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La sélection du jour 2 Option Indispensable Qu’on se le tienne pour dit: le drainage des eaux de ruissellement, dans les conditions écologiques requises, tel que visé à travers ce projet d’assainissement, ne sera effectif que si tous les travaux qui le composent sont pleinement exécutés. En d’autres termes, les pouvoirs publics auront finalement investi des milliards pour pratiquement rien ou peu de chose, si l’on ne devait pas pouvoir réaliser les bassins de retenue d’eau prévues à Williamsville, pour mieux réguler le flux d’eau qui se déverse dans les canaux de drainage en direction de la lagune. Lors de la construction des premiers ouvrages d’assainissement, les mêmes qui font aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation tous azimuts, cette nécessité s’était pourtant déjà imposée. toutefois, pour diverses considérations, dont celle portant sur l’occupation progressive, par différents groupes d’artisans des sites à même d’accueillir la construction de ces bassins, l’on a fini par reléguer aux calendes grecques cette importante partie des réalisations faites à l’époque. A ce jour, tous les experts ayant accordé un quelconque intérêt aux récurrents pro- pAr Moussa Touré blèmes d’assainissement que connaît le carrefour de l’Indénié et toutes les autres zones attenantes, s’accordent à ressortir la nécessité d’aménager ces ouvrages à ces endroits identifiés Aussi, est-il bienséant qu’un grand intérêt et une attention soutenue soient accordés à la campagne de sensibilisation et d’information qui sera ouverte, en vue d’imprégner les uns et les autres, des exigences que vont imposer ces travaux. Au nombre desquelles figurera en bonne place, la libération par les vendeurs de gravier et de sable, des mécaniciens autos, les fabricants de meubles et autres, des sites concernés par l’aménagement des bassins. Les éventuelles attitudes de résistance, que certains voudront bien adopter comme cela est fréquent dans pareille circonstance, pour ainsi affirmer inutilement du reste une certaine bravoure, ou se faire simplement de l’esprit, ne devraient guerre pouvoir ébranler l’ardeur et la détermination des techniciens à les déguerpir. Mieux, les appuis et autres apports voilés de quelques politiques devront également être dénoncés et vivement combattus. un tel engagement exemplaire de tous, est aussi celui que l’on souhaiterait voir dans le même temps, se manifester contre tous ces opérateurs de l’informel installés aux abords des caniveaux. Et dont les activités favorisent, au quotidien, le déversement de toutes sortes d’immondices dans ces circuits de drainage des eaux de ruissellement. Moult fois déguerpis, ils y sont toujours revenus, faute de rigueur et d’abnégation dans l’application de la mesure le leur interdisant. Gbagbo a lancé le démarrage des travaux d’assainissement du district d’abidjan La composante assainissement du projet d’urgence des infrastructures urbaines (puiur) a été lancée hier à la digue de Koumassi par le Chef de l’Etat, comme il l’a du reste déjà fait pour toutes les précédentes composantes dudit projet. Les travaux qui vont être ainsi effectués, devront permettre une évacuation écologique des eaux usées, collectées. Grâce à la réhabilitation du principal collecteur qui draine les eaux depuis Abobo jusqu’à portbouët, pour être jetée en mer. Ce qui aura pour effet d’amoindrir considérablement, la pollution de la lagune, tout comme les risques sanitaires et la dégradation de l’environnement, par les eaux usées. Ces travaux consisteront à remettre en état de marche les deux stations principales de pompage du collecteur principal à Abobo et Marcory. Il en sera de même de la station de prétraitement et de refoulement de la digue de Koumassi, ainsi que des dix-huit autres stations secondaires de pompage, qu’on trouve dans les communes de Cocody, Koumassi, Marcory et treichville. Elles fonctionneront – c’est nouveau -, avec des appareils électromécaniques, mécaniques et de télégestion. Des équipements de pointe dont, seules la Côte d’Ivoire et l’Afrique du sud, peuvent se vanter d’être les utilisateurs actuels sur le continent. Ils consisteront également à raccorder les réseaux secondaires d’évacuation d’eaux usées des quartiers d’Abobo, Adjamé et treichville au collecteur de base. De manière à obtenir