Physiologie Générale 2005 L'essentiel - KU Leuven
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P1.1.<br />
Composition corporelle de l’eau.<br />
l’eau extracellulaire: 60 % du poids corporel<br />
• l’eau intracellulaire: 40 %<br />
• l’eau extracellulaire: 20 %<br />
• l’eau du plasma: 4 %<br />
• l’eau interstitielle: 16%<br />
P1.2<br />
un adulte de 60 kg contient:<br />
•24 kg (= à peu près litres) de l’eau intracellulaire<br />
•12 kg de l’eau extracellulaire<br />
•2.4 kg de l’eau plasmatique<br />
<strong>Physiologie</strong> Générale <strong>2005</strong><br />
Université du Bas-Congo<br />
Université de Kinshasa (Unikin)<br />
L’essentiel<br />
•9.6 kg de l’eau interstitielle<br />
si on injecte par voie intramusculaire un médicament qui est hydrosoluble à une concentration de 1 mg/kg poids<br />
corporel; la concentration dans le milieu extracellulaire (et donc dans le plasma) sera: 60 mg/12 litres volume<br />
extracellulaire = 5 mg/litre plasma.<br />
P1.3.<br />
Je donne une infusion de 250 ml par voie intraveneuse à un adulte avec un poids de 60 kg. L’infusion est une<br />
solution isotonique de NaCl qui contient une substance qui est hydrosoluble. La quantité totale de cette substance<br />
est 120 mg. Cette substance est perméable au niveau de la paroi capillaire; la membrane cellulaire est imperméable<br />
pour cette substance. Après 5 heures la concentration dans le plasma est 8 mg/litre. Pendant cette période le volume<br />
urinaire = 480 ml. La concentration de cette substance dans l’urine = 50 mg/litre.<br />
Quelle est le volume extracellulaire d’eau?<br />
P1.4.<br />
L’hématocrite = % de globules rouges dans le sang.<br />
Valeurs normales: 38-45<br />
Une augmentation du volume plasmatique avec une solution isotonique dilue les globules rouges sans que le volume<br />
des globules changent. L’hématocrite diminue.<br />
P1.5.<br />
Un adulte a un poids corporel de 60 kg. Son volume plasmatique est 2.4 kg et l’hématocrite est 40.<br />
Quel est son volume du sang?<br />
P2.6.<br />
[Intra]<br />
Na + <<br />
K + ><br />
Ca 2+ <<br />
Cl - <<br />
[Extra]<br />
1
les différences sont basées sur:<br />
1. des différences de perméabilité<br />
2. la présence de transporteurs actifs dans la membrane<br />
P2.7.<br />
Le gradient électrochimique détermine le transport passif à travers la membrane cellulaire.<br />
Gradient chimique = différence de concentration<br />
Gradient électrique = différence de potentiel<br />
le flux d’une substance neutre est déterminé par le gradient chimique; le flux d’une substance chargée (des ions)<br />
dépend d’un gradient chimique ET électrique.<br />
P2.8.<br />
La diffusion simple constitue une diffusion à travers<br />
1/ la bicouche lipidique<br />
2/ à travers des canaux (pour les ions) ou des pores (pour les molécules d’eau)<br />
Le flux augmente d’une manière linéaire avec le gradient électrochimique. La bicouche lipidique est un obstacle pour la<br />
diffusion des substances hydrosolubles (hydrophiles) et de l’eau.<br />
P2.9.<br />
Les acides gras des phosphoglycerides dans la bicouche lipidique inhibe le passage des molécules d’eau et des<br />
molécules hydratées (des substances avec un manteau de molécules d’eau). Ces molécules ne peuvent que passer la<br />
membrane à travers des canaux et des pores constituées par des protéines transmembranaires ou par médiation<br />
d’un transport facilité.<br />
P2.10-11<br />
En général, des substances neutres peuvent passer des membranes cellulaires plus facilement. Aussi l’oxygène et le<br />
CO2 peuvent passer la bicouche lipidique facilement. Pour ces substances toute la surface membranaire est<br />
perméable et elles n’ont pas besoin des protéines spéciales ou des voies paracellulaires. Des médicaments qui<br />
appartiennent à ce groupe de molécules peuvent passer la paroi intestinale, peuvent être réabsorbé au niveau de<br />
tubules rénaux, et ils peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique.<br />
Les molécules polaires sont hydrophiles, les molécules apolaires plutôt lipophiles.<br />
P3.12.<br />
Le pH d’une solution d’acides faibles ou des bases faibles détermine la rapport entre des molécules dissociées et<br />
nondissociées.<br />
Acide faible: HA ←→ H + + A -<br />
une augmentation de la concentration H + (pH diminué) pousse l’équilibre de la reaction vers la gauche; la bicouche<br />
lipidique est plus perméable pour la substance neutre.<br />
Base faible: B + H + ←→ BH +<br />
une augmentation du pH déplace l’équilbre vers la gauche en augmentant la concentration de la substance neutre.<br />
P3.13.<br />
Application de P3.12: l’absorption de l’aspirine au niveau des tubules rénaux:<br />
l’acide acétylsalicylate -H ←→ H + + acétylsalicylate -<br />
l’acide nondissocié est plus perméable; la concentration de l’anion augmente si on diminue la concentration de H + dans la<br />
solution (en ajoutant une base, p.ex. HCO 3 - ). Les deux formes existent dans la solution tubulaire. Quand leur concentration<br />
augmente à cause de l’absorption d’eau, c’est seulement l’acide nondissocié qui suit vers l’espace basolatérale et le sang. Si<br />
on augmente le pH de l’urine (en augmentant l’excrétion du HCO 3 - dans l’urine après la prise de NaHCO 3 ) on augmente la<br />
vitesse d’ excrétion de l’aspirine du corps.<br />
2
P3.14.<br />
La perméabilité de la membrane pour les ions dépend de la présence de grandes protéines, ou une association de<br />
plusieures protéines, qui traversent la membrane et fonctionnent comme un canal qui permit le passage d’ions. Un<br />
canal est caractérisé par:<br />
1/ une sélectivité qui donne le nom au canal (p.ex. canal sodique)<br />
