sig.biz/combibloc

Edition 03/10
sig.biz/combibloc
NOUVEAU
Matériau d’emballage avec 28% de CO 2 en moins
Plus de matière première renouvelable
Bonus pour l’environnement
- 2 8 % CO 2

Editorial
Chers lecteurs,
combibloc EcoPlus est la nouvelle innovation
de SIG Combibloc. Le nom du produit reflète
parfaitement les atouts écologiques de cette
nouvelle brique carton : combibloc EcoPlus per -
met de réduire de 28 % les émissions de CO 2
par rapport à une brique carton de 1 litre de
même format. Milch-Union Hocheifel eG
(MUH), l’une des plus grosses entreprises de
produits laitiers UHT en Europe, a été la première
à inaugurer les emballages combibloc
EcoPlus sur le marché allemand.
Les aspects environnementaux ont également
joué un rôle essentiel dans la décision de Nevada
County Wine Guild de choisir la brique carton
combiblocMaxi 1500 ml pour conditionner son
vin rouge biologique premium. L’emballage car -
ton fabriqué essentiellement à partir de matières
premières renouvelables souligne l’aspect naturel
des produits. L’objectif de l’entreprise
de réduire davantage l’empreinte carbone de
ses produits a été déterminant dans son choix
d’opter pour les briques carton.
La Thaïlande a lancé pour la première fois un
programme « Empreinte carbone » ayant pour
objectif d’inciter les entreprises des différents
secteurs industriels à réduire l’empreinte carbone
de leurs produits afin de protéger le climat.
SIG Combibloc a joué un rôle pionnier dans ce
programme et s’est impliqué dès la conception
du projet.
Nous avons également de bonnes nouvelles
en direct du marché sud-américain car nous
comptons un nouveau client important dans
le secteur NCSD : Schincariol. De plus, notre
collaboration fructueuse avec Cemil se poursuit
: Cemil a choisi nos conditionneuses pour
ses briques carton petits formats.
Nous vous présenterons également de nouvelles
boissons au chocolat auxquelles les adultes
auront du mal à résister. Et je suis particulièrement
ravi de pouvoir laisser la parole au
grand spécialiste du packaging, Lars Wallentin,
qui nous explique les règles d’or d’un emballage
alimentaire réussi.
Nous vous souhaitons une agréable lecture.
Markus Boehm
CMO SIG Combibloc
Mentions légales
sig.biz / combibloc, 3 / 2010 Publié par SIG Combibloc GmbH, Rurstrasse 58, 52441 Linnich, Allemagne Rédaction Ingo Büttgen, Beatriz Callanta, Dr. Isabella Classen, Luciana Galvão,
Petra Gerber, Marcelo Nascimento, Sabine Roder, Bianca Roßkopf, Heike Thevis, Lars Wallentin, Barbara Wattinger, Britta Wolff, Areerat Wongsa-oun Conception et réalisation
GOERLICHUNDSOHN, Werbeagentur GmbH & Co.KG, Düsseldorf Photos SIG Combibloc, fotolia, Flamisch photography, Olaf Albers, Konrad Weber Lithographie DIE QUALITANER,
Düsseldorf Imprimé par netzwerk P Produktion GmbH, Düsseldorf Contact Téléphone : +49246279-0, Fax : +49246279-2519, E-mail : bianca.rosskopf@sig.biz Internet www.sig.biz.
sig.biz/combibloc est publié en allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais, polonais, russe et chinois. Tous droits réservés. Les articles signés d’autres auteurs ne reflètent pas
nécessairement l’opinion de l’éditeur. La reproduction ou la diffusion électronique, même partielle, de cette publication est soumise à l’autorisation préalable de la rédaction.
sig.biz / combibloc 03 / 10

Sommaire 2 / 3
Sommaire Pa g e
Editorial & mentions légales 2
Actualité
Première aux Etats-Unis : Du vin rouge en combibloc Maxi 4
Nevada County Wine Guild opte pour la brique carton écologique.
Brésil : Partenaire exclusif de Cemil 5
La collaboration fructueuse entre Cemil et SIG Combibloc se renforce : Cemil a choisi les conditionneuses
SIG Combibloc pour ses briques carton petits formats.
A la une
combibloc EcoPlus : 28 % de CO 2 en moins pour la nouvelle
brique carton de SIG Combibloc 7
combibloc EcoPlus est la dernière innovation de SIG Combibloc. combibloc EcoPlus est une brique carton
aseptique permettant de réduire les émissions de CO 2 de 28 % par rapport aux briques traditionnelles 1000 ml
de SIG Combibloc.
MUH présente le nouvel emballage EcoPlus Pack 1 0
En exclusivité mondiale, Milch-Union Hocheifel eG (MUH), l’une des plus grosses entreprises de produits
laitiers UHT d’Europe, s’engage en faveur de l’environnement.
Savoir-faire
Surprenez ou vous ne serez pas vu 1 4
Les dix commandements du design d’un emballage par Lars Wallentin.
Actualité
Schincariol – nouvel emballage et nouveau design 2 4
La filiale brésilienne de SIG Combibloc a toutes les raisons de se réjouir puisqu’elle a su séduire Schincariol,
un acteur important du secteur des boissons plates non alcoolisées (NCSD) en Amérique du Sud.
Faits & Tendances
Boissons au chocolat premium : Energie et plaisir 2 6
Snacks liquides – nouvelles variétés de boissons au chocolat .
Environnement
Premier projet d’empreinte carbone en Thaïlande 3 2
Un rôle précurseur pour SIG Combibloc.
sig.biz / combibloc 03 / 10

Actualité
Première aux Etats-
Unis : Du vin rouge
en combiblocMaxi
Nevada County Wine Guild opte pour la brique carton écologique.
Depuis septembre 2010, Nevada County
Wine Guild propose son vin rouge biologique
haut de gamme « Our Daily Red » en brique
carton combiblocMaxi 1500 ml équipée d’un
bouchon à vis. La brique carton, principalement
fabriquée à partir de matières premières
renouvelables, souligne l’aspect naturel
des produits. L’objectif de l’entreprise de réduire
l’empreinte carbone de ses produits a
été déterminant dans son choix d’opter pour
les briques carton.
Tony Norskog, viticulteur chez Nevada
County Wine Guild confirme : « Nous accordons
beaucoup d’importance à la qualité de
nos vins et à leur image ; nous avons donc
choisi d’introduire le concept de durabilité
dans l’emballage de nos produits. A cet égard,
un emballage fabriqué à partir de matières
premières renouvelables était le meilleur
choix possible. »
Le lancement du vin rouge en
combiblocMaxi est l’occasion de commercialiser
pour la première fois aux Etats-Unis
une brique carton aseptique SIG Combibloc.
De plus, le format combiblocMaxi est le premier
format 1500 ml aux Etats-Unis.
sig.biz / combibloc 03 / 10
Vin biologique haut de gamme
L’entreprise Nevada County Wine Guild
commercialise ses vins depuis 30 ans. Au cours
des 20 dernières années, Nevada County s’est
spécialisé dans la production de vins haut de
gamme sans sulfites issus de raisins biologiques.
Les vins portent le label américain des
produits issus de l’agriculture biologique.
Nevada County Wine Guild est désormais le
producteur leader de vins biologiques aux
Etats-Unis.
L’entreprise veille à diversifier ses produits.
Ainsi, elle ajoute chaque année de nouveaux
vins à sa gamme ou améliore les vins
existants afin d’obtenir le meilleur millésime
possible. Tony Norskog et son associé Donn
Berdahl, partagent la même passion pour les
vins biologiques. Ils sont également soucieux
de les commercialiser à des prix abordables.
Tony Norskog, œnologue formé à l’Université
de Californie à Davis, est reconnu dans
le monde du vin comme l’un des pionniers
dans le secteur des vins biologiques. Il produit
des vins de qualité sans sulfites et sans
conservateurs depuis 1989.