une augmentation du débit des eaux usées, dans l’émissaire en mer, pour ainsi réduire les difficultés de fonctionnement du réseau. L’autre action non négligeable portera sur le curage des grands canaux, des tunnels ainsi que le bétonnage des exutoires. La baie de Cocody à ce niveau, subira un dragage, en vue de retrouver l’écoulement naturel des eaux en son sein. tous ces travaux de grande envergure coûteront 7,6 milliards de Fcfa, financés par la banque mondiale. Ce sont là des investissements dont s’est vivement réjoui le président Laurent Gbagbo. En ce sens qu’ils résultent des efforts de redressement financier déployés par le gouvernement, à l’égard de la banque mondiale. Aussi, a-t-il salué avec déférence, l’engagement de M. Madani tall, directeur pour la Côte d’I voire de cette institution financière internationale, pour tout le «combat» qu’il mène auprès de sa banque, au profit des populations ivoiriennes. En contrepartie, soutient avec insistance le Chef de l’Etat, «il appartient Le Président de la république actionne l’un des nouveaux appareils pour ainsi donner le coup d’envoi officiel des travaux. (phOtOs: syLLA yACOubA) aux gestionnaires des fonds mis en place, d’en faire un usage honnête et strictement consacré aux domaines pour lesquels ils ont été obtenus, de sorte que nous soyons à l’aise pour interpeller les populations sur leur mauvais comportement à l’égard des réalisations faites». Et de leur côté, les populations devront s’employer à entretenir et utiliser avec tous les soins requis, les ouvrages qui seront ainsi réalisés et réhabilités. Ce qui exige de la part de tous et de chacun, des Fraternité Matin / Jeudi 21 janvier 2010 Infrastructures urbaines Les problèmes d’évacuation des eaux usées et de ruissellement que connaît une bonne partie de la capitale économique, devraient être résolus dans les mois à venir. La crise que nous connaissons nous a permis de voir comment est la Côte d’Ivoire. De distinguer, les gens qui sont propres de ceux qui ne le sont pas. Ceux qui sont droits et ceux qui ne le sont pas.» Ces propos sont du Chef de l’Etat qui a, à l’occasion de cette cérémonie de lancement des travaux portant sur l’assainissement de la ville d’Abidjan, bien voulu faire un clin d’œil à l’actualité politique nationale. La guerre, poursuivra-t-il, «est toujours le temps des médiocres. Mais c’est à nous de surmonter la médiocrité et sortir de la crise.» La sortie de crise, révèle-t-il, est un combat acharné mené au quotidien contre la médiocrité. Il note que la bonne gouvernance dont on parle ici sans cesse n’est autre chose que «la composition» du gouvernement. D’autant plus que celui-ci est constitué sur la base d’accords. On ne peut donc pas, ce faisant, opposer au Chef de l’Etat, la bonne gouvernance, indique Gbagbo. Il ajoute: «Quand tu formes ton gouvernement, celui qui n’est pas à la hauteur est évincé au profit d’un autre. comportements sains au quotidien. «On se plaint sans cesse du paludisme ici et là, alors que nous entretenons le principal facteur de sa prolifération qui Gbagbo:“Dépassons la médiocrité” Mais, dans le cadre d’accords passés, dès que vous touchez à l’un, des voix s’élèvent pour l’interpréter autrement et faire même la grève. Il paraît qu’un groupe d’Ebrié se réunit pour avoir appris que Beugré Mambé a fraudé. Ils s’insurgent en déclarant qu’on ne pourra pas toucher à un Ebrié. L’a-t-on désigné à ce poste parce qu’il est Ebrié?», s’interroge Gbagbo. Il a dénoncé de telles prises de positions qui, affirmet-il, «amènent les médiocres à prospérer. On n’a fait que parler de Beugré Mambé, sans l’accuser formellement. Et sans attendre, certains se réunissent sur une base ethnique… Ils me retrouveront sur leur chemin. Car, je ne gouverne pas une République des ethnies, mais plutôt une nation. …Le temps de la guerre est vraiment celui des médiocres et il nous faut dépasser la médiocrité». M. T