2/ un mécanisme de ‘gating’ (ouverture et fermeture par des ‘portes’ (gates)). On a des portes d’activation<br />
(s’ouvrent quand la membrane est dépolarisée) et d’inactivation (se ferment)<br />
3/ une conductivité: (∆ courant/ ∆voltage; = 1/résistance); différents canaux ont différentes conductivités.<br />
P3.15.<br />
La plupart des cellules sont très perméables à l’eau. Cette perméabilité dépend de la présence de canaux d’eau dans la<br />
membrane. Ca sont des protéines qui forment des pores (aquaporines). Au niveau de l’anse de Henle, tubule distal et le<br />
tubule collecteur dans les reins la perméabilité des membranes apicales à l’eau est controlée par le ADH. Dans la présence<br />
de ADH dans le sang la membrane apicale est très perméable à l’eau et l’eau est absorbée du tubule vers le milieu interstitiel<br />
à travers la cellule épithéliale. En absence de ADH la membrane apicale est imperméable et l’eau est retenue dans le tubule.<br />
Au niveau des tubules d’excrétion des glandes sudoripares la paroi est aussi moins perméable à l’eau qui permit la<br />
formation d’une sueur hypotonique (le NaCl est réabsorbée du tubule vers le milieu interstitiel et le sang, et l’eau reste dans<br />
le tubule).<br />
P3.16.<br />
A cause d’une perméabilité élevée de la paroi de l’intestin pour le l’eau le déplacement des ions est suivi d’un déplacement<br />
d’eau. La diffusion de l’eau dépend des différences de l’osmolarité.<br />
P.ex. en cas de diarrhée causée par des toxines libérées par des bactéries dans l’intestin un flux élevé de Cl - est déclenché.<br />
Beaucoup de toxines bactérielles influencent les canaux Cl - (augmentation de la quantité et promotion de l’ ouverture de ces<br />
canaux) dans la membrane apicale. Cl - entre la cellule à travers la membrane basolatérale par un mécanisme de transport<br />
actif secondaire. Les cellules perdent le Cl - dans la lumière au niveau de la membrane apicale. A cause de ce flux la<br />
lumière devient négative par rapport l’espace basolatérale. Cette différence du potentiel est la force qui attire le Na + le long<br />
de la voie paracellulaire. L’eau suit dans la même direction que la perte de NaCl.<br />
P3.17.<br />
Trois facteurs déterminent le processus d’ouverture et fermeture des portes:<br />
1/ le potentiel de membrane (canaux sensibles au voltage).<br />
2/ la liason de messagers chimiques primaires à des récepteurs.<br />
Ces récepteurs font partie de la protéine du canal même ou sont isolés du canal protéique et consistent de protéines<br />
réceptrices spéciales.<br />
3/ l’étirement ou déformation de la membrane pour les canaux mécanorécepteurs.<br />
P3.18.<br />
Beaucoup de substances hydrophiles sont incapables à perméer la membrane cellulaire à travers la bicouche lipidique ou des<br />
canaux. Leur transport est effectué par médiation de protéines transporteurs ou intermédiaires. C’est un transport passif<br />
facilité.<br />
Le principe est que la substance se lie à un site particulier sur le transporteur qui est exposé à la solution avec la<br />
concentration la plus élevée. A cause de cette liaison le transporteur subit un changement de conformation qui aboutit à<br />
l’exposition du même site de liaison à la solution du côté opposé de la membrane, c’est la solution avec la concentration<br />
plus faible. A cette concentration basse la substance est libérée.<br />
P4.19.<br />
La diffusion simple (directement à travers la bicouche lipidique ou à travers des canaux) et le transport facilité, les deux sont<br />
des transports passifs. Le transport facilité est limité parce qu’il dépend du nombre de molécules dans la membrane et la<br />
vitesse avec laquelle se produit le changement de conformation pendant un cycle de transport. A une certaine concentration<br />
de la substance tous les transporteurs seront opérationels et le transport est saturé à ce moment.<br />
3
P4.20.<br />
Le transport actif.<br />
Le transport actif se distingue du transport passif par un transport contre un gradient électrochimique en utilisant de<br />
l’énergie sous forme d’hydrolyse de l’ATP.<br />
Dans le transport actif primaire c’est l’ATP qui est utilisée directement dans le cycle de transport.<br />
Dans le transport actif secondaire c’est le gradient électrochimique d’une substance qui est utilisé comme une force qui<br />
pousse une autre substance contre son gradient électrochimique. C’est le rétablissement de la différence de concentration de<br />
la substance qui est transportée passivement qui utilise de l’ATP.<br />
P4.21.<br />
Exemples de transport actif primaire:<br />
1/ la pompe électrogène Na + /K + qui, dans un cycle de transport, transporte 3 ions Na + vers l’extérieur et 2 ions K + vers<br />
l’intérieur de la cellule, en utilisant une molécule d’ATP. Ce transporteur est présent dans la membrane plasmique de toutes<br />
les cellules et détermine la concentration intracellulaire élevée de K + et la concentration basse de Na + .<br />
2/ les pompes Ca 2+ : un type de pompe se trouve dans les membranes plasmiques de certaines cellules (responsable pour<br />
l’expulsion des ions Ca 2+ vers l’extérieur), l’autre type dans les membranes du réticulum endoplasmique (responsable pour<br />
le stockage intracellulaire de Ca 2+ ).<br />
3/ les pompes H + : dans certaines membranes de cellules épithéliales et dans la membrane de plusieurs organites<br />
intracellulaires (p.ex. les vésicules qui stockent des neurotranmetteurs dans les terminaisons présynaptiques).<br />
P5.22.<br />
Le cotransport signifie le transport actif secondaire d’une substance qui est transportée dans la même direction que la<br />
substance qui est transportée selon son gradient électrochimique.<br />
