Le magazine de la Ville d'Alençon - Numéro 64 - Septembre

Le magazine de la Ville d’Alençon - Numéro 64 - Septembre - octobre 2007
Les temps forts des
journées du Patrimoine
13 e Fête du sport au parc
des Promenades
Les travaux se terminent
rue Cazault
Rénovation
urbaine :
c’est parti !

INSERTION
JOURNÉES DU
PATRIMOINE
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Magazine municipal d’information - Service communication de la Ville d’Alençon - Hôtel de Ville - BP 362 - 61014 Alençon cedex - service.communication@ville-alencon.fr
Directeur de la publication : Patrick Lindet, maire-adjoint à la Communication / Rédacteur en chef : Thomas Klotz
Ont collaboré à ce numéro : Jacques Bonnet, Alban Desile, Julien Bayi, Sophie Mortreuil / Photographies : Service communication : Gérard Mareau
Maquette : création Sophie Colin - Réalisation Service communication : Gérard Mareau / Impression : Bemographic - Condé sur Sarthe
Magazine gratuit, imprimé à 24 000 exemplaires. Ne pas jeter sur la voie publique.

Le nouveau
visage d’Alençon
Rentrée culturelle, sportive,
scolaire, professionnelle :
c’est l’occasion pour toute
l’équipe municipale de se joindre
à moi pour souhaiter à chacun
d’entre vous qu’elle soit réussie
- et tout particulièrement aux jeunes
Alençonnaises et Alençonnais
qui entament une nouvelle année
scolaire et universitaire, ainsi qu’à
ceux, bien sûr qui les accompagneront
durant toute cette nouvelle
année : parents et enseignants.
Parmi les nombreuses manifestations qui jalonnent la
période de la rentrée scolaire, les Journées européennes
du patrimoine constituent depuis plusieurs années désormais
un rendez-vous important pour tous les Français.
Cette année encore, de nombreux monuments d’Alençon
ouvriront ainsi leurs portes à tous les amoureux d’architecture,
de belles pierres, de jardins – et autres lieux encore
chargés d’Histoire et d’histoires…
Mais si notre patrimoine d’hier et d’aujourd’hui recueille
chaque année un véritable plébiscite de la part des visiteurs
venus de tous horizons, notre regard doit porter aussi sur
l’avenir : quel patrimoine, quels logements, quels quartiers,
quels lieux de vie allons-nous léguer demain à nos
enfants ?
Ce nouveau numéro d’Alençon Magazine consacre ainsi
son dossier aux avancées importantes du projet de rénovation
urbaine qui, fortement porté par la volonté de la
municipalité depuis plusieurs années, contribuera à la
fois au « mieux vivre ensemble » des Alençonnais et au
rayonnement global de notre territoire, bien au-delà de
ses frontières.
Christine Roimier,
Maire d’Alençon.
4-5 ÉVÉNEMENT
Les temps forts des Journées du Patrimoine
La Ferme en Fête
Salon de l’Habitat
6-11 DOSSIER
Rénovation urbaine de Courteille et Perseigne
12-16 VIE EN VILLE
Centre-ville : Un plan pour dynamiser le
commerce de proximité
Nouveaux alençonnais : la ville accueille ses
nouveaux habitants
Tout le monde à la campagne
L’association REVIVRE assure le ramassage des
appareils ménagers
CCAS : six nouvelles formations Internet pour
les Seniors
Le Lions Club fête ses 50 ans
Grand rassemblement des Kiwaniens en février
Le Rotary club va aider les malades d’Alzeimer
L’Université Inter-Ages prépare sa rentrée
Les Afrikales du 8 octobre au 8 novembre
Loisirland au parc Elan du 27/10 au 4/11
17 TRAVAUX
Rue Cazault : les travaux des deux giratoires
se terminent
Refection de chaussée rue du Collège
Stationnement aux abords de la Halle au Blé :
Ticket gratuit mais obligatoire
SOMMAIRE
18-19 SPORT
13 e Fête du sport du 17 au 21 septembre
Ecole des Sports : des séances de découverte
gratuites pour tous
Les retraités alençonnais en visite au Stade de
France
20 ENVIRONNEMENT
Retour sur la pollution de la Sarthe :
la Communauté urbaine privée d’eau potable
pendant 45 heures
21 EN IMAGES
22-24 CULTURE
La Scène Nationale 61 se dévoile
La Luciole : la nouvelle saison démarre en beauté
Médiathèque : Lire en fête
Centre d’Art : la rentrée
Musique classique : série de concerts avec les Amis
de la Musique
25 EXPRESSION
26 PRATIQUE
27 CALENDRIER
SOMMAIRE
EDITO / SOMMAIRE
septembre - octobre 2007 3

EVENEMENT
Les 15 et 16 septembre
Les temps forts
des Journées du Patrimoine
Pour cette édition 2007, Alençon vous invite à découvrir
son plus beau patrimoine, porté tout spécialement
sur les très belles expositions qui ont rythmé
la ville pendant l’été. Voici une sélection du programme
disponible dans son intégarlité auprès de
l’Office de Tourisme du Pays d’Alençon.
Les bronzes de Louis Derbré
Profitez des Journées du Patrimoine pour admirer une dernière
fois les bronzes de Louis Derbré, l’exposition consacrée
au sculpteur Mayennais se terminant le dimanche 16
septembre au soir. Ses œuvres sont exposées à ciel ouvert
dans le centre-ville. À ne pas manquer : le désormais
fameux «Prophète» (12 tonnes et 8, 5 mètres de haut ) au
parc des Promenades, et l’espace Louis Derbré à la Halle
au Blé (ouvert samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de
14 h à 18 h).
Mémoire de Musée
L’exposition estivale du Musée des Beaux Arts et de la
Dentelle est consacrée aux 150 ans de l’établissement.
L’occasion de (re) découvrir l’histoire de la peinture sous le
Second Empire, dans un décor fastueux et original (ouvert
samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h).
150 ans des Fleurs du Mal
À l’occasion du 150 e anniversaire de l’édition des Fleurs du
Mal, la Ville d’Alençon rend hommage à l’imprimeur et éditeur
Auguste Poulet-Malassis. Courez voir la belle exposition
présentée à l’église des Jésuites (samedi et dimanche de 10
h à 12 h et de 14 h à 18 h). Samedi 15 septembre à 18 h
30, à l’auditorium de l’Ecole Nationale de Musique, une
conférence est proposée sur le thème «L’imprimerie entre
hier et demain ».
Office de Tourisme du Pays d’Alençon
Comme chaque année, l’OTPA propose des visites guidées
gratuites. Au programme samedi 15 : «À la découverte de la
ville» à 14 h 30 (départ de la Maison d’Ozé), «Le quartier Saint-
Léonard» à 20 h 30 (départ devant l’église Saint-Léonard).
Dimanche 16 : «Le quartier Saint-Léonard» à 14 h 30,
«À la découverte de la ville» à 16 h 30. Vous pouvez également
découvrir la ville à votre rythme et en toute liberté
avec un audio-guide. Pour un audio-guide loué (3 €), la location
d’un 2 e audio-guide est gratuite. L’OTPA met également
Baudelaire à l’honneur dans ses locaux de la Maison d’Ozé.
Centre hospitalier et centre psychothérapique
Une exposition sur l’électroménager ancien est présentée
au centre hospitalier (Les Pastels). Pour sa part, le centre
psychothérapique ouvre exceptionnellement les portes
de la cour d’honneur et de la chapelle (samedi de 14 h à
17 h 30 et dimanche de 14 h 30 à 17 h 30).
Chapelle Notre-Dame de-Lorette
Samedi et dimanche de 15 h à 18 h, des visites guidées
sont proposées à la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Des
dépliants, édités à l’occasion de son inauguration, seront
distribués aux visiteurs.
Sainte-Thérèse
La maison natale de Sainte-Thérèse étant fermée pour
travaux, un CDRom de présentation sera projeté pendant
les deux jours à l’église Notre-Dame.
Les lavoirs à vélo
Profitez des journées du Patrimoine pour vous cultiver et…
faire du sport ! Un parcours d’une vingtaine de kilomètres
à vélo vous mènera aux quatre coins de la Communauté
urbaine pour découvrir les lavoirs. L’encadrement sera
assuré par les Cyclotouristes Alençonnais. Départ samedi
à 14 h et dimanche à 9 h au parc des Promenades.
Eglise de Montsort
Une présentation de l’orgue de l’église de Montsort sera
proposée le samedi 15 septembre à 16 h.
Pour tous renseignements :
Office de Tourisme du Pays d’Alençon. Maison d’Ozé -Place
de la Magdeleine - Tél. 02 33 80 66 33
contact@paysdalencontourisme.com
www.paysdalencontourisme.com
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Alençon magazine

Le samedi 13 et dimanche 14 octobre
La Ferme en fête :
Planète élevage ! Planète gourmande !
Pour la 3 ème année consécutive, le parc des expositions
accueille la Ferme en fête, un salon d’élevage – mais
pas seulement - destiné au grand public.
La ferme en fête revient au parc
Elan d’Alençon les 13 et 14 octobre.
Organisée avec le soutien de la
Ville d’Alençon et du Conseil général
de l’Orne, partenaires et organisateurs
misent cette année sur 10 000
visiteurs (7000 en 2006 lors de la
précédente édition). En effet, tout est
mis en œuvre pour faire de cet événement
«un nouveau grand rendezvous
d’éleveurs et un grand moment
de rencontre et de convivialité avec
les citadins.»
De nouvelles animations viendront
ponctuer l’édition 2007 et plusieurs
thématiques constitueront la trame
principale de la manifestation : Dans
l’espace Planète élevage, la filière
viande bovine, la filière laitière, la
filière élevage de loisir (aviculture)
et la filière cheval tiendront le haut
du pavé. Une vraie ferme sera installée
avec son étable et sa salle de
traite. Pour le côté équestre, l’équitation
de loisir et de détente sera mise
en avant à travers la présentation de
nombreuses races avec, pour les plus
jeunes, les incontournables poneys…
Sans oublier le pôle Planète Verte avec
ses nouvelles énergies et technologies
innovantes côtoyant expositions
de fleurs et ateliers de décoration ou
de jardinage.
Pour les gourmands, un espace sera
entièrement dédié à la gastronomie
et aux produits du terroir : confitures,
compotes, terrines, viandes et confits
seront en vente. Bref, de quoi faire
son marché !
Ferme en fête : 13 et 14 octobre,
au parc des expositions. Samedi 13
de 9h à 19h et dimanche 14, de 9h à
18h. Gratuit pour les moins de 14 ans
Renseignements au 02 33 31 48 74
lafermeenfete@orne.chambagri.com
EVENEMENT
Salon de l’Habitat
6000m 2 de stands, des exposants en nombre, un large panel de professionnels
et surtout une large palette de métiers du bâtiment… La 5 ème édition du Salon de
l’Habitat aura lieu cette année du vendredi 28 au dimanche 30 septembre.
Les organisateurs rassemblent cette
année : notaires, agents immobilier,
architectes, constructeurs, banquiers,
assureurs, organismes d’aides au logement,
paysagistes, fournisseurs d’énergies,
maçons, décorateurs, artisanat
d’art, etc., répondant à un public de plus
en plus nombreux. De jeunes apprentis
du CFA assureront notamment des
démonstrations dans leur discipline respective
: électricité, plaquage, carrelage.
«Le but est de mieux faire connaître les
métiers du bâtiment auprès des jeunes
tout en valorisant l’apprentissage» souligne
Pascal Roussel. «Contrairement à
ce que pensent les jeunes, nos métiers
offrent des débouchés intéressants dans
un secteur demandeur en main d’œuvre.»
Cette année encore, les énergies
renouvelables seront mises en avant,
à travers une exposition abordant le
thème du réchauffement climatique. Le
jeudi 27 septembre, une journée sera
organisée pour les professionnels, afin
de leur présenter les nouveaux matériaux,
les nouveaux modes de construction,
etc. Le stand de la Communauté
urbaine d’Alençon présentera quant à
lui les grandes réalisations et les projets
majeurs en matière d’équipement, d’urbanisme
et de rénovation urbaine.
Salon de l’Habitat :
28-30 septembre, parc des expositions.
Ouverture de 10 h à 19 h.
Entrée : 2 euros (gratuit pour les moins
de 18 ans)
Jeudi 27 septembre de 14 h à 21 h
réservé aux professionnels.
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DOSSIER
RÉNOVATION URBAINE
de Courteille
et de Perseigne
Relogements, clauses d’insertion,
actions culturelles : c’est parti !
La Ville d’Alençon lance la rénovation urbaine des quartiers de Perseigne et de Courteille.
C’est un programme exceptionnel de travaux qui va prolonger et amplifier l’action déjà
conduite à Perseigne et l’étendre à Courteille : logements, aménagements de voirie
et d’espaces publics, réalisation de nouveaux équipements publics… Une centaine d’opérations
sera engagée pour un montant global de 85 millions d’euros, financés par l’ANRU, le
Conseil régional, le Conseil général, les bailleurs sociaux, la Ville et la Communauté urbaine
d’Alençon. Nous avons déjà présenté les principales étapes de ces transformations, et les
sites concernés, dans un précédent dossier d’Alençon Magazine (n° 58, septembre 2006).
Nous nous sommes attachés cette fois-ci aux volets d’accompagnement de la rénovation
urbaine : le soutien aux familles relogées, l’action culturelle qui sollicite la participation
des habitants, les clauses d’insertion sur les chantiers.
Christine Roimier, maire d’Alençon :
«Pour tous les habitants»
«Les élus se sont prononcés à l’unanimité pour la rénovation de nos quartiers. Ce
programme de travaux, assuré de 2007 à 2013, va nettement améliorer l’habitat
et le cadre de vie.
«Avec la charte du relogement qui protège chaque famille et avec les réunions
d’information, les habitants ont aujourd’hui une meilleure compréhension de ce
qui va se passer dans leur quartier. Ils vont bénéficier de meilleurs logements et
d’un environnement de plus grande qualité ; ce qui permettra également que
chacun se sente mieux intégré à la vie de la cité. C’est aussi l’ambition des clauses
d’insertion pour participer aux chantiers et celle des initiatives culturelles.»
«La transformation de Perseigne, engagée depuis plusieurs années déjà, connaît
une étape importante avec l’ouverture du centre commercial et la nouvelle place.
Demain, ce seront la rue Guynemer et la place du Point-du-Jour à Courteille.
D’autres quartiers et le centre historique ont connu auparavant ces transformations
qui rendent notre ville plus belle et plus agréable à vivre. Avec des moyens à la
mesure des problèmes à résoudre, le programme de rénovation urbaine poursuit
cette action qui bénéficie à toute la ville et à tous ses habitants.»
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Alençon magazine