La sélection du jour Fraternité Matin / Jeudi 21 janvier 2010 3 La composante assainissement du projet d’urgence des infrastructures urbaines (Puiur) a été lancée hier à la digue de Koumassi par le Chef de l’Etat, comme il l’a du reste déjà fait pour toutes les précédentes composantes dudit projet. Les travaux qui vont être ainsi effectués, devront permettre une évacuation écologique des eaux usées, collectées. Grâce à la réhabilitation du principal collecteur qui draine les eaux depuis Abobo jusqu’à Port-Bouët, pour être jetée en mer. Ce qui aura pour effet d’amoindrir considérablement, la pollution de la lagune, tout comme les risques sanitaires et la dégradation de l’environnement, par les eaux usées. Ces travaux consisteront à remettre en état de marche les deux stations principales de pompage du collecteur principal à Abobo et Marcory. Il en sera de même de la station de prétraitement et de refoulement de la digue de Koumassi, ainsi que des dixhuit autres stations secondaires de pompage, qu’on trouve dans les communes de Cocody, Koumassi, Marcory et Treichville. Elles fonctionneront – c’est nouveau -, avec des appareils électromécaniques, mécaniques et de télégestion. Des équipements de pointe dont, seules la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, peuvent se Le système d’assainissement de la ville d’Abidjan, bien qu’étant l’un des plus performants de la sous-région, se porte mal. Et les causes de son mauvais état de santé sont bien connues. Le ministre des Infrastructures économiques Patrick Achi, les a identifiées en mettant en exergue, la raréfaction des ressources de l’Etat, Ces travaux d’assainissement n’auraient certainement pas eu un grand intérêt pour nombre d’Abidjanais s’ils ne prenaient pas en compte le carrefour de l’Indénié, dont tout le monde se plaint du piteux état, dès que la moindre pluie tombe sur Abidjan. Surtout après les coûteux travaux d’embellissement qui ont été exécutés à cet endroit, en donnant l’illusion à la plupart d’entre eux que ceux-ci viendraient mettre fin à cette situation. Les travaux prévus dans le cadre du projet d’urgence des infrastructures urbaines, (Puiur ) consisteront donc à curer et à réhabiliter les trois canaux et exutoires qui y drainent les eaux de ruissellement. Le tout assorti du dragage de la baie de Cocody, devenue la destination finale de toutes sortes d’immondices. Ce carrefour est, en matière d’assainissement public, le point de convergence des communes d’Adjamé, de Cocody, et Plateau. Son sol renferme plusieurs ouvrages de drainage des eaux de ruissellement. on distingue notamment deux canaux à ciel ouvert, dont l’un part du côté de Cocody et l’autre de celui des 220 logements, ainsi que des dalots. Tous ont pour fonction d’acheminer les eaux de pluie en provenance d’Abobo-sud, de Williamsville, du Camp de gendarmerie d’Agban, d’Adjamé-Bracodi, Adjamé -220 logements, de Cocody-Lycée technique, du Plateau-Indénié. Ces canaux longs de plus d’une centaine de mètres avec des diamètres non Un projet qui s’imposait Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques. (PhoToS: SyLLA yACouBA) Focus Cette fois sera la bonne! L’espoir est grand pour les automobilistes abidjanais de voir ce spectacle disparaître. négligeables, sont à ce jour chargés de sable, de divers détritus, de matériaux issus des terrassements désordonnés émanant des dépôts de sable et de gravier des vendeurs de briques, installés tout le long de la route du zoo…Tout ceci a été entraîné dans ces canaux par les eaux de ruissellement. Celles-ci y ont également charrié les ordures ménagères qui n’ont pas été enlevées à temps, ou directement jetées dans les caniveaux qui bordent les principales artères des communes précitées. Si ces canaux sont bouchés, c’est aussi parce que, nombre de ménages ont branché illicitement les tuyaux d’évacuation de leurs eaux de toilettes et de cuisines sur leur circuit. L’obstruction de ces trois grands canaux s’est accentuée par la non Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. ayant empêché l’entretien régulier des installations et des ouvrages, pendant que s’opérait une croissance continue de la population. Mais aussi, en stigmatisant la construction anarchique d’habitations et l’installation désordonnée de divers artisans sur les sites abritant les ouvrages. De même que le mauvais usage de certains, à travers des raccordements inappropriés sur les circuits provoquant l’obstruction des canalisations par toutes sortes de déchets. Ce qui a entraîné leur dégradation progressive au fil des ans. Il s’en suit à ce jour, que moins de 50% des ménages ont accès à ce réseau d’assainissement. Et que des pollutions aussi majeures que celle de la nappe phréatique réalisation des bassins de retenue dont l’implantation était prévue à Williamsville et