P.ex. le transport de glucose à travers les membranes de cellules épithéliales; c’est un cotransport Na +/ glucose (transporteur<br />
SGLUT): le Na + entre la cellule d’une manière passive (suivant son gradient électrochimique); le glucose entre aussi (co-)<br />
contre son gradient (d’une concentration basse vers une concentration plus élevée).<br />
Dans le contretransport une substance échange à travers la membrane avec une autre substance.<br />
P.ex.: l’échange 3Na + /Ca 2+ dans certaines membranes cellulaires (p.ex. les cellules cardiaques): 3 ions Na + entre la cellule<br />
en echangeant avec 1 ion Ca 2+ . Le Ca 2+ est transporté contre son gradient électrochimique. Le transport est électrogène<br />
parce le transport produit un courant électrique.<br />
P5.23.<br />
La diffusion de l’eau à travers des membranes cellulaires. L’osmose.<br />
L’eau peut traverser la membrane cellulaire sous l’influence d’une différence de concentration d’eau à travers la membrane.<br />
Parce que les cellules sont perméables à l’eau une différence de concentration de l’eau produira un flux d’eau. L’eau coule<br />
du milieu dans lequel la concentration de l’eau est le plus élevée (c’est la solution avec la concentration la plus basse en<br />
solutés) vers le compartiment avec la concentration la plus basse de l’eau (la plus concentrée en solutés).<br />
On aura un flux net d’eau si on a une différence de concentration de solutés à deux côtés de la membrane.<br />
P5.24.<br />
L’osmolarité d’une solution est la concentration totale de soluté de cette solution.<br />
1 osmole = une mole de particules de soluté.<br />
P.ex.: 1 mole glucose/litre d’eau = 1 osmole/litre<br />
1 mole de NaCl/litre d’eau = 2 osmoles/litre (le NaCl se dissocie en 1 mole Na + et 1 mol Cl - ).<br />
L’osmolarité du plasma est à peu près: 290 mosmole/litre,<br />
et dépend surtout de la concentration de Na + et de Cl - .<br />
L’osmolarité est ± = 2 x la concentration plasmatique de Na + .<br />
P6.25.<br />
Solution isotonique: une solution avec des solutés non diffusables qui n’influence pas le volume des cellules; est à peu<br />
près égale à 290 mosmoles/l.<br />
Solution hypotonique: provoquent un gonflement des cellules.<br />
Solution hypertonique: diminue le volume cellulaire.<br />
4
L’osmolarité totale est égale à la somme des particules non diffusables et diffusables. Un particule diffusable<br />
n’influence pas le volume cellulaire; aussitôt qu’une cellule est mise dans une solution hyperosmotique de particules<br />
diffusables ces particules sont distribués à travers la membrane et les concentrations intra- et extracellulaire (et les<br />
osmolarités) deviennent les mêmes.<br />
P6.26.<br />
La pression oncotique<br />
est la pression osmotique supplémentaire causée par la présence de protéines dans un compartiment séparé d’un autre<br />
compartiment par une membrane qui est perméable à l’eau et des solutés mais imperméable aux protéines. Les protéines<br />
ont une charge nette qui est négative.<br />
A cause de la présence des protéines négatives imperméables on a une rédistribution des cations et anions perméables de<br />
telle manière que les cations ont une concentration plus élevée et les anions diffusables une concentration plus faible que<br />
dans le compartiment sans protéines. La concentration totale de particules dans le compartiment avec les protéines est plus<br />
élevée. Cet effet produit une pression osmotique plus élevée.<br />
P7.27.<br />
L’importance de la pression oncotique pour la circulation.<br />
A cause de la présence des albumines dans le plasma (protéines avec une charge négative) et une concentration très faibles<br />
dans le milieu interstitiel, la pression oncotique du plasma est plus élevée(P onc. du plasma: 25 mm Hg, du milieu interstitiel:<br />
0 mm Hg). Cette différence attire l’eau du milieu interstitiel vers les capillaires. La paroi capillaire est très perméable à<br />
l’eau. Cette force osmotique est contrebalancée par la pression hydrostatique générée par la pompe cardiaque.<br />
P7.28.<br />
Mouvement d’eau à travers la paroi capillaire =<br />
K f x (P capillaire - P interstitiel ) - (P oncot.plasma - P oncot . interstitiel )<br />
le surplus d’eau qui est filtrée est récupéré pas les vaisseaux lymphatiques. Si la filtration excède 1.5-2 litres on a la<br />
formation des oedèmes avec un mouvement libre de l’eau dans le milieu interstitiel. Normalement la circulation libre de<br />
l’eau est inhibé par des macromolecules (structure de gel). Avec une augmentation du volume d’eau cette structure est<br />
détruite. Chez quelqu’un debout l’eau s’accumule au niveau des pieds.<br />
La cause la plus fréquente des oedèmes massives c’est l’insuffisance cardiaque (augmente P cap ) et protéinurie (dimunition<br />
de la pression oncotique du plasma à cause d’une perte de protéines plasmatiques).<br />
P8.29.<br />
Transport transépithélial<br />
•voie transcellulaire: deux membranes: membrane apicale et la membrane basolatérale par médiation d’un transport actif et<br />
d’un transport facilité.<br />
•voie paracellulaire: passage entre les cellules, diffusion simple.<br />
P8.30.<br />
Exemple d’un transport au niveau d’une glande exocrine: la formation de la sueur.<br />
Les glandes se composent de cellules épithéliales. Les sécrétions des glandes exocrines s’écoulent dans des canaux. Les<br />
glandes sudoripares produisent une solution isotonique, très comparable au plasma, qui coule le long des canaux qui<br />
connectent les glandes avec le milieu extérieur. Le long de ces canaux la composition change. Le NaCl est réabsorbée mais<br />
