strong>and</strong>,<br />

un matin, je reçus son appel téléphonique.<br />

À l’époque, j’enseignais à l’université<br />

Andrews. Il me dit qu’au cours de la<br />

nuit, il avait ressenti quelque chose à la<br />

tête, comme une explosion. Maintenant,<br />

il se sentait faible et ne pouvait marcher<br />

droit. J’en déduisis que mon père venait<br />

d’avoir une petite crise d’apoplexie. J’insistai<br />

pour qu’il aille voir le médecin au<br />

lieu de partir. Mon père, de nature opiniâtre,<br />

accepta néanmoins ma recomm<strong>and</strong>ation.<br />

Le médecin l’examina, le<br />

soumit à des tests et le renvoya en lui<br />

donnant rendez-vous quelques jours plus<br />

tard pour discuter des résultats. Mon père<br />

ne se présenta pas au rendez-vous, annonçant<br />

qu’il se sentait bien mieux et<br />

qu’il se rendait en Yougoslavie. À son arrivée,<br />

il m’envoya une carte postale indiquant<br />

qu’il était à Split, une ville située<br />

sur la côte de l’Adriatique. La région était<br />

d’une beauté inimaginable. Mais, disaitil,<br />

le rythme était rapide — il voyageait<br />

avec des amis — et il se sentait si… La<br />

phrase restait inachevée. Il n’y avait plus<br />

qu’un trait de stylo qui sillonnait la carte.<br />

J’en fus troublé.<br />

La date de son retour arriva. Mon frère<br />

alla l’attendre à l’aéroport de Détroit. Une<br />

longue file descendit de l’avion, mais pas<br />

mon père. Mon frère me le signala tout<br />

de suite. Deux mots clignotaient dans ma<br />

tête : « crise cardiaque ». Je m’attendais à<br />

recevoir des nouvelles, mais elles n’arrivèrent<br />

que deux jours plus tard. Un télégramme<br />

me parvint avec un très court<br />

message : « Père à l’hôpital. Crise cardiaque.<br />

» Aucune mention n’était faite de<br />

son état ni de l’endroit où il se trouvait. Je<br />

m’attendais à recevoir un autre message<br />

détaillé, mais rien de ce genre.<br />

Je décidai alors d’appeler l’ambassade<br />

des États-Unis à Zagreb, la capitale croate.<br />

Une Yougoslave me répondit gentiment.<br />

Après avoir écouté mon histoire, elle promit<br />

de repérer mon père et de me téléphoner.<br />

Le lendemain, elle appela pour<br />

me dire : « Je suis désolée, M. Blazen. Votre<br />

père a eu une attaque massive du<br />

cœur ; il est en soins intensifs à l’hôpital.<br />

» Elle me réconforta par des paroles<br />

gentilles.<br />

Je compris que mon père allait mourir<br />

et je désirai ardemment être à ses côtés<br />

avant que cela n’arrive. Je n’étais jamais<br />

allé en Yougoslavie et j’avais besoin de<br />

directives sur mon séjour là-bas, peut-être<br />

pour une période prolongée. J’obtins une<br />

longue liste d’étudiants yougoslaves à<br />

Andrews. Je choisis au hasard le nom<br />

d’un étudiant en théologie marié. Lors de<br />

ma visite, il me donna de bons conseils et<br />

promit de m’aider dans mes préparatifs.<br />

En effet, peu de temps après, j’étais dans<br />

l’avion à destination de la Yougoslavie.<br />

Arriverais-je à temps me dem<strong>and</strong>ai-je.<br />

Je sus plus tard ce qui était arrivé à<br />

mon père. La veille de son retour, il alla<br />

visiter la ville natale de Tito, l’ex-président<br />

yougoslave. Mon père admirait<br />

beaucoup cet homme pour avoir combattu<br />

les nazis lors de la Seconde Guerre<br />

mondiale. Sa ville natale se situait au pied<br />

d’une colline très escarpée. Au sommet se<br />

trouvaient une boutique de souvenirs et<br />

un restaurant. Mon père avait déjà fait la<br />

moitié du chemin qu<strong>and</strong> il ressentit une<br />

forte douleur à la poitrine. C’était une crise<br />

cardiaque. Néanmoins, il grimpa jusqu’au<br />

sommet, puis s’écroula.<br />

C’est alors que des choses inattendues<br />

se succédèrent. Vous savez, j’ai gr<strong>and</strong>i<br />

dans une famille catholique. Pendant<br />

mon adolescence, qu<strong>and</strong> je devins adventiste,<br />

à la consternation de mes parents,<br />

je connus une période extrêmement<br />

difficile avec mon père. Très mécontent<br />

de ma décision, il me rejeta en<br />

tant que fils.<br />

J’ignorais que, depuis sa chute sur cette<br />

colline croate jusqu’à la fin de sa vie, il<br />

fut en contact étroit avec des adventistes.<br />

Mon père fut transporté d’urgence à une<br />

clinique située à 7 kilomètres de la colline.<br />

Là, un médecin adventiste lui fit une<br />

piqûre dans le cœur pour le garder en vie<br />

jusqu’à l’hôpital de Zagreb où il fut acheminé.<br />

La sœur de ce médecin, adventiste<br />

elle aussi, et exerçant la même profession,<br />

travaillait dans cet hôpital. Elle se<br />

mit à visiter mon père, ainsi qu’une infirmière<br />

adventiste qui faisait partie du personnel.<br />

Chose étrange, les beaux-parents de<br />

l’étudiant yougoslave que j’avais contacté<br />

pour obtenir de l’aide habitaient juste<br />

à côté de l’hôpital. Ce couple d’adventistes<br />

rendit visite à mon père tous les jours,<br />

lui apportant de la nourriture quoi qu’il<br />

fût trop faible pour manger et du jus qu’il<br />

prenait à peine. Ils touchaient son corps<br />

endolori, le retournaient sur le lit, soulevaient<br />

ou rabaissaient le dosseret. Pardessus<br />

tout, ils lui parlaient de Jésus. Un<br />

jour, en pleine conversation avec lui, ils<br />

lui dem<strong>and</strong>èrent s’il avait donné son<br />

cœur au Seigneur. Il leur répondit oui en<br />

toute sincérité. Il devint l’ami du Sauveur<br />

parce que, à l’instar de la parabole du Samaritain,<br />

quelqu’un s’était approché de<br />

26 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

lui, simple inconnu sur la route, pour lui<br />

prodiguer des soins compatissants.<br />

Toute cette expérience survint avant<br />

mon arrivée en Yougoslavie. Je n’en<br />

croyais pas mes oreilles. Pourtant d’autres<br />

surprises m’attendaient encore.<br />

À ma descente de l’avion, à Zagreb, je<br />

fus accueilli par un homme gr<strong>and</strong> et bien<br />

vêtu qui m’annonça qu’il me conduirait<br />

à l’hôpital. Cette démarche provenait certainement<br />

des « préparatifs » que l’étudiant<br />

avait promis de faire. Chemin faisant,<br />

je dis à mon hôte bienveillant : « Je<br />

présume que vous êtes un pasteur. » Il me<br />

répondit : « C’est à peu près ça. » En fait,<br />

il était le président de la Fédération ! Quel<br />

honneur ! Me voilà, un inconnu sur la<br />

route, et le président de la Fédération est<br />

venu à mon aide. Quel contraste avec les<br />

deux ministres religieux de la parabole, le<br />

prêtre et le lévite, qui refusèrent de secourir<br />

un inconnu blessé.<br />

Ce fut un moment incroyable qu<strong>and</strong><br />

je pénétrai dans la chambre de mon père<br />

à l’hôpital. Il ne savait pas que j’allais venir.<br />

Il était assis sur le bord de son lit, soutenu<br />

par l’infirmière. Qu<strong>and</strong> nos yeux se<br />

croisèrent, je pus voir sur son visage<br />

rayonner une joie indescriptible. Un torrent<br />

d’émotion m’envahit aussitôt car<br />

j’avais réussi à trouver mon père vivant,<br />

preuve des bénédictions divines.<br />

Dans notre entretien, mon père me<br />

parla de choses que je n’oublierai jamais.<br />

Lui, pour qui j’avais si longtemps prié<br />

afin qu’il se donne au Seigneur et adopte<br />

la foi adventiste, me dit : « S’il y a des<br />

gens comme ça, je veux donc faire partie<br />

de leur groupe. Vous êtes des gens généreux.<br />

» Les « gens comme ça », c’était<br />

bien les adventistes qui le visitaient et<br />

prenaient soin de lui, cet inconnu sur<br />

leur route.<br />

Plus tard, mon père me confia qu’il<br />

aimerait se « faire baptiser parmi ces<br />

gens-là » s’il avait la chance de sortir de<br />

l’hôpital. Incroyable ! Qu’est-ce qui<br />

l’avait conduit à une telle décision ? Certainement<br />

pas la doctrine, mais des adventistes<br />

qui reflétaient l’amour du<br />

Christ.<br />

Cette idée était sans doute le résultat<br />

d’une expérience survenue quelques semaines<br />

avant le voyage de mon père pour<br />

sa terre natale. Chaque année, à l’université<br />

Andrews, les Yougoslaves de tous les<br />

coins de l’Amérique du Nord viennent<br />

camper ici pour quelques jours. Il me vint<br />

à l’esprit d’inviter mon père à ces réunions<br />

où il entendrait des gens parler sa<br />

langue maternelle et jouer de la musique<br />

sur des instruments qu’il utilisait luimême.<br />

Il accepta l’invitation et apprécia<br />

l’ensemble du programme.<br />

Au service du culte, le sabbat, l’orateur<br />

était Theodore Carcich, le vice-président<br />

retraité de la Conférence générale, un<br />

Croate gr<strong>and</strong> et costaud. Au cours de son<br />

sermon, il se mit à parler de la marque de<br />

la bête. Je me sentais mal à l’aise avec un<br />

père catholique assis à côté de moi. Il<br />

n’était pas prêt à entendre cette vérité. Je<br />

priai secrètement que Dieu fasse changer<br />

le pasteur Carcich de sujet. Soudain j’entendis<br />

le prédicateur déclarer : « Dans<br />

l’état de Washington où je vis, il y a beaucoup<br />

de catholiques. Le seul moyen de<br />

gagner un catholique à l’Église adventiste<br />

consiste à lui témoigner de l’amour. » La<br />

déclaration du frère n’était que trop exacte.<br />

Après le sermon, t<strong>and</strong>is que mon père<br />

conversait avec quelques membres d’église,<br />

je dem<strong>and</strong>ai au pasteur Carcich s’il<br />

voulait bien rencontrer mon père. « Bien<br />

sûr », répondit-il avec empressement, et il<br />

se présenta à lui à la manière d’un tank<br />

yougoslave, l’entourant de ses bras énormes<br />

et l’embrassant. Mon père était<br />

gr<strong>and</strong>, mais le bon pasteur était encore<br />

plus gr<strong>and</strong> que lui, et tout ce qu’on pouvait<br />

voir de mon père, c’était son visage<br />

stupéfait. Cette manifestation de l’amour<br />

et de l’acceptation adventistes était très<br />

touchante. Les paroles et les actions de<br />

cet homme de Dieu n’étaient que prophétie<br />

et préparation à ce qui allait se<br />

passer en Yougoslavie.<br />

Un jour, j’étais dans la chambre d’hôpital<br />

qu<strong>and</strong> mon père me dit de placer<br />

ma main contre celle du président de la<br />

Fédération qui se tenait près de moi. Nos<br />

paumes et nos doigts se rencontrèrent.<br />

Puis mon père posa ses mains autour des<br />

nôtres, me regarda droit dans les yeux et<br />

dit : « Tu es mon fils », ensuite il se tourna<br />

vers le président pour ajouter : « Et<br />

vous êtes mon ami. » Ses paroles étaient<br />

tout à fait l’opposé de sa déclaration faite<br />

il y a déjà longtemps : « Tu n’es plus mon<br />

fils. Tu n’as plus ta place dans ce foyer ! »<br />

Maintenant, aux dernières heures de sa<br />

vie, il affirmait très solennellement que<br />

j’étais son fils. En cet instant même, je<br />

crois que le Père céleste s’est penché sur<br />

son lit pour lui dire : « Et toi, tu es mon<br />

fils. »<br />

Aucun des médicaments administrés à<br />

mon père ne parvenait à le soulager. J’ai<br />

plus tard appris que son muscle cardiaque<br />

avait été détruit aux deux tiers lors de<br />

la crise et que la gangrène se développait<br />

dans ses orteils, due à une pauvre circulation<br />

du sang. Il souffrait énormément. Je<br />

suppliai le médecin de lui donner un<br />

analgésique plus puissant. Celui-ci craignait<br />

un effet néfaste qui arrêterait le<br />

cœur ; mais après réflexion, il accepta.<br />

Mon père reçut une dose de morphine<br />

qui le plongea dans un sommeil paisible<br />

toute la journée. Dans la soirée, deux personnes<br />

de ma connaissance me persuadèrent<br />

d’accepter une invitation à dîner<br />

avec elles. Nous prîmes la voiture en direction<br />

d’un restaurant assez éloigné de<br />

l’endroit où mon père se reposait confortablement.<br />

Au retour, il était minuit passé<br />

et je pensais qu’ils allaient me ramener à<br />

l’hôtel. Ils me dem<strong>and</strong>èrent au contraire<br />

si j’avais envie de visiter mon père ; j’acquiesçai<br />

avec plaisir et, en un rien de<br />

temps, je me trouvai dans le pavillon des<br />

soins intensifs de l’hôpital. Dans le calme<br />

du moment, sans même la présence<br />

d’une infirmière, je m’approchai du lit de<br />

mon père. Il dormait encore, la tête surélevée<br />

par l’oreiller, comme je l’avais laissé.<br />

Je posai la main sur lui et priai : « Père<br />

céleste, pardonne les péchés de mon père<br />

et reçois-le dans ton royaume éternel. »<br />

Une heure et demie plus tard, il expira.<br />

Quel privilège d’avoir pu prononcer une<br />

bénédiction sur celui qui m’avait donné<br />

le jour.<br />

Qu<strong>and</strong> j’étais petit garçon, mon père<br />

me raconta un rêve qu’il avait eu au cours<br />

duquel on lui dem<strong>and</strong>a de donner dix<br />

jours au Seigneur. Au fil des années, je<br />

m’informais de temps en temps auprès de<br />

lui pour savoir s’il les avait donnés. Il me<br />

répondait alors : « Pas encore, mais ça<br />

viendra ! » En réalité, j’ai passé dix jours<br />

avec lui à l’hôpital. Il mourut le dixième<br />

jour, jour que les catholiques appellent la<br />

Suite page 31.<br />

27


Rapports d’activités<br />

La Conférence générale<br />

de la jeunesse entre<br />

dans l’histoire<br />

Staci Osterman<br />

Ils étaient jeunes. Ils étaient consacrés<br />

au Christ. Ils venaient des quatre<br />

coins de l’Amérique du Nord et de plusieurs<br />

autres pays. Ces quatre cents jeunes<br />

gens, qui se rassemblèrent du 18 au<br />

22 décembre 2002 à Pine Springs Ranch<br />

au sud-est de la Californie, entrèrent<br />

dans l’histoire pour avoir tenu la première<br />

Conférence générale de la jeunesse<br />

(CGJ) vouée à la réalisation de leur<br />

unique passion : devenir la génération<br />

qui achèverait la proclamation du message<br />

des trois anges.<br />

L’idée avait germé chez un groupe<br />

d’étudiants adventistes fréquentant des<br />

universités publiques, dont Rutgers,<br />

Princeton et l’université du Michigan,<br />

et des écoles supérieures adventistes. Ils<br />

la partagèrent avec des dirigeants de<br />

l’Église. Il en résulta l’organisation de la<br />

CGJ, dont la mission consiste à amener<br />

les étudiants universitaires à prendre<br />

position pour la vérité biblique sans<br />

compromissions, à la vivre et à la partager<br />

avec autrui. Le thème choisi, La<br />

Pentecôte se répétera, démontrait leur espoir<br />

de voir Dieu employer des jeunes<br />

convertis pour terminer son œuvre.<br />

L’étape suivante consista à organiser<br />

une conférence pour former et équiper<br />

les jeunes pour le service.<br />

Les jeunes seraient-ils attirés par leur<br />

programme : étude sérieuse de la Bible,<br />

messages spirituels et ateliers de travail<br />

sur les méthodes pratiques d’évangélisation<br />

et de ministère ? Eh bien, ce projet<br />

remporta tous les suffrages ! Les organisateurs<br />

s’attendaient à 200 participants,<br />

mais, en quelques jours, les places<br />

disponibles s’étaient envolées, avec<br />

un total de 400 inscriptions.<br />

Le soir de l’ouverture, Israel Ramos<br />

— diplômé en religion de l’université<br />

Andrews, directeur de programme de<br />

CAMPUS (Center for Adventist Minis-<br />

try to Public <strong>University</strong> Students) à<br />

l’université du Michigan et actuel président<br />

de la CGJ — s’adressa à une foule<br />

enthousiaste. « Les fondateurs de notre<br />

Église étaient pour la plupart âgés de<br />

moins de 25 ans, dit-il aux délégués.<br />

C’était une Église composée en majorité<br />

de jeunes gens. » Il parla ensuite des<br />

défis auxquels l’Église est confrontée<br />

aujourd’hui. « Dans cette génération<br />

technologique en constante mutation,<br />

nos jeunes semblent s’éloigner des vérités<br />

immuables avec lesquelles ils ont<br />

gr<strong>and</strong>i. Notre thème est une réponse au<br />

cri de notre Église qui veut toucher ses<br />

jeunes, les guider et les garder dans le<br />

précieux message de l’adventisme. »<br />

Pendant cette rencontre de cinq<br />

jours, adolescents et jeunes adultes furent<br />

appelés à s’ab<strong>and</strong>onner totalement<br />

au Christ, à prendre position pour la<br />

vérité et à s’engager dans l’évangélisation.<br />

« Ceci n’est pas qu’une rencontre<br />

sociale, annonça Easton Reid, un chercheur<br />

post-doctoral de l’université du<br />

Kentucky, c’est un appel à nous élever,<br />

à nous sanctifier, à oser être différents<br />

et à en être fiers. »<br />

La conférence permit aux étudiants<br />

des universités publiques de mettre en<br />

place des réseaux de contacts. Beaucoup<br />

avaient déjà commencé des efforts<br />

d’évangélisation sur leurs propres<br />

campus ; d’autres se sentirent poussés à<br />

les imiter. Des discussions de groupe<br />

permirent des échanges d’idées, de conseils<br />

pratiques, d’encouragements et de<br />

principes bibliques en rapport avec le<br />

ministère estudiantin.<br />

La plupart des participants approuvèrent<br />

la place qui avait été accordée à<br />

l’étude de la Bible et à la prière. Ici et là,<br />

des jeunes priaient ou discutaient de la<br />

Bible ensemble. « Lorsque je me suis<br />

levé à cinq heures du matin et que j’ai<br />

Différents groupes de jeunes dirigent le<br />

culte.<br />

ouvert la porte de ma chambre, j’ai vu<br />

que déjà des gens priaient, commenta<br />

David Dickerson. Je n’avais jamais rien<br />

vu de tel. »<br />

À la fin du week-end, plusieurs<br />

avaient pris position pour le Christ ou<br />

dem<strong>and</strong>é le baptême. « Cette conférence<br />

a changé ma vision des choses, déclara<br />

Jamie Castrejon, vice-président<br />

des affaires religieuses du lycée San Gabriel.<br />

Je me suis senti renouvelé, et en<br />

accord avec ma religion et avec mon<br />

Dieu. »<br />

La Conférence générale de la jeunesse<br />

2002 fut, par la grâce de Dieu, couronnée<br />

de succès. Pourtant, ce n’est qu’un commencement.<br />

La conférence 2003 se tiendra<br />

à l’université du Michigan, à Ann Arbor,<br />

du 17 au 21 décembre, sous la tutelle<br />

des ministères estudiantins de la Fédération<br />

du Michigan. Pour plus d’information,<br />

visitez notre site Web :<br />

www.generalyouthconference.org<br />

Staci Osterman, secrétaire des affaires<br />

publiques pour la CGJ, étudie les communications<br />

à l’université Andrews, à Berrien<br />

Springs, dans le Michigan. E-mail :<br />

ostermas@<strong>and</strong>rews.edu<br />

Le comité exécutif de la CGJ est composé<br />

d’étudiants d’universités publiques et adventistes.<br />

28 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Brille, ose<br />

briller !<br />

Will Koenig<br />

V<br />

ingt-quatre étudiants des universités<br />

publiques du nord-ouest du Pacifique<br />

se sont rassemblés à l’université de<br />

Washington-Centre, le 5 avril 2003, pour<br />

apprendre comment mieux éclairer le<br />

monde. « Shine NW 2003 » (Brille Nord-<br />

Ouest 2003), cette journée vouée à différents<br />

séminaires et activités d’évangélisation,<br />

attira des responsables et des étudiants<br />

de trois États.<br />

« Les ministères estudiantins et l’Église<br />

adventiste se rencontrent ici », déclara<br />

Richard Parker, le directeur de la Jeunesse<br />

pour la Fédération de Haute-Columbia.<br />

Les Églises et le club Agape du Kittitas<br />

County ainsi que l’association des étudiants<br />

adventistes de l’université<br />

de Washington-Centre animèrent cette<br />

journée. Le pasteur local, John Solomon,<br />

mentionna qu’ils désiraient apprendre de<br />

personnes expérimentées en matière de<br />

ministère estudiantin.<br />

« Après avoir fondé notre club, toutes<br />

sortes de questions nous sont venues à<br />

l’esprit », indiqua le pasteur Solomon.<br />

Trois orateurs furent donc invités à cet<br />

effet : John Cress, David Hunter et Doug<br />

Venn.<br />

Par des relations interpersonnelles<br />

« Les étudiants sont étonnamment<br />

ouverts aux idées nouvelles et entretiennent<br />

moins de préjugés contre l’idée de<br />

Dieu que nous ne pourrions le penser,<br />

déclara John Cress, le pasteur associé de<br />

l’Église de l’école supérieure de Walla<br />

Walla. Toutefois, trop de choses se disputent<br />

leur attention. »<br />

« Je pense que nous devons nous engager<br />

activement dans l’édification du<br />

royaume de Dieu au niveau universitaire,<br />

car le temps est des plus favorables »,<br />

continua le pasteur. En effet, les étudiants<br />

s’élèvent toujours plus contre les systèmes<br />

et les institutions, tout en ressentant<br />

une faim profonde pour la vérité, pour la<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

