Magazine n° 79 juillet août 2006 - Territoire de Belfort

N o 79 • juillet/août 2006
LE MAGAZINE
DU CONSEIL GÉNÉRAL DU TERRITOIRE DE BELFORT
LOISIRS ÉCONOMIE ÉVÈNEMENT
Les vendredis
sport de
la Douce
Collèges :
l’invasion
des TIC
Le Transport à la
demande ouvre
de nouvelles voies
EUROCKS 2006
CARTON PLEIN !

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfortéditorial
Un Territoire
où il fait bon vivre
Jean-Marie Bockel, sénateur-maire de Mulhouse et Yves
Ackermann, président du Conseil général du Territoire de
Belfort, dans le RobuCAB (véhicule commandé par un PC)
de l'UTBM, lors de l'inauguration du stand Conseil général
du Territoire de Belfort à la Foire de Mulhouse,
le 19 mai dernier.
La période estivale est synonyme
de repos bien mérité pour la plupart
des habitants du département.
Certains partiront en vacances hors du
département, pour aller à la mer ou à
la montagne profiter de moments de
détente et pour oublier la morosité
ambiante. À ces personnes-là, je souhaite
d’excellentes vacances.
D’autres malheureusement n’auront
pas forcément la disponibilité ou les
finances suffisantes pour partir. C’est
pourquoi le Conseil général mène des
politiques ambitieuses en matière de
culture, de sport et de cadre de vie.
Avec ses gîtes, ses sites touristiques
remarquables, ses musées, ses manifestations,
le Territoire de Belfort
compte de nombreux atouts.
Un Territoire naturel
Les Journées du patrimoine naturel
ont permis de valoriser certains atouts
touristiques de notre Territoire. De la
Chaume du Querty à l’Étang de la
Grille, de la vallée de la Bourbeuse au
lac du Malsaucy, le Conseil général
gère 300 hectares d’espaces naturels
sur sept sites en partenariat avec les
acteurs locaux.
Le lac du Malsaucy illustre parfaitement
notre souci de faire de ce lieu de
loisirs, familial, populaire et gratuit,
un modèle du genre. Un lieu d’épanouissement,
vivant, animé et respectueux
de l’environnement.
Un Territoire culturel et sportif
Côté culture, comment ne pas parler
des Eurockéennes, rendez-vous
incontournable du département, faisant
partie désormais des plus grands
festivals français ? Avec une programmation
très ambitieuse, les Eurockéennes
permettent à notre département
de rayonner au niveau
international, tout comme le Festival
International de Musique Universitaire
qui a été un franc succès.
Côté sports et loisirs, les activités ne
manquent pas non plus. Ainsi, tout au
long de l’été, les « vendredis de la
Douce » vous permettront de vous
initier à une multitude de sports.
Le Conseil général s’investit auprès
des partenaires touristiques afin qu’ils
permettent à chaque visiteur de profiter
pleinement de son séjour dans
notre beau département.
Un Territoire pour tous
Comme le disait Victor Hugo, « toute
société se juge au sort qu’elle réserve
aux plus démunis des siens. » Ces
efforts en faveur du cadre de vie, de la
culture et du sport n’auraient donc pas
de sens s’ils ne profitaient pas aux
citoyens de notre département, et
notamment aux moins favorisés. Voilà
ce qui guide notre action au quotidien
dans le Territoire de Belfort. C’est notre
raison d’agir, c’est notre fierté.
Yves Ackermann
Président du Conseil général
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
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le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
’image
vivre le Territoire
La 2 e édition des Journées du patrimoine naturel, organisées par le Conseil général, a entraîné petits et
grands durant trois week-end consécutifs à la découverte des charmes du Sud Territoire. Au programme :
pêche, fabrication de pains, randonnées pédestres et pour les plus chanceux, voyage en Montgolfière.
par Samuel Carnovali.
Pour recevoir gratuitement
ce magazine sur cassette audio, écrivez à :
Direction de la Communication
Conseil général du Territoire de Belfort
Place de la Révolution française
90020 Belfort CEDEX
ou téléphonez au 03 84 90 90 05.
La cassette Vivre le Territoire est
également à votre disposition à
la Bibliothèque sonore de Belfort,
24 rue Deferre.
Permanences les mercredis et samedis
de 10 h à 11 h 45 (téléphone : 03 84 21 01 97).
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vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

sommaire
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
temps forts
Eurocks 2006
Carton plein ! > 23
À Joncherey, le paradis
des campeurs > 14
vivre le Territoire
Hôtel du département
Place de la Révolution française
90020 Belfort CEDEX
Téléphone : 03 84 90 90 90
Télécopie : 03 84 57 06 31
Courriel : conseil.general@cg90.fr
Site Internet : www.cg90.fr
S’ouvrir au monde > 8
Collèges : l’invasion
des TIC > 26
événement 6
Le Transport à la demande (TAD)
ouvre de nouvelles voies
société 8
S’ouvrir au monde
Trois médiatrices aux 4As > 11
Séverine Thomas, comme sur
des roulettes > 12
Le Ballon a le ticket > 13
reportage 14
À Joncherey, le paradis des campeurs
opinions 16
Les groupes de l’Assemblée
départementale s’expriment
économie 17
Collèges : l’invasion des TIC
Opération séduction > 20
Regarder vers l’avenir ensemble > 21
Des autoroutes pour l’information > 22
loisirs 23
Eurocks 2006 : Carton plein !
Les vendredis sport de la Douce > 26
Recherche « Belfort »
désespérement > 27
mémoire 28
L’affaire Dreyfus dans le Territoire
(suite et fin)
internet 30
Menoncourt rejoint la toile
Vos réservations en ligne
jeux 31
Mots fléchés et échecs
concours 32
Un été dans le Territoire
Directeur de la publication : Yves Ackermann
Directeur de la communication : Serge Tisserand
Rédacteur en chef : Patrick Fitamant
Journalistes : Christel Jourdan, Julien Ouessant,
Alexandre Angel, Édouard Choulet
Photographies : Samuel Carnovali
Archives départementales
Territoire de musiques
Gérard Lamare
Édouard Choulet
Dominique Campistron
Photo de couverture : Territoire de Musiques (photo archive)
Coordination : Alain Poncet
Conception et maquette : Contexte Communication
Photogravure : CG photogravure
Impression : Actis
Tirage : 64 000 exemplaires
Dépôt légal n° 23-95, ISSN 1259 184 X
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
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2000 foyers sont concernés par l’expérience du TAD
Gisèle Muller d’Etueffont :
« je fais appel à ce service deux fois par semaine »

