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Des termes tels que BOT (construction-exploitation-transfert) ou DBFO<br />

(conception-construction-financement-exploitation) sont souvent utilisés<br />

pour décrire les dispositifs de ce type. Dans les cas où l’infrastructure n’est<br />

pas restituée au secteur public, on parle parfois de contrat BOO (construction-possession-exploitation).<br />

Différents secteurs pourront certes avoir leurs<br />

aspects particuliers, mais ces dispositifs peuvent s’appliquer à toute une<br />

gamme de projets d’infrastructure. Qu’il s’agisse de production d’électricité,<br />

de routes, ou encore de mise en place d’écoles ou d’hôpitaux, ce qui caractérise<br />

le PPP au sens large, c’est la question de savoir quels droits, obligations<br />

et risques sont assumés par les partenaires publics ou privés au sein du<br />

partenariat. À cet égard, on recense généralement deux principaux types<br />

de PPP : les PPP de type concession, et les PPP basés sur la disponibilité<br />

des services.<br />

PPP de type concession<br />

Dans un PPP de type concession, une autorité publique accorde à un partenaire<br />

privé le droit de concevoir, construire, financer et exploiter un élément<br />

d’infrastructure appartenant au secteur public. Le contrat de concession est<br />

conclu pour une période déterminée (par exemple, 25-30 ans) après laquelle<br />

la responsabilité de l’exploitation revient à l’autorité publique. Pour recouvrer<br />

ses coûts d’investissement, d’exploitation et de financement et dégager<br />

un bénéfice, le partenaire privé impose au public des redevances (par<br />

exemple, sous forme de péages). Ainsi, un des principaux éléments distinctifs<br />

est que le partenaire privé assume habituellement le risque lié à la<br />

demande d’utilisation de l’infrastructure, en plus des risques relatifs à la<br />

conception, au financement, à la construction et à l’exploitation. En<br />

revanche, le risque lié à la demande peut être réparti de diverses façons :<br />

par exemple, l’autorité publique peut en assumer une partie en garantissant<br />

un niveau d’usage minimum. Les frais d’utilisation peuvent être prescrits<br />

dans le contrat de PPP ou fixés par le concessionnaire. Les exemples les plus<br />

courants de ce type de PPP sont les routes à péage, les liaisons ferroviaires,<br />

les programmes de transport urbain, les ports et les aéroports.<br />

Les franchises sont une sous-catégorie de PPP de type concession. Elles<br />

consistent pour le secteur privé à reprendre des équipements d’infrastructure<br />

publique existants, à les exploiter et à en assurer la maintenance dans le<br />

cadre d’un contrat à durée déterminée, souvent assorti de l’obligation de les<br />

améliorer. Les franchises sont courantes, par exemple, dans le secteur ferroviaire.<br />

Le partenaire privé verse souvent au départ une somme forfaitaire à<br />

l’autorité publique pour acquérir la franchise. À l’évidence, il n’y a pas de<br />

ligne de démarcation bien déterminée entre franchises et concessions. Si un<br />

projet implique un investissement de départ important dans une infrastruc-<br />

Définition des partenariats public-privé<br />

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