La Reussite V11N4.pdf - La Réussite

140 000 Lecteurs
Vol. 11 N o 4
« Le ridicule n'existe pas : ceux qui osèrent le braver en face conquirent le monde »
Avril 2009
LE MANOIR
DES SABLES
Un nouveau
spa pour ses
20 ans
Toitures Qualitoit
Des artisans chevronnés
Campanella & Associés
Un carnet bien chargé
Groupe Mach
Acteur immobilier majeur
7
20
41
Me Christiaan Fehringer
Notaire et conseiller juridique
Notary and title attorney
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Téléc. : 514 658-8956 • cfehringer@notarius.net
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DROIT CORPORATIF – COMMERCIAL / DROIT IMMOBILIER – REFINANCEMENT / TESTAMENTS
MANDATS EN CAS D’INAPTITUDE / SUCCESSIONS / PROCÉDURES NON CONTENTIEUSES
AV09139

2
VAU DREU I L-DORION Machiner ie V11 N4 • Avril 09
MACHINERIE SÉGUIN INVESTIT 1 M$
Robert Séguin agit à contre-courant. Il investit au moment où les gens d’affaires craignent les conséquences de la crise économique.
Président et directeur général de Machinerie Séguin, l’homme d’affaires a investi, l’an dernier, dans l’agrandissement de
ses installations, à Vaudreuil-Dorion, et compte en faire tout autant en 2009.
62 000 pi 2 de superficie auxquels s’ajouteront bientôt 15 000 pi 2 MACHINERIE SÉGUIN
Bernard GAUTH I E R
De quelle crise économi -
«
que parlez-vous ? C’est
le temps de grossir, lorsque les
périodes sont plus difficiles.
C’est ce que j’ai fait en 1981,
1991 et maintenant en 2008-
2009. Lorsque les gens ont
peur, nous, on fonce ». À
l’heure actuelle, l’entreprise
dispose d’une superficie de
62 000pi 2 et le projet d’agrandissement
prévoit un ajout
total de 15 000 pi 2 . De plus,
cela va donner lieu à la création
de deux ou trois nouveaux
emplois. «Nous desservons
tous les ateliers d’usinage
au Québec et en Ontario, et
la demande ne fait qu’augmenter.
C’est la raison pour
laquelle nous devons agrandir
les lieux pour mieux répondre
à la demande de nos clients.
Car, l’un de nos objectifs est
de demeurer l’un des premiers
dans notre secteur ».
L’entreprise possède non seulement
des entrepôts à Vaudreuil-Dorion,
mais aussi à
[ ]
FONDÉE IL Y A 35 ANS, L’ENTREPRISE
A VU LE JOUR À MONTRÉAL
AVANT D’AVOIR PIGNON SUR
RUE À VAUDREUIL EN 2005
Pointe-Fortune et Toronto.
Son marché s’étend aussi loin
que l’Amérique du Sud. Machinerie
Séguin est spécialisée
dans la vente de machi -
nes-outils et de feuilles en
métal. L’entreprise possède
une gamme très variée de
produits pour l’ensemble des
centres d’usinage. Presses
plieuses hydrauliques CNC,
tours de précision haute vitesse
CNC, cisailles hydrauliques,
fraiseuses CNC, machines
à plier, à moulurer, à
pointer, à roder, polisseuses
et sableuses ne sont que quel -
ques exemples parmi plusieurs
modèles.
Fondée il y a 35 ans, l’entreprise
a vu le jour à Montréal
avant d’avoir pignon sur rue
à Vaudreuil, en 2005. Dès
lors, les ventes ont bondi de
30 % et la croissance se poursuit
toujours aussi rapidement,
malgré le contexte
économique actuel.
Fondation : 1974
Machinerie Séguin
1731, route Harwood
Vaudreuil-Dorion QC
J7V 8P2
Tél.: 514 935-3531
www.seguinmach.com
Vente de machines-outils
et de feuilles en métal
Président : Robert Séguin
Employés : 17
Emplois créés depuis un an : 2
Passion : golf, chasse, pêche

V11N4 • Avril 09 Actualité SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES 3
LEÇONS DE
LA JUNGLE
Lawrence J.-E.
POOLE
Au premier plan : Marcel Corriveau, maire de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures, Père Conrad Sénéchal et Père Gervais Giguère, anciens propriétaires du Collège.
À l’arrière plan : Jean-Pierre Roy, directeur général et greffier de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures, et Michel Gaudreau, notaire.
La Ville de Saint-Augustin-de-
Desmaures se porte acquéreur
du Collège Saint-Augustin
La Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures s’est porté acquéreur du pavillon central
du Collège Saint-Augustin pour la somme de 3 200 000 $.
L’acquisition du pavillon central du Collège Saint-Augustin, situé au 4950, rue Lionel-Groulx et dont il est fait mention dans le rapport
Patriarche reconnaissant le caractère particulier de l’architecture des Campus intercommunautaires, vise à protéger et bonifier le bâtiment
qui se dégrade, faute d’une destination adaptée à des besoins actuels mais également sa destination communautaire et sociale.
La Ville entend y implanter son Service des loisirs, de la location d’espaces et de locaux pour ses nombreux organismes communautaires
bénévoles et la reddition de services publics en matière de loisirs et de culture. En outre, la revitalisation de la salle de
spectacles du Collège ayant un potentiel certain permettra, avec ses 450 places, la mise en oeuvre d’événements et de spectacles.
VitroPlus donne un coup
de pouce à l’environnement
Depuis le 1 er avril, l’expert en remplacement de pare-brise recycle le verre automobile.
Groupe VitroPlus est heureux d’amorcer un virage environnemental
novateur. Du 1er avril jusqu’à la fin de mai, Groupe VitroPlus
déposera dans des bacs de recyclage distribués aux franchisés
tous les pare-brise récupérés lors d’un remplacement qui,
jusqu’ici, étaient destinés à l’enfouissement. Il s’agit d’un premier
geste pour «verdir» le secteur automobile.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de Groupe VitroPlus
de contribuer à la protection de l’environnement. Le printemps
s’avère à cet égard une saison propice pour récupérer
le verre automobile. C’est en effet durant les mois d’avril et de
mai que le réseau de franchisés remplace le plus de pare-brise.
«Nous voulons d’abord nous assurer de la viabilité d’une telle initiative
sur le plan écologique, en tenant compte du cycle de vie
du processus afin d’en mesurer l’effet net sur l’environnement,
mentionne Sylvain Gosselin, directeur des opérations, Québec. Si
les résultats se révèlent concluants, nous étendrons cette pratique
sur toute l’année.». VitroPlus a souvent été un précurseur dans
l’industrie et prévoit d’ailleurs développer d’autres solutions environnementales
pour les différents produits de l’entreprise.
Chaque année, quelque 250000 pare-brise sont remplacés au Canada.
Comme un pare-brise pèse en moyenne 20 livres, on estime
que près de 2300 tonnes de verre automobile pourraient
ainsi être détournées des sites d’enfouissement et réintroduites
dans la chaîne de consommation.
SUR LES RÊVES
ET LES ÉQUIPES…
La plupart des gens ne comprennent pas l’art de réaliser
des rêves. Par exemple, ils ne savent pas la différence
entre les espoirs, les rêves et la vision, ou entre les
objectifs et les buts, et ils distinguent encore moins les
subtilités qui existent entre la stratégie et la tactique.
Ceci rend encore plus difficile la « reprise rapide » suite
à un ralentissement. Les équipes ont de la difficulté
parce que leurs leaders sont confus par rapport aux
concepts de leadership et que les coéquipiers ont des
perceptions qui ne sont pas complémentaires. En fait,
beaucoup de groupes ne peuvent devenir des équipes
parce que la diversité des opinions leur nuit, plutôt que
de les aider. En outre, bien des gens ne savent pas où
canaliser leurs énergies parce que les leaders ne cessent
de déplacer la cible ou de changer de priorités.
Fondamentalement, les rêves ne se réalisent que s’ils
sont attachés à une vision personnelle et une série d’objectifs
avec des buts concrets. Une fois correctement
définis, ils demanderont stratégies et tactiques efficaces
pour devenir réalisables.
Voici ce que les différents termes signifient:
• L’espoir est ce qu’on aimerait qu’il se produise dans un
certain futur – L’espoir est lié aux événements et circonstances
qui peuvent se produire «à l’extérieur de nous».
• Les rêves sont des ambitions ou aspirations –
Produits à l’intérieur de soi, ils identifient ce que nous
voulons accomplir dans notre futur. Ils peuvent être collectifs
ou personnels.
• La vision est une photo de la façon dont nous pouvons
nous y rendre – Elle doit identifier le chemin
requis pour atteindre notre rêve. Dans une vision, nous
devons VOIR ce que NOUS FERONS à travers le temps
pour le réaliser. La vision est personnelle.
• Les objectifs sont des étapes concrètes et représentent
les pas à prendre sur ce chemin visionnaire. Si le
rêve est collectif, chacun doit être personnellement lié
aux objectifs.
• Les buts divisent les objectifs en parties plus faciles à
gérer et déterminent l’échéancier. L’atteinte des buts
est une mesure du progrès.
• La stratégie décrit comment nous actualiserons ces
buts. Une fois que nous évaluons les paramètres de
notre rêve et que nous pesons les différentes approches
visionnaires, nous devons concevoir un plan d’action qui
nous dit comment nous atteindrons nos buts et accomplirons
nos objectifs.
• Les tactiques sont les outils et techniques qui nous
aideront à implanter notre stratégie.
Il est dans votre intérêt de partager cette information
avec votre équipe. Dans le livre classique L’art de la
guerre, Sun Tzu écrit: « La stratégie sans tactique est la
voie la plus lente vers la victoire. La tactique sans stratégie
est le bruit avant la défaite ».
Lawrence J.-E. POOLE
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4
MONTRÉAL Billet de la rédaction V11 N4 • Avril 09
NOS IMPÔTS POUR
ACHETER LE ?
SÉCURITÉ
FINANCIÈRE
Bertrand LUSSIER
La plupart ont vite fait de
mettre fin à ces rumeurs d’acquisition.
Même la Caisse de
dépôt et de placement du
Québec, eh oui ! vous avez
bien lu, et la Société générale
de financement (SGF) ont été
pressenties comme acheteurs
potentiels de l’équipe.
Le gouvernement libéral a
même affirmé être disposé à
consentir un prêt à un éventuel
acheteur, à condition
toutefois que ce dernier soit
québécois. La question qui
nous vient instinctivement à
l’esprit est : Comment peuton
prêter de l’argent lors -
qu’on est dans le rouge? Loin
Les rumeurs vont bon train. George Gillett a mandaté les analystes de la
Banque de Montréal pour étudier son portefeuille d’actifs dans lequel
figure évidemment le Canadien de Montréal et le Centre Bell. Depuis
cette annonce, des acheteurs potentiels ont été identifiés : Guy Laliberté,
un groupe avec à sa tête l’ancien directeur général du club Serge Savard,
Quebecor, le Groupe Aldo et bien d’autres.
de moi l’idée de comparer nos
Glorieux à la compagnie Pac -
kard de Ste-Thérèse, à laquelle
le gouvernement de
l’époque avait consenti des
prêts importants, mais disons
que le scénario nous
rappelle étrangement cette
situation.
Il ne faut pas perdre de vue
que le hockey est une «business».
Depuis plusieurs années,
des équipes américaines
ont peine à rester en vie.
Droits de télévision inex istants,
maigres foules, salaires
faramineux des jou -
eurs; tou tes les raisons sont
invoquées. À Montréal, c’est
différent. Le CH fait partie de
notre vie. Que le club gagne
ou perde, le Centre Bell fait
salle comble.
Ce n’est certes pas George
Gillett qui s’en plaindra. Lors -
qu’il a acquis l’équipe il y a
une dizaine d’années, au coût
de 185 M $, l’objectif était
clair: faire un coût d’argent.
Amateur de hockey George
Gillett ? Peut-être. Mais
amoureux de l’argent, assurément.
Aujourd’hui évaluée à
près de 350 M$, l’équipe a répondu
aux attentes de son
propriétaire : un bon rendement
sur le capital investi. Le
prochain acheteur du Canadien
aura aussi le même objectif.
Le hockey est une entreprise
du domaine privé. Il
doit servir des intérêts privés.
Le gouvernement ne doit pas
s’ingérer dans cette transaction
en utilisant nos deniers,
nos impôts, dans le simple
but de garantir un propriétaire
québécois au club. Depuis
10 ans, c’est un Américain
qui empoche les gros
sous et nous aimons tout autant
nos Glorieux.
Qu’il soit américain, européen,
québécois, canadien
anglais, japonais ou chinois,
le prochain propriétaire du
Canadien de Montréal se rendra
rapidement compte que
la ville est vraiment hockey.
Nous n’avons nullement besoin
de cette garantie improvisée
pour nous assurer que
le club ne déménagera pas
sous d’autres cieux. Monsieur
Charest, S.V.P., utilisez plutôt
nos impôts pour sauvegarder
les emplois en régions et aider
les PME, véritable moteur
de l’économie québécoise, à
surmonter la crise qui nous
touche présentement.
Ainsi, vous investirez dans 7
millions de personnes plutôt
que dans un petit groupe
qui ne recherche que profit
et gloire.
Richard Marcil
rédacteur en chef
rmarcil@lareussite.com
COMMENT CALCULER
LE CAPITAL D’ASSURANCE-VIE
DONT ON A BESOIN ?
Bien des gens à la retraite ou proches de la retraite
sont sous-assurés, pour diverses raisons. Ils ne sont
pas au courant de ce que l’assurance-vie peut leur
apporter en certains domaines, comme la planification
successorale.
Certes, il peut arriver qu’on n’ait pas vraiment besoin d’assurance-vie.
On a un revenu de retraite plus que suffisant,
et indexé sur le coût de la vie. On dispose d’une épargne qui
permettra de couvrir les frais consécutifs au décès; ou
encore on a pris les dispositions nécessaires pour éliminer
l’impôt et les autres frais.
Mais êtes-vous vraiment dans cette situation? Souvent, le
conjoint survivant n’a pas assez d’un revenu de retraite
qui a diminué de moitié ou presque consécutivement au
décès. Cela risque fort de se produire si ce revenu se limite
à la rente servie par l’employeur et à la pension de l’État.
À quoi servira l’assurance ?
Elle peut fournir un revenu de substitution et financer certaines
obligations consécutives au décès.
Quelles sont les dépenses courantes à couvrir?
Si vous avez l’habitude de faire un budget, vous connaissez
le montant des dépenses qui continueront après votre
décès ou celui de votre conjoint. N’oubliez pas l’incidence
de l’inflation sur ces dépenses.
Combien prévoir pour les dépenses exceptionnelles?
Les dépenses exceptionnelles les plus courantes sont le
financement d’un revenu de retraite complémentaire et les
frais de succession. Mais il y en a d’autres.
Calcul du capital d’assurance-vie nécessaire
Les sommes assurées doivent donc fournir un revenu
convenable et financer les dépenses exceptionnelles.
Soyez prudent lorsque vous faites l’estimation des revenus
qui seront générés par le placement du capital-décès
et n’oubliez pas la hausse du coût de la vie.
Dépenses à prévoir en cas de décès
Impôt sur le revenu de l’année du décès et impôt sur les
gains en capital réalisés au décès; frais d’homologation de
testament (dans la plupart des provinces, plus le patrimoine
successoral est élevé, plus ces frais sont élevés); dettes à
rembourser sans délai; dépenses funéraires; honoraires ou
liquidateur testamentaire et autres honoraires, lesquels
peuvent atteindre et même dépasser 5 % du patrimoine.
BERTRAND LUSSIER, Pl. fin.
Conseiller en sécurité financière, planificateur financier, conseiller en assurance
et rentes collectives attaché à Action Finance, président «Action Finance»
Tél. : 450 462-1013, ext. 202, blussier@actionfinance.com
PROCHAIN NUMÉRO
Publication : 19 mai 2009
Matériel final : 11 mai
Réservation pub : 8 mai
514.788.5414
110, rue Saint-Pierre
Montréal (Québec) H2Y 2L7
RÉDACTION 514 286-6631
redaction@lareussite.com
Éditeur :
Stéphane Maestro Polo
Rédacteur en chef :
Richard Marcil
Journalistes : Marcel Huguet,
Céline Borduas, Bernard Gauthier,
Jacques Bélanger, Daniel Rolland,
Cynthia Côté, Cynthia Lemieux,
Valérie R. Carbonneau, Gérard Samet
Caricaturiste : Métyvié
Collaborateurs : Lawrence J.-E. Poole,
Bertrand Lussier
Photographes : René Robitaille,
Robert La Palme, Christine Bourgier
Jean-François Gravel
PRODUCTION
Directeur : François Sauriol
Graphiste : Salah Amrane
Correctrice : Annie Tremblay
Réviseur : Richard Gervais
PUBLICITÉ
Directeur des ventes : Jean Paquette
514 788-5414
ABONNEMENT
514 286-6034
Service aux abonnés (9h à 17h)
1-877-GAGNANT (424-6268)
TÉLÉC. : 514 286-7081
abonnement@lareussite.com
Tarif d’abonnement (au Québec)
Journal La Réussite (10 fois l’an)
1 an : 20 $ (taxes incluses)
2 ans : 31,70 $ (taxes incluses)
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ADMINISTRATION
514 286-6034
Contrôleur : Carole Finlay
Comptable : Chantal Contant
Adj. administrative: Colombe Léveillé
Lectorat : 140 000
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Réseau La Réussite
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du Canada et du Québec
ISSN 1 481-0808
Convention de vente no : 1291459
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YVON BOILY, NOTAIRE