l’eau ne suit pas proportionnellement parce que la paroi est moins perméable à l’eau. La réabsorption est stimulée par<br />
l’aldostérone qui produit une sueur pauvre en sel. L’aldostérone limite la perte de sel du corps (aussi augmentation de la<br />
réabsorption au niveau des reins et de l’intestin).<br />
P8.31.<br />
Le mécanisme de transport du glucose au niveau des cellules épithéliales de l’intestin et des tubules rénaux.<br />
Glucose (et galactose) passe la membrane apicale par médiation du cotransporteur S(odium)GLUT(transporter).<br />
C’est un transport actif secondaire. La concentration dans les cellules augmentent à une concentration plus élevée<br />
que dans le sang et le milieu interstitiel. On a maintenant un gradient de l’intérieur de la cellule vers l’espace<br />
5
asolatéral et le sang dans les capillaires. Le glucose est transporté à travers la membrane basolatérale par<br />
médiation d’un transport facilité (passif).<br />
P9.32.<br />
L’origine du potentiel de membrane.<br />
1. Diffusion passive des ions à travers des canaux ioniques ouverts.<br />
La diffusion nette de chaque ion est limitée par l’existence de deux forces opposantes: la différence de concentration et la<br />
différence de potentiel qui origine d’une diffusion nette de cet ion. Au potentiel d’équilibre les deux forces sont égales et le<br />
flux net (flux entrant - flux sortant) = 0. La valeur de ce potentiel est exprimée dans l’équation de Nernst. Quand le<br />
potentiel de membrane n’est pas égal au potentiel d’équilibre on a un flux net de cet ion. P.ex. quand le potentiel de<br />
membrane est -80 mV et le potentiel d’équilibre pour K + = -100 mV, les cellules perderont du K + .<br />
P9.32.<br />
L’origine du potentiel de membrane.<br />
1. Diffusion passive des ions à travers des canaux ioniques ouverts.<br />
L’équation de Goldman prédit que, en cas que la membrane est perméable à différents ions, la valeur du potentiel qui résulte<br />
de tous ces mouvements des ions, rapproche la valeur du potentiel d’équilibre de cet ion pour lequel la membrane est la<br />
plus perméable.<br />
P.ex. Une cellule en repos a un potentiel de -80 mV; le potentiel d’équilibre pour K + est -100 mV, pour le Na + + 8 0 mV.<br />
Le potentiel de repos est plus proche à la valeur -100 mV qu’à la valeur +80 mV, parce que la membrane est plus perméable<br />
au K + .<br />
P9.32.<br />
L’origine du potentiel de membrane.<br />
1. Diffusion passive des ions à travers des canaux ioniques ouverts.<br />
2. Le potentiel est aussi influencé par des transports qui génèrent un déplacement des charges; ce sont des transports<br />
électrogènes (p.ex. pompe 3Na + /2K + donne un courant hyperpolarisant; 3Na + entrant/Ca 2+ sortant donne un courant dépolarisant).<br />
P9.33.<br />
Potentiel d’équilibre d’un ion (E ion en millivolt) =<br />
61.5 log [ion] extra / [ion] intra<br />
au potentiel d’équibre l’influx d’un ion = l’efflux de cet ion,<br />
le flux net = 0<br />
P9.34.<br />
Le potentiel de repos est négatif parce que la perméabilité pour les ions K + est plus élevée que pour les autres ions;<br />
la valeur du potentiel de repos rapproche la valeur du potentiel d’équilibre des ions K + .<br />
P9.35.<br />
Les valeurs des potentiels d’équilibre, E ion =<br />
pour les ions<br />
Na + :+ 60 à +80 mV<br />
K + : -80 à -100 mV<br />
Ca 2+ : +120 à +140 mV<br />
Cl - :-40 à - 100 mV (dans des neurones -100 mV)<br />
P9.36.<br />
Équation de Nernst<br />
E ion = 61.5 mV log[ion] extracellulaire /[ion] intra<br />
P10.37. et P.10.38.<br />
6
voyez explication P.9.32 et P.9.34<br />
P12.39.<br />
Les composantes de l’arc réflexe sont:<br />
•une cellule réceptrice (voyez P23.61) qui donne un potentiel génerateur (dépolarisation).<br />
•voie afférente qui traduit le potentiel générateur gradué dans des potentiels d’action avec une fréquence qui est<br />
proportionnel au potentiel générateur.<br />
•le centre d’intégration dans lequel les signaux qui entrent sont comparés avec des valeurs de règlage. A ce niveau des<br />
signaux entrant peuvent être du type inhibiteur ou excitateur. L’intégration résulte en des signaux efférentes (potentiels<br />
d’action) dans<br />
•la voie efférente qui déclenche une réponse cellulaire (cellule effectrice)<br />
P12.40.<br />
Des messagers primaires sont des substances libérées par des cellules qui signalent d’autres cellules de changer leur<br />
activité (contraction, sécrétion, mitose….): neurotransmetteurs, neurohormones, hormones, substances paracrines,<br />
substances autocrines.<br />
P12.41.<br />
La liaison du messager au récepteur se caractérise par:<br />
1. Spécificité<br />
2. Saturation<br />
3. Affinité<br />
4.Compétition<br />
une substance agoniste: imite l’effet du messager primaire.<br />
•une substance antagoniste (ou blocqueur): se lie au récepteur sans déclencher une réponse.<br />
•La régulation à la baisse: une diminution du nombre de récepteurs dans la membrane après une longue exposition<br />
à une haute concentration.<br />
•La régulation à la hausse: augmentation du nombre, après une exposition prolongée à une concentration faible.<br />
P13.42.<br />
Classification des récepteurs selon leur mécanisme de transduction du signal extracellulaire dans un signal<br />
intracellulaire:<br />
1. Récepteurs qui fonctionnent eux-mêmes comme des canaux ioniques.<br />
2. Qui fonctionnent comme des protéines kinases en phosphorylant des protéines cibles à l’intérieur de la membrane.<br />
3. Qui activent des protéines G qui agissent sur des protéines effectrices (enzymes, kinases, phosphatases, lipases, canaux<br />
ioniques) dans la membrane:<br />
adénylate cyclase qui catalyse la formation de l’ AMPcyclique<br />
