- 1 - Jeunes et anciens diplômés de Sup de Co Reims : des ...

Une forte centralité du travail, partagée par tous
Les premières questions adressées aux jeunes et anciens diplômés de Sup de Co Reims ont
porté sur la place du travail dans leur vie, thématique abordée d’une part, en demandant aux
personnes interrogées de positionner dans un classement de 1 à 3 différentes composantes de
ce qui est « important dans la vie » (travail, santé, famille, passion, argent, amis, liberté,
engagement) ; d’autre part, en amenant les personnes interrogées à positionner explicitement
l’importance du travail au regard d’autres dimensions de la vie. Le choix de ces questions s’est
inspiré d’une autre enquête menée auprès de l’ensemble de la population active française 5 , et
permettent donc d’en comparer les résultats.
Un tiercé partagé en ressort : pour tous, et sans distinction d’âge ou de sexe, le plus important
est « d’avoir une vie de famille harmonieuse », puis « d’être en bonne santé » et enfin « d’être
épanoui dans son travail ». Les anciens diplômés valorisent relativement plus le fait d’être en
bonne santé, ce qui peut être considéré comme lié à un effet d’âge. Si la proposition « gagner
beaucoup d’argent » est la petite dernière de tous les classements, elle est néanmoins
relativement plus retenue par les hommes que par les femmes, toutes classes d’âge
confondues. Enfin, si 40,6% des répondants ne classent pas du tout le travail dans leur
classement de ce qui est important dans la vie, ils n’ont pas de caractéristiques particulières en
termes d’âge ou de sexe par exemple.
De même, jeunes et anciens s’accordent à conférer une place centrale au travail, jugé en grande
majorité comme étant « important mais autant que d’autres choses » : cette proportion est
nettement plus faible dans l’enquête Histoire de Vie menée auprès de l’ensemble de la
population active en emploi (un quart des répondants ont retenu cette proposition, contre 66%
préférant l’affirmation « assez important mais moins que d’autres choses »), confirmant le
poids du facteur sociologique dans la place relative accordée au travail. Dans notre enquête, la
génération ne ressort pas comme un facteur dépendant de la hiérarchisation de la place du
travail, par contre ce dernier est relativement plus valorisé par les personnes sans enfant.
De votre point de vue, diriez-vous que le travail :
(comparaison jeunes et anciens diplômés)
80
60
73,4
68
40
20
0
2,7 3,5
Est plus important que tout
le reste
Est important, mais autant
que d'autres choses
22,3
28,5
Est assez important, mais
moins que d'autres choses
1,6 0
N'a que peu d'importance
Jeunes diplômés
Anciens diplômés
5 Garner H., Méda D., Senik C. (2005), La place du travail dans l’identité, Document d’étude de la DARES,
Ministère du travail, n°92, janvier.
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