III. ECHANTILLONNAGE - Pêche en Savoie
III. ECHANTILLONNAGE - Pêche en Savoie
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<strong>III</strong>. <strong>ECHANTILLONNAGE</strong><br />
1. INTRODUCTION.<br />
Suite à l’inv<strong>en</strong>taire réalisé <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne, cinq cours d’eau à APP ont été id<strong>en</strong>tifiés:<br />
• Les Chavannes<br />
• La Chapelle<br />
• Le Montgandeux<br />
• Le Pomaray<br />
• Le Reposet<br />
Un échantillonnage a été réalisé sur l’<strong>en</strong>semble de ces cours d’eau afin d’estimer l’effectif<br />
des populations.<br />
Plusieurs méthodes d’échantillonnage (pêches par épuisem<strong>en</strong>t de stock et marquage) ont<br />
été testées.<br />
En plus de l’estimation de l’effectif des populations, diverses mesures morphométriques et<br />
observations ont été réalisées pour déterminer le sex ratio, la d<strong>en</strong>sité de population…<br />
Enfin, un suivi régulier de ces différ<strong>en</strong>ts sites sera proposé.<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
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2. MATÉRIEL ET MÉTHODES<br />
2.1 Estimation de l’effectif<br />
Deux méthodes d’échantillonnage ont été testées :<br />
• pêche à la lampe par épuisem<strong>en</strong>t de stock (2 à 3 passages successifs)<br />
• marquages successifs<br />
Différ<strong>en</strong>tes méthodes d’estimation de l’effectif de la population ont égalem<strong>en</strong>t été testées:<br />
• Méthode de De Lury (2 passages successifs)<br />
• Méthode Leslie (3 passages successifs)<br />
• Méthode Peters<strong>en</strong> (1 marquage)<br />
• Méthode Schnabel ajustée par Chapman (1952) (2 marquages)<br />
2.2 Mesures morphométriques<br />
Les individus pêchés sont mesurés. On mesure la longueur totale du rostre au telson et le<br />
demi céphalothorax de la crête post-orbitale à la bordure antérieure dorsale du céphalothorax.<br />
Les mesures sont réalisées à l’aide d’un pied à coulisse.<br />
Les individus sont égalem<strong>en</strong>t sexés et pesés au gramme près.<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
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2.3 Prélèvem<strong>en</strong>t génétiques<br />
Des prélèvem<strong>en</strong>ts génétiques ont été réalisés sur 30 individus du ruisseau des<br />
Chavannes.<br />
• Une des deux pattes de la 4e paire a été sectionnée à l’aide d’un ciseau fin.<br />
• Les prélèvem<strong>en</strong>ts sont conservés dans des tubes « epp<strong>en</strong>dorf » remplis d’alcool.<br />
À 90°.<br />
• Ils seront analysés ultérieurem<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t pour déterminer la sous-espèce<br />
prés<strong>en</strong>te sur le ruisseau des Chavannes.<br />
Il existe <strong>en</strong> effet 2 sous-espèces susceptibles d’être prés<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> <strong>Savoie</strong>:<br />
• Austropotamobius pallipes pallipes qui vit dans des milieux relictuels et a<br />
migré hors de son préfér<strong>en</strong>dum écologique (B4-B5: limite apicale de la zone à<br />
truite, zone à ombre).<br />
Aujourd’hui prés<strong>en</strong>te dans des milieux B1-B2 ,<strong>en</strong> tête de bassin. Elle vit dans<br />
des milieux où la température est relativem<strong>en</strong>t froide ce qui lui confère une<br />
croissance plus faible.<br />
• Austropotamobius pallipes italicus qui vit dans des milieux a température plus<br />
élevée. Les individus sont plus grands et prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une croissance plus rapide<br />
(De Georgie F).<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
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3. RESULTATS<br />
3.1 Estimation par capture/marquage/recapture<br />
MÉTHODE<br />
PETERSEN<br />
Mt / Nt = rm / Rt<br />
Nt : effectif de la population<br />
mt : nombre d’individus marqués<br />
Rt : nombre d’individus capturés au second passage<br />