événement
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Service public
Le Transport à la demande (TAD)
ouvre de nouvelles voies
Fermeture de bureaux de postes, de lignes ferroviaires… Alors que les régions françaises
subissent régulièrement le recul insistant du service public, ce dernier tente de
gagner du terrain dans le Territoire. Preuve en est : le lancement du TAD ! Une nouvelle
offre de transport en commun accessible depuis début mai aux habitants de la
Communauté de communes du Pays sous-vosgien.
Simple : un appel téléphonique, une inscription gratuite
et votre carte d’adhérent vous est livrée 48 heures plus tard.
À partir de ce moment là, vos déplacements
deviennent aussi simples qu’un
coup de fil. Lancé au mois de mai par le
SMTC (Syndicat mixte des transports en
commun du Territoire de Belfort), le TAD
s’annonce comme LA solution au maintien
voire au développement des
transports en commun dans les zones les moins denses.
« Depuis 2004, les élus du syndicat mixte planchent sur la
réorganisation et la modernisation des transports en commun
dans le département, explique Marc Rovigo, directeur
du SMTC. Déplacements plus rapides, nouvelles fréquences
(un bus toutes les dix minutes sur certaines lignes !)… La mise
en œuvre de cette nouvelle offre sera effective à la rentrée
2007. D’ici là, nous avons souhaité inaugurer et tester ce
nouveau service (le TAD, ndlr) dans la Communauté de communes
du Pays sous-vosgien (CCPSV). » Pourquoi le Nord-
Territoire ? « La CCPSV avait déjà entamé des études en ce
sens. Les habitants des 14 communes qui la composent
avaient fait valoir des besoins en matière de transport en
commun. Cependant, la faible densité des déplacements rendait
le développement de lignes régulières impossible d’un
point de vue économique. Le TAD semble être la meilleure
solution. » Avant de l’étendre à l’ensemble des communautés
de communes, ce nouveau service va donc être testé
durant dix huit mois. « 2200 foyers sont concernés par ce
test, soit les 6000 personnes vivant dans la CC du PSV ». À ce
jour, le service recense déjà une trentaine d’adhérents et
semble répondre positivement à la demande (voir témoignage).
Comment cela fonctionne-t-il concrètement ?
« Vous appelez le numéro vert au plus tard, la veille de votre
déplacement. Vous vous identifiez au moyen de votre carte
d’adhérent et l’on vous indique l’horaire et l’arrêt le plus
adapté à votre besoin. Le trajet est facturé 2, 10 euros et votre
« Le trajet est facturé
2,10 euros et votre titre
de transport vous permet
d’accéder à l’ensemble
du réseau… »
titre de transport vous permet d’accéder à l’ensemble du
réseau de transports en commun du Territoire ». Un taxi
publique ?! « Non, la clientèle et le service
ne sont pas comparables. Le véhicule du
TAD ne fait pas de porte à porte. 32 arrêts
ont été déterminés. Le TAD se veut un
transport en commun souple et dynamique
adapté aux zones rurales ». Si l’expérience
s’avère concluante, elle sera
étendue dès 2007 à l’ensemble des communautés de communes
du Territoire, soit près de 70 000 personnes. P.F.
Contacts
3 Transport à la demande
N° vert : 0800 824 923
Du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h
Témoignage
Gisèle Muller d’Etueffont
« Ça m’a changé la vie »
Dès l’ouverture du service de transport à la demande, le 16 mai
dernier, Gisèle Muller a pris sa carte d’adhérente. « Depuis, je fais
appel à ce service deux fois par semaine en moyenne. Pour aller
chez le médecin, chez le dentiste, pour faire mon marché à
Masevaux, etc. Ca m’a changé la vie ! Avant je devais faire appel à
mes voisins. Ils sont très gentils, mais c’est toujours délicat.
Aujourd’hui je suis indépendante. Je m’organise en appelant la
veille. Ca me permet aussi de rencontrer de nouvelles personnes. Je
me sens moins isolée. Le seul défaut c’est que c’est tellement pratique
que je regrette que le service ne fonctionne pas le week-end et
les jours fériés. Mais bon, ils ont dit que c’était une expérimentation…
alors, qui sait ?! Peut être que plus tard…».
vivre le Territoire - juillet/août 2006 -n o 79
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ociété
le
magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Coopération internationale
S’ouvrir au monde
Le Conseil général du Territoire de Belfort manifeste depuis plus de vingt ans sa solidarité
avec des pays du sud et de l’est de l’Europe. Une ouverture au monde qu’il entend
promouvoir notamment auprès des jeunes du département.
Sur la base d’échanges d’expériences et de cultures avec
des collectivités ou autorités locales étrangères, le Conseil
général apporte aujourd’hui son soutien à cinq pays : le
Burkina Faso, la Serbie, le Liban, l’Allemagne et la Chine. Un
soutien qui va bien au delà de l’aide matérielle ou financière
puisque, avant tout, il s’agit d’échanger des savoirs-faire. Le
Département avec l’aide de ses partenaires fait ainsi bénéficier
les collectivités étrangères de l’expérience de ses services.
« Nous aidons entre autres, à la formation d’élus ou de techniciens
en procédant à des échanges, explique Aurélie De Jésus,
Liban
Des chantiers jeunes
pour aménager les
espaces publics
La municipalité libanaise de Kab Elias qui souhaitait que sa
coopération avec le Conseil général puisse donner lieu, entre autres,
à l’agencement d’une parcelle située près de son jardin
public accueillera de jeunes français issus du lycée agricole de
Valdoie en avril 2007 dans le cadre d’un chantier jeune. Et pour
que l’action soit réciproque, le Conseil général a souhaité
accueillir de jeunes libanais qui s’adonneront dès septembre
2006 à des travaux d’aménagement de l’espace public. La commune
d’Eguenigue s’est positionnée pour l’agencement de son
cœur de village tandis que le lycée agricole de Valdoie, partenaire
de l’action, interviendra dans la conception des projets, la réalisation
et l’encadrement des chantiers. Une opération qui amènera
les participants à côtoyer des cultures différentes, à respecter ces
différences et à apprendre la citoyenneté par la mise en œuvre
d’une action d’utilité collective.
responsable de la cellule de la coopération internationale au
Conseil général. En Serbie, à Novi-Bograd, deux personnes
chargées de la gestion budgétaire sont venues suivre un stage
d’une semaine au Conseil général et deux personnes de gérontologie
du Département se sont à leur tour rendues là-bas
pour découvrir le fonctionnement des institutions en matière
sociale. Au Liban, nous avons aidé à la formation d’élus et de
techniciens de la municipalité de Kab Elias et actuellement
nos services culturels et de construction aident à la réalisation
d’un centre socio-culturel ».
C’est le cas également pour le Burkina Faso, dans les départements
de Tanghin Dassouri et Komki Ipala, à une trentaine
de kilomètres de la capitale Ouagadougou. À l’heure où le
pays évolue institutionnellement avec la mise en place de
302 nouvelles communes et d’institutions régionales, le
Conseil général du Territoire de Belfort s’est impliqué dans la
formation des responsables burkinabés à leurs nouvelles
fonctions. Il a également mis en place une opération de sensibilisation
de la population aux changements. « Nous avons
financé la tournée du Théatre Forum qui de villages en villages,
a expliqué les changements amenés par cette décentralisation.
Et dès que ces jeunes communes lanceront leurs premiers
projets, nous les accompagnerons. Nous avons prévu
pour cela un plan de développement local. » explique Evelyne
Pujo, chargée de mission à la cellule de la coopération internationale
du Conseil général.
Le Comité de jumelage qui regroupe une quarantaine de
communes du Territoire de Belfort et du nord du département
du Doubs participe au développement du Burkina
comme bien d’autres acteurs départementaux. Une sensibilisation
que le Département mène en créant des opportunités
de rencontres comme celle de la semaine Serbe qui a eu
lieu en octobre 2005. « Elles permettent des mises en relations
qui aboutissent parfois à des actions communes. » C’est le cas,
par exemple, avec Halberstadt en Allemagne. Un spectacle
chorégraphique est en effet en cours de création entre la
compagnie française « Pour l’Instant » et la troupe de théâtre
8
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Les étudiants de l’Institut de soins infirmiers (IFSI) de Belfort et de
Montbéliard ont séjourné une dizaine de jours en décembre et mars
dernier au Burkina Faso. Les étudiants étaient répartis par groupe de
deux ou trois dans six dispensaires. « Nous avons pu observer au
quotidien leurs pratiques soignantes, nous avons participé aussi à
certains soins tel que la pesée des enfants ou la participation aux
accouchements. Enfin, nous avons beaucoup échangé sur nos propres
pratiques, et fait des campagnes d'information notamment sur
l'allaitement ou encore la prévention du SIDA. Nous avons découvert
auprès de la population burkinabée, une richesse humaine que nous ne
soupçonnions pas ». explique les étudiants de 3 e année et l’une des
responsables de ce projet, Danièle Grosjean. Un projet riche
d’enseignement soutenu financièrement par le Conseil général.
société
La Serbie était à l’honneur en octobre dernier dans le Territoire
de Belfort. Une semaine d’expositions, de conférences et de
concerts a permis aux habitants de découvrir le pays.
Une belle opportunité de tisser des liens.
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
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ociété
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
S’ouvrir au monde
de la ville allemande. C’est le cas également
avec la municipalité de Kab Elias
au Liban où une récente convention
donne lieu à la mise en place de chantiers
jeunes (voir encadré page 8) pour
lesquels s’est impliqué le lycée agricole
de Valdoie. Du côté de la Serbie cette
fois, Anne Luthaud, écrivaine française
a collaboré avec Moma Dimic, écrivain
serbe dans le cadre du concours de la
Fraternité organisé par le Conseil général
en partenariat avec l’ambassade de
France à Belgrade. Membres du jury du
concours 2006, les deux artistes ont
choisi pour thème « écrire un discours
amoureux par SMS » et ont sélectionné
les meilleurs élèves francophones. Les
lauréats ont gagné un séjour à Belfort
en juillet prochain avec au programme
une découverte touristique et des institutions.
Autant de confrontations et
d’échanges qui ne sont pas à sens
unique. « Il est important de souligner
en effet que la coopération constitue un
enrichissement réciproque, le Territoire
de Belfort apporte son expertise mais
apprend également beaucoup en
retour ». Les échanges universitaires en
témoignent car si certains jeunes
étrangers ont l’opportunité de venir
étudier en France, il en est de même
pour ceux du département qui poursuivent
une partie de leurs études en
Chine. Des liens entre l’ESTA et
l’Université professionnel technologique
de Baoji permettent à des étudiants
de parfaire une langue et un
cœur de métier à l’étranger. Des coopérations
qui ne cessent de renforcer les
liens entre le Territoire de Belfort et le
monde auquel il s’est ouvert et qui désormais
s’ouvre à lui. C.J.
Contact
3 Cellule de coopération internationale
39 fg de Montbéliard
90000 Belfort
Tél. 03 84 90 93 69
« Si la coopération s’appuie d’ores et déjà sur des
actions menées par la population (habitants, associations,
établissements ou collectivités), le Conseil général
entend toutefois promouvoir la coopération auprès
des jeunes, pour que se développent les échanges universitaires,
économiques, sportifs et culturels »
Jean-Claude Chérasse, vice-président du Conseil général délégué
à la coopération internationale.
À l’Atria, le 30 mai dernier, l’Atelier théâtre burkinabé a donné une représentation de deux
pièces traitant de la décentralisation devant les acteurs départementaux de la coopération.
Des pièces jouées ces derniers mois dans de nombreux villages du Burkina dans le but de
sensibiliser la population aux changements à venir.
Le chef d’État burkinabé à la
rencontre de ses partenaires
Au lendemain de la création de 302 communes au Burkina-Faso, son
Président, Blaise Compaoré, est venu remercier le Conseil général du
Territoire de Belfort et la population du département pour les actions
conduites en faveur du développement de son pays. Cette visite a été
l’occasion pour le chef de l’État burkinabé de rencontrer l’ensemble des
interlocuteurs de la coopération décentralisée en Franche-Comté et de
les sensibiliser à l’évolution institutionnelle de son pays.
10
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
société
Médiation familiale
Trois médiatrices aux 4As
La médiation familiale quittera prochainement le Point Accueil Solidarité Belfort-Est pour
prendre place dans ses nouveaux locaux situés aux 4 As. Le service qui a aujourd’hui 10 ans
d’existence offre un bilan positif de ses actions menées auprès des familles et de l’enfance.
Les trois médiatrices familiales que
compte le Conseil général rejoindront
prochainement les 4AS. « Ce déménagement
nous rapproche des autres services
“enfance et famille” du Département, un
pôle dont nous faisons partie » explique
Béatrice Millet, responsable du service
de médiation familiale. Ce service du
Conseil général du Territoire de Belfort
est en effet l’un des nombreux assurés
par la collectivité dans le cadre de sa politique
concernant « l’enfance en danger ».
« Lorsque qu’une séparation ou un
divorce intervient dans une famille, c’est
souvent l’enfant qui en subit les conséquences
». Crée en 1996 par un collectif
de professionnels composé entre autres
de juges, d’avocats et de psychologues, le
service a véritablement pris son
ampleur avec la loi du 4 mars 2002 qui
permet au juge d’imposer une séance
d’information en médiation familiale à
un couple en difficulté. « Le couple est
ensuite libre de continuer ou pas la
médiation. Mais dans 80% des cas, ils la
poursuivent. » La médiation se déroule
ensuite en 5 à 7 séances. Elle offre un lieu
neutre, confidentiel et une oreille attentive.
« Notre rôle en tant que médiatrices
est avant tout d’écouter. Nous intervenons
principalement pour reformuler les
problèmes posés qui sont souvent expliqués
à l’autre avec agressivité. Nous
encourageons les deux personnes à faire
autrement et à se respecter l’un l’autre.
Notre but est d’arriver à ce que le couple
soit son propre médiateur ». Les personnes
abordent au fil des séances les
conflits qui les opposent et trouvent parfois
des accords mais une médiation
réussie c’est avant tout une reprise du
dialogue entre les deux parties. Dans
90% des cas, il y a une reprise du dialogue
et dans 75%, le couple trouve un
accord qui respecte l’intérêt de l’enfant,
enjeu majeur de la médiation familiale.
« Si le divorce libère de l’engagement, il ne
libère pas pour autant du devoir de
parents. Or, nous sommes bien souvent
face à des cas où les parents se déchirent
Témoignage
Olivier, 45 ans, 2 enfants
« Suite à notre divorce, mon ex-conjointe et moi-même cherchions une aide
afin de retrouver un équilibre pour nos enfants. Au Point accueil solidarité où nous
nous sommes rendus dans le but d'obtenir une assistance éducative à domicile,
c'est une séance en médiation familiale que l'on nous a d'abord proposée. Nous y
sommes allés avec peu d'espérances, mais en sommes ressortis agréablement surpris.
Je ne m'attendais pas à un tel degré de professionnalisme de la part d'un service
public. Les médiatrices sont disponibles, compétentes et ont fait avec nous de
l'excellent travail. Bien sûr, avant d'entamer une telle démarche, il est important
que les deux parties aient la volonté de faire évoluer les choses, mais c'était ce que
nous souhaitions tous les deux. La médiation familiale nous a donné l'occasion de
nous exprimer dans un climat de confiance, d'impartialité et de confidentialité. La
clairvoyance des médiatrices nous a beaucoup aidés. Résultat, au bout de quatre
séances, l'ambiance du côté des deux familles était déjà beaucoup plus sereine.
Nous échangeons désormais régulièrement sur le comportement de nos enfants
et surtout aujourd'hui ceux-ci vont mieux ! »
le droit de garde ou le partage des biens
et du patrimoine ou sont en conflits sur
l’autorité parentale conjointe ou encore
la contribution à l’entretien et l’éducation
des enfants. Des conflits qui ont des incidences
sur le comportement des
enfants ». Un diagnostic qu’a confirmé le
récent schéma départemental de l’enfance
en danger. Il a montré en effet que
les premiers facteurs de danger de l’enfance
maltraitée au niveau départemental
sont la séparation, le divorce ou les
conflits de couples. Un constat qui a
amené la médiation familiale à intervenir
désormais (depuis le 1 er janvier 2006)
auprès de couples qui sont en conflits
aigus. En 2005, le service a connu une
hausse de 51% par rapport à 2004. 338
enfants dont presque la moitié de moins
de 6 ans, ont été concernés. En prévenant
et en résolvant les conflits des
parents, la médiation familiale protège
l’avenir des enfants. C.J.
Contact
3 Service de médiation familiale
Point accueil solidarité Belfort-Est
Béatrice Millet
13, rue du Chanoine Bernard
90000 Belfort
Prochaine adresse :
4 As
rue de l’as de carreau
90000 Belfort
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
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ociété
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Chronique « On parle d’eux »
Séverine Thomas, comme sur des roulettes
Déjà championne du monde de descente roller,
Severine Thomas vient de remporter en juin
le titre de championne de France en slalom
pour la 7 e fois consécutive.
Petite, Séverine Thomas parcourait
les pistes cyclables et rues à roller dans le
Territoire de Belfort. Aujourd’hui, à 24
ans, elle est à la fois championne du
monde de descente en roller et a été
sacrée en juin pour la 7 e fois consécutive
championne de France de slalom. « Je
pratique la compétition et le roller au
Paris université club depuis 2000. J’ai
tout de suite accrochée avec principalement
deux disciplines : le slalom et la descente.
» Une passion qui a fait suite à son
penchant pour la planche à voile. « En
allant étudier à Lyon puis Paris, c’était
devenu un peu compliqué de m’adonner
à ce sport d’eau, j’ai donc décidé de changer
de discipline. C’est à ce moment là
que l’opportunité de pratiquer le roller
s’est présentée ». Une opportunité que
Séverine à saisi au vol et avec beaucoup
de sérieux. Car au delà d’entraînements
intensifs tous les soirs de la semaine en
compétition, Séverine pratique en complément
un peu de course à pied et de
musculation. « Pour moi, pratiquer le roller
c’est avant tout un moment de défoulement.
Quant à la compétition, ce sont
des riches expériences personnelles sans
cesse renouvelés et qui m’ont permis à
plusieurs reprises de découvrir le
monde ». Et au quotidien, la jeune
championne a toujours une paire de
roller à portée de main. « Les rollers se
sont aussi pour moi un moyen de
transport, je les chausse plusieurs fois par
jour ». Et c’est ainsi que Séverine parcourt
les rues de Paris où elle vit aujourd’hui
et travaille comme ergothérapeute.
Après une très bonne saison au
cours de laquelle Séverine a raflé tous les
titres majeurs en 2005, c’est avec beaucoup
de sérénité et l’ambition de faire
tout aussi bien que la précédente,
qu’elle a entamée depuis peu une nouvelle
saison. C.J.
Contact
3 http://membres.lycos.fr/severinethomas
Point accueil solidarité (PAS) Belfort Sud
La solution est au Point accueil solidarité
Doté de nouveaux locaux et de nouveaux services, le PAS Belfort Sud illustre la volonté croissante du Conseil
général de mettre l’accent sur la solidarité et le soutien aux habitants du Territoire.
Depuis des années, les professionnels
des sept Points accueil solidarité du
Conseil général se tiennent chaque jour
à la disposition des habitants du
Territoire pour les aider, les soutenir et
trouver avec eux des solutions aux problèmes
auxquels ils sont confrontés
(emploi, logement, divorce, etc.). Pour
plus de proximité et de confort pour
leurs usagers, les PAS sont répartis dans
l’ensemble du département.
Initialement situé rue de Bruxelles à
Belfort, Le PAS Belfort Sud a migré en
avril 2005 vers le centre commercial
« Carré liberté » situé au cœur du quartier
des Résidences. Un déménagement
motivé par la volonté du Département
d’offrir de meilleures conditions d’accueil
aux habitants du secteur. « Nos
locaux ont été conçus dans une optique
de convivialité et d’ouverture. Le mobilier
et l’agencement intérieur permettent
d’accueillir le public dans des espaces plus
chaleureux » souligne Marie-Anne Clerc
responsable du PAS. Un cadre plus agréable
pour un service à la population qui
reste un modèle en la matière. « Les professionnels
de notre structure : secrétaires,
assistants sociaux, médecins, sagesfemmes,
puéricultrices, éducateurs spécialisés…
s’efforcent quotidiennement
d’améliorer le service rendu aux personnes.
» Dans cette même démarche, le PAS
Belfort Sud s’est également doté d’un
espace PMI (Protection maternelle et
infantile). Consultations de nourrissons,
visites à domicile, préparation à la naissance,
suivi de grossesse… Des services et
des aides complémentaires qui visent,
une fois encore, à améliorer le soutien et
la solidarité. « Dans le Territoire de
Belfort, les habitants ne sont jamais seuls
face à un problème. La porte des PAS leur
est grande ouverte. » P.F.
Contact
3 Point accueil solidarité Belfort Sud
Le Carré Liberté
2 r de Madrid - 90000 Belfort
Tel : 03 84 57 38 38
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vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
société
Maison départementale de l’environnement
Trions, recyclons !
Pour la 3 e année consécutive, la
Maison départementale de l’environnement
participe à la sensibilisation à l’environnement
des Eurockéens. Cette
année, avec l’opération « Kill ! Détritus
Kill Kill ! », elle invite les festivaliers à se
plonger dans une ambiance de fête
foraine avec train fantôme, stands de tir
et voyante extralucide et à s’immerger
dans l’univers des déchets afin de comprendre
le cycle de vie de l’objet et l’importance
du tri. Pour cela, elle a réalisé
une exposition 100% recyclée intitulée
« nos poubelles années », mise en scène
par Basic théâtral de Lyon, et sur le site,
un totem en forme de poubelle géante
sera chargé de recueillir les déchets recyclables.
« Si chaque festivalier dépose sa
bouteille plastique dans ce totem, cela
revient à recycler 1,5 tonne de plastique et
Navette bus
Le Ballon a le ticket
Fort du succès du Bus Neige Belfort-
Ballon d’Alsace lors de la dernière saison
hivernale, la Maison du Tourisme, le
Syndicat mixte intercommunal du
Ballon d’Alsace (SMIBA) et le Syndicat
mixte des transports en commun
(SMTC) reconduisent l’opération durant
l’été. Du 14 juillet au 15 août, le Bus Été
reliera Belfort au Ballon d’Alsace et desservira
une dizaine d’arrêts sur le trajet.
Les départs s’effectueront à 11h en gare
de Belfort et les retours à 17h30 au sommet
du Ballon. Il sera également possible
à réaliser une économie de 1300 litres de
pétrole brut » indique la poubelle qui,
remplie, sera déchargée dans un container.
Et une fois recyclé, le plastique sera
utilisé pour la confection de pulls en fibres
polaires, tee-shirts ou encore rembourrage
de couettes. L’action de la
Maison départementale de l’environnement
s’inscrit dans une opération plus
large de sensibilisation et d’incitation au
tri des déchets sur le site et sur le camping
de Chaux, menée par Territoire de
musiques et ses partenaires dont le
Conseil général du Territoire de Belfort.
Une opération qui lui vaut cette année
l’obtention du label Festi’prop délivré
par l’organisme Eco emballages. Au programme
entre autres : mise en place
d’éco-points (poubelles dédiées à la
récupération des bouteilles plastiques),
brigades du tri et distribution de cendriers
portatifs pour que le geste accompagne
la prise de conscience. C.J.
Contact
3 Maison départementale de l’environnement
Exposition visible par les festivaliers
les 30 juin, 1 er et 2 juillet et ouverte
au grand public à partir du 15 juillet.
Site du Malsaucy - 90300 Sermamagny
Tél. 03 84 29 18 12
de faire transporter son vélo. Un nouveau
service qui ne manque pas d’atouts
pour séduire le plus grand nombre. P.F.
Contact
3 Maison du tourisme
2 rue Clémenceau - 90000 Belfort
Tel. : 03 84 55 90 90
Courriel : tourisme90@ot-belfort.
Site : www.ot-belfort.fr
Tarifs :
Adultes : 5 € / Enfants (6 à 16 ans) : 4 €, gratuit
jusqu’à 5 ans / Carte Avantages Jeunes : 3 €
(billets aller/retour uniquement)
Santé publique
Attention radon !
Le Territoire de Belfort a été classé
prioritaire en matière de « risque radon ».
Une campagne d’information va être
lancée à l’automne prochain sur les risques
et les manières de se protéger de ce gaz
radioactif naturel.
Moyenne par département
des concentrations
de radon dans l’air
des habitations (en Bq/m 3 )
Janvier 2000
0 - 50
51 - 100
101 - 150
> 150
Au mois d’octobre prochain, la Direction
départementale des affaires sanitaires et sociales
(DDASS) lance une « campagne d’auto-évaluation
radon ». Qu’est-ce que le radon ? « C’est un gaz
radioactif d’origine naturelle produit surtout par
certains sols granitiques, explique Simon Bellec,
responsable de la cellule radon à la DDASS. Il peut
sous certaines conditions s’accumuler dans les
logements. Et bien que beaucoup moins dangereux
que la fumée de tabac, il est cependant considéré
comme un facteur de risque de cancer du
poumon. » L’objectif de la campagne ? « Faciliter
la mesure de radon dans les résidences particulières
et sensibiliser sur la qualité de l’air intérieur. »
Chaque habitant du Territoire pourra ainsi bénéficier,
sous certaines conditions, d’une prise en
charge financière de la mesure de radon dans son
logement. Dès le mois d’octobre un numéro vert
sera mis en place par la DDASS. Les bâtiments
publics sont également concernés par ce risque.
Le Conseil général a d’ores et déjà effectué les travaux
nécessaires dans les deux collèges du Nord-
Territoire qui étaient concernés. P.F.
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
13

