7 Jours Brest - Sept jours à Brest

VOUS SOUHAITEZ ACHETER UNE MAISON OU
QUEL QUARTIER C
2 MERCREDI
BREST DOSSIER
16 JANVIER 2013 - SEPT JOURS À BREST
Marre de payer un loyer
et un peu de sous de
côté ? Alors il est temps
de songer à devenir
propriétaire. Brest n’est
pas Paris : les biens
abordables existent sur
le marché de
l’immobilier.
Appartements comme
maisons. Mais reste à
savoir quel quartier
choisir… Le moins cher ?
Le plus pratique ? Le pari
sur l’avenir ? Sept jours à
Brest vous aide à choisir.
sur le web
Le site l’Adeupa
(www.adeupa-brest.fr) vaut le
coup d’œil. L’Agence
d’urbansime du Pays de Brest
y publie ses Observatoires de
l’habitat du Pays de Brest Le
site des Notaires de l’ouest
(www.notaires-ouest.com)
peut aussi aider. Des
baromètres de l’immobilier
breton y sont souvent postés
Le moins cher. C’est Bellevue, incontestablement.
Christophe Riou, gérant d’Iroise
Immobilier, et Julien Petilleon,
conseiller à Square Habitat, ont tous
deux récemment vendu des T3 de 70 m²
à moins de 70.000 ¤ frais d’agence
inclus (FAI). « C’est ce que recherchent
bon nombre de primo-accédants et le
quartier en concentre beaucoup
aujourd’hui sur le marché », indique
Julien Petilleon.
Mais qu’est-ce qui déplait à Bellevue ?
« Le côté grande tour », expliquent Christophe
Riou et Nicolas Bégoc, gérant d’Associés
conseil immobilier. « Ces immeubles
sont souvent en chauffage collectif,
ce qui implique parfois des charges
importantes, ajoute Michel Borgne,
conseiller à Orpi. C’est lourd pour des
primo-accédants qui ont déjà un
emprunt à rembourser ». Pour autant, le
quartier vaut le coup. « Ses habitants
me disent s’y plaire beaucoup, raconte
Nicolas Begoc. Ils ont une patinoire, une
piscine, des commerces… ».
Le plus pratique. Un supermarché à
deux pas, des petits commerces en abondance,
des écoles au bout de la rue et la
place Liberté à moins de cinq minutes
en tram… Le Petit Paris, aux abords du
stade Francis-Le Blé, a beaucoup
d’atouts. Cerise sur le gâteau, « beaucoup
de façades d’immeubles de ce quartier
viennent d’être ravalées et on reste
sur des prix à peine plus chers que Bellevue
», précise Julien Petilleon.
Le Petit Paris n’est pas le seul quartier
fonctionnel à portée de bourse des primo-accédants.
Christophe Riou et Nicolas
Bégoc citent aussi Kerichen et, pour
la Rive Droite, les quartiers du Landais (à
la sortie du Pont de l’Harteloire) et de
Saint-Pierre, très prisé des salariés du
technopôle. Dans ces secteurs, on peut
même dénicher des maisons à moins de
150.000 ¤. « Plus on s’éloigne du centreville,
plus ce sera facile », note Nicolas
Bégoc.
Le pari sur l’avenir. Et si le Vieux Recouvrance
valait le coup ? Le quartier à droite
des rues de la Porte et Anatole-France
n’a jamais vraiment eu la cote. Mais
le Plateau des Capucins, aux premières
esquisses alléchantes, pourrait tirer le
quartier vers le haut. « Des acheteurs
commencent à poser des questions en
ce sens, concède Michel Borgne, tout en
restant prudent pour sa part : On annonce
depuis plusieurs années déjà le renouveau
de Recouvrance. Pour l’instant, ça
ne vient pas ».
Quoi qu’il en soit, le quartier reste
aujourd’hui accessible aux primoaccédants.
« Mais on trouve de tout en
qualité, préviennent Julien Petilleon et
Christophe Riou. Beaucoup d’appartements
nécessitent d’importants travaux
de rénovation et il faut être vigilant sur
les immeubles avec des poutres en bois,
sujets à la mérule ». Les bricoleurs pourront
trouver leur compte. Rue Vauban,
un T3 de 68 m² s’est tout de même vendu
51.000 ¤ FAI, mais avec tout à refaire.
Un autre pari sur l’avenir, encore plus risqué,
serait d’anticiper la possible seconde
ligne du tramway. « Et d’acheter ainsi
une maison à Guilers, où pourrait être le
terminus et où les prix peuvent convenir
à des primo-accédants », note Nicolas
Bégoc.
Les coins qui font rêver. Maintenant, fermez
les yeux, inventez-vous des parents
milliardaires et imaginez un budget sans
aucune limite ! « Dans ce cas-là, il faudra
se pencher sur le Triangle d’or »,
raconte Julien Petillon. Entre la rue de
Siam et le Cours d’Ajot, le quartier recèle
d’appartements avec une belle hauteur
de plafond, des parquets d’origine
et une vue sur la rade. « Mais là, on ne
descendra pas sous les 200.000 ¤ », prévient
Julien Petilleon.
C’est de toute façon la règle : « Une vue
mer fait s’envoler les prix, poursuit Christophe
Riou. Les abords du Jardin des
Explorateurs sont eux aussi très cotés,
tout comme Saint-Marc, Le Rody (au-dessus
du Moulin-Blanc) ou encore Kerbonne
et Le Hildy pour ce qui concerne la
Rive Droite ». En couronne, c’est le
Relecq-Kerhuon et Bohars, « pour son
côté petit village », qui ont les prix au
m² les plus élevés.
FABRICE POULIQUEN