Le nouveau Guynemer
Le quartier Guynemer, à Courteille,
constitue l’une des opérations phares
de la rénovation urbaine, associant
des immeubles restaurés et réhabilités,
des constructions nouvelles et
des extérieurs mieux partagés entre
domaine public et espaces privés.
L’ensemble doit ouvrir le quartier sur
le reste de la ville. Cela passe par une
nouvelle architecture. L’atelier d’architecture
Breitman a été retenu pour
cette mission.
Claude Riou, directeur des services
techniques explique : «ce projet est
intéressant parce qu’il propose de
retrouver une certaine image traditionnelle
de la ville, bien différente
des bâtiments d’habitation que l’on
construisait dans les années 1960 ou
1970.
L’architecte parvient également à
animer les façades, à leur donner
une réelle qualité, sans que cela ne
devienne trop onéreux.»
DOSSIER
Une charte d’insertion
pour faciliter le retour à l’emploi
Qu’est qu’une clause d’insertion ? C’est
l’obligation, pour une entreprise candidate
à un marché de travaux, d’intégrer à
ses équipes, le temps du chantier, des personnes
en situation précaire ou éloignées
de l’emploi. Ce qui permet à ces personnes
d’améliorer leur situation et de reprendre
pied dans un cadre professionnel. La Ville
d’Alençon et la Communauté urbaine ont
déjà utilisé ces clauses d’insertion lors de
précédentes réalisations.
> L’un des points
forts de la rénovation
urbaine est de
systématiser cette
Michelle Lemaître
insertion professionnelle
dans le
chantier d’amélioration
de l’habitat, de
construction de nouveaux
immeubles ou
d’aménagement des
espaces publics.
Avec la volonté de proposer ce retour à l’emploi
à des personnes habitant les quartiers
sur lesquels se déroulent les travaux : «Les
chantiers de la rénovation urbaine doivent
intégrer dès maintenant cette volonté d’insertion
rappelle Michelle Lemaître, adjointe
au maire, déléguée à l’action sociale. Pour
faire en sorte que l’insertion soit significative,
nous avons mis au point une charte d’insertion
avec l’ensemble des donneurs d’ordres
(la Ville, la Communauté urbaine d’Alençon,
les organismes HLM et les représentants des
professionnels: chambres consulaires, fédération
du bâtiment, Capeb)»
L’élue voit déjà plus loin : «La préparation
de la charte a permis de constituer autour
de l’insertion un réseau qui doit dépasser le
programme de rénovation urbaine et s’exercer
sur d’autres projets.»
La mise en œuvre de la Charte d’insertion
est confiée à la maison de l’emploi (Mefa)
d’Alençon. Avec l’appui des services de la
Communauté urbaine (politique de la ville),
elle va fonctionner en guichet unique croisant
les besoins en recrutements d’insertion et les
candidatures venues de l’ANPE, de la Mission
Locale ou de Cap Emploi.
«Notre rôle, explique Nicolas Rousseau,
directeur de la Maison de l’emploi, est de
conseiller les entreprises ou les organismes
HLM sur l’intégration de la clause dans les
marchés de rénovation urbaine. Nous avons
également à conseiller et soutenir les instructeurs
RMI, les assistantes sociales, les
associations d’insertion, dans leur approche
de l’insertion professionnelle. Ensuite,
nous mettrons en relation des personnes à
la recherche d’un emploi avec les entreprises
retenues pour les travaux. Nous accompagnerons
les entreprises et les salariés retenus
vers une insertion durable par l’emploi.»
Pierrick
Domain :
«nous
sommes
prêts»
Directeur département
de l’Equipement, Pierrick
Domain est le représentant
ornais de l’Agence Nationale
de Rénovation Urbaine
(ANRU) :
«Nous arrivons, après de
nombreux échanges et un
travail considérable, à la
mise au point du projet. Ce
qui nous permet de définir
avec précision les engagements,
financiers notamment,
des divers partenaires.
On voit bien que la mise
en œuvre des actions d’accompagnement
a été fortement
anticipée à Alençon :
la charte d’insertion pour
que des habitants participent
aux chantiers, la mise
en œuvre attentive des relogements...
L’engagement de
la rénovation des quartiers
d’Alençon sera présenté
rapidement à l’ANRU :
nous sommes prêts.»
septembre - octobre 2007 7

DOSSIER
Marie-Noëlle Hoffmann :
«La nécessité d’un
accompagnement social»
«La première étape de la rénovation
de Perseigne a été la
reconstruction du collège Louise-
Michel. Le collège est resté dans
le quartier, privilégiant ses liens
avec les équipements sportifs et
les autres établissements scolaires.
Une partie de l’ancien collège
accueille des associations.
Le site libéré a donné plus de
cohésion et d’espace au centre
socio-culturel où toutes les
générations se côtoient.
«La déconstruction des tours Verlaine, les premières
réhabilitations de logements, la construction de
résidences pavillonnaires ou d’immeubles ont permis
aux habitants de rester dans leur quartier dans de
meilleures conditions ; et à d’autres familles de s’installer.
L’ouverture de nouvelles voies, le nouveau centre
commercial et la future place centrale doivent aider les
gens à mieux vivre ensemble. C’est comme cela que
l’on combat les a priori et que l’on peut aller vers plus
de mixité sociale. Responsable de la commission locale
d’insertion du pays d’Alençon, j’ai encouragé les premiers
chantiers d’insertion avec Orne-Habitat pour le
secteur Anatole-France. Ces programmes doivent être
renouvelés parce qu’ils mettent les personnes recrutées
sur une voie professionnelle tout en leur permettant
de travailler pour leur quartier.
«Cela suppose, mais c’est vrai pour toutes les actions
de rénovation urbaine, un accompagnement social qui
est la clé de la réussite. C’est pourquoi le Conseil général
et la Communauté urbaine attachent une si grande
importance au dialogue avec les jeunes.»
Blandine Beaujard
«Un autre regard»
«C’est très important d’associer
les habitants aux actions
culturelles qui accompagnent
la rénovation urbaine, explique
Blandine Beaujard, adjointe au
maire, déléguée à la politique
de la ville.
«Le Chemin d’Iris» et «L’Epicerie» sont les deux premiers
exemples, mais il y aura d’autres projets où, à
côté des habitants, les organismes HLM, les commerçants
pourront s’engager. Nous n’en sommes qu’au
début. Ces animations doivent apporter un autre regard
sur les quartiers concernés. Le regard de l’artiste,
souvent original et sensible, doit aider les habitants
eux-mêmes à avoir une vision différente, plus positive,
plus confiante sur leur cadre de vie. A travers cette
vie culturelle, nous voulons aussi que les Alençonnais
découvrent les richesses et les atouts de ces quartiers.
Les centres sociaux ont un rôle très important parce
qu’au travers de leurs actions permanentes, ils ont déjà
ce lien avec les habitants et peuvent aider ces regards
à se croiser et à mieux se comprendre.»
Une animation culturelle
autour de la rénovation urbaine
La rénovation urbaine, en modifiant sensiblement l’urbanisme et
l’habitat des quartiers qui en ont le plus besoin, veut améliorer la
vie quotidienne des habitants. Mais la réussite d’un tel projet n’est
possible qu’avec la participation et l’engagement des habitants qui
sont les premiers concernés. Ceux qui doivent être relogés sont
écoutés et accompagnés. D’autres pourront être associés à des
chantiers. Les habitants sont également consultés sur les aménagements
des espaces communs qui entourent les logements.
Enfin, plusieurs actions culturelles vont, elles aussi, encourager la
participation des habitants pour que, de l’intérieur ou de l’extérieur
des quartiers concernés, de nouveaux échanges se fassent
et enrichissent la vie sociale. Les centres sociaux et les artistes
sont les animateurs de ces initiatives nouvelles.
«Le Chemin d’Iris»,
de l’expression à la création
Depuis le début des années 2000, à l’initiative de Lisiane Uhring
et de Jean-Louis Vélot qui dirigent le centre socio-culturel Paul-
Gauguin, «La Caravane d’Or» a ouvert un espace original d’expression
pour les habitants.
La Caravane va trouver un nouveau souffle avec «Le Chemin
d’Iris», initiative toujours portée par le centre socio-culturel et qui
va traduire les mots des habitants en créations artistiques.
«Nous commençons en septembre par des rencontres entre les
artistes plasticiens et les habitants. Nous utilisons pour cela le
support des passages de la Caravane d’Or sur le marché de
Perseigne et près de la Halle au Blé, explique Zacharie Pacey qui
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Alençon magazine

est le porte-parole de cette opération. Ces rencontres devront
être la source d’inspiration des artistes. Ceux-ci auront ensuite
à créer des œuvres avec une double contrainte : les délais sont
assez courts et les œuvres doivent pouvoir être transportées et
déplacées. Ces premières créations seront exposées d’abord dans
le hall de la bibliothèque, accompagnées des échos visuels et
sonores des entretiens. Les habitants des quartiers seront incités
à venir découvrir cette exposition qui parlera d’eux. Il s’agit d’une
exposition mobile. Ce n’est qu’une première étape, «Le Chemin
d’Iris» reste un projet plus global de création d’un parcours d’œuvres
d’art reliant Perseigne au centre de la ville.»
Du monde à l’Epicerie
C’est la même idée de lier les quartiers à la ville et de mêler la
création culturelle à la vie quotidienne qui a fait naître «l’Epicerie».
La pièce, écrite par Marie-France Comte, s’inspire directement de
la réalité sociale d’un quartier. Mise en scène par la Compagnie
Bleu 202, elle a été jouée en juillet sur la grande scène du théâtre
d’Alençon, avec des comédiens et des danseurs amateurs.
«C’est un travail particulier, admet Daniel Pâris qui, avec Marc
Laignel, a mis en scène le spectacle. Nous voulions absolument
qu’une population nouvelle soit associée, pas seulement des
professionnels ou des amateurs chevronnés. Ce travail a été
très positif, environ 80 personnes y ont participé d’une manière
ou d’une autre. Nous avons réussi à mobiliser les danseurs de
hip-hop. Tous les acteurs et danseurs qui sont allés au bout de
l’aventure ont beaucoup appris en se pliant à la règle du spectacle:
être prêt à affronter le public au jour et à l’heure prévus.
Cela demande beaucoup d’efforts et une grande écoute.
Jouer dans un vrai théâtre pouvait faire peur, mais c’était aussi
le moyen d’attirer au spectacle des gens qui ne s’y rendent pas
spontanément. Ce fut une belle rencontre entre les participants
et le public. Certains étaient tristes parce que, tout d’un coup,
tout s’arrêtait. Mais nous pouvons prolonger cette création par
des ateliers, et nous allons certainement rejouer «l’Epicerie» dans
les maisons de quartiers et ailleurs.»
Le nouveau spectacle «l’Epicerie»
de la Compagnie Bleu 202
Pierre Vielle :
«Un programme
exceptionnel !»
«Il était difficile d’imaginer, il y a 5 ou 6 ans, que nous
pourrions mettre en œuvre un programme de rénovation
urbaine d’une telle ampleur, constate Pierre Vielle, maire
adjoint d’Alençon en charge de l’urbanisme. Nous faisons
partie des quartiers prioritaires au niveau national,
parmi d’autres grandes villes. Mais cette opportunité, il
a fallu la saisir ; ce qui n’a pas été si simple – loin de là
! Depuis plus de quatre ans, il a fallu mobiliser tous les
partenaires concernés (organismes HLM, partenaires
institutionnels et financiers) pour mettre en place ce
projet. C’est un travail très long, très compliqué et difficile
à organiser. Cela, bien sûr, sans oublier les premiers
concernés : les habitants, que nous avons toujours tenu
à associer et à informer, car ils sont au cœur même de
nos préoccupations.
Maisons individuelles d’Orne Habitat à Perseigne
Aujourd’hui, lorsque nous regardons rétrospectivement
tout ce que la Ville à réalisé depuis 2003 – c’est-à-dire
depuis la Convention Moulinex – et ce qui est en cours
pour demain, nous constatons que c’est une véritable
recomposition urbaine d’Alençon qui est à l’œuvre ; et
qui durera jusqu’en 2014 ou 2015. C’est un programme
d’une ampleur exceptionnelle ! A Courteille, avec la
«nouvelle» avenue de Quakenbrück et la «nouvelle» rue
de Verdun où se trouvent la salle de gymnastique et les
ateliers relais ; et surtout l’ambitieux projet de l’avenue
Guynemer : déconstruction du bâti de plus de 40 ans, qui
ne correspond plus aux besoins actuels des habitants ;
important programme de réhabilitation… c’est un programme
magnifique. Le secteur de Perseigne bénéficie
quant à lui d’un projet qui requalifie complètement le
cœur du quartier avec notamment la recomposition complète
du bâti autour de la place de la Paix, la poursuite
de l’aménagement de l’avenue Kennedy, la réhabilitation
de la rue Michelet et du secteur Victor Hugo sans oublier
plus de 1000 logements qui seront réhabilités…
Les habitants vont bénéficier d’un nouveau cadre de vie,
sans commune mesure avec ce que nous connaissons
aujourd’hui. Dans moins de 10 ans, les habitants de
Perseigne et de Courteille auront acquis un cadre de vie
des plus agréables !»
DOSSIER
septembre - octobre 2007 9