Brésil : Partenaire
exclusif de Cemil
La collaboration fructueuse entre Cemil et SIG Combibloc
se renforce : Cemil a choisi les conditionneuses SIG Combibloc
pour ses briques carton petits formats.
L’entreprise brésilienne a décidé
d’installer deux nouvelles conditionneuses
SIG Combibloc. Depuis octobre 2010, la
conditionneuse CFA 724 ultra rapide est
utilisée pour conditionner principalement
les laits aromatisés et les crèmes UHT en
combiblocSmall 200 ml. La nouvelle machine
permet de traiter jusqu’à 24 000
briques par heure et vient remplacer
deux conditionneuses concurrentes.
Quant à la conditionneuse
CFA 712, elle permet à l’entreprise
de conditionner du lait
concentré sucré dans des briques
carton combiblocSmall 300 ml.
Service et flexibilité
João Bosco Ferreira, Président
de Cemil, s’exprime sur le choix de
combiblocSmall : « Les deux conditionneuses
qui assurent le conditionnement
du format combiblocMidi nous avaient
déjà séduits. Lorsque nous avons installé les
deux conditionneuses CFA 812 en 2008, nous
Actualités 4 / 5
possédions les conditionneuses les plus rapides
d’Amérique du Sud pour conditionner
le lait UHT en briques carton aseptiques !
Depuis, les deux conditionneuses ont prouvé
leur fiabilité et leur efficacité. Satisfaits de
cette première expérience, nous avons décidé
de choisir SIG Combibloc pour nos petits
formats. De plus, la conditionneuse CFA 724
ultrarapide nous permet d’accroître notre
productivité et de réduire les coûts d’exploitation.
En outre, nous avons été particulièrement
séduits par le service complet et
professionnel qu’offre SIG Combibloc. Nous
avons trouvé en SIG Combibloc un partenaire
fiable qui sera également à nos côtés
pour nos futurs projets. »
Fondé en 1992, Cemil (Minas Gerais
Central Dairy Products Cooperative) est
aujourd’hui l’une des plus importantes entreprises
laitières du Brésil. Jusqu’en 2007, les
produits Cemil étaient conditionnés dans des
briques carton concurrentes. Cependant,
Cemil prévoit à terme d’utiliser exclusivement
la technologie SIG Combibloc pour
conditionner ses produits en briques carton
aseptiques.
sig.biz / combibloc 03 / 10

A la une

combibloc EcoPlus : 28 % de CO 2
en moins pour la nouvelle brique
carton de SIG Combibloc
combibloc EcoPlus est la dernière innovation de SIG Combibloc. combibloc EcoPlus
est une brique carton aseptique permettant de réduire les émissions de CO 2 de 28 %
par rapport aux briques traditionnelles 1000 ml de SIG Combibloc.
L’emballage combibloc EcoPlus a bénéficié
du développement d’un nouveau type de
complexe carton permettant de réduire les
émissions de CO 2. Une forme spécifique de
carton brut assure la rigidité des emballages
combibloc EcoPlus. Le nouvel emballage se
compose à 82 % de carton, matériau fabriqué
à partir du bois qui est une matière première
renouvelable. Le carton permet de protéger
parfaitement les aliments de la lumière. La
nouvelle couche ultrafine de polyamide permet
de préserver le goût des aliments et d’isoler
le produit des odeurs extérieures. De plus,
la fine couche intérieure de polyéthylène
constitue une barrière étanche pour le produit
alors que la couche extérieure protège
le produit de l’humidité. Cette nouvelle struc-
ture permet de réduire les émissions de CO 2
de 28 % par rapport à une brique carton de
1 litre de même format. La réduction d’émissions
de CO 2 s’est vue confirmée par l’analyse
du cycle de vie réalisé par l’IFEU (institut
allemand pour la recherche environnementale
et énergétique).
Plus la proportion de cellulose est élevée
dans le composite, plus l’environnement en
tire des bénéfices. La raison est évidente :
lorsque les forêts sont gérées de manière responsable,
les fibres de bois proviennent d’une
matière première renouvelable et sont quasiment
disponibles à l’infini. La gestion responsable
des forêts garantit que le nombre d’arbres
coupés est équivalent au nombre d’arbres
A la une 6 / 7
plantés. La nouvelle brique combibloc EcoPlus
compte plus de 80 % de fibres de bois !
Dans un premier temps, l’emballage
combibloc EcoPlus sera utilisé pour conditionner
des produits laitiers UHT, puis le concept
sera étendu aux jus de fruits. Au départ,
EcoPlus sera disponible pour combiblocSlimline
(1000 ml). D’autres formats sont prévus par
la suite.
Les emballages combibloc EcoPlus
peuvent être utilisés sur les conditionneuses
standards SIG Combibloc en modifiant
simplement quelques paramètres. Les conditionneuses
SIG Combibloc peuvent conditionner
des étuis standards ainsi que des étuis
combibloc EcoPlus.

A la une
Bonus pour l’environnement : moins de
CO 2, plus de matière première renouvelable
Les consommateurs attendent des industriels
et des entreprises un type d’emballage
qui leur donne le sentiment d’être « éco-responsables
» en leur permettant de diminuer
leur impact sur l’environnement. Selon une
étude de Nielsen en 2008, il ressort que les
consommateurs du monde entier souhaiteraient
que des efforts écologiques plus importants
soient faits en matière d’emballa -
ges alimentaires. Ainsi, « sur des marchés de
plus en plus préoccupés par le respect de l’envionnement,
la demande pour des formes
d’emballage ayant un impact réduit sur l’environnement
est croissante, sans pour autant
que la plupart des consommateurs soient
prêts à dépenser plus » (Nielsen Consumer
Report 2008).
Markus Boehm, CMO chez SIG
Combibloc : « Notre objectif est de continuer
à améliorer nos briques carton dans le respect
de l’environnement, afin qu’elles restent l’une
des solutions d’emballage les plus écologiques
pour les aliments de longue conservation.
L’emballage combibloc EcoPlus a bénéficié
du développement d’un nouveau type
de complexe carton permettant de réduire
les émissions de CO 2 tout en garantissant la
protection optimale du lait ainsi que la préservation
de sa qualité et une longue conservation
sans réfrigération. Ce taux réduit
d’émissions de CO 2 est un pas de plus pour
la protection de l’environnement. »
Une analyse du cycle de vie réalisée selon
les normes ISO a été effectuée à la demande
de SIG Combibloc par l’IFEU (institut allemand
pour la recherche environnementale
et énergétique). Cette analyse avait pour objectif
d’étudier et d’évaluer l’impact environnemental
de l’emballage combibloc EcoPlus
par rapport à un autre emballage traditionnel
1000 ml de SIG Combibloc. L’IFEU, situé à
Heidelberg, travaille en collaboration avec
plusieurs ministères, des organisations
internationales de protection de l’environnement,
l’office fédéral allemand de
l’environnement et de nombreuses grandes
entreprises.
L’analyse du cycle de vie a ainsi permis de
comparer les emballages combibloc EcoPlus
et combiblocSlimline de format 1000 ml à
l’échelle de 15 pays de l’Union Européenne
et de la Suisse. Elle a également permis d’analyser
les facteurs et les processus impactant
l’environnement tout au long du cycle de vie
d’un emballage. Le résultat de l’analyse est
sans équivoque : la comparaison des deux
types d’emballage – de l’extraction et la transformation
de la matière première à la sortie
des emballages conditionnés des usines de
production en passant par la fabrication de
l’emballage – a permis de démontrer que
l’emballage combibloc EcoPlus réduisait de
28 % les émissions de CO 2.

