Handicap: un monde à partager - Centre culturel de Dison

LE THÈME
La Cité de l’Espoir en
évolution permanente
La Cité de l’Espoir fête cette année son cinquantième
anniversaire. Cinquante années passées au service
des personnes handicapées.
En chiffres
1952: une association de parents verviétois crée l’Alignement, Ligue d’Education
Intellectuelle et Morale des Déficients Mentaux.
1958: ce groupe de parents ouvre la Cité de l’Espoir, dans l’ancien home
Gobert Martin, à Andrimont.
1968: une nouvelle institution de 222 lits pour enfants de 0 à 21 ans voit
le jour au Domaine des Croisiers.
1976: construction de nouveaux bâtiments destinés à l’hébergement des
adultes.
2002: création d’une nouvelle aile comprenant l’administratif, vingt chambres
individuelles, une véranda, un balcon, etc. Pour 5 millions d’euros.
485: le nombre d’employés (363 équivalents temps plein) travaillant à la
Cité.
310: le total des résidants (enfants, ados, adultes).
50%: plus de la moitié des résidants présentent également un handicap
mental et/ou souffrent de troubles épileptiques.
37: en hectares, c’est la superficie du Domaine des Croisiers.
Lorsqu’un groupe de parents d’enfants handicapés fonde la Cité de l’Espoir,
il y a cinquante ans, en accueillant 55 résidants, il ne se doute
certainement pas de l’ampleur que prendra par la suite l’institution.
Une institution qui héberge aujourd’hui plus de trois cents personnes atteintes
d’une déficience mentale profonde et sévère – c’est à dire dotées
d’une quotient intellectuel inférieur à 50. De quoi en faire un des trois
centres du genre les plus importants en Wallonie.
Vers l’extérieur
La Cité de l’Espoir, c’est une activité 365 jours par an, 24h sur
24h avec, au centre, la personne handicapée. «Nous travaillons en
25 groupes différents suivant le niveau mental et les handicaps, souligne
Jacques Zintzen, le directeur général. Chaque résidant a également un
projet pédagogique individuel. Selon la personne, l’accent sera donc mis
sur le sensoriel, la relaxation, les activités à la piscine, etc. On ne rechigne
pas non plus sur les sorties. On doit en compter plus de 2000 par an. Qu’il
s’agisse des Jeux Spéciaux Olympiques, d’expositions de peintures, de marchés
artisanaux, de visites...»
Tout cela, encadré par un équipe médicale présente en permanence
et composée de deux généralistes, d’un neurologue, d’un psychiatre,
d’un spécialiste en médecine physique et réadaptation, d’un neuropédiatre,
de kinés, d’infirmières, etc.
Arrivée à ce stade, la Cité de l’Espoir compte cependant continuer à
évoluer. Aussi bien du côté de l’infrastructure que de celui de la vie
des personnes du centre.
«Concernant le premier aspect des choses, nous terminons la rénovation
complète de tout le rez-de-chaussée et avant la fin de l’année, nous
espérons construire un nouveau bâtiment d’une vingtaine de places pour
les personnes à mobilité réduite. En plus de cela, dans les 16 mois futurs,
600m2 de panneaux solaires seront installés. D’autre part, on entend
développer encore davantage cette volonté d’aller vers les autres. Cela
en les respectant au maximum, afin que les handicapés se voient, à leur
tour, respectés en retour.» •
> Comment soutenir la Cité?
En organisant une animation pour les résidants; en organisant une manifestation
au profit de l’institution ou en donnant du matériel adapté.
Vous pouvez aussi faire un don via le compte 340-1466702-03
Contact : Domaine des Croisiers, 2 à 4821 Andrimont
Tel. : 087/33 71 60 - Fax : 087/33 78 56
www.cite-de-lespoir.org
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Février 2008
PRÉSENCE - CENTRE CULTUREL DE DISON