DOSSIER
Reloger les familles :
une étape majeure vers
le «mieux vivre».
Faire disparaître des immeubles dégradés pour construire
des habitations collectives ou individuelles mieux
adaptées suppose un long travail de préparation et d’information
auprès des familles directement concernées.
Même si les logements actuels ont vieilli et ne disposent
plus de toutes les normes de confort, il est toujours
difficile de changer de domicile. C’est pourquoi le relogement,
transitoire ou définitif de ces familles nécessite
un accompagnement particulier. L’Agence Nationale de
Rénovation Urbaine (ANRU) impose d’ailleurs des obligations
strictes que chaque agglomération concernée
est tenue de mettre en œuvre, en les adaptant à la
situation locale.
À Alençon, c’est le service de la Politique de la ville
(dépendant de la Communauté urbaine) qui coordonne
la rénovation urbaine sous l’impulsion des élus. Les
bailleurs des logements HLM (Orne Habitat, Sagim et
le Logis familial) sont en charge quant à eux des relogements.
Pour coordonner leur action et s’assurer que
chaque famille bénéficiera du meilleur suivi, le service
de la Politique de la ville a recruté une chargée de
mission communautaire. Le poste a été confié à Cécile
Guittet, qui a déjà l’expérience d’opérations de ce type
en Région Pays de la Loire :
«Le relogement, en matière de rénovation urbaine, c’est
bien autre chose qu’un simple déménagement, c’est un
parcours résidentiel : l’objectif, c’est que les familles ne
déménagent pas avec leurs problèmes. Les ressources
financières de la famille ou de la personne sont prises
en compte. Nous contactons les services ou travailleurs
sociaux qui sont en contact avec la famille. Toutes les
dépenses liées au déménagement et à l’installation sont
prises en charges. Mais le préalable est évidemment
de reloger les personnes en tenant compte de leurs
souhaits.»
C’est pourquoi la Ville réunira régulièrement les représentants
de ses services (dont le CCAS), ainsi que les
représentants de l’ État, de la CAF, du CIL, du Conseil
général et des organismes HLM, (ou tout autre partenaire),
pour étudier toutes les situations qui méritent
une attention particulière et pour faciliter les démarches
et les contacts des personnes relogées.
Relogés
Les premiers déménagements
des appartements Sagim à
Perseigne (16 rue Lamartine
et 24 à George-Sand) ont permis
de tester la solidité de la
chaîne d’accompagnement (lire
ci-contre). Nous avons rencontré
deux des locataires :
«Un de mes voisins voulait
rester sur le quartier et on lui
a trouvé un petit pavillon. Moi,
je souhaitais changer et avoir
un appartement plus grand
parce que j’ai trois enfants.»
Evelyne Truchet
Evelyne Truchet s’est installée
à Courteille après avoir
vécu 11 ans dans le même
appartement à Perseigne. Elle
dresse un premier bilan positif:
«Nous avions la possibilité
de déménager avec une entreprise,
mais nous l’avons fait
en famille parce que cela nous
arrangeait. J’ai trouvé l’appartement
très propre. Les voisins
nous saluent et le quartier est
très calme. Mes enfants, qui
sortaient peu, ont repris des
activités. Pour les prises en
charge, tout est conforme à
ce qui nous avait été dit.»
Philippe Baudoin voulait
également un logement plus
grand pour que ses trois
enfants bénéficient d’un réel
confort lorsqu’ils sont à la
maison : «Cela s’est fait assez
vite. Je n’avais pas pu aller à
la réunion publique, mais j’ai
pris rendez-vous et on m’a
tout expliqué sur les raisons
et les conditions de prise en
charge du relogement. Parmi
les propositions, il y avait ce
logement avec de l’espace et
des pièces qui correspondaient
bien à nos besoins. J’étais content
de partir de là-bas, même
si je ne souhaitais pas forcément
aller loin : je suis resté
en bordure du quartier et cela
me va pour le moment.»
Pour ces deux locataires, il
s’agit d’un relogement dit provisoire
avec le souhait (inscrit
sur le protocole signé avec le
propriétaire) de se voir proposer
un autre logement en
habitat individuel dans quelques
années.
Philippe Baudoin
Les étapes du relogement.
Elles sont résumées dans une «fiche pratique»
remise à chaque famille qui doit déménager.
Pour chaque immeuble ou groupe d’immeubles,
l’organisme HLM invite systématiquement à une
réunion publique tous les locataires concernés.
Le projet d’ensemble est alors présenté, et plus
particulièrement les constructions projetées.
Chaque famille reçoit un document qui précise
les conditions du relogement. Un entretien
individuel (obligatoire) entre le bailleur et le
locataire permet ensuite de fixer les souhaits
et les besoins du locataire et d’expliquer les
conditions de prise en charge des frais liés au
déménagement (il n’y a pas de nouveau dépôt
de garantie). L’organisme HLM doit ensuite
proposer au moins deux solutions de relogement
correspondant aux souhaits des locataires.
Lorsque celui-ci a choisi son nouveau
logement (il est prioritaire sur l’ensemble du
parc HLM) et a reçu son congé officiel pour
cause de démolition, il dispose d’un délai légal
de 6 mois pour déménager.
10
Alençon magazine

Le point avec
les organismes
HLM
Orne Habitat
et le quartier Guynemer
137 ménages locataires d’Orne Habitat
bénéficieront des relogements que doit
opérer l’office départemental des HLM.
181 logements sont concernés au total,
mais une partie n’a pas été relouée,
dans la perspective de la rénovation
urbaine.
Henri Le Bras, directeur général
d’Orne Habitat :
«Le plus important aujourd’hui est
de réussir le relogement. Nous avons
recruté une conseillère sociale pour
que nos locataires se sentent véritablement
accompagnés. Nous allons
commencer les entretiens individuels
avec l’idée de nous mettre à la place
des locataires : que veulent-ils précisément
pour estimer être bien logés ?
Nous nous donnons deux ans pour
réussir cette opération à la satisfaction
de tous.
Commenceront ensuite d’importants
chantiers : «A l’arrivée, le quartier sera
très différent de ce qu’il est aujourd’hui,
avec une plus grande qualité de bâti.
Il ne faut pas dénigrer les bâtiments
actuels qui ont été des lieux de vie
pour plusieurs générations. D’ailleurs,
tout n’est pas déconstruit puisque nous
allons assurer la réhabilitation complète
de 74 logements.
Puis nous conduirons la résidentialisation
de l’ensemble, c’est à dire aménager
des espaces privatifs et améliorer
l’environnement au pied des immeubles
pour que les habitants se sentent
davantage chez eux.»
La Sagim
en première ligne
Tant pour les actions de relogement
que pour les premiers emplois d’insertion
sur les chantiers, la Sagim est en
première ligne, engageant les actions
souhaitées par la Ville, la Communauté
urbaine et l’Agence nationale de rénovation
urbaine
Michel Radigue, responsable département
Patrimoine
«La Communauté urbaine souhaitait
qu’aucun entretien individuel ne soit
réalisé avant qu’une réunion ait été
organisée pour tous les locataires
concernés. Nous y avons présenté la
rénovation urbaine en général et plus
spécialement ce qui concerne la Sagim.
Ensuite, nous avons vu chacun des
locataires pour tout expliquer dans le
détail et signer avec eux un protocole
qui liste nos engagements. Nos propositions
de relogement tiennent compte
des ressources, mais aussi des impératifs
liées à la présence d’enfant ou
à un handicap. Nous faisons en sorte
également que 50% de nos logements
neufs soient affectés à des ménages
déjà locataires de la Sagim.»
Fadel Sifer, responsable
du développement
«Sur la rue Jean II, le secteur Emile-
Zola et l’entrée nord du quartier, un
premier chantier d’amélioration des
parties communes et des halls d’entrées
comporte effectivement une
clause d’insertion.
C’est le premier exemple, mais cela va
devenir une obligation pour les maîtres
d’ouvrages des travaux et pour
les entreprises candidates. Nous nous
y sommes préparés avec les partenaires
sociaux et la maison de l’emploi
et nous allons maintenant entrer en
concertation avec les entreprises qui
vont faire travailler ces personnes en
insertion. Pour les bénéficiaires, c’est
important parce que c’est un apport
d’argent, mais aussi parce que c’est
un véritable parcours professionnel qui
est proposé.»
Le Logis Familial
se prépare
Comme tous les autres acteurs de la
rénovation urbaine, le Logis Familial a
préparé ses dossiers dans l’attente de
la signature officielle qui lancera véritablement
les opérations. Les premières
consultations d’entreprises ont eu lieu.
Stéphane Aulert, directeur général
du Logis Familial :
«Notre premier chantier dans le cadre
de la rénovation urbaine sera une
réhabilitation des appartements situés
entre la rue Flaubert et l’avenue JF-
Kennedy, avec création de commerces
au rez-de-chaussée. Nous serons
ensuite confrontés à des relogements
sur le secteur Victor-Hugo où le projet
prévoit la réhabilitation de deux
tours et la démolition d’une troisième,
avec la résidentialisation (espaces et
parkings réservés aux locataires, loge
de gardien) de l’ensemble. Sur le site
dégagé, nous envisageons une reconstruction
en pavillonnaire (à 1 étage)
pour du locatif et de l’accession à la
propriété. Rue Abbé-Letacq, où les
appartements ont été réhabilités en
2003, nous avons à améliorer la qualité
de services : portes palières, halls,
espaces extérieurs.
Le CIL acteur de la
rénovation urbaine
Implanté dans chaque département,
le CIL (Comité interprofessionnel du
logement) est l’un des organismes
collecteurs du 1% logement (participation
des entreprises à l’effort de
construction). Les sommes collectées
à ce titre fournissent d’ailleurs la moitié
des aides de l’Agence nationale de
rénovation urbaine (ANRU), le reste
étant constitué de crédits d’Etat.
Partenaire à ce titre de la rénovation
urbaine, le CIL intervient également,
de façon ponctuelle mais soutenue,
pour financer ou co-financer des programmes
d’habitat qui permettent
de promouvoir la mixité sociale des
quartiers aidés par l’ANRU. Co-financer
la diversification de l’offre de logement
est précisément la mission de la
Foncière Logement, association créée
en 2002 par le CIL et les autres collecteurs
du 1% Logement.
«Avant même le lancement de l’action
de rénovation urbaine, explique Marie-
Claude Soubien, du CIL de l’Orne, nous
avons accompagné les transformations
de Perseigne. Nous avons été aux côtés
de la Ville pour l’aménagement du
cœur de quartier et du nouveau centre
commercial. Nous avons participé
au montage financier du programme
de 102 logements construits par Orne
habitat. Pour ces deux actions, notre
participation a été de l’ordre de 4 millions
d’euros.»
Via la Foncière Logement, le CIL de
l’Orne pourra, s’il le juge opportun,
être de nouveau partenaire de la construction
de logements équilibrant l’habitat
de l’un ou l’autre des quartiers. La
contrepartie étant qu’une part de ces
logements soit réservée aux salariés
des entreprises versant leur 1% logement
au CIL.
DOSSIER
septembre - octobre 2007 11

VIE EN VILLE
Centre ville
Un plan pour dynamiser
le commerce de proximité
12
Un long travail de réflexion a été engagé par la Chambre
de Commerce et d’Industrie d’Alençon, en partenariat
avec les associations de commerçants, la Ville d’Alençon,
et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de
l’Orne, pour dynamiser le commerce en centre ville.
Comment faire face à la concurrence
de l’agglomération mancelle
et, dans une moindre mesure,
de celle de Caen ? Comment inciter les
consommateurs à faire leurs courses
dans le centre ville, à l’heure ou les
zones commerciales et les ventes sur
internet se développent ? Autant de
questions qui ont conduit la Chambre
de Commerce et d’Industrie d’Alençon
à mener - en partenariat avec la Ville
d’Alençon, les associations de commerçants,
et la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Orne - un long
Cinq axes,
seize actions
Le plan de dynamisation du commerce de
proximité de l’agglomération d’Alençon se
décline en cinq axes et comporte au total
seize actions :
> Structurer les associations de commerçants
(restructuration des associations de
commerçants de la ville, engagement du
Groupement Alençon Centre dans une
démarche qualité d’association, mise en
place d’un plan de communication auprès
des commerçants)
> Coordonner l’ensemble des acteurs
du commerce urbain (recrutement d’un
manager de ville, relance du Comité de
Alençon magazine
travail de réflexion. Cette mobilisation
des énergies, qui s’est appuyée
notamment sur l’initiative gouvernementale
du plan de dynamisation
du commerce, a abouti à un plan de
dynamisation du commerce de proximité.
Décliné en 16 actions, ce plan
poursuit trois objectifs : structurer le
Groupement Alençon Centre (GAC),
professionnaliser le GAC, et animer la
ville en apportant de nouveaux services
à la clientèle.
Un dossier de candidature au titre
d’un FISAC (Fonds d’Interven-
Développement Commercial d’Alençon)
> Développer une offre de services mieux
adaptée aux besoins des consommateurs
(opération stationnement, fidélisation de
la clientèle, communication auprès de la
clientèle, animation du centre ville)
> Développer le professionnalisme des
pratiques commerciales (mobilisation des
énergies, stratégie commerciale, charte
d’accueil de la clientèle, développement
de bonnes pratiques environnementales)
> Améliorer l’offre commerciale (réalisation
d’une étude d’image et de positionnement
du commerce d’Alençon, renforcement
de l’attraction commerciale du
centre ville, redéploiement de l’offre commerciale
des quartiers)
tion de Soutien à l’Artisanat et
au Commerce) a été déposé au
Ministère des Petites et Moyennes
Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat,
des Professions Libérales, et
de la Consommation. Si le dossier
est accepté, la subvention de l’Etat
pourrait couvrir 35 % du budget total
(291 480 €).
Les actions devraient alors entrer dans
leur phase concrète dès la fin de l’année.
«Nous attendons beaucoup de ce
plan» confie Bruno Guimier, au nom
du bureau du Groupement Alençon
Centre (72 adhérents). «Deux points
nous semblent essentiels : fidéliser la
clientèle en développant des animations,
et offrir aux clients une heure
de stationnement gratuit.»
La Ville d’Alençon a d’ores et déjà
accordé au projet une aide financière
de 50 625 €. «La Ville d’Alençon a
toujours été attentive aux préoccupations
des commerçants du centre
ville» explique Philippe Drillon,
maire adjoint chargé des relations
avec le commerce alençonnais. «Ce
projet repose sur un travail collectif.
L’implication des différents partenaires
a été exemplaire. Il y a une vraie
volonté de réussir.»
La Ville d’Alençon est le maître d’œuvre
pour les actions liées au stationnement
et au développement des
bonnes pratiques environnementales.
«Le stationnement est un des axes
majeurs du Plan global de déplacement,
lequel est en cours de réalisation»
souligne Philippe Drillon. «Pour
l’aspect environnemental, il s’agit de
trouver des solutions pour traiter les
emballages de façon efficace, dans le
but de donner une bonne image du
centre ville.»

