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L'Affaire de l'esclave Furcy - lycée Roland Garros

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Dossier pédagogique<br />

L’Affaire <strong>de</strong> l’esclave <strong>Furcy</strong><br />

Hassane Kassi Kouyaté<br />

Représentations scolaires :<br />

le jeudi 18 avril à 10h et 13h30,<br />

et le vendredi 19 avril à 13h30.<br />

Public scolaire concerné : du collège (quatrième, troisième) au lycée (langues et<br />

cultures régionales, littérature et société, théâtre, français, histoire, éducation civique).


Accroche : A l’heure d’un Django Unchained <strong>de</strong> Quentin Tarantino au cinéma qui revisite<br />

l’histoire <strong>de</strong> l’esclavage aux Etats-Unis au XIX ème siècle, ce spectacle est un événement<br />

pour notre île : y amener les élèves et faire avec eux un vrai travail <strong>de</strong> sensibilisation à<br />

ce personnage qu'est <strong>Furcy</strong> représente un enjeu essentiel dans leur parcours <strong>de</strong> futur<br />

citoyen.<br />

On peut imaginer <strong>de</strong>s projets transdisciplinaires puisque différentes matières peuvent<br />

être sollicitées et fédérer plusieurs classes pour aller à la rencontre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux artistes à<br />

l'origine <strong>de</strong> cette aventure : l’auteur Mohammed Aïssaoui et le comédien et metteur en<br />

scène Hassane Kassi Kouyaté.<br />

Nous collaborons, en outre, avec les Archives départementales <strong>de</strong> La Réunion, voisines<br />

du TEAT Champ Fleuri, qui organiseront une exposition temporaire <strong>de</strong> documents<br />

originaux extraits du dossier <strong>de</strong> travail du procureur Boucher. Les classes pourront<br />

effectuer <strong>de</strong>s visites commentées avant ou après le spectacle, l’équipe pédagogique<br />

(Mme Dominique Gopal, professeure-relais <strong>de</strong>s Archives départementales) pouvant par la<br />

suite accueillir <strong>de</strong>s groupes afin <strong>de</strong> poursuivre le travail autour <strong>de</strong> ces pièces<br />

authentiques, dont certaines sont <strong>de</strong>s lettres écrites par <strong>Furcy</strong>.<br />

AVANT LE SPECTACLE<br />

La petite histoire dans la Gran<strong>de</strong><br />

Né esclave sur l'ile Bourbon en 1886, <strong>Furcy</strong> découvre à la mort <strong>de</strong> sa mère, Ma<strong>de</strong>leine,<br />

venue d'In<strong>de</strong>, qu'elle aurait dû être affranchie et que, par conséquent, lui-même <strong>de</strong>vrait<br />

être libre.<br />

Durant son enfance, il a eu l’occasion d’apprendre à lire et à écrire et compte plus tard<br />

parmi les esclaves les plus instruits du domaine <strong>de</strong> son maître, Joseph Lory.<br />

Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa sœur Constance, il entame en 1817 une bataille judiciaire totalement<br />

inédite, celle d’un esclave qui se bat pour faire reconnaître l’injustice. Il trouvera comme<br />

allié <strong>de</strong> toujours le procureur du Roi, le jeune Gilbert Boucher, personnage aussi<br />

important que <strong>Furcy</strong> dans le livre d’Aïssaoui (Folio Poche, Prix Renaudot Essai 2010) qui<br />

subira lui-même les conséquences <strong>de</strong> cet engagement humaniste (il sera très vite chassé<br />

<strong>de</strong> l’ile).<br />

Au début, tout semble perdu d’avance puisque les hommes <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Saint-Denis sont à<br />

la sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> Desbassayns <strong>de</strong> Richemont, l’homme le plus puissant <strong>de</strong> l’île. L’esclave,<br />

considéré « marron » (voir le Co<strong>de</strong> Noir) est envoyé dans la geôle <strong>de</strong> Saint-Denis, la<br />

prison Juliette Dodu. « L’Affaire » fait grand bruit et <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> noirs se ren<strong>de</strong>nt près<br />

<strong>de</strong> la prison pour le soutenir et faire entendre leur colère. Inquiets, Desbassayns et Lory<br />

exilent <strong>Furcy</strong> à l’île Maurice.<br />

De 1818 à 1828, il effectue <strong>de</strong>s travaux forcés, mais gar<strong>de</strong> le contact avec Gilbert<br />

Boucher au cours d’une correspondance épistolaire. En 1829, les autorités mauriciennes<br />

se ren<strong>de</strong>nt compte que <strong>Furcy</strong> n’a pas été signalé à son arrivée en tant que<br />