communauté et pour Dieu.<br />

Alors que les événements de masse<br />

constituent un moyen adéquat d’apporter<br />

des idées nouvelles au plus gr<strong>and</strong><br />

nombre, la relation interpersonnelle est<br />

cruciale, selon John Cress. La plupart des<br />

chrétiens vous diront qu’ils ont été amenés<br />

au Christ par un individu devenu<br />

leur ami. Un petit groupe, s’il est authentique,<br />

peut être un outil formidable pour<br />

rencontrer des gens et les conduire au<br />

Christ.<br />

Le club Agape avance dans cette direction,<br />

selon Jennifer Tindall, présidente du<br />

club et étudiante de deuxième cycle en<br />

éducation. Le club désire organiser maintenant<br />

des saynètes, des séries de conférences,<br />

des soirées récréatives. « Nous<br />

avons déjà fait des activités amusantes,<br />

dit Jennifer, mais nous voulons maintenant<br />

travailler sur une plus petite échelle,<br />

de manière à mieux nous connaître, à<br />

nous faire des amis plutôt qu’à nous consacrer<br />

à de gr<strong>and</strong>es manifestations. Il faut<br />

nous approcher des gens et leur montrer<br />

que nous les aimons », ajouta la jeune<br />

femme.<br />

Un pour cent<br />

« Les étudiants universitaires sont appelés<br />

le puissant un pour cent. Avec ce un<br />

pour cent, vous pouvez influencer le<br />

monde pour le Christ », déclara David<br />

Hunter. Selon ce spécialiste en ministère<br />

estudiantin travaillant avec Campus Crusade<br />

for Christ (Croisade pour le Christ<br />

sur les campus — une organisation internationale<br />

fondée en 1951 par Bill Bright<br />

et présente dans tous les pays de même<br />

que sur les principaux campus américains),<br />

seulement un pour cent de la population<br />

mondiale termine des études<br />

universitaires, et de ce un pour cent proviennent<br />

les dirigeants du monde. Il expliqua<br />

ensuite comment son groupe s’y<br />

prend pour toucher ce un pour cent et en<br />

faire des disciples. « Nous ne sommes pas<br />

des rivaux, mais des coparticipants, ajouta-t-il.<br />

Tant de gens se perdent, pourquoi<br />

rivaliserions-nous ? »<br />

Voici deux ans maintenant que Shine<br />

NW rassemble des étudiants provenant<br />

de différents campus pour établir des<br />

liens et générer de nouvelles idées. Richard<br />

Parker, le directeur de la Jeunesse<br />

pour la Fédération de Haute-Columbia,<br />

dit que les ministères estudiantins progressent<br />

dans les universités de l’Idaho et<br />

de l’État de Washington, des séminaires<br />

et un restaurant faisant partie du programme<br />

d’évangélisation de cette dernière.<br />

« Les choses bougent également sur<br />

d’autres campus, ajouta le responsable.<br />

Nous espérons qu’un ministère estudiantin<br />

pourra bientôt démarrer à l’université<br />

de Washington-Est, à Cheney. Les ministères<br />

estudiantins sur les campus publics<br />

réclament notre attention, non seulement<br />

pour les étudiants adventistes, mais<br />

pour tous leurs condisciples. Les universités<br />

constituent de merveilleux champs<br />

missionnaires. »<br />

Dans la rue<br />

Entre les présentations, les participants<br />

se lancèrent dans l’évangélisation<br />

pratique, faisant du porte-à-porte dans les<br />

quartiers proches du campus pour parler<br />

aux habitants et leur offrir un cadeau,<br />

composé d’un CD de musique ou d’une<br />

pile de neuf volts avec une invitation à<br />

visiter l’église adventiste locale.<br />

Que disent les étudiants de cette expérience<br />

? La réaction de Leah Kelley, étudiante<br />

en business à l’université de l’État<br />

de l’Oregon et présidente du groupe<br />

d’étudiants adventistes de cette institution,<br />

était typique : « Au début, c’était un<br />

peu effrayant, mais la plupart des gens<br />

étaient très réceptifs. J’espère que plusieurs<br />

viendront à l’église parce qu’ils<br />

auront compris leur besoin de Dieu.<br />

J’aimerais encourager les étudiants et les<br />

dirigeants de l’Église à s’intéresser beaucoup<br />

plus aux ministères estudiantins sur<br />

les campus publics, car on y trouve beaucoup<br />

de personnes ouvertes à l’évangélisation.<br />

»<br />

La jeune femme était ravie d’avoir pu<br />

glaner des idées pour son club et prendre<br />

contact avec d’autres responsables. Elle se<br />

propose de participer à la rencontre de<br />

l’année prochaine.<br />

Will Koenig, diplômé de l’université de<br />

l’État de Washington, est impliqué dans les<br />

ministères estudiantins.<br />

Pour plus d’information, prendre contact<br />

avec Doug Venn : venner@vidaho.edu<br />

29


Rencontre<br />

d’étudiants<br />

universitaires<br />

en Argentine<br />

P<br />

lus de cent soixante étudiants adventistes<br />

de niveau universitaire, venant<br />

de l’Argentine, du Chili et du Paraguay,<br />

se sont réunis en juin 2003 au camp<br />

« Los Quebrachos » en Argentine centrale,<br />

pour leur cinquième session annuelle<br />

ayant pour thème « La certitude<br />

de son avènement ».<br />

Les rencontres étaient sous la direction<br />

des départements de l’Éducation et<br />

de la Jeunesse de la Fédération du centre<br />

de l’Argentine et de l’Association<br />

des étudiants adventistes de Córdoba.<br />

Le cadre pittoresque permit à ces étudiants,<br />

dont la foi et le style de vie sont<br />

constamment éprouvés par un environnement<br />

non religieux, de ressentir un<br />

sentiment de paix, d’unité et de communion<br />

spirituelle. En même temps,<br />

cette rencontre leur offrait une occasion<br />

unique de fraterniser, de prier et de<br />

se ressourcer.<br />

Les sessions plénières et les séminaires<br />

furent dirigés par des orateurs locaux<br />

ou invités, dont Humberto M. Rasi<br />

(représentant du CEDUA, Conférence<br />

générale), Antonio Cremades (directeur<br />

du Geoscience Research Institute, section<br />

Amérique du Sud), Carlos Mesa<br />

(directeur du département de l’Éducation,<br />

Union australe) et Mario Vergara<br />

(directeur du département de la Jeunesse<br />

et d’ADRA, Union australe). Leurs<br />

Les étudiants se<br />

rassemblent pour<br />

se faire prendre en<br />

photo.<br />

présentations portaient sur le besoin de<br />

cultiver une foi intelligente, sur le créationnisme<br />

face à l’évolution athée, sur<br />

le besoin d’une réponse personnelle à<br />

l’appel missionnaire du Christ, et sur<br />

les moyens pratiques de répondre aux<br />

besoins des gens par des projets parrainés<br />

par ADRA. Les participants témoignèrent<br />

également du partage de leur<br />

foi avec leurs professeurs et leurs condisciples.<br />

En Argentine, l’Association des étudiants<br />

adventistes de Córdoba, établie<br />

au début des années 60, est la plus ancienne<br />

et la plus active. La plupart de<br />

ses membres étudient à la prestigieuse<br />

université nationale de Córdoba, qui<br />

est fréquentée par des étudiants venant<br />

des quatre coins de l’Amérique latine.<br />

Cette association joue un double rôle<br />

sur le campus. D’une part, elle participe<br />

à la vie du campus en organisant des<br />

séminaires traitant de sujets professionnels,<br />

religieux ou scientifiques. D’autre<br />

part, l’association a été officiellement<br />

reconnue par l’administration universitaire,<br />

ce qui vaut à ses membres des privilèges<br />

au niveau du sabbat. Les membres<br />

participent activement à la vie des<br />

différentes assemblées adventistes de<br />

Córdoba et de ses environs.<br />

Rafraîchis et dynamisés, les étudiants<br />

se séparèrent avec le désir de servir<br />

en tant qu’ambassadeurs du Christ<br />

sur leurs campus, tout en se préparant<br />

avec d’autres pour son glorieux avènement.<br />

Horacio Rizzo est le directeur des départements<br />

de l’Éducation et de la Jeunesse de<br />

la Fédération de l’Argentine centrale. E-<br />

mail : horaciorizzo@hotmail.com<br />

Le créationnisme...<br />

Suite de la page 12<br />

complètement comment notre<br />

monde cadre avec le reste de l’univers<br />

et quels genres de contribution<br />

nous pouvons apporter à cette<br />

compréhension, il ne peut y avoir<br />

de doute sur le fait que l’existence<br />

de notre monde a un but.<br />

• La vision adventiste du monde est<br />

fondée sur le thème profond du<br />

gr<strong>and</strong> conflit entre le Christ et Satan.<br />

La Bible dit que, dans les derniers<br />

jours, Satan agira puissamment<br />

pour tromper le monde. Un<br />

des fondements de cette tromperie<br />

pourrait être la théorie de l’évolution.<br />

Conclusion<br />

Le créationnisme est un paradigme<br />

fort, totalement capable d’asseoir l’entreprise<br />

scientifique en ce nouveau millénaire.<br />

Une plus large acceptation du créationnisme<br />

par la communauté scientifique<br />

dans l’avenir dépendra en partie de la<br />

capacité des théologiens à convaincre les<br />

scientifiques de la valeur inestimable de<br />

l’information révélée. De plus, cette approche<br />

gagnera en crédibilité lorsque<br />

plus de scientifiques conduiront des recherches<br />

dans la perspective créationniste.<br />

George T. Javor (doctorat de l’université<br />

de Columbia) enseigne et fait de la recherche<br />

au département de Biochimie de l’école<br />

de Médecine de l’université de Loma Linda,<br />

en Californie, États-Unis.<br />

Notes et références<br />

1. T. Dobzhansky, The American Biology<br />

Teacher 35 (1973) : 125.<br />

2. B. Hanson, G. Chin, A. Sugden, et E.<br />

Culotta, Science 284 (1999) : 2105.<br />

3. S. J. Gould, Science 284 (1999) : 2087.<br />

4. N. R. Pearcey et C. B. Thaxton, The Soul of<br />

Science : Christian Faith <strong>and</strong> Natural<br />

Philosophy (Wheaton, Ill. : Crossway<br />

Books, 1994).<br />

30 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


L’inconnu<br />

sur la route<br />

Suite de la page 27<br />

Toussaint. Je crois que mon père, devenu<br />

adventiste, fait maintenant partie des<br />

saints et que les dix jours que j’ai passés à<br />

ses côtés, au soir de sa vie, étaient bien<br />

ceux qu’il avait reçu l’ordre de donner.<br />

Personne ne devrait se décourager à propos<br />

du salut d’un autre. La grâce de Dieu<br />

peut arriver n’importe qu<strong>and</strong>, même<br />

dans la souffrance, même à la fin de<br />

l’existence humaine.<br />

Avant la mort de mon père, l’infirmière<br />

de nuit fit une déclaration mémorable<br />

: « Dieu n’est pas bon. C’est plutôt<br />

moi qui suis bonne. » Elle ne blasphémait<br />

pas. Elle voulait dire qu’elle faisait tout en<br />

son pouvoir pour soulager et soigner ses<br />

patients, mais Dieu, semblait-il, ne faisait<br />

rien. Où était la preuve de sa présence ?<br />

J’étais pourtant convaincu que sa présence<br />

invisible se révélait à travers la souffrance<br />

de mon père. Il ne lui enleva pas la<br />

douleur, au contraire, la mort vint y mettre<br />

un terme. Dans sa providence, le Seigneur<br />

guida mon père vers l’expérience<br />

d’une conversion sincère, non pas simplement<br />

à l’adventisme, mais à Dieu, son<br />

bien-aimé Sauveur. À sa résurrection, il se<br />

retrouvera dans les bras du Seigneur.<br />

Le pasteur Carcich avait bien raison.<br />

L’amour que les adventistes témoignèrent<br />

à l’égard de mon père le conduisit à<br />

Jésus-Christ. Ellen White avait aussi raison<br />

qu<strong>and</strong> elle écrivait : « Le dernier message<br />

de miséricorde qu’il faut porter à<br />

l’humanité, c’est une révélation de son<br />

amour [de Dieu]. » (Les paraboles de Jésus,<br />

Dammarie-lès-Lys : Vie et santé, p. 364).<br />

Cette révélation du caractère divin ne<br />

peut se manifester que par nous, serviteurs<br />

de Dieu, qu<strong>and</strong> nous accordons<br />

amour et attention à tout inconnu étendu<br />

sur notre route.<br />

Ivan T. Blazen (doctorat du séminaire<br />

théologique de Princeton) est professeur de<br />

religion à l’université de Loma Linda, en<br />

Californie, États-Unis.<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

Fargo<br />

Suite de la page 21<br />

Si nous voulons que notre témoignage<br />

soit efficace, nous devons montrer<br />

au monde quelque chose qu’il n’a pas.<br />

Dans son sermon sur la montagne, Jésus<br />

explique la différence entre les faiseurs<br />

de troubles qui sont du monde et<br />

les artisans de la paix chrétiens. La règle<br />

d’or est toujours valable : « En toutes<br />