Nouveaux Alençonnais
La Ville accueille ses
nouveaux habitants
Pour la quatrième année consécutive, la Ville
d’Alençon organise la journée d’accueil des nouveaux
Alençonnais le 29 septembre prochain.
Tout le monde
à la campagne
Dernière sortie
le dimanche
21 octobre 2007
Lancée en 1973 à l’initiative de la Ville
d’Alençon, l’opération « Tout le monde
à la campagne » offre aux personnes isolées
ou ne disposant pas de moyen de
transport la possibilité de participer à des
sorties les dimanches d’été, de découvrir
leur région, ou de faire de nouvelles rencontres.
Destinée à tous les Alençonnais,
sans aucune condition de situation ou de
ressources, cette opération a une nouvelle
fois rempli ses objectifs cet été – malgré
la météo plutôt capricieuse - en proposant
des sorties conviviales à Ouistreham,
Arromanches, Sillé-Plage, Houlgate, ou
encore Saint-Malo. Le 2 septembre dernier,
une grande sortie à Paris était organisée
à l’occasion du 35 e anniversaire. Chaque
année, «Tout le monde à la campagne» se
termine par une sortie automnale à thème.
Cette journée de clôture aura lieu le dimanche
21 octobre.
VIE EN VILLE
Chaque année, entre 400 et 600
nouveaux habitants s’installent
dans notre ville. Afin de faciliter leur
intégration et améliorer leur quotidien,
la Ville d’Alençon organise depuis
quatre ans une journée d’accueil qui
leur est destinée. «Chaleureux et
convivial, ce rendez-vous est toujours
très apprécié par les nouveaux
Alençonnais» souligne Dominique
Noël, conseillère municipale chargée
de l’organisation. «C’est un moment
privilégié pour obtenir des réponses
personnalisées à ses besoins. C’est
aussi l’occasion de rencontrer d’autres
nouveaux habitants et de créer des
liens.» Cette journée d’accueil aura
lieu cette année le samedi 29 septembre.
Sont concernées les personnes
ayant emménagé à Alençon depuis le
1 er octobre 2006. L’après-midi débutera
à 15 h par une visite de la ville
en bus, d’une durée d’environ une
heure. L’objectif est de localiser les
principaux services et équipements
alençonnais : collèges, lycées, CAF,
Scène Nationale, Luciole, centre hospitalier,
gare, site de Montfoulon, parc
Elan, etc. Au retour, une réception de
bienvenue se déroulera à la Halle au
Blé. Différents stands permettront aux
nouveaux habitants de rencontrer les
principaux acteurs de la vie sportive,
culturelle et associative alençonnaise.
Dans quel club pratiquer un sport ?
Quels concerts sont programmés cette
saison à Alençon ? Où peut-on prendre
le bus ? Quelles sont les activités
proposées par les centres sociaux ?
Autant de questions qui trouveront des
réponses dans un seul et même lieu.
Chaque année, une centaine de personnes
participe à cette journée d’accueil.
« Enfants, bébés, et poussettes
sont les bienvenus ! » insiste Dominique
Noël. «Quand on a des enfants, il
est beaucoup plus facile de créer
des liens. Cela facilite l’intégration.»
Le bulletin d’inscription est disponible
à l’Office de tourisme, à l’Hôtel
de Ville, ou sur le site internet de la
ville (www.ville-alencon.fr), rubrique
«nouveaux habitants».
Pour tous renseignements, contacter
le service communication de la
Ville d’Alençon. Tél. 02 33 32 40 58.
Quelques sorties des années précédentes
Au programme : la Fête de la pomme, à
Vaas (49). Les billets sont à retirer dans
l’un des trois points de vente suivants :
Office de Tourisme (Maison d’Ozé),
Centre Communal d’Action Sociale (18,
rue de Bretagne), ou l’antenne-relais de
Perseigne. Tarifs pour les Alençonnais :
4 € adultes, gratuit pour les moins de 16 ans.
Renseignements au CCAS.
Tél. 02 33 32 41 69.
septembre - octobre 2007 13

VIE EN VILLE
Insertion professionnelle
L’association REVIVRE
assure le ramassage
des appareils ménagers
Pas facile de se débarrasser de sa
vieille machine à laver ou de son
ordinateur usagé ! Ces objets recyclables
sont si encombrants qu’il est souvent
difficile de les apporter en déchetterie
ou chez les détaillants. Une solution
existe : faire appel à l’association
REVIVRE (Recyclage Environnement
Voie de l’Insertion Vers le Retour à
l’Emploi).
Spécialisée dans la collecte et le recyclage
des appareils électroménagers,
HIFI, informatiques, TV, etc., l’association
créée en 2005 par des anciens de
Moulinex, assure un ramassage chez
les particuliers une fois par semaine.
«Si les gens ne peuvent pas se déplacer,
ou si les objets sont trop lourds à
transporter, ils peuvent nous téléphoner.
Nous assurons un ramassage tous
les mardis» précise Claude Renault,
président de REVIVRE. «Le ramassage
est gratuit sur la zone géographique du
pays d’Alençon. Au-delà, une participation
financière peut être demandée. En
faisant appel à nos services, les gens
font une démarche solidaire, car ils
donnent du travail à ceux qui n’en ont
pas : actuellement, nous employons
une vingtaine de personnes en insertion,
dont quelques ex-Moulinex. Les
particuliers, les entreprises, et les
administrations ne doivent pas hésiter
à faire appel à nos services.»
Auparavant domiciliée rue Charles Gide,
l’association REVIVRE s’est installée en
juin dernier dans les anciens locaux
de la chocolaterie l’Arbre Rose, situés
dans le pôle d’Ecouves. Agréée ICPE
(Installation Classée pour la Protection
de l’Environnement), REVIVRE est
habilitée à récupérer, démanteler, et
dépolluer les machines industrielles.
Les pièces sont ensuite revendues.
Pour les équipements qui peuvent être
réparés, «l’association vient d’ouvrir
un magasin où sont proposés les appareils
ménagers (machines à laver, ordinateurs,
etc.) à bas prix pour les personnes
qui en ont besoin.»
Renseignements à l’association
REVIVRE, 25 rue Eiffel à Alençon
Tél. 02 33 28 48 76
14
CCAS
Six nouvelles formations
Internet pour les Seniors
En avril, mai, et juin derniers, le
Centre Communal d’Action Sociale
(CCAS) de la Ville d’Alençon avait
organisé un programme de formations
Internet destiné aux Seniors. Cette
démarche ayant suscité un vif intérêt
chez les retraités, trois nouveaux
modules de formation sont proposés
aux Alençonnais de plus de 60 ans.
Animées par les agents du service
Informatique de la Ville, ces séances
(gratuites) se déroulent à l’espace
Internet de la Rotonde. Un diplôme
Alençon magazine
est remis aux participants à l’issue de
chaque module. «À l’instar du téléphone
au siècle dernier, Internet est
en passe de devenir un outil indispensable»
affirme Michelle Lemaître,
adjointe aux Affaires Sociales. «Le but
de ces formations est de permettre
aux retraités Alençonnais d’acquérir
les bases nécessaires pour naviguer
sur le net, envoyer des courriers électroniques,
sélectionner des pièces
jointes, etc. Bien sûr, les personnes
les plus âgées sont plus timides que
les jeunes face à l’outil informatique.
Mais le fait d’être en groupe crée une
certaine dynamique. En plus, ce n’est
pas si compliqué que cela. Je pense
sincèrement que tout le monde peut
s’y mettre.»
Sessions d’initiation :«Création et utilisation
d’une boite mail, rechercher et joindre
un fichier»: 1 er groupe : 28 sept. ; 19 et 26
oct. 2 e groupe : 16 et 23 nov. ; 7 déc.
Session thématique :
«Recherche et visite virtuelle des musées et
monuments du monde» : 9 et 30 nov. ; 14 déc.
Renseignements et réservation obligatoire
au CCAS. Tél. 02 33 32 41 38
CCAS
Thé dansant
le jeudi 25 octobre
Le Centre Communal d’Action Sociale
(CCAS) de la Ville d’Alençon organise un
thé dansant le jeudi 25 octobre à partir de
14 h 30 à la halle aux Toiles. Destiné aux
retraités de la Communauté urbaine, ce
thé dansant est animé par un orchestre.
L’occasion de passer un après-midi convivial
et chaleureux ! En plus, le goûter est
offert. L’inscription n’est pas obligatoire.
Il suffit de se présenter à la halle aux
Toiles avec son passeport-loisirs ou un
justificatif de domicile. L’entrée est gratuite
pour les retraités Alençonnais (4 €
pour les retraités de la Communauté
urbaine). Renseignements au CCAS, 18
rue de Bretagne - Tél. 02 33 32 41 11.

Le Lions club «Alençon Cité»
fête ses 50 ans
Le 12 octobre prochain, le Lions club
«Alençon Cité» va fêter son cinquantième
anniversaire. L’occasion de mettre en
avant les actions organisées depuis 50 ans
au profit des populations les plus fragiles.
«En France, les Lions clubs se sont développés
après la Seconde Guerre mondiale»
rappelle Jean-Roch Cabasson, ancien président
et actuel membre du bureau. «Baptisé
«Alençon Cité», le club alençonnais a été
fondé en 1957, sous l’impulsion de Jacques
Bozo. À l’époque, la section avait reçu le parrainage
des clubs du Mans et de Saint-Lô.»
«We serve», «Nous servons» : telle est la
devise des Lions. Depuis 50 ans, le club
alençonnais, qui regroupe actuellement 40
membres, agit pour le bien d’autrui. Parmi
ses actions les plus connues : le fameux
Jump d’Alençon, qui fut organisé pendant
une bonne dizaine d’années, la vente de
Un grand rassemblement
des Kiwaniens en février
Grande première pour le Kiwanis d’Alençon
! Le club service, qui regroupe
actuellement 25 membres, s’est vu confier
l’organisation du prochain conseil d’administration
de la division France-Monaco.
L’ensemble des lieutenants gouverneurs
(responsables de région) et les équipes dirigeantes
seront présents. Au total, entre 80
et 100 personnes sont attendues les 1, 2,
Le Rotary club va aider
les malades d’Alzheimer
Le Rotary club d’Alençon, qui regroupe
actuellement 47 membres (un chiffre
en constante progression), s’est lancé un
beau défi pour l’année qui vient : faciliter
et améliorer la vie quotidienne des malades
d’Alzheimer et de leurs familles. «Notre
objectif est d’être le plus proche possible
des préoccupations des gens» annonce
Jacques Garnier, président du club depuis
juillet dernier. «Dans cette optique, nous
avons lancé un appel à projets pour définir
bougies de Noël, ou aujourd’hui la vente
de tulipes. Les bénéfices récoltés lors de la
soirée du 50 e anniversaire seront reversés
à la bibliothèque sonore d’Alençon.
Depuis sa création, «Alençon Cité» a parrainé
deux autres clubs alençonnais :
«Alençon Point des Ducs», fondé en 1994,
et «Alençon Duchés», club féminin créé
en 1999. «Au total, le Lions regroupe une
centaine de membres à Alençon» souligne
Jean-Roch Cabasson.
«Alençon Duchés», créée en 1999 était présente aux
«Rendez-vous aux jardins» au parc des Promenades.
et 3 février prochains à Alençon. «C’est une
belle reconnaissance pour notre club» note
Gabriel Bonnaud, l’actuel président du club
alençonnais (le prochain président sera élu
en octobre). «Nous allons profiter de cette
occasion pour faire découvrir la ville et sa
région à nos invités» Les Kiwaniens, qui
viennent en aide aux enfants du monde,
sont répartis dans 250 clubs en France. La
division Basse-Normandie (Orne, Manche et
Calvados) regroupe neuf clubs (dont deux
féminins) et 190 membres.
les besoins dans le domaine de la maladie
d’Alzheimer. Au total, nous allons aider
financièrement quatre réalisations sur l’ensemble
de la Communauté urbaine d’Alençon.»
Mi-décembre, un concert d’anciens
élèves de l’école de musique sera organisé
à l’auditorium, dans le but de récolter
des fonds. «Notre mission, c’est «Servir
d’abord». En aidant les malades d’Alzheimer
et leurs familles, nous remplissons
notre devoir. Les besoins sont nombreux
dans le domaine» souligne le président.
Cette année, le club service participe également
à la formation d’une jeune Libanaise
à Alençon.
Culture et loisirs
L’Université inter-âges
prépare sa rentrée
Conférences, cours de langues étrangères,
informatique, cercle de lecture,
atelier mémoire, Histoire de France,
voyage annuel, dessin, chorale, sorties
«nature», activités aquatiques…
L’antenne alençonnaise de l’Université
inter-âge de Basse-Normandie
propose des activités intellectuelles,
artistiques, et sportives. «Les
Universités inter-âges sont nées d’une
idée simple : les connaissances peuvent
s’acquérir tout au long de la vie»
souligne Jean-Paul Loriquer, président
de l’antenne d’Alençon. «Depuis plus
de 30 ans, l’esprit de notre association
a été conservé. Il s’agit d’ouvrir
son esprit et son cœur en acquérant
des connaissances et en établissant
des liens. La convivialité est primordiale.
Venir chez nous, c’est rompre
avec une certaine solitude tout en se
cultivant.»
L’an passé, 532 personnes se sont
inscrites à l’antenne alençonnaise.
Soit 15 % de plus que l’année précédente.
Alençon est l’une des
trois sections les plus importantes
en Basse-Normandie. Les adhérents
sont tous titulaires de la carte
d’étudiant. «D’année en année, nos
effectifs ne cessent d’augmenter. La
moyenne d’âge est de 62 ans, mais
nous accueillons également des jeunes.
Le mélange des générations est
important. Contrairement aux idées
reçues, nos adhérents ne sont pas
tous des professeurs en retraite.
Notre audience est beaucoup plus
large.»
L’antenne d’Alençon ne compte pas
s’arrêter en si bon chemin. Un site
internet est en cours de réalisation.
«Nous souhaitons travailler avec
d’autres associations afin d’organiser
des activités communes» ajoute
Jean-Paul Loriquer.
Les inscriptions pour l’année
2007-2008 auront lieu le mercredi
26 septembre et le mardi 9 octobre
de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h
à l’Espace Pyramide, 2 avenue de
Basingstoke. Renseignements au
02 33 32 10 68 ou 02 33 26 44 88.
VIE EN VILLE
septembre - octobre 2007 15