« marchandise », la loi considérant l’esclave comme un meuble (cf. le Co<strong>de</strong> Noir, annexe<br />

1), il aurait dû être déclaré par son maître lors <strong>de</strong> l’embarquement. Il est alors


partiellement libéré, <strong>de</strong>vient même un confiseur réputé mais il veut poursuivre son<br />

combat juridique pour obtenir la liberté absolue. Il se pourvoit en cassation, et gagne 27<br />

années après son premier procès. En appel à Paris, le verdict tombe cinq ans jour pour<br />

jour avant l’abolition <strong>de</strong> l’esclavage à Bourbon, le 20 décembre 1843. Comme à chaque<br />

procès <strong>de</strong>puis le début, <strong>Furcy</strong> tient dans sa main la Déclaration <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong> l’Homme.<br />

Une véritable enquête policière <strong>de</strong> l’auteur<br />

(enseignement d’exploration : littérature et société)<br />

Mohammed Aïssaoui tombe par hasard à l’hôtel Drouot à Paris sur un mystérieux dossier<br />

vendu aux enchères faisant état du procès qu'un esclave aurait intenté à son maître au<br />

temps <strong>de</strong>s colonies en 1817. Mis à prix pour une somme modique, personne ne semble<br />

s'y intéresser. Il commence alors une quête qui durera cinq ans et qui le conduira<br />

jusqu’aux Archives <strong>de</strong> Saint-Denis à la recherche <strong>de</strong> l'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> cet homme. Le travail<br />

que la classe mènera au sein <strong>de</strong> cette institution éclairera les élèves sur le travail <strong>de</strong><br />

mémoire et <strong>de</strong> création mené par l’auteur : quelle est la part <strong>de</strong> la vérité historique ? Et<br />

celle <strong>de</strong> la fiction romanesque ?<br />

Quand Mohammed Aïssaoui retrouve les sept lettres écrites <strong>de</strong> la main <strong>de</strong> <strong>Furcy</strong> à Gilbert<br />

Boucher (nous reproduisons un extrait dans le document annexe) survient le moment <strong>de</strong><br />

basculement qui a donné à l'auteur le sentiment que <strong>Furcy</strong> lui parlait par <strong>de</strong>là les siècles,<br />

comme une forme <strong>de</strong> métempsychose. On peut en étudier le contenu avec les élèves<br />

(certains documents seront exposés et chacun pourra les examiner avant ou après le<br />

spectacle) et se poser <strong>de</strong>s questions : comment un esclave pouvait-il s'exprimer pour<br />

s'adresser à un procureur ? Qu’y <strong>de</strong>vine-t-on <strong>de</strong> son extraordinaire ténacité ? Quelles<br />

sont les formules issues d’une convention sociale et celles plus spontanées ?<br />

La forme du roman avant l’adaptation théâtrale<br />

(classes <strong>de</strong> français, collège, quatrième ou troisième, ou lycée : l’argumentation, la<br />

question <strong>de</strong> l’homme)<br />

S’agit-il d’un témoignage, d’une autobiographie fictionnelle, d’un roman historique, d’un<br />

essai ? Qui est le narrateur ? Rien n'est inventé (toutes les informations sont issues<br />

d'archives) mais <strong>de</strong>s informations sont passées sous silence, ou <strong>de</strong>s dates modifiées :<br />

pour quelle raison ? Cela joue-t-il en faveur <strong>de</strong> « l’Affaire <strong>Furcy</strong> » ?<br />

L’auteur a tenu à imaginer <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> <strong>Furcy</strong> (on peut faire, en ce sens,<br />

une lecture analytique <strong>de</strong> l’incipit) et entrer ainsi dans le domaine <strong>de</strong> la fiction.<br />

Mohammed Aïssaoui, par ailleurs journaliste au Figaro Littéraire, sera présent pour<br />

répondre aux questions <strong>de</strong>s élèves en amont ou en aval <strong>de</strong> la représentation (sur<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> au service communication du TEAT Champ Fleuri : Nathalie Ebrard<br />

nebrard@theatreunion.re).<br />

La question <strong>de</strong> l'adaptation : arts du spectacle ou français en première<br />

(objet d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> première en français : théâtre et représentation)<br />

Comment mettre en scène le passage du temps et redonner la parole à quelqu'un qui a si<br />

longtemps eu l'interdiction <strong>de</strong> se défendre ? Hassane Kassi Kouyaté est originaire du<br />

Burkina Faso et sa formation <strong>de</strong> conteur et d'homme <strong>de</strong> l'image (son père est une gran<strong>de</strong>


figure du cinéma africain) donne une dimension tout à fait particulière au spectacle. En<br />

adresse au public, il nous fait entrer dans un univers pluridimensionnel à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa<br />

voix, mais aussi d’images projetées (croquis, manuscrits, tableaux). Il parcourt une sorte<br />