choses, tout ce que vous voulez que les<br />

autres fassent pour vous, faites-le de<br />

même pour eux. » (Matthieu 7.12)<br />

■ La conciliation devrait-elle être enseignée<br />

dans les écoles adventistes ?<br />

Apprendre aux élèves à se respecter, à<br />

travailler avec les autres et à trouver des<br />

solutions est le fondement de leur leadership.<br />

Les écoles qui commencent à<br />

enseigner et à mettre en place ces principes<br />

seront bénies.<br />

Je crois que nous devrions proposer<br />

davantage de formations sur le thème de<br />

la résolution des conflits selon la perspective<br />

biblique dans nos universités. La plupart<br />

des étudiants diplômés n’ont pas les<br />

talents nécessaires pour gérer les inévitables<br />

conflits auxquels ils seront confrontés<br />

dans leur profession. De ce fait, nous<br />

avons des gens qui quittent leur travail,<br />

leur lieu de vie et même leur ministère.<br />

Par le biais de cette formation, nous apprenons<br />

à prévenir et à résoudre des pro-<br />

Conférence sur la<br />

foi et la science<br />

en Europe<br />

Les adventistes s’intéressant à la<br />

relation entre la foi et la science,<br />

spécialement en rapport avec l’origine de<br />

la terre et ses formes de vie variées, sont<br />

invités à assister à une conférence prévue<br />

pour la période du 26 au 30 mars 2004,<br />

à l’université Friedensau, en<br />

Allemagne. Pour de plus amples<br />

renseignements, visitez le site Web<br />

http://ifsc@euroafrica.org.<br />

blèmes tels que les abus, la violence domestique,<br />

l’adultère et le divorce. Oui, ce<br />

serait une bonne chose d’apprendre aux<br />

étudiants de nos institutions à résoudre<br />

les conflits de façon biblique.<br />

■ Nombre de nos lecteurs pourraient vouloir<br />

devenir « artisans de la paix ». Avez-vous un<br />

conseil à leur donner ?<br />

La paix est l’essence du caractère de<br />

Dieu et il l’accorde à ceux qui le suivent.<br />

La paix, c’est travailler avec le Saint-Esprit<br />

et s’efforcer d’appliquer la Parole de Dieu<br />

à chaque situation de la vie quotidienne.<br />

Ceux qui veulent travailler à la résolution<br />

des conflits doivent marcher avec Dieu<br />

chaque jour, de façon sensée, avoir le désir<br />

et la volonté d’aider leur prochain<br />

dans les situations à problème.<br />

■ Comment les lecteurs qui seraient intéressés<br />

peuvent-ils contacter les Ministères de la conciliation<br />

?<br />

L’adresse du siège social des Ministères<br />

de la conciliation est : Peacemaker<br />

Ministries, 1537 Avenue D, Suite 352,<br />

Billings, MT 59102, États-Unis. Téléphone<br />

: 406 256 1583.<br />

E-mail : mail@Hispeace.org.<br />

Website : http://www.HisPeace.org.<br />

Mon adresse : P.O. Box 976, S<strong>and</strong>point,<br />

ID 83854, Etats-Unis. Téléphonefax<br />

: 208 263 2020.<br />

E-mail : mafargo4peace@msn.com.<br />

Propos recueillis<br />

par Ella Rydzewski<br />

Ella Rydzewski est assistante rédactrice<br />

de l’Adventist Review.<br />

<strong>Dialogue</strong> en ligne<br />

Vous pouvez maintenant lire en ligne<br />

certains des meilleurs articles et<br />

interviews que vous avez peut-être<br />

manqués dans les numéros précédents<br />

de <strong>Dialogue</strong>.<br />

Visitez notre nouveau<br />

site Web convivial:<br />

http://<br />

dialogue.adventist.org<br />

31


Livres<br />

C<br />

God, Gödel, <strong>and</strong> Grace<br />

Clifford Goldstein (Hagerstown, Maryl<strong>and</strong> :<br />

Review <strong>and</strong> Herald Publishing Association,<br />

2003, 111 p. ; broché).<br />

Recension de George W. Reid<br />

lifford Goldstein n’a rien d’un nouveau venu chez les adventistes.<br />

Auteur de dix-sept livres et éditeur du Guide<br />

d’étude de la Bible trimestriel pour l’École du sabbat, il conduit<br />

ses lecteurs, par ce nouveau livre, sur un tout nouveau terrain.<br />

Aucun adventiste n’a publié un livre tel que celui-ci.<br />

Conçu pour les chrétiens engagés dans une activité intellectuelle,<br />

comme les lecteurs de <strong>Dialogue</strong>, ce livre met au défi l’esprit<br />

de repenser la primauté de Dieu et de sa grâce. Ceux qui<br />

choisissent ce livre pour creuser expérimenteront un changement<br />

de mentalité.<br />

L’auteur débute par la complexité de la lutte de l’esprit avec<br />

les questions cosmiques, puis nous repose en parlant du Dieu<br />

qui se révèle lui-même dans la Bible. En cours de route, il aborde<br />

une longue série de solutions proposées au dilemme humain,<br />

pour n’en trouver aucune qui soit vraiment satisfaisante. Ses citations<br />

proviennent de nombreux penseurs éminents issus de la<br />

tradition occidentale ; l’imagination du lecteur s’étirera au<br />

maximum devant un panorama d’une telle ampleur pour saisir<br />

tout ce qui s’y passe. Cette ampleur démontre la maîtrise certaine<br />

que l’auteur a d’un large éventail de matériel, mais confronte<br />

le lecteur à de nombreux nouveaux défis. Pour celui qui saura<br />

persévérer, l’ouvrage de Clifford Goldstein s’avérera précieux.<br />

Quant au langage de l’auteur, disons qu’il est mordant, piquant,<br />

pittoresque, fleuri même à l’occasion, mais jamais dépourvu<br />

d’intérêt. Les pages de son livre sont garnies d’exemples<br />

pénétrants, parfois presque autobiographiques. Tout aussi à<br />

l’aise avec les mathématiques et la science qu’avec la théologie,<br />

il prend souvent des questions d’ordre moral et les revêt d’un<br />

langage imagé tiré des mathématiques ou de la science. Grâce à<br />

cette technique, il renverse les idées traditionnelles pour examiner<br />

le revers de la médaille, tout en s’assurant constamment que<br />

son approche demeure profondément chrétienne. Après avoir<br />

examiné toutes les explications alternatives, Clifford Goldstein<br />

nous conduit au plus gr<strong>and</strong> événement de l’histoire humaine :<br />

l’intervention divine dans les affaires humaines au Calvaire.<br />

C’est à cela que s’accroche notre confiance.<br />

Le sommet est atteint lorsque l’auteur brosse un tableau des<br />

propositions humaines avancées pour répondre aux questions<br />

fondamentales qui précèdent toute théologie et toute philosophie.<br />

En soulevant mille questions, les réponses qu’il propose<br />

mettront l’esprit du lecteur à la torture. Dans des illustrations<br />

contemporaines étincelantes, il démontre la fragilité des solutions<br />

humaines et la nécessité d’un au-delà. Le lecteur sera séduit<br />

par des observations empreintes d’ironie, comme : « Le<br />

temps n’a pas perfectionné l’humanité, mais seulement nos armes<br />

» (p. 74).<br />

En luttant pour savoir comment définir la nature de la réalité,<br />

Clifford Goldstein suit la trace d’Augustin, de Kant, de Berkley,<br />

de Hobbes, de Rousseau et d’une foule d’autres. Sa compréhension<br />

de la cosmologie, de la preuve mathématique et du caractère<br />

du bien et du mal est également impressionnante.<br />

Pour les chrétiens en quête de vérité dans la confusion souvent<br />

déroutante d’aujourd’hui, ce livre se révèlera à la fois une<br />

réponse et un antidote : une réponse aux questions mettant au<br />

défi la foi en la grâce étonnante de Dieu, et un antidote à une<br />

gr<strong>and</strong>e confusion qui prévaut dans le monde d’aujourd’hui.<br />

Aucun penseur chrétien sérieux ne voudra manquer de lire cet<br />

ouvrage.<br />

George W. Reid (doctorat en théologie du séminaire de Dallas) a dirigé<br />

l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale des adventistes du<br />

septième jour à Silver Spring, dans le Maryl<strong>and</strong>, États-Unis.<br />

Truth Left Behind : Revealing<br />

Dangerous Errors About the<br />

Rapture, the Antichrist, <strong>and</strong> the<br />

Mark of the Beast<br />

Steve Wohlberg (Nampa, Idaho : Pacific<br />

Press Publishing Association, 2001 ; 192 p. ;<br />

broché).<br />

Recension de Nancy Vyhmeister<br />

teve Wohlberg est juif, mais il a accepté le Christ à l’âge de<br />

vingt ans. Suite à son étude des prophéties du temps de la<br />

fin, deux livres ont vu le jour : Exploding the Israel Deception et<br />

Truth Left Behind. Le contenu de ce second livre est couvert en<br />

deux livres plus petits, Antichrist Chronicles et Left Behind Deception.<br />

L’auteur est présentateur et directeur de Endtime Insights<br />

Ministries, localisé à Forth Worth, au Texas. Ses séries télévisées,<br />

inspirées de ses livres, ont été diffusées sur des chaînes chrétiennes<br />

aussi bien que commerciales. (Pour de plus amples informations<br />

sur l’auteur et sur son œuvre, vous pouvez consulter le site<br />

Web www.endtimeinsights.com.)<br />

Dans Truth Left Behind, Steve Wohlberg contredit le scénario<br />

du temps de la fin présenté par le roman fort populaire Left<br />

Behind de Tim Lahaye et Jerry Jenkins. Il désigne les trois piliers<br />

erronés de leur théologie : 1) le rapt a lieu sept ans avant le retour<br />

de Jésus ; 2) ceux qui ne sont pas enlevés ont une seconde<br />

chance pendant les sept années de tribulation ; 3) l’antéchrist,<br />

un individu isolé, apparaît seulement pendant la tribulation, si<br />

bien que les fidèles qui ont été enlevés échappent à la persécution<br />

et à la marque de la bête. L’auteur retrouve la base de cet<br />

enseignement erroné dans l’œuvre des jésuites futuristes Ribera<br />

32 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

S


et Bellarmine (fin du XVI e siècle), adaptée plus tard par Darby et<br />

popularisée par la Bible Scofield au début du XX e siècle.<br />

Avec la passion de celui qui est contraint par « les ordres venus<br />

d’en haut » d’annoncer la vérité (p. 165), Steve Wohlberg<br />

présente en seulement 192 pages les enseignements bibliques<br />

sur le retour du Christ, sur l’antéchrist, sur les deux bêtes d’Apocalypse<br />

13, sur les femmes d’Apocalypse 12 et 17, sur Babylone,<br />

sur la loi et la grâce, sur le sabbat, sur l’image de la bête ainsi que<br />

sur sa marque. Il donne en détail l’interprétation adventiste traditionnelle.<br />

Il ajoute également ses propres précisions, telles<br />

que la conviction que les deux cornes de l’agneau représentent<br />

« un enseignement particulier de Jésus-Christ » (p. 109) : la séparation<br />

de l’Église et de l’État. En même temps, chaque chapitre<br />

récapitule la section de Left Behind qu’il désire contredire.<br />

Steve Wohlberg connaît sa Bible, au moins en anglais. Je ne<br />

suis pourtant pas certaine que le peuple de Dieu soit appelé à<br />

« vaincre là où Lucifer a échoué » (p. 169). Peut-être ne s’agit-il<br />

que d’une erreur de plume plutôt que d’un dérapage théologique.<br />

Il a utilisé d’abondantes sources additionnelles, dont plusieurs<br />

proviennent du XIX e siècle. Il est intéressant de noter que<br />

les quatre volumes de The Prophetic Faith of Our Fathers de Le<br />

Roy Froom ne sont même pas cités.<br />

Steve Wohlberg a tenté de retranscrire les résultats de sa recherche<br />

dans un style populaire ; mais des phrases telles que « le<br />

message apocalyptique grésillant » (p. 17) ou « une vérité si choquante<br />

qu’on peut difficilement l’écrire » (p. 147) semblent<br />

convenir davantage au tabloïd qu’à l’érudition.<br />

L’ouvrage se veut un livre de partage, mais la perspective est<br />

celle du WASP (White Anglo-Saxon Protestant = le protestant<br />

blanc anglo-saxon). Étant donné son orientation nord-américaine,<br />

il sera mieux compris dans ce contexte. Il demeure pourtant<br />

une présentation utile des prophéties du temps de la fin.<br />

Les adventistes qui liront ces pages apprendront à partager leurs<br />

croyances et à contredire la position de ceux qui acceptent la<br />

doctrine rapt secret. Les évangéliques y découvriront les erreurs<br />

du dispensationalisme. Truth Left Behind aura besoin de beaucoup<br />

d’assouplissement pour être acceptable par les lecteurs catholiques.<br />

Nancy Vyhmeister (doctorat en éducation de l’université Andrews) a<br />

enseigné la missiologie au séminaire adventiste de l’université Andrews, à<br />

Berrien Springs, dans le Michigan, États-Unis.<br />

Possibilités de volontariat<br />

adventiste<br />

Souhaitez-vous soutenir la mission adventiste en volontaire ?<br />

Pour les opportunités récentes, vistez le site Web de l’Adventist<br />

Volunteer Center: http://www.adventistvolunteers.org<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