VIE EN VILLE
du 27 octobre au 4 novembre
Loisirsland au parc Elan
Du 27 octobre au 4 novembre, de 10h à 19h, Loisirsland
sera à nouveau au parc Elan pour le plaisir des petits
et des grands sur une surface de jeux de 5000 m 2 .
Tarif unique de 6€. Gratuit pour les moins de 3 ans.
Restauration sur place. Renseignements au 02 33 26 23 98
La bibliothèque de Montsort
vous accueille
En plein cœur de Montsort, la bibliothèque de quartier
vous accueille le mercredi matin de 9 h à 12 h et le vendredi
après-midi de 14 h à 18 h. Vous y découvrirez un
grand choix de romans sur le terroir, des policiers, des
romans sentimentaux, des bandes dessinées, des livres
en gros caractères, des biographies, quelques livres audio.
Pour les petits des albums, des romans… L’inscription est valable à la
Médiathèque Aveline et aux bibliothèques de Courteille et Perseigne.
Une grande figure alençonnaise,
Paul Charpentier, nous a quitté le 25
août.
Voici quelques extraits de l’éloge
funèbre prononcé par Alain Lambert,
Président de la Communauté urbaine,
en sa mémoire, lors de ses obsèques,
le 29 août :
Les afrikales
16
Alençon magazine
«La Communauté urbaine et la ville d’Alençon, la famille artisanale
sont en deuil. Elles perdent un de leurs grands serviteurs…
Paul, tu auras été toute ta vie un passionné :
D’abord de ton métier de sellier garnisseur,… tu sus anticiper
et négocier le tournant de la mécanisation qui vit la disparition
progressive du cheval des activités humaines en évoluant vers
les particuliers et les entreprises…
Tu sus dépasser l’horizon de ta propre entreprise en t’engageant
à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Orne, tu consacras
beaucoup de temps et d’énergie à la défense des artisans
dont tu étais le « représentant type ». Entré à la Chambre en
1956, tu en gravis tous les échelons, y compris régionaux. Tu
devins trésorier en 1965 jusqu’en 1976 où tu fus élu Président
jusqu’en 1986…
Les plus hautes autorités de la République reconnurent tes
mérites puisque tu fus nommé chevalier dans les ordres de la
Légion d’honneur et du Mérite national.
Puis vint l’engagement municipal, où j’eus la chance, avec mes
collègues ici présents, de t’avoir comme adjoint en charge des
marchés, fêtes, foires et cérémonies de 1989 à 1995. Chacun
d’entre nous se souvient du solide principe de réalité que tu
opposais tranquillement en réponse aux envolées trop théoriques
qui planaient autour de la table.
Homme de conviction, tu disposais d’une éloquence naturelle,
aisément reconnaissable, grâce notamment à un timbre de voix
inimitable. Doué d’un solide bon sens, tu savais emporter la
décision par la force de tes convictions.
Paul a toujours œuvré dans le respect des autres. L’attention
qu’il marquait à chaque personne, à commencer par les plus
modestes, reste un exemple pour chacun de nous.
Il aimait la discussion. Son analyse des situations était toujours
fine et pertinente. Toujours sincère et sans arrière pensée.
Droit et honnête, il nous aura enseigné l’essentiel : être vrai,
être sincère, être juste.
C’est de cet enseignement que ses amis veulent témoigner cet
après-midi….»

Aménagement de deux giratoires
Les travaux se terminent rue Cazault
Comme promis – et malgré les mauvaises conditions
météorologiques du début de l’été – les travaux de la
rue Cazault se sont achevés début septembre pour la
rentrée scolaire. Les dernières finitions se terminent.
TRAVAUX
Après des travaux préparatoires,
notamment sur les réseaux, en mai
et juin, les travaux d’aménagement
des deux giratoires de la rue Cazault
ont commencé début juillet, conjointement
avec la fermeture de la circulation.
Comme promis, les travaux se
sont achevés début septembre pour la
rentrée scolaire. Les mauvaises conditions
météorologiques de l’été ont
quelque peu ralenti le chantier, mais
l’entreprise a redoublé d’efforts pour
respecter les délais. Les travaux de
finition seront terminés dans le courant
du mois de septembre.
Attendu aussi bien par les automobilistes
que les riverains, le giratoire
aménagé à l’intersection du
boulevard de la République et de la
rue Demées va permettre une plus
grande fluidité du trafic. Le but est
de créer une vitesse homogène et
continue au niveau du carrefour.
En sortant de la rue Labillardière,
les automobilistes doivent désormais
tourner obligatoirement à droite, vers
la rue Cazault, et faire demi-tour au
second rond-point pour rejoindre le
boulevard de la République. Un plateau
surélevé est aménagé entre les deux
giratoires. La vitesse y est limitée à 30
km/h, afin d’assurer au mieux la circulation
des deux roues et la sécurité
des piétons.
Sur le boulevard de la République,
des paliers de repos permettent aux
piétons de traverser la voie en toute
sécurité. Une signalisation lumineuse
(prochainement mise en oeuvre) alertera
les automobilistes de la présence
des nombreux piétons à cet endroit, en
raison notamment de la proximité de
l’établissement scolaire Saint-François
de Sales.
Réfection de la chaussée
Travaux d’entretien
rue du Collège
Des travaux de réfection de la chaussée ont été effectués cet
été rue du Collège, au niveau de la place Henri-Besnard.
Les 24 et 25 juillet, les pavés défectueux ont été enlevés
et remplacés par de l’enrobé sur une superficie d’environ
107 m 2 . Prochainement, cet enrobée sera recouvert d’une
résine qui s’apparente à un revêtement pavé. L’harmonie environnante
sera ainsi conservée. Ce matériau est très pratique,
car le temps de séchage est rapide. À terme, ce revêtement
sera remplacé par de vrais pavés, l’orsque l’aménagement
de la partie restante de la rue du Collège sera programmé.
Stationnement aux
abords de la Halle
au Blé,entre la rue
aux Sieurs et la rue
de Lattre de Tassigny
Ticket 10 mn
gratuit mais obligatoire
En concertation avec les commerçants et pour faciliter
l’accès à l’ensemble des commerces proches de la Halle
au Blé, la Ville d’Alençon avait mis en place une zone
de stationnement limitée (10 minutes) lors des travaux
d’aménagement de voirie. Afin de mieux fluidifier ce stationnement
et d’éviter les voitures «ventouses» qui restent
en continu sur cette zone située entre la rue aux Sieurs et
la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, il faudra désormais
prendre un ticket à l’horodateur pour stationner ; à
cette différence près que le ticket est gratuit. Ce ticket,
même s’il n’est pas payant, est obligatoire. Le temps de
stationnement est limité à 10 mn, et un seul ticket par
heure sera autorisé.
Les plages horaires soumises à cette réglementation
s’étendent, comme pour le stationnement payant :
De 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h du lundi au samedi inclus,
sauf jours fériés.
septembre - octobre 2007 17

SPORT
Cette année, la Fête du
Sport mettra à l’honneur
les sports de raquette.
Au programme : un gala
départemental le vendredi
soir au Tennis Club, et la
fête de tous les sports
le samedi après-midi au
parc des Promenades.
Organisée par l’Office Municipal des
Sports, la 13 e édition de la Fête du
Sport débutera le lundi 17 septembre.
Pendant toute la semaine, les éducateurs
sportifs de la Ville et des clubs
interviendront dans les écoles primaires
de la Communauté urbaine pour
initier les écoliers à différents sports.
Un accent particulier sera porté sur
les sports de raquette, thème de l’année
oblige. Au total, 1 800 élèves de
CM1 et CM2 seront concernés par ces
séances de découverte. Chacun recevra
un bulletin de participation qui
lui permettra de participer au grand
Du 17 au 21 septembre
13 e Fête
du Sport
tirage au sort du samedi.
Le vendredi 20, le gala départemental
des sports de raquette se déroulera
à partir de 19 h 30 au Tennis Club
d’Alençon (entrée gratuite). Au programme
: des démonstrations de
tennis, tennis de table, et badminton,
assurées par des joueurs de tous
niveaux, du débutant au confirmé.
Le parrain de l’année, l’Argentanais
Emeric Martin, pongiste médaillé
olympique handisport, sera présent,
ainsi que le jeune Alençonnais Lucas
Corvée, grand espoir du badminton.
Le samedi 20, à partir de 14 h, plus
de trente clubs sportifs seront présents
au parc des Promenades pour faire
découvrir ou mieux connaître leurs disciplines
: arts martiaux, athlétisme,
badminton, basket, boxe, danse, escalade,
escrime, gym, handball, natation,
pétanque, rugby, twirling, tennis, etc.
Rappelons que ces présentations et
démonstrations s’adressent à tous les
publics : les enfants, les jeunes, mais
aussi les adultes.
Un bulletin de participation sera remis
à chacun. À 18 h, un tirage au sort
mettra en jeu de nombreux prix,
notamment un chèque voyage et des
bons d’achat.
Plusieurs animations seront proposées
à l’intérieur du parc : des structures
gonflables pour les plus jeunes, une
tour de grimpe de huit mètres de
haut, un rocher mobile pour pratiquer
l’escalade, un stand de la Direction
Départementale Jeunesse et Sports
sur le thème « Sport et Handicap »,
ainsi qu’une exposition et un bar à
eaux proposés par la Lyonnaise des
Eaux. De quoi ravir tous les publics !
Renseignements à l’Office Municipal
des Sports. Tél. 02 33 26 50 05
Les 15 et 16 septembre
9 e tournoi
national de
basket Espoirs
Organisé par l’UBCUA, le tournoi
national Espoirs – qui fêtera ses
10 ans l’an prochain – fait figure de référence
dans le basket français. L’épreuve
marque en quelque sorte la reprise
de saison pour les clubs participants.
Cette 9 e édition devrait tenir une nouvelle
fois toutes ses promesses, puisque
sont attendus cinq des meilleurs centres
de formation français : le Paris Basket
Racing, l’Entente Orléans 45 et, fidèles
parmi les fidèles, Le Mans Sarthe Basket,
le S.T.B. Le Havre, et Cholet Basket. Soit
la crème de la crème des espoirs français.
Au total, une centaine de personnes
fera le déplacement à Alençon pour
l’occasion. Toutes seront logées dans
des familles alençonnaises.
Comme l’an passé, un challenge minibasket
sera organisé le dimanche, en
début d’après-midi. Des jeunes ayant
participé au Tour Orne Basket en juin
dernier sur le parvis de la halle aux Toiles
seront invités à prendre part au challenge.
Programme
Le tournoi se déroule le samedi 15 et
le dimanche 16 septembre au gymnase
Louvrier. L’entrée est gratuite pendant
les deux jours.
> Samedi 15 : 9 h : Le Mans / Orléans,
10 h 25 : Le Havre / Cholet, 11 h 50 :
Le Mans / Paris, 13 h 35 : Orléans / Le
Havre, 15 h : Cholet / Paris, 16 h 25 :
Le Mans / Le Havre, 17 h 50 : Orléans
/ Cholet.
> Dimanche 16 : 9 h : Paris / Le
Havre, 10 h 30 : Le Mans / Cholet,
12 h : Paris / Orléans, 13 h 30 : challenge
mini-basket, 15 h : finale, 17 h :
remise des récompenses.
Renseignements : Tél. 02 33 26 71 48
www.ubcua.com
ubcua@9business.fr
18
Alençon magazine

Renseignements et inscriptions
Service des Sports de la Ville d’Alençon
(la Rotonde) – Tél. 02 33 32 41 17.
www.ville-alencon.fr
karine.salmon@ville-alencon.fr
Il existe également un dépliant disponible
dans les lieux habituels.
SPORT
École des Sports
Des séances de découverte
gratuites pour tous
Le calendrier
1 er trimestre : du 1 er octobre au
21 décembre 2007 (date limite d’inscription
le 21 septembre) – 2 e trimestre :
du 7 janvier 2008 au 29 mars (date
limite d’inscription : 20 décembre)
3 e trimestre : du 31 mars au 21 juin
(date limite d’inscription le 21 mars)
Vous souhaitez découvrir de nouvelles activités sportives
? L’école des Sports de la Ville d’Alençon vous
propose des séances d’initiation gratuites. Vous pouvez
découvrir jusqu’à deux disciplines par trimestre.
Destinée aussi bien aux enfants (à
partir de 4 ans) qu’aux adultes,
l’école des Sports a pour but de faire
découvrir gratuitement, le temps d’un
trimestre, de nouvelles activités physiques
et sportives. «Ces séances d’initiation,
encadrées par les éducateurs
sportifs de la Ville et des clubs, permettent
aux Alençonnais de découvrir
un sport dans de bonnes conditions»
note Geoffroy Lefebvre, du service
Sport Education Jeunesse de la Ville
d’Alençon. «Si la discipline leur convient,
ils peuvent ensuite s’inscrire au
club pour continuer l’activité. Un carnet
individuel de suivi permet de connaître
son niveau dans chaque discipline.
Ces séances sont gratuites. Le coût est
entièrement pris en charge par la Ville
d’Alençon.»
Vous pouvez vous inscrire dans deux
disciplines par trimestre. Vous pouvez
donc découvrir au total six disciplines
par an (une activité ne peut être
découverte qu’une seule fois). Le choix
est large, puisque 15 sports sont proposés
cette année : aïkido, athlétisme,
badminton, basket, boxe, escrime,
gymnastique, haltérophilie et musculation,
iaïdo, judo, patinoire, rugby,
tennis, tennis de table, et volley. Dans
la mesure du possible, le matériel est
prêté. Seuls un justificatif de domicile,
une autorisation parentale pour les
mineurs, et un certificat médical sont
demandés. La Ville d’Alençon souscrit
une assurance particulière pour
les participants. «L’an dernier, 350
personnes ont profité de ces séances
d’initiation» précise Geoffroy Lefebvre.
«D’année en année, l’école des Sports
monte en puissance.»
Photos Didier Birée
Les retraités Alençonnais en visite au Stade de France
Ambiance conviviale et détendue, le
25 juin dernier, lors de la visite du
Stade de France proposée par le Centre
Communal d’Action Sociale (CCAS)
de la Ville d’Alençon. Cette journée a
débuté par une croisière-déjeuner à
bord d’un bateau-mouche. Les quarante
participants ont pu ainsi profiter
des monuments parisiens grâce à la
vue panoramique et vitrée. L’aprèsmidi,
les retraités ont participé à une
visite guidée du stade et de l’espace
muséographique. Dans une ambiance
chaleureuse et amicale, ils ont revêtu
le maillot à l’effigie de la Ville d’Alençon
pour faire une photo dans les vestiaires.
Les guides leur ont même appris
à faire la holà !
Le prochain voyage organisé par le CCAS
en faveur des retraités Alençonnais
aura lieu le samedi 13 octobre. Au programme
: une sortie au théâtre à Paris
avec la pièce «Chat et Souris», interprétée
par Francis Perrin et Jean-Luc
Moreau. Le départ d’Alençon est prévu
à midi. Renseignements et inscription
au CCAS, 18 rue de Bretagne
Tél. 02 33 32 41 11.
septembre - octobre 2007 19