V11N4 • Avril 09 Actualité MONTRÉAL 5
La Fête des voisins
Samedi 6 juin,
partout au Québec !
Organiser la Fête des voisins est très simple, il suffit de le décider!
L’organisation est légère et elle ne dépend que de vous: vous et
vos voisins êtes les véritables acteurs du succès de la Fête. Le lieu
est facile à trouver: la cour de votre maison, la cour ou le hall de
votre immeuble, la rue, la ruelle, le parc, etc.
Comment participer?
Parlez-en à vos voisins. Préparez la Fête ensemble, partagez vos
idées et répartissez les tâches… les liens se tissent déjà! Inscrivez
votre Fête au www.fetedesvoisins.qc.ca. Vous serez alors éligibles
à un tirage en plus d’accéder à une foule de trucs et conseils. Vous
pourrez même échanger avec d’autres organisateurs. Procurezvous
des affiches et des cartons d’invitation: auprès de votre municipalité,
si elle est inscrite, ou en les téléchargeant à partir du
site Internet. Lancez les invitations. Distribuez les cartons d’invitation
et annoncez votre activité dans un espace commun.
Osez frapper aux portes! Vos voisins seront heureux de votre initiative.
N’hésitez surtout pas à vous regrouper avec d’autres voisins
pour organiser ensemble votre Fête des voisins. Différentes
formules sont possibles: 5 à 7, barbecue, buffet partagé, concours
de dessert, etc. Libre à vous de choisir la formule qui vous plaira!
Et que cette édition 2009 de la Fête des voisins soit le point de
départ d’un nouvel art de vivre ensemble!
Pour informations: 418 650-5115 (5504) ou info@rqvvs.qc.ca
Garaga lance la
3 e génération de
son centre de design
Garaga innove par sa technologie en offrant encore plus de possibilités
aux consommateurs qui désirent créer leur porte de garage
et ce, grâce à son nouveau centre de design. Il est possible
de télécharger la photo de sa maison et y transposer l’un des nombreux
modèles de portes Garaga.
Groupe Enico exporte une technologie
brevetée à l'avenir prometteur
C'est avec le support de la BDC, de Laval Technopole, du
MDEIE et de son institution bancaire - Desjardins – que
Groupe ENICO, une entreprise québécoise, se lance dans
l'internationalisation de sa technologie brevetée - un instrument
de lecture de viscosité en ligne (continu).
Groupe ENICO compte déjà, parmi ses clients, des leaders
mondiaux des marchés agroalimentaires, pharmaceutiques et
chimiques. Le "Viscoline" est une technologie québécoise,
brevetée, conçue par des chercheurs de l'Ecole Polytechnique
de Montréal, développée pour diverses applications par
ENICO Technologies. Le "Viscoline" est un rhéomètre de
procédé qui s'intègre directement dans les lignes principales
de production et permet ainsi un contrôle et une traçabilité
sur la texture pour l'ensemble de la production. Cet instrument
est dédié aux fluides complexes, dits non-newtoniens,
comme le sont la plupart des produits liquides et crèmes
agroalimentaires et pharmaceutiques.
Un retour sur investissement éclair
Le retour sur investissement des projets réalisés jusqu'ici est en
moyenne de trois (3) mois. Dr. Olivier Réglat, vice-président
d'ENICO Technologies mentionne que le "Viscoline" permet
de réaliser des gains sur la qualité des produits finis et sur la productivité;
en réduisant la variabilité de la texture du produit fini,
on peut en rapprocher la valeur moyenne de la spécification requise
en réduisant la consommation de matière première la plus
onéreuse. La détection d'un seuil ou d'une certaine quantité de
levure dans la bière en temps réel, par exemple, permet de diminuer
l'encrassement de filtres-presses, de réduire les coûts de
recyclage de levure et de sauver quelques hectolitres de bière par
année. Les applications du "Viscoline" sont variées et permettent
aux fabricants d'optimiser leurs procédés.
L’entreprise beauceronne a été le premier manufacturier de porte
de garage au Canada à offrir en 2002 un centre de design aux
consommateurs. «Comme la technologie du dessin par Internet
s’est grandement améliorée au cours des 3 dernières années, nous
pouvons maintenant offrir cette possibilité aux propriétaires de maison.»
En navigant dans le microsite, le visiteur peut sélectionner l’un
des dix-sept modèles de portes, parmi les seize couleurs différentes
et les sept choix de fenestration possibles. À la fin de l’exercice, il
peut sauvegarder le résultat, le garder en mémoire lorsqu’il voudra
revenir sur le site et même l’envoyer à l’un de ses amis ou un parent
via Facebook. Il peut aussi imprimer le résultat et visiter l’un
des détaillants Garaga pour obtenir une soumission gratuite de son
projet. Ce qui est encore plus intéressant avec ce nouveau centre de
design est que le visiteur a deux autres possibilités pour bâtir son projet.
S’il s’agit d’une nouvelle construction, il peut choisir parmi les
26 choix de maison, celle qui se rapproche le plus de sa maison de
rêve et parcourir les différents choix de modèles, de couleurs et de
grandeurs. Le consommateur peut aussi choisir uniquement la façade
du garage, choisir lesmatériaux qui se rapprochent le plus de
son projet et dessiner la porte de garage de son choix.
Les propriétaires de maison peuvent naviguer sur le microsite
www.garagadesign.com.
AV09087

6
M I RABEL Actualité V11 N4 • Avril 09
Armoire New Look
Le succès de l’entreprise de Mirabel contredit les statistiques
du secteur de la rénovation au Québec.
Armoire New Look, une entreprise québécoise spécialisée dans la transformation de la mélamine,
et dont le siège social est établi à Mirabel, connaît depuis les 18 derniers mois une croissance fulgurante
et ce, tant au niveau de ses ventes que du développement de son réseau de franchisés:
«En moins de deux ans seulement, nous avons atteint plus des 2/3 du développement prévu au
Québec avec un solide réseau comptant 25 territoires franchisés assurant ainsi une présence aux
quatre coins de la province. De plus, pour 2009 seulement, nous réaliserons la transformation de
près de 1500 cuisines uniquement à travers le territoire québécois», de confirmer le président-fondateur
de l’entreprise, Dany Frankow.
Fondée en 2002, Armoire New Look est spécialisée dans la transformation d’armoires de cuisine et
de salle de bains en mélamine. Elle offre aux propriétaires une solution de transformation hautement
avantageuse à la fois économique et écologique en matière de rénovation de cuisine et de
salle de bains, par la conception de design actualisé au look haut de gamme à une fraction du coût
du remplacement traditionnel. Actuellement, le catalogue des créations compte plus de 30 styles
et plus de 300 variantes possibles.
Le gouvernement
reçoit le rapport de
Michel R. Saint-Pierre
Michel R. Saint-Pierre a remis au gouvernement
son rapport intitulé Une nouvelle génération
de programmes de soutien financier à
l’agriculture.
«Le gouvernement prendra le temps d’étudier
les propositions du rapport de M. Saint-Pierre
de concert avec le milieu agricole en ayant
comme volonté commune d’assurer et de bâtir
l’avenir de l’agriculture du Québec. Nous allons
agir avec respect et de façon responsable
parce que le gouvernement et la société québécoise
ont à cœur son développement», a déclaré
le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation, Laurent Lessard.
« Le soutien financier accordé aux producteurs
agricoles est essentiel, étant donné, entre
autres choses, les conditions de nordicité dans
lesquelles ils évoluent et compte tenu du rôle
important que joue l’agriculture dans la vitalité
économique des régions », de préciser le
ministre. En mai 2008, dans la foulée du dépôt
du rapport de la Commission sur l’avenir de
l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois,
Michel R. Saint-Pierre a été nommé mandataire
au regard du chantier de travail chargé de
redéfinir les modes d’intervention du gouvernement
en matière de sécurité du revenu agricole.
Dans la réalisation de son mandat, il a
tenu une cinquantaine de rencontres qui ont
réuni quelque 600 personnes.
Rappelons par ailleurs que le Comité d’orientation
bipartite État-UPA a amorcé ses travaux
au cours des dernières semaines.
Le rapport est publié dans le site Internet du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation, à l’adresse suivante:
www.mapaq.gouv.qc.ca/publications.
ŒUVRES PHOTOGRAPHIQUES
DE CHARLES AZNAVOUR
Exposition à la Place des
Arts du 2 au 26 avril 2009
Afin de marquer la venue de Charles Aznavour pour ses 4 spectacles, les 21, 22, 23 et 24 avril à
la salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts, une exposition de ses photos personnelles est présentée
en collaboration avec la Place des Arts dans le hall des Pas Perdus du 2 au 26 avril 2009.
Charles Aznavour, grand voyageur et grand amoureux de la photo, se passionne pour la photographie
depuis de très nombreuses années. En fait, le célèbre chanteur français ne quitte jamais
son pays sans son appareil photo. Lors de cette exposition, on présentera quelques-uns des clichés
que le chanteur a croqués dans l’un ou l’autre de ses voyages à travers le monde.
Charles Aznavour a accepté de partager avec le public sa collection personnelle et privée de photos
qui touche essentiellement les thèmes tels que la famille, la curiosité et la conversation. De
plus, quelques photos de Charles Aznavour avec des personnalités québécoises, Robert Charlebois,
Diane Dufresne, Lynda Lemay, Janine Sutto, prises par Sherif Scouri, seront exposées.

V11N4 • Avril 09 Fer blantier / Couvr eur QUÉBEC 7
TOITURES QUALITOIT
Le savoir-faire d’artisans chevronnés
Outre sa spécialité de couvreur, Toitures Qualitoit offre à sa clientèle le savoir-faire d’une équipe de ferblantiers chevronnés.
Leur force : une passion commune qui anime toute l’équipe !
Jacques BÉLAN G E R
Le métier de ferblantier perpétue
la tradition instaurée
«
par les artisans d’autrefois», explique
Hélène Grondin, adjointe
administrative. «C’est à
ces derniers que l’on confiait la
construction des toits d’églises,
notamment. Heureusement, le
savoir-faire se transmet d’une
génération à l’autre et Toitures
Qualitoit a développé une solide
expertise en matière de rénovation
de toitures anciennes.
L’entreprise travaille également
les surfaces de cuivre, d’acier
inoxydable, de même que les
toitures en ardoise, en bardeau
de cèdre et en élastomère».
En 1994, quelques ferblantiers
et couvreurs s’associent pour
Les 4 propriétaires : Martin Blanchet, secrétaire-trésorier, Jacques Collin, président, Raynald Richard, vice-président, et Denis Blanchet, vice-président
fonder Toitures Qualitoit, aujourd’hui
la propriété de Jac -
ques Collin (président, ferblantier),
Denis Blanchet
(vice-président, ferblantiercouvreur
et surintendant des
chantiers de membranes d’é -
lastomère), Raynald Richard
(administrateur, ferblantier) et
Martin Blanchet (administration
et gestion de projets, couvreur).
Bien que les deux premières
années aient été plus
difficiles, l’entreprise affiche un
chiffre d’affaires en constante
croissance. « Depuis 15 ans,
nous poursuivons sur notre lancée
et nous ne visons pas les
chiffres d’affaires records. Ce
qui compte, pour nous, c’est la
qualité et la satisfaction de nos
clients, plutôt que la quantité».
AVM0909 AV09011 AV09010
AV09012