rm : nombre d’individus recapturés marqués<br />
σ² = Nt² [(Nt-mt).(Nt-Rt)] / mt.Rt (Nt-mt)<br />
Les conditions d’application sont les suivantes :<br />
• la population doit être stationnaire.<br />
• La probabilité de capture doit être la même pour tous les individus.<br />
• la recapture doit être un échantillonnage aléatoire.<br />
• le marquage doit être pér<strong>en</strong>ne, sans influ<strong>en</strong>cer la probabilité de capture.<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes :<br />
1-Avec le 1 er marquage (rouge) :<br />
1 er soir : 119 individus pêchés et marqués au vernis à ongles<br />
2 ème soir : 142 individus capturés dont 46 marqués<br />
Nt = (mt x R) / rm = (119 x 142) / 46 = 367.3<br />
σ² = (367.3)² (248.3 x 225.3) / (119 x 142 x 248.3) = 1798<br />
écart type = 42.4<br />
2-Avec le 2 ème marquage (arg<strong>en</strong>t)<br />
1 er soir : 96 individus capturés et marqués au vernis à ongles<br />
2 ème soir : 92 individus capturés dont 28 marqués<br />
Nt = (mt x R) / rm = (96 x 92) / 28 = 315.4<br />
σ² = (315.4)² (219.4 x 223.4) / (96 x 92 x 219.4) = 2516<br />
écart type = 50.2<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-37-
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
de Montgandeux :<br />
1-Avec le 1 er marquage (rouge) :<br />
1 er soir : 36 individus capturés et marqués au vernis à ongles<br />
2 ème soir : 37 individus capturés dont 12 marqués<br />
Nt = (mt x R) / rm = (36x37)/12 = 111<br />
σ² = (111)².(75 x 74)/ 36 x 37 x 75 = 684.5<br />
écart type = 26.2<br />
2-Avec le 2 ème marquage (arg<strong>en</strong>t)<br />
1 er soir : 37 individus capturés et marqués au vernis à ongles<br />
2 ème soir : 24 individus capturés dont 5 marqués la veille<br />
Nt = (mt x R) / rm = (37x24)/5 = 177.6<br />
σ² = (177.6)².(140.6 x 153.6)/ 37 x 24 x 140.6 = 5455<br />
écart type = 73.9<br />
(1952)<br />
MÉTHODE<br />
SCHNABEL<br />
AJUSTÉE PAR CHAPMAN<br />
(1952)<br />
Nt = Σ (Ci mi) / (R+1)<br />
Nt : effectif de la population<br />
Ci : effectif du ième échantillon<br />
mi : nombre d’individus marqués juste avant la ième pêche<br />
R : nombre total d’individus marqués recapturés au bout des n pêches successives<br />
σ² = R / [Σ (Ci mi)]²<br />
Les conditions d’application sont les mêmes que pour la méthode Peters<strong>en</strong>.<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes :<br />
1 er soir : 119 individus capturés et marqués<br />
2 ème soir : 142 individus capturés dont 46 marqués la veille<br />
3 ème soir : 92 individus capturés dont 28 marqués la veille et 20 marqués le 1 er soir<br />
Nt = Σ (Ci mi) / (R+1) = [ 119 + (142 x 119) + (92 x 96)] / (46 + 48 + 1) = 272<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-38-
σ² = R / [Σ (Ci mi)]² = 1.4 10^¯ 7<br />
écart type = 3.7 10^¯4<br />
Calcul de l’effectif total observé:<br />
119 + 96 + 44 = 259<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
de Montgandeux :<br />
1 er soir : 36 individus capturés et marqués<br />
2 ème soir : 37 individus capturés dont 12 marqués la veille<br />
3 ème soir : 24 individus capturés dont 5 marqués la veille et 10 marqués le 1 er soir<br />
Nt = Σ (Ci mi) / (R+1) = [36 + (37x36) + (24x25)]/(12 +15 +1) = 70.3<br />
σ² = R / [Σ (Ci mi)]² = 6.9 10^¯6<br />
écart type = 2.6 10^¯3<br />
Calcul de l’effectif total observé:<br />
36 + 25 + 9 = 70<br />
3.2 Estimation par captures successives<br />
MÉTHODE<br />
DE LURY<br />
AVEC 2 PASSAGES SUCCESSIFS<br />
N = C1²/ (C1-C2)<br />
N : effectif théorique de la population<br />
C1 : nombre d’individus capturés au 1 er passage<br />
C2 : nombre d’individus capturés au 2 ème passage<br />
σ² = C1².C2².(C1+C2)/ (C1-C2)^4<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes :<br />
le 30.06.03 :<br />
N = 68²/(68-51) = 272<br />
σ² = 17 136<br />
écart type = 130.9<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-39-
le 01.07.03<br />
N = 96²/(96-30) = 139.6<br />
σ² = 55<br />
écart type = 7.4<br />
le 02.07.03<br />