A la une 8 / 9

A la une
MUH présente le nouvel
emballage EcoPlusPack
En exclusivité mondiale, Milch-Union Hocheifel eG (MUH), l’une des plus grosses
entreprises de produits laitiers UHT d’Europe, s’engage en faveur de l’environnement.
L’entreprise laitière allemande Milch-
Union Hocheifel eG (MUH) est la première
entreprise au monde à commercialiser des
produits en combibloc EcoPlus, sous le nom
de EcoPlusPack. MUH s’engage en faveur de
l’environnement en proposant sa gamme de
lait UHT en combibloc EcoPlus. EcoPlus est un
composite carton qui permet de réduire de
28 % les émissions de CO 2 par rapport à une
brique carton traditionnelle SIG Combibloc
de 1 litre de même format. Bien entendu, ce
nouvel emballage assure la même protection
et qualité du lait ainsi que la longue conservation
du produit sans réfrigération.
Winfried Meier, Directeur des ventes et
du marketing chez Milch-Union Hocheifel eG,
voit un fort potentiel dans le nouvel emballage
EcoPlusPack : « De nombreux consommateurs
sont sensibles aux questions de l’environnement
et sont heureux de contribuer
à sa préservation. » Cela a d’ailleurs été confirmé
dans une étude de marché réalisée par
l’institut Monheimer en mai 2010 auprès de
consommateurs allemands âgés de 18 à 60 ans
et consommant du lait UHT en brique carton
au moins une fois par semaine. L’étude a été
effectuée sur la base d’une enquête CAPI
(enquête en face à face assistée par ordinateur)
associée à une analyse en mesures conjointes.
Le résultat : le concept EcoPlusPack incite
davantage les consommateurs à acheter du
lait UHT que la classique brique carton. A prix
égal, les consommateurs se montrent clairement
favorables à une brique carton possédant
des avantages environnementaux.
Le nouvel emballage EcoPlusPack de
MUH a été présenté pour la première fois
au salon international des produits laitiers
InterMopro qui s’est tenu au parc des expositions
de Düsseldorf du 12 au 15 septembre

2010. Le lancement du nouvel emballage
s’est accompagné d’une vaste campagne de
communication comprenant des publicités,
des bannières et des sites dédiés sur Internet.
Emballage certifié FSC
Le nouvel emballage EcoPlusPack arbore
le label FSC qui garantit que le carton est issu
de forêts bien gérées. Le label FSC est l’une
des certifications les plus connues et les plus
répandues dans le monde pour le traitement
des fibres de bois. Il certifie que les fibres de
bois utilisées pour fabriquer un produit proviennent
de forêts gérées de manière responsable
selon les normes strictes du FSC ou
d’autres forêts contrôlées.
A la une 10 / 11

A la une
« Rien de mieux que MUH »
Le slogan « Nichts lieber als MUH »
(Rien de mieux que MUH) illustre bien l’éthique
de la coopérative laitière allemande
Milch-Union Hocheifel eG située à Pronsfeld
dans la région allemande de Rhénanie-Palatinat.
Depuis sa création en 1967, le label
MUH est synonyme d’une qualité haut de
gamme. Aujourd’hui, plus de 2700 fermiers
allemands, belges et luxembourgeois ainsi
que 775 employés travaillent chaque jour
pour fournir des produits MUH à de nombreux
consommateurs dans plus de 40 pays.
MUH doit notamment sa réussite à sa capacité
de répondre aux attentes actuelles et
futures du marché. De plus, l’entreprise sait
faire preuve d’innovations, veille à l’évolution
de ses normes technologiques et sait s’entourer
de partenaires commerciaux fiables et
d’envergure.

A la une 12 / 13

Savoir-faire
Lars Wallentin
Né en Suède, Lars Wallentin a étudié à l’Institut Graphic de Stockholm. Il s’installe en Suisse en 1964 pour travailler
au siège de Nestlé où, pendant près de quarante ans, il fut responsable du développement de solutions de design créatives
pour les marques stratégiques du groupe. En tant que professeur de communication spécialisé dans le design de marques
et d’emballages, il est une autorité reconnue, qui a inspiré de nombreux jeunes du monde entier. Lars Wallentin s’occupe
désormais d’écrire sur le design et les emballages, et est consultant pour diverses entreprises du secteur agroalimentaire.
Il est également très apprécié comme orateur et est membre de plusieurs jurys de design international. Sa devise peut se
résumer en trois mots : simplifier – surprendre – synergies.
sig.biz / combibloc 03 / 10

Les dix commandements
du design d’un emballage
par Lars Wallentin.
Savoir-faire 14 / 15
sig.biz / combibloc 03 / 10

Savoir-faire
On a souvent dit que si le design d’em-
ballage était un sport, il serait le décathlon.
C’est une bonne métaphore car un bon desi-
gner d’emballage se doit de connaître plu -
sieurs domaines : le matériau, la technologie,
la marque, la typographie, l’écologie, le de-
sign industriel, le graphisme, le texte, la mise
en page, etc.
On pourrait également édicter les « 10
commandements du design d’emballage » afin
de définir les règles d’or d’un design d’embal-
lage alimentaire réussi.
Cet article sera donc organisé autour des
10 commandements suivants :
1. Tu simplifieras pour plus d’impact
2. Tu communiqueras et convaincras et ne
feras pas qu’informer
3. Tu feras un emballage le plus appétissant
possible
4. Tu seras écologique
5. Tu veilleras à ce que l’emballage soit
facile à ouvrir et à refermer si nécessaire
6. Tu rendras le Service Panel (le dos de l’em-
ballage) intéressant
7. Tu donneras une raison d’acheter (RTB) ou
un argument publicitaire unique (USP)
8. Tu exagèreras un peu pour attirer l’attention
du consommateur
9. Tu utiliseras le suremballage comme
support publicitaire
10. Tu seras partie d’un tout, c’est-à-dire l’idée
ou le concept du produit.
Aucune de ces règles n’est facile à attein-
dre, mais c’est le premier commandement qui
est le plus difficile. En effet, il s’agit d’une part
de concevoir un emballage le mieux adapté
et le plus joli possible, et d’autre part de met-
tre en place un travail d’équipe entre le client
et le designer en veillant à limiter tous les
messages inutiles.
sig.biz / combibloc 03 / 10
Voici nos conseils :
1. TU SIMPLIFIERAS
Les mots clés pour qu’un emballage se
remarque parmi des centaines d’articles en
magasin sont SIMPLIFIER, AMPLIFIER et
REPETER ! Le cerveau ne pouvant générale-
ment pas enregistrer plus de trois messages
à la fois, le rôle du designer est d’optimiser
ces messages par ordre d’importance. Vous
ne pouvez rien amplifier sans réduire et sim-
plifier ce qui se trouve autour. La principale
difficulté est d’arriver à convaincre le client.
Il s’agit d’un travail beaucoup plus difficile
que de concevoir la communication car il faut
faire preuve de psychologie, de persuasion
et d’explication, ce qui prend beaucoup de
temps.
Simplifier !
De plus, il faut déterminer lequel des
cinq sens est à stimuler afin de donner envie
d’acheter le produit. S’agit-il du toucher (la
forme), de la vue (couleurs, texte ou graphis-
me), ou même de l’ouïe, de l’odorat et du
goût ? Le plus souvent, il s’agit d’une image
ou d’une forme particulière. Pour les briques
de boisson, qui se ressemblent toutes plus ou
moins, il s’agit soit de
• l a m a rqu e
• l’illustration, ou
• le motif d’achat (RTB / USP).
Mais il reste toujours la question : dans
quel ordre ? Nous savons que nos yeux (notre
esprit) réagissent d’abord aux couleurs : il
faut donc choisir des couleurs adéquates,
c’est-à-dire suffisamment contrastées et
lumineuses. Dans le secteur des aliments et
des boissons, la notion de fraîcheur est un
élément important qui peut se rendre par
des gouttelettes, une action ou des couleurs
appétissantes. Cela exclut l’éclairage en
contre-jour et une photographie trop chargée.
Il faut donc retenir le conseil suivant : « Si
vous souhaitez que votre message principal
soit vu (lu, compris et mémorisé), ne le pa-
rasitez pas avec d’autres éléments ! » Léonard
de Vinci disait à juste titre : « La simplicité
est la sophistication suprême ».