eportage
14
Camping de Joncherey
Le paradis
des campeurs
depuis 30 ans
Avec ses espaces verts, ses forêts, son calme, ses activités
de plein air et désormais ses chalets tout confort, le
camping municipal « le Passeloup » à Joncherey est le
paradis des campeurs. Seul camping du Sud Territoire, il
accueille depuis 1976, d’avril à octobre, des gens du
coin, d’autres régions de France et de l’étranger. Des
résidents à l’année et de passage. Pour ses 30 ans, le
camping a fait peau neuve :des chalets mobiles tout en
bois, spacieux et entièrement équipés, des sanitaires
flambants neufs et une future aire de jeux pour les
enfants ! Un investissement important né d’une
volonté de redynamiser le camping,initiée par la municipalité
et soutenue financièrement par le Conseil
général du Territoire de Belfort. Une première étape qui
devrait se poursuivre par un développement des animations
au sein même du camping avec pourquoi pas
un mini-golf ! Aux alentours en tous cas, les loisirs ne
manquent pas. À proximité du nouveau centre aquatique,
de l’étang de pêche du Verchat, de circuits pédestres
et VTT, du centre équestre, des terrains de tennis,
du parc à bison de Boncourt (Suisse), du Moulin de
Courtelevant et de l’Eurovéloroute (Nantes-Budapest),
il y en a pour tous les goûts. En cours de labellisation
« Pré vert » et classé 2 étoiles, le camping compte des
fidèles. C’est le cas de l’association Delle camping caravening,une
section du club des campeurs d’Alsace qui y
tient ses quartiers depuis 30 ans déjà.
Contacts
3 Camping municipal « le Passeloup »
Rue des chênes
90100 Joncherey
Tél. mairie 03 84 36 01 46
Tél. camping 06 79 40 44 60
Site : www.joncherey.fr
À cheval, à pied ou à vélo, les circuits de promenades ne
manquent pas à Joncherey. Il y a ceux que l’on parcourt
quelques heures durant et ceux plus longs pour lesquels
Joncherey n’est qu’une étape. C’est le cas notamment
de l’Eurovéloroute. Née d’un projet européen, elle reliera à
terme Nantes à Budapest. Elle traverse le Territoire de
Belfort sur 10 km, un tracé d’ores et déjà réalisé par le
Conseil général du Territoire de Belfort. Et c’est donc
au camping du Passeloup à quelques minutes de la piste
que les cyclotouristes pourront trouver, au cours de leur
longue route, un repos bien mérité.

15
« Avec les membres de l’association Delle camping
caravening, nous occupons ce camping
depuis ses débuts. Aujourd’hui une vingtaine
d’emplacements nous sont réservés. Nous avons
même fait bâtir notre chalet (sorte de quartier
général, ndlr) au cœur du camping. Ça fait
30 ans que j’habite à Delle et pourtant je prend
toujours plaisir à passer mon dimanche ici »
M. Robert Houdelot, Président de l’association
Delle camping caravening, section du club
des campeurs d’Alsace.
« Nous avons la volonté de faire de ce camping un
site de loisirs et de tourisme. De la tente au chalet, nous
offrons dorénavant une large possibilité de logements
que ce soit le temps d’un week-end, de quelques journées,
d’une semaine ou d’un mois. Les personnes peuvent
louer aussi à l’occasion d’un évènement comme
un mariage ou encore pourquoi pas le FIMU !
Prochainement, nous consacrerons aussi des
emplacements à l’année pour ceux qui souhaiteraient
y installer leur propre chalet ».
Alain Fumey, conseiller municipal délégué
au camping.
Un investissement de 260 000 euros a permis
au camping d’acquérir trois chalets de 35 m 2
et un de 23 m 2 . Avec salle à manger, électroménager
et vaisselle, ils présentent le confort
d’une véritable habitation. Pour tout ceux
qui aiment se sentir comme à la maison…
« L’étang du Verchat, ça se trouve à peine à
1 kilomètre du camping. Il fait 17 hectares.
C’est un lieu de pêche prisé, certains campeurs
d’ailleurs le fréquentent régulièrement.
Pour ceux qui restent peu de temps, ils peuvent
prendre une carte à la journée. »
M. Baumgartner, Président de la Société
de pêche et pisciculture Le Verchat
et son vice-Président M. Trappler.

