Rapport d'activité 2007 - FIFA.com

DÉVELOPPEMENT
Développement technique 102
110 FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ
Arbritage 106
p Football féminin 108
Beach soccer et futsal 114
FIFA 2007
RAPPORT D’ACTIVITÉ
111
Médecine du sport 116
Faire passer le message
L’impact considérable des séminaires
La FIFA a mis en place une série de séminaires sur le développement
du football féminin afin de promouvoir le dialogue avec les pays sur
des points liés à l’amélioration de la place des femmes dans le football.
CES SÉMINAIRES, organisés par la FIFA et ses
Responsables du Développement (DO), ont été lancés aux
îles Cook en septembre 2005 avec l’objectif de réunir les
spécialistes du football féminin et les responsables de dix
à quinze pays d’une région spécifique afin de discuter de
points clés et d’identifier les meilleures pratiques à
appliquer pour développer le jeu. A ce jour, huit séminaires
(îles Cook, Samoa, Qatar, Bolivie, Malte, Philippines,
Panamá et Namibie), sur tous les continents et en présence
de plus de 90 pays, ont eu lieu, procurant aux participants
l’occasion de créer un réseau et la possibilité d’acquérir des
idées qui peuvent contribuer à l’amélioration du football
féminin dans leurs pays respectifs. Il est envisagé que d’ici
au coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la
FIFA 2007 en Chine, plus de 150 pays issus des six
confédérations auront assisté aux séminaires et que plus de
170 auront fait l’objet d’une évaluation relative au football
féminin. Cette initiative aura lieu en public à l’occasion
d’un séminaire de football féminin de la FIFA afin
d’évaluer l’état d’avancée du football féminin au sein de
chaque association membre. A ce jour, plus de 100 de ces
évaluations ont été réalisées par les DO de la FIFA ou par
le réseau d’experts en football féminin de la FIFA.
L’impact combiné des évaluations et des séminaires a été
considérable. En plus de fournir une base de connaissances
solide de l’évolution du football féminin dans le monde,
ils ont permis au secteur féminin de s’établir dans les
associations et les confédérations – l’Océanie, par exemple,
a désormais une Commission du Football Féminin, la
Confédération Asiatique de Football un département de
football féminin de trois personnes et la Syrie un
programme de développement du football féminin.
La Syrie, tout comme l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, la
Palestine, le Koweït, l’Irak, le Liban, Bahreïn, les Emirats
Arabes Unis, le Qatar, la Jordanie, le Bangladesh et le Yémen,
ont pris part à un séminaire historique sur le football féminin
à Doha, au Qatar, en mars 2006. Avant le séminaire, l’on ne
savait pas clairement si des femmes jouaient effectivement
dans ces pays en raisons de restrictions culturelles les
empêchant de pratiquer tout sport. Il a été particulièrement
intéressant d’apprendre que les femmes jouaient
effectivement, et même en grand nombre dans certains cas.
Permettre aux femmes ou leur donner la possibilité de jouer
en montrant une certaine flexibilité en matière vestimentaire
était une recommandation importante du séminaire, tout
comme le nombre nécessaire pour mettre sur pied une
équipe, ou encore la décision quant à l’emplacement du
terrain, à l’extérieur ou dans un stade fermé.
Certaines conclusions clés de ce séminaire étaient similaires
à celles d’autres séminaires organisés dans d’autres régions
du monde. Clairement, la couverture médiatique du
football féminin reste un défi important. A l’exception
d’une poignée de pays, les médias, et la télévision en
particulier, couvrent très peu le football féminin. Cela crée
un cercle vicieux – le public ne connaît pas le niveau ni la
participation tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Cela entraîne à son tour un manque d’intérêt pour le jeu,
ce qui a des répercussions sur la capacité à attirer des
sponsors et partenaires pour le football féminin, qui
permettraient de jouer un rôle majeur dans la signature
pour une couverture médiatique de la discipline.
L’impact du manque de couverture médiatique se ressent
même au sein de la communauté du football féminin. Si
vous demandez à des jeunes filles pratiquant le football qui
est leur joueur préféré, la plupart vous répondront le nom
d’un homme malgré l’existence de la Coupe du Monde de
Football Féminin depuis 1991. Souvent, elles n’ont pas
d’idole dans le football féminin, et les femmes adultes n’en
ont pas non plus. Cela complique considérablement la
tâche quand il s’agit de désigner la Joueuse Mondiale de la
FIFA, alors que la plupart des électeurs n’ont jamais vu en
action les candidates à la récompense. Les votes sont donc
favorables à celles qui sont populaires ou bien connues dans
le milieu.
La FIFA aborde ce manque de couverture médiatique de
deux façons. Tout d’abord, elle fournit aux associations
membres des vidéos de football féminin afin d’améliorer
leur connaissance de l’évolution du jeu. Cette année, des
vidéos des temps forts et des buts ainsi qu’une analyse
technique du Championnat du Monde de Football
Féminin U-20 de la FIFA ont été réalisées, en plus de deux
vidéos sur le football féminin dans les pays arabes et
océaniens (le football féminin en Afrique en 2004 et le
football féminin en Amérique du Sud en 2005 ont déjà été
réalisés).
Ensuite, la FIFA inclut le football féminin dans un module
à part entière dans son programme Com-Unity. Ce
programme réunit les personnalités clés du gouvernement,
des médias, des sponsors et partenaires avec leurs
associations membres dans le but d’identifier et
d’implémenter des projets qui profiteront non seulement
au football dans leurs pays respectifs, mais à toute la
communauté. L’inclusion de la présentation générale sur le
football féminin et sur le succès de la promotion et du
marketing du football féminin en Angleterre, en Afrique
du Sud, au Pérou, en Nouvelle-Zélande et en Allemagne a
pour but d’informer et d’impliquer les personnes présentes
(et notamment les médias) en relation avec les bénéfices et
les moyens de soutenir la variante féminine du football.
La couverture médiatique du
football féminin reste un défi
important.