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Qualité de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans le service de
médecine de l’hôpital de Sikasso
cutané, dysphagie, céphalées, …), n’entraînant pas d’exploration
(et donc pas de diagnostic).
Ils sont moins fréquemment plus inquiétants ou prolongés (fièvre
prolongée, polyadénopathies, ulcérations buccales ou
oesophagiennes, ulcérations génitales, syndrome
mononucléosique, lymphopénie, cytolyse hépatique, méningite
lymphocytaire, neuropathie périphérique, …), amenant à réaliser
des explorations et à évoquer la primo-infection à VIH parmi
d’autres diagnostics différentiels.
Au cours de la primo-infection, les lymphocytes CD4 présentent
une baisse transitoire aiguë, suivie d’une remontée.
• La phase asymptomatique :
Les lymphocytes CD4 s’abaissent ensuite régulièrement, sans
symptôme, à un rythme différent selon les individus : en moyenne
la perte des CD4 est de 50 à 75 lymphocytes CD4/mm3 par an, et
la phase asymptomatique dure plusieurs années [28].
• La phase symptomatique :
A partir d’un certain degré d’immunodépression, des affections
surviennent, d’abord peu sévères, aigues et/ou curables, puis
prolongés ou récidivantes et de plus en plus sévères et difficiles à
diagnostiquer et à traiter. En l’absence de traitement antirétroviral,
cette phase conduit inéluctablement au décès.
B- Classifications internationales en « stades évolutifs » :
Deux classifications internationales permettent de situer plus ou
moins précisément le stade évolutif auquel se trouve une personne
ou un groupe de personnes.
Thèse de médecine
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Djibril BARRY