pinionsvivre le
Territoire ouvre ses colonnes aux courants politiques
représentés au sein du Conseil général
Vous avez dit
« embellie sociale » ?
Lors de sa session du 26 juin, le Conseil général
a voté son budget supplémentaire. Parmi les
dépenses, un crédit de plus de 2 millions d’euros
a été voté pour prendre en charge l’augmentation
du coût du RMI. Il faut savoir qu’en
trois ans, le nombre de bénéficiaires du RMI a
fortement augmenté dans le Territoire de
Belfort. Ainsi, alors que nous consacrions 8 M€
en 2003, cette allocation nous coûte maintenant
plus de 13 M€ en 2006, ce qui représente
une augmentation de 59 % en trois ans !
Contrairement à ce qui est souvent dit, les allocations
RMI sont versées à des personnes qui le
justifient totalement. Sur 2000 contrôles effectués,
un seul a révélé une fraude.
Alors que le gouvernement se félicite des bons
chiffres du chômage, on constate dans notre
département que celui-ci augmente encore et
toujours. De plus, lorsque les gens sortent du
dispositif du chômage, ce n’est pas parce qu’ils
ont retrouvé un emploi, mais parce qu’ils sont
en fin de droits, et arrivent ainsi dans le dispositif
RMI.
Le Conseil général, suite aux différentes lois
de décentralisation, est la collectivité locale
qui a en charge la quasi-totalité des politiques
sociales. Au sein de nos Points Accueil
Solidarité, les travailleurs sociaux sont en permanence
confrontés à la précarité et à la
détresse de nos concitoyens. Car derrière les
chiffres, il y a des femmes et des hommes, des
familles entières, qui souffrent.
Malgré les effets d’annonce, on constate donc
que les politiques de Villepin, présentées
comme sociales grâce au maquillage fourni
par Borloo, n’ont pas l’efficacité escomptée.
Les chiffres du Contrat Nouvelle Embauche
nous prouvent que ce nouveau dispositif
contribue, une fois de plus, à précariser le travail
en permettant de licencier les salariés du
jour au lendemain.
Le gouvernement devrait faire preuve de plus
de modestie quand il ose parler d’amélioration
des chiffres du chômage, car au quotidien, le
Conseil général est présent auprès des plus
démunis pour faire face à la casse sociale qu’il a
mise en œuvre depuis quatre ans maintenant.
Pierre Oser
Conseiller général du canton de Delle
Parti Socialiste
Sécurité : des réponses
à gauche
À grand renfort de communication Nicolas
Sarkozy veut vous faire croire qu’il n’y a plus de
problème d’insécurité. Pourtant encore aujourd’hui
la sécurité reste le second thème d’inquiétude
des français après le chômage. Depuis 2003
le ministre de l’intérieur n’a pas réellement fait
baisser la délinquance. Il manipule des chiffres
et des statistiques. Il a fait voter des lois impossibles
à mettre en œuvre en pratique (loi sur les
attroupements dans les halls d’immeuble). Il a
mis le feu aux poudres en stigmatisant les quartiers
et ceux qui y habitent. En revanche les seules
vraies réponses très concrètes celles là
apportées par N Sarkozy sont la suppression de
la police de proximité crée par Jean Pierre
Chevènement et la continuelle baisse des effectifs
de police. Nous ne devons pas laisser l'extrême
droite et la droite seules sur ce terrain car
ils n'apportent pour seule réponse que démagogie
et intolérance.
Le Mouvement Républicain et Citoyen a toujours
souhaité sortir le sujet de la sécurité d’un
traitement partisan, favorisant un traitement
républicain. Notre ligne est claire, elle allie fermeté,
répression et prévention. Dès 1998 Jean
Pierre Chevènement, Ministre de l'intérieur du
Gouvernement Jospin avait tenté de rompre
avec l’angélisme de la gauche face au problème
d'insécurité dans nos banlieues.Il a été fortement
critiqué au sein même du Gouvernement,
Aujourd'hui Ségolène Royal (qui ne
veut pas commettre la même erreur que
Jospin) brise le tabou et s'inspire des idées de
JPC en proposant un encadrement « militaire »
des jeunes mineurs délinquants et la mise sous
tutelle des allocations familiales. Nous ne pouvons
que nous en réjouir, car si la gauche n'est
pas claire sur cette question, elle ne sera pas
crédible pour le reste. L'échec de Lionel Jospin
en 2002 s'explique essentiellement par cette
occultation par la gauche des réalités quotidiennes
des français. La crise de confiance du
peuple de gauche envers ses représentants
vient également de cela.
Parce que cette injustice touche avant tout les
habitants des quartiers populaires, nous nous
devons de porter ce thème et d’apporter nos
réponses.
Le groupe MRC
D. Lanquetin, C. Proust, G. Marin Moskovitz
F. Dupont, J. Monnier
Conseillers généraux
Mouvement Républicain et Citoyen
D’une Immigration Subie
à une Immigration Choisie
À l’heure où toutes les grandes démocraties
occidentales adaptent leur législation pour faire
face à la nouvelle immigration de masse. Une
nouvelle loi s’imposait en France.
La loi sur l’immigration, présentée par Nicolas
SARKOZY s’inscrit dans la continuité de la loi du
26 novembre 2003 qui a notamment permis de
doubler en trois ans le nombre de mesures d’éloignement
effectivement exécutées : 20 000
en 2004.
Il s’agit d’une loi de bon sens qui part du principe
que l’immigration familiale est très importante,
que l’immigration à des fins professionnelles
décline et que la politique française
d’intégration est insuffisante. Il était donc nécessaire
de mieux réguler l’immigration, de lutter
contre les détournements de procédure, de promouvoir
une immigration choisie et une intégration
réussie, dans l’intérêt de la France
comme dans l’intérêt des pays d’origine.
L’idée générale est de passer d’une logique d’immigration
subie à celle d’une immigration choisie,
forcément mieux acceptée par les Français.
Cela relève du bon sens : un pays doit adapter sa
politique d'immigration à ses capacités d'accueil
qui sont, par nature, limitées.
C’est un texte équilibré qui à été présenté par le
Ministre de l’Intérieur, à la fois ferme et juste qui
poursuit deux objectifs : une immigration choisie
et une intégration réussie.
Une immigration choisie, parce qu’on fixe
chaque année des objectifs quantitatifs prévisionnels,
on favorise l’entrée sur le territoire de
travailleurs immigrés qualifiés, on encadre et on
maîtrise mieux les conditions de l’immigration
familiale et on supprime la régularisation quasi
automatique des clandestins au bout de 10 ans.
Une intégration réussie, parce qu’on affiche clairement
une préférence pour les immigrés qui
travaillent (le regroupement familial nécessitera
de pourvoir aux besoins de sa famille par les
ressources de son seul travail et non des prestations
sociales, par conséquent, seuls les revenus
du travail seront pris en compte) et on réserve
une priorité aux immigrés qui cherchent à s’intégrer
(maîtrise de la langue française, respect
des valeurs de la République).
Cédric Perrin
Conseiller Général du canton de Beaucourt
Union pour un Mouvement Populaire
16
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

économie
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Cadre de vie
La ville à la campagne
Sécurité routière, cantines, garderies, crèches… Le Conseil général soutient les communes,
les communautés de communes et l’agglomération de Belfort dans leurs projets
d’investissement. Objectif ? Faire en sorte que chaque habitant du Territoire bénéficie
d’un cadre de vie agréable.
Avoir une bibliothèque à proximité
de chez soi, une halte-garderie où l’on
peut confier ses
enfants, profiter de
pistes cyclables aménagées,
d’un terrain de
tennis équipé, etc. Ces
aménagements participent
à la création
d’un cadre de vie agréable.
Si ces infrastructures
sont monnaies courantes dans les
zones urbaines, elles ne sont pas toujours
présentes dans les villages et petites
communes. Pour compenser cette
inégalité, pour que dans le Territoire de
Belfort, les habitants des petites communes
aient accès à un niveau de service
quasi-équivalent à celui des grandes
villes, le Conseil général mène depuis
des années une politique partenariale de
En 2005-2006 le Conseil
général a financé à
hauteur de 3 500 000
euros les projets portés
par les communes du
Territoire de Belfort.
soutien aux communes et communautés
de communes. Pour améliorer l’efficacité
de ce partenariat,
en 2005 le département
a signé des
conventions avec chacune
des 5 communautés
de communes
du Territoire. De nombreuses
réalisations
(voir encadré) ont été
ou vont être réalisées dans ce cadre dans
les années à venir. D’autre part, en 2005
également, le Conseil général a créé le
Fonds de développement de l’agglomération.
Ce fonds destiné aux communes
membres de l’agglomération belfortaine
leur permet de bénéficier d’une
aide départementale pouvant aller jusqu’à
50% du montant des travaux HT. En
2005-2006, rien que dans l’agglomération
belfortaine, plus de 25 projets seront
ainsi soutenus financièrement par le
Conseil général. L’ensemble de cette
démarche et les moyens financiers
importants qui y sont consacrés visent
un seul objectif, à la fois simple et ambitieux
: permettre un développement
harmonieux et équilibré de l’ensemble
du Territoire. P.F.
Conseil général et Communauté de communes
Exemples de réalisations (2005/2006)
3 Communauté de communes
de la Haute-Savoureuse
• Traversée de Chaux
• Travaux sur le siège de la CC
• Assainissement à Lachapelle/Chaux
3 Communauté de communes
du Pays sous-vosgien
• Chemins d’art
• Travaux sur le siège de la CC
• Travaux Place du marché
• Acquisition d'œuvres d'art
3 Communauté de communes
du Tilleul
• Défense incendie
• Site internet
3 Communauté de communes
du Bassin de la Bourbeuse
• Remplacement de conduites
d’eau à Grosne
• Programme de recherche d'eau
potable
• Assainissement non collectif
(une trentaine de maisons)
• Halte-fluviale et travaux sur le siège
de la CC (fleurissement)
3 Communauté de communes
du Sud-Territoire
• Aménagement de chemins
de randonnée
• Opérations de développement
économique :
ZA des Chauffours à Delle
ZA des Grands Sillons à Grandvillars
vivre le Territoire - juillet/août 2006 -n o 79
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De haut en bas : les salles multimédia de
la SEGPA (Section d’enseignement général
et professionnel adapté) et du collège Vauban

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
économie
Contrat collèges
L’invasion des TIC
Avec le Contrat collèges, les collèges publics du Territoire sont devenus en quelques
années des espaces de vie et d’enseignement high-tech. Réseaux, ordinateurs, imprimantes,
scanners… Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) investissent
le quotidien des collèges.
Vaste programme de rénovation et
d’amélioration des 13 collèges publics
du Territoire, le Contrat collèges a été
lancé par le Conseil
général en 2003. Au
rythme d’une réalisation
par mois (plateau
scientifique, technologique,
centre de
documentation et
En test dans deux
collèges, la « classe
mobile » permet de
transformer chaque
salle en classe
multimédia.
d’information, salle
multimédia…) c’est
l’environnement de ces 6000 collégiens
qui évolue et se modernise progressivement.
Ces investissements
considérables (37 M€ en 8 ans) intègrent
également un volet équipement.
« Le Contrat collèges est le fruit d’une
large concertation menée avec, entre
autre, la communauté éducative, souligne
Évelyne Dolard, directrice de l’éducation
et de la culture au Conseil
général. De ces échanges sont ressortis
avec force la nécessité d’offrir aux établissements
les moyens de faire émerger
l’usage des TIC dans l’enseignement
bien sûr, mais aussi dans la vie
scolaire et plus largement dans tout ce
qui favorise l’épanouissement des collégiens
». Très vite, l’objectif initial a
été atteint voire dépassé. EXAO et FAO,
comprenez : Expérimentation assistée
par ordinateur et Fabrication assistée
par ordinateur, font d’ores et déjà partie
du langage courant dans les collèges.
« Rares sont aujourd’hui les matières
enseignées qui ne bénéficient pas
directement ou indirectement d’un
équipement adapté et performant ».
Salles multimédia, plateaux de technologies,
plateaux de sciences, salles
audiovisuelles, CDI (centre de documentation
et d’information) ont rapidement
émergé dans
chaque établissement.
Entre 2003 et
2006, le parc d’ordinateurs
a plus que
doublé dans les établissements
pour
atteindre plus de
1100 unités à ce jour.
Et ce n’est que le début… « Deux expérimentations
sont actuellement en
cours, note Régis Valot, chef du service
construction, patrimoine et urbanisme
au Conseil général, la “classe
mobile” et l’ENT (Environnement
numérique de travail, voir encadré). Le
concept de “classe mobile” prend la
forme d’un package de 15 ordinateurs
portables connectables au réseau. Il
permet de transformer chaque salle de
classe en salle multimédia. Nous le testons
depuis le mois de mai aux collèges
Signoret et Châteaudun à Belfort ».
L’ENT, pour sa part est en test auprès de
1000 collégiens depuis le mois de janvier.
En soutenant le développement
des TIC dans les 13 collèges publics du
département, le Conseil général nourrit
l’ambition portée par le Contrat collèges
: « Offrir les moyens de la réussite
aux élèves du Territoire. » P.F.
E.N.T. (Environnement Numérique de Travail)
Le Territoire à la pointe
de l’innovation
Bureau virtuel créé via Internet, l’ENT est un espace de travail partagé,
accessible à toute heure via un ordinateur. Lancé par le Conseil
général au mois de janvier, ce projet particulièrement innovant a
pour ambition : « de fédérer l’ensemble de la communauté éducative
avec les parents, développer de nouvelles pratiques pédagogiques, favoriser
les apprentissages et l’utilisation des nouvelles technologies,
exploiter le travail collaboratif intra et inter collèges, mettre en place la
formation à distance pour les enseignants et le personnel
administratif » souligne Philippe Gille, directeur de l’informatique et
des télécommunications au Conseil général. C’est la première fois en
France que l’ENT est programmé sur l’ensemble des collèges publics
d’un département.
vivre le Territoire - juillet/août 2006 -n o 79
19