8
QUÉBEC Fer blantier / Couvr eur V11 N4 • Avril 09
Presbytère Notre-Dame-de-Foy (Stainless étamé, à la canadienne et à baguette)
Respect du cachet
architectural
Parmi les réalisations de Toitures
Qualitoit, mentionnons
la réfection des toits des églises
de Saint-Raymond-de-Port neuf
et de Saint-Roch, à Québec,
ainsi que la Maison Henry
Stuart, l’édifice André-Laurendeau
et la résidence du Consul
AV09119
général de France, à Québec.
«Présentement, nous travail -
lons sur la réfection de l’église
Chalmers Wesley où nos artisans
ferblantiers font de très
belles choses, dont des portes
de clocher en cuivre étamé. Il
faut dire que le Vieux-Québec
abrite un grand nombre de
maisons ancestrales. Notre
connaissance des exigences
de la Ville de Québec est un
excellent atout pour notre
clientèle, puisque nous lui
proposons des solutions qui
[ ]
« CE QUI COMPTE POUR NOUS,
C’EST LA QUALITÉ ET LA
SATISFACTION DE NOS CLIENTS
PLUTÔT QUE LA QUANTITÉ »
répondent aux normes édictées
par la Ville. D’ailleurs,
nous collaborons fréquemment
avec les diverses firmes
d’architecture, afin de leur
TOITURES QUALITOIT
Ferblantier / Couvreur
Fondation : 1994
Président : Jacques Collin
Employés : environ 35, en saison
Marché : le Québec
Notre plus belle réussite : Elles sont nombreuses.
Mentionnons les corniches architecturales en cuivre de
l’édifice André-Laurendeau de l’Assemblée nationale, à
Québec. Et un contrat que nous réalisons présentement :
l’église Chalmers Wesley, à Québec.
FÉLICITATIONS À TOITURES QUALITOIT INC. !
FIERS PARTENAIRES DEPUIS 10 ANS.
ENTREPRENEUR GÉNÉRAL
JACQUES LÉVESQUE
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V11N4 • Avril 09 Fer blantier / Couvr eur QUÉBEC 9
permettre de présenter des
devis représentant le plus fidèlement
possible les méthodes
de pose ancestrales». Parmi les
autres réalisations dont Toitures
Qualitoit est particulièrement
fière, Hélène Grondin
mentionne la réalisation de
demi-soleils installés sur le dessus
des portes du monastère
des Ursulines, à Trois-Rivières,
et les fleurons des pinacles de
l’église Ste-Marie-de-Beauce.
Pour le recouvrement des toitures
d’édifices à toits plats,
Toitures Qualitoit utilise les
membranes à l’élastomère, un
caoutchouc synthétique obte -
nu par polymérisation. «Nous
utilisons cette matière parce
que les membranes élastomè -
res fabriquées en usine permet
tent un bon contrôle sur
l’épaisseur et offrent la possibilité
de recouvrir plusieurs
surfaces avec un fini intégré,
protégeant des rayons ultraviolets.
C’est d’ailleurs l’élastomère
qu’utilisent les organis
mes gouvernementaux et
paragouvernementaux pour la
majorité de leurs toitures
plates ou à faible pente».
Au fil des dernières années,
Toitures Qualitoit a investi des
sommes importantes dans la
mise à niveau de son équipement.
«Le matériel roulant a
été modifié, afin de faciliter
l’exécution sur les chantiers.
Par exemple, pour la réalisation
de certains contrats, les ferblantiers
apportent une pli euse
avec eux, ce qui fait qu’ils peuvent
travailler sur place les piè -
ces de métal. C’est une technique
que nous utilisons pour
les chantiers d’envergure et qui
permet de réduire les délais».
Donner l’heure juste
Lorsqu’une personne s’a dres se
à Toitures Qualitoit pour la
réalisation de travaux sur sa
couverture, elle est assurée
d’obtenir l’information qui lui
convient. « Nous prodiguons
beaucoup de conseils à notre
clientèle car nous voulons
qu’elle ait l’heure juste dès le
départ. Par exemple, lorsque le
client fait part de son problème,
nous étudions avec lui
les différentes options qui se
présentent, comme refaire la
couverture, la réparer ou, tout
simplement, l’entretenir. S’il
désire une inspection de sa
couverture, nous allons lui
donner les coordonnées de fir -
mes qui ne font que cela. Au
niveau des profilés métalliques,
nous référons habituellement
cette clientèle à des entreprises
qui se spécialisent dans cette
technique. Ça permet au client
d’obtenir une bonne expertise
et de voir ses travaux effectués
dans des délais qui lui conviennent.
Dans le même ordre d’i -
dées, Toitures Qualitoit est une
entreprise reconnue pour donner
des suggestions profitables
pour le client. Par exemple, il
[ ]
PARMI LES RÉALISATIONS DE
TOITURES QUALITOIT, MENTIONNONS
LA RÉFECTION DES TOITS DES ÉGLISES
DE SAINT-RAYMOND-DE-PORTNEUF
ET DE SAINT-ROCH, À QUÉBEC, AINSI
QUE LA MAISON HENRY STUART ET
LA RÉSIDENCE DU CONSUL GÉNÉRAL
DE FRANCE, À QUÉBEC
n’y a pas très longtemps, un cli -
ent m’a dit qu’il était intéressé
à faire ajouter un ventilateur à
sa couverture. Nous avons par -
lé ensemble et j’ai compris que
le système actuel était là depuis
plusieurs années et que le pontage
était sain. Je lui ai alors déconseillé
de le faire, puisque ce
serait inutile. Vous savez, ce
qui compte le plus, pour nous,
c’est d’aider les gens à trouver
la solution qui répond le mieux
à leurs besoins. Nos relations
sont basées sur la transparence
et l’honnêteté».
Interrogée sur l’avenir de
Michel Gauron, M.A., L.L.B.
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510, rue Laurier (cuivre, à baguette)
l’entreprise, Hélène Grondin
répond que l’ère est à la
consolidation. « Après avoir
été locataires pendant 13 ans,
nous nous sommes fait cons -
truire des locaux neufs, il y a
à peine deux ans et demi.
Aussi, avec l’achat d’équipement
et le renouvellement de
notre parc de véhicules, nous
estimons qu’il est temps de
consolider tout cela. Mais,
dans un avenir plus lointain,
nous envisageons de poursuivre
notre expansion. La satisfaction
de nos clients est notre
meilleur outil de promotion»,
conclut-elle.
Toitures Qualitoit
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10
VI LLE MERCI ER Constr uction V11 N4 • Avril 09
HABITATIONS HARBEC
Vaste projet de construction à Bromont
D’ici quelque six mois, soit à l’automne 2009, Caroline Harbec, présidente des Habitations Harbec, et son équipe entameront
les travaux d’un important projet de construction de 24 condominiums au cœur de la ville de Bromont.
Céline B O RD UAS
Qu’est-ce qui a conduit la
présidente, qui est entrepreneure
générale à Ville-Mercier,
à procéder à l’achat d’un
vaste terrain situé dans les Cantons-de-l’Est?
« Un coup de
cœur, lors d’une visite», répondelle
sans hésitation. Il faut dire
que la superbe vue sur la montagne
et les environs luxuriants
y sont pour beaucoup dans le
choix du site. Un avis entièrement
partagé par André Nolin,
coassocié du projet. Le chantier
de construction se répartira en
unités de 1 250pi 2 (un plancher)
et d’autres, plus luxueuses, avec
mezzanine. Le tout de style résolument
contemporain, la
marque de commerce de Habitations
Harbec. L’échelle de
prix oscillera entre 199 900$ et
250 000$. Un coût abordable,
estime la présidente.
«À l’heure actuelle, nous som -
mes à mettre en place le bureau
de ventes, dont on ouvrira les
portes à la mi-avril. Nous som -
mes confiants d’intéresser d’é -
ventuels propriétaires de résidences
de villégiature ou des
gens qui cherchent un pied-àterre
hors des grands centres»,
expose celle qui gravite dans un
milieu non traditionnel. «Pour
ma part, je compose très bien
avec les rouages et les exigences
du métier et ce, même si la carrière
d’entrepreneure en cons -
truction est plutôt rare chez les
CONTRACTEUR EN BRIQUES
Jean-Guy Dugrenier
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Louise Lachance, représentante, et Caroline Harbec, présidente
femmes, mamans de surcroît. Il
faut simplement savoir faire sa
place», insiste Caroline Harbec,
dans un sourire convenu. Et, en
ce qui la concerne, rien ne lui
échappe. Dans les faits, elle a un
souci du détail… tout féminin
pour chacune des étapes de
l’édification d’une future maison.
Elle recherche aussi le petit
élément esthétique qui fera la
distinction. Un plus qui pèse
beaucoup dans la balance du
service à la clientèle.
À l’origine
Son histoire n’est pourtant pas
affaire de relève familiale, mê -
me si la famille immédiate est
très impliquée dans le succès de
son entreprise. Ce qui a conduit
Caroline Harbec, diplômée en
psychologie, «à faire carrière sur
les chantiers», c’est un goût
prononcé pour l’aspect créatif
lié au domaine de la construction,
aussi le désir de créer sa
propre entreprise et… un con -
cours de circonstances. «J’ai travaillé
dans le secteur de la vente
immobilière, ça m’a donné la
piqûre». Les divers cours et formation
obligatoires pour décrocher
la licence du constructeur,
émise par la Régie du bâtiment
du Québec, se sont enchaînés
par la suite. Quand on pense
qu’à l’origine, c’était un rêve de
jeunesse! Gamine, Caroline
Harbec trimballait des clous et
des vis dans ses poches et, à
l’aide de son marteau accroché
à sa ceinture, «cherchait déjà
des contrats» et bâtissait des cabanes
dans le bois «pour se pratiquer».
Aujourd’hui, la cheffe
d’entreprise envisage de développer
de nouveaux projets à la
fois à Ville-Mercier, où les premiers
acheteurs d’habitations
unifamiliales forment la clientèle
en majorité, et dans la région
bromontoise, pour attirer
une clientèle qui désire procéder
à l’achat d’une résidence secondaire,
un marché en croissance.
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V11N4 • Avril 09 Acier GRAN BY 11
INOXYPRO : Innovateur dans l’acier
et promoteur de DÉCOFLAMME
Fort d’une longueur d’avance en matière de recherche et développement de produits dans les secteurs de l’acier standard et de
l’acier inoxydable, InoxyPro, de Granby, ne cesse d’innover depuis sa fondation, en 2002.
Céline B O RD UAS
Percée importante, le président
directeur général Ryan
Chomiuk et son associé Richard
Laverrière viennent
d’ajouter une nouvelle corde à
leur arc, en procédant à l’incorporation,
en début d’année, de
la division DÉCOFLAMME.
Comme son nom le laisse entendre,
DÉCOFLAMME allie
l’élément décor à un système
de diffusion de chaleur, sous la
forme de foyer mural. «L’an
dernier, nous avions créé une
branche pour développer et
étudier le projet d’intégration
sous toutes ses facettes», se rappelle
Ryan Chomiuk. «Nous
en sommes maintenant à la
mise en marché de ce type de
foyer, dont la caractéristique est
d’être alimenté au bioéthanol,
un choix écologique et une alternative
au foyer traditionnel,
puisqu’il ne nécessite pas de
conduit d’évacuation». En ou tre,
le produit DÉCOFLAM ME est
conforme aux strictes normes
européennes et nord-américaines
et est en voie d’obtenir
la certification ULC, émise par
un organisme canadien indépendant
qui effectue des tests
rigoureux. Cette approbation
se traduira par l’exclusivité des
ventes au Canada.
C’est donc de concert avec la
compagnie première InoxyPro
que sont fabriqués les systèmes
de chauffage d’appoint. Outre
cette nouvelle avenue en mati ère
de chauffage «à l’énergie propre
et écolo», pressentie comme la
voie de l’avenir, de son côté,
InoxyPro poursuit sa lancée
déjà bien entamée, en axant
notamment sur l’essor potentiel
de nouveaux secteurs, soit
résidentiel, commercial et surtout,
institutionnel. «Dès 2007,
nous avons con centré encore
plus nos efforts sur le développement
de pièces d’acier standard.
Pour cela, nous avons
Ryan Chomiuk, président-directeur général, et Richard Laverrière, associé
créé un département dédié à
ce secteur, pour élaborer des
prototypes. Ce qui nous permet
désormais d’offrir un plus
large éventail à une clientèle
plus diversifiée». À cet égard,
InoxyPro sera partie prenante
de projets hors frontières.
«Nous sommes fournisseurs de
composantes qui entrent dans
la fabrication de tours de diffusion
de l’électricité». Ces tours
se retrouveront en Inde, en Indonésie,
en Amérique centrale
et du Sud.
Investir dans la main-d’œuvre
Si des investissements de l’ordre
de 160 000$ ont été consacrés
ces dernières années dans
le but de bonifier la gamme des
produits, suivis de 100 000$
pour la mise en marché, l’embauche
de nouveau personnel
s’est aussi imposée. «J’ai une
équipe de confiance sur laquelle
je peux m’appuyer dans
toutes les sphères d’activités»,
assure le président qui, luimême
se voit comme l’homme
orchestre à la tête des entreprises.
Un total de 15 person nes
sont à l’emploi de InoxyPro et
trois du côté de DÉCO-
FLAMME. «Nous comptons
également engager du nouveau
personnel dans un avenir prochain,
pour mener à bien nos
multiples activités». En effet, les
perspectives sont plus que reluisantes,
en dépit d’un contexte
économique plutôt instable.
«L’an dernier, notre chiffre d’affaires
était de 1,3M$ et, cette
année, nous visons les 2M$.
Déjà, nous sommes en bonne
posture pour l’atteindre», con -
clut Ryan Chomiuk.
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12
SAINT-FÉLIX-DE-VALOIS Acier inoxydable V11 N4 • Avril 09
SYRI LTÉE
Une histoire d’amour inoxydable
Qui osera dire que le monde des affaires est tout de froideur quand on écoute le récit de Jean-Pierre Syri, fils du fondateur de
Syri, chef de file en fabrication d’équipements en acier inoxydable. Tout a commencé comme par hasard.
Daniel RO LLAN D
À
«
la base, mon père, qui était
allemand, avait l’intention
de s’établir soit au Canada ou
en Australie. Finalement, il a
opté pour une visite au Canada
car il devait rencontrer quel -
qu’un qui devait lui remettre de
l’argent. Mais personne n’était
au rendez-vous! Il s’est trouvé
alors un travail pour la compagnie
Callwood à Toron to qui l’a
envoyé à Saint-Félix-de-Valois,
avec mission d’installer de
l’équipement pour le nouvel
abattoir du Comptoir avicole.
Malheur! Son employeur de la
Ville Reine fait faillite», de
mentionner Jean-Pierre Syri.
Le client, lui, très satisfait du travail
déjà entrepris, l’engage
alors pour compléter ce qu’il
AV09037
restait à faire. « Encouragé,
mon père démarrera donc sa
propre compagnie sous la raison
sociale Ideal Poultry Equipment.
Réputation aidant, il aura
vite une clientèle nombreuse.
C’est à Saint-Félix-de-Valois
qu’il a rencontré ma mère». Sa
compagne, Denise Hénault
sera également sa partenaire
puisque c’est son père, Onias,
qui prêtera l’argent au jeune
Fiers de vous accompagner
dans votre réussite !
Daniel Boulard, CA
Paul Lafortune, CGA
Jean-Pierre Syri, président (2 e à gauche) pose fièrement avec son l’équipe
Martin, Boulard & Associés
Comptables agréés, sencrl
37, Place Bourget Sud, Suite 200
Joliette (Québec) J6E 5G1
450 759-2825
couple pour démarrer en affai -
res. Dotée d’une solide formation
en la matière, elle verra à
la bonne marche de l’administration.
Il fallait surtout avoir cet
instinct de l’entrepreneurship.
Nous sommes en 1957. Il faudra
attendre en 1970 pour que
la PME adopte le nom d’Équipements
avicoles Syri, plus familièrement
connue sous la raison
sociale Syri. Au fil du temps,
AV09041
l’entreprise va se hisser à une
niche enviable dans la fabrication
d’appareillages en acier
inoxydable, particulièrement
destinés au secteur agro-alimentaire,
les abattoirs par exemple.
L’acier inoxydable a la cote car
c’est quasiment un matériau
noble. Sa surface lisse, voire miroitante,
permet en un clin
d’œil de voir poussières et saletés.
Or, dans l’industrie agro-alimentaire,
et l’actualité récente
nous l’a rappelé, on ne peut se
permettre aucune négligence.
C’est pourquoi, chez Syri on apprécie
la qualité des produits
qui sortent de leur usine. Ils
sont irréprochables et se doivent
de l’être. Syri a aussi des carnets
de commandes avec les hôpitaux
où les exigences de salubrité
sont aussi élevées.
Acier inoxydable en feuilles
«L’acier inoxydable nous arrive
sous forme de grandes feuilles
que nous modifions au gré des
commandes», raconte le fils du
fondateur et maintenant grand
patron à son tour depuis 1993.
«Nos produits doivent se con -
former aux nouvelles nor mes
HACCEP d’Agriculture Canada,
depuis une dizaine d’années.
Cela suppose que la machinerie
doit être facilement
démontable, lavable et anti-oxydable».
Syri s’est plus que con -
formée, même que c’est le ministère
fédéral de l’agriculture
qui leur réfère parfois des cli -
ents. Parmi les grands noms de
la profession avec lesquels Syri
transige, on compte Olymel,
Exceldor, Maple Lodge, Cargill.
La récession, on ne connaît
pas. Tellement que les carnets
de commandes débordent.
Mais le défi, et réussi, est de parvenir
à rencontrer le planning
de production. Jean-Pierre Syri
se tient à l’affût de tout ce qui se
fait d’innovant dans son secteur.
«Je vais régulièrement dans des
salons spécialisés. Pour ce faire,
je vais parfois en Europe». Syri
s’est portée acquéreur d’un beau
bijou, une découpe à jet d’eau
numérique, d’une extrême précision
et qui tranche jusqu’à six
pou ces d’épaisseur. C’est 60 000
livres de pression! On applique
un patron dessiné à l’avance sur
l’appareil qui, automatiquement,
reproduira la découpe
souhaitée. On gagne en temps
et en finition. L’usine se trouve
en milieu champêtre, à quel -
ques kilomètres de Saint-Gabriel-de-Brandon
et de son beau
lac. Ne vous demandez pas
pourquoi Syri regarde l’avenir
avec confiance. Un environnement
idéal et un amour inconditionnel
du métier font le reste.
Et dire que cette belle aventure
industrielle a commencé par
une romance!
Syri Ltée
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SYRI LTÉE.

V11N4 • Avril 09 Réfection de toitur es LAVAL 13
COUVREURS G. QUERRY
Investissements de 2 M$
Pour demeurer concurrentiel et offrir un excellent service à sa clientèle, Couvreurs
G. Querry poursuit son programme d’investissements, lequel a démarré il y a deux
ans. À ce jour, l’entreprise a déjà injecté 2 M $ dans l’achat de grues, de chariots
télescopiques, de machineries, d’excavatrices, etc.
Bernard GAUTH I E R
Et ce n’est pas tout. Cette
année, son président,
Steve Querry, entend investir
un autre million de dollars
dans l’agrandissement de l’entrepôt
actuel. « De 5 000pi 2 à
l’heure actuelle, le bâtiment
va presque doubler en superficie,
en occupant une surface
de 11 000 pi 2 . L’entrepôt va
servir à abriter tous les nouveaux
équipements que nous
avons acquis».
Fondée en 1980, l’entreprise
lavalloise se spécialise dans la
réfection de toitures dans les
secteurs résidentiel, commercial,
industriel et institutionnel.
Grâce à son excellente réputation,
son service après-vente, sa
rapidité d’exécution, Couvreurs
G. Querry connaît une
progression de ses activités,
malgré la crise économique.
Depuis un an, elle a créé 8
nouveaux emplois, portant à
30 le nombre total d’employés.
«En raison du ralentissement
économique, on note de plus
en plus de gros couvreurs qui
Gilles Querry, fondateur, Steve Querry, président, Éric Villeneuve, contremaître, et Jean-Paul Verreault, estimateur
viennent soumissionner dans
le secteur résidentiel. C’est un
phénomè ne nouveau et c’est la
raison pour laquelle la qualité
du service à la clientèle est importante.
Nous sommes ouverts
7 jours sur 7, 24 heures
sur 24».
Couvreurs G. Querry
1230, avenue Godin
Laval QC H7E 2T2
Tél.: 450 628-5256
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Fondation : 1980
Président : Steve Querry
Employés : 30
COUVREURS G. QUERRY
Réfection de toitures
Emplois créés depuis un an : 8
Marchés : Montréal, Laval, Rive-Nord et Rive-Sud
Chiffre d’affaires : 5 M$
Passion : motoneige, moto
AV09082
MOTIVATION
Patrick
LEROUX
SORTIR DE LA CRISE
J’attribue une bonne part du marasme économique
actuel aux médias. Je vous explique. Oui je suis
conscient que l’économie ne va pas bien, mais beaucoup
de médias, en quête constante de sensationnalisme,
ne cessent de rapporter matin, midi et soir des
mauvaises nouvelles économiques. Dans ce sens,
j’odore écrire pour le Journal La Réussite car vous y
trouver ici des nouvelles d’entreprises qui vont bien.
Que croyez-vous qu’il se passe lorsque la population entière
croit que tout va mal? Croyez-vous que dans ces conditions
les gens sont portés à dépenser et à investir davantage afin
de faire rouler l’économie? Bien sûr que non! Apeurés, les
gens qui n’ont pas été affectés par la crise reportent certains
achats qu’ils au raient normalement effectués.
Ces gens se disent: «Ça va tellement mal au niveau économique
qu’on est mieux de faire attention et de limiter nos
dépenses et nos investissements.» Lorsque des millions de
personnes pensent ainsi, il est normal que l’économie s’effondre.
Afin de s’en sortir, j’aimerais vous proposer 7 idées:
1. Cessez d’écouter les réseaux de nouvelles en continu ou
encore mieux écrivez aux médias. Demandez-leur de cesser
d’amplifier la situation actuelle.
2. Rappelez-vous le crash de 1929 suivi de la grande
dépression, le choc pétrolier de 1973, la grande récession
de 1982. Rappelez-vous que malgré ces adversités, nous
nous en sommes très bien sortis.
3. Mettez les choses en perspective. Si le taux de chômage
est de 8% cela signifie que 92% des gens ont un travail.
Et dites-vous que même si vos finances vont moins bien,
vous avez encore votre santé, votre famille et vos amis.
4. Tout dans la vie arrive pour une raison. Les gens qui perdront
leurs emplois en retrouveront probablement de meilleurs
ailleurs. D’autres seront forcés de retourner sur les
bancs d’école, poussés vers une retraite plus tôt que prévue.
Certains choisiront de partir leur propre entreprise.
5. Porter votre attention sur les choses positives.
6. Cessez de vous priver ou de reporter vos achats et vos
investissements.
7. Vous devez commencer par croire en vous-même. Vous
êtes fort. Votre puissance intérieure est illimitée. Vous possédez
le talent, l’imagination et les ressources nécessaires
pour passer à travers n’importe quelle situation. Si des
gens avant vous y sont arrivés, vous le pouvez également.
Patrick Leroux
Conférencier professionnel
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14
MONTRÉAL Constr uction V11 N4 • Avril 09
ALERTE FISSURE
L’importance d’une bonne fondation
Grand connaisseur en matière de réparation de fondations, Alerte Fissure se spécialise
en stabilisation et en redressement de bâtiments sur pieux d’acier. Dirigée par Paul
Dumont depuis 1998, l’entreprise pionnière dans la réparation de fondations à Montréal
dispose du système le plus efficace pour stabiliser les fondations de bâtiments.
Valérie R. CARBONNEAU
Représentant le cœur de
toute construction, la
fondation se doit d’être prise
en charge par des experts.
nos prix », déclare Solita
Fatal, représentante technique
chez Alerte Fissure.
Le personnel professionnel
d'Alerte Fissure est formé
pour détecter les problèmes
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SERVICES DE RÉPARATION DE
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sible et les travaux de stabilisation
sont garantis pour les
quinze prochaines années.
La clientèle d’Alerte Fissure
se partage entre les marchés
résidentiel, commercial, industriel
et institutionnel.
L’entreprise a enregistré plusieurs
centaines de projets
réalisés de concert avec des
ingénieurs, lesquels sont soucieux
de la qualité des solutions
proposées. Les différents
employés exercent
leurs fonctions en toute crédibilité
et intégrité. Pour profiter
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Alerte Fissure inc.
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Montréal QC
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Paul Dumont, président
Or, l’enfonçage de pieux demeure
l’unique solution garantie
pour redresser et stabiliser
un bâtiment. Par
ailleurs, la compagnie offre
également des services de réparation
de fissures, d’imperméabilisation
et la pose de
drains français en périphérie
des fondations. « Ce qui
nous démarque littéralement
de la compétition, c'est notre
qualité, notre expérience et
et pour rendre compte de la
solution permanente qui redonnera
toute sa valeur à
une propriété. Des méthodes
rigoureuses de con -
trôle de qualité sont intég
r é e s à t o u s l e s s t a d e s
d'exécution, afin d’assurer
des travaux à la hauteur et
ce, qu’importe la nature de
ceux-ci. Somme toute, un
programme de financement
très concurrentiel est acces-
Fondation : 1998
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Réparation de fondations
Président : Paul Dumont
Employés : une vingtaine
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bâtie sur
l’excellence
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V11N4 • Avril 09 Constr uction LAVAL 15
LE VERSANT & AFFILIÉS
Projet Urbania, 350 condos de plus
À Laval, près du métro Montmorency, le projet de construction Urbania enregistre une croissance qui dépasse de loin toutes les prévisions
anticipées. Initialement, la première phase comptait 330 unités. À ce jour, le projet a déjà surclassé ce nombre, en atteignant les 680.
Bernard GAUTH I E R
Nous avons plus que doublé
«
la capacité du projet initial.
Cela s’inscrit dans un désir
de densification manifesté par
la Ville de Laval. Notre projet
est très bien situé, à quelques
minutes de marche du métro, à
proximité des services et de l’autoroute
15. Il y a plein de facteurs
extérieurs qui viennent influencer
les gens à venir s’établir
ici. Nous sommes le seul projet
d’envergure du genre près d’une
station de métro à Laval», explique
Sébastien Lessard, administrateur
chez Le Versant & Affiliés.
Les travaux, qui ont
démarré en 2003, devraient être
entièrement complétés l’an prochain.
Après quoi, les phases 2
Sébastien Lassard, président, et Lucie Martel, vice-présidente
photo la réussite - rené robitaille
et 3 vont s’enclencher. Jusqu’à
maintenant, les investissements
sont de l’ordre de 70M$ et le
promoteur croit que cela devrait
atteindre les 115M$ au terme
de la première phase.
Actuellement, 3 bâtiments de
cinq étages et 2 autres de huit
étages ont été construits. «Nous
avons commencé la vente des
futures unités du sixième bâtiment.
Nous allons également
offrir le service de location pour
un bâtiment et peut-être même
deux». La phase 1 comporte
neuf bâtiments et est localisée à
l’angle des boulevards Le Corbusier
et du Souvenir. La préservation
de l’environnement et
l’économie d’énergie figurent
parmi les priorités du promoteur.
Tous les murs ont un coefficient
d’isolation R-30, l’éclairage
est assuré par des lampes
fluorescentes compactes, les ascenseurs
utilisent le tiers de
l’énergie habituelle et les systè -
mes mécaniques ont été choisis
en fonction de leur efficacité
énergétique. Les acheteurs ont
le choix parmi des studios, des
3½ et 4½ dont les superficies
varient de 580 à 904pi 2 . Le prix
moyen est de 150 000$ et l’uni -
té la plus dispendieuse ne dépasse
guère les 200 000$.
Pour le promoteur immobilier,
il s’agit du plus gros projet depuis
sa fondation, en 1996. Le
Fonds de solidarité FTQ est
partenaire financier dans le projet
Urbania. «Les conditions du
marché sont notre principal
défi. Mais, ce qui est réconfortant,
c’est que le secteur semble
stable, avec une bonne force
derrière. Nous avons un bon
produit et sommes très bien situés».
Urbania s’adresse tout
particulièrement à une clientèle
jeune, comme les premiers
acheteurs. D’ailleurs, la mo -
yenne d’âge des copropriétaires
est de 34 ans. Le Versant & Affiliés
a également été très actif
dans plusieurs autres projets situés
dans le Vieux-Montréal,
tels le Saint-Claude, le Bluestone,
Art de Ville et le Royer
Saint-Claude.
Le Versant & Affiliés
1425, boul. Le Corbusier
Bureau 107
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16
SAI NTE-MARTH E-S U R-LE-LAC Constr uction V11 N4 • Avril 09
LES
CONSTRUCTIONS
RIVIERA
Nouveaux condos sur la
Rive-Nord de Montréal
C’est le plus gros projet de son histoire. Autrefois concentrée
dans la construction de maisons unifamiliales ou intergénérationnelles
et de maisons de ville, voilà maintenant que les Cons -
tructions Riviera ont décidé de relever un autre défi de taille :
celui de bâtir 46 immeubles de 6 unités de condominiums à
Terrebonne, Saint-Sulpice et Saint-Jérôme, sur la Rive-Nord de
Montréal. Les premières livraisons ont déjà commencé.
Robert Briand, président et fondateur, avec le trophée disctinction de l'APCHQ, pour ses 20 ans d'excellence
Bernard GAUTH I E R
Ce projet représente un
total de 276 unités dans
les trois municipalités. Selon
le coordonnateur marketing
de l’entreprise, Jonathan Gagnon,
ces projets s’adressent
aussi bien aux jeunes couples
professionnels qu’aux personnes
seules. « Nos projets
sont tous situés près des services
et des voies rapides. De
plus, nous avons toujours visé
à simplifier au maximum le
processus d’acquisition d’une
propriété pour la rendre accessible
au plus grand nombre
d’acheteurs qualifiés. »
Fondée en 1988 par Robert
Briand, les deux fils de celuici,
Sylvain et Pascal, jouent
un rôle prépondérant comme
vice-présidents dans la poursuite
des activités familiales.
Selon Jonathan Gagnon, l’offre
de terrains est élevée et le
consommateur a le choix de
nombreuses propriétés dans
plusieurs villes. « Il y en a
pour tous les budgets. Nous
sommes aussi présents à La val,
Lachute, L’Assomption,
L’Épiphanie et Joli ette.» Bon
an, mal an, on évalue à quel -
que 220 le nombre de maisons
construites chaque an née dans
différentes régions de la Rive-
Nord de Montréal. « Nous
avons également complété plusieurs
développements résidentiels
d’envergure dans les villes
de Saint-Eustache, Sainte-
Marthe-sur-le-Lac, Repentigny
et Mascouche. » Reconnue
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Félicitations à toute l’équipe Riviera !
Siège social : 3255, rue Marconi, Mascouche (Québec) J7K 3N6
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pour sa réussite ainsi que pour le dynamisme de sa direction.

