Le magazine de la Ville d'Alençon - Numéro 64 - Septembre

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CULTURE Pierre Lapointe C : DR La nuit du 21 juin C : JP Estournet La Scène nationale 61 se dévoile… La fabrique de violence La fabrique de violence C : Pierre Grosbois La nuit du 21 juin C : JP Estournet Pierre Lapointe C : DR Jeudi 27 septembre à 20 h 30 Théâtre d’Alençon Soirée gratuite de présentation pour pouvoir composer sa saison de spectacles à la carte. Soirée ouverte à tous, spectateurs fidèles, occasionnels ou potentiels, pour découvrir la programmation 2007-2008, en mots, en sons et en images. Inscription indispensable par téléphone. Théâtre La nuit du 21 juin Dans la blancheur immaculée d’un hôpital, trois improbables comédiens et un metteur en scène à l’article de la mort envisagent une ultime folie : monter le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. S’emparant des objets qui leur tombent sous la main, ils usent de tous les stratagèmes et d’une imagination sans bornes pour incarner les aventures de Thésée, Hippolyte, Hermia et consorts. Dans ce théâtre d’objets jubilatoire, mené tambour battant, tous les genres se confondent, de la comédie pastorale à la tragédie, du ballet au burlesque, du fantastique au drame. Jeudi 11 octobre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon. (rencontre à l’issue de la représentation – atelier théâtre objet le 20/10 à Alençon) Les mots et la chose Agathe Natanson et Jean-Pierre Marielle sont réunis pour une joute verbale pleine de sève, un inventaire des mots coquins servant à définir la chose érotique. Ce dialogue sensuel et polisson, flirtant avec un vocabulaire fleuri, est né sous la plume de Jean- Claude Carrière. Agacé par la pudibonderie ambiante, ce dernier a imaginé la correspondance d’une jeune comédienne réduite à doubler des films X pour survivre, avec un professeur à la retraite chargé d’enrichir son lexique trop laconique. Un dialogue gourmand et truculent, à rosir de plaisir. Lundi 22 octobre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon Musique Pierre Lapointe Poète amoureux des rimes absurdes, Pierre Lapointe cisèle ses refrains sur fond de pop lyrique façon sixties, traversée de rock et d’électro. Figure montante d’une chanson francophone en pleine ébullition, cet artiste canadien a mis son hypersensibilité au service d’un univers baroque, mystérieux et mélancolique, traversé par l’ironie du désespoir. Entre Barbara et Tom Yorke (Radiohead), ce jeune alchimiste métamorphose le savoir-faire musical de ces dernières décennies en un concept mélodieux et audacieux, visuel et visionnaire. Lundi 12 novembre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon Théâtre La fabrique de violence Brûlant réquisitoire contre la violence, ce spectacle est le récit à la première personne d’une enfance baignée de coups et d’humiliation. Inspirée par le vécu de son auteur, l’histoire d’Erik interroge en profondeur notre rapport à la violence et nous pose une question universelle : comment résister à l’injustice ? Interprété par Christophe Caustier, mis en scène par Tina Kaartama, ce texte fut écrit par le journaliste suédois Jan Guillou pour conjurer une enfance blessée, dépasser la haine et réapprendre l’amitié et la fraternité. Un spectacle nécessaire. Mercredi 14 novembre à 19 h 30 au Théâtre d’Alençon «Repas sucré-salé » à l’issue du spectacle Danse musique Chicos Mambo - Méli-Mélo 2 Le retour Héritier des grands cabarets transformistes, Méli-mélo 2 revisite un siècle de danse en un grand show parodique latino-hollywoodien. Glissant leur corps musclé dans de fins tutus de tulle ou des robes de bal à paillettes, les quatre Chicos mambo passent au vitriol toutes les formes de danse : classique, contemporaine, gymnique ou aquatique. Ce collage chorégraphique en 22 tableaux est un vivifiant tour du monde de la danse, impertinent et irrévérencieux mais s’appuyant avant tout sur un sincère respect de chaque genre visité. Mardi 20 novembre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon Nouveauté 2007-08 Certains spectacles seront proposés à 19 h 30 pour les «couche-tôt». Un dépliant «Bonus des anges» présente des expériences insolites en tous genres : rencontre avec les artistes, ateliers, répétitions publiques, projections. Ouverture de la billetterie le 28 septembre et exceptionnellement le samedi 29 septembre de 11 h à 18 h, pratique pour s’abonner. Tarifs attrayants pour les spectacles conviant petits et grands, les moins de 30 ans et conditions privilégiées d’abonnement pour les personnes à faible niveau de ressources. Un service de navettes conduit les spectateurs aux salles de Flers et du Carré du Perche. 22 Alençon magazine
