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ems-swissquality.com le nouvel air-flow master piezon - dental suisse

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THEMA<br />

Ce qui marche, ce qui ne marche pas...<br />

Petit tour des solutions disponib<strong>le</strong>s et conseils de spécialistes<br />

Certains considèrent <strong>le</strong> ronfl ement <strong>com</strong>me un bruit rassurant,<br />

d'autres <strong>com</strong>me gênant. Néanmoins, pour l'entourage du ronfl eur, <strong>le</strong><br />

ronfl ement, aussi appelé ronchopathie, est bien souvent un bruit irritant,<br />

voire insupportab<strong>le</strong>. Mais d'où vient-il? Le ronfl ement se produit<br />

surtout à l'inspiration lorsque, durant <strong>le</strong> sommeil, <strong>le</strong>s tissus mous<br />

du palais et la luette vibrent au passage de l'<strong>air</strong>, <strong>com</strong>me des voi<strong>le</strong>s qui<br />

claquent au vent. Sauf dans <strong>le</strong>s cas d'apnée du sommeil (voir pages<br />

précédentes), <strong>le</strong> ronfl ement n'est pas considéré <strong>com</strong>me un problème<br />

de santé et n'ennuie pas <strong>le</strong> ronfl eur. On peut toutefois s'inquiéter des<br />

troub<strong>le</strong>s du sommeil qu'il provoque chez son entourage. Un ronfl ement<br />

moyen atteint un niveau sonore de 45 dB à 60 dB (<strong>le</strong> bruit d'une<br />

voix), tandis qu'un ronfl ement majeur peut dépasser <strong>le</strong>s 95 dB, ce qui<br />

correspond au passage d'un camion...<br />

Puisque de nombreux ronfl eurs ignorent qu’ils ronfl ent, il est diffi ci<strong>le</strong><br />

Les techniques qui marchent...<br />

L’amaigrissement constitue la première règ<strong>le</strong>.<br />

Car une surcharge pondéra<strong>le</strong> augmente <strong>le</strong> volume<br />

de la langue et des tissus de la gorge, bloquant<br />

<strong>le</strong> passage de l’<strong>air</strong>. Les spécialistes incriminent<br />

aussi l’alcool, dont la consommation<br />

excessive provoque un relâchement du tonus<br />

muscul<strong>air</strong>e, et éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> tabac, qui irrite <strong>le</strong>s<br />

muqueuses.<br />

Eviter aussi de dormir sur <strong>le</strong> dos, car la langue<br />

est repoussée vers l’arrière du palais, réduisant<br />

l’espace pour <strong>le</strong> passage de l’<strong>air</strong>. Pour éviter de<br />

s’assoupir dans cette position, il existe des pyjamas<br />

ou T-shirt antironfl ements, qui intègrent<br />

une petite bal<strong>le</strong> logée dans <strong>le</strong> dos du tissu.<br />

Un appareil dent<strong>air</strong>e permet d’avancer la mâchoire<br />

inférieure durant <strong>le</strong> sommeil et de libérer<br />

<strong>le</strong> passage de l’<strong>air</strong>. C’est une solution effi -<br />

cace, y <strong>com</strong>pris pour <strong>le</strong>s cas d’apnées légères à<br />

modérées (voir artic<strong>le</strong> ci-contre).<br />

La chirurgie peut éga<strong>le</strong>ment constituer une<br />

solution. Il existe plusieurs techniques, qui<br />

vont du coup de bistouri au traitement au laser,<br />

en passant par la radiofréquence. Plutôt<br />

douloureuse, la conva<strong>le</strong>scence postopératoire<br />

dure environ une semaine. L’effi cacité de cer-<br />

taines interventions fait toutefois débat: parfois,<br />

<strong>le</strong> phénomène de cicatrisation <strong>com</strong>plique<br />

la situation initia<strong>le</strong> et peut aggraver <strong>le</strong>s apnées.<br />

L’autre danger des opérations réside dans <strong>le</strong><br />

fait de supprimer <strong>le</strong> bruit sans traiter la cause<br />

du mal. Souvent <strong>le</strong>s apnées persistent car l’obstruction<br />

a alors lieu plus bas, derrière la langue.<br />

d'évaluer la fréquence de ce troub<strong>le</strong>. D'après l'American Academy of<br />

Otolaryngology, cité par l’Hebdo, 45% des adultes ronfl ent occasionnel<strong>le</strong>ment,<br />

et 25% sont des ronfl eurs réguliers. Quant aux enfants, on<br />

estime qu’ils sont environ 10% à ronfl er régulièrement.<br />

Les personnes à risque? Cel<strong>le</strong>s qui ont un voi<strong>le</strong> du palais épais, des<br />

amygda<strong>le</strong>s volumineuses, une luette allongée, une cloison du nez déviée,<br />

un cou court ou une mâchoire inférieure peu développée. Dans<br />

la tranche des 30 à 50 ans, 60% des ronfl eurs sont des hommes. L’embonpoint,<br />

<strong>le</strong> tabac et l’alcool, de même que des raisons anatomiques<br />

pourraient en être la cause. Chez <strong>le</strong>s femmes, la progestérone joue<br />

un rô<strong>le</strong> protecteur sur <strong>le</strong>s tissus. Passé 60 ans, <strong>le</strong>s différences entre<br />

<strong>le</strong>s deux sexes s’estompent. Les femmes enceintes, surtout au 3 e trimestre<br />

de grossesse, sont environ 40% à ronfl er, à cause de la prise de<br />

poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires.<br />

... et cel<strong>le</strong>s qui ne fonctionnent guère<br />

«Les sprays buccaux et nasaux ne<br />

marchent pas, affi rme Raphaël Heinzer.<br />

De tels produits cosmétiques n’ont<br />

qu’un effet placebo. Puisque <strong>le</strong> ronfl ement<br />

simp<strong>le</strong> n’est pas considéré <strong>com</strong>me<br />

une maladie, ces solutions ne sont<br />

pas testées ou validées scientifi quement<br />

avant <strong>le</strong>ur mise sur <strong>le</strong> marché. A la<br />

longue, l’abus de spray peut même provoquer<br />

des problèmes pulmon<strong>air</strong>es.»<br />

Une canu<strong>le</strong>? «Plus proche de l’outil de<br />

torture que d’un système réel<strong>le</strong>ment effi<br />

cace», selon Raphaël Heinzer. Ce type<br />

de prothèse, constitué d’un tube soup<strong>le</strong><br />

en silicone, s’enfonce dans la bouche<br />

pour faciliter <strong>le</strong> passage de l’<strong>air</strong>. A vos<br />

risques et périls.<br />

Restent <strong>le</strong>s stimulateurs é<strong>le</strong>ctriques. Probab<strong>le</strong>ment<br />

<strong>le</strong> dispositif <strong>le</strong> plus absurde du lot.<br />

Ces stimulateurs de poignet, qui se portent<br />

<strong>com</strong>me une montre, détectent <strong>le</strong>s ronfl ements<br />

et délivrent une impulsion é<strong>le</strong>ctrique<br />

pour forcer <strong>le</strong> dormeur à changer de position.<br />

«Ce type d’appareil a surtout <strong>com</strong>me effet de<br />

perturber <strong>le</strong> sommeil. Ce n’est pas <strong>le</strong> but recherché,<br />

n’est-ce pas?», ironise <strong>le</strong> médecin.

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