e programme du concert - Opéra de Bordeaux
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ORCHESTRE NATIONAL<br />
BORDEAUX AQUITAINE<br />
En hommage à Jean-Pierre Rampal (1922-2000)<br />
Reinhard Goebel, direction<br />
Jacques Libouban, flûte<br />
Eric Cassen, hautbois<br />
Gilles Balestro, cor<br />
Bruno Perret, basson<br />
Paul WRANITZKY<br />
(1756-1808)<br />
Symphonie en Ré majeur, op. 36<br />
22 mn<br />
Wolfgang Ama<strong>de</strong>us<br />
MOZART<br />
(1756-1791)<br />
Symphonie <strong>concert</strong>ante en Mi bémol majeur,<br />
K. 297b – Version pour flûte, hautbois, cor,<br />
basson, établie par Robert D. Levin<br />
30 mn<br />
pause 20 mn<br />
Ludwig van BEETHOVEN<br />
(1770-1827)<br />
Symphonie n°1 en Ut majeur, op. 21<br />
29 mn<br />
Durée totale <strong>du</strong> <strong>concert</strong> : 1h45 environ<br />
Un bar avec Café Opéra<br />
est à votre disposition dès 19h15<br />
19 ET 20 MAI 20H00 - Grand-Théâtre
Paul Wranitzky<br />
Symphonie en Ré majeur, op. 36<br />
Adagio – Allegro molto<br />
Russe. Allegretto – Minore – Maggiore<br />
Polonese – Trio<br />
Finale : Largo – Rondo. Allegro<br />
Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart<br />
Symphonie <strong>concert</strong>ante en Mi bémol majeur,<br />
K. 297b – Version pour flûte, hautbois, cor,<br />
basson, établie par Robert D. Levin<br />
Allegro<br />
Adagio<br />
Andantino con variazioni<br />
Ludwig van Beethoven<br />
Symphonie n°1 en Ut majeur, op .21<br />
Adagio molto – Allegro con brio<br />
Andante cantabile con moto<br />
Menuetto. Allegro molto e vivace – Trio<br />
Adagio – Allegro molto e vivace<br />
Aspects <strong>du</strong> style<br />
classique au centre<br />
<strong>de</strong> notre galaxie<br />
musicale<br />
Pendant<br />
longtemps,<br />
l’enseignement <strong>de</strong> l’histoire<br />
<strong>de</strong> la musique a été dominé<br />
par l’idée qu’il aurait existé un moule<br />
classique, symbolisé par un schéma<br />
unique <strong>de</strong> la forme sonate, tel que Czerny<br />
en avait formulé les règles autour <strong>de</strong> 1840,<br />
alors que l’évolution <strong>de</strong>s compositeurs<br />
avait <strong>de</strong>puis longtemps exploité et<br />
transformé ce cadre, parfois présenté à<br />
tort comme un carcan académique.<br />
Certes, le parti <strong>de</strong> Czerny s’apparentait<br />
plus à une démarche <strong>de</strong> pédagogue<br />
soucieux <strong>de</strong> fournir à ses élèves une<br />
grille <strong>de</strong> lecture qu’à une ambition <strong>de</strong><br />
théoricien capable <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong><br />
l’évolution d’ensemble <strong>de</strong> la musique<br />
instrumentale à une pério<strong>de</strong> foisonnante,<br />
dominée par les œuvres <strong>de</strong> Haydn,<br />
Mozart et Beethoven. Ces trois noms<br />
paraissent en effet résumer à eux seuls<br />
un <strong>de</strong>mi-siècle, à peu près à cheval sur<br />
l’année 1800, d’innovations variées dont<br />
la combinaison a pro<strong>du</strong>it ce que l’on<br />
appelle généralement le « classicisme<br />
viennois ».<br />
Bien sûr aussi, l’évolution <strong>de</strong> la musique<br />
européenne n’est pas linéaire et ne saurait<br />
se résumer à l’élaboration, la diffusion, la<br />
rectification et pour finir les remises en<br />
question d’un paradigme unique ni même<br />
dominant. Les redécouvertes successives<br />
<strong>du</strong> passé antérieur au classicisme<br />
viennois, les influences extra occi<strong>de</strong>ntales<br />
ou les remises en question progressives <strong>de</strong><br />
la tonalité, constituent autant d’éléments<br />
tout aussi importants que celui-ci pour<br />
comprendre les ressorts d’une immense<br />
aventure collective, déterminante pour<br />
tous les genres musicaux, jusqu’aux<br />