guanylate cyclase avec la formation de GMPcyclique<br />
phospholipase C avec la formation de IP3 et DAG<br />
AMPc, GMPc, IP3 et DAG sont, avec les ions Ca 2+ , les messagers secondaires les plus importants. Ils peuvent aussi<br />
modifier l’ouverture et la fermeture de canaux ioniques.<br />
P13.43.<br />
Une augmentation de la concentration intracellulaire de Ca 2+ est déclenchée par:<br />
1.Une augmentation de l’entrée à travers des canaux calciques dans la membrane plasmique.<br />
2.Une libération de calcium du réticulum endo(sarco- dans les muscles)plasmique.<br />
P14.44.<br />
7
Transmission d’information au niveau des neurones.<br />
•au niveau des dendrites et corps cellulaire: zone réceptrice d’information sous forme d’une dépolarisation (synapse<br />
excitatrice) ou hyperpolarisation (synapse inhibitrice).<br />
•au niveau du cône d’implantation de l’axone: génération des potentiels d’action dont la fréquence dépend du changement<br />
du potentiel de repos du corps cellulaire.<br />
•transmission des potentiels d’action le long de l’axone.<br />
libération des neurotransmetteurs au niveau des terminaisons nerveuses de l’axone qui influançent la cellule postsynaptique.<br />
P15.45.<br />
Propagation décrémentielle.<br />
Quand la membrane est stimulée par un courant électrique sous-liminaire le dépolarisation qui en résulte au niveau de<br />
l’électrode cathodique devient de plus en plus faible en fonction de la distance de la source du courant. Cette diminution est<br />
causée par des courtcircuits à travers la membrane qui fonctionne comme une résistance électrique. Le courant qui reste<br />
plus loin de la sourve du courant diminue progressivement (de façon exponentielle). A cause de cette dimunition du courant<br />
transmembranaire le changement du potentiel de membrane en fonction de la distance diminue aussi. Ces signaux sont de<br />
signaux locaux (au contraire avec les changements régénératifs pendant un potentiel d’action) et leur amplitude diminue<br />
exponentiellement en fonction de la distance.<br />
P15.45.<br />
Propagation décrémentielle.<br />
Au contraire la propagation d’un potentiel d’action est une réponse régénérative: si une dépolarisation atteint le seuil<br />
critique les canaux Na + s’ouvrent et un potentiel d’action est généré. Ce potentiel d’action dépolarise la membrane voisine<br />
(déplacement des charges positives à l’extérieur vers le site ou on a un inversement de la polarité, la zone active, en créant<br />
des courants locaux; déplacement des charges positives à l’intérieur dans l’autre direction) et donne maintenant ici l’origine<br />
d’un potentiel d’action. Ce processus se répète tout le temps et le potentiel d’action est propagé sans diminution de son<br />
amplitude. Le signal est amplifié tout le temps en évitant une diminution du signal.<br />
P16.46.<br />
Les différentes phases du potentiel d’action.<br />
1. Phase d’une dépolarisation rapide à cause d’une ouverture des canaux Na + et l’augmentation de la perméabilité<br />
sodique.<br />
2. Phase de répolarisation à cause d’une diminution de la perméabilité sodique (fermeture des canaux Na + ) et une<br />
augmentation de la perméabilité potassique (ouverture de canaux K + ).<br />
Dans certaines cellules (muscle cardiaque, muscle lisse) la dépolarisation est maintenue pour un certain temps avant de se<br />
répolariser: c’est la phase du plateau. Pendant le plateau des canaux calciques sont ouverts et Ca 2+ entre la cellule.<br />
P16.47.<br />
La base de l’origine du potentiel d’action sont les changements rapides de la perméabilité ionique de la membrane. C’est<br />
changements sont déclenchés par l’ouverture des canaux sodiques (dans certaines cellules des canaux calciques comme dans<br />
le noeud sinu-auriculaire et atrioventriculaire du coeur) et une augmentation transitoire de la perméabilité sodique.<br />
Le stimulus pour l’ouverture de ces canaux est un stimulus qui dépolarise la membrane jusqu’un seuil critique. A ce seuil<br />
un nombre assez grand de canaux sodiques ouverts dépolarisent la membrane et déclenche un feedback positif (avec la<br />
dépolarisation plus de canaux s’ouvrent qui augmentent la dépolarisation).<br />
P16.48.<br />
Le mécanisme de ‘gating’ (ouverture et fermeture) des canaux ioniques.<br />
Deux types de portes (‘gates’) existent dans des canaux ioniques: une porte qui s’ouvrent à cause d’un stimulus , p.ex. une<br />
dépolarisation (porte d’activation), une autre porte qui se ferme (porte d’inactivation). Certains canaux n’ont qu’un type de<br />
porte (porte d’activation), d’autres canaux ont les deux types. Le canal sodique a deux portes: une porte (porte m) est<br />
ouverte à des potentiels de membrane dépolarés, l’autre porte (porte h) (d’inactivation) est fermée. Avec un stimulus<br />
dépolarisant la porte d’activation s’ouvre plus vite que la porte d’inactivation se ferme. Pendant quelques millisecondes le<br />
canal est ouvert et laisse passer des ions Na + . L’inactivation du canal disparait aussitôt que la membrane est répolarisée.<br />
8
Pendant la restitution du canal le canal reste fermé: la fermeture de la porte d’activation (le processus de déactivation) à<br />
cause de la répolarisation est plus vite que l’ouverture de la porte d’inactivation.<br />
P17.49.<br />
Le feedback positif pendant la dépolarisation rapide du potentiel d’action:<br />
dépolarisation → → ouverture de canaux Na +<br />
↑<br />
↓<br />
← ← ← courant Na + entrant<br />
P17.50.<br />
Mécanisme de la répolarisation:<br />
1. Fermeture des canaux Na + causée par l’inactivation et diminution de la perméabilité Na + . La porte d’inactivation se<br />
