Rapport d'activité 2007 - FIFA.com

26 FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ
DÉFIS
p Task force de la FIFA «For the Good of the Game» 26
Stades et sécurité 36
Football de clubs 38
Lois du Jeu 40
Questions juridiques 42
Projets spéciaux 48
FIFA 2007
RAPPORT D’ACTIVITÉ
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Task force de la FIFA « For the Good of the Game »
Le sport doit pouvoir préserver son autonomie
Le sport en général, et le football en particulier, connaissent aujourd’hui un succès
universel, médiatique et financier. Mais cette popularité attise les convoitises
et la famille sportive doit faire face à des tentatives de récupération, au service
notamment d’intérêts politiques ou économiques. Dans ce contexte, l’autonomie
du sport est plus que jamais une nécessité et un droit.
Il existe entre sport et politique une limite
claire qu’il ne faut pas franchir.
EN EFFET, les tentatives d’ingérence dans le milieu
sportif touchent désormais tous les sports, les grands
comme les petits et tous les continents, quelque soit le
niveau de développement des pays. Cette volonté
de s’ingérer, loin d’être liée au sous-développement,
est partout. Dans l’Union européenne, la volonté de
réglementer le sport uniquement par sa dimension
économique en est la parfaite illustration.
Le Comité International Olympique (CIO) a pris
l’initiative d’organiser le premier séminaire sur l’autonomie
du sport les 21 et 22 septembre 2006 à Lausanne. Compte
tenu du rôle de locomotive de la FIFA en matière
d’autonomie du sport, le Président de la FIFA, Joseph S.
Blatter, a été l’animateur des débats axés sur l’autonomie
du Mouvement Olympique et Sportif, essentielle pour
garantir le maintien des valeurs qui lui sont inhérentes.
Cette autonomie est également indispensable pour
protéger une notion essentielle que la FIFA a fait sienne :
il faut servir le football et non pas s’en servir.
Cette autonomie s’impose tout d’abord sur un plan
pratique car le temps du sport n’est pas celui des autres
activités. Ainsi, pour former un champion, pour structurer
un club, pour le faire monter de troisième en première
division, pour organiser une fédération, pour lancer un plan
de développement national de formation des jeunes, il faut
cinq ans, huit ans ou dix ans. Ce temps du sport, de
l’effort, de la ténacité n’est pas le temps de la politique où
les mandats sont plus courts et imposent une logique de
résultats rapides.