2. TU COMMUNIQUERAS ET
CONVAINCRAS ET NE FERAS PAS
QU’INFORMER
Un briefing pour développer un embal-
lage contient de nombreuses informations.
Depuis la marque de l’entreprise sur l’avant
de l’emballage jusqu’au symbole de recy-
clage dans un des coins au dos de l’embal-
lage. Du type de carton à utiliser jusqu’à la
technique d’impression – offset, rotogravure
ou flexographie. Du poids net jusqu’à la men-
tion du site Internet, etc.
Regardons de plus près l’avant d’un em-
ballage. L’emballage indique une unité
de mesure, par exemple 300 g ou 33 cl. Cette
information est peu utile au consommateur
et ne devrait pas être indiquée ici. En revan-
che, si l’information « 300 g » devient « deux
portions généreuses », elle devient plus par-
lante et peut inciter le consommateur à ache-
ter le produit. La même chose est valable
pour le nom de l’entreprise que le consom-
mateur remarque à peine et dont il ne tient
pas vraiment compte. Le nom de l’entreprise
est généralement synonyme de l’entreprise
qui se cache derrière la marque. Il est un gage
de qualité et de fiabilité mais cette infor-
mation doit plutôt être indiquée au dos de
l’emballage (Service Panel).
A l’avant de l’emballage, les messages
incitant à la vente, à savoir une communica-
tion convaincante, peuvent être par exemple
• Une illustration très appétissante
• Un prix attractif – soit promotionnel
soit permanent
• Une offre promotionnelle
• Une édition spéciale, de plus en plus
appréciée à Pâques, Noël, Halloween,
Ramadan, etc ...
• Un avantage nutritionnel comme
« du calcium pour des os solides ».
Notez que nous avons utilisé l’expression
« communication convaincante » et pas seu-
lement « information ». Il y a une différence
entre les informations qui n’impliquent pas
une action et la communication qui est censée
susciter une action.
Communiquer
et convaincre !
Si nous étudions le « Service Panel »,
qu’il soit à l’arrière ou sur les côtés de l’em-
Savoir-faire 16 / 17
ballage, il faut que l’agencement soit prévu
pour le consommateur et non le fabricant.
C’est souvent le point faible des emballages
actuels.
Si les emballages ne cessent d’améliorer
l’aspect technique (moins de matériaux, plus
écologiques, c’est-à-dire recyclage, meilleure
protection, etc.), il n’en va pas de même
lorsqu’il s’agit de communication. Il est faux
de croire que plus nous affichons d’informa-
tions, plus nous protégeons / informons /
aidons le consommateur.
Tout d’abord, les informations figurant
sur une barre de chocolat de 50 g ou un pot
de yaourt ne peuvent être les mêmes. Deuxiè-
ment, les propos adressés à un consommateur
sur un emballage, dans une publicité, un site
Internet ou sur une affiche ne sont pas iden-
tiques. Le bon sens devrait prévaloir ce qui
n’est malheureusement pas souvent le cas
actuellement.
sig.biz / combibloc 03 / 10

Savoir-faire
3. TU FERAS UN EMBALLAGE AUS-
SI APPETISSANT QUE POSSIBLE
Pour obtenir un emballage aussi appé-
tissant que possible, il est nécessaire de mettre
en place un travail d’équipe. Il faut également
que le chef d’équipe soit le responsable de la
marque ou du produit et fasse preuve d’une
grande exigence. Toutefois, le responsable de
la marque ne possède généralement pas la
formation nécessaire pour juger, conseiller
ou encourager. Si le résultat n’est pas optimal,
c’est toujours la faute des autres :
• Le designer n’a pas compris le briefing
• Le styliste culinaire n’était pas à la
hauteur
• Le photographe n’a pas utilisé le bon
éclairage
• Le lithographe était médiocre
• L’impression a été bâclée
• Le responsable des achats n’a pas choisi
le bon carton, etc.
Alors, que pouvons-nous faire pour ren-
dre un emballage aussi appétissant que pos-
sible ? Voici quelques conseils qui ne sont pas
forcément indiqués par ordre d’importance :
• Voyez GRAND :
Il y a cinq bonnes raisons de VOIR
GRAND. La première est qu’une grande il-
lustration donne l’impression que l’embal-
lage est plus grand ! La deuxième s’appuie
sur la supposition qu’en voyant GRAND, on
se concentre sur le produit et non sur des
éléments de design secondaires qui peuvent
encombrer l’illustration et rendre le message
principal moins clair. La troisième est que
les illustrations de grand format se démar-
quent mieux en rayon et attirent le regard.
La quatrième raison est qu’il est plus facile
de se souvenir d’une illustration de grande
taille et que le consommateur retrouve plus
facilement le produit en rayon lorsqu’il veut
sig.biz / combibloc 03 / 10
racheter le produit. La cinquième est que, si
le travail est effectué correctement, le produit
est au premier plan. C’est important car le
consommateur est surtout intéressé par le
produit ; les noms de marque, la dénomination
du produit, la taille, etc. viennent après.
•
Un emballage aussi
appétissant que possible !
Un éclairage mis en scène : les contrastes
sont importants ainsi que les éléments mis
en avant et la luminosité.
•
Stylisme culinaire : pour que le produit
ait l’air plus beau en photo qu’en vrai, il
faut utiliser des accessoires adéquats, cou-
per le citron de telle sorte qu’il ne perde
pas son éclat et veiller à ce que la photo
fasse naturelle (et non arrangée ! ), etc.
• Action : les aliments en mouvement ont
l’air meilleur que les aliments statiques.
•
Couleurs : les couleurs peuvent être ali-
mentaires ou non : choisissez uniquement
des couleurs qui évoquent un produit
frais, savoureux, juteux, etc.
•
Inspirez-vous des maîtres : ils sont présents
au Japon, en Allemagne, en France, en
Grande-Bretagne, etc. et le meilleur jour-
nal culinaire actuel est ELLE à Table (Fran-
ce), ELLE Bistro (Allemagne), sans oublier
certains magazines de distributeurs.
•
Aliment et personne : n’oubliez pas l’im-
pact que peut avoir le visage d’un consom-
mateur satisfait. Les publicités pour
MAGNUM en sont un bon exemple.
•
résultat. Une illustration sur un support
Tous les supports ne donnent pas le même
plastique brillera certainement plus que sur
un support en papier, carton ou métal.
•
Créez un aspect appétissant : de nom-
breux produits n’ont pas l’air bon (mais
sont délicieux), alors entourez-les de pro-
duits qui ont l’air plus appétissant.
•
Respectez toujours la taille réelle des
fruits, légumes ou autre. Voir GRAND ne
signifie pas pour autant qu’il faille exagé-
rer la taille du produit.
• Donnez au produit un aspect chaud (ou
froid) : tous les aliments sont conceptuel-
lement chauds, même une crème glacée !
Mais si vous voulez faire passer un mes-
sage de fraîcheur, les gouttelettes sont un
élément idéal.
•
Ne confondez pas une photo éditoriale
et une illustration pour emballage : une
photo éditoriale peut contenir beaucoup
d’éléments pour créer une certaine am-
biance alors que l’illustration d’un embal-
lage doit être simple.
•
Photo ou dessin ? Pensez toujours en ter-
mes de photo, même si l’illustration est
un dessin hyperréaliste.
•
Si cela est techniquement possible, faites
en sorte que le produit dans l’emballage
soit visible à un endroit. La plupart des
consommateurs (si ce n’est tous) ont envie
de voir le produit.
•
mateur. S’il s’agit de la structure des ali-
Soulignez les avantages pour le consom-
ments, montrez-le clairement. Si c’est le
goût de la boisson, exagérez légèrement
la couleur.
•
Utilisez seulement des mots qui sonnent
de manière appétissante : tous les mots
n’ont pas une consonance savoureuse.
Choisissez seulement ceux qui reflètent
vraiment le goût.
•
plus que la réalité. Si vous proposez une
Soyez généreux ! Essayez toujours d’offrir
illustration laissant supposer UN GOUT
EXCEPTIONNEL, le consommateur s’at-
tend à découvrir UN GOUT EXCEP-
TIONNEL !