ENVIRONNEMENT
Retour sur la pollution de la Sarthe
La Communauté
urbaine privée
d’eau potable
pendant 45 heures
20
Le lundi 2 juillet, un taux important de
mortalité piscicole dans la Sarthe a
conduit la Direction Départementale des
Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) à
procéder à des analyses de la qualité de
l’eau. Les résultats ont révélé une forte
teneur en nitrate et en ammoniaque, résultant
du déversement accidentel de 10 000
litres d’engrais liquides agricoles à hauteur
de Coulonges-sur-Sarthe. Compte tenu du
débit de la Sarthe, la nappe de pollution
devait atteindre le captage de La Lyonnaise
des Eaux deux jours plus tard, en soirée.
Afin «d’éviter tout risque sanitaire éventuel
lié à ces pics de nitrates et plus particulièrement
d’ammoniaques», la Préfecture
de l’Orne a donc décidé d’interdire l’usage
alimentaire de l’eau dans 11 communes de
l’agglomération, à compter du mercredi 4
juillet à 18 heures.
Pour que chaque foyer puisse être approvisionné
en eau potable, la Communauté
urbaine et les communes concernées ont
organisé pendant trois jours une distribution
d’eau de source en bouteilles, permettant à
chacun d’assurer ses besoins en usages alimentaires.
Au total, 300 000 bouteilles - gracieusement
fournies par La Roxane - ont été
distribuées. Plus de 200 portages à domicile
ont été effectués pour les personnes ne pouvant
pas se rendre aux points de distribution.
Le vendredi 5 juillet, à 15 h, la Préfecture
annonçait dans un communiqué que la
pollution accidentelle de la Sarthe était
«totalement résorbée», et qu’il était
«désormais possible d’utiliser l’eau normalement,
sans aucune restriction.»
Alençon magazine
Début juillet, la consommation d’eau du robinet a été
interdite pendant trois jours. Retour sur cet événement
qui a mobilisé de nombreux agents de la CUA et de la
Ville d’Alençon.
Alain Lambert, président de la Communauté urbaine d’Alençon :
«Un grand
civisme et
une solidarité
exemplaire»
La pollution a été détectée assez vite, ce qui a permis d’anticiper l’interdiction
de l’usage alimentaire de l’eau. Quelles ont été les priorités de la Communauté
urbaine d’Alençon dès l’annonce de cette pollution ?
La priorité des priorités a, bien naturellement, été de prévenir, par tous les moyens,
les habitants et de prévoir leur approvisionnement en eau de source. Et je dois dire
que nos services, sous la houlette de la Direction Générale et de la Direction Générale
des Services Techniques, et en parfaite collaboration avec notre concessionnaire La
Lyonnaise des Eaux, ont été particulièrement efficaces pour gérer dans l’urgence les
problèmes que pose une telle situation. Organiser la distribution d’eau potable pour les
onze communes concernées par l’interdiction de consommation de l’eau du robinet à
des fins alimentaires, n’était pas une mince affaire. Je suis très fier de la réactivité et
de l’engagement de nos équipes qui ont été exemplaires. Je voudrais aussi profiter de
l’occasion qui m’est donnée pour adresser des remerciements appuyés et chaleureux à
M. Pierre Papillaud, PDG de la Roxane, qui a offert, gracieusement, l’eau indispensable
à notre population. C’est un très beau geste qui mérite d’être salué à sa juste valeur.
Quelle a été la réaction des habitants face à cet incident ?
Les habitants de la Communauté urbaine d’Alençon ont manifesté un grand civisme et
une solidarité exemplaire. De nombreuses personnes, des associations ou des clubs
sportifs, ont immédiatement proposé leur aide. L’efficacité du dispositif mis en place
dépendait, en effet, du civisme et de la générosité de nos concitoyens, qui ont su faire
preuve, à la fois, d’une grande compréhension et d’une sincère solidarité.
Avec le recul, quels enseignements tirez-vous de cet événement ?
Une crise est l’occasion de tester notre réactivité, notre sang-froid, et notre capacité
à franchir un cap difficile. Je crois que sur tous ces plans, et grâce à l’efficacité et au
dévouement des personnels de la Communauté urbaine d’Alençon, de la Lyonnaise des
Eaux, de la Préfecture et des Chambres consulaires, chaque foyer a pu subvenir à ses
besoins, pendant la période de restriction.
Je tiens à souligner la formidable mobilisation que les agents des communes de
la Communauté urbaine et de la Ville d’Alençon ont manifestée en se proposant,
dès le premier instant, spontanément et volontairement, pour venir en aide à
leurs concitoyens. À l’issue de la crise, un « débriefing » a été aussitôt organisé
pour améliorer encore nos capacités de réaction face à ce type de situation. C’est
ce qui fait la grandeur du service public et c’est aussi notre responsabilité d’élus.

Le 13 juillet dernier, 3000 spectateurs ont assisté au stade
Jacques fould au match amical organisé par l’US Alençon
opposant le PSG et Troyes. Le score final donnait la victoire
au PSG avec 1 but à Zéro.
ARRET SUR IMAGE
> le 15 e
Festival de
Folklores du
Monde à attiré
cette année
plus de 10 000
personnes.
Le 13 juillet
dernier, avant
le feu d’artifice,
tous les
groupes ont
défilé dans les
rues d’Alençon
sous un ciel
particulièrement
clément.
> Jeudi 30 août, pour quelques heures, Alençon recevait la visite de
Son Excellence, Bernard Vatéro, Ambassadeur de France à Skopje, en
Macédoine. C’est suite à la Conférence annuelle des Ambassadeurs
qui s’est tenue à Paris le 29 août, que le Ministère des Affaires
Etrangères a choisi de compléter cette rencontre parisienne par un
déplacement des Ambassadeurs, en province.
De gauche à droite :
Bernard Vatéro, Ambassadeur de France en Macédoine, Christine
Roimier, Maire d’Alençon, Michel Lafon ,Préfet de l’Orne, qui a pris
ses fonctions le 27 juillet.
>
> Cette année, Le Club Inner Wheel participait aux
Rendez-vous aux jardins pour la 3 e année consécutive
en assurant l’organisation d’un salon-exposition sur
la thématique de «l’art au jardin» et en gérant un
espace de restauration . Les bénéficies des ventes ont
été intégralement reversés aux associations «Handi-
Chien» (ex ANECAH) et «Les Voiles de l’Espoir».
Accueillies à l’Hôtel de Ville d’Alençon le 13 juillet
pour cette occasion, chaque association a ainsi reçu
un chèque de 1500 €.
septembre - octobre 2007 21

CULTURE
Pierre Lapointe
C : DR
La nuit du 21 juin
C : JP Estournet
La Scène nationale 61 se dévoile…
La fabrique de violence
La fabrique de violence
C : Pierre Grosbois
La nuit du 21 juin
C : JP Estournet
Pierre Lapointe
C : DR
Jeudi 27 septembre
à 20 h 30 Théâtre d’Alençon
Soirée gratuite de présentation pour
pouvoir composer sa saison de spectacles
à la carte. Soirée ouverte à tous,
spectateurs fidèles, occasionnels ou potentiels,
pour découvrir la programmation
2007-2008, en mots, en sons et en images.
Inscription indispensable par téléphone.
Théâtre
La nuit du 21 juin
Dans la blancheur immaculée d’un hôpital, trois improbables
comédiens et un metteur en scène à l’article de
la mort envisagent une ultime folie : monter le Songe
d’une nuit d’été de Shakespeare. S’emparant des
objets qui leur tombent sous la main, ils usent de tous
les stratagèmes et d’une imagination sans bornes pour
incarner les aventures de Thésée, Hippolyte, Hermia
et consorts. Dans ce théâtre d’objets jubilatoire, mené
tambour battant, tous les genres se confondent, de la
comédie pastorale à la tragédie, du ballet au burlesque,
du fantastique au drame.
Jeudi 11 octobre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon.
(rencontre à l’issue de la représentation – atelier
théâtre objet le 20/10 à Alençon)
Les mots et la chose
Agathe Natanson et Jean-Pierre Marielle sont réunis
pour une joute verbale pleine de sève, un inventaire
des mots coquins servant à définir la chose érotique.
Ce dialogue sensuel et polisson, flirtant avec
un vocabulaire fleuri, est né sous la plume de Jean-
Claude Carrière. Agacé par la pudibonderie ambiante,
ce dernier a imaginé la correspondance d’une jeune
comédienne réduite à doubler des films X pour survivre,
avec un professeur à la retraite chargé d’enrichir
son lexique trop laconique. Un dialogue gourmand et
truculent, à rosir de plaisir.
Lundi 22 octobre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon
Musique
Pierre Lapointe
Poète amoureux des rimes absurdes, Pierre Lapointe
cisèle ses refrains sur fond de pop lyrique façon sixties,
traversée de rock et d’électro. Figure montante d’une
chanson francophone en pleine ébullition, cet artiste
canadien a mis son hypersensibilité au service d’un
univers baroque, mystérieux et mélancolique, traversé
par l’ironie du désespoir. Entre Barbara et Tom Yorke
(Radiohead), ce jeune alchimiste métamorphose le
savoir-faire musical de ces dernières décennies en un
concept mélodieux et audacieux, visuel et visionnaire.
Lundi 12 novembre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon
Théâtre
La fabrique de violence
Brûlant réquisitoire contre la violence, ce spectacle est
le récit à la première personne d’une enfance baignée
de coups et d’humiliation. Inspirée par le vécu de son
auteur, l’histoire d’Erik interroge en profondeur notre
rapport à la violence et nous pose une question universelle
: comment résister à l’injustice ? Interprété par
Christophe Caustier, mis en scène par Tina Kaartama,
ce texte fut écrit par le journaliste suédois Jan Guillou
pour conjurer une enfance blessée, dépasser la haine
et réapprendre l’amitié et la fraternité. Un spectacle
nécessaire.
Mercredi 14 novembre à 19 h 30 au Théâtre
d’Alençon
«Repas sucré-salé » à l’issue du spectacle
Danse musique
Chicos Mambo - Méli-Mélo 2
Le retour
Héritier des grands cabarets transformistes, Méli-mélo
2 revisite un siècle de danse en un grand show parodique
latino-hollywoodien. Glissant leur corps musclé
dans de fins tutus de tulle ou des robes de bal à
paillettes, les quatre Chicos mambo passent au vitriol
toutes les formes de danse : classique, contemporaine,
gymnique ou aquatique. Ce collage chorégraphique en
22 tableaux est un vivifiant tour du monde de la danse,
impertinent et irrévérencieux mais s’appuyant avant
tout sur un sincère respect de chaque genre visité.
Mardi 20 novembre à 20 h 30 au Théâtre d’Alençon
Nouveauté 2007-08
Certains spectacles seront proposés à 19 h 30 pour
les «couche-tôt».
Un dépliant «Bonus des anges» présente des expériences
insolites en tous genres : rencontre avec les
artistes, ateliers, répétitions publiques, projections.
Ouverture de la billetterie le 28 septembre et exceptionnellement
le samedi 29 septembre de 11 h à
18 h, pratique pour s’abonner.
Tarifs attrayants pour les spectacles conviant petits et
grands, les moins de 30 ans et conditions privilégiées
d’abonnement pour les personnes à faible niveau de
ressources.
Un service de navettes conduit les spectateurs aux
salles de Flers et du Carré du Perche.
22
Alençon magazine

