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Tajan - Meubles et objets d'art des 18e et 19e siècles - Vente le 14 ...

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36<br />

36 NICOLAUS RUGENDAS<br />

Augsburg.<br />

Montre de col astronomique en argent <strong>et</strong> or.<br />

Le boîtier est orné sur deux faces d’un<br />

décor stylisé de f<strong>le</strong>urs. La cadran en argent<br />

gravé de rinceaux <strong>et</strong> f<strong>le</strong>urs stylisés. Cadrans<br />

auxiliaires pour l’indication <strong>des</strong> heures, du<br />

quantième <strong>et</strong> <strong>des</strong> jours de la semaine.<br />

Ouverture à guich<strong>et</strong> pour <strong>le</strong>s phases <strong>et</strong> âge<br />

de la lune. Le mouvement possède un<br />

échappement à roue de rencontre, piliers<br />

cylindriques avec bou<strong>le</strong> sur la base, <strong>le</strong> coq <strong>et</strong><br />

<strong>le</strong> cliqu<strong>et</strong> sont gravés de rinceaux f<strong>le</strong>uris,<br />

fusée avec chaîne sur barill<strong>et</strong>. Signé sur la<br />

platine “Nicolaus Rugendas, Aug”.<br />

Fin du XVII e - début XVIII e sièc<strong>le</strong>.<br />

(Transformations, manque la bélière).<br />

DIAM. 44 MM 8 000/12 000 €<br />

Voir la reproduction<br />

Rugendas à Augsbourg.<br />

La famil<strong>le</strong> Rugendas arrivée de Melsungen,<br />

Hesse, s’installa à Augsburg en 1608. Nicolaus<br />

Rugendas Le Vieux dont la signature sont <strong>le</strong>s<br />

intia<strong>le</strong>s “NR” est <strong>le</strong> premier de c<strong>et</strong>te dynastie<br />

d’horlogers à Augsburg. Né en 1585, il devient<br />

maître horloger en 1620 <strong>et</strong> sa mort est enregistrée<br />

vers 1658 selon <strong>le</strong>s archives <strong>des</strong> receveurs<br />

de la taxe loca<strong>le</strong>. Sa fil<strong>le</strong> Katharina épouse un<br />

autre horloger de renom <strong>le</strong> 8 Septembre 1647,<br />

William Peffenhauser, tandis que son fils, portant<br />

<strong>le</strong> même prénom que son père, Nicolaus, devient<br />

apprenti auprès de ce dernier pour apprendre <strong>le</strong><br />

métier d’horloger. Avec l’aide de sa femme, Anna<br />

Maria Kunth, il pu sétablir à son propre compte en<br />

1678 dans la Ludwigstrasse. A sa mort, il laissa<br />

deux fils, dont l’aîné né en 1666 devient graveur<br />

avant de terminer Directeur de l’Académie de<br />

Peinture à Augsburg. Le plus jeune, Nicolaus<br />

Rugendas Le Jeune (1670-1730), troisième génération,<br />

dont la signature est “Nicolaus Rugendas,<br />

Augs” devint ég<strong>le</strong>ment horloger dans la lignée de<br />

ses deux aînés. Parmi <strong>le</strong>s quelques exemp<strong>le</strong>s<br />

connues à ce jour de c<strong>et</strong>te dynastie d’horlogers à<br />

Augsburg, on r<strong>et</strong>rouve notamment deux montres<br />

signées de Rugendas Le Vieux <strong>et</strong> Le jeune<br />

conservées dans la fameuse Col<strong>le</strong>ction J.<br />

Pierpont Morgan sous <strong>le</strong>s numéros d’inventaires<br />

94 <strong>et</strong> 95.<br />

37<br />

37 RARE ET INTÉRESSANTE HORLOGE DE TABLE CARRÉE<br />

en bronze <strong>et</strong> laiton doré. Cadran à une seu<strong>le</strong> aiguil<strong>le</strong> en forme de<br />

salamandre, présentant quatre cerc<strong>le</strong>s en chiffres romains <strong>et</strong> arabes,<br />

<strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> extérieur est gradué sur deux fois douze heures, <strong>le</strong><br />

suivant sur 24 heures marquant <strong>le</strong>s heures diurnes <strong>et</strong> nocturnes,<br />

<strong>le</strong> suivant quatre fois six heures <strong>et</strong> enfin <strong>le</strong> disque central pour <strong>le</strong><br />

réveil sur deux fois douze heures. L’ensemb<strong>le</strong> est bordé par une<br />

série de vingt-quatre boutons saillants. Les quatre faces de la<br />

boîte sont ornées d’une riche décoration en bas relief, au centre,<br />

un terme, de chaque côte, deux satyres tenant une corne<br />

d’abondance, <strong>le</strong>s ang<strong>le</strong>s avec une cariatide. Le décor est repercé<br />

au niveau du timbre de sonnerie. Le mouvement à sonnerie <strong>et</strong> à<br />

réveil, possède un échappement à roue de rencontre, une fusée avec<br />

corde de boyau <strong>et</strong> deux barill<strong>et</strong>s, la partie ajourée <strong>et</strong> décorée de f<strong>le</strong>urs<br />

de lys se trouve au <strong>des</strong>sus du timbre de sonnerie.<br />

Travail probab<strong>le</strong>ment al<strong>le</strong>mand, fin XVI e - début XVII e sièc<strong>le</strong>, <strong>des</strong><br />

marques sur la plaque arrière “MS” ainsi que sur la platine du<br />

mouvement “43 ZI”.<br />

(Transformations <strong>et</strong> restaurations sur <strong>le</strong> disque de réveil ainsi que sur l’échappement).<br />

DIM. 12,5 X 6,5 CM 5 000/7 000 €<br />

Voir la reproduction<br />

D’après nos recherches, un exemplaire similaire se trouve dans la col<strong>le</strong>ction<br />

de montres <strong>et</strong> horloges de tab<strong>le</strong> du Musée du Louvre, Tome II, répertoriée<br />

dans l’ouvrage rédigée par Madame Catherine Cardina<strong>le</strong>.<br />

16<br />

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