conomie
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Territoire de Belfort
Opération séduction
Du 19 au 28 mai dernier, le Territoire de Belfort s’est exposé à la foire de Mulhouse. Une
initiative aussi originale qu’incontournable : renforcer l’attractivité d’un territoire est
devenu aujourd’hui une nécessité.
Invité d'honneur de la Foire de Mulhouse,
le Territoire s'est affiché sur un espace de 160 m 2
Ils ont dit :
La Foire internationale de Mulhouse
est le premier événement du Nord
Franche-Comté/Sud Alsace avec plus de
100 000 visiteurs et 500 exposants. Événement
fédérateur qui attire le grand
public, la foire draine également les décideurs
économiques du grand Est et de la
région transfrontalière de Bâle, Lörrach
et Freiburg. Cette année, pour la première
fois, le Territoire de Belfort y était
présent et… en force ! Invité d’honneur,
le Territoire s’est affiché sur un vaste
espace de 160 m 2 . Les visiteurs de la Foire
de Mulhouse ont pu y découvrir un
concentré de tous les savoirs, expériences,
cultures, curiosités et beautés du
Territoire de Belfort. « Le Conseil général
a souhaité fédérer toutes les énergies du
département sur cette opération afin de
mettre en place une véritable dynamique
de promotion et de valorisation du
Territoire, explique Serge Tisserand,
directeur de la communication au
Conseil général. De nombreux partenaires
du département nous ont suivis : la
Ville de Belfort, la Maison du tourisme,
l’ADEBT, la SEMPAT, la CCI et l’ESTA,
l’UTBM, le théâtre Granit, l’association
Territoire de musiques, le CCN de
Franche-Comté et plusieurs associations
et entreprises locales. » C’est une première
pour le Territoire. Pourquoi maintenant
? « Aujourd’hui, le savoir-faire ne
suffit plus, il faut aussi faire savoir.
Renforcer l’attractivité d’un territoire est
devenu un enjeu de plus en plus important
pour le développement économique,
touristique et culturel. Et dans un
contexte de forte concurrence territoriale
ou chaque état, région, département,
commune, souhaite affirmer ses spécificités,
il va de soi que le Territoire de Belfort
se doit d’être rassemblé pour compenser
les faiblesses liées à sa taille atypique.
Notre présence à la Foire de Mulhouse est
un investissement sur le long terme, un
premier pas qui doit en appeler d’autres
». De fait, la présence du Territoire en
terre alsacienne n’est pas passée inaperçue.
Entendu sur le stand : « le Malsaucy
?! Ah… vous avez une plage dans le
Territoire de Belfort ?! Et vous avez des offres
d’hébergement pour les week-ends ?
(…) L’UTBM, c’est une université où vous
formez des ingénieurs ? (…) L’Aéroparc de
Fontaine… Ah oui, j’en ai beaucoup
entendu parler (…) Ça à l’air impressionnant
ce projet Techn’Hom !... ». Dialogues,
échanges, découvertes… Le Territoire a
fait parler de lui. Il a été entendu. P.F.
*ADEBT : Agence de développement économique
de Belfort et son Territoire
SEMPAT : Société patrimoniale du Territoire de Belfort
CCI : Chambre de commerce et d'industrie
ESTA : Ecole supérieure des technologies et des affaires
UTBM : Université de technologie Belfort-Montbéliard
Contacts
3 Hôtel du département
Direction de la communication
Serge Tisserand
Place de la révolution française
90020 Belfort cedex
Tél. 03 84 90 90 05
Courriel : serge.tisserand@cg90.fr
« Invité d’honneur de la foire, le Conseil général du Territoire a sauté sur
l’occasion pour faire valoir une image plus avenante du département (…)
Le Territoire ? Petit, mais costaud. »
L’Alsace, mercredi 24 mai 2006
« Sur un espace de 160 m 2 , toutes les forces vives du département sont présentes
pour promouvoir ses atouts patrimoniaux, culturels et économiques. »
L’Est Républicain, jeudi 25 mai 2006
« Mulhouse et le Territoire de Belfort souffrent d’un déficit d’image. Les deux
entités ont donc décidé de rebondir ensemble (…) L’imposant et avenant stand
du Territoire de Belfort a brillé de quelque éclat. »
Les DNA, jeudi 25 mai 2006
« Le Territoire qu'une enquête récente classe à la 78è place des départements
où il fait bon vivre a décidé d'inverser la tendance et de montrer ses atouts. »
Le Pays, samedi 13 mai 2006
20
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
économie
Aéroparc
Darfeuille bourgeonne à Fontaine
Une soixantaine de salariés aujourd’hui, sept de plus fin 2006 : cette société spécialisée
dans la distribution de fret industriel palettisé a pris son envol sur
l’Aéroparc à l’automne 2005.
L’entreprise Darfeuille va embaucher
deux agents de quai et cinq
conducteurs supplémentaires d’ici la
fin de l’année. Spécialisée dans la distribution
de fret industriel palettisé et les
solutions logistiques dédiées, elle
compte à ce jour quelque soixante salariés,
dont cinq recrutés depuis son
implantation sur l’Aéroparc de
Fontaine, en novembre 2005. Jusque-là,
elle était basée à Illzach (68).
Propriété du groupe britannique
Christian Salvesen (12500 salariés et 156
sites en Europe ; plus d’un milliard de
chiffre d’affaires en 2004), elle a été délocalisée
dans le Territoire, à la fois pour
fuir des charges jugées trop élevées et
pour assurer son développement futur.
Avec 2,5 hectares de terrain, 3 000 m 2 de
quais, 40 portes, 600 m 2 de bureaux et
locaux sociaux, la société Darfeuille
peut désormais voir l’avenir en grand.
La quasi-totalité de ses salariés ont
accepté de la suivre dans cette nouvelle
aventure. Une dizaine d’entre eux a
bénéficié de l’aide d’une société privée
pour se reloger dans le département et
une compensation financière a été
allouée aux autres afin de couvrir les
frais de transport domicile-travail.
Les préoccupations sociales de la société
Darfeuille portent également sur le
recrutement : elle travaille ainsi avec l’association
Trajectoire Emplois pour donner
leur chance aux chômeurs de longue
durée. À ce jour, un salarié a été embauché
par ce biais. J.O.
Communauté de communes du bassin de la Bourbeuse (CCBB)
Regarder vers l’avenir ensemble
Depuis quelques années déjà, la jeune communauté de communes a trouvé son
rythme de croisière. Unis pour relever les défis, les 14 villages et 4537 habitants
de la CCBB abordent l’avenir avec confiance.
En 1999, 14 communes de l’Est du
Territoire se sont rassemblées pour
donner vie à la Communauté de communes
du bassin de la Bourbeuse
(CCBB). Qu’est-ce qui a motivé le
regroupement de ces communes ? « La
raison majeure, ce sont les obligations
en matière d’assainissement. Le regroupement
était le seul moyen raisonnable
d’y faire face, explique Louis Massias,
maire de Foussemagne et président de
la CCBB. Ensuite, il est clair que l’on a
plus de poids et de moyens à plusieurs
que tout seul et cela ouvre de nouveaux
horizons ». Après quelques balbutiements,
la communauté de communes
a pris rapidement son envol. « Nous
avons établis un programme d’investissement
sur 15 ans. Cela nous permet de
travailler dans la sérénité avec des projets
et un financement en place ». Sur
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
les 20 M€ de budget prévisionnel, l’assainissement
et la distribution de l’eau
potable figurent aux premiers rangs,
suivent de nombreux projets liés aux
multiples compétences de la CCBB :
déchets ménagers, tourisme, action
culturelle, aménagement de l’espace,
développement économique, etc. Des
opérations essentielles pour le bienêtre
de chaque habitant et une démarche
soutenue par le Conseil général
dans le cadre de son partenariat avec
les communautés de communes. La
CCBB bénéficie d’une subvention
départementale de 80500 euros par an
depuis 2005 et jusqu’en 2007. P.F.
Contacts
3 CCBB
5 rue de la Libération- 90140 Montreux-Château
Tél : 03 84 23 32 31
Courriel : CC.BB@wanadoo.fr
Horaires ouverture : de 8h à 17h tous les jours
sauf mercredi et samedi (sur rendez-vous)
Installée depuis mai 2005 dans l’ancien
restaurant du canal à Montreux-Château, le siège
de la CCBB était en cours de finition début juin.
21