La Luciole
La nouvelle saision démarre en beauté.
Voici une sélection de notre magazine.
Gusgus
Electro-disco, Islande.
Formé en 1995 à Reykjavik, le collectif Gus Gus
s’est rapidement fait remarquer par ses titres
imparables et survitaminés, mariant dans un
joyeux mélange électro, disco, rock et groove,
pour le meilleur du dance floor international.
Alliant à la perfection le sens de la composition
et l’art de captiver l’auditoire en le faisant
transpirer, Gus Gus s’impose au travers de ses
combinaisons destructurées mais hautement
festives et prouve que ce collectif est non seulement
unique mais qu’il compte surtout bien
le rester. Leur venue en France pour quelques
dates seulement et à la Luciole en particulier,
fait de ce concert un événement que vous auriez
tort de laisser passer.
Jeudi 27 septembre à 21 h à la Luciole
Terez Montcalm
Cool Jazz/vocal, Canada.
Nouvelle recrue du label Dreyfus Jazz, la québécoise
Terez Montcalm fait une entrée fracassante
avec la sortie de son dernier album « Voodoo »,
en ajoutant de la Pop dans son Jazz et réciproquement.
Avec une aisance radieuse et une inspiration
hors du commun, Terez Montcalm brûle
les planches en mêlant à ses propres compositions
d’extraordinaires relectures de Nougaro,
Chet Baker, Eurythmics, Nat King Cole, Jimmy
Hendrix… A la veille de sa venue en France et de
ses deux dates parisiennes à l’Européen, nous
sommes fiers de vous présenter, à la Luciole,
la nouvelle révélation des chanteuses de Jazz
dont tout le monde s’amourache, à juste titre.
Du grandiose à un tarif billetterie qui reste néanmoins
cool !
Vendredi 12 octobre à 22 h à la Luciole
Kaolin
Chanson
Vous aurez très certainement croisé sur la route
des festivals 2007 le diabolique quartet montluçonnais
Kaolin qui, de ces premières armes discographiques
soulevant déjà d’admirables voiles
au succès incontournable d’aujourd’hui, brille
d’une élégance et d’une légèreté désarmante.
Tout ici, avec leur nouvel album « Mélanger les
couleurs », respire l’essentiel d’un groupe serein
dont l’œuvre a trouvé le chemin de la maturité.
Dans le sillon d’une écriture limpide qui n’est pas
sans rappeler celle des « Innocents », Kaolin a
su mettre en lumière une nouvelle dimension
où les guitares défient l’apesanteur et caressent
de délicieuses ballades en saluant ouvertement
l’esprit d’un Dylan ou d’un Neil Young.
Mercredi 17 octobre à 21 h à la Luciole
Gusgus
Terez Montcalm
Kaolin
La Ruda
Laurence Olivier-
Daphné C. Claude Gassian
La Ruda
Ska-Punk - Acoustic’Tour
La Ruda pose enfin ses valises et revisite l’ensemble
de son répertoire, sans électricité ! Entre
chansons inédites et anciens titres revisités, La
Ruda passe à la moulinette ses compositions
pour vous offrir le meilleur de ses textes et de
ses mélodies. Retour aux sources, aux petites
salles et aux ouvertures de soirées pour ce
groupe dont la longue expérience les avait habitués
à de plus impressionnantes configurations
scéniques. Que l’on se rassure La Ruda n’a rien
perdu au passage de sa fougue légendaire et
encore moins de sa teneur explosive .
Vendredi 19 octobre à 22 h à la Luciole
Laurence Olivier
Trip Hop/Jazz
Petit prix “billeterie” pour un grand talent! Coup
d’cœur de La Luciole pour cette programmation
de rentrée, Laurence Olivier, même si elle n’a
pas encore la renommée d’une Bjork ou d’une
Joni Mitchell, n’en a pas moins le talent pour
supporter la comparaison. Après l’obtention
d’une licence en lettres, d’une formation en
chant, harmonie et piano à l’Aimra, école de
Jazz lyonnaise, puis l’intégration de l’ENM de
Villeurbanne, Laurence Olivier se prend naturellement
au jeu de créer son propre univers musical
après la découverte déterminante d’artistes
comme Laurie Anderson, Brian Eno, Massive
Attack et Portishead… S’en dispenser serait se
priver d’un plaisir rare et ne pas la découvrir
serait se punir durement sans raison.
Samedi 20 octobre à 22 h à la Luciole
Daphné
Chanson
L’émeraude, premier album de la demoiselle,
avait timidement posé les bases de sa personnalité.
Deux ans plus tard, brillante comme un
rubis avec son nouvel opus « Carmin », Daphné
irradie d’une créativité sans complexe et nous
livre un disque fourmillant de mille surprises,
aussi régénérant qu’une bouffée d’air salutaire.
Irrigué d’un sang neuf et précédé d’un bouche
à oreille enthousiaste, « Carmin » (4 clefs
Télérama) séduit d’emblé par un charme singulier
dont on ne sait trop ce qui nous frappe en
priorité. Est-ce sa voix, en état d’apesanteur,
qui se perd dans les aigus pour mieux nous
cueillir dans les creux des graves ?
L’amplitude des mélodies pleines de souffle et
de cordes tendues vers le ciel qui flirtent tout
autant du côté de Kate Bush que de Björk ?
Ou encore la belle poésie des textes, oniriques
et lyriques, qui ouvrent les grandes portes de
notre imaginaire ?
Samedi 27 octobre à 22 h à la Luciole
CULTURE
septembre - octobre 2007
23

CULTURE
Médiathèque
Lire en fête
Rencontre avec Sylvie Rouch
La manifestation nationale «Lire
en Fête» se déroulera cette année
du 19 au 21 octobre avec pour thématique
«Une Ville, une Œuvre»
Comme le rappelle Victor Hugo dans
La Légende des siècles, «Une ville finit
par être une personne.» La thématique
nationale «Une ville, une œuvre»
a été choisie pour mettre en valeur
la richesse du patrimoine littéraire en
soulignant les liens entre les auteurs
et leurs lieux de création, de référence
ou d’inspiration. C’est dans ce
cadre que la Médiathèque d’Alençon
accueillera le samedi 20 octobre à 15 h
l’écrivain Sylvie Rouch qui évoque
sa ville natale, Granville, dans ses
trois romans policiers et tout particulièrement
dans le dernier en date,
Corps-Morts, paru fin 2006 aux éditions
Après La Lune, et pour lequel
elle a reçu cette année le Prix Polar
dans la ville 2007 au dernier festival
du polar de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Roman noir d’atmosphère entre
Simenon et Daeninckx, Corps-morts
est l’occasion pour Sylvie Rouch de
dresser un portrait réaliste et attachant
des gens de la mer, à travers le
quotidien souvent rude des bulotiers
de Granville, en Cotentin…
Médiathèque d’Alençon – Hall principal
- Samedi 20 octobre à 15 h.
Exposition: 1968 -1983–1998:
Romans, mode d’emploi.
Toujours dans le cadre de «Lire en
Fête», la médiathèque d’Alençon
vous propose de découvrir du mardi
2 au mercredi 31 octobre, l’exposition
réalisée par le Centre Régional
de Lettres de Basse-Normandie
(CRL) sur le thème «1968 – 1983 –
1998 : Romans, mode d’emploi».
Trente ans de
production romanesque
À tous les tristes sires qui répètent
à satiété que la littérature française
d’aujourd’hui est moribonde, impuissante
à donner à Sartre, Aragon ou
Malraux de dignes successeurs ; à
tous ceux qui reprochent au Nouveau
Roman d’en avoir gelé définitivement
les élans, cette exposition entend
opposer un vigoureux démenti. Elle
propose de balayer «l’espace littéraire»
de trente années à travers cent
affiches, représentant chacune un
livre, accompagné de documents sur
l’auteur et sur la réception de l’ouvrage
à sa parution. En hommage au Perec
de La Vie mode d’emploi, l’exposition
est conçue comme un vaste puzzle que
chacun pourra compléter à l’envie.
Hall de la Médiathèque, en salle de
presse et en bibliothèque adulte.
Du mardi 2 au mercredi 31 octobre.
Centre d’Art
A partir du 12 septembre :
Pour les 7 à 13 ans :
Terre et mosaïque (de 8 à 15 ans).
Pour les ados :
Design et CAO : le mercredi de 14 h
à 17 h.
Graphisme et BD: le samedi de 9 h à
12 h.
Volume expérimental : le samedi de
9 h à 12 h.
Pour les adultes :
A partir du 17 septembre.
Reliure : le lundi de 14 h 30 à 17 h 30.
Peinture : le lundi de 18 h à 21 h.
Archi-déco : le lundi de 18 h à 21 h.
Mosaïque : le mardi de 17 h à 21 h.
Peinture : le mercredi de 18 h à 21 h.
Modelage, poterie et tournage :
le mercredi de 18 h à 21 h.
Scultpure et croquis : Le jeudi de 18 h
à 21 h.
Peinture : le vendredi de 18 h à 21 h.
Volume expérimental et sculpture ornementale
: le samedi de 9 h à 12 h.
Adhésion :13 € , (le droit d’inscription
est annuel et donne droit à un atelier).
Pour les enfants et ados : 93 €, forfait
fournitures de 21 € par enfants et par
atelier.
Pour les adultes, 152 € (habitant communauté
urbaine), 167 € (hors CUA).
Il est demandé 42 € par atelier supplémentaire
pour les adultes, 21 € pour les
ateliers enfants.
Pratique. Renseignements complémentaires
près du Centre d’art contemporain,
15, rue Saint-Exupéry, BP 174,
61 000 Alençon. Tél. 02 33 28 89 38.
Musique classique
Série de concerts avec les Amis de la musique
David Guerrier
Trompettiste
Créée en 1974, l’association Les Amis de la
Musique d’Alençon et de sa région a pour but de
faire connaître et aimer la musique sous toutes ses
formes. Pour ce faire, elle organise régulièrement
des concerts, des musi-conférences, des séances
d’analyse musicale, des voyages musicaux, et de
multiples activités liées à la musique. On lui doit
quelques événements qui sont encore dans toutes
les mémoires : La Création, l’oratorio de Joseph
Haydn monté en 1994 en collaboration avec l’Orchestre
de Chambre et l’Ensemble Vocal d’Alençon,
un concert de chœurs d’opéra avec le ténor Patrice
Verdelet en 1996, le spectacle « Sur les chemins de
Compostelle » coproduit avec l’Ensemble Vocal en
1997, ou encore le requiem d’André Campra qui,
en juin 1999, a réuni cent choristes, trois grands
solistes, et une vingtaine de musiciens.
L’an dernier, les concerts proposés par l’association
ont permis d’apprécier entre autres les talents du
pianiste Bertrand Chamayou, révélation 2006 aux
Victoires de la Musique. L’année 2007-2008 devrait
tenir toutes ses promesses. Au programme: l’Orchestre
de chambre de Hongrie Leo Weiner de Szeged
(16 musiciens à cordes) le 14 octobre, le pianiste
François-Frédéric Guy le 9 décembre, le pianiste et
compositeur Noël Lee en février 2008, le trompettiste
David Guerrier (soliste instrumental de l’année
aux Victoires de la musique 2004) le 24 mai 2008.
Présidée par Romain Hervé, l’association œuvre sans
relâche pour faire partager son enthousiasme. Elle
s’attache à favoriser l’accès de la musique à tous en
proposant des tarifs abordables. Le prix des places
est fixé à 13 €, et 9 € pour les adhérents et les scolaires.
Les réservations se font à l’Office de Tourisme.
Tél. 02 33 80 66 33. Pour tous renseignements :
www.amimusicalencon.free.fr.
24
Alençon magazine

EXPRESSION EXPRESSION EXPRESSION EXPRESSION
EXPRESSION EXPRESSION EXPRESSION EXPRESSION
l’Autre Voix
Groupe d’Opposition de Gauche
A propos
de «la Zone Ouest».
Le projet d’aménagement de «la
Zone Ouest» présenté en 2004,
comportait une partie commerciale
et une partie logements et
services à la personne. La partie
commerciale serait destinée
notamment à l’équipement de la
maison, les nouvelles enseignes
ne devant pas nuire au commerce
existant. Ce n’est pas le cas, vu ce
qu’a annoncé le promoteur privé
à qui a été confiée l’opération.
En janvier, le Maire déclarait
pourtant que les travaux devaient
débuter à la fin de l’année.
Il aura fallu une forte mobilisation
des commerçants du Groupement
Alençon Centre, largement soutenus
par les 3000 signataires de
leur pétition, pour que le Maire
annonce en juin sa décision de
repousser le projet.
Quoi qu ‘en dise son premier
adjoint, il semble que le dialogue
entre les protagonistes n’ait pas
été suffisant ! Pas plus qu’avec
les familles expropriées.
Comme nous l’avons rappelé au
conseil municipal, il faut élaborer
des solutions conciliant les intérêts
du commerce en ville et en
périphérie, rappelant que cela
aurait été plus facile si la Ville et
la Communauté urbaine avaient
conservé la main.
Nous considérons :
1°) Qu’il faut dissocier la partie
habitat et services à la personne
de la partie commerciale du projet,
2°) Que l’installation d’un cinéma
multiplex ne peut être décidée
sans avoir la garantie de la pérennité
des salles en ville,
2°) Que la reprise de la Zone
commerciale Ouest ne peut être
envisagée sans avoir l’assurance
qu’elle ne détruise l’animation
commerciale dans la ville, ce qui
à ce jour, est loin d’être prouvé.
Cela nécessite un dialogue direct
avec tous les acteurs du commerce
alençonnais, en associant
les chambres consulaires et les
associations de consommateurs,
sous la responsabilité directe
du Maire et du Président de la
C.U.A
Il ne serait ni raisonnable, ni
acceptable, de s’en remettre au
seul promoteur immobilier.
Le 25 août 2007
Jean-Claude Pavis
Denise François
Jean Paul Brégeon
Laurence Fourquet
François Tollot
EXPRESSION
LCR 100 % à gauche
Septembre 2007
Disparition de la crèche de la
Croix-Mercier, service public de
proximité.
Rénovation des quartiers de
Courteille et Perseigne, où les
principaux intéressés, les habitants
des quartiers concernés
sont absents des processus de
décision.
Ceci, comme le projet d’aménagement
de la zone ouest repoussé
grâce à la mobilisation des
commerçants du centre ville,
montre la volonté de la municipalité
de droite d’exclure toute
procédure, qui ferait accéder les
habitants à l’espace de la négocation
et de la décision, pour des
choix qui vont déterminer leurs
conditions de vie au quotidien.
Et pour les gens à petits revenus,
juste au-dessus de la CMU, les
choix de Sarkozy sont aussi pourris
que l’été!
La franchise, un coup dur pour
la santé, 1 milliard en plus payé
par les malades! Et pour les plus
riches, cadeau fiscal de 13 milliards!
Non à la pénalisation financière,
la culpabilisation, la négation
de la prévention, la santé à
2 vitesses.
Tous ensemble, nous pouvons les
faire reculer, mobilisons-nous!
Christine COULON, élue de la liste
LCR-100% à gauche
REGARDS
Couleurs de la ville
septembre - octobre 2007
25