N = 40²/(40-28) = 133.3<br />
σ² = 4113<br />
écart type = 64.1<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
de Montgandeux :<br />
le 15.07.03<br />
N = 26²/(26-10) = 42.25<br />
σ² = 37.1<br />
écart type = 6<br />
le 16.07.03<br />
N = 23²/(23-14) = 58.8<br />
σ² = 584.7<br />
écart type = 24.2<br />
le 17.07.03<br />
N = 18²/(18-7) = 29.5<br />
σ² = 27.1<br />
écart type = 5.2<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
de la Chapelle, tronçon aval :<br />
N = 20²/(20-7) = 30.8<br />
σ² = 18.5<br />
écart type = 4.3<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
du Reposet:<br />
N = 22²/(22-12) = 48.4<br />
σ² = 236.9<br />
écart type = 15.4<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
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2-MÉTHODE<br />
DE LESLIE<br />
AVEC 3 PASSAGES SUCCESSIFS<br />
Méthode graphique : régression linéaire des captures instantanées par rapport aux captures<br />
cumulées.<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes :<br />
Le 02.07.03<br />
1 er passage : 40 captures<br />
2 ème passage : 28 captures<br />
3 ème passage : 24 captures<br />
Effectif théorique = 51.402/0.311 = 165.3<br />
Détermination graphique de l'effectif théorique de la<br />
population de la section échantillonnée du ruisseau des<br />
Chavannes<br />
nombre de captures<br />
au ième passage<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
y = -0,311x + 51,402<br />
10<br />
0<br />
0 20 40 60 80 100<br />
nombre de captures cumulées au ième passage<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes :<br />
Le 01.07.03<br />
1 er passage : 96 captures<br />
2 ème passage : 30 captures<br />
3 ème passage : 16 captures<br />
Effectif théorique = 265.53/1.7983 = 147.7<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
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Détermination graphique de l'effectif théorique de la<br />
population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
des Chavannes<br />
nombre de captures<br />
au ième passage<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
y = -1,7983x + 265,53<br />
0 50 100 150<br />
nombre de captures cumulées au ième passage<br />
Calcul de l’effectif théorique de la population de la section échantillonnée du ruisseau<br />
de la Chapelle, tronçon aval :<br />
1 er passage : 20 captures<br />
2 ème passage : 7 captures<br />
3 ème passage : 8 captures<br />
Effectif théorique = 32.935/0.7781 = 42.3<br />
Determination graphique de l'effectif théorique de la<br />
population de la section échantillonnée du ruisseau de la<br />
Chapelle (tronçon aval)<br />
nombre de captures au<br />
ième passage<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
y = -0,7781x + 32,935<br />
0<br />
0 10 20 30 40<br />
nombre de captures cumulées au ième passage<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-42-
3.3 Tableau récapitulatif des effectifs estimés<br />
PETERSEN<br />
SCHNABEl<br />
DE LURY<br />
LESLIE<br />
CHAVANNES<br />
30,06<br />
CHAVANNES<br />
01,07<br />
CHAVANNES<br />
02,07<br />
CHAPELLE<br />
AVAL<br />
MONTGANDEUX<br />
15,07<br />
MONTGANDEUX<br />
16,07<br />
MONTGANDEUX<br />
17,07<br />
LE REPOSET<br />
effectif théorique<br />
367,3 315,4 111 177,6<br />
écart type 42,4 50,2 26,4 73,9<br />
effectif<br />
théorique<br />
272 70,3<br />
écart type 3,7*10^ -4 2,6*10^ -3<br />
Effectif<br />
théorique<br />
272 139,6 133,3 30,8 42,25 58,8 29,5 48,4<br />
écart type 130,9 7,4 64,1 4,3 6 24,2 5,2 15,4<br />
effectif<br />
théorique<br />
147,7 165,3 42,3<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-43-
3.4 La population du ruisseau des Chavannes<br />
Sex. ratio de l’<strong>en</strong>semble de la population échantillonnée des Chavannes<br />
Nombre de mâles 118<br />
Nombre de femelles 125<br />
Sex ratio 1.06 Le sex ratio est de 1.06 <strong>en</strong> faveur des femelles<br />
Sex ratio des individus mâtures<br />
Nombre de mâles 83<br />
Nombre de femelles 93<br />