ferme quand la cellule est dépolarisée.<br />
2. Ouverture de canaux K + et augmentation de la perméabilité K + . C’est canaux s’ouvrent quand la cellule dépolarise.<br />
Ces canaux restent encore ouverts pendant quelques millisecondes après la répolarisation en donnant une<br />
posthyperpolarisation transitoire.<br />
P18.51.<br />
Le phénomène tout-ou-rien du potentiel d’action:<br />
une fois qu’un stimulus atteint un certain seuil de dépolarisation un nombre assez grand de canaux Na + s’ouvrent en<br />
permettant l’entrée des ions Na + . Une fois que le feedback positif est déclenché la phase de dépolarisation rapide se<br />
développe indépendant du stimulus qui a déclenché le potentiel d’action. Des stimuli de différentes intensités<br />
supraliminaires déclenchent des potentiels d’action avec la même amplitude. La membrane ne répond qu’avec une réponse<br />
locale non propagée (la réponse‘rien’ quand le stimulus est sousliminaire) ou avec un potentiel d’action propagé (la réponse<br />
‘tout’ avec un stimulus supraliminaire).<br />
P18.52.<br />
L’information de l’intensité d’un stimulus n’est donc pas traduite dans un potentiel d’action avec une amplitude<br />
variable. Au niveau des terminaisons réceptrices l’intensité d’un stimulus est premièrement traduite dans une<br />
dépolarisation d’une amplitude variable (dépolarisation graduée) causée par l’ouverture de canaux cationiques non<br />
spécifiques. Cette dépolarisation variable sert pour déclencher des potentiels d’action un peu plus loin dans la<br />
cellule (là ou on a des canaux sodiques spécifiques). C’est maintenant la fréquence des potentiels d’action qui est<br />
proportionnel à la valeur de la dépolarisation graduée, et donc à l’intensité du stimulus. On a ici la traduction de<br />
l’information d’amplitude (codage d’amplitude) dans de l’information de fréquence (codage de fréquence).<br />
P18.52.<br />
Le même mécanisme est présent au niveau des synapses neuro-neuronales. La quantité de neurotranmetteurs<br />
libérée est premièrement traduite dans une dépolarisation ou inhibition graduée des dendrites et le corps cellulaire.<br />
Quand l’effet net est une dépolarisation, cette dépolarisation sert comme stimulus au niveau du cône d’implantation<br />
de l’axone pour déclencher ici des potentiels d’action. La fréquence de ces potentiels d’action dépend du degré de<br />
dépolarisation du corps cellulaire).<br />
P18.53.<br />
La période réfractaire absolue signifie la période pendant laquelle une cellule ne répond plus à un deuxième stimulus.<br />
Cette période est à peu près égale à la durée du potentiel d’action. La raison est que, après la phase de dépolarisation rapide,<br />
les portes d’inactivation sont fermées. Cette fermeture arrête l’entrée des ions Na + et diminue la perméabilité sodique. Au<br />
moment que la cellule est répolarisée la porte d’activation se ferme rapidement (ce phénomène a le nom déactivation) et la<br />
porte d’inactivation s’ouvre un peu plus lentement. A ce moment la cellule devient de nouveau excitable pour un stimulus<br />
dépolarisant. Pendant une certaine période l’amplitude et la durée du potentiel d’action ne sont pas encore normale (plus<br />
petite et plus courte) parce qu’un certain % des canaux est encore inactivé pendant cette phase (période réfractaire relative).<br />
P18.54.<br />
Le phénomène d’ADAPTATION signifie qu’une cellule ne continue pas à déclencher des potentiels d’action pendant un<br />
stimulus supraliminaire de longue durée. Au début de ce stimulus la cellule donne quelques potentiels d’action et alors<br />
s’arrête. La cellule reste un peu dépolarisée pendant la durée du stimulus. Cette dépolarisation garde un certain<br />
9
pourcentage de canaux Na + dans une condition d’inactivation. Ce nombre augmente progressivement pendant le stimulus et<br />
à un certain moment l’intensité de ce stimulus ne suffit plus pour déclencher un potentiel d’action. Si on augmente<br />
maintenant l’intensité du stimulus la cellule repondra de nouveau; la cellule reste excitable mais avec un stimulus plus<br />
élevé. P.ex. les cellules de l’odorat s’adaptent très vite ce qui donne qu’on ne sent plus une odeur après un certain temps.<br />
P19.55.<br />
La vitesse de propagation du potentiel d’action le long d’un nerf augmente lorsque:<br />
- La résistance membranaire augmente (qui est plus grande dans des fibres myélinisées).<br />
- La résistance intracellulaire diminue.<br />
- L’amplitude de potentel d’action est élevée.<br />
- La vitesse de dépolarisation pendant la dépolarisation rapide augmente.<br />
P19.56.<br />
Des potentiels d’action peuvent être déclenchés par 3 mécanismes:<br />
1. Une dépolarisation aux niveaux des terminaisons sensorieles ou cellules réceptrices sous l’influence d’un stimulus<br />
physique (mécanocepteurs, chémorécepteurs, thermorécepteurs, photorécepteurs…)<br />
2. Une dépolarisation sous l’influence d’un neurotransmetteur.<br />
3. Une dépolarisation spontanée (un potentiel entraîneur). Certaines cellules sont capables de se dépolariser spontanéement<br />
jusqu’au seuil du potentiel d’action.<br />
P20.57.<br />
Mécanisme de la transmission synaptique.<br />
1. Dépolarisation de la terminaison nerveuse présynaptique par un potentiel d’action.<br />
2. Ouverture de canaux Ca 2+ .<br />
3. Entrée de Ca 2+<br />
4. Mouvement de vésicules vers la membrane plasmique et fusion entre les deux membranes.<br />
5. Libération du neurotransmetteur.<br />
6. Diffusion du transmetteur dans la fente synaptique.<br />
7. Liaison du transmetteur avec un récepteur dans la membrane postsynaptique.<br />
8. Activation directe d’un canal ionique, ou indirectement par médiation d’une protéine G.<br />