Fulgores de gloria : Las ocho<br />

profecías escatológicas más<br />

importantes de la Biblia<br />

Ángel Manuel Rodríguez (Miami : Asociación<br />

Publicadora Interamericana, 2002 ; 158 p.).<br />

Recension de Humberto R. Treiyer<br />

auteur est le directeur de l’Institut de recherche biblique de<br />

L’ la Conférence générale et s’est lui-même distingué en tant<br />

que spécialiste de l’Ancien Testament, chercheur, professeur et<br />

écrivain. Il est doué de la capacité exceptionnelle d’exprimer un<br />

sujet complexe en un langage facile à comprendre. Ce livre ne<br />

fait pas exception.<br />

Manuel Rodríguez traite huit prophéties eschatologiques tirées<br />

de Daniel 2, 7, 8 et 9, de Matthieu 24 et d’Apocalypse 12, 13<br />

et 14. Il faut toutefois noter l’étrange absence de toute référence<br />

à Daniel 11 et 12, à l’explication de Gabriel aux chapitres 7 et 8,<br />

de même qu’à Apocalypse 17 et 18. Comme l’auteur prétend<br />

traiter les « plus gr<strong>and</strong>es prophéties du temps de la fin dans la<br />

Bible », ces omissions sont regrettables et plutôt difficiles à comprendre.<br />

Dès le début, Manuel Rodríguez introduit son livre par un<br />

excellent résumé des quatre caractéristiques principales des prophéties<br />

apocalyptiques, et consacre le premier chapitre à une<br />

présentation concise des huit principes fondamentaux se rapportant<br />

à l’interprétation de telles prophéties. Le chapitre 2 traite<br />

de « l’a b c des prophéties apocalyptiques » tel qu’appliqué<br />

dans Daniel 2 et 7. Le chapitre 3 est consacré à 2 aspects fort<br />

significatifs de Daniel 7, sous-entendus mais non expliqués en<br />

détail dans Daniel 2 : le fils de l’homme et le jugement dernier.<br />

Ce chapitre se distingue par quelques perspectives originales et<br />

révélatrices, lesquelles caractérisent également le chapitre 4<br />

dans son analyse et son interprétation de Daniel 8.<br />

Le chapitre 5 se penche sur Daniel 9, offrant un bon échantillon<br />

des compétences de l’auteur en systématisation. Il reprend<br />

la quadruple caractérisation de la prière d’intercession de<br />

Daniel et la mêle à une analyse des neufs résultats annoncés de<br />

l’œuvre du Messie. Le chapitre 6 s’étend sur le jour eschatologique<br />

des Expiations, offrant une lecture remarquablement satisfaisante.<br />

Au chapitre 7, l’auteur aurait pu, dans son développement<br />

du discours eschatologique de Matthieu 24, explorer la possibilité<br />

de rattacher le verset 15 au verset 14 plutôt qu’au verset 16.<br />

Le temple de Jérusalem a cessé d’être un lieu saint depuis que<br />

Jésus est mort sur la croix ; ainsi « l’abomination de la désolation<br />

», pour les siècles à venir, peut difficilement se rapporter à<br />

l’entrée des soldats romains dans Jérusalem.<br />

Les chapitres 8 à 11 plongent au cœur d’Apocalypse 12 à 14.<br />

Manuel Rodríguez aborde ces chapitres difficiles avec une pertinence<br />

érudite, une puissance homilétique et une expérience<br />

33


appropriée. Ces qualités à elles seules rendent le livre digne<br />

d’être lu et étudié. Les chapitres finaux s’épanouissent en un<br />

magnifique crescendo théologique rempli de joie et de l’attente<br />

de l’événement culminant de l’histoire humaine, événement<br />

qui se produira bientôt.<br />

Humberto R. Treiyer, doctorat, est un théologien expérimenté. Il enseigne<br />

actuellement à l’université adventiste de La Plata, à Libertador San Martín,<br />

dans l’Entre Ríos, Argentine.<br />

Abonnement gratuit pour<br />

votre faculté ou université !<br />

Aimeriez-vous que <strong>Dialogue</strong> soit disponible à la bibliothèque de<br />

votre faculté ou université, afin que vos amis non adventistes puissent<br />

aussi le lire ? Prenez contact avec la ou le bibliothécaire, montrez-lui<br />

un exemplaire de la revue et suggérez-lui de dem<strong>and</strong>er un<br />

abonnement gratuit à <strong>Dialogue</strong>, en écrivant sa requête sur du papier<br />

à l’en-tête de la bibliothèque ou de l’institution où elle se trouve.<br />

Nous nous occuperons du reste !<br />

La lettre doit être adressée à : <strong>Dialogue</strong> Editor-in-Chief ; 12501<br />

Old Columbia Pike ; Silver Spring, Maryl<strong>and</strong> 20904 ; U.S.A.<br />

Vous cherchez des réponses aux<br />

GRANDES QUESTIONS<br />

de la vie ?<br />

Consultez le site web<br />

Bibleinfo.com<br />

<strong>Dialogue</strong> pour vous,<br />

gratuitement !<br />

Si vous êtes étudiant adventiste dans une université non adventiste,<br />

l’Église vous offre <strong>Dialogue</strong> gratuitement pendant la durée de<br />

vos études. (Si vous ne répondez pas à cette condition, vous pouvez<br />

vous abonner à <strong>Dialogue</strong> en utilisant le coupon de la page 18.) Contactez<br />

le directeur du département de la Jeunesse ou celui du département<br />

de l’Éducation de votre union et dem<strong>and</strong>ez à être inclus<br />

dans le réseau de distribution de la revue. Précisez votre nom (en<br />

entier), votre adresse, votre université ou établissement d’enseignement<br />

supérieur, le diplôme que vous visez et le nom de<br />

l’église locale dont vous êtes membre. Vous pouvez aussi écrire<br />

à votre représentant régional (adresse page 2), et joindre une<br />

copie de votre lettre à l’un des directeurs mentionnés plus haut.<br />

Si vous n’obtenez pas de résultats par ces contacts, écrivez- nous<br />

à : ssicalo@yahoo.com ou à notre adresse page 2.<br />

34 <strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Tribune libre<br />

Couches géologiques<br />

et la Genèse<br />

Je suis un chrétien ayant foi en la Bible et<br />

intéressé à la géologie. En tant que tel, j’accepte<br />

les Ecritures comme inspirées par Dieu<br />

et comme une révélation sûre. Il y a des éléments<br />

dans les structures géologiques et dans<br />

les fossiles qui fournissent d’impressionnants<br />

indices de processus catastrophiques cohérents<br />

avec ce qui, je pense, a pu arriver au<br />

cours d’un déluge mondial. Cependant, il me<br />

paraît difficile de faire entrer toutes les couches<br />

géologiques dans le cadre temporel étroit<br />

fourni par la chronologie de Genèse 7 et 8.<br />

Comment faire ?<br />

Mes collègues et moi-même traitons<br />

de ce type de questions<br />

dans la recherche que nous menons<br />

en géologie et en paléontologie.<br />

Dans mon étude, j’ai trouvé un processus<br />

très utile dans la recherche de réponses.<br />

J’accepte les Ecritures par la foi, puisque<br />

Dieu en connaît beaucoup plus que nous<br />

sur la géologie. J’accepte les éclairages bibliques<br />

pour m’aider à poser des questions<br />

que les autres ne se posent généralement<br />

pas, pour m’ouvrir l’esprit de façon<br />

à voir des données que les autres ont pu<br />

manquer, et pour considérer de nouvelles<br />

interprétations que la pensée scientifique<br />

conventionnelle ne suggérera probablement<br />

pas. En même temps, il est important<br />

d’être impliqué dans la communauté<br />

scientifique, et même de travailler avec<br />

des scientifiques non créationnistes et de<br />

publier des articles dans la littérature<br />

scientifique spécialisée. C’est un processus<br />

important de contrôle de qualité qui<br />

nous aide à éviter la pensée superficielle<br />

des deux côtés. Ma vision du monde me<br />

fait remarquer des choses qui ont moins<br />

de chance d’être vues par les scientifiques<br />

non créationnistes, et ils voient des choses<br />

que je peux manquer. Ce processus<br />

m’a mené à la conclusion que beaucoup<br />

de données des roches et des fossiles sont<br />

difficiles à faire cadrer avec les deux extrêmes<br />

: des millions d’années d’une part et<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

un déluge d’une année d’autre part.<br />

Je vois maintenant que des chrétiens<br />

ont fait une supposition qui n’est pas<br />

dans la Bible : la supposition qu’il n’y a<br />

pas eu d’activité géologique avant le déluge<br />

(et certains pensent qu’il n’y en a pas<br />

eu après le déluge). Mais la Bible ne nous<br />

donne pas cette information ; elle ne<br />

nous dit pas quelle partie des couches<br />

géologiques s’est formée pendant le déluge.<br />

La Genèse nous dit que le monde biologique<br />

a commencé à changer après le<br />

péché (par exemple, les épines et les chardons)<br />

et peut-être les changements géologiques<br />

ont-ils aussi commencé à cette<br />

époque. Le déluge a certainement été un<br />

événement important, mais prétendre<br />

que nous savons exactement ce qui est<br />

arrivé et que toutes les roches se sont formées<br />

pendant un an est une théorie extrabiblique<br />

qui peut ne pas être vraie.<br />

Les couches géologiques, avec leurs<br />

fossiles abondants, pourraient s’être formées<br />

sur une période de plusieurs milliers<br />

d’années, avant, pendant et après le déluge.<br />

Je crois que cette théorie coïncide le<br />

mieux avec les données. Il y a toujours<br />

des données contradictoires qui sont fâcheuses<br />

pour ceux qui croient en la Bible,<br />

alors que d’autres données sont un problème<br />

pour les non-croyants. Par exemple,<br />

je ne connais pas la réponse aux datations<br />

radiométriques, qui sont la série<br />

d’indices la plus difficile à expliquer dans<br />

le cadre de la chronologie biblique. Mais<br />

beaucoup de données géologiques sont<br />

difficiles à concilier avec ces nombreux<br />

millions d’années, aussi la foi comme la<br />

science me donnent des raisons de prédire<br />

que nous trouverons finalement une faille<br />

dans l’échelle de temps radiométrique.<br />

L’interprétation que je suggère implique<br />

que les humains vivaient sur Terre<br />

depuis des siècles lorsque la partie inférieure<br />

des couches fossiles s’est formée. Il<br />

peut être difficile de comprendre comment<br />

cela a pu se faire. Cependant, la<br />

première partie des couches fossiles (le<br />

Paléozoïque) est principalement marine,<br />

formée dans les océans. Cela nous dit que<br />

les humains vivaient quelque part<br />

ailleurs à cette époque, peut-être même<br />

sur des continents qui n’existent plus.<br />

Nous pensons habituellement que notre<br />

Terre est solide et stable, mais la structure<br />

de la Terre a complètement changé depuis<br />

que les premiers fossiles d’animaux<br />

complexes ont été enfouis, et nos fonds<br />

océaniques actuels n’ont même existé<br />

qu’après la formation de ces dépôts marins<br />

anciens. Cela me rappelle la description<br />

qu’Ellen White fait de la surface terrestre<br />

se modifiant entièrement lors du<br />

déluge, avec la disparition des montagnes<br />

anciennes et la formation de nouvelles,<br />

dans Patriarches et prophètes (p. 84).<br />

Nous avons beaucoup d’études à faire<br />

avant de comprendre vraiment comment<br />

faire coïncider tous les indices dans un<br />

tableau cohérent. Mais en tant que chrétien<br />

et scientifique, je trouve utile ce processus<br />

en trois étapes : avoir confiance<br />

dans ce que nous communique Dieu<br />

dans les Écritures ; étudier soigneusement<br />

et chercher à reconnaître les idées<br />

humaines que nous avons lues incorrectement<br />

entre les lignes dans les Écritures ;<br />

et poursuivre un travail scientifique prudent.<br />

Un tel processus conduit à des éclairages<br />

prometteurs et indique le chemin<br />

vers une synthèse réaliste de la science et<br />

de la foi. Alors que nous poursuivons cette<br />

étude, le plus important pour chacun<br />

de nous est de connaître Jésus comme<br />

notre ami le plus fiable et notre sauveur.<br />

C’est plus important que d’avoir immédiatement<br />

une réponse à toutes nos questions<br />

(bien qu’il soit dur d’être patient !).<br />

Leonard Br<strong>and</strong> (doctorat de l’université<br />

Cornell) est professeur de biologie et de paléontologie<br />

à l’université de Loma Linda, en<br />

Californie, États-Unis.<br />

E-mail : lbr<strong>and</strong>@ns.llu.edu<br />

35


Mission <strong>College</strong><br />

Une éducation de qualité dans un pays exotique<br />

THAÏLANDE<br />

Des diplômes internationaux<br />

qui vous serviront où que<br />

vous alliez<br />

PROGRAMMES UNIVERSITAIRES*<br />

Anglais pré-universitaire<br />

Licence (Bachelor of Arts)<br />

Anglais<br />

Psychologie et éducation<br />

Licence en études chrétiennes (Bachelor of Arts<br />

in Christian Studies)<br />

Théologie appliquée<br />

Éducation religieuse<br />

Licence en gestion (Bachelor of Business Administration)<br />

Comptabilité<br />

Informatique<br />

Entreprenariat<br />

Licence ès sciences (Bachelor of Science)<br />

Biologie<br />

Mathématiques<br />

* D’autres options principales sont disponibles par affiliation<br />

avec d’autres universités adventistes.<br />

Mission <strong>College</strong>, en Thaïl<strong>and</strong>e, est une institution universitaire<br />

répondant aux besoins des jeunes adventistes d’Asie du<br />

sud-est et du monde entier. Il offre un curriculum de premier<br />

cycle universitaire grâce à ses enseignants d’origine internationale<br />

en résidence sur le campus. Ses étudiants, représentant<br />

un vaste éventail de cultures, prennent plaisir à travailler<br />

ensemble et à s’enrichir mutuellement. Situé dans la fenêtre<br />

10/40 (la Thaïl<strong>and</strong>e est un pays à 95% boudhiste), Mission<br />

<strong>College</strong> offre aux jeunes animés de l’esprit de mission<br />

d’uniques opportunités d’étude et de témoignage. Quant au<br />

coût des études, il est aussi attractif que l’est<br />

l’environnement naturel de l’école.<br />

Un campus absolument magnifique, un lieu<br />

pour toutes les nations.<br />

Roy Adams, Adventist Review<br />

Pour de plus amples renseignements<br />

Mission <strong>College</strong><br />

Muak Lek, Saraburi 18180 THAÏLANDE<br />

Tél. : +66 36 344 777 Fax : +66 36 344 080<br />

Internet: http://www.missioncollege.edu<br />

E-mail : study@missioncollege.edu<br />

ou register@missioncollege.edu


Échanges<br />

Déployez le<br />

réseau de<br />

vos amitiés<br />

tudiants et professionnels adventistes désirant<br />

correspondre avec des collègues<br />

Éd’autres parties du monde.<br />

Jovelyn Alquiza : JF 19 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’enseignement<br />

primaire ; intérêts : témoignage chrétien,<br />

collections de cartes postales et timbres ;<br />

correspondance en anglais ou tagalog.<br />

Adresse : Mountain View <strong>College</strong> ; 8709<br />

Valencia City, Bukidnon ; PHILIPPINES.<br />

E-mail : nhene_a@yahoo.com<br />

Frank Amoani Arthur : JH 28 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’enseignement<br />

des mathématiques ; intérêts : pingpong,<br />

voyages, lecture de romans spirituels,<br />

puzzles de mathématiques ; correspondance<br />

en anglais. GHANA. E-mail :<br />

quamy3@yahoo.com<br />

Adeoye Oluwatowo Ayodeji : H célibataire<br />

; prépare un diplôme de pharmacie<br />

à <strong>University</strong> of Ibadan ; intérêts :<br />

voyages, musique, sports ; correspondance<br />

en anglais. Adresse : P.O. Box 6453 ;<br />

Agodi, Ibadan ; NIGERIA. E-mail :<br />

towotee2002@yahoo.com<br />

Ellen Mary Azevedo : JF 23 ans ; célibataire<br />

; étudie le droit à Federal <strong>University</strong><br />

of Pernambuco ; intérêts : langues,<br />

voyages, musique chrétienne, témoignage<br />

chrétien ; correspondance en portugais,<br />

anglais ou espagnol. Adresse : Rua das<br />

Mocas, 502 - Apto. 07 ; Arruda, Recife,<br />

PE ; 52121-070 BRÉSIL. E-mail :<br />

ellenmary_a@yahoo.com ou<br />

ellenmary_2000@hotmail.com<br />

Aurenie S. Batioco : JF 24 ans ; célibataire<br />

; enseigne au niveau primaire ; intérêts<br />

: cuisine, activités de plein air, badminton,<br />

musique ; correspondance en anglais<br />

ou philippin. Adresse : Lucban Adventist<br />

Elementary School ; Lucban,<br />

Quezon ; 4328 PHILIPPINES. E-mail :<br />

aurenie@hotmail.com<br />

Katheryn Belmar : JF 23 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme de biochimie à<br />