musiques « actuelles » ou « amplifiées ».<br />
Reste par exemple, que la majorité <strong>de</strong> ce<br />
qui s’écoute aujourd’hui dans le domaine<br />
<strong>de</strong> la variété ne se situe pas au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la<br />
« température harmonique » <strong>de</strong>s œuvres<br />
<strong>de</strong> Haydn, Mozart et Beethoven…<br />
Au <strong>de</strong>meurant, le paradigme classique,<br />
s’il s’exprime essentiellement, comme<br />
l’a montré le musicologue américain<br />
Charles Rosen, à travers les noms <strong>de</strong>s<br />
trois grands musiciens qui en <strong>de</strong>ssinent<br />
la ligne <strong>de</strong> crête, ne peut se limiter à<br />
eux. Parmi bien d’autres contemporains,<br />
Paul Wranitzky, né la même année que<br />
Mozart et créateur, en tant que chef<br />
d’orchestre, <strong>de</strong> la Symphonie n°1 <strong>de</strong><br />
Beethoven, mérite bien que l’on joue sa<br />
propre musique et pas seulement pour<br />
<strong>de</strong>s raisons seulement documentaires.<br />
Sa Symphonie en Ré majeur, publiée<br />
en 1799 sous le numéro d’opus 36, est<br />
pleinement inscrite dans son temps,<br />
par le souci d’ampleur orchestrale<br />
dont témoigne l’Adagio intro<strong>du</strong>ctif<br />
<strong>de</strong> son premier mouvement. Quant à<br />
l’entrain irrésistible et aux progressions<br />
dynamiques — héritées quant à elles<br />
<strong>de</strong>s musiciens <strong>de</strong> Mannheim, dont on<br />
sait combien ils avaient influencé Mozart<br />
lui-même — <strong>de</strong> son Allegro molto,<br />
comment ne pas penser, en les écoutant,<br />
à une ouverture pour un opera buffa<br />
imaginaire, semblable à ce que ne tar<strong>de</strong>ra<br />
pas à écrire un petit transalpin, alors âgé<br />
<strong>de</strong> sept ans, <strong>du</strong> nom <strong>de</strong> Rossini ? Enfant<br />
<strong>de</strong> l’Europe centrale et attentif à toutes<br />
les influences culturelles, Wranitzky<br />
appose le sous-titre Russe à la forme<br />
ternaire traditionnelle <strong>de</strong> son Allegretto et<br />
celui — toujours en italien — <strong>de</strong> Polonese<br />
en tête <strong>du</strong> mouvement occupant la place<br />
<strong>du</strong> menuet habituel. Reprenant le schéma<br />
<strong>du</strong> premier mouvement, le Finale s’ouvre<br />
par une intro<strong>du</strong>ction lente et empreinte<br />
<strong>de</strong> solennité, comme pour mieux faire<br />
ressortir son brio, ses changements
d’atmosphère et la maîtrise <strong>de</strong> l’usage<br />
<strong>de</strong>s timbres dans son orchestration.<br />
Genre collectif par excellence, la<br />
symphonie, dès les premières décennies<br />
<strong>de</strong> son existence <strong>de</strong> forme centrale <strong>de</strong> la<br />
musique instrumentale, s’est avérée très<br />
dépendante <strong>de</strong> la virtuosité <strong>de</strong>s exécutants<br />
pris indivi<strong>du</strong>ellement. Ce n’est donc ni<br />
<strong>du</strong> côté <strong>de</strong> l’ancien <strong>concert</strong>o grosso, avec<br />
sa division <strong>de</strong> l’effectif en <strong>de</strong>ux groupes<br />
inégaux, ni <strong>de</strong> celui <strong>du</strong> plus récent<br />
<strong>concert</strong>o <strong>de</strong> soliste opposant un seul<br />
instrument à l’orchestre, qu’il convient<br />
<strong>de</strong> situer le genre <strong>de</strong> la symphonie<br />
<strong>concert</strong>ante, illustré par Mozart et aussi<br />
par Haydn. Ecrite pour mettre en ve<strong>de</strong>tte<br />
quatre vents — probablement joués par<br />
<strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> Mozart à Mannheim —, la<br />
Symphonie <strong>concert</strong>ante K. 297b, éditée<br />
une première fois en 1868 par Otto<br />