18
SAI NTE-MARTH E-S U R-LE-LAC Constr uction V11 N4 • Avril 09
comme l’entrepreneur numéro
un dans la région de Lanaudière,
Les Constructions
Riviera sont entourées de leur
propre équipe de spécialistes
composée d’architectes, de
technologues, de designers et
de décorateurs. Une vingtaine
sur pied deux promotions qui
les favorisent: acheter sans mise
de fonds de 5% ou obtenir les
six premiers mois d’hypothèque
payés par l’entrepreneur. Fait à
noter, Les Cons tructions Riviera
sont récipiendaires de la
palme Platine et portent le
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LES CONSTRUCTIONS RIVIERA ONT
MIS SUR PIED DEUX PROMOTIONS
QUI LES FAVORISENT : ACHETER SANS
MISE DE FONDS DE 5% OU OBTENIR
LES SIX PREMIERS MOIS D’HYPO THÈQUE
PAYÉS PAR L’ENTREPRENEUR
Modèle Intergénération
d’employés sont au service de
la clientèle. «Notre organisation
est en mesure de faciliter
la vie à tous nos clients parce
qu’elle est très bien structurée.
Nous avons une multitude de
produits domicili aires, presque
tous exclusifs, dont les plans
sont en plus adaptables aux
goûts spécifiques de chaque
cli ent.» Pour aider les acheteurs
à réaliser leur rêve malgré
les temps difficiles, Les
Cons tructions Riviera ont mis
titre de Maître Constructeur à
l’Association provinciale des
cons tructeurs d’habitation du
Québec. L’organisme est d’ailleurs
en voie de remettre la
palme Diamant à l’entreprise.
Les Constructions Riviera
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Sainte-Marthe-sur-le-Lac
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Fondation : 1988
Président : Robert Briand
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V11N4 • Avril 09 Ar chitectur e MONTRÉAL 19
SINAIA
ENTREPRENEURS
GÉNÉRAUX
152 logements
en 8 mois à Lasalle
Marcel Roy, l’homme qui fait cette déclaration
en forme de défi, est un constructeur,
l’entrepreneur général dynamique de Sinaia.
À 67 ans, il se sent encore passionné.
Gérard SAM ET
ce métier depuis 35
« ans! Avant, tous les calculs
J’aime
étaient pourtant plus
compliqués, puisqu’ils se faisaient
à la main.» Aujour d’hui,
le client est servi plus rapidement
grâce aux calculatrices informatiques.
On passe donc plus rapidement
de la conception à la
réalisation. C’est ce qui le moti -
ve. De voir ses réalisations con -
crètes. Et il y en a eu beaucoup
durant sa longue carrière. «J’ai
accumu lé les expériences de
construction dans des secteurs
aussi différents que le commercial,
les appartements en condos,
les écoles ou l’institutionnel».
Il s’est alors dirigé vers le secteur
de la rénovation. Le domaine est
plus délicat que de construire du
neuf. Pour cela, il a créé voici
deux ans la soci été Sinaia avec
l’architecte Victor Simion. L’expérience
cumulée des deux associés
est de plus de 65 ans. Un
savoir-faire aussi élevé est justifié
lors que l’on s’attaque par exemple
à la rénovation d’une église!
Dans ce projet qui tient à cœur
à Marcel Roy, tout l’intérieur
sera détruit et recomposé. Lors -
que l’on voit le clocher, c’est de
la haute voltige. Toujours les dé -
fis, ceux de Marcel Roy et de son
associé Victor Simion. «La rénovation
représente la plus gran -
de partie de notre activité actu -
elle.» Parmi les autres expertises
des deux associés, il y a les «projets
clefs en main où nous fournissons
l’architecte. Nous faisons
les études de rentabilité pour la
mise en valeur des terrains et calculons
les budgets». Marcel Roy
à foi dans sa profession. «C’est
un métier qui a de l’avenir pour
les jeunes». Et il fait un clin
d’œil sur l’entreprise: «On est les
meilleurs!»
Sinaia Entrepreneurs Généraux
1265 rue Berri
Montréal QC H2L 4X4
Tél.: 514 288-9708
Téléc.: 514 288-9110
MARYSE LEDUC
Une tête à plusieurs chapeaux !
Leader en matière de design de maisons de villégiature dans la province, à l’avantgarde
dans la conception de maisons écologiques, conférencière chevronnée, professeure
de renom et récipiendaire de nombreux prix, l’architecte Maryse Leduc a
su se bâtir toute une notoriété au sein du milieu à travers le Québec.
Valérie R. CARBONNEAU
Détentrice d’un baccalauréat
en architecture et
lauréate de la Médaille d’excellence
de l’Institut royal d’architecture
du Canada (IRAC),
elle obtient au cours de ses
études une bourse lui permettant
de voyager, afin d’étudier
l’habitat contemporain en Europe
et d’exercer dans de grands
bureaux d’architecture à titre de
stagiaire. En vertu également de
ses principes personnels visant
une saine qualité de vie, elle
s’est grandement intéressée à
l’architecture écologique pendant
ces années. Elle a su s’inspirer
des tendances de l’Asie, de
l’Europe et du Moyen-Orient,
rendant compte, par le fait
même, de plusieurs disciplines
qui font dorénavant office de
sa démarche, notamment l’architecture
verte, le feng shui et
la géobiologie.
Elle s’est investie pendant dix
ans auprès du cabinet d’architectes
Cardinal Hardy avant
d’ouvrir son propre cabinet, en
1989. En 1992, elle s’est vue
décerner le Prix d’excellence
de la Société canadienne d’hypothèques
et de logement
(SCHL) dans le cadre de l’un
de ses projets, la maison Michaël,
soit un centre d’accueil
pour personnes handicapées.
À l’aide de son approche sur
mesure, Maryse Leduc fait
appel à des idées astucieuses
pour donner corps aux projets
imaginés par ses clients. D’autre
part, avec son concept clé en
main maison vive, elle va de la
Maryse Leduc, architecte et propriétaire
sélection de l’espace à la con -
ception de l’aménagement intérieur,
pour ensuite se con centrer
sur la décoration et rendre
compte de toutes les étapes du
projet. «La portée d’un mandat
va de l’implantation même de
la maison sur le site, jusqu’à la
dernière couche de peinture»,
affirme-t-elle. «J’offre aussi mes
services à la carte, c’est-à-dire
que, parfois, je vends le concept
à des autoconstructeurs et j’agis
par la suite à titre de coach pour
assurer un suivi». Tout ouïe,
elle exauce les rêves de sa clientèle
depuis près de trente ans.
«Je ne suis pas seulement une
architecte qui dessine la coquille,
je fais aussi le design de
A à Z. Par exemple, je choisis et
j’essaie d’harmoniser chaque
objet de la maison dans un tout.
De la plomberie à la céramique,
en passant par le choix
de peinture… De cette manière,
tout contribue à la
beau té, au charme de la maison
dans son ensemble »,
ajoute celle qui a conceptualisé
plus de sept cents maisons
au cours de toutes ces années
prospères en création.
Maryse Leduc
architecture et design
346, rue Gilford
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Michael B. Nadeau
Vice-président exécutif
Cell.: 418 261-5252
1183, de l’Église, Val-Alain, Québec G0S 3H0
Tél.: 418-744-3295 Fax: 418- 744-3296
RBQ: 8007-4925-48
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20
MONTRÉAL Ar chitectur e V11 N4 • Avril 09
CAMPANELLA ET ASSOCIÉS
Un carnet de travail bien chargé
Petit train va loin nous enseigne le dicton. C’est bien à ce vieil adage que la firme d’architectes Campanella et Associés, présentement
logée sur le boulevard Henri-Bourassa dans le Nord-Est de la ville, s’est efforcée de répondre depuis sa fondation il y a
près de 25 ans. De petits travaux résidentiels, la firme se voit maintenant aux commandes d’un méga projet résidentiel qui pourrait
s’étendre sur plusieurs années.
Richard MARC I L
Ayant complété ses études
en architecture en 1982,
Sebastian Campanella se con -
sacre tout d’abord à de petits
projets émanant de ses con naissances.
Au fil du temps, les projets
se font de plus en plus nombreux
et il constate qu’il peut
vraiment en faire une carrière.
Pour la plupart, il s’agit de projets
résidentiels, principalement
de multi-logements.
Débuts modestes
mais prometteurs
«J’ai fondé l’entreprise en 1986.
Puis en 1987, un associé s’est
joint à moi. Cette association a
duré jusqu’en 1995. L’année
suivante, Campanella et Associés
voyait officiellement le
jour», explique Sebastian Campanella.
Pour sa part, Fernando
De Marco, maintenant associé,
se joint à la firme en 1993 à titre
de stagiaire. Il complète ses
études. «On m’a cloué au mur
et je ne suis jamais parti. L’ambiance
était super et le travail ne
manquait pas», dit-il à la blague.
«J’ai grandi ici».
En 1998, le volume d’affaires de
la firme l’oblige à considérer des
locaux plus vastes puisqu’elle
compte maintenant plus d’employés.
C’est toutefois vers 2003
que le boom se produit. Les
contrats affluent à un rythme effarent.
Le bouche-à-oreille fait
son œuvre, grâce au bon travail
effectué dans le passé.
«En 1998, le marché se replace.
Trois ans auparavant,
c’était plutôt tranquille. La
confiance revient lentement
dans le marché immobilier et la
construction reprend vie. Nous
avons alors pu bénéficier du fait
que certains clients que nous
avions servis dans le passé envisageaient
des agrandissements.
Le virage vers les projets de nature
industrielle s’amorce également
à cette époque», poursuit
Sebastian Campanella.
photo la réussite - rené robitaille
«Actuellement, nous travaillons
principalement au Québec et
dans les Maritimes. La région
d’Ottawa fait également partie
des marchés géographiques que
nous desservons. Notre présence
dans les autres provinces
est principalement due au fait
que Costco fait partie de notre
clientèle et ce, depuis 1993»,
tient à préciser le président.
Campanella et Associés voit à
tout, de l’idéation à la construction
proprement dite. «Dans
certains cas, nous agissons véritablement
à titre de gestionnaires
de projets où nous suivons
l’évolution des travaux à
chaque instant. À titre d’exemple,
un projet pour Costco requiert
trois mois d’études,
d’analyse et de planification, et
trois à construire. Depuis 2003,
Cost co a ouvert une succursale
par année. Des surfaces de
140 000pi 2 au minimum.»
Les effectifs de Campanella et
Associés sont maintenant répartis
équitablement entre les secteurs
résidentiel, industriel et
commercial. Outre Costco, la
firme dessert des entrepreneurs
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9203, boul. St-Laurent, bur. 302 (Québec) H2N 1N2
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Votre croissance est à l’image du dynamisme et du
professionnalisme qui vous caractérisent et nous
sommes heureux d’y être associés. Félicitations aux
dirigeants et employés de CAMPANELLA.
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V11N4 • Avril 09 campanella.ca MONTRÉAL 21
généraux dont les projets sont
destinés à des clients commerciaux
et industriels, tels des
concessions automobile et industries
de grande surface.
L’expertise qu’a développée la
firme dans le multi-logements
l’amène maintenant à plancher
sur des projets d’une toute autre
envergure. «Au début, on parlait
de trois logements, puis de
8. Aujourd’hui, nous travaillons
sur des projets résidentiels de
100 logements et plus. Règle
générale, ce n’est jamais en
deçà de 50 logements. Nous ne
négligeons toutefois pas des projets
plus petits», nous dit Sebastian
Campanella. «Nous évoluons
avec le marché. Nous
répondons à toutes les demandes,
peu importe leur nature
ou leur taille», renchérit
Fernando De Marco.
Concurrence
Dans un marché aussi compétitif,
Campanella & Associés
mise avant tout sur un service
personnalisé afin de se démarquer.
« Nous ne confierons
jamais un projet à un junior
simplement pour garantir
l’obtention d’un contrat. Aussi,
nous nous assurons de respecter
Sebastian Campanella, architecte associé
les échéanciers établis par le
client et ce, même s’ils sont très
serrés. Nous livrons en temps
c’est notre force. Devant une incertitude,
nous cherchons la solution.
Jamais nous ne laisserons
le client dans le doute tout
en voyant le temps filer. Un projet
bien structuré au départ se
déroulera bien jusqu’à la fin»,
explique Sebastian Campanella.
De son côté, Fernando
De Marco soutient que la firme
ne fonctionne pas avec des
idées préconçues. «Nous nous
adaptons aux besoins du client.
Bien sûr, lorsque nous avons la
chance de laisser libre cours à
photo la réussite - rené robitaille
notre expérience, on aime
bien vivre un trip d’architecture
toujours en respectant la
faisabilité du projet. Combien
d’architectes, produiront les
plus beaux projets sur papier
qui, en bout de ligne, s’avéreront
irréalisables?»
Un carnet chargé
Campanella et associés travaille
actuellement avec le
nouveau propriétaire des édifices
sis à l’angle des boulevards
Henri-Bourassa et L’Acadie. Ce
site a reçu beaucoup d’attention
de la part des médias depuis
quelques semaines. «Comme
on le sait, le site est en désuétude.
Les 25 bâtiments de trois
étages existants, mal entretenus,
représentent une proportion
importante des logements insalubres
sur le territoire de l’Île de
Montréal. Il s’agit d’un projet
prioritaire pour le maire.
L’implication de la ville se fait
notamment au niveau du logement
social. Les Investissements
Tyron, en partenariat
avec la SHDM, s’occupent
quant à eux de la construction
[ ]
L’EXPERTISE QU’A DÉVELOPPÉE LA FIRME
DANS LE MULTI-LOGEMENTS L’AMÈNE
MAINTENANT À PLANCHER SUR DES
PROJETS D’UNE TOUTE AUTRE ENVER-
GURE, VOIRE 100 LOGEMENTS ET PLUS
de condos à prix abordables. Le
nouveau propriétaire conserve
une partie du projet en vue d’y
construire une résidence pour
personnes âgées. Tous les bâtiments,
sauf deux, seront démolis.
Il s’agit d’un projet mixte
comportant 230 logements sociaux,
480 condos à prix abordables
et 600 logements pour
aînés. Sept nouveaux bâtiments
seront érigés. Le projet est censé
s’amorcer à l’automne 2009.
Les deux premiers bâtiments de
logements sociaux pourraient
Félicitations à l’équipe
de CAMPANELLA
pour sa réussite ainsi que
pour le dynamisme de sa direction.
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Terrebonne (Québec) J6Y2A6
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Félicitations !
Nous sommes très fiers de nous associer
au succès de Campanella & Associés
et nous félicitons toute l’équipe pour son dynamisme
et son leadership tant au niveau national qu’international.