conomie
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Haut débit dans l’Aire urbaine
Des autoroutes pour l’information
Dès 2008, les habitants, les entreprises et les administrations de l’Aire urbaine auront progressivement accès au très haut
débit : un réseau 100 fois plus rapide que l’actuel haut débit plus connu sous le nom d’ADSL. Une véritable révolution.
Voulue et initiée par les collectivités
membres du SMAU (Syndicat mixte de
l’Aire urbaine) dont le Conseil général
du Territoire de Belfort, c’est une véritable
infrastructure high-tech qui va
innerver l’ensemble de l’Aire urbaine
dès le mois de juin 2008. « Nous travaillons
depuis 3 ans sur ce projet,
explique Philippe Gille, directeur de
l’informatique et des télécommunications
au Conseil général du Territoire
de Belfort. Il s’inscrit pleinement dans
les problématiques d’aménagement du
territoire au même titre que les autres
infrastructures lourdes telles que les
routes, le TGV, etc. Il s’agit très concrètement
de construire les futures autoroutes
de l’information, de faire entrer l’Aire
urbaine de plein pied dans la société de
l’information ». Ce futur réseau d’initiative
publique ouvert à la concurrence
sera construit et géré par un concessionnaire
et ensuite loué à des opérateurs
de services qui de fait seront amenés
à proposer des offres particulièrement
compétitives aux particuliers et
aux entreprises. « C’est l’une des ambitions
de ce projet. Apporter un atout
supplémentaire en matière de développement
économique, rendre numériquement
plus attractive l'Aire urbaine,
démocratiser l’accès aux nouvelles technologies,
préparer l'avenir de notre territoire
dès aujourd'hui ». Fibre optique
dans de nombreuses zones d’activités
voire chez l’habitant, disparition des
zones blanches (zones actuellement
non desservies), dégroupage des centraux…
« Il sera possible, pour l’usager
par exemple, d’avoir accès chez lui, et en
simultané, à la TV numérique haute
définition, à la téléphonie, à la visioconférence,
aux jeux vidéo en réseau,
etc. En quelque sorte, un accès haut de
gamme aux technologies de l’information
et de la communication. » On vous
le dit : une révolution ! P.F.
Contact
3 Hôtel du département
Philippe Gille
Place de la révolution française
90020 Belfort cedex
Tel : 03 84 90 90 28
Courriel : philippe.gille@cg90.fr
Techn’Hom
Nouveaux services pour les salariés
Avec ses 110 hectares situés au cœur de Belfort, Techn’Hom s’affiche comme un
gigantesque espace de travail. Plus de 7000 salariés s’y rendent chaque jour.
Une véritable ville dans la ville qui s’apprête à se doter de commerces et de services
de proximité.
« Si Techn’Hom est effectivement,
avant tout, un espace de travail, note
Isabelle Truchot, directrice de la communication
à la Sempat (Société d’économie
mixte patrimoniale du Territoire
de Belfort), c’est également un espace de
vie. Pour en améliorer le confort nous
avons, en partenariat avec l’association
Femmes actives, fait réaliser une étude
auprès des usagers du site ». 200 questionnaires
et quelques concertations
plus tard, les besoins exprimés sont
devenus projets. « Nous allons investir
sur trois pôles. Un pôle sportif, un pôle
restauration et un pôle services. Les travaux
doivent démarrer fin 2006. Les
salariés et les entreprises du site pourront
bénéficier de ces nouveaux services dès le
second semestre 2007 ». Dans un peu
plus d’un an, Techn’Hom devrait ainsi
accueillir, un centre de remise en forme
(squash, badminton, fitness, salles de
musculation et de détente), une boulangerie
proposant de la restauration
rapide, un restaurant complémentaire
des 2 restaurants d’entreprise existants,
une crèche inter-entreprises (capacité
d’accueil de 60 enfants) et une antenne
de l’association Femmes actives (couture,
retouches, garde d’enfants à domicile,
ménage, pressing, etc.). « L’actuel restaurant
d’entreprise de Belfort
Technopôle fera également l’objet d’améliorations
». Si l’on ajoute à cela, le projet
lié au transfert des Archives et de la
Médiathèque départementales mené
par le Conseil général, on devrait voir se
dresser assez vite le nouveau visage de
Techn’Hom. Un visage à la hauteur de
ses ambitions : « s’affirmer comme l’un
des plus beaux et plus puissants parc
urbain d’activité industriel et tertiaire
d’Europe ». P.F.
Contact
3 Sempat
Isabelle Truchot
1 rue Morimont
90000 Belfort
Tel : 03 84 28 54 90
Courriel : isabelle.truchot@sempat.fr
Site : www.technhom.com
22
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
loisirs
Eurocks 2006
Carton plein !
Des stars établies aux côtés d’artistes émergents, c’est le secret de la programmation
du festival des Eurockéennes 2006. Une 18 e édition des plus prometteuses.
C'est leur seule date de concert en France ! Les Daft Punk seront
aux Eurocks le vendredi 30 juin.
Les têtes d’affiches seront bel et bien là. Depeche Mode, The
Strokes, Muse ou encore Daft Punk (notre photo) qui offre là sa
seule et unique date de concert en France, seront de la fête. À
leurs côtés, des artistes en devenir : pour la 10 e année consécutive,
le tremplin des Eurockéennes donne l’occasion à huit formations,
dont deux Franc-comtoises (Hellbats et Jack and the
bearded fishermen) de se produire. Un petit coup de pouce
supplémentaire est donné à ces groupes « en route pour la
gloire », avec l’édition d’un CD. Et avec sept groupes venus tout
droit de Montréal, le festival met un coup de projecteur sur des
artistes émergents de la scène quebecquoise tels que, entre autres,
Omnikrom, We are wolves ou Duchess Says. La programmation
révèle un savant mélange de parcours artistiques et de
genres musicaux. Deux coups de cœurs de la part des programmateurs
sont à souligner. L’un pour la pop synthétique et
l’esprit du japon moderne de Polysics et l’autre pour le disco
punk engagé et dansant de The Gossip. Un mélange également
de cultures et de pays dans ce programme avec des groupes
anglais et américains mais aussi japonais et même en provenance
du Nigéria. Une place importante a été laissée à la scène
française avec entre autres Camille, Anaïs, Dominique A. ou
Philippe Katerine. À l’ensemble de ce panel d’artistes s’ajoutent
des rencontres et créations « made in Eurocks ». Le groupe rock
Dionysos revient cette année accompagné de l’ensemble
Synfonietta, orchestre de l’école nationale de musique de
Belfort, comme l’était Emilie Simon l’année dernière et An
Pierlé en 2004. Trois autres créations du genre seront
accueillies, toutes produites avec une école de musique franccomtoise
: Venus et le conservatoire de Besançon, Teitur et
l’École nationale de musique et de danse de Dole et The Sunday
Drivers et l’ensemble de Haute-Saône. L’ensemble de ces créations
s’inscrit dans le projet « Un-Pop Classik ». Quatre festivals,
les Nuits botaniques en Belgique, le Spot festival au Danemark,
le festival international de Benicassim en Espagne et le festival
des Eurockéennes, mettent en place quatre créations. Les compositions
des groupes sont adaptées par un chef d’orchestre
attitré et accompagnées par un orchestre de musique classique
de chaque pays. Autre création originale, celle de Camille,
artiste française et des japonais « Pascals ». Nommée
« Nohara », la création a la particularité de s’adresser à un public
loin d’être festivalier puisqu’il s’agit de jeunes de 10 ans. Un
croisement entre deux univers qui donnera naissance à une
répétition au Créa de Kingersheim (68), scène culturelle dédiée
au jeune public. En résidence du 26 au 30 juin, deux rencontres
seront organisées avec 9 classes élémentaires de Mulhouse et
de Kingersheim. Les enfants découvriront les instruments de
musique et seront sensibilisés à l’écriture de chansons. Une
confrontation pour provoquer l’imagination et éveiller la sensibilité
des plus jeunes. Les rencontres seront suivies de deux
concerts le 29 juin pour le grand public et le 30 juin pour les
scolaires à l’Espace Tival de Kingersheim. L’ensemble de cette
vivre le Territoire - juillet/août 2006 -n o 79
23

oisirs
Eurocks 2006 : carton plein !
Au programme
des Eurockéennes
2006
programmation prometteuse, orchestrée
par Territoire de Musiques prendra
des airs de fête trois jours durant (les 30
juin, 1 er et 2 juillet) sur le site du Malsaucy.
Au cœur de cet océan de verdure prennent
place quatre scènes sans oublier le
Sound System. Cet espace scénique est
l’endroit de rencontres artistiques et
impromptues. Un espace que le Conseil
général a souhaité mettre en place cette
année dans sa volonté de soutenir les
artistes en devenir auquel le Sound system
est principalement consacré.
Quatorze formations et dj’s internationaux
y sont programmés pour des performances
originales que les festivaliers
pourront apprécier de près puisque rien,
ici, ne les sépare des artistes. Enfin sur le
site, à l’occasion d’une petite virée entre
deux concerts, on prend soin de l’environnement
en triant ses déchets, c’est ce
que vous apprendra l’exposition 100%
recyclée de la Maison départementale de
Ils ont dit :
l’environnement (voir article p. 13) et surtout
on prend soin de sa santé ! Cette
année encore, le Conseil général associé
à Aides, la mutualité française et Altaule-Relais,
mène une opération d’information
et de prévention des festivaliers
aux risques auditifs mais également aux
Infections sexuellement transmissibles
(IST) en distribuant bouchons d’oreilles
et préservatifs. Enfin pour ceux qui
auraient envie de se défouler et plus particulièrement
de s’adonner au skate, les
Eurockéennes accueillent à nouveau la
rampe du Braun Cruzer Tour et ses riders
internationaux. Une 18 e édition qui ne
promet que du bonheur… C.J.
Contact
3 Territoire de Musiques
30 Grande Rue Mitterrand
90000 Bavilliers
Tél. 03 84 22 46 58
3 « Au lieu de compiler les têtes d’affiches, le festival belfortain développe
des projets originaux et invite quelques raretés indispensables »
Le Progrès, mai 2006
3 « Le festival propose encore une programmation exceptionnelle, devenant
l’un des meilleurs festivals européens. »
Les Inrockuptibles, juin 2006
3 « C’est pour ça qu’on les aime les Eurocks : voir de nouvelles choses, se
laisser conquérir par le mélange des styles dans une ambiance vraiment
sympatoche »
Hard Heavy, juin 2006
3 « …nul ne songe à remettre en question la prééminence des
Eurockéennes de Belfort, étape continentale majeure sur la carte des
festivals de l’été »
Libération, juin 2006
3 Vendredi 30 Juin
DAFT PUNK
THE STROKES
DIONYSOS & SYNFONIETTA
DEFTONES
ANAIS
ARCTIC MONKEYS
DAMIAN MARLEY
GOSSIP
SEUN KUTI & FELA'S EGYPT 80
TWO GALLANTS
VENUS & ORCHESTRE
ATMOSPHERE
GOJIRA
NONSTOP
POLYSICS
PONI HOAX
MALAJUBE
DJ AI
BROTHER ALI
BENJIE
HELLBATS
JACK AND THE BEARDED...
3 Samedi 1 er Juillet
DEPECHE MODE
COLDCUT
MORRISSEY
ENHANCER
INFADELS
KATERINE
CAMILLE & PASCALS
THE SUNDAY DRIVERS &
ORCHESTRE
HUSHPUPPIES
SPANK ROCK
APSCI
LA CAUTION
SPLEEN
I LOVE UFO
TEITUR & ORCHESTRE
NATHAN FAKE
ANIMAL COLLECTIVE
FAT FREDDYS DROP
SEB MARTEL & INVITES
LAST MINUTES
FREE'S B
3 Dimanche 2 Juillet
MUSE
ARCHIVE
BLACKALICIOUS
SIGUR ROS
MOGWAI
DOMINIQUE A
ART BRUT
CULT OF LUNA
ISLANDS
LES GEORGES LENINGRAD
WE ARE WOLVES
GHISLAIN POIRIER
OMNIKROM
DUCHESS SAYS
ABERFELDY
GIANT DRAG
BO WEAVIL
LAS ONDAS MARTELES
DAHLIA
MY BABY WANTS...
ALOAN
LE CRAPO DES MARAIS
24
vivre le Territoire - juillet/août 2006 -n o 79

Le site du Conseil général prend chaque année
ses airs de... festival.
Les Enhancer reviennent cinq ans après leur premier
concert aux Eurockéennes. Mais cette fois, le groupe
de métal hip hop est passé dans la cour des grands !
Les six potes issus de la culture skate se produiront
le samedi 1 er juillet sur la grande scène.