Soyez
écologique !
4. TU SERAS ECOLOGIQUE
Oui ! Et cela concerne tout le monde : le
fabricant de l’emballage, le fabricant / packa-
ger / conditionneur du produit, le distributeur
ainsi que le consommateur. Comme l’écolo-
gie dépend de la façon dont nous utilisons
l’énergie, il est impossible de généraliser, car
les facteurs suivants sont déterminants :
L’endroit où nous vivons (ville ou cam-
•
pagne)
•
La politique choisie par votre pays, c’est-
à-dire si le gouvernement favorise la récu-
pération d’énergie par incinération (par
ex. au Danemark, Suisse, Suède, etc.) ou
un système d’enfouissement comme au
Royaume-Uni ou dans d’autres grands
pays développés et en voie de développe-
ment.
• L’éducation à l’école.
Etre facile
à ouvrir !
5. TU VEILLERAS À CE QUE L’EM-
BALLAGE SOIT FACILE À OUVRIR
… et à refermer si nécessaire. N’oubliez
jamais qu’un avantage émotionnel provoque
l’achat et qu’un avantage fonctionnel provoque
le rachat.
Il a été dit et redit que les emballages
sont souvent trop difficiles à ouvrir, surtout
pour les personnes âgées, les personnes souf-
frant de rhumatismes ou ceux qui ont sim-
plement peu de force dans les mains. Avant
d’être trop négatif, il faut clairement distinguer
les emballages qui se doivent, pour une raison
ou une autre, d’être difficiles à ouvrir (invio-
lables, sécurité enfant, etc.) et les emballages
standards comme les briques de boisson.
Si un emballage est difficile à ouvrir
pour les raisons invoquées ci-dessus, il faut
mentionner clairement les instructions pour
l’ouvrir. Il faut utiliser ce que l’on nomme l’
« information design », c’est-à-dire des sym-
boles, des mots simples, etc. Il s’agit de com-
biner un texte court avec une illustration
parlante, dans le même esprit qu’un dessina-
teur de bande dessinée.
Savoir-faire 18 / 19
sig.biz / combibloc 03 / 10

Savoir-faire
6. TU RENDRAS LE LE DOS DE L’EM-
BALLAGE INTÉRESSANT
Si l’avant d’un emballage a pour rôle
d’inciter le consommateur à acheter, soit par
le biais d’une marque réputée, d’une illustra-
tion appétissante, d’une promotion ou d’un
avantage produit particulier, l’arrière et les
côtés d’un emballage doivent donner envie
au consommateur de racheter le produit –
c’est-à-dire de renforcer le lien entre le
consommateur et la marque / le producteur.
Dans ce cas, on peut se demander pourquoi
l’arrière de nombreux emballages est à ce
point inintéressant que le consommateur ne
le regarde même pas ?
Il y a cinq raisons principales à cela :
1. Le responsable n’est pas convaincu de
l’importance du dos d’un emballage.
2. Le responsable ne comprend pas que le
design peut rendre les choses attrayantes,
claires, simples et intéressantes.
3. Le responsable n’a pas le sens de la hié-
rarchie, c’est-à-dire qu’il ne connaît pas
ce qui est plus ou moins important pour
le consommateur.
4. Le responsable a choisi une agence de
design qui connaît peu ou pas la commu-
nication.
5. Le responsable s’en moque !
Il n’est pas difficile de concevoir cor-
rectement l’arrière d’un emballage (Service
Panel) si le designer envisage cette tâche à la
manière du rédacteur d’un journal quotidien
ou hebdomadaire qui s’adresse à ses lecteurs
avec des mots, des images et une mise en
sig.biz / combibloc 03 / 10
page qui incitent à la lecture. C’est malheu-
reusement rarement le cas aujourd’hui étant
donné que le responsable essaie, avant tout,
de plaire aux conseillers juridiques, au pa-
tron, aux lignes directrices, aux règles ou aux
meilleures pratiques ! Au lieu de faire appel
à son bon sens.
En outre, il y a un malentendu sur ce qui
doit être affiché, peut être affiché, devrait être
affiché, pourrait être affiché, etc... Voici
3 règles fondamentales à suivre lors de la
conception du dos d’un emballage :
l. Indiquer comment profiter au mieux du
produit, notamment en indiquant com-
ment le préparer et le consommer.
2. Comment contacter l’entreprise pour plus
de renseignements (recettes, astuces, etc.)
ou faire des commentaires, c’est-à-dire
en mentionnant un site Internet, un nu-
méro de téléphone, une adresse e-mail et
une adresse postale.
3. Donner des conseils nutritionnels, c’est-
à-dire des données simples et compré-
hensibles sur le produit en question.
Ce n’est que lorsque ces trois critères
sont respectés qu’il faut se pencher sur l’aspect
légal du texte comme la liste des ingrédients,
le poids net, le code-barres, la date, etc.
Rendre le dos de
l’emballage intéressant !
Donner
publicit

un argument
aire unique !
7. TU DONNERAS UNE RAISON
D’ACHETER (RTB) OU UN ARGU-
MENT PUBLICITAIRE UNIQUE
(USP)
La communication sur un emballage a
pour rôle de convaincre le consommateur
qu’il risque de manquer quelque chose s’il
n’achète pas le produit. Les outils à utiliser
sont le texte, l’image ou l’esthétique. L’outil
le plus direct des trois est sans conteste le
texte.
Afin de relancer un produit et lui redon-
ner de l’intérêt, le design de l’emballage est
généralement actualisé. La raison peut être
aussi variée qu’une nouvelle formulation, un
nouveau produit concurrent, un nouveau
matériau d’emballage ou, ce qui est souvent
le cas, un nouveau responsable produit !
Le responsable de la marque ou du pro-
duit se tourne alors vers une agence pour
refaire le design de l’emballage, car cela a
toujours été le « jouet » favori des services
marketing.
Mais il est temps d’arrêter ! Avant de
refaire le design d’un emballage – ce qui est
coûteux et exige la participation d’autres par-
tenaires, il vaut mieux penser d’abord à
CONCEVOIR un « flash » percutant, c’est-à-
dire une raison d’acheter (RTB) ou un argu-
ment publicitaire unique (USP). Un flash qui
« heurte » le design, qui interpelle le consom-
mateur, qui l’incite à agir et qui surprend !
Un tel flash doit être conçu pour parve-
nir à une solution graphique optimale qui ne
saurait se résumer à un coin de l’emballage
en forme d’étoile ou de triangle.
En fait, la conception d’un flash vendeur
peut être plus difficile et beaucoup plus lon-
gue à réaliser que l’avant d’un emballage car
vous disposez d’une zone limitée dans la-
quelle il faut insérer un nombre restreint de
mots clés percutants (ou chiffres) aussi
grands que possible. On dit que les contrain-
tes encouragent la créativité. C’est terrible-
ment vrai. Et Pascal a dit : « Je vous écris une
longue lettre parce que je n’ai pas le temps
d’en écrire une courte ».
Alors, quels sont les mots, les formes
et les couleurs qui interpellent le consom-
mateur ? Voici quelques exemples pour des
expressions plus percutantes :
• Faites partie de l’élite !
• Laissez-vous surprendre !
• Une expérience unique pour vos papilles !
• Enfin disponible !
Les mots classiques NOUVEAU, AME-
LIORE ou OFFRE sont évidemment percutants,
mais il est mieux de les accompagner
d’un qualificatif comme irrésistiblement
NOUVEAU, fraîcheur AMELIOREE, OFFRE
limitée. En matière de formes, il n’y a pas
vraiment de règles du moment qu’elles
retiennent l’attention. Ici la créativité est
nécessaire pour concevoir quelque chose de
différent d’un coin étoilé, triangulaire ou
ovale. Dans l’emballage alimentaire, les for-
mes comme un nez (pour un arôme plus
puissant), un œil (pour une nouvelle struc-
ture ou forme) ou des lèvres (bouche) pour
une nouvelle saveur peuvent être utilisées.
Les couleurs doivent être, pour des raisons
évidentes, aussi contrastées que possible
comme le noir sur du jaune et si possible,
être en harmonie avec le message.
En résumé, la prochaine fois que vous
serez tenté de refaire le design de votre em-
ballage, réfléchissez à deux fois. Il suffit peut-
être simplement de repenser la communication
avec un nouveau flash percutant au lieu d’un
changement de design purement cosmétique.
8. TU EXAGERERAS UN PEU
POUR ATTIRER L’ATTENTION
DU CONSOMMATEUR
Si le produit n’est pas vu, il ne risque pas
d’être acheté ! Pour vous faire remarquer vous
devez vous démarquer de la foule. Vous pouvez
choisir l’humour, l’élégance, le style, etc. C’est
la même chose pour les emballages. Vous de-
vez vous démarquer par le design car la plu-
part des produits sont très semblables. La
meilleure et la plus simple façon d’y parvenir
consiste à exagérer légèrement (oui, légère-
ment) quelque chose dans le design de l’embal-
lage, qu’il s’agisse de la forme, des couleurs,
de la taille ou de la structure. Il ne faut jamais
oublier que ce qui compte, c’est ce que le consom-
mateur souhaite voir – ce qui n’est pas toujours
l a r é a l i t é .
Exagérez !
Savoir-faire 20 / 21
sig.biz / combibloc 03 / 10