Jahn dans une version pour hautbois,<br />
clarinette, cor et basson, a longtemps<br />
été considérée comme d’une authenticité<br />
suffisamment incertaine pour avoir<br />
été écartée <strong>de</strong> la monumentale édition<br />
Bärenreiters préparée dans la perspective<br />
<strong>du</strong> bicentenaire <strong>de</strong> la mort <strong>du</strong> compositeur.<br />
En même temps, les musicologues ont<br />
toujours majoritairement considéré que<br />
l’œuvre était, en regard <strong>de</strong> son style<br />
et <strong>de</strong> son texte, pour l’essentiel <strong>de</strong> la<br />
main <strong>de</strong> Mozart — même en l’absence<br />
<strong>du</strong> manuscrit original —, ne seraitce<br />
qu’en raison <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> son<br />
troisième mouvement sur un thème<br />
que l’on retrouve dans un air d’Illia<br />
dans Idomeneo, <strong>de</strong> la gravité sublime <strong>de</strong><br />
son Adagio central ou bien encore <strong>du</strong><br />
rayonnement proprement solaire et <strong>de</strong> la<br />
résolution puissante qui émanent <strong>de</strong> son<br />
Allegro.<br />
Ecartée par Legros — l’organisateur<br />
<strong>de</strong> <strong>concert</strong> dont dépendait Mozart lors<br />
<strong>de</strong> son séjour à Paris en 1778 —, la<br />
Concertante pour vents peut finalement<br />
avoir existé <strong>de</strong>ux fois, sa version première<br />
étant bien celle où figure la flûte et non<br />
la clarinette. A cette époque, en effet,<br />
ainsi qu’en atteste le « Concerto » (en<br />
fait aussi une symphonie <strong>concert</strong>ante)<br />
pour flûte et harpe K. 299 et en<br />
répondant aux comman<strong>de</strong>s d’un flûtiste<br />
hollandais, Mozart sert plus intensément<br />
l’instrument <strong>de</strong> Jean-Pierre Rampal qu’il<br />
ne le fera jamais à aucun autre moment<br />
<strong>de</strong> son existence. C’est au musicologue<br />
américain Robert D. Levin que l’on doit<br />
d’avoir adapté l’état connu <strong>de</strong> la partition<br />
à un état sans doute très proche <strong>de</strong> son<br />
état parisien d’origine. Dans ce travail<br />
<strong>de</strong> « remontée à la source », la clarinette<br />
re<strong>de</strong>vient flûte et le hautbois change <strong>de</strong><br />
partie, ce qui entraîne en même temps<br />
un certain nombre <strong>de</strong> remaniements en<br />
regard <strong>de</strong> la version publiée par Otto<br />
Jahn.<br />
Beethoven qui écrira lui aussi une sorte<br />
<strong>de</strong> symphonie <strong>concert</strong>ante avec son<br />
Triple Concerto, avait certainement une<br />
conscience aigue <strong>du</strong> défi que représentait<br />
pour lui l’écriture <strong>de</strong> sa Symphonie<br />
n°1. Il est particulièrement émouvant<br />
<strong>de</strong> songer que l’on a découvert dans ses<br />
papiers, après sa mort, le manuscrit <strong>de</strong><br />
la Symphonie n°98 <strong>de</strong> Haydn, comme<br />
s’il avait voulu étudier jusqu’à s’en<br />
imprégner le génie <strong>de</strong> son vieux maître.<br />
De fait, la première œuvre orchestrale<br />
majeure <strong>du</strong> jeune révolutionnaire,<br />
loin <strong>de</strong> constituer une rupture radicale<br />
avec le proche passé dans lequel<br />
elle s’enracine en fait, semble plutôt<br />
soucieuse d’accomplir et <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ire<br />
le plus loin possible les enseignements<br />
<strong>de</strong> ses plus grands <strong>de</strong>vanciers. Les<br />
vrais dépassements ne sont jamais <strong>de</strong>s<br />
reniements et la fameuse ambiguïté<br />
tonale <strong>du</strong> début <strong>de</strong> l’intro<strong>du</strong>ction lente <strong>du</strong><br />
premier mouvement <strong>de</strong> la Symphonie n°1<br />