Universidad Nacional del Sur ; intérêts :<br />

collection de timbres, étude d’autres cultures,<br />

nouveaux amis ; correspondance en<br />

espagnol, français ou anglais. Adresse :<br />

Sarmiento 343, Piso 3, Depto. 3 ; 8000<br />

Bahía Blanca, Buenos Aires ; ARGENTINE.<br />

E-mail : katherynbell@yahoo.com<br />

Franklin C. Chukwu : JH 25 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’ingénieur<br />

en chimie à Federal <strong>University</strong> of Technology<br />

Owerri ; intérêts : football, lecture,<br />

musique. NIGERIA.<br />

E-mail : frankfotos@yahoo.com<br />

Gabriel Claveria : JH 28 ans ; marié ;<br />

enseigne à Ekamai International School,<br />

Bangkok ; intérêts : chant, journalisme,<br />

tennis ; correspondance en anglais.<br />

THAÏLANDE.<br />

E-mail : billdots@hotmail.com<br />

Enoc Dolce : JH 29 ans ; célibataire ;<br />

prépare un diplôme d’ingénieur en électronique<br />

à Universidad Central de Venezuela<br />

; intérêts : musique chrétienne,<br />

sports ; correspondance en espagnol, anglais<br />

ou français. VENEZUELA.<br />

E-mail :dolsweet@LatinMail.com<br />

Kismet C. Escanuela : JF 24 ; célibataire<br />

; ingénieur civil ; intérêts : plantes, animaux,<br />

tout ce qui concerne la nature ;<br />

correspondance en anglais ou philippin.<br />

Adresse : P4 Port Poyohon, Batuan City ;<br />

8600 PHILIPPINES.<br />

E-mail : kismetescanuela@hotmail.com<br />

Ian Fullo : JH 23 ans ; célibataire ; diplôme<br />

en économie, prépare un diplôme<br />

en administration publique ; intérêts :<br />

basket-ball, camping, aventure, nouveaux<br />

amis ; correspondance en anglais ou tagalog.<br />

Adresse : Abapo Bldg., Quezon Ave. ;<br />

Miputak, Dipolog City ; 7100 PHILIPPI-<br />

NES.<br />

Josaphat Gichana : JH 24 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme de commerce<br />

et management ; intérêts : musique, camping,<br />

football, nouveaux amis ; correspondance<br />

en anglais ou kiswahili. Adresse<br />

: Egerton <strong>University</strong> ; Kisii <strong>College</strong><br />

Campus ; P.O. Box 408 ; Kisii ; KENYA. E-<br />

mail : jogichana@hotmail.com<br />

Dayene da Silva Goncalves : JF 20<br />

ans ; célibataire ; enseigne dans une école<br />

adventiste et prépare un diplôme de pédagogie<br />

à Universidade Adventista de Sao<br />

Paulo, Campus 1 ; intérêts : nouveaux<br />

amis, lecture, musique, voyages ; correspondance<br />

en portugais. Rua Cantigas de<br />

Saudades No. 41, Jd. Alvorada ; 05890-<br />

050 Sao Paulo, SP ; BRÉSIL. E-mail :<br />

daygoncalves@bol.com.br ou<br />

edutday@hotmail.com<br />

Ezequiel González : JH 22 ans ; célibataire<br />

; étudie le droit ; intérêts : musique<br />

chrétienne, guitare et basse, chant ; correspondance<br />

en espagnol ou anglais.<br />

Adresse : Entre Ríos 3525 ; 1754 San Justo,<br />

Buenos Aires ; ARGENTINE. E-mail :<br />

ezeg9@yahoo.com.ar<br />

Lorena Paola González : JF 19 ans ;<br />

célibataire ; étudie le piano et le chant ;<br />

intérêts : bienfaisance, soins aux animaux,<br />

sports, nouveaux amis ; correspondance<br />

en espagnol. Adresse : Ramón Figueroa<br />

4458, Barrio Residencia San Roque<br />

; Córdoba ; 5010 ARGENTINE. E-<br />

mail : lore_gonzalez78@hotmail.com<br />

Dabny Joel Gurdián : JH 20 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’informatique<br />

à Universidad Nacional de Ingeniería<br />

; intérêts : musique chrétienne, échange<br />

d’idées en informatique, nouveaux<br />

amis ; correspondance en espagnol. NI-<br />

CARAGUA.<br />

E-mail : dabnyjoel@yahoo.com<br />

Andrea L. Guzmán : JF 24 ans ; célibataire<br />

; se prépare à enseigner la biologie ;<br />

intérêts : lecture, poésie, natation, voyages<br />

; correspondance en espagnol ou anglais.<br />

Adresse : Ave. Orinoco, Conjunto<br />

Residencial Melany Josefina, Edif. Igdalia,<br />

Piso 2, Apto. 2D ; Maturín, Edo. Monagas<br />

; VENEZUELA. E-mail :<br />

<strong>and</strong>reaguzman_790@hotmail.com<br />

Marrio Bwana Ilunga : JH 24 ans ; célibataire<br />

; étudie l’agronomie à Université<br />

de Lubumbashi ; intérêts : sports, voyages,<br />

nouveaux amis ; correspondance en<br />

français. Adresse : B.P. 1825 ; Lubumbashi<br />

; RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE<br />

DU CONGO.<br />

E-mail : bwangonga@yahoo.fr<br />

Priscila Irigoyen Pons : JF 21 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’enseignement<br />

primaire à Escuela Normal de Torreón<br />

; intérêts : musique, voyages, dessin<br />

; correspondance en espagnol ou anglais.<br />

Adresse : C. Ixtapa #154, Fracc. Villas<br />

de la Hacienda ; C.P. 27240 Torreón,<br />

Coahuila ; MEXIQUE.<br />

E-mail : bangel_pip@hotmail.com<br />

Samuel Mocahama Isaiah : JH 22<br />

ans ; célibataire ; se prépare à enseigner<br />

Encart A


les mathématiques et l’économie à Moi<br />

<strong>University</strong> ; intérêts : gospel, sports, langues,<br />

aventure ; correspondance en anglais<br />

ou kiswahili. Adresse : P.O. Box<br />

3612 ; Kisii ; KENYA.<br />

E-mail : samchoma@yahoo.com ou<br />

joyous@irmmoi.com<br />

Adassa Jabets : JF 33 ans ; célibataire ;<br />

opérateur Internet ; intérêts : prière, musique<br />

chrétienne, voyages, étude de la Bible<br />

; correspondance en français ou anglais.<br />

CÔTE D?IVOIRE.<br />

E-mail : adassajabets@yahoo.fr<br />

Danish Jacob : JH 20 ans ; célibataire ;<br />

prépare un diplôme en administration<br />

commerciale ; intérêts : bateaux, avions,<br />

collection de pièces de monnaie, cricket ;<br />

correspondance en anglais. Adresse : Pakistan<br />

Adventist Seminary ; Farooqabad<br />

M<strong>and</strong>i ; Sheikhupura District, Punjab<br />

39500 ; PAKISTAN.<br />

E-mail : danishjacob@yahoo.com<br />

Olive Jain : JF 24 ans ; célibataire ; diplômée<br />

en commerce et management des<br />

finances ; intérêts : correspondance entre<br />

amis, nature, voyages, musique religieuse,<br />

travail missionnaire ; correspondance en<br />

anglais. Adresse : Buluangan San Carlos<br />

City ; 6127 Negros Occidental ; PHILIPPI-<br />

NES. E-mail : ojain@pinoymail.com<br />

Meliza Jongco : JF 20 ans ; célibataire ;<br />

prépare un diplôme de management à<br />

Holy Name <strong>University</strong> ; intérêts : chant,<br />

guitare, camping ; correspondance en anglais<br />

ou tagalog. PHILIPPINES. E-<br />

mail :gilem83@yahoo.ca<br />

Kim Hyun Jung : JF 23 ans ; célibataire<br />

; hygiéniste dentaire ; intérêt : musique<br />

chrétienne ; correspondance en coréen ou<br />

anglais. Adresse : 166-17 hanyang vila<br />

402 Ho ; Mug I Dong Junglang-Gu ;<br />

Séoul, CORÉE. E-mail :<br />

pooh-oo@hanmail.net<br />

B. Remy Junior : JH 22 ans ; célibataire<br />

; fait ses études de médecine ; intérêts :<br />

lecture, la plage, nouveaux amis ; correspondance<br />

en espagnol, français ou anglais.<br />

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE. E-<br />

mail : remjun2001@yahoo.com<br />

Gisela Liernur : JF 25 ans ; célibataire ;<br />

termine ses études en soins infirmiers à<br />

Escuela Superior de Enfermería de Santa<br />

Fe ; intérêts : étude d’autres cultures, collection<br />

de poésie, voyages, musique ; correspondance<br />

en espagnol. ARGENTINE. E-<br />

mail : giselaceci@hotmail.com<br />

Mao Mundeke Lotoko : JH 29 ans ;<br />

marié ; prépare un diplôme de finances à<br />

Institut Supérieur de Commerce ; intérêts<br />

: ping-pong, voyages, informatique,<br />

langues ; correspondance en français, lingala<br />

ou swahili. Adresse : Av. Lac Kisale II,<br />

No. 24 ; Commune de la Makiso ; Kisangani<br />

; RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU<br />

CONGO.<br />

E-mail : maomundeke@hotmail.com<br />

Hasha Seine Maringe : JH 21 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme en informatique<br />

à Chinhoyi <strong>University</strong> of Technology<br />

; intérêts : nature, camping, nouveaux<br />

amis ; correspondance en français<br />

ou anglais. Adresse : 23 Waller Avenue,<br />

Groombridge, Mt. Pleasant, Harare ; ZIM-<br />

BABWE. E-mail : hmaringe@yahoo.co.uk<br />

Bheki Majahana : JH 21 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme de pédagogie à<br />

Hillside Teachers <strong>College</strong> ; intérêts : chant<br />

a cappella, archerie, nature, voitures ; correspondance<br />

en anglais. Adresse : 6495<br />

Nkulumane ; P.O. Nkulumane ; Bulawayo<br />

; ZIMBABWE.<br />

E-mail : lyricallynx@yahoo.com<br />

Watson Mbiriri : JH 27 ans ; célibataire<br />

; a obtenu un diplôme de théologie à<br />

Solusi <strong>University</strong> ; intérêts : musique, nature<br />

; correspondance en anglais ou shona.<br />

Adresse : 75 Fleming Rd., Southerton ;<br />

Harare ; ZIMBABWE.<br />

E-mail : wmbiriri@yahoo.com<br />

Mario Sergio Medeiros : JH 21 ans ;<br />

célibataire ; étudie les langues et la littérature<br />

à Universidade Nilton Lins ; intérêts :<br />

musique, violon, poésie, Explorateurs ;<br />

correspondance en portugais, anglais, japonais<br />

ou espagnol. Adresse : R. Tito Bitencourt<br />

312, Apart. 02 ; Sao Francisco,<br />

Manaus, AM ; 69067-190 BRÉSIL. E-mail :<br />

pomki@ig.com.br<br />

Fanny Mendoza : JF 36 ans ; célibataire<br />

; enseigne l’informatique ; intérêts :<br />

écologie, voyages, musique chorale chrétienne,<br />

étude d’autres cultures ; correspondance<br />

en espagnol, anglais ou portugais.<br />

NICARAGUA.<br />

E-mail : fmanny_maltez@yahoo.com<br />

Lidia Cristina Menezes : JF 31 ans ;<br />

mariée ; enseigne dans une école adventiste<br />

et prépare un diplôme d’éducation<br />

physique ; intérêt : les sports pour les<br />

h<strong>and</strong>icapés ; correspondance en portugais.<br />

Adresse : Estrada Rio do ?A?, 892 ;<br />

Campo Gr<strong>and</strong>e, Rio de Janeiro, RJ ;<br />

23080-350 BRÉSIL.<br />

Ena Abigail Mir<strong>and</strong>a : JF 35 ans ; célibataire<br />

; ingénieur industriel ; intérêts :<br />

musique, prophéties bibliques, cuisine végétarienne,<br />

voyages ; correspondance en<br />

espagnol ou anglais. Adresse : Urb. Altos<br />

de Zanzibar ; Calle A Motocross #2 ; San<br />

Salvador ; EL SALVADOR.<br />

E-mail : abigailmir<strong>and</strong>a@hotmail.com<br />

Lucy Kwamboka Momanyi : JF 22<br />

ans ; célibataire ; étudie la pharmacie à<br />

Consolata <strong>College</strong> ; intérêts : lecture de la<br />

Bible, natation, gospel ; correspondance<br />

en anglais ou swahili. Adresse : c/o David<br />

Momanyi ; P.O. Box 18034 ; Nairobi ; KE-<br />

NYA. E-mail : lucymke@yahoo.com<br />

Hirock T. Mondol : JH 20 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’administration<br />

commerciale ; intérêts : sports, voyages,<br />

camping, nouveaux amis ; correspondance<br />

en bangla ou anglais. Adresse : A.<br />

U. S. B., Gowalbathan Kaliokoir ; Gazipur<br />

; BANGLADESH.<br />

E-mail : hirockomondol@yahoo.com<br />

Peter Nyakundi Mose : JH 23 ans ; célibataire<br />

; étudie la littérature anglaise à<br />

Maseno <strong>University</strong> ; intérêts : discussions<br />

sur la Bible, prédication, photographie,<br />

psychologie ; correspondance en anglais.<br />

Adresse : 72 Nyamira via Kisii ; KENYA. E-<br />

mail : mose@mastat.africaonline.com<br />

Védaste Ndizera : JH 21 ans ; célibataire<br />

; étudie la littérature à National <strong>University</strong><br />

of Rw<strong>and</strong>a. Intérêts : chansons,<br />

lecture de bons livres, football ; correspondance<br />

en anglais, français, ou swahili.<br />

RWANDA. E-mail : ndizerav@yahoo.fr<br />

Jorge Omar Neyra : JH 23 ans ; célibataire<br />

; étudiant ; intérêts : sports, musique,<br />

arts, parfums ; correspondance en espagnol.<br />

Adresse : Calle E #221 e/Onelio<br />

Hernández y Soto, Rpto. Rivas Fraga ; Ciego<br />

de Avila ; 65100 CUBA. E-mail :<br />

webmaster@facmeca.unica.cu ou<br />

orgeomarney@yahoo.es<br />

Isaac Ngoba : JH 25 ans ; célibataire ;<br />

aumônier au collège adventiste de Bertoua<br />

où il étudie la théologie ; intérêts :<br />

architecture des paysages, étude d’autres<br />

cultures, chant, prédication ; correspondance<br />

en français ou anglais. Adresse :<br />

B.P. 14 ; Bertoua ; CAMEROUN. E-mail :<br />

ngoba.isaac@caramail.com<br />

Emmanuel Niyonzima : JH 20 ans ;<br />

célibataire ; étudiant ; intérêts : nouveaux<br />

amis, voyages, étude de la Bible, télévi-<br />

38 Encart B<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


sion ; correspondance en français ou anglais.<br />

Adresse : Eglise Adventiste du 7ème<br />

Jour de Ndora ; B.P. 1710 ; Bujumbura ;<br />

BURUNDI.<br />

Verónica Núñez : JF 24 ans ; célibataire<br />

; a un diplôme d’administration commerciale,<br />

prépare un diplôme de comptabilité<br />

publique à Universidad Adventista<br />

del Plata ; intérêts : évangélisation, musique,<br />

lecture, ping-pong ; correspondance<br />

en espagnol. Adresse : Bulnes 539, 10 o . A ;<br />

2942 Baradero, Buenos Aires ; ARGENTI-<br />

NE. E-mail : veannu@yahoo.es<br />

Allison I. Okpagi : JH 30 ans ; célibataire<br />

; a obtenu un diplôme d’enseignement<br />

technique à Federal <strong>College</strong> of Education<br />

; intérêts : témoignage chrétien,<br />

musique, activités de plein air, dessin ;<br />

correspondance en anglais. Adresse : P.O.<br />

Box 116 ; Ahoada, Rivers State ; NIGERIA.<br />

E-mail :allisono2002@yahoo.com<br />

Linda Patricia Oliva : JF 21 ans ; célibataire<br />

; a terminé des études en ingénierie<br />

des systèmes et administration commerciale<br />

à Universidad Adventista de<br />

Centro América ; intérêts : chant, musique,<br />

nouveaux amis ; correspondance en<br />

espagnol ou anglais. Adresse : P.O. Box<br />

322 ; Comayagua ; HONDURAS. E-mail :<br />

linda_lpon@yahoo.com<br />

Sunday Olubejide : JH 26 ans ; célibataire<br />

; étudiant en relations internationales<br />

à Obafemi Awolowo <strong>University</strong> ; intérêts<br />

: voyages, chant, gymnastique ; correspondance<br />

en anglais. Adresse : Box<br />

5064 ; MM Airport, Ikeja, Lagos ; NIGE-<br />

RIA. E-mail : mcafroembassy@yahoo.com<br />

Nicholas Omwono : JH 26 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme de comptabilité<br />