Savoir-faire
sig.biz / combibloc 03 / 10
Faites de la
publicité sur le
suremballage !
9. TU UTILISERAS LE SUREMBAL-
LAGE COMME SUPPORT PUBLICI-
TAIRE
Quel est votre plus gros emballage ?
L’emballage du produit ? Certainement pas.
C’est généralement le suremballage que l’on
peut utiliser tel que ou utiliser pour commu-
niquer.
Vous avez ainsi 6 côtés à disposition
(dont 4 au moins sont visibles) qui sont
relativement grands et qu’imprimez-vous
dessus ? Le nombre d’articles ? Oui, si cette
information est importante pour manipuler
correctement le produit. Le nom de l’entre-
prise en toutes lettres ? Oui, mais un logo ne
serait-il pas plus pertinent ? Et le nom de
l’entreprise en toutes lettres est-il nécessaire
si vous possédez un superbe logo ? Bien sûr
que non ! L’emballage pour le transport du
produit ne reste pas dans les entrepôts. Il est
souvent « en déplacement ». Comme vous
devez imprimer sur l’emballage de transport
le numéro d’article, le code-barres, etc., cela
ne coûte pas plus cher de faire imprimer en
plus un message publicitaire. Cela offre un
impact visuel sans frais supplémentaire !

10. TU SERAS PARTIE D’UN TOUT,
C’EST-A-DIRE L’IDÉE OU LE CONCEPT
DU PRODUIT
L’emballage est souvent considéré com-
me du gaspillage par les consommateurs qui
ne le voient pas comme faisant partie d’un
tout. Les emballages étant le support le plus
efficace, ils peuvent représenter une réelle
ECONOMIE s’ils sont correctement utilisés
pour obtenir un effet de synergie. Cependant,
pour cela, vous devez penser globalement. Il
n’est pas possible de considérer l’emballage
séparément des autres supports comme le
point de vente, le site Internet, la publicité,
etc. On pense souvent qu’un guide de design
(souvent un gros pavé) définissant les règles
strictes de l’utilisation du nom de l’entre-
prise, du logo, etc. est la solution pour une
communication efficace. J’ai un avis différent
sur la question qui se base sur mon expé-
rience de plus d’un demi-siècle de création
d’emballages, de points de vente et de maté-
Pour en
savoir plus :
riels publicitaires pour des entreprises de
produits de grande consommation.
présupposés :
Ma conviction se base sur cinq
1. La situation du marché est en perma-
nente évolution
2. Nous apprenons régulièrement de nou-
velles méthodes de travail pour améliorer
la communication
3. La technologie nous offre constamment
de nouveaux matériaux, supports, etc.
4. Ce que nous considérerions comme une
bonne solution, peut se révéler moins
bien que ce que nous pensions
5. Tous les manuels et les guides sont
corrects en théorie, mais souvent faux
en particulier. Un marché est rarement
la copie d’un autre.
Chaque support a ses propres règles et
contraintes. Un support peut être adapté pour
promouvoir une marque mais un autre sup-
port conviendra mieux pour promouvoir un
autre produit.
Pour terminer, il y a un onzième
commandement :
« just do it »
Merci à Nike d’avoir inventé cette
formidable expression !
Soyez une partie
d’un tout !
Savoir-faire 22 / 23
sig.biz / combibloc 03 / 10

Actualité
Schincariol – nouvel emballage
et nouveau design
La filiale brésilienne de SIG Combibloc a toutes les raisons de se réjouir car elle a su séduire Schincariol,
un acteur important du secteur des boissons plates non alcoolisées (NCSD) en Amérique du Sud.
Avec 9300 employés et 14 usines de
production réparties dans 12 régions, Grupo
Schincariol est l’un des plus importants
producteurs de boisson en Amérique du
Sud. Chaque année, l’entreprise produit
5 milliards de litres de boissons. Depuis septembre
2010, Schincariol conditionne ses
sig.biz / combibloc 03 / 10
gammes Fruthos et Skinka en briques carton
combiblocMidi 1000 ml.
La marque de nectars Fruthos existe en
six saveurs différentes. Et Shinka, la marque
de jus de fruits existe aux variétés Agrumes,
Fruits rouges, Citron et Ananas & Menthe.
La qualité et la flexibilité séduisent
La technologie de conditionnement
flexible ainsi que la qualité et la praticité de
nos emballages ont su convaincre Schincariol.
La conditionneuse CFA 810, d’un rendement
de 10 000 emballages par heure, permet de
conditionner des briques carton de 500 ml,
750 ml et 1000 ml.

Luiz Taya, Directrice marketing chez
Schincariol : « Les performances élevées, la
fiabilité et le faible taux de pertes ont été des
atouts déterminants dans notre décision. De
plus, le format combiblocMidi avec le bouchon
à vis combiSwift est très pratique pour
les consommateurs. »
Le bouchon à vis combiSwift est très
facile à ouvrir. Ce bouchon diffère des autres
systèmes d’ouverture car il possède une
bague de découpe qui perce les couches
d’aluminium et de polyéthylène proprement
et sans effort d’une simple rotation à la
première ouverture.
De plus, les nouveaux emballages attirent
réellement le regard sur le point de
vente. Luiz Taya : « Les briques carton SIG
Combibloc étant imprimées à l’aide d’un
procédé de gravure de haute qualité, l’illustration
souligne parfaitement l’aspect naturel
des jus de fruit et les emballages attirent
l’attention des consommateurs sur le point
de vente ». Le positionnement de Schincariol
dans le secteur des boissons non gazeuses
(NCSD) reflète la tendance dans ce marché.
Selon une étude AC Nielsen, la consommation
en 2009 des jus de fruits prêts à l’emploi
a augmenté de 11 % au Brésil.
Grupo Schincariol
Le groupe Grupo Schincariol, fondé en
1939 à Itu, dans l’état fédéral de São Paulo,
a célébré son soixante-dixième anniversaire
en 2009. L’entreprise a réalisé l’année dernière
un chiffre d’affaires de 5,1 milliards
BRL (environ 2,3 milliards EUR) – soit une
Actualités 24 / 25
augmentation de 12,8 %. Les segments des
boissons non alcoolisées et des jus de fruits
ont enregistré la plus importante croissance
(26 % pour les boissons non alcoolisées et
16 % pour les jus). En l’espace de deux ans
seulement, Schincariol est devenu l’un des
principaux producteurs du Brésil.
sig.biz / combibloc 03 / 10