Sex ratio 1.12<br />
Le sex ratio est de 1.12 <strong>en</strong> faveur des femelles<br />
Comparaison de la longueur moy<strong>en</strong>ne totale (rostre-telson) telson) <strong>en</strong>tre les mâles et les femelles<br />
Longueur moy<strong>en</strong>ne totale des mâles et des femelles<br />
longueur totale rostretelson<br />
<strong>en</strong> mm<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
femelles<br />
mâles<br />
La longueur moy<strong>en</strong>ne totale (rostre-telson) des mâles de l’échantillon est supérieure à celle<br />
des femelles.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est hautem<strong>en</strong>t significative (Z = 4.69; P < 0.001).<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-44-
Comparaison de la longueur moy<strong>en</strong>ne transverse de la crête post orbitale à la bordure<br />
dorsale antérieure du céphalothorax <strong>en</strong>tre les mâles et les femelles<br />
20<br />
Longueur transverse de la crête post orbitale au<br />
milieu de la bordure dorsale antérieure du<br />
céphalothorax<br />
Longueur <strong>en</strong> mm<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
femelles<br />
mâles<br />
La longueur moy<strong>en</strong>ne transverse (crête post orbitale-milieu de la bordure dorsale antérieure<br />
du céphalothorax) des mâles de l’échantillon est supérieure à celle des femelles.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est hautem<strong>en</strong>t significative (Z = 4.77; P < 0.001).<br />
Comparaison du poids moy<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre les mâles et les femelles<br />
Poids moy<strong>en</strong> des mâles et des femelles de<br />
l'échantillon<br />
40<br />
Poids moy<strong>en</strong> <strong>en</strong> g<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
femelles<br />
mâles<br />
Le poids moy<strong>en</strong> des mâles de l’échantillon est supérieur à celui des femelles.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est hautem<strong>en</strong>t significative (Z = 6.44 ; P < 0.001).<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-45-
3.5 La population du ruisseau de Montgandeux<br />
Sex ratio de l’<strong>en</strong>semble des individus du ruisseau du Montgandeux<br />
Nombre de mâles 36<br />
Nombre de femelles 23<br />
Sex ratio 1.56<br />
Le sex ratio est de 1.56 <strong>en</strong> faveur des mâles<br />
Comparaison de la longueur moy<strong>en</strong>ne totale (rostre-telson) telson) des mâles et des femelles du<br />
ruisseau de Montgandeux<br />
longueur totale moy<strong>en</strong>ne (rostre-telson) des mâles<br />
et des femelles du Montgandeux<br />
longueur totale<br />
rostre-telson <strong>en</strong> mm<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
femelles<br />
mâles<br />
La longueur moy<strong>en</strong>ne des femelles de l’échantillon est supérieure à celle des mâles.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce n’est cep<strong>en</strong>dant pas significative (Z=0.70; P>0.005)<br />
Inv<strong>en</strong>taire des populations d'écrevisses à pieds blancs <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne /Avril-Août 2003<br />
-46-
Comparaison de la longueur transverse de la crête post-orbitale orbitale à la bordure dorsale<br />
antérieure du céphalothorax des mâles et des femelles du Montgandeux<br />
longueur transverse de la crête post-orbitale à la<br />
bordure dorsale antérieure du céphalothorax<br />
longueur transverse<br />
<strong>en</strong> mm<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
mâles<br />
femelles<br />
La longueur transverse des mâles de l’échantillon est supérieur à celle des femelles.<br />
Cep<strong>en</strong>dant cette différ<strong>en</strong>ce est non significative (Z=0.97; P>0.005)<br />
Comparaison du poids moy<strong>en</strong> des mâles et des femelles du ruisseau de Montgandeux<br />
poids moy<strong>en</strong> des mâles et des femelles du<br />
Montgandeux<br />
20<br />