; intérêts : musique douce, lecture, témoignage<br />

chrétien, sports ; correspondance<br />

en anglais ou kiswahili. Adresse :<br />

House 104, Katanga Christian Colony ;<br />

Jabalpur, 482001 M.P ; INDE. E-mail :<br />

omwono@rediffmail.com<br />

Prince Okezie Onugha : JH 24 ans ;<br />

célibataire ; étudiant à Babcock <strong>University</strong><br />

; intérêts : football, musique, nouveaux<br />

amis ; correspondance en anglais. NIGE-<br />

RIA. E-mail : princesolo2003@yahoo.com<br />

Mabuka George Osebe : JH 22 ans ;<br />

célibataire ; étudiant en sciences sociales<br />

à Egerton <strong>University</strong> ; intérêts : r<strong>and</strong>onnées<br />

dans la nature, sports, musique, nouveaux<br />

amis ; correspondance en anglais,<br />

swahili ou ekegussi ; Adresse : P.O. Box<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

1986 ; 40200 Kisii ; KENYA. E-mail :<br />

georgiemab2002@yahoo.com<br />

Luis Alberto Pacheco : H 39 ans ; célibataire<br />

; travaille dans la publicité ; intérêts<br />

: musique, peinture à l’huile, poésie,<br />

astronomie ; correspondance en espagnol<br />

ou anglais. Adresse : Call 102 #13-54 ; Almacén<br />

Juvenil ; Turbo, Antioquia ; CO-<br />

LOMBIE. E-mail : lapase2002@yahoo.es<br />

Divina E. Machado Parreira : JF 32<br />

ans ; célibataire ; prépare un diplôme de<br />

langues et littérature à Universidade do<br />

Estado de Mato Grosso ; intérêts : musique<br />

chrétienne, lecture, films culturels,<br />

voyages ; correspondance en portugais ou<br />

anglais. Adresse : Rua Angelo Gajardoni,<br />

155, Centro ; 78250.000 Pontes Elacerda,<br />

Mato Grosso, BRÉSIL.<br />

David Paz : JH 24 ans ; célibataire ;<br />

étudie l’ingénierie électronique à Universidad<br />

Tecnológica Equinoccial ; intérêts :<br />

informatique, films, football ; correspondance<br />

en espagnol ou anglais. EQUA-<br />

TEUR. E-mail : ndpaz7@yahoo.com<br />

Andrea Judith Ramos : JF 28 ans ; célibataire<br />

; infirmière, poursuit ses études<br />

en soins infirmiers à Universidad Nacional<br />

de Santiago del Estero ; intérêt : collection<br />

de pièces de monnaie ; correspondance<br />

en espagnol. Adresse : Rioja 1219 ;<br />

C.P. 4200 Santiago del Estero ; ARGENTI-<br />

NE. E-mail : judithramos74@hotmail.com<br />

Marco Antonio de la Cruz Ramos :<br />

JH 21 ans ; célibataire ; étudie l’informatique<br />

à Universidad Juárez Autónoma de<br />

Tabasco ; intérêts : musique chrétienne,<br />

activités de jeunesse, pages Web religieuses<br />

; correspondance en espagnol ou anglais.<br />

MEXIQUE. E-mail :<br />

marcoantonio_delacruz@hotmail.com<br />

Otavio Theobaldo Remer : JH 26 ans ;<br />

célibataire ; prépare un diplôme en administration<br />

hospitalière ; intérêts : chant,<br />

sports, lecture, Internet ; correspondance<br />

en portugais ou espagnol. Adresse : Rua<br />

Amazonas 75, Boa Vista ; 86600-000 Rol<strong>and</strong>ia,<br />

PR, BRÉSIL. E-mail :<br />

theobremer@bol.com.br<br />

Gadiel V. Reyes : JH 21 ans ; célibataire<br />

; termine ses études d’ingénierie informatique<br />

; intérêts : chant, poésie, piano,<br />

amitiés ; correspondance en espagnol ou<br />

anglais. RÉPUBLIQUE DOMINICAINE. E-<br />

mail :gadiel182@hotmail.com<br />

Misael Ríos : JH 19 ans ; célibataire ;<br />

étudie la comptabilité à Universidad Adventista<br />

de Bolivia ; intérêts : volley-ball,<br />

lecture, camping, guitare ; correspondance<br />

en espagnol ou portugais. BOLIVIE. E-<br />

mail : franzmisael@hotmail.com ou<br />

mishaelito@latinmail.com<br />

Raúl Rivera : JH 20 ans ; célibataire ;<br />

étudiant en soins infirmiers à Universidad<br />

de Concepción ; intérêts : lecture, chant,<br />

musique romantique ; correspondance en<br />

espagnol, portugais ou anglais. Adresse :<br />

Orompello ; Concepción ; CHILI. E-mail :<br />

rrriveram@ozu.es<br />

Rowena Palma Rodrigo : JF 28 ans ;<br />

célibataire ; diplômée en administration<br />

commerciale ; intérêts : musique, broderie<br />

au point de croix, collection de timbres,<br />

nouveaux amis ; correspondance en<br />

anglais ou tagalog. Adresse ; Western<br />

Mindanao Conference ; P.O. Box 2389,<br />

Gongo ; 7200 Ozamiz City ; PHILIPPINES.<br />

José Antonio Rodríguez : JH 28 ans ;<br />

marié, un enfant ; diplôme de mathématiques<br />

obtenu à Universidad Autónoma<br />

de Santo Domingo ; intérêts : magazines<br />

de voitures, musique populaire des années<br />

1950 et 1960, cartes de base-ball,<br />

conversations au sujet de Dieu ; correspondance<br />

en espagnol. RÉPUBLIQUE DO-<br />

MINICAINE. E-mail :<br />

joserodriguez383@hotmail.com<br />

Ludys Rosado : JF 34 ans ; mariée ; experte-comptable<br />

; a obtenu son diplôme à<br />

Universidad Autónoma del Caribe ; intérêts<br />

: lecture, témoignage chrétien, amitiés<br />

avec des adventistes d’autres cultures<br />

; correspondance en espagnol. Adresse<br />

: Calle 75, No. 59-45 ; Barranquilla ;<br />

COLOMBE. E-mail :<br />

rosadocam2000@yahoo.es<br />

Guillermo Sánchez : JH 33 ans ; marié<br />

; enseigne l’histoire au niveau secondaire<br />

; intérêt : analyse des tendance religieuses,<br />

sociales et culturelle d’un point<br />

de vue adventiste ; correspondance en espagnol.<br />

ESPAGNE. E-mail :<br />

guillermosanchez@laexcepcion.com ou<br />

site Web : www.laexcepcion.com<br />

Lludy Sánchez : JF 25 ans ; célibataire<br />

; étudiante en sciences du secrétariat de<br />

direction et d’administration à Universidad<br />

Peruana Unión ; intérêts : musique<br />

chrétienne, témoignage chrétien, étude<br />

d’autres cultures ; correspondance en espagnol<br />

ou anglais. Adresse : Mz 12, Lote<br />

24, La Era, Ñaña ; Lima ; PEROU. E-mail :<br />

lludy@upeu.edu.pe<br />

Encart 39C


Charika Santiago : JF 28 ans ; célibataire<br />

; a un diplôme d’administration<br />

commerciale ; termine des études de conseillère<br />

d’orientation professionnelle ; intérêts<br />

: évangélisation, enseignement, nature,<br />

synthétiseur, guitare ; correspondance<br />

en espagnol ou anglais. AUSTRALIE. E-<br />

mail : chamachama2@rediffmail.com ou<br />

chama222@yahoo.com.au<br />

Elaine Cristina Sonego : JF 22 ans ;<br />

célibataire ; termine ses études de pédagogie<br />

à Universidade Estadual de Maringa ;<br />

intérêts : nouveaux amis, musique chrétienne,<br />

étude d’autres cultures ; correspondance<br />

en portugais. Adresse : Rua Salvador<br />

Jordano, 1958, Jardim Novo Paulista<br />

; Sar<strong>and</strong>i, Parana ; BRÉSIL. E-mail :<br />

lanasonego@bol.com.br<br />

Aless<strong>and</strong>ra M. de Souza : JF 29 ans ;<br />

célibataire ; ingénieur en électricité ; fait<br />

des études supérieures à Universidade de<br />

Sao Paulo ; intérêts : étude de la Bible,<br />

marche, nouveaux amis ; correspondance<br />

en portugais ou anglais. BRÉSIL. E-mail :<br />

amacedos@hotmail.com<br />

Ralitsa Borisova Stoeva : F 44 ans ; divorcée<br />

; docteur en physiothérapie, diplômée<br />

de l’Académie nationale des sports à<br />

Sofia ; intérêts : croyances adventistes,<br />

santé, voyages ; correspondance en bulgare,<br />

anglais ou russe. Adresse : Ul. Belomorski<br />

Prochod N. 50 ; Bl. 1, Vch. 2, Apt.<br />

23 ; Sofia 1407 ; BULGARIE. E-mail :<br />

r_stoeva@hotmail,com<br />

Prince Sunny : JH 22 ans ; célibataire ;<br />

étudiant en ingénierie à Government Engineering<br />

<strong>College</strong> ; intérêts : lecture, peinture,<br />

musique ; correspondance en anglais<br />

ou malayalam. INDE. E-mail :<br />

princesunnyprince@hotmail.com<br />

Diana Rosa Suris : JF 23 ans ; célibataire,<br />

a une petite fille ; prépare un diplôme<br />

en économie ; intérêts : musique chrétienne,<br />

nature, cuisine, poésie ; correspondance<br />

en espagnol ou anglais. CUBA.<br />

E-mail : Elena@giron.sld.cu<br />

Jennifer D. Tagapia : JF 21 ans ; célibataire<br />

; prépare un diplôme d’enseignement<br />

de l’anglais ; intérêts : sports, activités<br />

en groupe, nouveaux amis ; correspondance<br />

en anglais. Adresse : Adventist<br />

<strong>University</strong> of the Philippines ; Puting Kahoy<br />

; 4118 Silang, Cavite ; PHILIPPINES.<br />

E-mail : tagapia@yahoo.com<br />

Ais Talavera : JF 19 ans ; célibataire ;<br />

fait des études de langues à <strong>University</strong> of<br />

the Philippines ; intérêts : sports, voyages,<br />

activités de jeunesse, musique ; correspondance<br />

en anglais ou français.<br />

Adresse : #17 Ocampo Street, BF Homes ;<br />

Quezon City ; PHILIPPINES. E-mail :<br />

ais_baby@edsamail.com.ph<br />

Gabriela Terzaghi : JF 19 ans ; célibataire<br />

; fait des études d’administration des<br />

ressources humaines ; intérêts : lecture,<br />

musique, camping, nouveaux amis ; correspondance<br />

en espagnol. Adresse : Pasaje<br />

Público 5684 ; C.P. 3000 Santa Fe ; AR-<br />

GENTINE. E-mail : gaveter@yahoo.com.ar<br />

Alex Tongayu : JH 26 ans ; célibataire<br />

; avocat au bureau du procureur général<br />

; intérêts : voyages, gospel, nouveaux<br />

amis ; correspondance en anglais. Adresse<br />

: P.O. Box 4440 ; Boroko, NCD 111 ;<br />

PAPOUASIE-NOUVELLE GUINÉE. E-mail :<br />

atongayu@hotmail.com<br />

Sabine Toni : JF 33 ans ; célibataire ;<br />

enseignante ; intérêts : musique, nature,<br />

éducation, nouveaux amis ; correspondance<br />

en français ou anglais. E-mail :<br />

sabine.toni@tiscali.fr<br />

Sally E. Torcende : JF 25 ans ; célibataire<br />

; a un diplôme de comptabilité ; intérêts<br />

: chant et sports ; correspondance<br />

en anglais, tagalog ou visayan. Adresse :<br />

Tagum Norte ; Trinidad, Bohol ; 6324<br />

PHILIPPINES.<br />

Bennis Tuka : JH 24 ans ; célibataire ;<br />

diplômé en théologie ; intérêts : voyages,<br />

échanges interculturels, jeux de ballon,<br />

évangélisation ; correspondance en anglais.<br />

Adresse : P.O. Box 106 ; Kavieng ;<br />

PAPOUASIE-NOUVELLE GUINÉE.<br />

Lilian Raquel Vásquez : JF 24 ans ; célibataire<br />

; termine ses études d’ingénierie<br />

industrielle à Universidad Nacional Autónoma<br />

de Honduras ; intérêts : lecture de<br />

la Bible, cuisine, nouveaux amis ; correspondance<br />

en espagnol. Adresse : Casa #3,<br />

Bloque K3, Col. Celeo González ; La<br />

Lima ; HONDURAS.<br />

E-mail : Lilianr2@hotmail.com<br />

Kevin Alberto Velásquez : JH 18 ans ;<br />

célibataire ; étudie l’anglais à Universidad<br />

Tecnológica de El Salvador ; intérêts :<br />

chant, Internet, nouveaux amis ; correspondance<br />

en espagnol ou anglais. EL SAL-<br />

VADOR. E-mail :belttr<strong>and</strong>_v@hotmail.com<br />

Carmen Villegas : JF 34 ans ; célibataire<br />

; enseignante au niveau secondaire ; intérêts<br />

: connaissance de Jésus, témoignage<br />

chrétien, nouveaux amis, basket-ball ;<br />

correspondance en espagnol ou anglais.<br />

EQUATEUR. E-mail :<br />

carmenluz711@hotmail.com<br />

Marsha Sol Ygay : JF 22 ans ; célibataire<br />

; termine ses études en sciences politiques<br />

à <strong>University</strong> of Bohol ; intérêts : lecture,<br />

volley-ball, jeux bibliques, aventures<br />

dans la nature ; correspondance en anglais,<br />

tagalog ou cebuano. Adresse : 9-B<br />

Del Rosario St. ; 6300 Tgabilaran City, Bohol<br />

; PHILIPPINES. E-mail :<br />

happytats@yahoo.com<br />

Goudi Serge Yrazi : JH 24 ans ; célibataire,<br />

un enfant ; diplômé en informatique<br />

; intérêts : sports, musique chrétienne,<br />

nouveautés en science et technologie ;<br />

correspondance en français ou anglais.<br />

Adresse : Boîte Postale (225)697 ; Divo ;<br />

CÔTE D?IVOIRE. E-mail :<br />

yraziserge@yahoo.fr<br />

Invitation<br />

Si vous êtes étudiant ou professionnel<br />

adventiste et désirez figurer dans Échanges,<br />

veuillez envoyer vos coordonnées : (1) Vos<br />

prénom et nom de famille (ce dernier en<br />

capitales) ; (2) votre âge ; (3) votre sexe ;<br />

(4) votre état-civil ; (5) votre domaine<br />

d’études ou diplôme obtenu et spécialité ;<br />

(6) l’institution scolaire que vous fréquentez<br />

ou qui vous a décerné votre diplôme ;<br />

(7) vos trois principaux intérêts ou passetemps<br />

; (8) la ou les langues dans lesquelles<br />

vous désirez correspondre ; (9) le nom<br />

de l’église adventiste dont vous êtes membre<br />

; (10) votre adresse postale ; (11) le cas<br />

échéant, votre adresse électronique.<br />

Veuillez écrire lisiblement. Envoyez ces renseignements<br />

à DIALOGUE Interchange ;<br />

12501 Old Columbia Pike ; Silver Spring,<br />

MD 20904-6600 ; U.S.A. Ou par e-mail :<br />

ssicalo@yahoo.com. Nous n’inclurons que<br />

ceux qui ont donné les 10 renseignements<br />

dem<strong>and</strong>és. <strong>Dialogue</strong> ne peut endosser la<br />

responsabilité de l’exactitude des informations<br />

soumises ni du contenu des correspondances<br />

qui pourraient s’ensuivre.<br />

Encart 40 D<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003


Index<br />

<strong>Dialogue</strong> universitaire,<br />

vol. 11-15 (1999-2003)<br />

Par auteur<br />

Aagaard, Earl. « L’approche des sciences par un croyant »,<br />

15:2 (2003), p. 5-7.<br />

____. « Les icônes de l’évolution en péril », 13:3 (2001),<br />

p. 26, 27.<br />

____. « Les implications morale du darwinisme », 11:2<br />

(1999), p. 5-7.<br />

Abraham, Dittu. « Kim Gangte », 11:2 (1999), p. 16, 17.<br />

Acosta, Abraham. « <strong>Dialogue</strong> unit deux personnes », 14:1<br />

(2002), p. 28, 29.<br />

Agard, E. Theodore. « Quelles sont les dimensions de votre<br />

Dieu ? », 12:2 (2000), p. 5, 6, 13.<br />

Alomía, Merling. « The Mainstreaming of New Age<br />

(Vasquez) », 12:1 (2000), p. 31, 33.<br />

____. « Nueva Era : Los últimos avances (Detrés) », 15:1<br />

(2003), p. 28.<br />

Altin, Lucio. « Highly Effective Marriage (Van Pelt) », 14:3<br />

(2002), p. 28.<br />

____. « Ten Who Came Back (Lale et Habada) », 11:3 (1999),<br />

p. 28.<br />

Archer, Austin C. « La vie à tous les temps », 11:3 (1999),<br />

p. 24, 25.<br />

Association internationale pour la liberté religieuse. « Un<br />

prosélytisme responsable : déclaration interreligieuse »,<br />

14:3 (2002), p. 26, 27.<br />

Azevedo, Roberto de. « Ruy Vieira », 15:3 (2003), p. 22, 23.<br />

Bacchiocchi, Samuele. « Que dit la Bible sur la danse ? »<br />

12:3 (2000), p. 25.<br />

Badenas, Roberto. « Deuxième Congrès européen des<br />

étudiants de la Division eurafricaine », 15:2 (2003),<br />

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____. « The Four Faces of Jesus (McIver) », 15:2 (2003), p. 26,<br />