oisirs
le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
Parc de la Douce
Les vendredis seront sportifs !
À l’image des mercredis du château pour la musique, le
Conseil général invente « Les Vendredis de la Douce »,
rendez-vous hebdomadaire et estival du sport familial.
Les habitants du Territoire pourront tester gratuitement,
du 23 juin au 29 septembre, tous les sports pratiqués
dans le département. Original.
Désormais, les vendredis soirs dans
le Territoire de Belfort seront sportifs.
Terminé le temps où il fallait se creuser
la tête pour trouver une occupation qui
contenterait à la fois parents et enfants.
Avec les Vendredis de la Douce, c’est
désormais chose faite puisque toute la
famille aura l’occasion de venir tester
un sport au Parc de la Douce, situé à
Belfort. À partir du 23 juin et jusqu’au
29 septembre, le Conseil général du
Territoire de Belfort en partenariat avec
la Ville de Belfort, l’État via la Direction
départementale de jeunesse et sports
(DDJS) et le Comité départemental
olympique et sportif (CDOS) lancent les
Vendredis de la Douce.
Chaque vendredi soir de 17 h à 20 h, le
magnifique parc situé à proximité du
quartier des Résidences de Belfort va se
muer en un immense terrain de jeu. À
tester : plongée, cyclisme, triathlon,
équitation… Trois heures durant, un club
sportif ou un comité départemental
aura carte blanche pour faire la promotion
de son activité sportive. Gratuitement,
chacun aura l’occasion de se
transformer en apprenti triathlète, plongeur,
cycliste, footballeur, boxeur, cavalier,
patineur, archer, volleyeur, nageur
(etc…) ; le tout encadré par des professionnels.
« L’objectif est de développer
le sport de loisirs et la pratique sportive
auprès du grand public tout en proposant
une animation festive », explique
Hélène Bey, responsable du service animation
culturelle et sportive au Conseil
général du Territoire de Belfort.
Le vendredi 16 juin, les comités se retrouveront
avant le grand lancement,
prévu le vendredi 23 juin à 17 h, symbolisé
par l’envol de la montgolfière du
Conseil général. Relié directement aux
pistes cyclables, le Parc offrira un
moment de détente et de défoulement à
tous. Les vendredis d’été seront sportifs.
Alors sportez-vous bien ! E.C.
Interview
Président de la section plongée à l’ASM
Belfort, Charlie Guoin accompagné de
moniteurs aura carte blanche le vendredi
30 juin pour faire découvrir la plongée
aux curieux.
« Tout le monde
peut plonger »
Vivre le Territoire : Lorsque le Conseil
général et le CDOS vous ont émis le projet,
vous avez répondu positivement.
Pourquoi ?
Charlie Guoin : « Nous n’avons pas souvent
l’occasion de pouvoir nous ouvrir à tous.
Cette opération va nous le permettre. Si nous
pouvons faire venir de nouveaux adhérents,
nous serons heureux ».
VLT : La plongée nécessite une bonne
forme physique. Faut-il un certificat
médical ?
Charlie Guoin :« À partir de 8 ans et jusqu’à
88 ans, tout le monde peut plonger ! Il n’y a
pas besoin de certificat médical mais de
l’accord des parents pour les mineurs ».
VLT : Prêterez-vous le matériel ?
Charlie Guoin : « Nous avons au club des
bouteilles, palmes, masques et tubas.Tout
pour réaliser des baptêmes encadrés par des
personnes diplômées. On espère faire naître
de nouvelles passions ».
26
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
loisirs
Championnat de France
Toute l’élite du cochonnet
Les 14, 15 et 16 juillet 2006, 484
seniors s’affronteront au stade Serzian.
L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit des
championnats de France de pétanque
doublette (2 contre 2) et tête à tête
(confrontation individuelle) senior.
Organisé pour la deuxième fois par le
Comité départemental de pétanque et
jeu provençal du Territoire de Belfort
sous l’égide de la Fédération française, la
manifestation attend les grands noms
de la pétanque dont Philippe Quintais,
Christian Fazzino, Philippe Suchaud
(champion du monde en 1998) mais
aussi Michel Loy et Didier Choupay. La
compétition devrait être rude d’autant
qu’ils se disputeront des titres très
convoités. Un rendez-vous particulièrement
attendu des pétanqueurs et en
Ventrue, à fond vert puis jaune verdâtre,
tel est le signalement de la
pomme « Abondance de Belfort ». Cette
variété de pommes disparue du paysage
franc-comtois que l’on nomme en
Nouvelle-Zélande la « Belfort » est
recherchée activement à l’échelle
départementale. Un appel lancé par
Michel Bonfante, responsable du
groupe de « pomologie » (partie de l’agronomie
qui traite des fruits) du Nord
Franche-Comté au sein de l’association
des « croqueurs de pommes ». Créée en
particulier des 750 licenciés du Comité
départemental. Celui-ci attend 8000
spectateurs venus de toute la France. Et
pour que l’évènement soit à la hauteur,
une vingtaine de bénévoles travaille à
son organisation depuis septembre.
Une manifestation que soutient fortement
le Conseil général du Territoire de
Belfort. Pour tous les adeptes, rendezvous
mi-juillet. C.J.
Contact
3 Comité d’organisation du championnat
de France de pétanque
Francis Bouquet
Président du comité d’organisation
Tél. 06 87 27 52 96
Courriel : francis.bouquet90@wanadoo.fr
Croqueurs de pommes
Recherche « Belfort » désespérement
1978 en Franche-Comté, l’association
est à l’origine une entreprise dont l’action
est dédiée à la sauvegarde du patrimoine
des vergers. La structure, qui se
spécialise notamment dans le recensement
des variétés de fruits, dans la
création de vergers de sauvegarde ainsi
que dans l’initiation à la taille et à la
greffe, fait des petits à travers la France
et s’impose comme le siège national
d’une association forte de 6000 adhérents.
Pour les aider dans cette recherche
de la « Belfort », inspectez vos pommiers
et prenez contact avec
l’association. A.A.
Contact
3 Michel Bonfante
responsable du groupe de pomologie
Association nationale
des « Croqueurs de pommes »
BP 702 - 90020 Belfort cedex
Tél. 03 84 21 41 70
Triathlon
Une belle ascension
Les modifications apportées cette année au parcours du
triathlon du Malsaucy ont séduit les participants comme
les spectateurs.
La 17 e édition du triathlon qui a eu lieu en mai
dernier sur le site du Malsaucy a remporté, cette
année encore, un vif succès auprès des 500 participants
comme des spectateurs. Un succès qui
devrait s’amplifier dans les prochaines années.
L’association le Tri-Lion Belfort, organisatrice de
la manifestation a en effet été contactée par l’organisateur
allemand de la plus importante
épreuve de triathlon au monde qui a lieu chaque
année à Roth en Bavières. « L’idée majeure de ce
partenariat est d’exporter l’organisation du triathlon
allemand en France, et le Territoire de
Belfort est en bonne place pour cela » explique
Philippe Lang, Président du Tri-Lion. Avec
aujourd’hui 4000 participants, il semblerait
que le triathlon allemand arrive à saturation. Un
triathlon de même niveau en France permettrait
ainsi d’étaler les compétitions. Le triathlon
du Lac du Malsaucy prendrait alors une ampleur
considérable. « Nous accueillerions ainsi beaucoup
plus de participants et surtout des athlètes
de renommée mondiale. Ce serait pour nous une
réussite et pour le département une valorisation
touristique et une opportunité économique ».
Après la visite des organisateurs allemands c’est
une délégation française qui se rend le 1 er juillet
au triathlon germanique. Une affaire à suivre…
C.J.
Contact
3 Tri Lion
9 rue du Château
90380 Roppe
Tél. 03 84 29 96 51
Site : http://trilion.free.fr
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
27

inquiète la police qui craint qu’à la faveur d’une échauffourée
entre militaires et israélites, les ouvriers du Faubourg des
Vosges n’en profitent pour venir en ville se lancer dans la
bagarre. Des mannequins sont nuitamment pendus aux branches
des arbres sur les grandes avenues belfortaines ou aux
fenêtres de maisons appartenant à des juifs. À ces mannequins
sont accrochées des pancartes « Dreyfus traître », « mort aux
youpins » ou « Vive l’Armée ». Les journaux restent très discrets
sur ces agissements nocturnes et anonymes, tout comme ils se
font très discrets également sur le retentissant article que Zola
publie le 13 janvier à la une de L’Aurore. Seule La Frontière le reprend
partiellement le 16, en publiant la fin accusatrice.
L’administrateur du Territoire et le commissaire spécial sont
très vigilants quant à ces écrits, car l’article de Zola est abondamment
reproduit et imprimé en Alsace, ce qui fait craindre
une potentielle diffusion clandestine dans le Territoire par l’entremise
des émigrés alsaciens.
Le maire de Belfort, Charles Schneider, est violement pris à
parti dans les journaux catholiques et une affiche emplie de
caricatures brocarde son soutien aux Dreyfusards.
Les appels à la haine gagnent aussi le reste du département. La
gendarmerie rapporte qu’à Giromagny dans la nuit du 24 au 25
janvier, la ville a été couverte d’affiches annonçant un rassemblement
à 8 h le soir sur la grande place pour « un grand massacre
de youpins ». Le 26 janvier, c’est dans les ateliers de la
S.A.C.M. qu’un ouvrier crie ouvertement sa haine des juifs et
son soutien à l’armée.
L’armée n’est pas épargnée par cette chasse aux dreyfusards ;
les rapports de police font état de la mise à l’écart par ses camarades
de régiment, du lieutenant Leblois. Détaché au fort de
Giromagny, il subit la vindicte des autres officiers du 35 e de
ligne car il est le frère de l’avocat du colonel Picquart. Pour apaiser
la situation, il est affecté à partir du 27 mars au 3 e régiment
de zouaves à Constantine en Algérie.
La presse frontalière fait l’objet d’une attention toute particulière
car, selon les sources du commissaire spécial, les industriels
protestants de Mulhouse et de Bâle financeraient des
campagnes en faveur de Dreyfus. Des journaux allemands,
alsaciens et suisses sont régulièrement saisis à la gare de Belfort
ou de Delle car ils soutiennent Zola et propagent des caricatuémoirele
magazine
du Conseil général du Territoire de Belfort
L’affaire Dreyfus dans le Territoire (suite et fin)
La fin de l’année 1897 avait été tendue et le commissaire spécial craignait que l’animosité
entre certains Belfortains, en particulier des militaires, et la communauté israélite
perdure. Ses inquiétudes étaient fondées.
Affiche contre C. Schneider maire de Belfort
L’acquittement du commandant Esterhazy par le conseil de
guerre, le 11 janvier 1898, provoque une vague de manifestations
antisémites dans le département. Le Journal de Belfort
n’hésite pas à titrer le 16 janvier : « à bas les juifs ». À Delle, toujours
le 16 janvier, le commissaire spécial signale l’exaspération
d’une partie de la population face « à l’audace de certains
Israélites » trop certains de la culpabilité d’Esterhazy et de la
révision du procès. L’agitation dans les cafés belfortains
28
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
mémoire
Une du Journal de Belfort le 16 janvier 1898
res, jugées outrageantes, contre l’armée.
À partir de juin 1898, l’agitation retombe
un peu. Même si la Cour de cassation
déclare recevable la demande de révision
le 29 octobre, il n’y a plus de trace
dans les archives de la préfecture de rapport
du commissaire spécial.
Début janvier 1899, le Journal de Belfort
récrimine cependant contre le gouverneur
militaire de la place qui vient d’autoriser
les soldats à fréquenter, à nouveau,
le café Hirtz « ce repaire de juifs où
l’on ne parle que l’Allemand ». Nouveau
rebondissement en août 1899, un
second procès s’ouvre devant le conseil
de guerre de Rennes. Les journaux bruissent
de toutes sortes de rumeurs sur la
possibilité de nouvelles preuves à charge
ou à décharge selon leur orientation
politique. La Frontière est le seul journal
local clairement engagé en faveur de la
révision. Les journaux catholiques toujours
aussi remontés, voient derrière ce
second procès, l’influence néfaste des
cercles juifs, francs-maçons et protestants.
Un article vilipende la population
protestante de Beaucourt car elle préparerait
une grande fête en vue de l’acquittement
de Dreyfus. Cela débouche, le
7 septembre, sur un nouveau duel, plus
rocambolesque que celui de 1897. À
Beaucourt, un Suisse dreyfusard et un
Belfortain, un peu avinés tous les deux,
s’affrontent au pistolet après des propos
un peu vifs au café. Cela tourne à la farce
puisque les témoins n’ont pas mis de
balle dans les révolvers ou, autre version,
auraient remplacé les balles par une imitation
en mie de pain. Le 9 septembre, la
cour de Rennes confirme la culpabilité
de Dreyfus mais lui reconnaît des circonstances
atténuantes, ce qui laisse
perplexes tous les journalistes. La
Frontière rappelle que le doute aurait dû
profiter à l’accusé, La Croix y voit la pression
des cercles judéo protestants tout
puissants. À l’annonce du verdict, une
foule déchaînée profite d’un défilé de la
musique militaire pour manifester sa
rage ; d’abord en conspuant les clients
du café Hirtz, puis en s’en prenant à la
résidence de Jacques Dreyfus. La
Frontière qualifie ces manifestants « d’énergumènes
» et « d’anarchistes de
droite » et les soupçonne fortement d’avoir
été entraînés par des meneurs payés
par des hommes politiques de droite. La
Croix réfute de tels soupçons, sans
cependant condamner l’agitation qui a
causé pour près de 80 francs de dégâts
aux volets et fenêtres de la maison
Dreyfus, et choqué un télégraphiste
venu apporté une dépêche et pris à parti
par la foule.
La grâce de Dreyfus, le 19 septembre,
conforte la presse catholique dans l’idée
de la toute puissance de la communauté
israélite, infiltrée jusqu’au sommet
de l’État républicain où elle aurait
fait pression sur le Président Loubet. Le
décès du sénateur Scheurer-Kestner, le
même jour, permet au Journal de
Belfort, dans un dernier baroud d’honneur
contre les dreyfusards, de faire l’éloge
funèbre du responsable de la réouverture
de l’affaire : « Maintenant il n’a
plus droit qu’au silence ; en vérité ce n’est
pas trop tôt. […] qu’il soit à toujours et à
perpétuité dans les ténèbres extérieures,
dans le lieu des pleurs éternels et des
grincements de dents ».
J.C. Tamborini
Contact
3 Archives départementales
Jean-Christophe Tamborini
Adjoint au directeur des Archives
départementales
4 rue de l’ancien théâtre - 90000 Belfort
Tél. 03 84 90 92 00
Pour en savoir plus…
3 Jean MARTELET, la communauté israélite
de Belfort entre intégration et antisémitisme,
Bulletin de la SBE n° 91, 2000.
3 Joseph PINARD, Antisémitisme
en Franche-Comté, Cêtre, 1997.
Archives départementales du Territoire
de Belfort série M.
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
29

