praps - ARS Languedoc-Roussillon
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<strong>ARS</strong> LR | PRAPS<br />
Les jeunes en situation de précarité - Etat de santé des 15 à 25 ans<br />
(Etude du Conseil Régional et de l’ORS LR – Enquête 2007-2008)<br />
« Les données sociales indiquent que les jeunes de moins de 26 ans représentent 5% des allocataires régionaux des minimas sociaux,<br />
que près d’un actif sur 5 de cette tranche d’âge est au chômage (19%) et que plus d’un sur 10 est bénéficiaire de la CMU (12,5%).<br />
La perception de la qualité de vie des jeunes en région est plus mauvaise que celle des jeunes du même âge en moyenne nationale.<br />
La différence est marquée au détriment des jeunes en MLI, sans qualification, par rapport aux étudiants ou aux jeunes plus qualifiées.<br />
Ce sont les dimensions sociales et mentales de la santé perçue qui présentent les écarts les plus contrastés entre les publics et les<br />
nouveaux de qualification.<br />
Les jeunes en insertion :<br />
Ils sont repérés comme très précaires vis-à-vis des 2 autres catégories (apprentis et étudiants). Ils indiquent qu’ils font face à des<br />
difficultés financières, qu’ils sont plus isolés (moins de solidarité familiale : aide matérielle, hébergement, contacts), rencontrent plus<br />
souvent un travailleur social et bénéficient moins d’une couverture sociale. 74,5 % de la population des jeunes en insertion retenue<br />
comme précaire au vu du score EPICES.<br />
Les apprentis:<br />
Ils sont repérés comme moins précaires que les jeunes en insertion. Ils bénéficient plus souvent d’une couverture sociale.<br />
44 % de la population des apprentis retenue comme précaire au vu du score EPICES.<br />
Les étudiants<br />
Ils sont repérés comme moins fragile socialement. Ils bénéficient plus facilement d’aides de leur famille (solidarité, aide financière,<br />
hébergement possible) et ont plus facilement une assurance maladie complémentaire par rapport aux 2 autres catégories.<br />
15 % de la population des étudiants retenue comme précaire au vu du score EPICES.<br />
Par contre, certains renoncent aux soins délivrés en médecine de ville. Si la perception de leur santé des étudiants est plutôt bonne à<br />
l’entrée à l’université, l’expression du mal-être est une priorité pour les équipes de médecine préventive.