poids moy<strong>en</strong> <strong>en</strong> g<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
mâles<br />
femelles<br />
Le poids moy<strong>en</strong> des mâles de l’échantillon est supérieur à celui des femelles.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est significative (Z=1.84; P
3.6 Comparaison des populations du ruisseau des Chavannes et du ruisseau du<br />
Montgandeux<br />
Comparaison de la longueur moy<strong>en</strong>ne totale des mâles du ruisseau du Montgandeux et des<br />
mâles du ruisseau des Chavannes<br />
Longueur totale moy<strong>en</strong>ne (rostre-telson) des mâles<br />
du Montgandeux et des Chavannes<br />
longueur totale <strong>en</strong><br />
mm<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
chavannes<br />
montgandeux<br />
Les mâles du ruisseau des Chavannes ont une longueur moy<strong>en</strong>ne totale plus importante que<br />
celle des mâles du ruisseau de Montgandeux.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est hautem<strong>en</strong>t significative (Z=4.2; P
Comparaison de la longueur totale moy<strong>en</strong>ne des femelles du ruisseau du Montgandeux et<br />
des femelles du ruisseau des Chavannes<br />
Longueur totale moy<strong>en</strong>ne des femelles du<br />
Montgandeux et des Chavannes<br />
longueur totale<br />
(rostre-telson) <strong>en</strong><br />
mm<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
Chavannes<br />
Montgandeux<br />
Les femelles du ruisseau des Chavannes ont une longueur totale très faiblem<strong>en</strong>t supérieur à<br />
celle des femelles du Montgandeux.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est non significative (Z=0.61; P>0.005)<br />
Comparaison du poids moy<strong>en</strong> des femelles du ruisseau des Chavannes et des femelles du<br />
ruisseau du Montgandeux<br />
Poids moy<strong>en</strong> des femelles des Chavannes et des<br />
femelles du Montgandeux<br />
Poids moy<strong>en</strong> <strong>en</strong> g<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
Chavannes<br />
Montgandeux<br />
Les femelles du ruisseau des Chavannes ont un poids moy<strong>en</strong> supérieur à celui des femelles<br />
du ruisseau du Montgandeux.<br />
Cette différ<strong>en</strong>ce est hautem<strong>en</strong>t significative (Z=1.84; P
4. CRITIQUE DES MÉTHODES D’ÉCHANTILLONNAGE ET DES ESTIMATIONS D’EFFECTIF<br />
Plusieurs méthodes d’échantillonnage (pêches par épuisem<strong>en</strong>t de stock et marquage) ainsi<br />
que plusieurs méthodes d’estimation d’effectif (Méthode de Lury ; Leslie ; Peters<strong>en</strong> et<br />
Schnabel) ont été testées pour t<strong>en</strong>ter d’évaluer le plus précisém<strong>en</strong>t possible l’effectif des<br />
populations d’écrevisses à pieds blancs des ruisseaux de la Chapelle, des Chavannes, du<br />
Reposet et du Montgandeux.<br />
Le ruisseau du Pomaray n’a pas été échantillonnée, la population s’est révélée trop faible<br />
(seulem<strong>en</strong>t 2 individus contactés <strong>en</strong> 3 h de prospection).<br />
Échantillonner les populations d’écrevisses à pieds blancs est difficile pour plusieurs<br />
raisons :<br />
• seuls les individus <strong>en</strong> période d’activité sont repérables et donc pêchables<br />
• les juvéniles, petits et très mobiles, sont difficilem<strong>en</strong>t pêchables<br />
• les juvéniles de l’année ne sont pas observables ni pêchables<br />
Les estimations d’effectif ne pr<strong>en</strong>dront donc pas <strong>en</strong> compte les juvéniles de l’année.<br />
Deux grandes catégories de technique d’échantillonnage ont été testées :<br />
4.1 Stratégies par épuisem<strong>en</strong>t de stock<br />
C’est la méthode classique utilisée pour évaluer les peuplem<strong>en</strong>ts piscicoles.<br />
La méthode de De Lury qui s’applique à une pêche à 2 passages successifs, s’avère très peu<br />
fiable pour les estimations de populations d’écrevisses à pieds blancs. L’estimation de<br />