nternet
le
magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
www.menoncourt.fr
Menoncourt rejoint la toile
Sur la toile depuis peu, le site de la commune
de Menoncourt est riche de découvertes.
La ville de Menoncourt, située au
Nord du Territoire de Belfort, a rejoint
depuis peu la toile en mettant en ligne
son site internet. Un site haut en couleur,
chapeauté par le blason de la commune.
À la Une, les derniers articles, le
flash info et un menu pour aller plus
loin dans la découverte du village, de
l’école, des associations. Le site donne
également l’occasion aux internautes
de faire un tour d’horizon en images de
la commune ou encore du Ballon
d’Alsace, en direct grâce à une Web cam.
Au quotidien, il est possible d’y consulter
la météo, les dernières nouvelles
ainsi que les rendez-vous, ceux des
mois prochains et celui donné en 2100 !
Un rendez-vous proposé aux générations
futures qui découvriront un coffre
rempli de dessins, de photographies
et de messages rédigés par les
populations de Eguenigue, Lacollonge
et Menoncourt. Ce coffre a été fermé le
18 juin 2000 et sera conservé durant
100 ans aux Archives départementales
du Territoire de Belfort. En attendant,
l’information se transmet en
ligne ! C.J.
Contact
3 www.menoncourt.fr
www.ot-belfort.fr
Vos réservations en ligne
La Maison du tourisme propose
actuellement des réservations en ligne
pour les gîtes ruraux et envisage de
développer ce service aux hôtels indépendants,
et à terme aux chambres d’hôtes.
Aujourd’hui pour réserver un gîte il
suffit de quelques clics pour accéder
ensuite au descriptif de plusieurs gîtes,
faire son choix et enfin confirmer son
séjour. Un système mis en place par la
Maison du Tourisme en collaboration
avec le Relais départemental des Gîtes de
France. « Pour loger des amis ou de la
famille de passage, organiser un weekend
au Ballon d’Alsace par exemple, la
réservation en ligne sert aussi aux habitants
du Territoire » explique Lucie Le
Van Caï, directrice de la Maison du
Tourisme. Et il en sera de même prochainement
pour les hôtels indépendants à
l’aide d’un système adapté ». « Il s’agit
d’un système révolutionnaire de réservation.
Le premier département à s’être
équipé ainsi est l’Aube, le Territoire de
Belfort devrait être le second ». À l’heure
d’aujourd’hui, deux hôtels du département
sont vivement intéressés et au vu
des résultats probants pour les gîtes,
d’autres pourraient suivre. « Aujourd’hui
25% des réservations de gîtes se font en
ligne ». Un chiffre qui ne cesse de progresser.
Et la Maison du tourisme ne s’en
tient pas là puisqu’elle étudie également
le développement en ligne d’une billetterie
pour les spectacles et évènements
locaux. Prévoir ses loisirs devient un jeu
d’enfants. C.J.
Contact
3 Maison du Tourisme
2 bis rue Clemenceau
90000 Belfort
Tél. 03 84 55 90 90
Site : www.ot-belfort.fr
Le site de la Maison du tourisme permet
de réserver vos séjours en gîtes et bientôt
en hôtels et chambres d’hôtes.
30
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79

le magazine du Conseil général du Territoire de Belfort
jeux
Mots emmêlés de Yvon dit Claude AUGÉ
P A R C S M M P S E T R E V E R
R R R R R R R A R T I S E T E O
I I A L A B A M B O U L A T R S
N A I T E N S A A R M B T A O E
T N I M I E R E N I S E L I S C
E E J S R Q X R C A L R N S I I
M P E A U L U L P C O L Z A E C
P E U E R E A E Y E S I O I D R
S Q N S T D R C S E T N E T N E
S U E D E T I U T A R G J E U X
E A S R A B M N O S I O T A T E
I L S A E A A E A E U T O U R G
T I E D E I T R E G A L P C O E
R T I U R N O O Y R E P A S P T
O E S O L E I L N A U T I S M E
S E T S I P S I F L O G I N I M
Échecs
Pris au piège
Menace fatale
Triple sacrifice
Ces mots se lisent en tous sens : en diagonale,
verticalement, horizontalement, de gauche à droite,
de bas en haut.
Les mots à trouver :
En diagonale : (20 mots) Amuse-Anisées-Barque-Bicyclette-
Coin- Coter-Être-Jardinage-Maillot-Malin-Mimai-Oral-
Pratique-Promenade-Riantes-Rio-Ruse-Séide-Soin-Squares.
Verticalement : (16 mots) Ariane-Bain-Banc-Berlingot-
Exégète-Jeunesse-Matois-Mob-Maerl-Néroli-Printemps-
Qualité-Rosie-Rose-Taisait-VTT.
Horizontalement : (14 mots) Bamboula- Colza-Jeux-
Nautisme-Nimier-Parcs-Peau-Régal-Repas-Rêver-Soleil-
Suède-Tiède-Tour.
De gauche à droite : (11 mots) Aéré-Balai-Entente-État-
Gratuité-Lésiner-Mini golf-Oison-Pistes-Plage-Vertes.
De bas en haut : (9 mots) Amiraux-Cairote-Importun-Étrurie-
Exercices-Lac-Larges-Sorties-Soudard.
Lorsque les soixante dix mots de ce jeu auront été rayés,
il restera huit lettres dans l’ordre concernant le site
de la Maison de l’Environnement.
Le Nom propre est : MALSAUCY
Cette rubrique est assurée par Alexandre
Bangnoï, Conseiller Technique et Pédagogique du
jeu d’Échecs pour le Territoire de Belfort. Elle vous
présente 3 positions de combinaison avec, pour
chacune d’elles, une légende et une question
vous mettant sur la voie.
3/ 1...Dg3 2.Dxg3 [2.fxg3 Ce2+ 3.Rh1 Txf1#; 2.hxg3 Ce2#]
2...Ce2+ 3.Rh1 Cxg3+ 4.Rg1 Ce2+ et les Noirs restent avec leur
pièce de plus.
Mots emmêlés
Les Blancs jouent et gagnent
1/ La Dame noire s’est
imprudemment aventurée
dans le camp blanc.
Les Blancs jouent et gagnent
1/ Les Noirs vont être obligés de
perdre la qualité pour éviter le mat.
Les Noirs jouent et gagnent
1/ Les Noirs confirment leur
avantage d’une pièce par un
coup surprenant.
2/ 1.Cf6 Ff5 [1...gxf6 2.Dxh6#; 1...Tgf8 2.Dxh6+ gxh6 3.Th7#]
2.Cxg8 gagne la qualité.
1/ 1.Fxh7+ Rxh7 2.Tb3 gagne la Dame noire.
Échecs
Où s’initier et jouer aux échecs dans le Territoire de Belfort ?
> Belfort Échecs - 2, rue Marcel Paul, 90000 Belfort
tous les jours de 14 h à 19 h (sauf dimanche et lundi)
et le vendredi soir de 21 h à 24 h, tél. : 03 84 21 52 80
> L’Échiquier Dellois - 14, Grande Rue à Delle
le mardi et le vendredi de 17 h 30 à 20 h 30 à la maison des Remparts,
tél. : 03 84 56 34 24
> Cercle d’Échecs de Danjoutin - mairie de Danjoutin
le mardi de 19 h à 22 h et le samedi de 14 h 30 à 19 h, tél. : 03 84 28 58 59
> Atelier Échecs - Foyer G. Brassens, 90500 Beaucourt
le mardi de 17 h 30 à 19 h, tél. : 03 84 56 66 76
vivre le Territoire - juillet/août 2006 - n o 79
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oncours
vivre le Territoire
Un été dans le Territoire
1 er prix : un week-end pour deux
au Ballon d’Alsace
(hébergement, dîner et activités)
offert par la Maison du Tourisme
3 e prix : un Vol en montgolfière
pour deux personnes offert par
le Conseil général du Territoire
de Belfort
Les gagnants
du concours VLT n° 78
2 e prix : un dîner gastronomique
pour deux, offert par Marie et
Frédéric Roy, restaurant le Pot
d’Etain à Danjoutin
& 20 tee-shirts Conseil général
du Territoire de Belfort
1
2
3
4
5
De quelle époque datent les fortifications
de Vauban à Belfort ?
a) XVI e siècle
b) XVII e siècle
c) XVIII e siècle
Quel est le nom du bus mis en place par
la Maison du Tourisme pour vous rendre
au Ballon d’Alsace cet été ?
a) Bus été
b) Navette des Crêtes
c) Bus Vosges du Sud
Dans le cadre de « Festiv’été », quelle
animation a lieu tous les jeudis matins
de juillet-août ?
a) Sur la trace des lions
b) Patrimoine Kids
c) La Vieille-Ville de Belfort
À quel artiste est dédiée la grande
exposition à la Tour 46 cette année ?
a) Bartholdi
b) Le Corbusier
c) Messagier
Comment s’appelle la nouvelle mascotte
de la Maison du Tourisme ?
a) Barto
b) Léo
c) Tigrou
6
7
8
9
10
Dans quelle commune du Territoire se
trouve le musée des arts et traditions
populaires ?
a) Suarce
b) Brebotte
c) Courtelevant
À la Maison du Tourisme vous pouvez
vous procurer de la documentation sur ?
a) Le Territoire de Belfort
b) Le Territoire de Belfort et la France
c) Le Territoire de Belfort, la France
et l’étranger
Combien coûte la location d’un vélo
adulte à la Maison du Tourisme pour
la journée ?
a) 7 Euros
b) 9 Euros
c) 11 Euros
Le label Gites de France est attribué à 89
hébergements dans le TDB, il s'agit de :
a) hôtels
b) meublés touristiques
et chambres d'hôtes
c) campings
Comment s’appelle la spécialité créée
par les artisans-boulangers du
Territoire ?
a) Le Beaufort
b) Le Belfort
c) Le Belflore
Envoyez vos réponses avant le 15 août 2006 sur papier libre,
en mentionnant vos nom, prénom, adresse, commune, code postal et téléphone à
vivre le Territoire - Direction de la Communication - Hôtel du Département place de
la Révolution française - 90020 Belfort Cedex.
1 er prix : Deux forfaits trois jours avec accès village
pro + 1 pass parking offerts par Territoire de
Musiques : Julian Chnebelen ;2 e prix : Deux forfaits
trois jours avec accès village pro offerts par Territoire
de Musiques : Juliette Mazzega ;3 e prix : un forfait
trois jours offerts par Territoire de Musiques :
Jefferson Aubert
et 20 places (1 jour) Eurockéennes : BERNARD Alain ;
PESSAROSSI Philippe ; AUGIER Stéphanie ; WININGER
Francis ; FERNEY Sarah ; CRUCET Valérie ; LE DOEUFF
Morgan ; GAMBA Audrey ; GARCIA Marie Ange ; BAUM-
LIN Jérôme ; MENGIN Edith ; GARCIA Cécile ; FRANZON
Bruno ; PICON Gilles ; DELAITE Richard ; GUERINET
Jocelyne ; RAUX Salsia ; CLAUDE Roselyne ; KRAFT
Hugues ; IENTILEZZA Nicole
Les bonnes réponses au concours Vivre le Territoire n°78 (750
participants) : 1) En quelle année le chanteur Morrissey est-il
déjà venu aux Eurockéennes ? : réponse B) 1992 ; 2) Quel est le
pays d’origine des membres du groupe « Sigur Ros » ? : réponse
A) Islande ; 3) L’une de ces scènes n’est pas sur le site des
Eurockéennes. Laquelle ? : réponse C) La Terrasse ; 4) Pour quelle
raison le groupe Deftones n’a-t-il pas pu se produire en 2001 ? :
réponse B) Il y a eu une tempête ; 5) En bordure de quel étang
est située la scène de la plage ? : réponse : C) L’étang du
Malsaucy ; 6) Quel jour la groupe Muse se produira sur la scène
des Eurockéennes ? : réponse C) Dimanche ; 7) L’un de ces groupes
jouera avec la Synfonietta de Belfort. Lequel ? : réponse A)
Dyonisos ; 8) En quelle année les Eurockéennes fêteront leurs 20
ans d’existence ? : réponse B) : 2009 ; 9) Quel est le prix d’entrée
au camping des Eurockéennes ? : réponse C) Le camping est gratuit
; 10) En quelle gare s’arrête le train qui vous conduit sur le
site ? : réponse B) Bas Evette
Extrait du règlement : Le jeu concours est ouvert à tous. Une seule
réponse sera admise par foyer. Le tirage au sort des gagnants
parmi les réponses exactes sera effectué par Maître Antoine, huissier
à Belfort. Les réponses expédiées après le 15 août 2006 ne
seront pas prises en compte. Les gagnants seront avertis par courrier.
La participation implique l’acceptation du règlement déposé
chez Maître Antoine. Réponses à retourner à vivre le Territoire -
Direction de la Communication - Hôtel du Département place de
la Révolution française - 90020 Belfort Cedex.