Grünewald : regards sur un chef-d'Åuvre Le retable d ... - JDS.fr
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Grünewald : regards sur un chef-d'Åuvre Le retable d ... - JDS.fr
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AGENDA<br />
Musées, galeries, centres d’art<br />
Deux expositions mettent en perspective l’art en pleine mutation du début<br />
du XVI e siècle et la personnalité d’<strong>un</strong> génie fascinant.<br />
14<br />
Musée d’Unterlinden - Colmar<br />
Grünewald : <strong>regards</strong> <strong>sur</strong> <strong>un</strong> <strong>chef</strong>-d’œuvre<br />
Détenteur du célèbre <strong>retable</strong> d’Issenheim, le musée consacre,<br />
pour la première fois en France, <strong>un</strong>e exposition à ce<br />
mystérieux <strong>chef</strong>-d’œuvre de la Renaissance germanique.<br />
L’événement ré<strong>un</strong>it <strong>un</strong>e cinquantaine de sculptures et dessins<br />
de la fin du XV e et du début du XVI e siècle, provenant<br />
des fonds propres du musée, mais aussi des plus grands<br />
musées d’Europe et des États-Unis. Précisant la chronologie<br />
de création du <strong>retable</strong> et son minutieux processus d’élaboration,<br />
l’exposition s’articule autour de quatre thèmes<br />
principaux : les visages et corps, les drapés, les paysages<br />
et les compositions religieuses.<br />
On y trouve, aux côtés des dessins préparatoires de Grünewald<br />
relatifs au <strong>retable</strong> d’Issenheim, des dessins d’autres artistes<br />
germaniques de la fin du XVI e siècle : Bald<strong>un</strong>g, Cranach,<br />
Dürer, Holbein... La mise en perspective de leurs œuvres<br />
avec celles de Grünewald permet d’intégrer l’artiste dans<br />
le mouvement de Renaissance germanique, tout en mettant<br />
en évidence l’étendue de son génie, isolé et presque<br />
inclassable.<br />
Fort de ses nouvelles connaissances, le visiteur se rend<br />
dans la chapelle de l’ancien couvent des Dominicains<br />
pour <strong>un</strong>e longue méditation devant le <strong>chef</strong>-d’œuvre. <strong>Le</strong>s<br />
étoffes flottantes, l’étude fouillée des mains, le fameux<br />
halo lumineux s’opposant à l’expressionnisme et l’intensité<br />
dramatique peu comm<strong>un</strong>e font rêver des générations de<br />
peintres et se recueillir tous les visiteurs.<br />
Du 8/12 au 2/03<br />
Ouvert tous les jours de 9h à 18h - Visites guidées tous les samedis à 15h et dimanches à<br />
10h30 – Conférences le 15/01 à 18h30 par Michel Menu (directeur au C2RMF)et le 22/01<br />
à 18h30 par Elisabeth Ravaud (chercheur C2RMF). Salle 1 - 03 89 20 15 52<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Staatliche K<strong>un</strong>sthalle - Karlsruhe<br />
Grünewald et son temps<br />
La Staatliche K<strong>un</strong>sthalle est le musée allemand qui possède<br />
le fonds le plus significatif de Grünewald, entre autres,<br />
quatre panneaux en provenance de deux <strong>retable</strong>s ainsi<br />
qu’<strong>un</strong> dessin du maître.<br />
L’exposition s’organise autour des cinq œuvres de Grünewald<br />
conservées ici en permanence, afin de faire découvrir<br />
l’<strong>un</strong>ivers pictural du peintre en con<strong>fr</strong>ontant ses œuvres<br />
à des créations novatrices d’autres artistes éminents de<br />
la fin du XV e et du début du XVI e siècle dans le sud et le<br />
centre de l’Allemagne.<br />
La comparaison met en évidence l’exceptionnelle expressivité<br />
de la peinture de Grünewald, tout en le situant dans<br />
le contexte des mouvements artistiques de son temps.<br />