<strong>de</strong> passerelle en bois qui entoure un espace nu couvert <strong>de</strong> terre volcanique, espace<br />

circulaire, à la fois mental et projection <strong>de</strong> l’ile. Il est important <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux élèves<br />

<strong>de</strong> noter mentalement le dispositif quand ils s’installent face à la scène : qu’est ce que<br />

cela leur suggère sur ce qui va se passer ? Le comédien est-il déjà sur scène ? Si non, à<br />

quel moment entre t il ?<br />

Par moments, le narrateur incarnera quelques autres personnages <strong>de</strong> l’histoire. Patrick<br />

Le Mauff, qui a fait l’adaptation, a pris le parti <strong>de</strong> suivre principalement trois<br />

personnages : <strong>Furcy</strong>, le procureur Boucher et Desbassayns. Tout cela sera appuyé par un<br />

univers sonore : quel est-il exactement et à quel moment surgit-il ? Les élèves seront<br />

également sollicités sur ce point avant d’assister au spectacle.<br />

Le griot : cultures du mon<strong>de</strong><br />

Hassane Kassi Kouyaté, outre son activité artistique dans le théâtre et le cinéma, est issu<br />

d’une famille <strong>de</strong> griots au Burkina Faso. Dans cette culture, les liens du sang sont<br />

sacrés : tout enfant est initié dès son plus jeune âge aux techniques et aux savoirs <strong>de</strong> sa<br />

caste. Ce sont les anciens qui forment les jeunes. Être griot, c'est donc appartenir à la<br />

caste <strong>de</strong>s djélis (« sang »), caste qui peut être i<strong>de</strong>ntifiée par le nom <strong>de</strong> famille : Kouyaté,<br />

Diabaté, Sanogo... Il n'est pas possible <strong>de</strong> passer d'une caste à une autre. De plus, les<br />

mariages exogames sont interdits. Les djélis, porteurs <strong>de</strong>s savoirs et <strong>de</strong>s mystères, ne<br />

peuvent épouser que <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> leur caste afin <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>r la djéliya et <strong>de</strong><br />

préserver l'i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong>s djélis. Un enfant (fille ou garçon), né(e) dans une famille <strong>de</strong> djélis


eçoit l'instruction propre à sa caste, une instruction qui s'établit selon neuf piliers <strong>de</strong><br />

sept années chacun, chaque pilier correspondant à une étape <strong>de</strong> la vie.<br />

De nos jours, du fait <strong>de</strong> l'exo<strong>de</strong> rural, <strong>de</strong> l'émigration et <strong>de</strong> la mondialisation, nombreux<br />

sont les enfants <strong>de</strong> griots qui ignorent tout <strong>de</strong>s pratiques artistiques et <strong>de</strong>s connaissances<br />

<strong>de</strong> leurs ancêtres. Par ailleurs, il est possible que <strong>de</strong>s membres appartenant à d'autres<br />

castes accomplissent <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> griots mais ceux-là ne peuvent être assimilés aux<br />

griots. Il en est ainsi <strong>de</strong> Salif Keïta, musicien malien (<strong>de</strong>scendant <strong>de</strong> Soundjata Keïta,<br />

caste <strong>de</strong>s rois). Les élèves pourront interroger Hassane Kassi Kouyaté sur ce point lors<br />

d’une rencontre.<br />

Titre et affiche (annexe 2)<br />

Le titre du livre, « l’Affaire <strong>de</strong> l’esclave <strong>Furcy</strong> », semble indiquer qu’il va se raconter<br />

l’histoire d’un homme, mais en fait c’est l’histoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux hommes. Un vivant et un<br />

mort. Mohammed Aïssaoui va sur les traces <strong>de</strong> <strong>Furcy</strong>. Comme Victor Hugo retournant sur<br />

le lieu d’exécution d’un condamné à mort pour comprendre, mais avec son corps, <strong>de</strong><br />

même Mohammed Aïssaoui va à La Réunion, fouille, marche dans les rues, sent le<br />

fantôme <strong>de</strong> <strong>Furcy</strong>, colle son oreille à son ombre. Il est donc nécessaire <strong>de</strong> suivre ces<br />

<strong>de</strong>ux parcours et <strong>de</strong> se tenir au plus près <strong>de</strong> ce cheminement. C’est donc la voix <strong>de</strong><br />

l’auteur que nous entendrons durant la représentation. Toute fiction aurait nuit à l’énoncé<br />

<strong>de</strong>s faits.