<strong>de</strong> Beethoven reprend très exactement un<br />
procédé <strong>de</strong> fausse surprise inscrit au cœur<br />
<strong>de</strong> la logique <strong>du</strong> style classique — au<br />
moins sur sa ligne <strong>de</strong> crête — et retrouve<br />
exactement un enchaînement étonnant<br />
<strong>du</strong> type <strong>de</strong> celui <strong>du</strong> début <strong>du</strong> Quatuor à<br />
cor<strong>de</strong>s K. 465 <strong>de</strong> Mozart, datant quant à lui<br />
<strong>de</strong> 1785. De même, l’Andante cantabile<br />
con moto relève d’une atmosphère<br />
déjà présente chez Haydn et Mozart.<br />
Au <strong>de</strong>meurant, le « sentiment » ici, ne<br />
saurait être artificiellement dissocié <strong>de</strong> la<br />
technique <strong>de</strong> même que la dramatisation<br />
<strong>de</strong> la forme, plus fortement encore que<br />
chez Haydn et Mozart — mais dans leur<br />
strict prolongement — apparaît <strong>de</strong> façon<br />
magistralement « beethovénienne » dans<br />
la façon dont l’Allegro molto e vivace final<br />
surgit et procè<strong>de</strong> organiquement <strong>de</strong> ses<br />
mesures lentes intro<strong>du</strong>ctives, avec plus<br />
d’évi<strong>de</strong>nce que chez Wranitzky. Quant<br />
au troisième mouvement, il n’est plus<br />
vraiment un « menuet », bien qu’il porte<br />
encore ce nom, ce qui engage nettement<br />
une évolution décisive vers le scherzo<br />
et symbolise la victoire <strong>du</strong> peuple sur<br />
l’aristocratie.<br />
Robert Pierron
Reinhard Goebel,<br />
direction<br />
Né en 1952, Reinhard<br />
Goebel débute le violon<br />
à l’âge <strong>de</strong> 12 ans et<br />
reçoit l’enseignement <strong>de</strong><br />
Franzjosef Maier, E<strong>du</strong>ard<br />
Melkus, Marie Leonhardt<br />
mais aussi <strong>de</strong> Saschko<br />
Gawriloff (spécialiste<br />
<strong>de</strong>s partitions difficiles <strong>de</strong> musique contemporaine).<br />
En 1973, Reinhard Goebel fon<strong>de</strong> Musica Antiqua Köln<br />
en 1978. Ses enregistrements ont reçu les récompenses<br />
mondiales les plus prestigieuses. Aujourd’hui Reinhard<br />
Goebel, en tant que chef invité, se consacre à la<br />
direction d’orchestres tels que le Royal Philharmonic<br />
Orchestra <strong>de</strong> Londres, l’Orchestre <strong>de</strong> la Tonhalle <strong>de</strong><br />
Zürich, l’Orchestre symphonique allemand <strong>de</strong> Berlin,<br />
l’Orchestre <strong>du</strong> Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig ou l’Orchestre<br />
Philharmonique <strong>de</strong> Dres<strong>de</strong>, les Orchestres <strong>de</strong> chambre<br />
<strong>de</strong> Munich et <strong>de</strong> Zürich ainsi que tous les principaux<br />
orchestres <strong>de</strong> radio allemands dont celui <strong>de</strong> la WDR<br />
<strong>de</strong> Cologne, <strong>de</strong> la Bayerische Rundfunk <strong>de</strong> Munich,<br />
Francfort, Sarrebruck et <strong>de</strong> la NDR <strong>de</strong> Hanovre. Il a dirigé<br />
tous les opéras <strong>de</strong> Monteverdi à l’Opéra à Hanovre, <strong>de</strong><br />
Haen<strong>de</strong>l à Freiburg et à Copenhague ainsi que Catone in<br />
Utica <strong>de</strong> Piccinni à Mannheim et considère comme un<br />
réel défi <strong>de</strong> promouvoir le répertoire <strong>de</strong>s XVII e et XVIII e<br />
siècles. Comme avec Music Antiqua Köln, Reinhard<br />
Goebel collabore en tant que chef d’orchestre avec <strong>de</strong>s<br />
solistes renommés tels que Christine Schäfer, Anne Sofie<br />
von Otter, Leonidas Kavakos, Kim Kashkashian, Jan<br />
Vogler ou les sœurs Labèque. Ses projets comportent<br />
<strong>de</strong>s <strong>concert</strong>s avec les orchestres d’Augsburg, Berlin,<br />