22 MONTRÉAL Ar chitectur e V11 N4 • Avril 09
AV09071
photo la réussite - rené robitaille
Fernando De Marco, architecte associé
être livrés à l’automne 2010»,
nous expli que Fernando De
Marco. Pour cet important projet,
la firme s’occupe évidemment
de l’architecture mais
aussi de la conception de bâtiments,
de la planification urbaine,
de la gestion de projets
Fondation : 1986
CAMPANELLA & ASSOCIÉS
Firme d’architectes
Président : Sebastian Campanella
Employés : 10
Marchés : Québec, Ontario, Maritimes
afin que toutes les ressources
impliquées soient bien coordonnées.
«Nous rencontrons
même les locataires relogés afin
de recueillir les commentaires
et besoins face au projet.»
Question de stabilité
Sebastian Campanella n’hésite
AV09006
pas un instant afin d’expliquer
les succès que sa firme connaît.
«Notre stabilité constitue l’une
de nos principales forces. Après
deux ou trois mois, on peut déceler
si un nouvel employé sera
efficace ou non. Habituellement,
ils partent d’eux-même.
Mais après 3 ou 4 ans, ils restent
en poste. Il n’y a pas ou peu de
roulement chez nous», expli -
que Sebastian Campanella. À
cet effet, il poursuit en mentionnant
que certains employés
sont avec la firme depuis près
d’une dizaine d’années. L’écou -
te et la qualité du service offert
par tous les membres de la
firme sont aussi des valeurs qui
expliquent en grande partie la
réussite de cette jeune entreprise.
«On donne le service au
client. Peu importe la taille du
projet, le client doit être entièrement
satisfait», conclut-il.
Licence RBQ
2755-4856-24
1220, rue Marconi
Boucherville (Québec) J4B 8G8
Tél. : (450) 449-5121
Téléc. : (450) 449-5368
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Campanella & Associés
2494, boul. Henri-Bourassa Est,
Bureau 202
Montréal QC
H2B 1T9
Tél. : 514 383-1886
www.campanella.ca

V11N4 • Avril 09 Villégiatur e ORFORD 23
MANOIR DES SABLES
Une perle à découvrir ou… à redécouvrir
Sis au cœur de la magnifique région touristique de Magog-Orford, Le Manoir des Sables célébrera au cours de la prochaine
année son 20e Anniversaire. Deux décennies qui ont été marquées par le remous, au tout début, puis la stabilité et la croissance
depuis son acquisition par Georges Marois.
Richard MARC I L
On amorce la construction du
Manoir en 1989. Le maire
d’Orford de l’époque, Jean
Dion, se lance dans l’hôtellerie.
L’établissement doit alors
répondre aux normes internationales
de la chaîne hôtelière
Sheraton. Avant que les travaux
ne soient complétés, Jean Dion
doit déclarer faillite. La banque
reprend alors le Manoir et
l’opère pendant une courte période.
Au début des années 90,
un nom bien connu du domaine
hôtelier, Raymond
Malenfant, en fait l’acquisition.
Nous sommes alors à l’époque
où ce dernier vit des moments
inquiétants avec les syndiqués
Lucie Gingras, vice-présidente, et Georges Marois, président, Hotels Villegia
du Manoir Richelieu. Le financement
étant difficile à
trouver, il perd l’hôtel. L’institution
financière en reprend
possession.
Quelques années plus tard, en
1993, Georges Marois, un architecte
de carrière, se lance
dans l’aventure du Manoir et
en fait l’acquisition. «À l’épo -
que, le taux d’occupation ne
dépassait guère les 26%», se
rappelle Lucie Gingras, viceprésidente
des Hôtels Villegia,
directrice générale du Manoir
et conjointe de Georges Marois.
Ce dernier avait toutefois
une certaine expérience de
l’hôtellerie, étant copropriétaire
du Manoir Vaudreuil. Il
décide alors de vendre les parts
ENTREPRENEUR GÉNÉRAL POUR UN PIONNIER DE L’EXCELLENCE.
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AV09084

24
ORFORD hotelsvillegia.com V11 N4 • Avril 09
qu’il détient dans cet établissement
afin de se consacrer à
100% à son nouveau bébé. Sa
formation en architecture lui
sera bénéfique et permettra à
l’établissement d’Orford de littéralement
repartir à neuf.
Une première
Alors que la plupart des établissements
hôteliers misent
sur la publicité et la promotion
pour attirer la clientèle, le Manoir
des Sables innove en ouvrant
un bureau des ventes à
[ ]
LA BANNIÈRE VILLEGIA
EST LA PREMIÈRE CHAÎNE
QUÉBÉCOISE D’ÉTABLISSEMENTS
DE VILLÉGIATURE
Montréal. Une première au
Québec. «Les délégués commerciaux
ont rapidement développé
une expertise au niveau
des groupes corporatifs,
une clientèle qui nous était
alors pratiquement inconnue.
Aujourd’hui, plus de 65% de
notre clientèle est composée
d’entreprises, de groupes sociaux,
de réunions et congrès.
Les villégiateurs ne représentent
que 35% de notre achalandage.
Nous les recevons généralement
lors des vacances
scolaires, de la période des
Fêtes et de la saison estivale»,
explique Lucie Gingras.
C’est précisément afin de répondre
à une demande corporative
croissante que le Manoir
des Sables a subi, au cours de
la deuxième décennie de son
existence, plusieurs transformations.
En effet, deux gran -
des salles de réunions ont été
annexées à l’établissement.
AV09055
Massage aux pierres chaudes
AV09109
Aux abords de l’hôtel on retrouve
un 18 trous et un 9 trous
par 3, ce qui a aussi entraîné la
construction d’une boutique
de golf, adjacente à l’établissement.
«En 2001, nous avons
ajouté les 24 suites Château.
Cette année, dans quelques semaines,
nous inaugurerons le
Spa, un investissement de
1,2M$», tient à préciser Lucie
Gingras. C’est d’ailleurs avec
l’inauguration de ce dernier
que s’amorceront les festivités
entourant le 20 e Anniversaire
du Manoir.
La bannière Villegia
À l’été 1998, Georges Marois
achète l’Hôtel Chéribourg qui,
lui aussi, avait été repris par le
créancier bancaire. Six ans
plus tard, le Manoir St-Castin
se joint au portefeuille de l’architecte-hôtelier.
«Nous détenions
alors trois centres de villégiature
distincts au niveau
administratif. Toutefois, pour
les groupes c’était avantageux
car il était possible de se déplacer
d’une région à l’autre.
Nos délégués commerciaux
pouvaient alors promouvoir les
trois établissements en misant
sur la qualité du service uniforme.
Nous avons alors décidé
de créer et de commercialiser
la bannière Villegia, la première
chaîne québécoise d’établissements
de villégiature.»
En 2006, Le Victorin de Victoriaville
s’ajoute au groupe.
«Bien qu’il s’agisse d’un hôtel
urbain et non d’un centre de
villégiature, nous l’avons tout
de même intégré à la chaîne.
Nous avons alors décidé de
construire un centre des con grès
adjacent à l’hôtel afin d’accommoder
la clientèle d’affaires. Nos
quatre établissements offrent
les mêmes standards de qualité
et de service. Nous offrons sensiblement
les mêmes produits
partout, à l’exception du golf
du Manoir des Sables», poursuit
la vice-présidente du
grou pe. Dans l’ensemble,
c’est plus de 500 chambres
dont dispose le groupe. 550
employés composent le per-

V11N4 • Avril 09 Villégiatur e ORFORD 25
Le golf avec vue sur le Mont Orford
sonnel pour les quatre établissements
qui, globalement, génèrent
des revenus de plus de
20M$ annuellement.
Question d’équipe
Questionnée sur le succès que
connaît Villegia, sa vice-présidente
demeure humble. «No -
tre succès est fondé sur le travail
d’équipe. Tout démarre à
l’accueil. Tous voient au
confort et à la satisfaction complète
du client. Le personnel
de service, les chambrières…
Tous sans exception. On voit
qu’ils aiment leur travail. Certains
sont ici depuis l’ouverture
du Manoir. Au Chéribourg
certains ont près de 25 ans de
service. Nous devons sans
[ ]
PLUS DE 65 % DE NOTRE CLIENTÈLE
EST COMPOSÉE D’ENTREPRISES,
DE GROUPES SOCIAUX,
DE RÉUNIONS ET DE CONGRÈS
doute faire les choses de la
bonne façon!» Le fait que des
aménagements soient cons -
tamment réalisés n’est pas
étranger à la réussite de la
chaîne. Les chambres y sont rénovées
tous les sept à dix ans.
La literie est changée régulièrement
et la décoration est
revue. «Nous sommes cons -
tamment à l’écoute des besoins
et désirs des clients, c’est pourquoi
nous effectuons régulièrement
ces modifications et rénovations.
Nous nous faisons
un devoir de répondre à toutes
les cartes commentaires complétées
par la clientèle. Nous
voulons avant tout que le client
vive une expérience enrichis-
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26
ORFORD hotelsvillegia.com V11 N4 • Avril 09
Le Manoir des Sables, dans toute sa splendeur
AV09080
AV09104
Cogeco et le Manoir des Sables :
une heureuse connexion depuis
plus de 15 ans.
AV09118
AV09018
sante chez nous, qu’il apprécie
son séjour chez Villegia».
L’expérience Villegia
Bien plus que de simples représentants
aux ventes, les délégués
commerciaux de Villegia
prennent en charge le
client dès la signature du con -
trat. En effet, l’établissement
choisi recevra copie de l’entente.
Une équipe de coordination
voit alors à tous les besoins
du client. Que ce soit
pour la planification des réunions,
des pauses-café, la réservation
de l’équipement audiovisuel,
l’organisation des soirées
des participants, l’équipe
voit à tout. Le client est pris en
main dès son arrivée à l’hôtel
où l’équipe en place, au fait du
programme, prend la relève.
En aucun temps, le client ne
sera laissé à lui-même.
Une région à redécouvrir
La région de Magog-Orford n’a
plus besoin de présentation.
Une foule d’activités, peu importe
la saison, attendent les
villégiateurs. Croisières sur le
lac Memphrémagog, ski au
Mont Orford, randonnées pé-
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V11N4 • Avril 09 Villégiatur e ORFORD 27
destres, plein air, train touristique,
théâtre, spectacles.
Nommez-les. Le Manoir des
Sables offre donc différents forfaits
pour tous les goûts. Côté
gastronomique, la région
compte de nombreux établissements
où les amateurs de
bonne chère pourront satisfaire
leur fin palais. L’activité vinicole
fleurissante constitue également
un attrait touristique
important de la région, notamment
à l’automne lors des
vendanges. «Nous devrons cependant
développer d’autres
attractions, afin de concurrencer
des régions comme Tremblant
et Charlevoix qui, je dois
l’avouer, nous ont surclassé au
cours des dernières années», de
nous dire Lucie Gingras. Et
c’est précisément dans cette
optique que le Manoir des Sables
ouvrira son propre Spa à la
fin du mois d’avril.
Nouvelle tendance
Les Spas et centres de détente
ont la cote présentement. Les
Québécois recherchent de plus
en plus ce type d’endroits pour
s’offrir quelques heures de relaxation.
« Nous disposions
d’un spa dans le sous-sol de
l’hôtel. Il était opéré par un
concessionnaire. Toutefois
l’endroit était très restreint, à
peine 800 pi 2 . Nous avons
convenu d’un commun accord
avec la directrice du spa que
nous en reprenions le contrôle.
C’est alors que nous avons
amorcé les travaux en 2007 en
aménageant les bains extérieurs
et le sauna finlandais, adjacents
à la piscine. Lors des
Toutes les chambres sont décorées avec goût, selon les commentaires des clients
fins de semaine, nous bénéficions
d’un achalandage accru
grâce à eux. Cette clientèle intéressante,
qui est prête à con -
sacrer un budget substantiel à
cette forme de détente, désire
tout de même le faire dans un
certain confort. Nous avons
[ ]
« EN 2001, NOUS AVONS AJOUTÉ LES
24 SUITES CHÂTEAU. CETTE ANNÉE,
NOUS INAUGURERONS LE SPA,
UN INVESTISSEMENT DE 1,2 M$»
donc décidé d’agrandir les installations
et de reloger le spa.
Ainsi, grâce à sa généreuse fenestration,
le spa sera plus
éclairé. Nous avons même
adapté les installations pour les
personnes à mobilité restreinte,
une clientèle qui s’adonne de
plus en plus à cette activité.
Une panoplie de soins sera offerte
à la clientèle de l’hôtel
mais aussi à la clientèle qui ne
réside pas au Manoir. Il s’agit
pour nous d’une valeur ajoutée
fort intéressante qui ne
manquera certes pas de plaire
à nos clients tant corporatifs
que particuliers et aux nouveaux
et anciens amants de la
région d’Orford », conclut
Lucie Gingras.
Manoir des Sables
90, ave des Jardins
Orford QC J1X 6M6
Fondation : 1989
MANOIR DES SABLES
Tél. : 1 877-VILLEGIA
Téléc. : 819 847-3519
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Président : Georges Marois
Employés : 550 (4 établissements)
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l’importance de voir le client vivre une expérience
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Équipement de restaurant • Boutique Sommelier Gourmet
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28
MONTRÉAL Por tes & fenêtr es V11 N4 • Avril 09
LES INDUSTRIES MARTIN
Plus de 25 ans dans les portes et fenêtres!
Depuis 1977, Martin Cooper vend des portes et fenêtres fabriquées sur le territoire de la belle province. Soucieuses d’encourager
le marché local et provincial et de préserver l’environnement, les Industries Martin offrent des produits haut de
gamme qui savent répondre aux besoins de tout un chacun.
Valérie R. CARBONNEAU
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combinant à la fois les notions
de qualité et de prix. On
tente toujours de donner le meilleur
de nos connaissances et de
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Au moment de choisir vos nouvelles
portes & fenêtres, voyez loin.
Regardez vers l’avenir et misez
énergétique Artik.
conseiller efficacement notre
clientèle», déclare le président,
Martin Cooper. Ce dernier travaille
dans le domaine depuis
l’âge de dix-huit ans, alors qu’il
travaillait pour la même entreprise
fournisseur de portes et fenêtres
que son père. Au début de
Toutes les portes et fenêtres ne se ressemblent pas.
Au-delà de ce qui est visible à l’œil nu, tous les produits
de fenestration Artik sont conçus à partir de composantes
de qualité supérieure et selon des procédés de fabrication
rigoureux spécialement adaptés aux climats nordiques,
qui leur confèrent un rendement énergétique parmi
les meilleurs de l’industrie.
Nous saluons l’excellence
d’INDUSTRIE MARTIN
un partenaire solide et fiable
Martin Cooper, président
la trentaine, il a décidé de voler
de ses propres ailes. S’étant grandement
inspiré de son expérience
antérieure, il a mis sur
pied les Industries Martin.
Alors qu’elles perdent plus de
chaleur par pi 2 en hiver et en
captent davantage que les murs
[ ]
LES PRODUITS QUE FOURNISSENT
LES INDUSTRIES MARTIN SONT
CONÇUS AU MOYEN DE
COMPOSANTES ÉCOÉNERGÉTIQUES
ou le toit en été, les portes et fenêtres
sont les éléments cons titutifs
d’un bâtiment qui affectent le
plus la consommation d’énergie
et le confort. Or, les produits que
fournissent les Industries Martin
sont conçus au moyen de composantes
écoénergétiques, c’està-dire
qu’elles tendent à maintenir
l’air chaud à l’intérieur l’hiver
et à l’extérieur l’été. Et en vertu
du grand éventail de matériaux
proposés, la compagnie détient
des produits pour tous les budgets.
Qu’il soit question de portes
et fenêtres constituées de bois
massif, de PVC, d’aluminium
ou d’acier, les Industries Martin
veillent à adapter chaque style,
dans le but de faire ressortir les
meilleurs attributs de chaque bâtiment
et ce, selon les caractéristiques
propres à chaque client.
L’entreprise ayant acquis une réputation
de renommée depuis le
début de ses opérations, les
clients reconnaissent assurément
l’expertise et le professionnalisme
de ses employés.
Les Industries Martin
8178, rue Montview
Montréal QC H4P 2L7
Tél.: 514 486-4635
www.martinindustries.ca
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V11N4 • Avril 09 Constr uction LAVAL 29
HULIX CONSTRUCTION
Contrat de 1,9 M $ à Cité Des Prairies
L’entrepreneur général Hulix Construction est en voie de compléter le plus important contrat de son histoire, au centre de réadaptation
pour jeunes délinquants Cité Des Prairies.
photo la réussite - rené robitaille
Hugo Kirallah, président, et Félix Laframboise, surintendant général
Bernard GAUTH I E R
Le projet, qui se déroule
en sept phases, consiste à
réaménager les salles de bains
et douches de l’établissement.
Les travaux, qui ont démarré
à l’automne dernier,
devraient prendre fin en
2010. Il s’agit d’un contrat de
1,9 M $. Hulix Construction a
été retenue en raison de la
politique du plus bas soumissionnaire
conforme. « Les dé -
fis résident au plan organisationnel.
Il ne faut pas perdre
de vue que nous travaillons
en milieu carcéral. Cela exi -
ge beaucoup de coordination.
Les salles de bains ne sont pas
grandes et le temps d’intervention
doit être assez rapide
», raconte le président,
Hugo Kirallah.
L’entreprise œuvre dans les
secteurs résidentiel, commercial,
industriel et institutionnel.
Hugo Kirallah entrevoit
2009 comme une excellente
année, en raison des nombreux
investissements de
Québec dans le secteur public.
Pour ce qui est du privé,
les enjeux ne sont pas les
mêmes parce que, explique le
président, « les banques resserrent
le crédit et la cons -
truction ne peut pas aller au
même rythme ».
Hulix Construction est certifiée
ISO 9001:2000.
[ ]
Hulix Construction
194, rue Cousineau
Laval QC H7G 3J6
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HUGO KIRALLAH ENTREVOIT
2009 COMME UNE EXCELLENTE
ANNÉE EN RAISON DES NOMBREUX
INVESTISSEMENTS DE QUÉBEC
DANS LE SECTEUR PUBLIC
Fondation : 2005
Président : Hugo Kirallah
Employés : 12
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Tél. : 450 575-0603
Téléc. : 450 575-1718
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Laurentides, Montérégie
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30
MASCOUCH E Constr uction V11 N4 • Avril 09
HABITATIONS NOTRE IMAGE
Trois projets sur la Rive-Nord
Trois ans après avoir mis sur pied leur entreprise de construction, Guy Legault et Jocelyn Cyr sont déjà très actifs à l’intérieur
de trois projets de développement sur la Rive-Nord de Montréal.
Bernard GAUTH I E R
à l’Assomption.
L’entreprise
D’abord
Habitations Notre
Image a complété la cons -
truction d’au moins six résidences
à deux étages dans le
cadre du projet Golf du Village.
« C’est notre plus gros
projet à ce jour. Nous disposons
d’une quinzaine de terrains
supplémentaires pour
continuer notre travail. Les
maisons sont dans la catégorie
moyen de gamme et les
p r i x s o n t d ’ e n v i r o n
300 000 $ », explique le coprésident,
Guy Legault.
De son côté, Jocelyn Cyr,
également coprésident, estime
que ce projet devrait
aboutir d’ici deux ans. « Nous
avons beaucoup d’ambition
et notre objectif est de satisfaire
toujours notre clientèle.
» À Repentigny, cette
fois-ci, un deu xième projet
vient tout juste de démarrer.
Il s’agit de Valmont sur Parc,
qui donne lieu à des maisons
réellement personnalisées.
Cottages et maisons unifamiliales
sont au rendez-vous.
Jocelyn Cyr, fondateur, et Guy Legault, associé
Encore là, les prix varient
d a n s u n e f o u r c h e t t e d e
300 000 $ à 400 000 $. « Ce
projet a vu le jour il y a plusieurs
années mais, pour
nous, il s’agit de notre première
an née. Nous avons
[ ]
LES PRIX VARIENT
DANS UNE FOURCHETTE
DE 300 000 $ À 400 000 $
commencé la construction
en septembre dernier avec la
réalisation d’une maison modèle
», poursuit Jocelyn Cyr.
Habitations Notre Image dispose
de dix terrains et devrait
en acquérir d’autres éventuellement.
La troisième municipalité
où l’entreprise réalise
ses projets est Mascouche.
« Nous som mes sur
le point d’avoir tout complété.
Nous avons bâti une
quarantaine de maisons, surtout
du bungalow moyen de
gamme. Ces propriétés s’a -
dressent tout particulièrement
au premier acheteur »,
indique Guy Legault. Chez
Habitations Notre Image, la
politique envers le client est
claire : une excellente relation
de con fi ance et les prix.
« Nous avons une très bonne
chimie avec nos clients; nous
sommes toujours ouverts aux
suggestions. Quant aux prix,
nous sommes une petite entreprise
et nous travaillons
constamment sur les chantiers.
C’est la raison pour laquelle
nous sommes en mesure
d’offrir de bons prix »,
ajoute Guy Legault.
Habitations Notre Image
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Présidents : Guy Legault et Jocelyn Cyr
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V11N4 • Avril 09 Industr ie du plastique MONTRÉAL 31
C.P.F. DUALAM
Objectif de 100 M $ dans 4 ans !
Après une augmentation de 35 M $ de son chiffre d’affaires dans les quatre dernières années, Dualam veut continuer sa croissance
et voit grand en l’avenir. Il faut dire que son président, Paul Habib, a su faire les bons choix dans des périodes qui auraient
pu sembler plus difficiles.
Cynthia LE M I E UX
Dualam Plastics est le siège
social de la compagnie
qui en détient une dizaine
d’autres, dont C.P.F. Dualam,
située dans le quartier Rivièredes-Prairies,
dans l’est de Montréal.
L’entreprise fait des produits
en fibre de verre ou une
combinaison en plastique et
fibre de verre. Des contenants,
des cuves, des tuyaux et des réservoirs,
du très petit à l’immense.
Ces équipements servent
à contenir des produits
corrosifs et hautement corrosifs.
La compagnie dessert des
entreprises chimiques, que ce
soit des usines de fabrication
chimique, le domaine minier
ou les industries de l’environnement
(usines de fabrication
d’électricité au charbon, très
populaires dans l’Ouest Canadien
et les États-Unis). « Ce
dernier secteur est très fort, présentement.
Les problèmes de
pollution immense que créent
les émanations sont néfastes
pour la couche d’ozone. On a
une nouvelle technique pour
récupérer ces fumées et on les
traite dans nos contenants en
fibre de verre. Nous fabriquons
les morceaux et nous installons»,
nous dit Louis Fortin,
vice-président finance et chef
de la direction financière pour
la compagnie.
Au cours des décennies, C.P.F.
Dualam a acquis une solide réputation
de qualité, de conception
innovatrice et de fiabilité.
Elle est devenue un chef de file
dans son domaine. L’entreprise
fait partie des listes de fournisseurs
privilégiés de l’industrie.
Ses acquisitions antérieures lui
ont permis d’être un «one stop
shop». Elle peut diriger ses cli -
ents vers l’une de ses différentes
compagnies, selon le besoin.
Son développement aujour -
d’hui, au niveau de l’installation
et du secteur de l’environnement
(Power Industrie), lui
permet de continuer la percée
importante qu’elle a entreprise.
Une compagnie
en pleine croissance
Louis Fortin a joint les rangs de
la compagnie il y a un peu plus
d’un an. Il a été attiré par la
croissance de l’entreprise.
«C’est une entreprise qui est
Paul Habib, président
passé de 10 M $ à presque
45M$ de chiffre d’affaires en 4
ans, l’an dernier. Il y avait la
possibilité de mettre un systè -
me de financement en place,
pour faire passer la compagnie
de 45 M $ à 100 M $ dans 4
ans». Ce dernier nous confie
qu’il reste encore beaucoup à
faire et de nombreuses possibilités
pour les compagnies.
«Dans certains cas, certaines
ne fonctionnent pas à pleine
capacité. Celle de New York,
par exemple, ne travaille qu’à
20% de sa capacité. Elle dispose
de 80 000pi 2 . Donc, il y
a la possibilité de la faire grossir,
en allant chercher plus de
parts de marché des «power
stations». On fournit, on installe
présentement, mais encore
beaucoup de pièces proviennent
de l’externe. Notre
défi est d’augmenter le con -
tenu qui vient de nos usines.
Sans faire d’acquisition, on
peut monter à 100M$ notre
chiffre d’affaires dans 4 ans et
réussir à faire monter la compagnie
avec succès», dit-il.
C.P.F. Dualam a vu le jour en
1955. Paul Habib l’a acquise
au début des années 90, avec
un partenaire. Au début de l’an
2000, il a acheté la part de son
associé, puis ont suivi ses
nombreux développements et
acquisitions d’usines à travers
le Canada, les États-Unis et
l’Amérique Centrale. Maintenant,
c’est 80% de son marché
qui est situé aux États-Unis et le
reste au Canada, en Amérique
Centrale et une infime portion
en Europe et en Russie.
L’entreprise a su survivre et
même croître à travers les péri -
odes plus difficiles. Pendant ces
périodes, Paul Habib a acquis
des compagnies qui étaient en
faillite. «Nous avons réussi à
remettre toutes ces compagnies
sur roue, les rendre rentables et
ainsi bénéficier de l’expertise
de tout ce qui existait dans ces
entreprises-là : en terme de
bases de données des clients,
en terme de ressources humaines.
L’expertise des gens est
ce qui a fait que la compagnie
à réussi à croître et à atteindre
son plein potentiel», affirme
Louis Fortin.
De plus, il nous confie que
Paul Habib et lui-même passent
50 à 60% de leur temps à
l’extérieur du pays, à visiter
leurs huit usines. «Quand on
est ici, évidemment, on rencontre
des gens, nos banquiers,
mais nos familles sont aussi très
importantes. Je suis un passi -
onné de hockey et grand fan
du Canadien de Montréal»,
conclut-il.
C.P.F. Dualam
11 750, rue J.-J.-Joubert
Montréal QC
H1E 7E7
Tél.: 514 643-3085
Téléc.: 514 643-3087
www.dualam.com
AV09066
AV09067
AV09078
AV09031