Boissons au chocolat premium :
Energie et plaisir
Snacks liquides – nouvelles variétés de boissons au chocolat.
Les noms sont déjà une tentation à eux
seuls : Dark Choc, Double Choc, Chocolate
Noir. Aromatisées au nougat, menthe, noisette
ou massepain, une nouvelle génération
de boissons au chocolat part à la conquête
du marché. Ces variétés innovantes de
boissons au chocolat s’adressent davantage
aux adultes qu’aux enfants. Les seniors sont
encore nombreux à apprécier le goût du chocolat
– surtout, depuis que les fabricants de
boissons au chocolat premium ont augmenté
la teneur en cacao et développé de nouveaux
sig.biz / combibloc 03 / 10
parfums originaux à l’instar du chocolat en
tablettes. Les snacks liquides associés à un
facteur plaisir sont à la mode.
Au début du nouveau millénaire, les
chaînes de café se sont multipliées dans le
monde entier. Le café pris chez soi ou à emporter
est devenu plus populaire que jamais.
Après le café à emporter, le nombre de boissons
développées pour le marché de la
consommation nomade ne cesse de croître.
Les boissons au chocolat innovantes connais

sent une popularité grandissante comme
en témoigne une récente étude de tendance
réalisée par Internoga, l’un des plus importants
salons professionnels du marché de
la consommation nomade qui s’est tenu à
Hambourg en mars 2010. Selon les prévisions,
les chaînes de pâtisserie et de restauration
pourraient emboîter le pas des chaînes
de café pour développer leur gamme et leur
compétence dans le secteur des boissons au
chocolat à emporter.
Un plaisir apprécié dans le monde entier
Le cacao est un pur plaisir pour les
sens – aussi bien pour les yeux que pour
l’odorat ou le palais. Son histoire remonte
à quelques centaines d’années en arrière.
Le cacao est originaire des plaines fertiles
Faits & Tendances 26 / 27
sig.biz / combibloc 03 / 10

Faits & Tendances
sig.biz / combibloc 03 / 10
d’Amérique Centrale, où il y a 3 000 ans, les
Olmèques auraient inventé une boisson en
mélangeant des fèves de cacao séchées et
broyées avec de l’eau. C’est ce que laissent
supposer des fragments de poterie retrouvés
lors de fouilles. Ces fragments présentaient
des traces de caféine et de théobromine
– deux substances présentes dans le cacao –
ainsi que des dessins représentant la préparation
d’une boisson.
Plus tard, les Mayas et les Aztèques ont
développé une passion pour le cacao. Dans
leurs cultures, le « chocolatl » préparé avec
de l’eau, des fèves de cacao et du piment était
une boisson luxueuse réservée à l’élite. Selon
la tradition, le chocolat pouvait être parfois
additionné de suc d’agave, de vanille ou de
poivre. Avec la conquête du Mexique par les
Espagnols, le cacao arrive en Europe où il
est édulcoré avec du sucre ou de miel. Le
chocolat se propage alors dans le monde
entier. L’habitude de préparer du chocolat
à boire avec du lait vient des « maisons de
chocolat » anglaises qui ont vu le jour au
XVIIIe siècle. De nos jours, la plupart des
boissons au chocolat sont à base de lait.

Stimulant et adoucissant
Le cacao est reconnu pour ses effets
bénéfiques sur la santé. Il contient des polyphénols
qui sont des antioxydants capables
de piéger les radicaux libres générés par notre
organisme. Le cacao contient également
de la théobromine qui a des effets énergisants
sur l’organisme à l’instar de la caféine : elle
augmente la production d’hormones ayant
une action positive sur l’humeur, elle stimule
la circulation et est un excitant naturel.
De plus, elle a une action diurétique. Le cacao
contient également de la phényléthylamine,
qui est produite par la fermentation des fèves
de cacao. Cette substance améliore la circulation
et a un effet stimulant.
Le cacao qui contient une teneur élevée
en flavonol aurait des effets positifs sur le
cœur comme l’atteste une étude réalisée en
2009 par les chercheurs de la faculté de
médecine d’Aix-la-chapelle et de l’Université
de Californie à Davis. Au cours de cette
étude, des patients souffrant d’une maladie
coronarienne stabilisée par médicaments
ont bu un verre de boisson au chocolat deux
fois par jour. Une partie de ces boissons
possédaient une teneur très élevée en flavonol
capable de piéger les radicaux libres.
L’effet sur les cellules précurseurs, qui agissent
sur la capacité de notre organisme à
régénérer les parois vasculaires endommagées,
a ensuite été évalué. Selon l’étude, le
cacao contenant du flavonol activerait les
cellules précurseurs chez les personnes
atteintes de maladies coronariennes. Plus
le cacao contiendrait du flavonol, plus son
action serait efficace.
Un plaisir fondant
Cependant, les amateurs de boissons au
chocolat sont moins à la recherche des effets
bénéfiques du cacao sur la santé que de sa
saveur. « C’est principalement les consommateurs
qui adoptent un mode de vie sain qui
souhaitent se faire plaisir de temps en temps.
Si nous examinons, dans ce contexte, le marché
mondial des boissons au lait contenant
du cacao, on peut constater que les formulations
des boissons au chocolat modernes
correspondent aux habitudes et aux préférences
de goût des consommateurs – et tous
Faits & Tendances 28 / 29
deux ont énormément changé au fil des ans »,
explique Diana Bechtold, Responsable du
segment de marché Liquid Dairy chez SIG
Combibloc. L’époque des déjeuners comprenant
une entrée, un plat et un dessert – éventuellement
au chocolat – a disparu depuis
longtemps. A la place, les gens préfèrent varier
leur routine quotidienne avec des petites
collations au chocolat qui peuvent également
être consommées en déplacement. Diana
Bechtold poursuit : « À cet égard, les boissons
au chocolat sont parfaites pour faire le plein
d’énergie au cours de la journée : elles permettent
de recharger les batteries en cas de
dépenses énergétiques physiques ou intellectuelles.
En même temps, les boissons au
chocolat permettent de faire une pause douceur
et plaisir. Avec des concepts de produit
bien conçus, les industriels agroalimentaires
peuvent s’adresser au groupe cible des adultes
et les séduire – notamment avec des produits
de qualité premium. Nous constatons
que la tendance du « chocolat à emporter »
pour les adultes est déjà présente dans un
certain nombre de concepts différents vendus
en briques carton aseptiques. Les briques
carton petits formats équipées de bouchons
à vis ou de pailles, notamment, sont pratiques
pour boire des collations liquides au
chocolat en déplacement. La légèreté de la
brique carton et le fait qu’elle soit incassable
sont des facteurs de mobilité évidente. Nous
prévoyons une augmentation des nouveaux
concepts de boissons au chocolat associant
le plaisir gustatif et les aspects santé. »

Faits & Tendances
Une dégustation noble en emballage
pratique
La marque Moreno de NORDMILCH
illustre bien ces nouvelles boissons au chocolat
premium conditionnées en briques
carton. Les produits de la marque sont
commercialisés en France, en Belgique, aux
Pays-Bas et en Allemagne aux parfums Dark
Chocolate (70 % de cacao), Fine Marzipan et
Nougat. « Ce type de boissons au chocolat à
la texture onctueuse et au parfum intense
ressemblent à des desserts liquides. La différence
est qu’elles ne sont pas consommées
à la cuillère mais directement bues à la brique.
Le bouchon à vis est idéal dans ce cas.
Et si vous le souhaitez, vous pouvez également
boire en plusieurs fois et refermer l’emballage.
Ce produit de dégustation se pare d’un
bel emballage contemporain et pratique »
constate Martin Ehrhardt, Directeur Marketing
chez NORDMILCH, l’une des dix plus
importantes entreprises laitières en Europe.
Hochwald Nahrungsmittel-Werke positionne
une boisson au chocolat glacée
spécifiquement pour répondre à la tendance
de consommation « Plaisir ». Consommée
glacée ou garnie d’une boule de glace, cette
boisson au chocolat est un pur délice rafraîchissant.
Hochwald associe intentionnellement
le facteur plaisir avec le message
« Votre plein d’énergie quotidien ».
Le marché des boissons au chocolat a
un fort potentiel, particulièrement en Asie,
Afrique et Amérique du Sud. Dans ces régions,
les boissons au chocolat sont toujours
peu consommées proportionnellement, même
si beaucoup de ces régions sont productrices
de fèves de cacao – cependant, cette tendance
est en train d’évoluer.
Magnolia Inc., une filiale de San Miguel
Corporation, a lancé aux Philippines la gamme
de boissons « Magnolia Chocolait Choco
Magic » associant du chocolat et des fruits.
En plus du classique Chocolat / Café, la gamme
des boissons au chocolat compte les parfums
Chocolat / Melon et Chocolat / Fraise.