Darmstadt, Dres<strong>de</strong>, Essen, Francfort, Kassel, Leipzig,<br />
Munich, Breda, La Haye, Eindhoven, Winterthur, Zürich,<br />
Padoue, Gênes, Taïwan et Melbourne. En 2010, il dirigera<br />
Le Cercle <strong>de</strong> l’Harmonie qu’il retrouvera également en<br />
2011.<br />
Jacques Libouban, flûte<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s au<br />
Conservatoire <strong>de</strong> Saint-<br />
G e r m a i n - e n - L a y e ,<br />
Jacques Libouban<br />
obtient un Premier prix<br />
au CNSM <strong>de</strong> Paris en<br />
1986 (classe d’Alain<br />
Marion). Lauréat <strong>de</strong><br />
la Fondation Yehudi<br />
Menuhin en 1982, <strong>de</strong>mi-finaliste en 1983 <strong>du</strong> Concours<br />
international Jean-Pierre Rampal dont il remporte le<br />
Quatrième prix en 1987, il est aussi <strong>de</strong>mi-finaliste aux<br />
concours internationaux <strong>de</strong> Barcelone (1988), Kobé<br />
(1989) et Genève (1992). Nommé, en 1989, Première<br />
flûte solo <strong>de</strong> l’Orchestre Symphonique <strong>de</strong> Nancy avec<br />
lequel il se pro<strong>du</strong>it en soliste lors d’une tournée en Italie<br />
en 1991, il enseigne parallèlement au CNR <strong>de</strong> la ville et<br />
collabore avec l’ensemble Stanislas. Première flûte solo<br />
<strong>de</strong> l’ONBA <strong>de</strong>puis 1993, Jacques Libouban a interprété<br />
le Concerto pour flûte <strong>de</strong> Nielsen avec la formation<br />
bor<strong>de</strong>laise en 1995 et le Concerto pour flûte et orchestre<br />
<strong>de</strong> Jolivet sous la direction <strong>de</strong> Kwamé Ryan en 2006.<br />
Membre <strong>de</strong> l’Ensemble Baroque Bor<strong>de</strong>aux Aquitaine, il<br />
joue également avec l’Ensemble Instrumental Bor<strong>de</strong>aux<br />
Aquitaine et forme un <strong>du</strong>o flûte et piano avec Marie-<br />
Martine Bollmann. Il participe avec le Trio Roussel à la<br />
création d’un spectacle jeune public autour <strong>de</strong> La Boîte à<br />
joujoux <strong>de</strong> Debussy à l’Opéra National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux et en<br />
tournée. Jacques Libouban a enseigné au Conservatoire<br />
<strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Eric Cassen, hautbois<br />
Eric Cassen étudie au<br />
CNSM <strong>de</strong> Paris (classes<br />
<strong>de</strong> Pierre Pierlot, Maurice<br />
Bourgue, Pierre-Yves<br />
Artaud) et obtient <strong>de</strong>ux<br />
Premiers prix <strong>de</strong> hautbois<br />
et <strong>de</strong> musique <strong>de</strong><br />
chambre. En 3 ème cycle<br />
<strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre,<br />
il obtient un Premier prix, Premier nommé à l’unanimité<br />
au Conservatoire Supérieur <strong>de</strong> Rotterdam. Lauréat <strong>de</strong> la<br />
Fondation Menuhin, Prix Marie-Blanche <strong>de</strong> Polignac, il<br />
remporte le Premier prix <strong>du</strong> Concours International Henri-<br />
Sauguet. Membre fondateur <strong>du</strong> Quintette à vent Clau<strong>de</strong>-<br />
Debussy, il est lauréat <strong>de</strong>s Concours Internationaux <strong>de</strong><br />
Martigny, San Sebastian et Tokyo avant <strong>de</strong> remporter le<br />
prestigieux Concours International <strong>de</strong> l’ARD <strong>de</strong> Munich.<br />
Nommé par Alain Lombard Premier Hautbois Solo <strong>de</strong><br />
l’ONBA, il est invité par l’Orchestre <strong>de</strong> l’Opéra National<br />
<strong>de</strong> Lyon, l’Orchestre <strong>de</strong> Paris, l’Orchestre Philharmonique<br />
<strong>de</strong> Radio France, l’Orchestre <strong>de</strong> l’Opéra National <strong>de</strong> Paris<br />
et joue sous la direction <strong>de</strong> Daniel Barenboïm, Pierre<br />
Boulez, Myung-Whun Chung, James Conlon, Marek<br />
Janowski, Sir Yehudi Menuhin. Il joue en soliste avec<br />