l’effectif de la population échantillonnée du ruisseau des Chavannes le 30.06 par la<br />
méthode de Lury montre un effectif théorique de 272 individus et un écart type de 130.9<br />
soit 50% d’erreur !<br />
La même chose est observée pour le ruisseau du Montgandeux (16.07), l’effectif théorique<br />
estimé est de 58.8 et l’écart type de 24.2 soit pratiquem<strong>en</strong>t 50% d’erreur.<br />
Des écart types aussi importants sont du à une efficacité de pêche quasim<strong>en</strong>t aussi<br />
importante au second qu’au 1 er passage.<br />
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Il s’avère donc nécessaire de multiplier les passages et d’appliquer de préfér<strong>en</strong>ce une<br />
méthode d’estimation graphique telle que la méthode de Leslie. Bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du plus le nombre<br />
de passages augm<strong>en</strong>te, plus l’écart type diminue et donc plus l’estimation devi<strong>en</strong>t<br />
précise.<br />
4.2 Capture/Marquage/Recapture<br />
En appliquant la méthode Peters<strong>en</strong> (1 seul marquage) on obti<strong>en</strong>t des estimations d’effectif<br />
faiblem<strong>en</strong>t plus fiable qu’avec la méthode de Lury. L’effectif de la population échantillonnée<br />
du ruisseau des Chavannes le 02.07 est estimé à 315.4 et l’écart type à 50.2. L’écart<br />
type est plus faible qu’avec la méthode de Lury mais reste dans une fourchette de valeur<br />
qui indique une faible précision de la méthode.<br />
En revanche, lorsqu’on multiplie les marquages et qu’on applique la méthode Schnabel,<br />
l’écart type chute de manière significative. Il n’est plus que de 3.7*10^-4 pour l’estimation<br />
de l’effectif du ruisseau des Chavannes le 02.07 ou de 2.6*10^-3 pour le ruisseau du<br />
Montgandeux le17.07.<br />
Cette méthode semble donc être la plus efficace mais devra faire l’objet d’une amélioration<br />
du protocole pour un résultat optimum :<br />
• tester différ<strong>en</strong>ts intervals de recapture (1,2,3 ou 4 jours)<br />
• bi<strong>en</strong> bloquer la section échantillonnée avec un filet par exemple<br />
En effet, sur le ruisseau du Montgandeux, la section échantillonnée possède des barrières<br />
naturelles (cascade <strong>en</strong> amont et mare <strong>en</strong> aval).<br />
En revanche, sur le ruisseau des Chavannes, les migrations sont possibles. Ceci biaise de<br />
manière significative l’estimation de l’effectif.<br />
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4.3 Sex-ratio des populations échantillonnée du ruisseau des Chavannes et du ruisseau<br />
du Montgandeux<br />
On observe un sex-ratio <strong>en</strong> faveur des femelles sur le ruisseau des Chavannes. Ce sex-ratio<br />
traduit plus une différ<strong>en</strong>ce d’activité <strong>en</strong>tre les deux sexes qu’un véritable sur-effectif des<br />
femelles par rapport aux mâles.<br />
Les mêmes observations ont été faites par Grandjean F, Cornault B and Co sur un ruisseau<br />
de la région Poitou-Char<strong>en</strong>tes.<br />
Les mâles sont plus actifs p<strong>en</strong>dant la période froide, lorsque la température chute <strong>en</strong><br />
dessous des 10°C.<br />
Les premières prospections réalisées <strong>en</strong> Mai ont révélé une difficulté d’observation des<br />
femelles grainées. Celles-ci sont, <strong>en</strong> effet, moins actives que les autres femelles et les mâles<br />
(Matthews and Reynolds, 1995).<br />
4.4 Comparaison de la taille des mâles et des femelles sur les ruisseaux des Chavannes<br />
et du Montgandeux<br />
Sur le ruisseau des Chavannes, la longueur totale ainsi que la longueur transverse du<br />
demi-céphalothorax des mâles est significativem<strong>en</strong>t supérieure à celle des femelles.<br />
Le poids moy<strong>en</strong> des mâles est égalem<strong>en</strong>t nettem<strong>en</strong>t supérieur à celui des femelles.<br />