Mairie pratique en ligne : www.alencon.fr
MAIRIE PRATIQUE
PRATIQUE
Hôtel de Ville -
place Foch
Services
administratifs
ouverture au public
du lundi au vendredi :
8h30 - 12h et
13h30 -17h30.
Permanence le samedi
pour l’Etat Civil :
8h30 - 12h, uniquement
pour les déclarations
de naissances et de
décès et autorisations
de transport de corps.
Tél. 02 33 32 40 00
CCAS
du lundi au vendredi :
8h30 - 12h
et 13h30 - 17h30,
sauf mercredi
matin : 10h - 12h.
18 rue de Bretagne
Tél. 02 33 32 41 11
Service
Petite Enfance
toutes les infos sur
l’accueil de vos enfants
par le service Petite
Enfance dans le dépliant
pratique
Horaires
d’ouverture des cimetières
:
jusqu’ au 30 septembre :
8h à 19h - du 1 er octobre
au 15 novembre : 8h
- 18h - A partir du 16
novembre : 8h - 17h
Antenne Relais
de Perseigne
du lundi au vendredi :
8h30 - 12h
et 13h30 - 17h30
11 place de la Paix.
Tél. 02 33 29 70 06 ou
Tél/ fax : 02 33 29 04 42
Archives
municipales
9h - 12h et 14h - 17h30
15 rue Jullien
Tél. 02 33 32 89 15
Bus Alto
20 rue Ampère.
Renseignement :
Tél. 02 33 80 40 50,
l’après-midi au Point Alto.
Tél. 02 33 26 03 00
Eclairage public
N o vert : 08 00 46 38 79
Nettoyage
à la carte
nettoyage de graffitis sur
les bâtiments publics, de
panneaux de signalisation,
de rues, passages
ouverts, cours.
Tél. 02 33 32 40 92
Collecte sélective
N° vert :
08 00 50 89 81
Propreté des rues
N° vert : 08 00 01 42 20
Espace aquatique
Alencéa
> Hors vacances scolaires :
lundi : 11h30 à 13h30
et 17h à 19h
mardi : 11h30 à 13h30
et 17h à 19h (nocturne :
20h à 22h15
mercredi : 11h30 à 13h30
et 15h à 20h30
jeudi : 11h30 à 13h30
et 17h à 19h
vendredi : 11h30 à 13h30
et 17h à 19h (nocturne :
20h à 22h15
samedi : 14h à 18h
dimanche : 9h30 à 13h
et 15h à 18h
> Vacances scolaires
lundi :10h à13h30
et 15h à 19h
mardi : 11h à 19h et 20h à
22h 15
mercredi : 10h à 13h30
et 15h à 20h30
jeudi : 10h à 13h30 et 15h
à 19h
vendredi : 11h à 19h et 20h
à 22h15
samedi : 14h à 18h
dimanche : 9h30 à 13h et
15h à 18h
Accueil des groupes tous les
jours sauf le mercredi, sur
réservation et en fonction
des places disponibles.
Tarifs au 1 er juillet 2006
> entrée adulte : 5,30 €
> entrée réduite : 4 €
> entrée enfant : 3,95 €
> 10 entrées adultes : 43,25 €
> 10 entrées enfants : 32,00 €
> 10 entrées famille : 38,75 €
> 20 entrées famille : 73,25 €
Les bassins sont fermés
15 à 30 minutes avant la
fermeture
Rue de Villeneuve
Tél. 02 33 26 63 32
alencea@wanadoo.fr
École Nationale
de Musique
du lundi au vendredi
9h - 12h et 14h - 18h
13 rue Charles Aveline
Tél. 02 33 32 41 72
Espace Internet
Annexe de la Rotonde
lundi au samedi :
8h30 - 19h. 6-8 rue des
Filles Notre-Dame
Tél. 02 33 32 40 33
Point accueil Infoville
Annexe de la Rotonde
Lundi au vendredi :
9h - 12h et 13h 30 - 18h
Tél. 02 33 32 41 93
Médiathèque
centre ville (fermée le
lundi) mardi :13h30 -18h
merc :10h -12h 13h30 -18h
jeudi 13h30-18h
vendredi : 13h30-18h30
samedi : 10h-17h
Pendant les vacances :
fermée de 12h30-13h30
Cour Carrée de la Dentelle
Tél. 02 33 82 46 00
Musée des Beaux-Arts et
de la Dentelle
(fermé le lundi) sauf
juillet-août et jusqu’au
17 septembre 2006
10h -12h et 14h -18h
Cour Carrée de la Dentelle
Tél. 02 33 32 40 07. Gratuit
le premier dimanche du mois
Bibliothèque
de Courteille (fermée lundi)
mardi : 14h -18h
merc : 9h -12h
et 13h30 -18h
jeudi, vendredi : 14h -18h
samedi : 14h - 17h
Rue Pierre et Marie Curie
Tél. 02 33 29 56 55
Bibliothèque
de Perseigne
(fermée le lundi)
mardi : 9h -12h30
mercredi : 13h30 -17h30
jeudi, vendredi
et samedi : 9h-12h30.
2 rue Pascal
Tél. : 02 33 26 69 82
Bibliothèque
des Quatre Saisons
mercredi : 9h - 12h
vendredi : 14h/18h
3 rue des Poulies
Tél. 02 33 26 14 71
Patinoire
réouverture le
2 octobre 2007
Point info sourds
132 avenue Rhin
et Danube (1 er étage)
61000 Alençon
Tél/fax : 02 33 28 03 68
Portable (SMS) :
06 85 11 24 24
Urgences
Médecins et
Samu : 15
Pompiers : 18
Gendarmerie
et Police : 17
Médecins
de nuit :
02 33 32 78 78
Dentistes :
dimanches
et jours fériés
de 10h à 12h :
02 33 31 97 09
Alençon Magazine est
distribué en toute boîte,
y compris celles
mentionnées Stop Pub.
Si vous ne recevez pas
Alençon Magazine,
ou de façon irrégulière,
contactez-nous au
02 33 32 40 00 ou par
mail : service.communication
@ville-alencon.fr
SEPTEMBRE
Dimanche 16
Mme Zamarreno
8 rue du Gle Leclerc
Saint Germain du Corbéis
Tél : 02 33 32 03 32
Dimanche 23
Mme André
22 rue Candie - Alençon
02 33 26 04 42
Dimanche 30
Mme Artus
99 av. de Courteille
Alençon
02 33 28 18 52
OCTOBRE
Dimanche 7
Mme Buard
2 impasse de la Gare
Damigny
Tél : 02 33 29 67 93
Dimanche 14
Mme Charles
12 rue Jean II - Alençon
Tél : 02 33 28 61 78
INFIRMIERS
Dimanche 21
M. Collière
55 rue Pierre Curie - Alençon
Tél : 02 33 26 33 40
Dimanche 28
Mme Delarue
12 rue Jean II - Alençon
Tél : 02 33 28 61 78
NOVEMBRE
Jeudi 1 er
Mme Delaunay
2 imp. de la Gare - Damigny
Tél : 02 33 29 67 93
Dimanche 4
Mme Douvenoult
12 rue Jean II - Alençon
Tél : 02 33 28 61 78
Dimanche 11
Mme Guen
12 rue Jean II - Alençon
Tél : 02 33 28 61 78
Dimanche 18
Mme Guillamet
3 bis rue de Viques - Alençon
02 33 27 95 27
SEPTEMBRE
Dimanche 16
Gorliez
4 rue Georges Guynemer
Alençon
Dimanche 23
Guesnay
5 rue Principale Damigny
Dimanche 30
Leriche
1 Grande Rue 6 Alençon
OCTOBRE
Dimanche 7
Baroukh et Manson
63 route d’Alençon
Condé sur Sarthe
Dimanche 14
Billouin
20 place de la Halle au
Blé - Alençon
Dimanche 21
Lacroix
PHARMACIES
32 Grande Rue - Alençon
Dimanche 28
Beauvais
3 av. de Courteille
Alençon
NOVEMBRE
Jeudi 1 er
Guesnay
5 rue Principale
Damigny
Dimanche 4
Piotrovski
16 pl du Cdt Desmeulles
Alençon
Dimanche 11
Barillet
13 rue du Pont Neuf
Alençon
Dimanche 18
Poupinet
34 rue de cerisé
Alençon
26
Alençon magazine

Septembre
Jusqu’au 29 septembre : exposition de
Nadine Le Prince à la galerie Chesnais
Jusqu’au 14 octobre :
«150 ans de l’édition des Fleurs du
Mal», exposition Poulet-Malassis/Charles
Baudelaire. Eglise des Jésuites
Jusqu’au 14 octobre : «Mémoire de
musée», 1857-2007, les 150 ans du musée
des Beaux-Arts et de la Dentelle. Musée des
Beaux-Arts et de la Dentelle.
Mardi 11
Traductrice du CESDA La Providence
à la CAF. De 14h à 16h
Samedi 15 et dimanche 16
Tournoi national espoirs de basket. Gymnase
Louvrier
Journées du Patrimoine
Samedi 15
«Du plomb au virtuel : l’imprimerie de
demain». Auditorium. 18h30
Dimanche 16
Spectacle médiéval à Sainte-Suzanne organisé
par le centre social de Courteille
Du lundi 17 au samedi 22
Fête du sport
parrainée par Emeric Martin, médaillé olympique
handisport
Samedi 22 septembre
Concerts Opus 61.Ecole Nationale de Musique
Compagnie Rachel
(Céline Bonacina et Mariline Neveu)
à l’auditoruim à 20h30
Samedi 22
Traversée des grèves du Mont-Saint-Michel
organisé par le centre social de Courteille
Sortie nature avec l’Office Nationale des
Forêts :
«Le brame du cerf en forêts».
Inscriptions : M. Talguien,02 33 37 25 64
Dimanche 23
Sortie nature avec l’Office Nationale des
Forêts : «L’arbre mort en forêt et ses hôtes».
Inscriptions : M. Mathieu, 02 33 26 36 97
Mercredi 25
Cycle aventure familiale du centre social de
Courteille. Soirée débat animée par Bernard
Lemonnier, psychothérapeute :
«Voyage en internet :
ce que vos jeunes y rencontrent».
Maison des Organismes Familiaux,
44 rue de Cerisé. 20h30
Du jeudi 27
au dimanche 30
Salon de l’Habitat.
Parc des expositions
Vendredi 28
Consultations juridiques gratuites.
Tribunal de Grande Instance.
De 14h30 à 16h30
Samedi 29
Tournoi de judo de la ville d’Alençon.
Dojo Fabien Canu
CALENDRIER
Octobre
Lundi 8
Concert du groupe «L’échelle de Jacob».
Le Melvern
Jeudi 11
Sortie culturelle à Vendôme avec le centre
social de Courteille «La nuit du 21 juin»,
théâtre d’objet. Théâtre d’Alençon. 20h30
Vendredi 12 octobre
Conférence dans le cadre de la fête de la
science sur le fonds Adhémard Leclere
par Mathieu Guérin. à la médiathèque à 18h30
Samedi 13
«Pierre-Corneille Blessebois, un aventurier
sans foi ni loi», conférence de Denis Hüe.
Salle Baudelaire. 14h30.
«Baudelaire, un cœur mis à nu», spectacle de
la compagnie Bleu 202. Eglise des Jésuites.
17h.
«Chat et souris», sortie théâtre pour les
retraités. Théâtre de la Michaudière à Paris.
Contacter le CCAS au 02 33 32 41 11
Samedi 13 et dimanche 14
Ferme en fête. Parc des expositions
Dimanche 14
Sortie cueillette de champignons organisée
par le centre social de Courteille
Lundi 15
2 e Rencontres nationales du blog d’expression
locale. Echangeur
Vendredi 19
Sortie en forêt de Rambouillet organisée par
le centre social de Courteille
Samedi 20 octobre
Concerts Opus 61. Ecole Nationale de Musique
La clarinette romantique
(Anne Etienvre , Catherine Boulogne et Jean-
Yves Fouqueray)
Sonate en fa mineur de Brahms , Fantaisies
de Schumann , Marchenerzählungen pour
alto, clarinette et piano de Schumann
à l’auditorium à 20h30
Samedi 20 octobre
Conférences :Les « voix intérieures »
du romantisme allemand
B.François-Sappey (conférencière)
à la médiathèque à 17h30
Lundi 22
«Les mots et la chose» , théâtre,
joute verbale. Théâtre d’Alençon.
20h30
Samedi 27 et dimanche 28
Festival Les Afrikales.
Halle au Blé et Halle aux Toiles.
Du samedi 27 au dimanche 4
Loisirsland. Parc des expositions
Novembre
Samedi 3 et dimanche 4
Escrime, tournoi des Ducs d’Alençon
Lundi 12
Pierre Lapointe, chanson.
Théâtre d’Alençon. 20h30
Mardi 13
Soirée-débat animée par Bernard Lemonnier,
psychothérapeute au centre social de Courteille
«Transmettre les valeurs, le rôle parental par
excellence ?». 20h30. Présence d’une
traductrice du CESDA La Providence à la
Caisse d’Allocation Familiale. De 14h à 16h
Mercredi 14
«La fabrique de violence», théâtre, à partir
de 12 ans. Théâtre d’Alençon
Samedi 17
Don du sang.
Halle aux Toiles. De 9h à 16h
Mardi 20
Chicos Mambo, danse parodique.
Théâtre d’Alençon
Mercredi 21
Spectacle des Celtic Legends II.
Parc des expositions
Samedi 24 novembre
Concerts Opus 61.
Ecole Nationale de Musique.
Quatuor de Versailles (guitares)
Nicolas Courtin.
à l’auditorium, à 20h30
Jeudi 29
Conférence
départementale
animée par Jean Epstein,
psychosociologue de la fédération
Familles de France
«La juste place des parents et des
professionnels auprès de nos enfants»
septembre - octobre 2007 27

Alençon
Samedi 13 et dimanche 14 octobre
Parc Expo
Conception Logotype
Renseignements
02 33 31 48 74
Entrée : 3 €
gratuit pour
les moins de 14 ans