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Badger, Denise. « Étiqueter ou aimer ? », 15:3 (2003), p. 24,<br />

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Becerra, Enrique. « De l’anthropologie à la christologie »,<br />

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Bediako, Matthew. « N’oubliez jamais qui vous êtes », 12:3<br />

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Blazen, Ivan T. « L’inconnu sur la route », 15:3 (2003),<br />

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Bolotnikov, Alex<strong>and</strong>er. « De Marx au Christ », 11:3 (1999),<br />

p. 32, 33.<br />

Borges, Michelson. « La foi à l’épreuve », 14:3 (2002), p. 30,<br />

31.<br />

Bramstedt, Katrina. « Une éthique pour les scientifiques :<br />

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____. « L’utilisation des animaux dans la recherche<br />

médicale », 15:2 (2003), p. 24, 25.<br />

Br<strong>and</strong>, Leonard. « Creation, Catastrophe, <strong>and</strong> Calvary<br />

(Baldwin) », 13:2 (2001), p. 26.<br />

____. « Foi et science peuvent-elles coexister ? », 14:3<br />

(2002), p. 12-14, 33.<br />

____. « Couches géologiques et cadre temporel de la<br />

Genèse », 15:3 (2003), p. 35.<br />

Bruno, Jorge M. « Para adolescentes y padres (Melgosa) », 11:1<br />

(1999), p. 33.<br />

Cairus, Aecio E. « Christ Is Coming (Gulley) », 12:3 (2000),<br />

p. 26.<br />

____. « Continuity <strong>and</strong> Change in Adventist Teaching<br />

(Pöhler) », 15:1 (2003), p. 29, 30.<br />

Camasca, Claudia. « Du couvent au campus », 12:1 (2000),<br />

p. 34, 35.<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

Cao, Edmond. « Mon parcours vers la vérité », 11:1 (1999),<br />

p. 34, 35.<br />

Carbonell, Nancy J. « Le soliloque : mode d’emploi pour en<br />

tirer profit », 12:3 (2000), p. 5, 6, 33.<br />

Carr, Mark F. « Le régime sans vi<strong>and</strong>e : au-delà de<br />

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Clouzet, Roberto. « Leona Glidden Running », 11:3 (1999),<br />

p. 20, 21.<br />

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mondiale adoptent des directives pour le ministère sur<br />

les campus publics », 15:2 (2003), p. 28, 29.<br />

____. « Déclaration au sujet de la violence dans la famille »,<br />

14:1 (2002), p. 32, 33.<br />

____. « Contrôle des naissances : une déclaration<br />

adventiste », 12:2 (2000), p. 32, 33.<br />

Cooney, Betty. « Eardell Jenner Rashford », 12:1 (2000),<br />

p. 20, 21.<br />

Cooper, Lowell C. « Profil d’une Église en mutation », 15:1<br />

(2003), p. 5-8.<br />

Copiz, Pietro. « Carlos Puyol Buil », 11:3 (1999), p. 22, 23.<br />

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étudiants de la Division eurafricaine », 15:2 (2003),<br />

p. 32, 33.<br />

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(2003), p. 26.<br />

Davidson, Richard M. « La lumière du premier jour de la<br />

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De Berg, Kevin. « The God Factor (Ashton) », 14:2 (2002),<br />

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De Burgo, Turibio J. « The Christian <strong>and</strong> Rock Music<br />

(Bacchiocchi) », 14:1 (2002), p. 30, 31.<br />

De Groot, Mart. « Science et religion : à la poursuite d’un<br />

même but ? », 11:3 (1999), p. 9-12.<br />

Douglas, Walter. « Une vraie compassion : l’attitude du<br />

Christ envers les pauvres », 13:2 (2001), p. 15-17.<br />

Doukhan, Lilianne. « Comment rendre un culte à Dieu »,<br />

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Doukmetzian, Karnik. « Avons-nous besoin d’avocats<br />

adventistes ? », 11:3 (1999), p. 30, 31, 34.<br />

Drake, Chris. « La conférence étudiante de Berkeley et le<br />

ministère des campus », 13:1 (2001), p. 26, 27.<br />

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aimez », 14:3 (2002), p. 5-8.<br />

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Dyjack, Angela Bennett. « L’environnement et ses dangers<br />

pour la santé », 12:3 (2000), p. 14-17.<br />

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4.<br />

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ordre », 13:3 (2001), p. 3.<br />

____. « Nous est-il permis de juger les autres ? », 11:2 (1999),<br />

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« Le facteur amitié », DeWitt S. Williams, 15:2 (2003), p. 15-<br />

17.<br />

« La fenêtre 10 x 40 : de nouvelles perspectives<br />

d’évangélisation », Pat Gustin, 12:2 (2000), p. 14-17.<br />

« Foi et science peuvent-elles coexister ? », Leonard Br<strong>and</strong>,<br />

14:3 (2002), p. 12-14, 33.<br />

« La foi, la raison et le chrétien cultivé », Humberto M. Rasi,<br />

15:3 (2003), p. 5-9, 16.<br />

« La fréquentation qui prépare à un mariage réussi », Nancy<br />

L. Van Pelt, 11:2 (1999), p. 20-23, 27.<br />

« Gardiens du jardin : les chrétiens et l’environnement »,<br />

John T. Baldwin, 14:1 (2002), p. 8-11.<br />

« La Genèse et la colonne géologique », Ariel A. Roth, 15:1<br />

(2003), p. 9-12, 18.<br />

« Hasard ou projet ? La longue quête d’un mécanisme de<br />

l’évolution », Ariel A. Roth, 12:1 (2000), p. 9-12, 29.<br />

« Histoire de l’Église adventiste par le timbre », Rédaction de<br />

<strong>Dialogue</strong>, 13:2 (2001), p. 18.<br />

« L’histoire racontée par les fossiles », Carlos F. Steger, 13:1<br />

(2001), p. 8-11.<br />

« Il est vraiment ressuscité ! », David Marshall, 15:3 (2003),<br />

p. 13-16.<br />

« Les implications morale du darwinisme », Earl Aagaard,<br />

11:2 (1999), p. 5-7.<br />

« Left Behind est-il biblique ? », Steve Wohlberg, 15:2 (2003),<br />

p. 8-10.<br />

« Les mariages mixtes dans l’Église adventiste », Chantal J.<br />

Klingbeil, 14:2 (2002), p. 12-14, 23.<br />

« Le mystère de la vie », George T. Javor, 14:1 (2002), p. 12-<br />

16.<br />

« Non, tout n’est pas à vendre : l’économie vue par la<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003<br />

Bible », Leonard K. Gashugi, 12:1 (2000), p. 16-19.<br />

« Le pardon : une formule pour de nouveaux départs »,<br />

John M. Berecz, 12:1 (2000), p. 5-8.<br />

« Parlons franchement de la pureté sexuelle », Nancy L. Van<br />

Pelt, 13:2 (2001), p. 12-14, 25.<br />

« Les pierres crient toujours ! », Gerald A. Klingbeil, 14:1<br />

(2002), p. 17-19, 34.<br />

« Pourquoi certaines Églises se développent-elles, et pas les<br />

autres ? », Daniel Julio Rode, 13:1 (2001), p. 12-14, 35.<br />

« Profil d’une Église en mutation », Lowell C. Cooper, 15:1<br />

(2003), p. 5-8.<br />

« Qu<strong>and</strong> deux deviennent un : l’algèbre du mariage »,<br />

Miguel Angel Nuñez, 11:1 (1999), p. 10-12.<br />

« Les quatre visages de Jésus », Robert K. McIver, 14:3<br />

(2002), p. 9-11.<br />

« Quelles sont les dimensions de votre Dieu ? », Theodore<br />

E. Agard, 12:2 (2000), p. 5, 6, 13.<br />

« Qui était Marie ? », Jean Sequeira, 11:3 (1999), p. 16-19.<br />

« Le régime sans vi<strong>and</strong>e : au-delà de l’assentiment<br />

intellectuel », Mark F. Carr et Gerald R. Winslow, 14:2<br />

(2002), p. 8-11, 27.<br />

« Relations sexuelles : mieux vaut attendre », Nancy L. Van<br />

Pelt, 15:1 (2003), p. 13-15.<br />

« Science et religion : à la poursuite d’un même but ? »,<br />

Mart De Groot, 11:3 (1999), p. 9-12.<br />

« Le soliloque : mode d’emploi pour en tirer profit », Nancy<br />

J. Carbonell, 12:3 (2000), p. 5, 6, 33.<br />

« Tolstoï et la Bible : des rapports complexes », Victor<br />

Lyakhou, 13:1 (2001), p. 15-18.<br />

« Trouver un sens à la souffrance ? », Richard Rice, 12:2<br />

(2000), p. 10-13.<br />

« Une vraie compassion : l’attitude du Christ envers les<br />

pauvres », Walter Douglas, 13:2 (2001), p. 15-17.<br />

« La vie n’est-elle qu’un paradoxe chimique ? », Clifford<br />

Goldstein, 13:3 (2001), p. 5-8.<br />

« VIH/sida : ce qu’il faut savoir », Allan H<strong>and</strong>ysides, 15:1<br />

(2003), p. 16-18.<br />

Essai bibliographique<br />

« Les icônes de l’évolution en péril », Earl Aagaard, 13:3<br />

(2001), p. 26, 27.<br />

Tribune librel<br />

« Couches géologiques et cadre temporel de la Genèse »,<br />

Leonard Br<strong>and</strong>, 15:3 (2003), p. 35.<br />

« La lumière du premier jour de la Création », Richard M.<br />

Davidson, 14:3 (2002), p. 24, 33.<br />

« Nous est-il permis de juger les autres ? », John M. Fowler,<br />

11:2 (1999), p. 28.<br />

« Peut-on croire aux miracles ? », Norman H. Young, 13:1<br />

(2001), p. 19.<br />

« Pourquoi se donner la peine de prier ? », Don Driver, 13:2<br />

(2001), p. 19.<br />

« Pourquoi tant de versions de la Bible ? », Steve<br />

Thompson, 11:3 (1999), p. 26.<br />

« Que dit Bible sur la danse ? », Samuele Bacchiocchi, 12:3<br />

(2000), p. 25.<br />

« Les styles de culte adventistes », Bert B. Beach, 14:1<br />

(2002), p. 26.<br />

Livres<br />

« 101 Questions Adventists Ask (Beach et Graz) », Mario<br />

Riveros, 13:2 (2001), p. 27.<br />

« Adventism <strong>and</strong> the American Republic (Morgan) », Gary<br />

Ross, 14:1 (2002), p. 30.<br />

« Adventist Mission in the 21st Century (Dybdahl) »,<br />

Nkosiyabo Zv<strong>and</strong>asara, 12:1 (2001), p. 30.<br />

« Altar Call (Gane) », Nancy Vyhmeister, 13:1 (2001), p. 29.<br />

« Apocalipsis y el fin del mundo (Veloso) », Máximo Vicuña,<br />

11:3 (1999), p. 29.<br />

« A Thous<strong>and</strong> May Fall (Mundy) », Wilma McClarty, 15:2<br />

(2003), p. 27, 29.<br />

« Behind the Seen : God’s H<strong>and</strong> in Esther’s Life… <strong>and</strong> Yours<br />

(Lichtenwalter) », Wilma McClarty, 14:2 (2002), p. 30.<br />

« Beyond Shame <strong>and</strong> Pain (Berecz) », Carlos Fayard, 12:1<br />

(2000), p. 30, 31.<br />

« The Christian <strong>and</strong> Rock Music (Bacchiocchi) », Turibio J. De<br />

Burgo, 14:1 (2002), p. 30, 31.<br />

« Christ is Coming (Gulley) », Aecio E. Cairus, 12:3 (2000),<br />

p. 26.<br />

« Comentario del Evangelio de Juan (Veloso) », Eloy Wade,<br />

12:1 (2000), p. 31.<br />

« Community of Faith (Staples) », Gosnell L. O. R. Yorke, 14:1<br />

(2002), p. 31.<br />

« Continuity <strong>and</strong> Change in Adventist Teaching (Pöhler) »,<br />

Aecio E. Cairus, 15:1 (2003), p. 29, 30.<br />

« Creation, Catastrophe, <strong>and</strong> Calvary (Baldwin) », Leonard<br />

Br<strong>and</strong>, 13:2 (2001), p. 26.<br />

« Daughters of God (White) », Nancy Vyhmeister, 11:3<br />

(1999), p. 28, 29.<br />

« De l’anthropologie à la christologie », Enrique Becerra, 12:2<br />

(2000), p. 23, 25.<br />

« Desperate Escape (Ponomarov) », Oleg Zhigankov, 12:3<br />

(2000), p. 27, 31.<br />

« The Ellen White Series (Knight) », Nancy Vyhmeister, 14:2<br />

(2002), p. 28, 29.<br />

« The Four Faces of Jesus (McIver) », Roberto Badenas, 15:2<br />

(2003), p. 26, 27.<br />

« Fulgores de esperanza (Rodriguez) », Humberto Treiyer, 15:3<br />

(2003), p. 33, 34.<br />

« The God Factor (Ashton) », Kevin De Berg, 14:2 (2002),<br />

p. 29.<br />

« God, Gödel <strong>and</strong> Grace (Goldstein) », George W. Reid, 15:3<br />

(2003), p. 32.<br />

« Highly Effective Marriage (Van Pelt) », Lucio Altin, 14:3<br />

(2002), p. 28.<br />

« In Six Days (Ashton) », Joe Galusha, 13:1 (2001), p. 28, 29.<br />

« Israel <strong>and</strong> the Church (Doukhan) », Clifford Goldstein, 14:3<br />

(2002), p. 28, 29.<br />

« Jack, an Incredible Life (Wong) », Jolena Taylor King, 11:2<br />

(1999), p. 34, 35, 23.<br />

« Jewelry in the Bible (Rodríguez) », Eloy Wade, 13:3 (2001),<br />

p. 30.<br />

« José (Rojas) », Lourdes Morales-Gudmundsson, 13:2<br />

(2001), p. 28.<br />

« Juventud enamorada (Valenzuela) », Ada Garcia, 12:3<br />

(2000), p. 26.<br />

« Lutherans <strong>and</strong> Adventists in Conversation », Rolf J. Poehler,<br />

