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La Cantine, ça vitamine - Montpellier

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Dossier de presse


<strong>La</strong> <strong>Cantine</strong>, ça <strong>vitamine</strong> !<br />

L’édito de Hélène MANDROUX<br />

«Sur les 18 000 enfants scolarisés en 2011 dans les écoles maternelles et élémentaires de <strong>Montpellier</strong>, près de<br />

9 000 d’entre eux déjeunent régulièrement dans les 80 restaurants scolaires associés aux 117 écoles de la Ville.<br />

C’est un moment très important dans la journée des jeunes élèves.<br />

<strong>La</strong> Ville de <strong>Montpellier</strong> défend avec constance des valeurs fortes pour la restauration scolaire.<br />

Dans le cadre plus global d’un projet éducatif, celle-ci doit répondre à des critères de qualité nutritionnelle et<br />

gustative, de sécurité, de prévention santé.<br />

Nous sommes passionnément attachés à promouvoir un service de qualité pour les enfants, prenant en compte<br />

confort et bien-être.<br />

Avec l’opération « <strong>La</strong> cantine, ça <strong>vitamine</strong> ! », nous voulons simplement présenter aux enfants et à leur famille,<br />

nos engagements, démarches et actions, de l’achat des denrées au service des repas dans les restaurants scolaires<br />

par le personnel municipal, en passant par la préparation des plats dans notre cuisine centrale.»<br />

Hélène Mandroux, Maire de <strong>Montpellier</strong><br />

1 ère Vice-Présidente de la Communauté d’Agglomération de <strong>Montpellier</strong><br />

Opération «la cantine, ça <strong>vitamine</strong>»<br />

Lundi 14 mars 2011 1


Les restaurants scolaires des écoles de la Ville s’ouvrent aux parents d’élèves délégués<br />

aux Conseils d’écoles, dans le cadre de l’opération <strong>La</strong> cantine, ça <strong>vitamine</strong> !<br />

« Qu’as-tu mangé à la cantine? C’était bon ? » Les parents qui posent souvent cette question à leurs enfants,<br />

trouveront une réponse du 14 mars au 8 avril.<br />

Durant cette période, la Ville de <strong>Montpellier</strong> a en effet décidé d’ouvrir les portes des restaurants scolaires aux<br />

parents délégués aux Conseils d’écoles. Dans le cadre de l’opération « <strong>La</strong> cantine, ça <strong>vitamine</strong> ! », ils sont invités<br />

à déjeuner en compagnie de leurs enfants, d’élus, d’enseignants, de responsables de la Cuisine centrale et du<br />

service Éducation de la Ville. C’est l’’occasion d’avoir directement des réponses concrètes à leurs possibles interrogations.<br />

« On voudrait un self-service, il n’y a pas assez de frites et de pizzas… ». C’est ce qui ressort souvent des réunions<br />

des Conseils municipaux d’enfants.<br />

Qu’en est-il vraiment dans les restaurants scolaires de <strong>Montpellier</strong> ?<br />

Dans les cantines, des fiches d’appréciations sont remplies par les animateurs à chaque repas et envoyées à la<br />

Cuisine centrale. Notés sur 5, le bilan montre que peu de plats ont moins de 3 ! Ces résultats sont pris en compte<br />

par les diététiciennes et un document récapitulatif est envoyé à tous les restaurants afin de répondre aux interrogations<br />

des agents et des enfants. L’équipe de cuisine est mise au courant car il est nécessaire de veiller au<br />

bon goût de ce qui est servi…et donc acheté.<br />

Les achats alimentaires effectués auprès des fournisseurs représentent 2,5M € par an. Résultat d’appels d’offres<br />

européens, les marchés sont signés pour un an et renouvelables une fois. À l’automne, chaque produit utilisé<br />

par la cuisine centrale est testé par l’ensemble de l’équipe technique de la Cuisine centrale. Les tests gustatifs<br />

sont primordiaux. <strong>La</strong> Ville n’accepte ni les OGM, ni les produits ionisés. Les produits sont aussi contrôlés régulièrement<br />

par un laboratoire externe avec lequel la cuisine centrale travaille pour s’assurer de leur qualité sanitaire.<br />

Le pôle diététique élabore des menus en collaboration avec l’équipe technique. Les menus tiennent compte du<br />

travail de chacun et de la recommandation nutrition du GEMRCN (Groupe d’étude des marchés de restauration<br />

collective et de nutrition). Si la cantine ne sert pas tous les jours des steak frites, les enfants ne sont pas pour<br />

autant au régime ! Il y a des normes nutritionnelles à respecter. Les besoins ne sont pas les mêmes en fonction<br />

des âges. Et le poids de la portion servie, non plus : un enfant de maternelle ne mange pas autant qu’un CM2.<br />