9. Changement du potentiel de membrane (dépolarisation au niveau des synapses excitatrices; hyperpolarisation au niveau<br />
des synapses inhibitrices).<br />
10. Déclenchement d’un potentiel d’action ou inhibition de ce déclenchement.<br />
P20.58.<br />
Principe des transmissions électriques au niveau des cellules cardiaques.<br />
C’est une transmission directe sans intermédiaire d’un neurotransmetteur. Toutes les cellules du coeur sont connectées<br />
l’une à l’autre avec des jonctions communicantes avec une résistance électrique faible. La dépolarisation d’une cellule est<br />
transmise par le mécanisme de courants locaux directement à sa cellule voisine communicante. Cette communication<br />
intercellulaire électrique devient plus difficile en cas d’une augmentation de la résistance au niveau de ces jonctions<br />
communicantes (p.ex. en cas d’ischémie ou hypoxie). La vitesse de propagation du potentiel d’action dans le coeur diminue<br />
quand ces résistances intercellulaires augmentent.<br />
P20.59.<br />
Potentiel postsynaptique excitateur (PPSE):<br />
dépolarisation de la membrane postsynaptique sous l’influence d’un neurotransmetteur. La dépolarisation est causée par<br />
une augmentation de la perméabilité des ions Na + + K + (+ Ca 2+ dans quelques cellules; des canaux cationques aspécifiques),<br />
ou/et de Ca 2+ .<br />
Potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI):<br />
hyperpolarisation de la membrane postsynaptique sous l’influence d’un neurotransmetteur. L’hyperpolarisation est causée<br />
par une augmentation de la perméabilité des ions K + ou Cl - . Les potentiels d’équilibre de ces deux ions dans des neurones<br />
sont plus négatifs que le potentiel de repos.<br />
P21.60.<br />
Interaction entre des substances pharmacologiques et toxines et la transmission synaptique.<br />
10
Au niveau de:<br />
1. La synthèse du neuromédiateur.<br />
2. Le stockage du neuromédiateur.<br />
3. L’influx des ions Ca 2+ .<br />
4. L’exocytose du neurotransmetteur.<br />
5. Les enzymes de dégradation dans la terminaison présynaptique et au niveau de la membrane postsynaptique.<br />
6. Les récepteurs dans la membrane postsynaptique.<br />
7. La récapture du transmetteur dans la terminaison présynaptique.<br />
P22.61.<br />
Les neurotransmetteurs<br />
1. Acétylcholine: les récepteurs muscariniques et nicotiniques.<br />
2. Les amines biogènes: les catécholamines, sérotonine, histamine:<br />
récepteurs adrénergiques: α1, α2, β1, β2, β3.<br />
récepteurs sérotoninergiques<br />
récepteurs histaminergiques<br />
3. Les acides aminés: aspartate et glutamate (neurotransmetteurs excitateurs); glycine et GABA (neurotransmetteur<br />
inhibiteur).<br />
4. Les neuropeptides (p.ex. les opiacés, la substance P…).<br />
5. Les gaz NO et CO.<br />
P23.62.<br />
Les récepteurs sensoriels<br />
• Mécanocepteurs: la somesthésie (les sensations provenant de la peau, comme le tact, des articulations, des os, des<br />
tendons), la proprioception (le sens de la position du corps dans l’espace, la kinesthésie (sensation du mouvement des<br />
parties du corps), barorécepteurs dans la paroi des grandes vaisseaux, récepteurs de volume dans la paroi du coeur,<br />
récepteurs de volume dans la paroi intestinales et dans la vessie, l’audition, le système vestibulaire de l’oreille<br />
interne….<br />
• Chémorecepteurs: le goût, l’odorat, la douleur, récepterus d’O2, CO2, pH….<br />
• Photorécepteurs: la vision.<br />
• Osmorécepteurs.<br />
• Thermorécepteurs.<br />
P23.62.<br />
Les récepteurs sensoriels<br />
Le stimulus physique est traduit au niveau de la membrane réceptrice dans un signal électrique: c’est le potentiel générateur<br />
(un changement gradué, dans la plupart des cas une dépolarisation, qui est proportionelle à l’intensité du stimulus).<br />
Cette dépolarisation sert pour déclencher des potentiels d’action, dont la fréquence est proportionelle à la dépolarization (et<br />
donc à l’intensité du stimulus).<br />
P24.63.<br />
Récepteurs cholinergiques:<br />
1. nicotiniques:<br />
synapses centrales, plaque motrice, ganglions orthosympatiques et parasympathiques.<br />
2. Muscariniques:dans la membrane des cellules contrôlés par des nerfs parasympathiques (cellules cardiaques, muscles<br />
lisses, glandes); système nerveux central.<br />
Récepteurs adrénergiques:<br />
dans la membrane des cellules contrôlés par des nerfs orthosympathiques (cellules cardiaques, muscle lisses, glandes);<br />
système nerveux central.<br />
Sous-types: α1, α2, β1, β2, β3.<br />
P25-26.64.<br />
Les effets para- et orthosympatiques et leur récepteurs.<br />
Doit être connu: les effets sur l’oeil, les effets sur le coeur, les effets sur la sécrétion salivaire, les effets sur les vaisseaux, les<br />
effets sur les reins, les effets sur la motilité intestinale.<br />
11
Voyez le tableau sur les pages 25-26.<br />
P26-27.65.<br />
L’excitation du muscle sqelettique.<br />
1. Un potentiel d’action est propagé dans le motoneurone.<br />
2. Libération de acétylcholine.<br />
3. Liaison d’acétylcholine avec un récepteur cholinergique nicotinique au niveau de la plaque motrice.<br />
5. Ouverture d’un canal cationique aspécifique.<br />
6. Dépolarisation de la plaque motrice.<br />
7. Déclenchement d’un potentiel d’action dans la membrane entourant la plaque motrice.<br />
8. Propagation de ce potentiel d’action le long du fibre musculaire.<br />
9. Dépolarization des tubules transverses.<br />
10. Ouverture des canaux calciques au niveau des sacs latéraux du réticulum sarcoplasmique.<br />
11. Libération de calcium du réticulum sarcoplasmique.<br />
12. Augmentation de la concentration calcique dans le cytoplasme.<br />