L’affiche proposée dénote immédiatement <strong>de</strong> la violence faite à un individu qu’on enserre<br />

dans les fers, et qu’on veut bâillonner. Les élèves, selon leur niveau, et à la suite <strong>de</strong> la<br />

séance <strong>de</strong> préparation au spectacle, pourront proposer leur propre projection mentale <strong>de</strong><br />

cette histoire.<br />

APRES LE SPECTACLE<br />

Le succès et les rebondissements inattendus<br />

Réveiller les fantômes n'est pas sans conséquence, surtout sur une terre comme celle <strong>de</strong><br />

la Réunion qui a tant payé le tribut <strong>de</strong> l'esclavage. L’élève découvre <strong>de</strong>s réalités tout en<br />

relief à travers ce témoignage : il n'y a pas, contrairement à ce qu'on imagine souvent,<br />

les esclaves d'un coté et les maîtres <strong>de</strong> l'autre. Il y a les esclaves, mais aussi ceux qui<br />

ont été affranchis et parmi eux ceux qui n'hésitent pas, pour signifier leur réussite<br />

sociale, à acheter d'autres esclaves. Et parmi les maîtres, seulement six familles qui<br />

régnaient sans partage sur l'île et avaient tout intérêt à faire prospérer leurs affaires en<br />

exploitant les plus faibles. Mais il y a aussi <strong>de</strong>s Blancs sur l'île ou par-<strong>de</strong>là les mers qui,<br />

au moment <strong>de</strong> cette affaire, n'ont pas hésité à défendre <strong>Furcy</strong> et engager leur carrière.<br />

Les <strong>de</strong>scendants <strong>de</strong>s principaux protagonistes ont pris contact avec l'auteur et certains<br />

vivent encore sur l'île.<br />

Les plaidoiries, la scénographie judiciaire : ECJS ou SES (lycée) ou la question <strong>de</strong><br />

l’Homme<br />

(programme <strong>de</strong> Première en Français)<br />

Il sera intéressant d’extraire du roman les moments <strong>de</strong> réquisitoire ou du plaidoyer lors<br />

<strong>de</strong>s différents procès et d’en souligner les différentes formes d’argumentation : on peut<br />

même imaginer prolonger cette sensibilisation par une visite au Tribunal, lui aussi voisin<br />

du TEAT Champ Fleuri.<br />

Trois photos <strong>de</strong> plateau


Ces photos permettent <strong>de</strong> fixer les éléments <strong>de</strong> la scénographie qui servent le texte et<br />

d’établir une discussion avec la classe sur ce qu’ils ont remarqué (l’univers sonore et<br />

visuel), sur ce qui leur a paru intéressant.<br />

Parcours<br />

Inciter les élèves à chercher <strong>de</strong>s « frères <strong>de</strong> révolte » <strong>de</strong> <strong>Furcy</strong>.<br />

L’esclave Elie <strong>de</strong> Saint Leu qui a dirigé une insurrection d’esclaves <strong>de</strong> quelques jours<br />

en 1811 et dont la mémoire a été exhumée <strong>de</strong>puis la parution du livre <strong>de</strong> Mohammed<br />

Aïssaoui.<br />

Le chevalier Toussaint Louverture, né vers 1743 en Haïti, mort en 1803 en France, a<br />

été un esclave nègre affranchi dont le rôle dans la Révolution haïtienne a été majeur, en<br />

tant que gouverneur <strong>de</strong> Saint-Domingue (le nom d'Haïti à l'époque) <strong>de</strong> 1797 à 1802. Il<br />

est une figure historique d'importance dans les mouvements anticolonialiste,<br />

abolitionniste et d'émancipation <strong>de</strong>s Noirs. « En me renversant, on n'a abattu à Saint-<br />

Domingue que le tronc <strong>de</strong> l'arbre <strong>de</strong> la liberté, mais il repoussera car ses racines sont<br />

profon<strong>de</strong>s et nombreuses. »<br />

Documents annexes<br />

Le Co<strong>de</strong> Noir (annexe 1), l’affiche du Tarmac (annexe 2), la bibliographie, les lettres<br />

reproduites, les portraits <strong>de</strong>s personnages <strong>de</strong> l’affaire (en attente <strong>de</strong>s Archives).<br />

Dossier réalisé par Delphine Cazaux<br />

Professeur relais <strong>de</strong>s TEAT Champ Fleuri | TEAT Plein Air<br />

auprès <strong>de</strong> la délégation académique à l’éducation artistique<br />

et à l’action culturelle.<br />

TEAT Champ Fleuri | TEAT Plein Air<br />

Nathalie Ebrard : 0262 41 93 22 – 0692 41 93 21 – nebrard@theatreunion.re<br />

Billetterie : 0262 419 325 – www.theatreunion.re<br />

Dossier réalisé le 8 mars 2013

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