32
LONGU EU I L Gels de r ecouvr ements V11 N4 • Avril 09
SOGEL INNOVE AVEC DES FORMULATIONS
PERFORMANTES DE RECOUVREMENT
En rencontrant Claude Pilon, le fondateur de l’entreprise manufacturière Sogel, située en bordure du parc industriel à Longueuil,
on est à même de constater la complexité de son travail et de mesurer les efforts soutenus en matière de recherche et de développement
de produits de spécialisation, à laquelle lui et son équipe se consacrent sans relâche depuis bientôt 10 ans.
Céline B O RD UAS
Une activité aussi intense
dans chacun des départements
du centre d’usinage, en
particulier là où sont élaborés
par milliers les formulations et
tests, ne peut que déboucher
sur des premières. Effectivement,
l’entreprise, dont la spécialité
est la fabrication de gels
de recouvrement (gelcoats), de
peintures et de résines non saturées
de haute technologie
destinés à l’industrie des matériaux
composites, est aussi reconnue
pour mettre de l’avant
des formules uniques, parfois
même sans précédent! «Dans
cette veine, nous avons conçu
un produit d’enrobage (peinture
au fini spécial) pour les
motomarines, qui ne raie pas et
conserve toutes ses propriétés
esthétiques, notamment la brillance
de son aspect métallique,
de même que sa durabilité et
sa résistance», nous apprend
Claude Pilon, chimiste de formation,
le «cerveau» à l’origine
des grandes innovations
au laboratoire de la rue Guimond.
Les usages des produits, soit les
matières premières, qui sortent
de chez Sogel, sont nombreux
et variés sur le plan industriel.
Ils entrent dans la composition
de recouvrement de cabines de
camions, de petits véhicules récréatifs
et de moules de précision.
«Nous mettons aussi en
photo la réussite - rené robitaille
Claude Pilon, président et directeur de la R&D
AV09052
Fondation : 2000
SOGEL INC.
marché des couches barrière
PrintSshield, encore là très
performantes, et détenons une
expertise bien à nous dans le
développement des couleurs
qui nous sont demandées »,
d’ajouter le président-fondateur
qui, à ce jour, n’en est pas
à un défi près dans la recherche
de solutions innovatrices.
«Pour donner une idée,
disons qu’en tout temps, nous
sommes en mesure de répondre
aux exigences et demandes
spécifiques provenant d’une
grande diversité de secteurs
d’activités: transport routier et
nautique, construction, moulage
industriel, spas et appareils
sanitaires, ainsi que de nombreux
autres». Bref, tout ce qui
nécessite un recouvrement et
une adhésion de grande qualité
ou une couleur «impossible
à réaliser». En sus, le client
bénéficie d’une garantie «vie
tablette» d’une durée de 90
jours pour son produit. «Il ne
faudrait pas oublier non plus
notre service de soutien technique,
qui est en place pour répondre
adéquatement à toutes
les questions de la clientèle».
L’écoute et la bonne communication
sont d’ailleurs des
priorités chez Sogel et s’inscrivent
dans une volonté d’améliorer
constamment la qualité
de l’entreprise. « C’est notre
engagement professionnel».
Pour l’heure, douze personnes
travaillent chez Sogel, une
équipe qui s’agrandira éventuellement.
Soulignons également
que les installations longueuilloises
sont certifiées ISO
9001:2000. « Ce qui nous attend,
pour les prochaines années,
c’est évidemment l’expérimentation
et l’élaboration
de nouveaux produits, axés
cette fois sur l’aspect écologique
et la préservation des
ressources. Aussi, une plus
grande ouverture au marché
nord-américain, particulièrement
du côté des États-Unis»,
termine Claude Pilon sur une
note positive.
Sogel inc.
632, boul. Guimond
Longueuil QC J4G 1P8
Tél.: 450 928-3883
www.sogel.ca
Formulation de gelcoats
et de résines non saturées
Président : Claude Pilon
Employés :12
Emplois créés depuis 12 mois : 2
Marchés : Québec, Canada et États-Unis
Notre plus belle réussite : les constantes innovations
Passion : musique, golf, cuisine
AV09040
Nous sommes heureux de
participer à votre succès
et d’être partenaires de
vos décisions.
AV09039
Félicitations à SOGEL ! Une telle performance
mérite d’être soulignée avec distinction.
AV09085

V11N4 • Avril 09 Design SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE 33
GROUPE SOTECK
Contrat de plus de
1 M$ à Victoriaville
Le spécialiste en efficacité énergétique et en ambiance contrôlée, le
Groupe Soteck, vient de compléter un important contrat de plus de
1M$ visant la récupération de la chaleur de plusieurs incubateurs
pour la redistribuer uniformément vers d’autres installations.
DESIGN MAGGART
Spécialiste des
cabinets personnalisés
En travaillant étroitement de concert avec des designers d’intérieur,
l’équipe de Design Maggart est en mesure de concevoir et de fabriquer
des cabinets (armoires et meubles à tiroirs) de salle de bain, de
cuisine ou de cinéma maison, de facture unique.
Bernard GAUTH I E R
Les travaux, qui ont démarré
en août dernier,
ont été réalisés pour un client
du secteur agricole à Victoriaville.
« Il s’agit d’un nouveau
concept à l’intérieur duquel
nous avons installé une
thermopompe de style géothermique
pour récupérer la
chaleur des incubateurs, qui
doivent être refroidis, et la rediriger
vers d’autres incubateurs.
Cela requiert beaucoup
de précision, à quelques di xi -
èmes de degrés près, pour recréer
un environnement similaire
à celui du contact d’une
poule et de son œuf. Le projet
est actuellement en phase
de rodage et représente une
vingtaine d’incubateurs dans
le couvoir», indique le président-directeur
général Sylvain
Ouellette. L’entreprise dessert
plusieurs secteurs d’activités,
dont ceux de l’agroalimentaire,
des abattoirs et des
Procédé d’humidification
usines de transformation. Le
Québec est son principal
marché, mais l’Ouest canadien
représente un secteur
géographique en développement.
« Nous sommes en
mode d’é tablir une structure
d’application de projets à l’interne
pour réaliser des mandats
en sous-traitance ou autres».
Groupe Soteck
1171, rue Notre-Dame Ouest
Victoriaville QC G6P 7L1
Tél.: 819 758-0313
www.soteck.com
Céline B O RD UAS
Le client qui s’amène chez
«
nous recherche un modèle
exclusif et personnalisé. Il nous
soumet d’abord son idée, puis
nous élaborons un plan selon
ses goûts, à l’aide d’un questionnaire
détaillé et en fonction
de son budget», expose Mathieu
Gariépy qui est à la tête
de Design Maggart. L’entreprise,
située à Saint-Bruno-de-
Montarville, en Montérégie,
donne dans le haut et le moyen
de gamme. Ce n’est pas par hasard
que le propriétaire et président
de la compagnie montarvilloise
a choisi d’accoler le mot
«art» aux deux premières lettres
de ses prénom et nom, pour former
«Maggart». Les cabinets et
armoires réalisés chez lui le sont
avec doigté et… art! «Nous
avons choisi ce créneau, qui tou -
che la finition, parce que ces
produits font partie intégrante
du décor d’une habitation».
Avant d’acheter la place d’affaires
et d’en devenir le propriétaire
en 2003, Mathieu Gariépy
a étudié aux HEC en management.
Il a ensuite touché du
métier en construction et en rénovation,
pour ensuite se porter
acquéreur de l’entreprise familiale
Lajoie. Depuis, le chiffre
d’affaires a doublé, dépassant aujourd’hui
le million de dollars.
«Notre clientèle se compose en
grande partie de particuliers et
aussi d’entrepreneurs généraux
qui reçoivent des commandes
spéciales». Le projet immédiat,
pour 2009, est de courtiser la
clientèle du secteur commercial.
«Un marché intéressant».
Design Maggart inc.
2300, boul. Laurier
Saint-Bruno-de-Montarville
QC J3V 4P6
Tél.: 450 653-2331
Téléc.: 450 653-1001
AV09065
AV09081
Siège social
1649, rue Montarville
Saint-Bruno-de-Montarville
(Québec) J3V 3T8
Télécopieur : 450 461-0380
Centre de services Saint-Basile-le-Grand
2210, boul. du Millénaire, bur. 100
Saint-Basile-le-Grand
(Québec) J3N 1T8
Télécopieur : 450 653-6501
Téléphone : 450 653-3646
AV09110
AV09094
AV09096
AV09033

34
Yves Charest, associé
Si, cette année, Paysagiste
Andryves n’a pas remporté
de prix, c’est que André Fournier,
un des associés, a eu
l’honneur d’être membre du
jury et de juger le travail des autres
paysagistes du Québec.
«Le prix Milan-Havlin qu’on a
reçu l’an dernier était le summum
de nos 22 dernières années
d’efforts ! On travaille
MASCOUCH E Aménagement paysager V11 N4 • Avril 09
Avec 29 prix gagnés dans le cadre du Concours de l’Association des Paysagistes
Professionnels du Québec (APPQ), Paysagiste Andryves a remporté quatre prix l’an
dernier uniquement, dont la plus haute distinction décernée dans le domaine, le prix
Milan-Havlin. Que peut-on espérer de plus ?
AVM0997
PAYSAGISTE ANDRYVES
À l’apogée de son art
Cynthia LE M I E UX
[ ]
LEUR SPÉCIALITÉ : UN AMÉNAGEMENT
ET UNE CONCEPTION CLÉ EN MAIN
QUI HARMONISERA VOTRE
EXTÉRIEUR, ALLANT DES FLEURS À
L’ÉCLAIRAGE ET AU BASSIN D’EAU
AV09106
maintenant pour un autre prix
comme ça! Cette année, on a
été choisi pour faire partie du
jury, qui est composé de trois
entreprises. C’est un honneur
pour nous! Ce n’est pas n’importe
qui, qui peut juger ses
pairs», nous confie Yves Charest,
l’autre associé de la compagnie.
Paysagiste Andryves est
une compagnie d’aménagement
paysager qui existe depuis
1986. Sa spécialité: un aménagement
et une conception clé
en main qui harmonisera votre
AV09120
extérieur, allant des fleurs à
l’éclairage et au bassin d’eau.
«On s’occupe de tout», nous
dit Yves Charest. Les deux associés
se connaissent depuis 35
ans et ils ont décidé de créer
leur propre entreprise, après
avoir œuvré dans le domaine
pendant quelques années.
L’entreprise est membre de
l’APPQ, fait partie des Maîtres
Paysagistes, groupement des
meilleurs paysagistes, et est
aussi recommandée par CAA
Habitation. Qu’est-ce qui fait la
différence Andryves? «On a
beaucoup d’originalité et on répond
au désir des clients. Souvent,
l’aménagement, c’est un
rêve. On s’efforce donc de réaliser
ce rêve. Il y a des normes
strictes en aménagement paysager,
qu’on respecte ». La
compagnie fait de l’aménagement
de toutes catégories. «On
ne lève pas le nez sur les petits
projets», dit Yves Charest. Elle
s’occupe des résiden ces neu -
ves, mais aussi de celles dont
l’aménagement est désuet.
Elle est, de plus, responsable
des aménagements pour le
groupe de résidences funéraires
Magnus Poirier et offre un service
d’entretien aux clients. Réservez
à l’a van ce car sa bonne
réputation en fait une compagnie
très sollicitée!
Paysagiste Andryves
793, rue Natachquan
Mascouche QC J6W 5H2
Tél.: 450 474-4618
www.andryves.com
Fier partenaire
de la réussite de
Paysagiste Andryves.
DE CIVITA
HAUBENREISSER
Experts comptables
à l’avant-garde
Plutôt rare pour une profession dont l’image
publique est fondée sur le contrôle de l’enregistrement
des transactions passées de l’entreprise
! C’est que Pasquale De Civita et son associée,
Christine Haubenreisser, sont de véritables
incubateurs de nouvelles entreprises.
Christine Haubenreisser et Pasquale De Civita, associés
Gérard SAM ET
Ces deux Montréalais, nés
au Canada et de souches
clairement européennes, ont
d’abord et avant tout une mission
de conseils et d’anticipation
pour les entreprises internationales
qui cherchent à
créer une filiale pour desservir
le Canada et les États-Unis.
Ces deux diplômés des universités
montréalaises les plus
prestigieuses sont polyglottes et
au fait des différences culturelles
et de pratiques.
Ici, vous, chefs d’entreprise
d’Europe ou du vaste monde,
vous saurez tout sur les pratiques
salariales, fiscales et
comptables du Canada et de
son voisin du Sud. Et l’on vous
prendra en main. De la rigueur!
Réunions mensuelles,
objectifs, moyens, agenda,
plans d’affaires, projections financières,
étude des risques.
Tout est prévu et consigné sur
un procès-verbal destiné aux directions
étrangères des groupes.
Les premiers mois, ce cabinet
sera votre représentant administratif,
s’occupera des formalités,
du recrutement du personnel et
passera vos écritures. Et jamais
vous ne serez traité par de petites
mains sans expérience. Le
service client avant tout, des associés
disponibles corps et âme,
de jour comme de nuit, décalage
horaire oblige! Et, pour
mieux servir le chef d’entreprise
pressé, sur sa route états-uni -
enne, De Civita Haubenreisser
est sur la route de l’aéroport,
presque au pied de l’avion
donc. Un cabinet idéal pour
décoller votre filiale canadienne!
Et ne vous occuper que
de vos objectifs commerciaux.
Les clients sont conquis. Une
longue fidélité le démontre. Ils
ne peuvent plus s’en passer. Ici,
ce n’est pas un cabinet con seils,
mais des associés de facto.
Écoutez-les parler des nouvelles
entreprises technologi ques
qu’ils assistent. Le vent des affaires
souffle à les entendre parler
de l’industrie éolienne! Leur
plus gros client fait un chiffre
d’affaires mondial de plus de
100 milliards d’Euros. Bigre!
Mais avant de devenir grandes,
les PME ont toute leur place
chez ces conseils de haute
volée. Pourvu qu’elles aient de
l’ambition. Si c’est le cas, les
deux associés vous ouvriront
leur porte, mais aussi celles de
contacts d’affaires….
De Civita Haubenreisser
Comptables agréés et
Conseillers en affaires
6700, ch. de la Côte-de-Liesse
Bureau 205
St-Laurent QC H4T 2B5
Tél.: 514 331-9144
Téléc.: 514 331-8794
www. dchconsultants.com