Partant du principe que le goût est un sens à développer, le pôle diététique s’attache aussi à servir des produits<br />

variés.<br />

Les enfants ne sont pas absents dans l’établissement des menus. Une fois par mois, un «repas école» est servi<br />

dans l’ensemble des restaurants scolaires. L’animateur référent, qui a réfléchi à un ou plusieurs menus avec un<br />

petit groupe d’enfants, contacte le service diététique pour organiser une rencontre à l’école. Ce rendez-vous est<br />

l’occasion de travailler avec eux sur l’équilibre des repas et de se mettre d’accord, collectivement, sur les choix<br />

d’un menu. Le jeu consiste alors à trouver des plats qui leur plaisent à tous (la notion de plaisir est très importante)<br />

ainsi que des associations d’aliments qui permettent de manger un repas où toutes les familles d’aliments indispensables<br />

sont représentées. C’est ainsi que, grâce à une école, la Ville sert des spaghettis aux fruits de mer !<br />

Opération «la cantine, ça <strong>vitamine</strong>»<br />

Lundi 14 mars 2011 2


Un autre volet du travail effectué par les services de la Ville, consiste à élaborer des projets d’accueil individualisé<br />

(PAI), avec les parents des enfants ayant un problème de santé lié à l’alimentation. Certains régimes médicaux<br />

(diabète ou menus avec éviction d’allergènes) peuvent être élaborés à la Cuisine centrale. <strong>La</strong> Ville signe en<br />

moyenne 155 PAI par an dans les 117 écoles de <strong>Montpellier</strong>. En ce qui concerne les intolérances au lait ou au<br />

gluten par exemple, la cuisine centrale ne peut pas proposer de repas spécifiques, car trop d’aliments en contiennent<br />

et il serait difficile d’établir un menu équilibré et varié. Les enfants doivent, dans ce cas, apporter leur propre<br />

repas. Une tarification spéciale est mise en place afin que les parents qui apportent le panier-repas de l’enfant<br />

ne participent qu’à l’encadrement et à la surveillance de la cantine.<br />

Opération «la cantine, ça <strong>vitamine</strong>»<br />

Lundi 14 mars 2011 3


Questions à Jean-Louis Gély, adjoint au maire délégué à la réussite éducative et à<br />

Catherine <strong>La</strong>brousse, conseillère municipale déléguée à la restauration scolaire<br />

Pourquoi invitez-vous les parents d’élèves dans les cantines ?<br />

Jean-Louis Gély : C’est à la fois une volonté de transparence de la Ville et une demande des Conseils d’école.<br />

Les parents veulent se rendre compte de ce que mangent leurs enfants dans les restaurants scolaires. C’est légitime.<br />

Et donc, c’est naturel d’y répondre. Il est néanmoins difficile de le proposer à tous les parents. Ce sont<br />

donc les délégués qui viennent déjeuner. Ils mangeront la même chose que leurs enfants et auront la possibilité<br />

de rencontrer les responsables de la Cuisine centrale et du service éducation.<br />

Qui fait la cuisine ? Des prestataires ?<br />

Jean-Louis Gély : Non. <strong>Montpellier</strong> possède une cuisine municipale autogérée. Parmi les 88 personnes qui y<br />

travaillent, les cuisiniers fabriquent les repas. Cette volonté nous permet de choisir avec soin les produits. Et<br />

cela nous permet aussi de maîtriser les tarifs des repas. <strong>La</strong> Ville prend en charge 70 % du coût total du repas et<br />

de l’animation de la période interclasse, permettant ainsi de maintenir les tarifs à un niveau acceptable pour tous<br />

les concitoyens. Cette disposition générale peut être complétée par l’attribution d’une réduction supplémentaire<br />

accordée aux familles, en fonction de leur situation familiale spécifique.<br />

Quel est le savoir-faire de la régie municipale ?<br />

Jean-Louis Gély : Dans le cadre réglementaire de la “liaison froide”, 9 000 repas par jour sont fabriqués par la<br />

cuisine centrale et livrés dans les 80 restaurants des écoles primaires de <strong>Montpellier</strong>, mais aussi dans les 45<br />

centres de loisirs les mercredis et vacances scolaires. Les 1 200 000 repas annuels sont produits sur place par<br />

une équipe municipale de professionnels. Les menus sont établis sous le contrôle de 2 diététiciennes dans le<br />

respect des recommandations officielles nationales. Sur appels d’offres européens, les fournisseurs sont retenus,<br />

après sélection des produits, dont 56 % de produits frais, selon des critères de choix très stricts : 80 % qualité,<br />