côté ouest. Mais avec l’occupation anarchique des sites identifiés et des difficultés de déguerpissement, ce projet n’a pu voir le jour. Toutefois, il devra être nécessairement exécuté cette fois, étant donné qu’il représente la deuxième partie de ces travaux d’assainissement, après le curage des différentes canalisations, pour effectivement parfaire la réhabilitation de ces ouvrages d’assainissement public. Et partant, permettre au carrefour de l’Indénié de redevenir praticable à tout moment de l’année, singulièrement en saison pluvieuse. MOUSSA TOURé d’Abidjan sont constatées. C’est dire combien, il était impérieux de prévoir, avec la caution du Chef de l’Etat, un volet assainissement dans le Projet d’urgence des infrastructures du district d’Abidjan, financé à 50 milliards de Fcfa, par un don de la Banque mondiale (Bm), a indiqué le ministre Patrick Achi. Il a, pour ce faire, traduit toute sa reconnaissance à M. Madani Tall, directeur des opérations de ladite institution financière en Côte d’Ivoire, dont il a souligné tout l’engagement personnel aux côtés du gouvernement ivoirien. Puis, il a révélé que pour le carrefour de l’Indénié, ce sont 20 milliards de Fcfa qu’il faudra plus tard consacrer à ce lieu ; après les travaux de réhabilitation qui vont être engagés à présent. Le ministre des Infrastructures économiques a par ailleurs annoncé qu’au mois de juin, la Banque mondiale mettra 25 milliards de Fcfa à la disposition du gouvernement pour bien d’autres travaux. La problématique de l’assainissement, reconnaît Madani Tall, est à ce jour cruciale dans toutes les grandes villes du monde. C’est surtout pour répondre aux risques sanitaires causés par le mauvais état du système d’assainissement de la ville d’Abidjan, fortement éprouvé (il a pu le constater luimême) que le directeur des opérations de la Bm, s’est employé à défendre les investissements obtenus. Il a interpellé les acteurs du développement présents sur la nécessité de promouvoir les actions de prévention et d’entretien des ouvrages qui seront réalisés. Et de s’assurer régulièrement que les populations bénéficiaires en tirent le maximum de profit. En tout cas, à en croire le premier magistrat de Koumassi, N’Dohi Raymond, ce projet vient soulager ses administrés en proie à différents problèmes d’assainissement public. Aussi, a t-il tenu à exprimer toute la reconnaissance du conseil municipal et de la population de Koumassi au Chef de l’Etat, pour tous les actes qu’ils posent, en vue d’assurer un bien-être constant aux Ivoiriens. M.T Repères SENSIBILISATION. une campagne sera organisée en direction de la population et singulièrement les riverains des différentes stations à réhabiliter, pour sensibiliser les uns et les autres, afin qu’ils contribuent à la bonne exécution des ouvrages. De même qu’ils leur assurent un bon fonctionnement. IMPACT. Les différents travaux d’assainissement qui seront réalisés devront permettre une réduction du flux des eaux usées à destination de la lagune d’Abidjan, pour environ 40.000 m 3 par jour. Ils rendront également possible, le raccordement de 100 000 personnes supplémentaires à un réseau d’égouts fonctionnels. CONSISTANT. Le système d’assainissement des eaux usées de la ville d’Abidjan n’est pas négligeable. Il est constitué d’un collecteur de base Nord –Sud long de 30 km et équipé de 4 stations principales de pompage, d’une station de prétraitement nécessaire à l’élimination des graisses et des matières flottantes, ainsi que d’une station de refoulement qui alimente, un émissaire en mer. Il faut y ajouter 1000 km de collecteurs secondaires, comprenant 51 stations secondaires de pompage de quartiers. PERFORMANCES. on estime à 35%, la frange de la population raccordée au système d’assainissement de la ville d’Abidjan. Et ce, par l’entremise de 102 000 branchements, constituant une proportion élevée dans la sous- région.45% de la population dispose d’un système d’équipements d’assainissement autonome, c’est-à-dire les latrines et les fosses septiques, de qualité variable. La construction du système de base composé de collecteur et d’émissaire s’est effectuée en trois phases, entre 1977 et 1996, grâce à un financement conjoint du Fonds national de l’assainissement, de la Banque mondiale et de la Banque européenne d’investissement.
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