V11N4 • Avril 09 Fabrication de comptoirs VAU DREU I L-DORION 35
SERVICES AGRICOLES
LUKE BÉLANGER
15 années à soigner
sa clientèle
En affaires depuis 1992, Luke Bélanger, propriétaire
et fondateur de Services agricoles
Luke Bélanger de Coaticook, s’investit entièrement,
semaine après semaine, pour bien
servir sa clientèle qui le suit fidèlement depuis
les débuts.
Luke Bélanger et Danielle Blouin, propriétaires
Céline B O RD UAS
Avec pour spécialisation la
vente, l’installation et la réparation
d’équipements de
ferme, le «gars de la place» s’assure
de combler tous les besoins
dans le domaine. Rampes à fumier,
moulanges à grains, charriots
à ensilage, convoyeurs à
courroies, ventilateurs, videurs à
silos, tels sont des exemples de
produits offerts par l’entreprise
des Cantons-de-l’Est. Le créneau?
Les petits équipements
qui se déclinent en une trentaine
d’items et de modèles.
Pour se mettre au goût du jour,
l’entrepreneur a procédé récemment
à des rénovations.
«L’an dernier, nous avons investi
dans la réfection de la façade
du bâtiment principal et
nous nous sommes procurés un
camion supplémentaire. C’est
dire que les affaires vont bien et
que nous continuons dans ce
sens», résume Luke Bélanger.
Pour assurer le bon fonctionnement
des «Servi ces agricoles»,
il s’est entou ré de membres de sa
pro che famille. «Mon épouse
Danielle Blouin et ma fille Jessica
s’impliquent dans le secrétariat
et la comptabilité. C’est
une aide très précieuse», dit
celui qui, à sa première et uni -
que participation, en 2001, au
concours mis de l’avant par le
centre local de développement
de la MRC de Coaticook, a décroché
le Prix Ex cel, catégorie
Commerce et Service. En effet,
il s’est vu remettre un trophée et
une plaquette qu’il a posés bien
à la vue. Un gage de fierté.
Services agricoles
Luke Bélanger
1000, route 141
Coaticook QC J1A 2S5
Tél.: 819 849-2985
CUISI-MODE
De génération
en génération…
Cuisi-Mode fabrique et vend des armoires
conçues sur mesure, dans l’est de Montréal.
De la mélamine aux composantes les plus
haut de gamme, l’entreprise familiale fait
office de sa renommée par le biais du
bouche-à-oreille depuis seize ans.
Valérie R. CARBONNEAU
Fils d’immigrants italiens,
né au Québec, Battista Pirolli
travaille le bois aux côtés
de son père depuis l’âge de
douze ans. Grâce à son véritable
talent et suite au parcours
inspirant du paternel, il fabrique
des armoi res avec l’aide
de son cousin Dominico Maglioli
et son oncle Vito Senerchia.
«Chez Cuisi-Mode, quel
que soit le budget, nous confectionnons
des armoires de cuisine
et de vanités de salles de
bain de qualité, sur mesure. Les
prix vont de 5 000$ à 58 000 $»,
déclare le président de l’entreprise.
« L’été dernier, j’ai même
fabriqué des armoires de cuisine
d’une valeur de 78 000$
pour un client», poursuit-il.
Cuisi-Mode offre un service
personnalisé et adapté à sa
clientèle. «C’est du one on
one… Un service clef en main.
CUISI-MODE
Quand je signe un contrat, c’est
moi qui m’en occupe de A à
Z». Le président affirme également
qu’il essaie de toujours
être franc. «Je suis réaliste… Si
le client veut telle chose et que
son espace est beaucoup trop
petit, je ne lui ferai pas croire
que ce sera possible». De cette
manière, soit la clientèle revient,
soit elle recommande
d’autres gens. Et sur les traces
de son père, Battista Pirolli n’a
jamais fait de publicité nulle
part. «C’est d’ailleurs le premier
article qui va paraître dans
les journaux depuis notre existence.
Nous avons bâti notre réputation
et nous l’assurons avec
la confiance que nos clients nous
accordent et ce, de génération
en génération», ajoute-t-il.
Cuisi-Mode
11 000A, rue Sherbrooke Est
Montréal-Est QC H1B 5W1
Tél.: 514 322-0590
www.cuisimode.com
Fabricant-vendeur d’armoires de cuisine
et de vanités de salles de bain
Fondation : 1993
Président : Battista Pirolli
Employés : 14
Emplois créés depuis 12 mois : 4
Marchés : le Québec, les États-Unis et l’Ontario
La plus belle réussite : être connu aux États-Unis
Passion : la mise en forme
COMPTOIR ST-DENIS
Partie prenante de
méga projets
Mise sur pied il y a près d’un quart de siècle,
la compagnie Comptoir St-Denis donne dans
la conception, la fabrication et la pose de
comptoirs aux surfaces haut de gamme. Les
matériaux de composition? Le quartz, le
corian, le granit, de même que les nouveaux
PaperStone et IceStone, respectivement à
base de papier et de verre recyclé.
Céline B O RD UAS
Des choix prisés par la
clientèle qui ne fait que
s’accroître depuis les dernières
années. Pas étonnant!
Basée aujourd’hui à Vaudreuil-Dorion,
au cœur de la
région du Suroît, l’entreprise
a, au fil du temps et des projets
réalisés avec brio, acquis
ses lettres de noblesse. Tant et
si bien que c’est à cette enseigne
que des clients d’envergure,
tels l’aéroport Dorval
ou le Centre Bell, s’adressent
pour leurs besoins spécifiques
dans le domaine. «Pour donner
une idée de l’ampleur de
certains contrats, le chantier
du Centre Bell, immense,
s’est échelonné sur une période
de six mois. Tous les
dessus de comptoirs de service,
de la section alimentation
jusqu’à la galerie de la
presse, en passant par le vestiaire
des joueurs et les toilettes
publiques, sont de notre
signature », détaille Jacques
St-Denis, le président. Il est à
noter qu’il y a trois ans, Comptoir
St-Denis a déménagé ses
pénates pour s’installer dans
de nouveaux locaux, plus appropriés,
à Vaudreuil-Dorion.
Une opération d’embauche a
eu lieu, portant les effectifs à
20 personnes et, au même moment,
l’achat d’é quipements
de pointe. Un seul but: mieux
servir la clientèle.
Comptoir St-Denis
2480, rue Henry-Ford
Vaudreuil-Dorion QC J7V 9H5
Tél. : 450 455-1120
Coaticook
819 849-9891
819 564-6653
promutuel.ca
Félicitations aux Services
agricoles Luke Bélanger !
ASSURANCE ET SERVICES FINANCIERS
A
AV09001
AV09051
AV09117
ÉBÉNISTERIE
ST-DENIS
ÉTABLIE
DEPUIS
1979
Marie -Christine St-Denis
Tél. : 514 453-2017
102b, 5 e Boulevard, Terrasse-Vaudreuil
WWW.EBENISTERIE-ST-DENIS.COM

36
A. GIROUARD ET FILS
Produits, services et relève!
Spécialisée dans le commerce de la machinerie agricole de marque
John Deere, l’entreprise André Girouard et Fils vend machinerie,
pièces et services de réparation. Depuis 1974, particuliers et travailleurs
du milieu agricole peuvent se procurer tracteurs, outils de
fenaison, outils de travail de sol, tracteurs à pelouse, tondeuses et
véhicules utilitaires sous le même toit.
Mathieu Guévin, directeur général, et Pierre-Luc Girouard, bientôt à la direction
Valérie R. CARBONNEAU
Les produits John Deere
étant de qualité supéri -
eure, l’objectif du commerçant
n’est pas de vendre un prix,
mais bien d’offrir des produits
et services de qualité. «Notre
machinerie est fiable; elle travaille
bien et elle a une bonne
valeur de revente. C’est ce qui
fait que notre clientèle revient»,
déclare Mathieu Guévin,
directeur général.
André Girouard et Fils est présentement
en pleine croissance.
L’entreprise a en effet
subi une véritable cure de jouvence.
«Au cours des dernières
années, nous avons renouvelé
la flotte de véhicules, la salle
de montre a été rénovée et nous
avons donné un look plus dynamique
à notre logo», indique
Mathieu Guévin.
Mais le plus gros changement
est certainement l’implantation
d’un nouveau système informatique.
«Nous jouissons
maintenant d’un système informatique
développé sur mesure
pour les opérations de
VICTORIAVI LLE Machiner ie agr icole V11 N4 • Avril 09
l’entreprise, lequel nous permet
d’économiser du temps et
au bout du compte, c’est le cli -
ent qui en profite par la qualité
du service que nous lui offrons.
Nous sommes plus productifs
tout en ayant moins d’emplo -
yés que les autres concessionnaires»,
d’admettre fièrement
ce dernier. Bien que le domaine
ne comp te pas beaucoup
de relève, le propriétaire
de l’entreprise, Pierre Girou -
ard, a su préparer le terrain.
Mathieu Guévin assure présentement
la direction de l’entreprise
depuis cinq ans et le fils
de Pierre, Pierre-Luc, compte
s’intégrer au sein de l’entreprise
d’ici peu alors que tous
deux assureront la direction.
La continuité de l’entreprise
s’annonce très prometteuse
pour cette équipe dynamique
remplie de potentiel!
André Girouard et Fils inc.
650, boul. Industriel Est
Victoriaville QC G6P 1T2
Tél. : 819 758-0643
Téléc. : 819 758-6965
BÉLANGER
Partie de notre quotidien
depuis près de 50 ans
Originellement vouée à la distribution de produits de plomberie de
commodité, Bélanger a vite mis à profits ses forces et connaissances
pour se tourner vers la fabrication d’éléments de robinetterie et de
plomberie, une épopée qui se poursuit depuis près de 50 ans.
Richard MARC I L
est fondée
par Hubert et Gérald
L’entreprise
Bélanger au début
des années 60. Les fondateurs
avaient déjà une expertise en
plomberie et leur objectif était
de créer une entreprise de distribution.
«À la base, Bélanger
était une entreprise de produits
et d’accessoires de plomberie.
Donc, nous parlons ici de produits
tubulaires et de fonte. À
cette époque, la fonte était beaucoup
plus populaire qu’elle ne
l’est aujourd’hui. Pour résumer,
je dirais qu’il s’agissait de tout ce
que l’on ne voit pas», précise
d’entrée de jeu le directeur général,
Dominic Prégent.
L’entreprise est ensuite rachetée
en 1967 par la famille Weinstein.
Cette dernière donne un
second souffle à Bélanger au niveau
de la distribution. On commence
alors à introduire des
marques de commerce telles
PlumbPak, une marque que
l’on retrouve aujourd’hui un
peu partout au Canada et aux
États-Unis. On s’oriente également
vers la distribution exclusive
de produits. À ce moment,
Bélanger n’est pas encore impliquée
dans le marché de la robinetterie.
On doit attendre jus -
qu’en 1984 pour voir ce dernier
créneau prendre forme.
Au début des années 80, la robinetterie
est beaucoup plus
fonctionnelle qu’esthétique. On
crée alors les robinets de base
de la marque Bélanger, des produits
que l’on retrouve encore
aujourd’hui. «On assiste alors
aux premiers élans de Bélanger
à titre de manufacturier», précise
le directeur général. Autre
étape importante de l’histoire
de l’entreprise, on amorce la
mise en marché de marques
privées pour les magasins gran -
de surface et grandes quincailleries
tels Home Hardware,
Réno Dépôt, BMR. « Il y a
donc eu développement et expertise,
en ce qui a trait aux
marques privées».
Bien qu’elle bénéficie d’une
belle présence au Canada, c’est
encore ici au Québec que Bélanger
est la plus reconnue.
«Nos racines sont ici au Québec,
ce qui ne nous empêche
pas d’avoir du succès ailleurs au
pays». Parlant de racines, Jean-
Guy Bélanger, fils d’un des fondateurs,
œuvre au sein de l’entreprise,
au service à la clientèle.
L’entreprise a débuté ses opérations
à Montréal-Nord. Puis, un
premier déménagement, à Ville
St-Laurent, survient. L’entreprise
s’éloigne pendant quel -
ques années à Lachute pour
revenir sur le boulevard de
Maisonneuve, à Montréal.
Enfin, elle s’établit à Dorval
pour finalement occuper les locaux
actuels, de plus de
47 000pi 2 , à Ville St-Laurent
depuis octobre 2005. « Ces
changements d’adresses, commandés
par des besoins grandissants
en termes de logistique
et d’entreposage, étaient toujours
accompagnés d’une croissance
en termes de personnel»,
poursuit Dominic Prégent.
En 1993, Bélanger est vendue à
Keeney Manufacturing, les propriétaires
actuels. Ce sont des
AV09045
AV09073
Heureux de participer aux succès de Bélanger.
AV09124
AV09060