20 % prix.<br />

Quels sont vos critères de “qualité” ?<br />

Jean-Louis Gély : <strong>La</strong> Ville de <strong>Montpellier</strong> a toujours eu pour priorité d’offrir des repas de qualité aux enfants<br />

inscrits aux restaurants scolaires des écoles montpelliéraines. Les repas sont élaborés en Cuisine Centrale autogérée,<br />

ce qui permet à la Ville de prendre toutes les mesures pour garantir une sécurité alimentaire<br />

renforcée ; de sélectionner des fournisseurs et des produits conformément aux exigences de traçabilité complète,<br />

d’absence d’O.G.M., de conditions d’hygiène strictes. Tout ceci dans le cadre d’un agrément sanitaire européen,<br />

d’une formation continue du personnel sans perdre de vue notre priorité : la qualité.<br />

Comment sont déterminés les prix des repas ?<br />

Jean-Louis Gély : A travers sa politique sociale, le Conseil municipal a voté la mise en place de plusieurs mesures<br />

qui apportent un large soutien aux familles afin que les enfants puissent bénéficier de la restauration scolaire.<br />

<strong>La</strong> Ville prend en charge 70 % du coût total du repas et de l’animation de la période interclasse, permettant<br />

ainsi de maintenir les tarifs à un niveau acceptable pour tous nos concitoyens. Cette disposition générale peut<br />

être complétée par l’attribution d’une réduction supplémentaire accordée en fonction de leur situation familiale<br />

spécifique aux familles montpelliéraines qui en font la demande.<br />

Opération «la cantine, ça <strong>vitamine</strong>»<br />

Lundi 14 mars 2011 4


Les enfants pourront-ils manger bio ?<br />

Catherine <strong>La</strong>brousse : Nous appliquons toutes les recommandations du Programme National Nutrition Santé<br />

qui implique l’introduction d’un grand nombre de produits frais, peu d’aliments gras et peu sucrés. Dans le prolongement<br />

du PNNS, la Ville a adopté un programme de lutte contre l’obésité infantile. Aussi, le bio peut concourir<br />

à une forme d’équilibre alimentaire, mais la richesse et la diversification des produits sont un atout dans notre<br />

région. Le bio est un objectif affiché de la Ville dans la mesure où les offres sont compatibles avec la politique<br />

de qualité et des coûts de la collectivité. Nous y travaillons, avec les collectivités et les filières professionnelles<br />

concernées. <strong>La</strong> situation évolue et devrait nous permettre, dans un avenir proche, de progresser significativement.<br />

Nous travaillons également à organiser toute une filière “circuit court”. Cela signifie que les enfants pourront bénéficier<br />

de fruits et de légumes de saison, cultivés non loin de leur lieu de consommation.<br />

<strong>La</strong> restauration scolaire de <strong>Montpellier</strong> en chiffres<br />

9 000 demi-pensionnaires en moyenne par jour<br />

1 200 000 repas servis par an dans les restaurants scolaires et les centres de loisirs<br />

8 « menus école » par année scolaire<br />

80 restaurants scolaires<br />

1 000 agents municipaux<br />

1 cuisine centrale<br />

88 agents municipaux dont 2 diététiciennes et 2 qualiticiennes<br />

10 véhicules frigorifiques<br />

2,5M € consacrés par la Ville aux achats alimentaires par an<br />

56 % de produits frais<br />

70 % du coût du repas pris en charge par la Ville<br />

9 000 repas, c’est par exemple :<br />

a 2 560 barquettes de tomates cerises<br />

a 445 kg de radis<br />

a 9 000 portions de beurre<br />

a 320 kg de salade<br />

a 750 kg de carottes râpées sur place<br />

a 200 litres de vinaigrette<br />

a 1 300 kg de viande fraîche<br />

a 550 kg de pâtes ou riz<br />

a 60 kg de beurre<br />

a 320 kg de Comté<br />

a 1 150 ananas frais<br />

a 2 300 melons charentais<br />

a 9 200 pommes<br />

Opération «la cantine, ça <strong>vitamine</strong>»<br />

Lundi 14 mars 2011 5


Direction de la Communication<br />

Service de presse<br />

Tél : 04 67 34 73 92

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