Sur le ruisseau du Montgandeux les différ<strong>en</strong>ces de longueur <strong>en</strong>tre les mâles et les femelles<br />
sont non significatives.<br />
En revanche, le poids moy<strong>en</strong> des mâles est supérieur à celui des femelles.<br />
Ces différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre mâles et femelles témoigne d’un dimorphisme sexuel bi<strong>en</strong> marqué.<br />
4.5 Comparaison de la taille des individus du ruisseau des Chavannes et du ruisseau<br />
du Montgandeux<br />
La longueur totale et le poids moy<strong>en</strong> des mâles du ruisseau des Chavannes sont supérieurs<br />
à ceux du ruisseau du Montgandeux. Ces différ<strong>en</strong>ces sont statistiquem<strong>en</strong>t significatives.<br />
Pour les femelles seule une différ<strong>en</strong>ce de poids s’avère significative. En effet, les femelles<br />
du ruisseau des Chavannes ont un poids moy<strong>en</strong> supérieur à celui des femelles du ruisseau<br />
du Montgandeux.<br />
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Globalem<strong>en</strong>t on a donc une croissance des individus du ruisseau des Chavannes supérieure<br />
à celle des individus du ruisseau du Montgandeux.<br />
Plusieurs hypothèses peuv<strong>en</strong>t être émises quand à cette différ<strong>en</strong>ce de croissance:<br />
• le ruisseau des Chavannes serait plus biogène que le ruisseau du Montgandeux. Ceci<br />
pourrait être vérifié <strong>en</strong> réalisant des IBGN pour estimer la quantité et la qualité du<br />
macro-b<strong>en</strong>thos des deux ruisseaux.<br />
• la température de l’eau du ruisseau des Chavannes semble supérieure à celle du<br />
ruisseau du Montgandeux. Cette température, plus élevée, pourrait être un moteur de<br />
la croissance des écrevisses à pieds blancs. Des sondes thermiques, posées début août<br />
sur les ruisseaux à écrevisses, permettront une analyse plus précise du facteur<br />
thermique.<br />
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5. PROPOSITIONS DE SUIVIS<br />
Les ruisseaux à Austropotamobius pallipes rec<strong>en</strong>sés <strong>en</strong> basse Mauri<strong>en</strong>ne devront faire<br />
l’objet d’un suivi régulier.<br />
• Un comptage exhaustif à la lampe tous les ans couplé à un marquage et une<br />
estimation d’effectif par la méthode Schnabel (méthode ret<strong>en</strong>ue lors des différ<strong>en</strong>ts<br />
tests d’estimation d’effectifs) tous les quatre ans permettrait de suivre efficacem<strong>en</strong>t<br />
l’évolution des populations et de s’assurer de leur bonne santé.<br />
• Différ<strong>en</strong>tes études lancées durant le stage rest<strong>en</strong>t à poursuivre. C’est le cas<br />
notamm<strong>en</strong>t des analyses thermiques et génétiques. En ce qui concerne les analyses<br />
thermiques, il a été décidé de maint<strong>en</strong>ir les sondes thermiques du ruisseau des<br />
Chavannes et de la Chapelle une année <strong>en</strong>tière pour un suivi complet. Il serait<br />
notamm<strong>en</strong>t intéressant d’établir un protocole, mis <strong>en</strong> place à partir du mois de Mars,<br />
pour estimer l’influ<strong>en</strong>ce de la température sur l’activité des écrevisses.<br />
• Le ruisseau des Bottières dans l’avant pays savoyard mériterait lui aussi un suivi<br />
régulier. En effet, Monsieur X a déplacé une c<strong>en</strong>taine d’écrevisses à pieds blancs car<br />
le ruisseau d’origine était à sec à cause de la canicule de cet été. Le ruisseau des<br />
Bottières pourrait donc être un ruisseau témoin pour la réintroduction de populations<br />
d’écrevisses à pieds blancs.<br />
• Enfin, un rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t des ruisseaux à Austropotamobius pallipes sur l’<strong>en</strong>semble du<br />
territoire savoyard devrait être <strong>en</strong>visagé car mieux connaître c’est mieux protéger.<br />
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IV.<br />
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