V11N4 • Avril 09 Plomber ie / Robinetter ie SAI NT-LAU RENT 37
Américains qui travaillent principalement
au niveau de la
plomberie et des produits tubulaires.
Ils ne sont pas impliqués
dans le marché de la robinetterie.
«Nous avons donc une plei -
ne autonomie au niveau du développement
et de la vision que
nous voulons donner à nos produits
de robinetterie. Tout ce qui
touche ce créneau est issu d’ici,
à Ville St-Laurent», confirme
Dominic Prégent.
Au cours des cinq décennies qui
marquent son histoire, l’industrie
a plusieurs transformations
et évolutions. En termes d’innovations,
il est important de préciser
que c’est à Bélanger que
l’on doit la commercialisation
canadienne de la cartouche à
disques de céramique, qui offre
une meilleure résistance à l’usu -
re et qui demande peu de friction
à l’ouverture et à la fermeture
car un seul mouvement
d’un quart de tour est nécessaire
pour donner ou fermer l’accès à
l’eau du robinet. Nous sommes
alors en 1990.
La mondialisation des marchés
et l’agressivité commerciale de
certains pays, notamment en
Asie, marqueront une étape
Dominic Prégent, vice-président exécutif
importante de l’histoire de l’entreprise.
L’industrie de la plomberie
s’est littéralement transportée
en Extrême-Orient
depuis le début des années
2000, là où la main-d’œuvre est
moins coûteuse. «Nous avons
dû faire les transferts manufacturiers
afin de demeurer compétitifs,
tout en conservant le
même niveau de qualité. Aujourd’hui,
les installations de
Ville St-Laurent servent principalement
à l’assemblage, l’ingénierie
et le développement
de produits, le marketing, le
développement des affaires, le
support après-vente et l’administration,
alors que le volet
manufacturier est effectué en
Asie, plus précisément en
Chine où nous avons nos propres
installations. Des partenariats
à Taïwan et en Chine sont
également ouverts pour la fabrication»,
indique Dominic
Prégent. Cette structure influence
donc directement le
cycle de développement du
produit, tout autant que la valeur
ajoutée dévolue à chacun
des produits de la gamme.
Nouvelles tendances
photo la réussite - rené robitaille
Aux dires de Dominic Prégent,
la plomberie, laquelle englobe
les garnitures d’objets utilitaires,
les accessoires qui gravitent
autour de la robinetterie, la
robinetterie elle-même ainsi
que la tuyauterie autrefois cachée
sous la vanité mais dorénavant
de plus en plus visible,
suit les tendances en matière
de style déco, dû principalement
à l’influence et au pouvoir
décisionnel des femmes
concernant tout ce qui touche
les décisions quant à la salle de
bain et la cuisine. «L’aspect
design devient donc de plus en
plus important. La robinetterie
fait partie intégrante du décor
ou en est souvent le point de
départ afin que tout s’harmonise.
Il y a une explosion des
modèles, des finis et des styles.
Des styles minimalistes, classi -
ques, contemporains. Nous devons
suivre les tendances de
décoration qui évoluent cons -
tamment», explique-t-il.
Autrefois, les gens conservaient
leur robinet au-delà de 15 ans
alors qu’aujourd’hui on parle
de 5 ans afin de suivre l’évolution
des tendances, ce qui fait
que le potentiel de marché
croît de façon exponentielle.
Autrefois de fonction strictement
utilitaire, le robinet est
maintenant devenu un élément
déco de premier plan.
«Nous vivons une tendance de
fonds et le cocooning pourrait
même s’intensifier au cours des
prochaines années. Et qui dit
cocooning dit vivre dans un
décor où l’on se sent bien. L’aspect
économie d’eau est aussi
primordial et nous sommes directement
concernés par cette
préoccupation. Dans cette optique,
plusieurs modèles de la
ligne H2flo offrent des produits
à débit moindre, afin de préserver
l’eau potable. Bélanger a
une vision environnementale et
un rôle fort important à jouer
dans la gestion de l’eau, tous nos
efforts étant orientés dans cette
direction», de con clure le directeur
général. Avec un chiffre
d’affaires en croissance cons tan -
te depuis cinq ans, nul doute que
Bélanger a suivi le bon tuyau.
Bélanger
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38
LONGUEUIL Agence de placement V11 N4 • Avril 09
EXTRA MULTI-RESSOURCES
Cap sur la relève familiale
Après 20 ans à bosser à la tête de son entreprise, Gilles Fournier, président-fondateur de l’agence de placement Extra multi-ressources,
envisage maintenant de passer le flambeau. Dans un avenir rapproché, il mettra le cap sur la relève familiale et fera
tout en son pouvoir pour mener à bien la passation, pour au moins… les deux prochaines décennies !
photo la réussite - rené robitaille
photo la réussite - Jean-François Gravel
L’équipe du bureau de Longueuil L’équipe du bureau de Laval L’équipe du bureau de Québec
Céline B O RD UAS
ce à quoi je m’engage
pour le futur»,
«
C’est
déclare un Gilles
Fournier déterminé. Pour ce
faire, le président-directeur général
s’emploiera à transmettre les
valeurs qui ont fait la renommée
de l’entrepri se, c’est-à-dire l’intégrité,
l’efficacité, la saine communication
avec les gens qui forment
la clientèle et le respect des
éché anciers. Des aspects cruciaux
qui assurent de fidéliser les
clients en recherche ou en lien
avec les ressources humaines et
qui œuvrent principalement
dans le secteur du transport routier.
«Nos actions portent tant du
côté des employeurs dont on se
fait les «chasseurs de tête», que
de celui des chercheurs d’emploi
et des candidats à la formation.»
Établie en première instance à
Longueuil, en 1988, l’entreprise
a connu des débuts modestes
mais constants, puis a peu à peu
étendu ses ramifications. Au fil
des ans, d’autres succursales ont
été implantées et ont maintenant
pignon sur rue à Laval, à
Ville Saint-Laurent, ainsi que
dans les villes de Québec et de
Trois-Rivières. À partir de ces
sites névralgiques, Extra multiressources
est en mesure de couvrir
les besoins de ses clients sur
tout le territoire du Québec,
avec pour mission d’assurer des
services professionnels de gestion
des ressources humaines, que ce
soit en recrutement, en formation
spécifique ou en consultation.
Des besoins qui peuvent
aussi bien toucher le transport
en général, que les domaines
con nexes tels la logistique,
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V11N4 • Avril 09 Mobilier de bur eau SAI NT-PI E 39
PLI BUREAU
Rendre l’environnement
de bureau séduisant
L’équipe du bureau de Trois-Rivières
l’administration, la manutention
et l’entreposage. «À ce chapitre,
le segment mis de l’avant
en 1996, qui concerne la formation
des chauffeurs et des caristes,
est particulièrement actif
chez nous, et souvent directement
relié avec le secteur des
ressour ces humaines, là où est
constituée notre banque de candidats»,
de spécifier le pdg, qui
est perçu comme un pionnier
dans le domaine et un battant.
En effet, l’entrepreneur peut
fort bien se dépenser sans
compter et faire la navette entre
un point et l’autre, à des kilomètres
de distance, afin de faire
tourner son entreprise et de la
maintenir à flot. «Chose que je
ne réussirais pas si je n’étais pas
épaulé par ma compagne de
vie, Danielle Di onne, mon inspiratrice
de tous les instants,»,
ne manque-t-il pas de souligner.
Signe évident de vitalité, la société
Extra multi-ressources atteint
maintenant les 25M$ de
chiffre d’affaires et, en dépit du
con texte économique plutôt
moro se, son fondateur, Gilles
Fournier, entrevoit l’avenir avec
confiance. «L’entreprise a été
bâtie sur des assises solides et
continue de faire son chemin.»
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Longueuil QC J4G 1Y9
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Pli Bureau se distingue par la fabrication de mobiliers de bureaux élégants et pratiques.
Pour contrer la diversité, l’entreprise s’est orientée vers la diversification.
photo la réussite - christine Bourgier
Patrick Lacasse, président
Daniel RO LLAN D
Au point de départ il y a
un père, Réal Lacasse,
qui a baigné dans l’industrie
du meuble de bureau durant
des décennies. À travers le
temps, à la suite d’une acquisition,
c’est le fils, Patrick,
qui a pris le relais en 1982 en
fondant d’abord Parti Meuble
qui deviendra en 2001
Pli Bureau. « C’était facile
dans le sens où c’est un domaine
que je connaissais
bien en partant. Ça me sécurisait
jusqu’à un certain
point. Puis, mon père laissait
derrière lui une crédibilité
AV09130
AV09137
AV09129
BRAVO POUR VOTRE PERSÉVÉRANCE !
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40
SAI NT-PI E Mobilier de bur eau V11 N4 • Avril 09
photo la réussite - christine bourgier
photo la réussite - christine bourgier
dont j’ai hérité, en quelque
sorte. » Plus encore, c’est le
goût d’être à son compte qui
l’emportera. Au final, il ne
s’est pas trompé de vocation,
puisque l’entreprise, qui est
confrontée à la compétition
domestique et à l’importation
venue d’Asie, s’en tire
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Tél. : 450 772-2977
Téléc. : 450 772-5940
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assez bien, merci.
La diversité, la clé du succès
Il ne faut pas se le cacher, les
importations asiatiques ont
ébranlé ce secteur manufacturier
en bradant les prix. La
riposte de Patrick Lacasse a
été simple : se diversifier. En
plus des aménagements de
joe@hmoquin.com
www.hmoquin.com
bureaux, faits de panneaux
de thermo-fusion, la compagnie
s’est lancée dans les accessoires
de rangements pour
les garages et, mieux encore,
le mobilier pour les centres
de la petite enfance. La compétition
a beau agiter mer et
monde, Pli Bureau a de bons
atouts en main. « Nous avons
une palette d’une centaine
de couleurs. Puis, notre
gran de spécialité, à vrai dire,
ce sont les commandes spéci
a les », signale le président.
A l’ère du je, me, moi où chacun
veut se distinguer du voisin,
l’équipe de dessinateurs et
designers de Pli Bureau peut
concevoir des ensembles de
bureaux personnalisés qui en
jettent plein la vue. La pérennité
est à ce prix. Mais Patrick
Lacasse n’en est pas à un défi
près et il va accentuer, dans le
futur, la mécanisation pour
suppléer à une main-d’œuvre
compétente qui se fait plus
rare. Pour le moment, le marché
se concentre au Québec.
L’Ontario est dans la ligne de
mire puis ce sera au tour de
l’Ouest canadien. Nul doute
qu’animé de ce désir de se dépasser,
Pli Bureau est promis à
un brillant avenir.
Pli Bureau Inc.
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Saint-Pie QC
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ASIATIQUES, LA COMPAGNIE S’EST
LANCÉE DANS LES ACCESSOIRES
DE RANGEMENTS POUR LES
GARAGES ET LE MOBILIER POUR
LES CENTRES DE LA PETITE ENFANCE
PLI BUREAU INC.
Fabricant de mobiliers de bureaux
Fondation : 1982
Président : Patrick Lacasse
Employés : 45
Chiffre d’affaires : 5 M$
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Jean Chagnon, CA
Associé directeur
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V11N4 • Avril 09 Immobilier MONTRÉAL 41
GROUPE MACH
Acteur immobilier majeur au Québec
Vincent Chiara, président de Groupe Mach, est un homme qui semble en parfait contrôle. Il inspire le calme et l’assurance. Je
l’ai rencontré dans ses bureaux du boulevard Pie-IX, qui ressemblent à une galerie d’art quand on y fait son entrée, avec ses
tableaux, ses sculptures et sa gigantesque toile de Montréal.
Cynthia LE M I E UX
Groupe Mach est une société
immobilière qui
participe, en tant que propriétaire,
promoteur et/ou partenaire
à 7,8 millions de pi²
d’espace de détail, de bureaux
et de locaux industriels.
Après une dizaine d’années à
avoir touché aux différentes
branches de l’immobilier,
Vincent Chiara privilégie aujourd’hui
un développement
surtout consacré à la construction
de centres commerciaux
(de type service : épicerie,
banque, pharmacie, de 50 à
200 000 pi²). « Notre expérience
nous a démontré que
ce sont des centres qui sont
moins touchés par le marché
qui est volatile. En temps de
récession, ce sont des services
qui ne sont pas affectés »,
nous confie-t-il. L’entreprise
œuvre aussi dans le résidentiel,
mais «du résidentiel existant,
on ne refait pas», rectifie notre
interlocuteur. Environ 2 000
logements à travers le Québec
sont gérés par un bureau extérieur,
alors que celui du boulevard
Pie-IX s’occupe du volet
commercial et de bureaux.
Vincent Chiara a acheté aussi
plusieurs immeubles au centre-ville,
durant les dernières
années. Des édifices existants
qu’il détient et gère. «On essaie
de créer de la valeur avec
ces immeubles-là», nous dit-il.
[ ]
GROUPE MACH EST UNE SOCIÉTÉ
IMMOBILIÈRE QUI PARTICIPE, EN TANT
QUE PROPRIÉTAIRE, PROMOTEUR ET/
OU PARTENAIRE, À 7,8 MILLIONS DE PI²
D’ESPACE DE DÉTAIL, DE BUREAUX
ET DE LOCAUX INDUSTRIELS
Deux importantes acquisitions
ont eu lieu dans la dernière
année. Il s’agit de la tour CIBC
et de la tour Place Crémazie.
Ces deux immeubles représentent
550 000 pi² chacun,
acquisitions qui ont été faites
en partenariat avec Jolina Capital
(Saputo) et le Groupe
Petra. Cette année, plusieurs
centres seront en construction.
« On a un projet à Delson
de 200 000 pi², un autre
à Brossard de 150 000 pi² et
on espère la construction, à
Vincent Chiara, président
Vision
AV09136
AV09108

42
MONTRÉAL gr oupmach.com V11 N4 • Avril 09
Dollard-des-Ormeaux, de
175 000 pi², à Saint-Laurent
(300 à 350 000pi²) et à Saint-
Léonard (150 000pi²). Ce sont
trois projets qui devraient voir
leur départ au mois de septembre
et se terminer en partie au
printemps 2010 et à l’automne
2010. Les douze à quinze prochains
mois représentent environ
1 million de pi²».
AV09093
D’origine italienne, Vincent
Chiara est né et a grandi à
Montréal. Il est fils de parents
immigrés, venus dans le cadre
de la vague d’immigration italienne
du milieu des années
50. Il qualifie d’ambitieux, de
la part de ses parents, d’avoir
quitté un petit village pour une
grande ville comme Montréal.
Ils souhaitaient permettre à
leurs enfants de mener une vie
meilleure, l’éducation étant
très importante dans la famille.
Ayant commencé comme ouvriers,
ses parents ont démarré
leur propre épicerie et se sont
ensuite lancés dans la vente de
vêtements au détail. « Beaucoup
de mon énergie et de
mon ambition viennent de
mes parents», affirme-t-il.
Après avoir été avocat pendant
près de vingt ans et pratiquant
surtout le droit commercial, il
s’est dirigé vers l’immobilier,
suite à certaines propositions
de transactions de clients. «J’ai
eu la piqûre de l’immobilier,
principalement en tant qu’investisseur.
Quand l’immobilier
a commencé à prendre plus de
mon temps que mon droit, j’ai
décidé de faire un choix. J’ai
donc quitté le droit pour fonder
et faire grandir le Groupe
Mach», dit-il.
Beaucoup d’encre coule sur
Vincent Chiara. La presse négative
à son égard le dérange
mais, dit-il, «tout ce qui est dit
à propos de quelqu’un a toujours
un côté positif. On n’est
pas d’accord avec ce qui se dit,
mais c’est ce qui nous permet
d’être plus vigilant, d’être plus
fort. On est scruté, on fait plus
attention dans nos transactions.
On essaie d’avoir un dossier
plus propre que les autres. On
fait beaucoup de transactions
et ça dérange les gens; on a
donc des raisons de plus pour
être plus prudents».
La force Mach
« Dans notre domaine, l’important,
c’est d’avoir les sites.
Nos relations avec nos locataires,
pour ce qui est des centres
commerciaux, sont souvent
les mêmes. Il n’y a pas
cinquante marchés d’alimentation;
il y en a trois, même
chose pour les pharmacies ou
les banques. Donc, on travaille
toujours avec les mêmes. On
revoit les mêmes locataires
dans tous les centres et on entretient
avec eux une relation
de confiance, qui s’est bâtie
avec le temps. Ce qui est différent
aujourd’hui et plus difficile,
c’est de trouver des sites en
ville, des terrains de 200 000,
300 000 ou 400 000pi²; donc,
souvent, il faut être créatif. Il
faut prendre des immeubles
désaffectés, démolir, faire de
l’assemblage de terrains, acheter
d’anciens garages ou des
postes d’essence. Il faut créer
des sites maintenant, le coût
pour assembler les terrains est
plus élevé que ce qu’on faisait
dans le temps, lorsqu’on achetait
des terrains vacants. La possibilité
de créer des sites, c’est
ce qui nous différencie et fait
notre force. De même que
notre relation de confiance et à
[ ]
L’AMÉNAGEMENT DES IMMENSES
TERRAINS À VOCATION INDUS-
TRIELLE, AU CŒUR DU QUARTIER
POINTE-SAINT-CHARLES, DANS
LE SUD-OUEST DE MONTRÉAL,
OCCUPÉS AUPARAVANT PAR
ALSTOM, ONT ÉTÉ ACHETÉS
PAR LE GROUPE MACH EN 2006
AV09126
long terme avec nos locataires
et, évidemment, nos relations
avec nos financiers. Notre for ce
réside aussi dans notre capa cité
à mettre une transaction et à la
rendre à terme avec des gros
développeurs. On a une crédibilité
sur le marché. La plupart
des promoteurs immobiliers ne
sont pas aussi polyvalents que
nous et œuvrent dans l’un ou
l’autre des secteurs de l’immobilier.
Cette polyvalen ce nous
donne un avantage par rapport
aux autres».
La crise économique n’a pas
affecté la société immobilière.
« On n’a pas vraiment senti
une baisse de nos activités.
Ce qui nous affecte un peu,
c’est qu’on a plus de difficulté
à trouver du financement

V11N4 • Avril 09 Immobilier MONTRÉAL 43
pour nos projets qu’auparavant.
Aujourd’hui, il y a peutêtre
deux banques qui sont
prêtes à nous financer, alors
qu’avant, on avait le choix.
Comme les finances sont plus
serrées, le montant d’argent
qu’on peut avoir est inférieur
à ce qu’on avait dans le passé.
Mais, jus qu’à maintenant, on
ne peut pas dire qu’on n’a pas
fait une transaction à cause
d’un man que de financement
par les banques. On a eu moins
d’argent, mais on ajus te nos
chiffres en conséquen ce. On
n’a pas baissé notre capacité de
faire des transactions», affirme
Vincent Chiara.
Terrains du CN et
le rêve du Casino
L’aménagement des immen -
ses terrains à vocation industrielle,
4 au cœur du quartier
Pointe-Saint-Charles, dans le
sud-ouest de Montréal, a fait
l’objet de rumeurs, de spéculations
et de consultations, ces
dernières années. Occupés
auparavant par Alstom, ces 4
millions de pi² ont été achetés
par le Groupe Mach, en 2006.
L’entreprise est présentement
en changement de zonage,
après avoir passé toutes les audiences
publiques et avoir discuté
avec les gens du milieu et
les différents groupes sociaux.
Un tiers du site sera consacré
au résidentiel; il s’agira d’un
assemblage de condos, dont
25 % sera consacré au logement
social. C’est donc environ
250 appartements qui seront
voués au logement social
à revenu modique. Un autre
tiers du terrain sera de l’industriel
mixte. « On veut développer
le site pour faire de
la création d’emploi, c’est ce
que les gens du milieu veulent,
ainsi que la Ville. On
souhaite mettre une nouvelle
génération d’industries qui
vont faire une création d’emplois
pour les gens du milieu
et pour la Ville en général.
L’autre tiers est sous réserve
présentement ». L’Agence
Métropolitaine de transport
(AMT) projette d’y construire
un nouveau centre d’entretien
pour les voitures et les locomotives
des trains de banlieue
de Montréal. Elle a
identifié ce tiers-là comme
leur futur site de centre d’entretien
et il a mis une réserve
d’expropriation sur le site.
Vincent Chiara nous confie
que les questions de zonage
devraient être réglées d’ici octobre
prochain. Les travaux
pourraient donc commencer
au printemps 2010.
Vincent Chiara est-il déçu
que le Casino de Montréal
n’ait pas abouti sur le site,
comme il en a été question
dans les deux dernières années?
« Le dossier Casino aurait
été un rêve pour la Ville.
Financièrement pour nous,
ce n’é tait pas mieux… Ce
qu’on est en train de faire va
probablement créer beaucoup
plus de valeur. Dans ce
sens-là, on est content. En
tant que résident de la ville et
développeur, j’aurais voulu
voir ce projet partir, dans l’intérêt
des Montréalais, des
Québécois. Ç’aurait été un
projet intéressant pour redéfinir
la ville de Montréal. C’est
dommage qu’on ait laissé partir
ce projet-là ».
Ses passions aujourd’hui, à
travers ses semaines occupées
AV09102
au travail, sont ses fins de semaine
où il s’évade en Estrie
avec sa famille, pour faire
autre chose: il pratique l’équitation,
le ski et la randonnée
pédestre. Vincent Chiara m’a
bien fait sourire, à la fin de
l’entrevue, lorsque j’ai visité
son immense bureau. Une
toile de jeu de Monopoly y est
affichée au mur. « C’est ce
qu’on fait, c’est notre job !»
Fondation : 2000
Président : Vincent Chiara
Employés : 100
GROUPE MACH
Société immobilière
Marché : province de Québec
J’ai d’abord ri, en lui disant
que ça me paraissait bien plaisant,
mais en marchant vers la
sortie, je me suis dit que
c’était exactement le cas!
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