Les nombreuses boissons au chocolat
témoignent de la demande croissante pour
les délicieuses collations liquides.
« Nous avons développé les formulations de
ces produits en étroite collaboration avec San
Miguel Corporation dans le combiLab, notre
centre de développement à Rayong en
Thaïlande », explique Diana Bechtold de SIG
Combibloc. L’idée était de définir les préférences
en matière de saveur des consommateurs
d’Asie du Sud-Est puis de les intégrer
dans la composition des produits.
De plus, le marché d’Amérique du Sud
offre un fort potentiel pour de nouvelles variantes
au chocolat innovantes. Cela pourrait
prendre la forme, par exemple, de produits
associant chocolat et noix de coco, ou peutêtre
des « pépites de chocolat » qui donneraient
davantage un aspect de collation aux boissons
au chocolat », explique Diana Bechtold.
Faits & Tendances 30 / 31

Environnement
sig.biz / combibloc 03 / 10

Premier projet « Empreinte
carbone » en Thaïlande
Un rôle précurseur pour SIG Combibloc.
Pour la première fois, un projet « Empreinte
carbone » a vu le jour en Thaïlande.
L’objectif de ce projet, mis en place par
Thailand Greenhouse Gas Management
Organization (TGO) et National Metal and
Materials technology Center (MTEC), au
deuxième semestre 2009 est d’inciter les
entreprises des différents secteurs industriels
à réduire l’empreinte carbone de leurs produits
afin de protéger le climat. SIG Combibloc
a joué un rôle pionnier dans ce programme
et s’est impliqué dès la conception du projet.
L’entreprise a fourni son emballage petit format
combiblocMini en trois volumes (125,
200 et 250 ml) afin que son empreinte car-
bone puisse être analysée. Ce format de brique
carton est le plus demandé en Thaïlande. Les
industriels agroalimentaires concernés peuvent
dès à présent utiliser les résultats relatifs
à l’empreinte carbone de combiblocMini sur
leurs emballages en choisissant de participer
au nouveau projet TGO.
« L’objectif premier de la mise en place
du projet « Empreinte carbone » est de faire
prendre conscience à de nombreux secteurs
industriels thaïlandais qu’il est important de
réduire leur impact sur le climat. La garantie
qu’un produit a une faible empreinte carbone
peut apporter une contribution importante
Environnement 32 / 33
à ce projet » explique la TGO. Cette organisation
gouvernementale indépendante a été
créée dans le but de réduire les émissions de
gaz à effet de serre en Thaïlande. Parallèlement
aux centres d’information, de nombreux
projets, campagnes marketing et activités
visant à réduire les émissions de CO 2 ont été
lancés. Le projet « Empreinte carbone » en
fait partie.
Dans le cadre du projet, des entreprises
de différents secteurs industriels en Thaïlande
ont pu soumettre des produits afin de déterminer
leur empreinte carbone dans le
cadre d’une analyse du cycle de vie. Au final,
sig.biz / combibloc 03 / 10

Environnement
25 entreprises ont été sélectionnées pour
participer à ce projet pilote avec leurs produits
– aux côtés de SIG Combibloc, se trouvent
également des marques connues comme
Coca-Cola, Tipco Foods et CP Intertrade.
Une analyse minutieuse
TGO a sollicité le METC National Metal
and Material Technology Center (MTEC) en
Thaïlande afin qu’il évalue l’empreinte carbone
des briques carton. En étroite collaboration
avec SIG Combibloc, des données
importantes pour le calcul de l’empreinte
carbone ont été compilées et évaluées.
Pour analyser les briques carton fournies
par SIG Combibloc, les données relatives aux
émissions de CO 2 ont été vérifiées tout au
long du cycle de vie du produit – depuis l’extraction,
le traitement et le transport des
matières premières jusqu’à la fabrication
des briques carton chez SIG Combibloc.
Les résultats complets ont été transmis au
MTEC et soumis à la procédure d’approba-
sig.biz / combibloc 03 / 10
tion de la TGO. Les industriels agroalimen -
taires thaïlandais qui conditionnent leurs
bois sons en combibloc Mi n i peuvent désormais
mentionner les informations concernant
l’empreinte carbone des emballages
combibloc Mi ni sur leurs produits et afficher
le label correspondant s’ils participent au
nouveau projet TGO. Le résultat de l’analyse
de l’empreinte carbone certifié par la
TGO atteste que les émissions de CO 2 de la
solution d’emballage ont été soigneusement
contrôlées. Ce résultat permet d’informer sur
l’empreinte carbone du processus de production
y compris sur les matières premières.
Athiwatr Jirajariyavech, l’un des principaux
consultants pour l’empreinte carbone
chez MTEC explique : « Le label « Empreinte
carbone » est une étape importante pour se
diriger vers une société émettant moins de
C O 2 . Cela aide les industriels à obtenir des
informations concrètes sur les émissions de
C O 2 générées par un produit au cours des
différentes étapes de son cycle de vie. Ces
émissions peuvent ensuite être systématiquement
optimisées. C’est un élément important
à l’heure actuelle, surtout dans l’industrie de
l’emballage. De plus, le label permet aux
consommateurs de tenir compte de l’aspect
environnemental lorsqu’ils achètent un produit,
récompensant ainsi les entreprises qui
offrent des produits avec une empreinte carbone
plus faible.
SIG Combibloc qui est l’une des entreprises
pionnières de ce projet démontre son
véritable engagement en matière de préoccupations
environnementales. Dans ce projet
pilote, nous avons particulièrement apprécié
notre collaboration avec SIG Combibloc qui
a pu nous faire profiter de son expérience au
niveau local et global. »
Petra Gerber, Manager Global Environmental
Affairs & Product Related Sustainability
chez SIG Combibloc : « Nous participons
à des projets environnementaux dans de
nombreux pays du globe. La Thaïlande est

l’un des premiers pays d’Asie à lancer un
projet « Empreinte carbone ». Nous sommes
donc particulièrement ravis de pouvoir aider
ce projet pilote avec un exemple concret issu
du secteur de l’emballage. Nous faisons partie
des entreprises pionnières et nous avons donc
la chance d’être les premiers à pouvoir informer
les industriels agroalimentaires thaïlandais
des avantages des briques carton. Nous espérons
ainsi montrer que les briques carton
sont un choix pertinent en raison de leur excellent
profil environnemental. Les clients intéressés
peuvent tenir compte des résultats de
l’analyse de l’empreinte carbone pour prendre
leurs décisions en matière d’environnement. »
En attribuant aux produits thaïlandais
un label « Empreinte carbone », l’organisation
TGO voit l’opportunité d’augmenter la
compétitivité des produits sur le marché
mondial.
sig.biz / combibloc 03 / 10

SIG Combibloc GmbH
Rurstrasse 58
D-52441 Linnich
T : +49 2462 79 - 0
F : +49 2462 79 - 2519
info@combibloc.com
www.sig.biz
NOUVEAU
Matériau d’emballage avec 28% de CO 2 en moins
Plus de matière première renouvelable
Bonus pour l’environnement
Imprimé sur papier certifié FSC.
- 2 8 % CO 2