La Luciole La nouvelle saision démarre en beauté. Voici une sélection de notre magazine. Gusgus Electro-disco, Islande. Formé en 1995 à Reykjavik, le collectif Gus Gus s’est rapidement fait remarquer par ses titres imparables et survitaminés, mariant dans un joyeux mélange électro, disco, rock et groove, pour le meilleur du dance floor international. Alliant à la perfection le sens de la composition et l’art de captiver l’auditoire en le faisant transpirer, Gus Gus s’impose au travers de ses combinaisons destructurées mais hautement festives et prouve que ce collectif est non seulement unique mais qu’il compte surtout bien le rester. Leur venue en France pour quelques dates seulement et à la Luciole en particulier, fait de ce concert un événement que vous auriez tort de laisser passer. Jeudi 27 septembre à 21 h à la Luciole Terez Montcalm Cool Jazz/vocal, Canada. Nouvelle recrue du label Dreyfus Jazz, la québécoise Terez Montcalm fait une entrée fracassante avec la sortie de son dernier album « Voodoo », en ajoutant de la Pop dans son Jazz et réciproquement. Avec une aisance radieuse et une inspiration hors du commun, Terez Montcalm brûle les planches en mêlant à ses propres compositions d’extraordinaires relectures de Nougaro, Chet Baker, Eurythmics, Nat King Cole, Jimmy Hendrix… A la veille de sa venue en France et de ses deux dates parisiennes à l’Européen, nous sommes fiers de vous présenter, à la Luciole, la nouvelle révélation des chanteuses de Jazz dont tout le monde s’amourache, à juste titre. Du grandiose à un tarif billetterie qui reste néanmoins cool ! Vendredi 12 octobre à 22 h à la Luciole Kaolin Chanson Vous aurez très certainement croisé sur la route des festivals 2007 le diabolique quartet montluçonnais Kaolin qui, de ces premières armes discographiques soulevant déjà d’admirables voiles au succès incontournable d’aujourd’hui, brille d’une élégance et d’une légèreté désarmante. Tout ici, avec leur nouvel album « Mélanger les couleurs », respire l’essentiel d’un groupe serein dont l’œuvre a trouvé le chemin de la maturité. Dans le sillon d’une écriture limpide qui n’est pas sans rappeler celle des « Innocents », Kaolin a su mettre en lumière une nouvelle dimension où les guitares défient l’apesanteur et caressent de délicieuses ballades en saluant ouvertement l’esprit d’un Dylan ou d’un Neil Young. Mercredi 17 octobre à 21 h à la Luciole Gusgus Terez Montcalm Kaolin La Ruda Laurence Olivier- Daphné C. Claude Gassian La Ruda Ska-Punk - Acoustic’Tour La Ruda pose enfin ses valises et revisite l’ensemble de son répertoire, sans électricité ! Entre chansons inédites et anciens titres revisités, La Ruda passe à la moulinette ses compositions pour vous offrir le meilleur de ses textes et de ses mélodies. Retour aux sources, aux petites salles et aux ouvertures de soirées pour ce groupe dont la longue expérience les avait habitués à de plus impressionnantes configurations scéniques. Que l’on se rassure La Ruda n’a rien perdu au passage de sa fougue légendaire et encore moins de sa teneur explosive . Vendredi 19 octobre à 22 h à la Luciole Laurence Olivier Trip Hop/Jazz Petit prix “billeterie” pour un grand talent! Coup d’cœur de La Luciole pour cette programmation de rentrée, Laurence Olivier, même si elle n’a pas encore la renommée d’une Bjork ou d’une Joni Mitchell, n’en a pas moins le talent pour supporter la comparaison. Après l’obtention d’une licence en lettres, d’une formation en chant, harmonie et piano à l’Aimra, école de Jazz lyonnaise, puis l’intégration de l’ENM de Villeurbanne, Laurence Olivier se prend naturellement au jeu de créer son propre univers musical après la découverte déterminante d’artistes comme Laurie Anderson, Brian Eno, Massive Attack et Portishead… S’en dispenser serait se priver d’un plaisir rare et ne pas la découvrir serait se punir durement sans raison. Samedi 20 octobre à 22 h à la Luciole Daphné Chanson L’émeraude, premier album de la demoiselle, avait timidement posé les bases de sa personnalité. Deux ans plus tard, brillante comme un rubis avec son nouvel opus « Carmin », Daphné irradie d’une créativité sans complexe et nous livre un disque fourmillant de mille surprises, aussi régénérant qu’une bouffée d’air salutaire. Irrigué d’un sang neuf et précédé d’un bouche à oreille enthousiaste, « Carmin » (4 clefs Télérama) séduit d’emblé par un charme singulier dont on ne sait trop ce qui nous frappe en priorité. Est-ce sa voix, en état d’apesanteur, qui se perd dans les aigus pour mieux nous cueillir dans les creux des graves ? L’amplitude des mélodies pleines de souffle et de cordes tendues vers le ciel qui flirtent tout autant du côté de Kate Bush que de Björk ? Ou encore la belle poésie des textes, oniriques et lyriques, qui ouvrent les grandes portes de notre imaginaire ? Samedi 27 octobre à 22 h à la Luciole CULTURE septembre - octobre 2007 23
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