13. Liaison des ions Ca 2+ aux molécules troponines sur les filaments fins.<br />
14. Activation de l’ATPase de myosine.<br />
15. Cycle de liaison et de dissocation des ponts traversaux de myosine à l’actine.<br />
16. Déplacement des filaments fins audelà des filaments épais.<br />
17. Diminution de la concentration de Ca 2+ . La concentration diminue à cause d’un transport actif par médiation des<br />
pompes Ca 2+ dans les tubules longitudinaux du réticulum sarcoplasmique.<br />
18. Relâchement.<br />
P27.66.<br />
•Une sécousse = la contraction déclenchée par un seul potentiel d’action.<br />
•Contraction tétanique = contraction maximale sous l’influence d’une stimulation à haute fréquence.<br />
•Contraction isométrique = development de tension sans changement de la longueur.<br />
Contraction isotonique = raccourcissement sans development de force (ou force minimale).<br />
P27.67.<br />
Rapport entre la force de contraction et la longueur du muscle.<br />
La tension maximale se produit quand le chevauchement des filaments fins et épais est maximal (longueur optimale).<br />
L’étirement d’un fibre au-delà de sa longueur optimale diminue le chevauchement des filaments et la tension engendrée.<br />
La réduction de la longueur de la fibre sous la longueur optimale diminue aussi la tension produite en raison de<br />
l’interférence dans la liaison des ponts tranversaux. Dans le coeur cette longueur sous-maximale est aussi causée par une<br />
diminution de la quantité de calcium libérée.<br />
P28.68.<br />
Types de fibres musculaires sqelettiques<br />
1. Fonctions différentes: fibres lentes et rapides.<br />
2. Métabolisme différente: fibres oxydatives ou glycolytiques.<br />
3. Morphologie différente: fibres rouges et blanches.<br />
P29.69.<br />
La force de la contraction d’un muscle dépend de:<br />
1. La tension engendrée par chaque fibre musculaire dépendant de:<br />
fréquence des potentiels d’action<br />
longueur des fibres<br />
diamètre des fibres<br />
fatigue<br />
2. Le nombre de fibres actives:<br />
12
nombre de fibres par unité motrice<br />
nombre d’unités motrices actives<br />
P30.70.<br />
L’importance des ions calciques dans le coeur<br />
le potentiel entraîneur:<br />
la dépolarisation diastolique lente dans les cellules du noeud sinusal et le noeud atrioventriculaire dépend partiellement de<br />
l’entrée de Ca 2+ à travers des canaux calciques. Une fois qu’un seuil critique (à -50 mV; moins négatif que le seuil pour les<br />
canaux Na + ) est atteint l’influx augmente et on a l’origine d’un potentiel d’action du type calcique. Dans une solution sans<br />
des ions Ca 2+ le coeur s’arrête.<br />
les autres cellules: au niveau des cellules atriales et ventriculaires le plateau des potentiels d’action dépend (avec d’autres<br />
courants) de l’entrée des ions Ca 2+ .<br />
P30.71.<br />
Longue durée de la période réfractaire du coeur.<br />
La période réfractaire absolue est plus élevée dans les cellules cardiaques que dans les muscles sqelettiques et les neurones.<br />
Cette longue durée est causée par l’existence du plateau. Au moment que la cellule cardiaque devient excitable après le<br />
potentiel d’action précédent, la cellule est déja relâchée. Alors il est impossible des générer une contraction tétanique<br />
comme dans le muscle sqelettique. La fonction du coeur est de pomper: développer une contraction en alternant avec des<br />
relâchements qui sont nécessaires pour le remplissage du coeur pendant la diastole.<br />
P30.72.<br />
Conduction du potentiel d’action dans le coeur.<br />
La conduction du potentiel d’action d’une cellule à l’autre dépend de l’existence de jonctions communicantes entre les<br />
cellules cardiaques. Ces jonctions permettent le passages des ions et les courants locaux qui sont responsable pour la<br />
dépolarisation jusqu’au seuil pour déclencher un potentiel d’action dans les cellules voisines. Le coeur est un exemple<br />
d’une propagation à l’aide des ‘synapses électriques’ en permettant une propagation très vite et une contraction coordinée.<br />
P31.73.<br />
Conduction du potentiel d’action dans le coeur.<br />
noeud sino-auriculaire → tissu atrial → noeud atrioventriculaire → faisceau de His → branches gauche et droite →<br />
fibres de Purkinje → cellules ventriculaires<br />
P31.74.<br />
Les effets ortho- et parasympathiques dans le coeur.<br />
Para par médiation des récepteurs cholinergiques muscariniques type m2<br />
diminution de la fréquence cardiaque, ralentissement de la conduction dans le noeud A-V, diminution de la force de la<br />
contraction des oreillettes.<br />
Ortho par médiation des récepteurs adrénergiques type β1<br />
augmentation de la fréquence cardiaque, de la vitesse de conduction A-V, de l’excitabilité, de la force de contraction dans<br />
les oreillettes et les ventricules, de la vitesse de relâchement, du débit cardiaque.<br />
P32.75.<br />
Différences du couplage excitation-contraction entre muscle sqelettique et muscle cardiaque.<br />
Dans le coeur la libération des ions calciques du réticulum sarcoplasmique (RS) dépend de l’entrée des ions calciques dans<br />
l’espace entre la membrane du tubule transverse et la membrane des sacs latéraux du RS. Dans le muscle squelettique c’est<br />
la dépolarization de la membrane du tubule transverse qui déclenche la libération des ions calciques.<br />
P33-34.76.<br />
Différences du couplage excitation-contraction entre muscle lisse et muscle strié.<br />
Voyez la séquence de la libération des ions Ca 2+ et l’activation de la contraction dans ces deux types de muscles p. 33-34.<br />
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