- 1 - Jeunes et anciens diplômés de Sup de Co Reims : des ...
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S’impliquer dans le travail : réaliser les objectifs<br />
Quant aux façons que les uns <strong>et</strong> les autres ont <strong>de</strong> s’impliquer dans le travail, ils s’accor<strong>de</strong>nt à<br />
considérer que le fait <strong>de</strong> « réaliser les objectifs » est très important (moyenne <strong>de</strong> 4,5 sur 5),<br />
critère particulièrement r<strong>et</strong>enu par les jeunes <strong>diplômés</strong>. Derrière c<strong>et</strong>te logique <strong>de</strong> résultats dans<br />
l’implication au travail, les <strong>anciens</strong> m<strong>et</strong>tent particulièrement en exergue la loyauté, <strong>et</strong> tous<br />
s’accor<strong>de</strong>nt à n’accor<strong>de</strong>r que peu <strong>de</strong> place à la proposition « travailler beaucoup » (soir, weekend,<br />
vacances, …).<br />
Il semblerait ainsi que l’implication au travail ne soit que faiblement associée à une logique <strong>de</strong><br />
moyens ni pour les uns ni pour les autres, mais bien plus à une logique <strong>de</strong> résultats (dominant<br />
chez les jeunes) <strong>et</strong> à un type <strong>de</strong> posture au regard <strong>de</strong> l’employeur, incarné par la relation<br />
hiérarchique (critère <strong>de</strong> loyauté dominant chez les <strong>anciens</strong>). Enfin, les parents semblent adapter<br />
leur façon <strong>de</strong> s’impliquer à un ensemble <strong>de</strong> contraintes qu’il s’agit <strong>de</strong> concilier : sur c<strong>et</strong>te<br />
question portant sur la façon <strong>de</strong> s’impliquer au travail, les différences significatives concernent<br />
finalement plus le statut familial <strong>et</strong> le nombre d’enfants que d’autres variables, telle que la<br />
génération.<br />
Ce qui motive pour aller travailler : le relationnel Vs l’autonomie ?<br />
Les critères <strong>de</strong> motivation pour aller travailler laissent apparaître <strong>de</strong> légères différences entre<br />
jeunes <strong>et</strong> <strong>anciens</strong> <strong>diplômés</strong>, ces <strong>de</strong>rniers continuant ici à promouvoir une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
d’autonomie dans le travail, tandis que les plus jeunes m<strong>et</strong>tent plus volontiers en avant les<br />
relations avec les collègues. Tous se rejoignent néanmoins pour valoriser les responsabilités <strong>et</strong><br />
la possibilité d’apprendre dans ce qui motive pour aller travailler.<br />
Ce qui motive pour aller<br />
travailler (notes sur 5)<br />
<strong>Jeunes</strong> <strong>diplômés</strong><br />
1 er rang Les relations avec<br />
les collègues (4,4)<br />
Anciens <strong>diplômés</strong><br />
L’autonomie (4,28)<br />
2 ème rang Les responsabilités (4,34) Les responsabilités (4,19)<br />
3 ème rang La possibilité d’apprendre<br />
(4,33)<br />
4 ème rang Les perspectives<br />
d’évolution (4,32)<br />
La possibilité d’apprendre<br />
(4,18)<br />
Les relations avec les<br />
collègues (4,11)<br />
C<strong>et</strong>te question sur ce qui motive pour aller travailler est néanmoins celle qui fait ressortir le<br />
plus <strong>de</strong> différences.<br />
Les femmes attachent relativement plus d’importance que les hommes à la reconnaissance<br />
comme élément <strong>de</strong> motivation, au climat social, aux relations avec les collègues, à la<br />
possibilité d’apprendre, à la diversité <strong>de</strong>s tâches, aux conditions <strong>de</strong> travail, au sentiment d’être<br />
utile, <strong>et</strong> à la stabilité <strong>de</strong> l’emploi. Le seul critère qui est mieux évalué par les hommes que par<br />
les femmes est celui qui correspond aux primes <strong>et</strong> bonus. Serait-ce à dire que les femmes ont<br />
<strong>de</strong>s attentes plus diversifiées que les hommes à l’égard du travail, traduisant implicitement une<br />
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