l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Radio France, l’Orchestre<br />
<strong>de</strong> chambre Jean-François Paillard, l’Orchestre National<br />
<strong>de</strong> Chambre <strong>de</strong> Toulouse, la Camerata Lysy Gstaad et<br />
l’ONBA. Il fon<strong>de</strong> le Trio Roussel et participe récemment<br />
à la création d’un spectacle jeune public autour <strong>de</strong><br />
La Boîte à joujoux <strong>de</strong> Debussy à l’Opéra National <strong>de</strong><br />
Bor<strong>de</strong>aux et en tournée. Dédicataire <strong>de</strong>s œuvres d’Éric<br />
Tanguy et <strong>de</strong> François Rossé dont il a assuré les créations<br />
avec le Quintette Debussy, il a participé à l’intégrale <strong>de</strong>s<br />
Quintettes <strong>de</strong> Ligeti (Harmonia Mundi) et a enregistré un<br />
récital Sauguet. Professeur à l’Académie Internationale<br />
<strong>de</strong> Belgique, chambriste émérite, il se pro<strong>du</strong>it en France<br />
et à l’étranger.<br />
Gilles Balestro, cor<br />
Premiers prix <strong>de</strong> Cor et<br />
<strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> chambre<br />
au CNR d’Orléans,<br />
Gilles Balestro obtient<br />
le Prix national <strong>du</strong><br />
Centre (Orléans-Tours-<br />
Bourges), le Prix <strong>de</strong> la<br />
ville <strong>de</strong> Versailles puis<br />
un Premier prix <strong>de</strong> Cor<br />
au CNSM <strong>de</strong> Paris (classe <strong>de</strong> Georges Barboteu) en<br />
1984. Second cor puis Cor solo <strong>de</strong> l’ONBA <strong>de</strong>puis 1994,<br />
Gilles Balestro est aussi Cor solo <strong>de</strong> l’Ensemble Musique<br />
Nouvelle et donne <strong>de</strong>s <strong>concert</strong>s <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre.<br />
Il se consacre également à l’enseignement et participe<br />
activement à l’Association <strong>de</strong>s Cornistes Français.<br />
Bruno Perret, basson<br />
Bruno Perret effectue ses<br />
étu<strong>de</strong>s musicales dans<br />
la classe <strong>de</strong> R. Perret au<br />
CNR <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux où il<br />
obtient une Médaille d’or<br />
en 1983 et entre au CNSM<br />
<strong>de</strong> Paris dans la classe <strong>de</strong><br />
Maurice Allard. Premier<br />
prix à l’unanimité en<br />
1986, il est nommé basson solo <strong>de</strong> l’ONBA. Il participe<br />
également aux saisons <strong>de</strong> l’Ensemble à Vent Bor<strong>de</strong>aux<br />
Aquitaine, <strong>de</strong> l’Ensemble Instrumental Bor<strong>de</strong>aux<br />
Aquitaine et collabore, <strong>de</strong> 1987 à 1990, avec l’Ensemble<br />
Musique Nouvelle. Membre <strong>du</strong> Trio Roussel, il s’est<br />
pro<strong>du</strong>it sous la direction d’Alain Lombard dans la<br />
Symphonie <strong>concert</strong>ante <strong>de</strong> Mozart en 1994. Il a interprété<br />
le Concerto pour trompette et basson sous la direction<br />
<strong>de</strong> Hiroyuki Iwaki et la Symphonie <strong>concert</strong>ante <strong>de</strong> Peter<br />
von Lindtpaintner sous la direction <strong>de</strong> Kwamé Ryan en<br />
tournée avec l’ONBA au Japon en 2008.<br />
Opéra National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
05 56 00 85 95 - www.opera-bor<strong>de</strong>aux.com - Grand-Théâtre - Place <strong>de</strong> la Comédie - BP 90095 - 33025 Bor<strong>de</strong>aux<br />
Éditeur responsable : Opéra National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux (05 56 00 85 20) - n° <strong>de</strong> Licences : 331559-T1 331560-T2331561-T3 - Rédaction, iconographie et maquette :<br />
Service Communication - © couverture : Gaëlle Hamalian-Testud - © R. Goebel : Tina Bleier - © J. Libouban, E. Cassen, G. Balestro, B. Perret : F. Desmesure. Mai - 2010