13:3 (2001), p. 31.<br />

« The Mainstreaming of New Age (Vasquez) », Merling<br />

Alomía, 12:1 (2000), p. 31, 33.<br />

« Más allá de la ley (Badenas) », Carlos A. Steger, 12:2 (2000),<br />

p. 22, 23.<br />

« Media Values : Christian Perspectives on the Mass Media<br />

(Reynaud) », Volker Henning, 12:2 (2000), p. 22.<br />

« Messenger of the Lord (Douglass) », Floyd Greenleaf, 11:3<br />

(1999), p. 27.<br />

« Nueva Era : Los últimos avances (Detrés) », Merling<br />

Alomía,15:1 (2003), p. 28.<br />

« Origins : Linking Science <strong>and</strong> Scripture (Roth) », David<br />

Ekkens, 11:2 (1999), p. 30.<br />

« Our Awesome God : A Refresher Course (Bruinsma) »,<br />

Enrique Espinosa, 14:3 (2002), p. 29.<br />

« Para adolescentes y padres (Melgosa) », Jorge M. Bruno, 11:1<br />

(1999), p. 33.<br />

« La perfección cristiana (Zurcher) », Edgar Escobar Suárez,<br />

13:3 (2001), p. 30, 31.<br />

« The Perils of Progress (Ashton et Laura) », David Dyjack,<br />

11:1 (1999), p. 32.<br />

« La posmodernidad (Pereyra et Espinosa) », Miguel Angel<br />

Nuñez, 15:1 (2003), p. 28, 29.<br />

« Ride to Glory (Johns) », Kenneth Wilson, 13:1 (2001), p. 29,<br />

33.<br />

« Sabbath Roots (Bradford) », Joan Francis, 13:2 (2001), p. 26,<br />

27.<br />

« The Sabbath Under Crossfire (Bacchiocchi) », Zacchaeus A.<br />

Mathema, 12:2 (2000), p. 23.<br />

« Secrets of Daniel (Doukhan) », Winfried Vogel, 13:3 (2001),<br />

p. 31, 32.<br />

« Seeker After Light (Edwards et L<strong>and</strong>) », Joan Francis, 15:1<br />

(2003), p. 30, 31.<br />

« Smart Love (Van Pelt) », Selma Chaij Mastrapa, 11:1<br />

(1999), p. 32.<br />

« Teaching History (L<strong>and</strong>) », Floyd Greenleaf, 13:1 (2001),<br />

p. 28.<br />

« Ten Who Came Back (Lale et Habada) », Lucio Altin, 11:3<br />

(1999), p. 28.<br />

« They Had a World to Win (Chilson) », Alberto R. Timm,<br />

15:1 (2003), p. 31.<br />

« True Believer (Bolotnikov et Wahlen) », Eugene V. Zaitsev,<br />

11:2 (1999), p. 30, 31.<br />

« Truth Left Behind (Wohlberg) », Nancy Vyhmeister, 15:3<br />

(2003), p. 32, 33.<br />

« Underst<strong>and</strong>ing Intimate Violence (Couden) », Selma Chaij<br />

Mastrapa, 12:3 (2000), p. 27.<br />

Index 43C


« Vegetarian Nutrition (Sabaté) », Winston J. Craig, 15:2<br />

(2003), p. 26.<br />

« The Voice of the Spirit (Viera) », Alberto R. Timm, 11:1<br />

(1999), p. 33.<br />

Logos<br />

« Aucune réserve ! Aucune reculade ! Aucun regret ! », Bruce<br />

Campbell Moyer, 14:1 (2002), p. 24, 25.<br />

« Les cinq excuses de Moïse », Bonita Shields, 13:1 (2001),<br />

p. 24, 25.<br />

« Étiqueter ou aimer ? », Denise Badger, 15:3 (2003), p. 24,<br />

25.<br />

« Face au péché », David A. Pendleton, 12:1 (2001), p. 24,<br />

25.<br />

« Fondations », Gary B. Swanson, 14:2 (2002), p. 22, 23.<br />

« Où est Dieu qu<strong>and</strong> nous souffrons ? », Steve Grimsley,<br />

14:3 (2002), p. 22, 23.<br />

« Les plus belles heures de la vie de Caleb », Roy Gane, 13:3<br />

(2001), p. 24, 25.<br />

« Qu’est-ce que la vérité ? », Willmore Eva, 15:2 (2003),<br />

p. 22, 23.<br />

« Les rêves se brisent, mais l’espérance demeure », Dona J.<br />

Evans, 11:2 (1999), p. 26, 27.<br />

« Trois lois spirituelles », Jan Paulsen, 12:2 (2000), p. 24, 25.<br />

« La vie à tous les temps », Austin C. Archer, 11:3 (1999),<br />

p. 24, 25.<br />

« Vivre avec assurance en des temps difficiles », Carole<br />

Ferch-Johnson, 13:2 (2001), p. 24, 25.<br />

« Vivre la puissance de la Parole de Dieu », Ulrich Frikart,<br />

11:1 (1999), p. 24, 25.<br />

« Voilà ce que Jésus a fait pour moi ! », Wolfgang Stammler,<br />

15:1 (2003), p. 26, 27.<br />

« La voix de la conscience », Edward G. Reid, 12:3 (2000)<br />

p. 22, 23.<br />

Perspective<br />

« Les adventistes et la dignité humaine », John Graz, 15:1<br />

(2003), p. 19-21.<br />

« Avons-nous besoin d’avocats adventistes ? », Kamik<br />

Doukmetzian, 11:3 (1999), p. 30, 31, 34.<br />

« Contre le silence : une méditation sur le Kosovo », Ron<br />

Osborn 12:2 (2000), p. 28, 29, 31.<br />

« Dieu en procès ? », Edward E. Zinke, 14:2 (2002), p. 31-33.<br />

« Du rock au roc séculaire », Brian Neumann, 12:3 (2000),<br />

p. 28, 29.<br />

« Mes dix raisons de croire en Dieu », Hector Hammerly,<br />

11:1 (1999), p. 30, 31.<br />

« L’œcuménisme du nouveau millénaire », Bert B. Beach,<br />

13:2 (2001), p. 30, 31.<br />

« Télévision et violence : un point de vue chrétien », Daniel<br />

Reynaud, 12:1 (2000), p. 26-29.<br />

« Une éthique pour les scientifiques : un appel à la<br />

responsabilité », Katrina Bramstedt, 13:3 (2001), p. 28,<br />

29.<br />

« Un prosélytisme responsable : déclaration<br />

interreligieuse », Association internationale pour la<br />

liberté religieuse, 14:3 (2002), p. 26, 27.<br />

« L’utilisation des animaux dans la recherche médicale »,<br />

Katrina Bramstedt, 15:2 (2003), p. 24, 25.<br />

« Le Vietnam : 25 ans plus tard », Ralph S. Watts, 13:1<br />

(2003), p. 30, 31, 35.<br />

Pour votre information<br />

« Contrôle des naissances : une déclaration adventiste »,<br />

Conférence générale, 12:2 (2000), p. 32, 33.<br />

« Déclaration au sujet de la violence dans la famille »,<br />

Conférence générale, 14:1 (2002), p. 32, 33.<br />

« Le département de la jeunesse et les ministères sur les<br />

campus », Alfredo García-Marenko, 14:2 (2002), p. 24,<br />

27.<br />

« Les dirigeants de l’Église adventiste mondiale adoptent<br />

des directives pour le ministère sur les campus<br />

publics », Conférence générale, 15:2 (2003), p. 28, 29.<br />

« L’eau est bonne pour votre cœur ! », Dustin Jones, 14:3<br />

(2002), p. 25, 27.<br />

« Liberté religieuse : rapport mondial 2000 », John Graz,<br />

12:3 (2000), p. 30, 31.<br />

« Les missions adventistes au-delà des frontières », Pamela<br />

Duncan, 13:1 (2003), p. 32, 33.<br />

« Service Volontaire Adventiste », Vernon B. Parmenter,<br />

13:2 (2001), p. 29.<br />

Première personne<br />

« La Bible cachée », Robert Wong, 14:3 (2002), p. 32, 33.<br />

« Le chemin vers Jésus », Cezar Luchian, 13:1 (2001), p. 34.<br />

« Conversion d’un athée », Huaco Palomino, Marco<br />

Antonio 12:2 (2000), p. 34, 35.<br />

« De l’évolution à la création : un périple difficile », Walter<br />

Veith, 15:1 (2003), p. 32, 33.<br />

« De Marx au Christ », Alex<strong>and</strong>er Bolotnikov et Gina<br />

Wahlen, 11:3 (1999), p. 32, 33.<br />

« Du couvent au campus », Claudia Camasca, 12:1 (2000),<br />

p. 34, 35.<br />

« En cherchant mes racines, j’ai trouvé le Messie », Alf<br />

Nahman, 12:3 (2000), p. 34, 35.<br />

« Enfin libre ! », Joe Jerus, 13:3 (2001), p. 34, 35.<br />

« L’inconnu sur la route », Ivan T. Blazen, 15:3 (2003),<br />

p. 26, 27, 31.<br />

« Jack : An Incredible Life (King) », Mary Wong, 11:2 (1999),<br />

p. 31.<br />

« Servir qu<strong>and</strong> on peut, là où on se trouve », Heidi Ryan,<br />

14:1 (2002), p. 35.<br />

« Une expérience transformatrice en Mongolie », Nathan<br />

Nickel, 15:2 (2003), p. 34, 35.<br />

Profils<br />

« Alois Kinder », Hans Matschek, 12:1 (2001), p. 22, 23.<br />

« Barbara Reynolds », Jonathan Gallagher, 14:1 (2002),<br />

p. 20, 21, 34.<br />

« Barry C. Black », Stephen Chavez, 13:2 (2001), p. 22, 23.<br />

« Ben Carson », 15:1 (2003), Jonathan Gallagher, p. 24, 25,<br />

31.<br />

« Carlos Puyol Buil », Pietro Copiz, 11:3 (1999), p. 22, 23.<br />

« Eardell Jenner Rashford », Betty Cooney, 12:1 (2000),<br />

p. 20, 21.<br />

« Ebenezer Chambi », Michael Peabody, 13:1 (2001), p. 22,<br />

23.<br />

« Floyd Murdoch », Gary Krause, 14:2 (2002), p. 18, 19, 23.<br />

« Francisco de Araujo », Lincoln Steed, 14:1 (2002), p. 22,<br />

23.<br />

« Gloria Diokno », Linda Mei-Lin Koh, 13:2 (2001), p. 20,<br />

21.<br />

« Gwendolyn Winston Foster », Vikky Montgomery, 13:3<br />

(2001), p. 20, 21.<br />

« Heber Pintos », Humberto Rasi, 11:2 (1999), p. 18, 19.<br />

« James Graves », Audrey Stovall, 14:3 (2002), p. 18, 19, 21.<br />

« Joan Coggin », Richard Weismeyer, 12:2 (2000), p. 20, 21.<br />

« Kay Kuzma », Michael Peabody, 11:1 (1999), p. 20, 21.<br />

« Kim Gangte », Dittu Abraham et Dorothy Watts, 11:2<br />

(1999), p. 16, 17.<br />

« Leona Glidden Running », Roberto Clouzet, 11:3 (1999),<br />

p. 20, 21.<br />

« Manuel Escorcio », Dick Duerksen, 11:1 (1999), p. 22, 23.<br />

« Maria Lee », 14:2 (2002), Mary Wong, p. 20, 21.<br />

« Marilyn Fargo », Ella Rydzewski, 15:3 (2003), p. 20, 21,<br />

31.<br />

« Marilyn Saavedra », Humberto Rasi, 12:3 (2000), p. 18, 19.<br />

« Mary Grace Gallekanao », Kimberly Luste Maran, 15:1<br />

(2003), p. 22, 23.<br />

« Michael Comberiate », Kimberly Luste Maran, 13:3<br />

(2001), p. 22, 23.<br />

« Nery Cruz », Humberto Rasi, 12:2 (2000), p. 18, 19.<br />

« Phetsile Kholekile Dlamini », Percy Peters, 13:1 (2001),<br />

p. 20, 21.<br />

« Phil McKay », Gary Krause 15:2 (2003), p. 18, 19.<br />

« Ruy Vieira », Roberto de Azevedo, 15:3 (2003), p. 22, 23.<br />

« Siriporn Tantipoonwinai », Gilbert M. Valentine 15:2<br />

(2003), p. 20, 21, 29.<br />

« Virginia-Gene Rittenhouse », Lincoln Steed, 14:3 (2002),<br />

p. 20, 21.<br />

« Yoshinori Namihira », Mary Wong, 12:3 (2000), p. 20, 21.<br />

Rapports d’activités<br />

« Brille, ose briller », Will Koenig, 15:3 (2003), p. 29.<br />

« La conférence étudiante de Berkeley et le ministère des<br />

campus », Chris Drake, 13:1 (2001), p. 26, 27.<br />

« La Conférence générale de la jeunesse entre dans<br />

l’histoire », Stacy Osterman, 15:3 (2003), p. 28.<br />

« Culte et louange à l’université Howard », Raven White,<br />

12:3 (2000), p. 24.<br />

« Des adventistes à la plus ancienne université<br />

péruvienne », Marco Antonio Huaco Palomino, 12:3<br />

(2000), p. 24.<br />

« Des étudiants aident leur communauté en Amazonie »,<br />

Ricardo Dos Santos Faría, 14:2 (2002), p. 34.<br />

« Des étudiants nigérians tiennent leur plus gr<strong>and</strong><br />

congrès », E.N. Nwaomah, 14:3 (2002), p. 34, 35.<br />

« Deuxième Congrès européen des étudiants de la Division<br />

eurafricaine », Roberto Badenas et Corrado Cozzi, 15:2<br />

(2003), p. 32, 33.<br />

« <strong>Dialogue</strong> unit deux personnes », Abraham Acosta, 14:1<br />

(2002), p. 28, 29.<br />

« Les étudiants chiliens unissent leurs efforts », Marcelo<br />

Carvajal 11:1 (1999), p. 29.<br />

« Étudiants de Bahia, Brésil », Josemara Veloso, 12:2 (2000),<br />

p. 31.<br />

« Étudiants et professeurs construisent une église en<br />

Oug<strong>and</strong>a », Hudson Kibuuka, 14:2 (2002), p. 35.<br />

« La mission de Maranhão au Brésil tient trois séminaires<br />

pour les étudiants universitaires », Otimar Gonçalves,<br />

13:3 (2001), p. 33.<br />

« Musiciens adventistes à Cuba », Pedro Torres, 14:2 (2002),<br />

p. 34.<br />

« Parler du Christ sur un campus », Ernesto Douglas Venn,<br />

15:1, (2003), p. 34.<br />

« Premier congrès des universitaires et professionnels<br />

adventistes en Bulgarie », Ventsislav Panayotov, 14:3<br />

(2002), p. 35.<br />

« Premier congrès européen des étudiants universitaires<br />

adventistes », Francesc X Gelabert, 12:2 (2000), p. 30.<br />

« Progrès à Cuba », Pedro torres, 13:2 (2001), p. 34.<br />

« Rencontre d’étudiants africains en Inde », Herbert<br />

Ogembo, 14:2 (2002), p. 35.<br />

« Rencontre d’étudiants universitaires en Argentine »,<br />

Horacio Rizzo, 15:3 (2003), p. 30.<br />

« Retraite des étudiants universitaires de la Fédération de<br />

l’Est de la Tanzanie à Dar es-Salaam », Christopher<br />

Mwasinga, 13:3 (2001), p. 33.<br />

« Le témoignage par la musique », Omar Rojas, 13:2 (2001),<br />

p. 35.<br />

« Le travail qui doit être fait ! », Samuel Koranteng-Pipim,<br />

14:1 (2002), p. 27, 28.<br />

« Un baptême et un mariage grâce à <strong>Dialogue</strong> », Josemara<br />

Veloso, 12:2 (2000), p. 30.<br />

« Une cérémonie de remise des diplômes spéciale pour les<br />

adventistes au Botswana », Hudson Kibuuka, 15:2<br />

(2003), p. 32.<br />

« Une histoire d’amour dans les Caraïbes », Carlos Guzmán<br />

García, 11:2 (1999), p. 29.<br />

« L’université Kenyatta encore à l’avant-garde », Dan<br />

M’Mase, 15:1 (2003), p. 35.<br />

« Un séminaire pour les étudiants universitaires au<br />

Maranhão, Brésil », Otimar Gonçalves, 11:2 (1999),<br />

p. 29.<br />

Vie de campus<br />

« Comment devenir un vrai ami », Martin Feldbush, 11:1<br />

(1999), p. 26-28.<br />

« Dieu et moi sur l’agora aux idées », Will Sutton, 11:2<br />

(1999), p. 24, 25, 27.<br />

« La foi à l’épreuve », Michelson Borges, 14:3 (2002), p. 30,<br />

31.<br />

« Ministère en université : ce que peut faire votre Église »,<br />

Daniel M. Forbes, 12:1 (2000), p. 32, 33.<br />

« Ministère estudiantin : êtes-vous prêt à vous lancer ? »,<br />

Judy Namm, 15:2 (2003), p. 30, 33.<br />

Index 44 D<br />

<strong>Dialogue</strong> 15:3 2003

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