Peintures, dessins, gravures <strong>sur</strong> bois et <strong>sur</strong> cuivre, vitraux,<br />
sculptures de bois et de pierre... plus d’<strong>un</strong>e centaine d’œuvres<br />
témoignent de l’apogée artistique qui caractérisa<br />
cette époque .<br />
Jusqu’au 2/03<br />
Tous les jours de 10h à 18h, les je. jusqu’à 21h, fermé le lu. les 24/12 et 31/12 – visites<br />
guidées en <strong>fr</strong>ançais les sa. à 14h30 - Hans Thoma Strasse 2-6 - +49/721/926 3359<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
<strong>Le</strong> <strong>retable</strong> d’Issenheim<br />
Vers 1512-1516, Grünewald peint son célèbre <strong>retable</strong><br />
pour la commanderie des Antonins d’Issenheim, <strong>un</strong><br />
village situé à <strong>un</strong>e vingtaine de kilomètres de Colmar.<br />
La partie sculptée est due à Nicolas de Haguenau (vers<br />
1515).<br />
<strong>Le</strong> <strong>retable</strong> d’Issenheim est <strong>un</strong> polyptyque dont les<br />
volets s’ouvrent pour illustrer durant le culte la période<br />
liturgique correspondante. Il possède au total trois faces<br />
illustrées. Au centre se trouve la caisse sculptée.<br />
Cette œuvre de 3,30 m de haut et 5,90 m de large,<br />
répond à <strong>un</strong> programme iconographique dense :<br />
représenter la vie du Christ et celle de Saint-Antoine<br />
l’ermite. <strong>Le</strong>s fidèles n’étaient autorisés à voir la statue<br />
du saint qu’à l’occasion de certains jours de fête. <strong>Le</strong> reste<br />
de l’année, les scènes qui servaient au décor des offices<br />
étaient soit celle de la Passion, soit celle de la Nativité<br />
et de la Ré<strong>sur</strong>rection.<br />
Ces trois ensembles sont présentés séparément<br />
dans la chapelle du musée d’Unterlinden, restituant<br />
partiellement la présentation originelle de l’œuvre.
Centres d’art<br />
Colmar<br />
Espace Lézard<br />
Transmettre <strong>un</strong>e émotion ressentie en<br />
<strong>un</strong> lieu est le projet que se fixe Pierre<br />
Muckensturm depuis <strong>un</strong>e visite de la<br />
chapelle de Ronchamp. Il s’exprime par de<br />
grandes toiles noires ou des sculptures en<br />
béton, fil de fer et bitume, supports d’<strong>un</strong><br />
langage d’émotions pures et authentiques.<br />
Il utilise des lignes et du vide, des pleins<br />
et de la lumière, pour nous proposer<br />
des allégories modernes des immuables<br />
pesanteurs et des espoirs humains. Céder<br />
à la séduction de la matière-lumière de<br />
Pierre Muckensturm équivaut à prendre le<br />
risque d’<strong>un</strong> rendez-vous avec soi-même.<br />
Du 4/01 au 7/02 - Vernissage le 5/01 à partir de 18h<br />
2 bld du Champ de Mars – 03 89 41 70 77<br />
Expositions<br />
Colmar<br />
Espace André Malraux<br />
Samuel Rousseau - On pourrait le<br />
nommer Rousseau l’Enchanteur, tant sa<br />
vidéo est poétique, amusante, insolente,<br />
ludique. Voyez plutôt ses installations :<br />
deux grands panneaux de papiers<br />
peints aux yeux, casseroles et voitures<br />
qui clignotent tour à tour, derrière<br />
des maisons en bidons ménagers, où<br />
déambulent fiévreusement de nombreux<br />
personnages. A côté, des skieurs dévalent<br />
des pentes de papier blanc. <strong>Le</strong>ur faisant<br />
face, notre terre nourricière, tourne, bien<br />
sûr, continuellement. Au bas l’escalier, <strong>un</strong><br />
poisson rouge <strong>fr</strong>étille dans <strong>un</strong> œuf niché<br />
dans son nid d’oiseau.<br />
A l’étage, les photos numériques de<br />
paysages marocains et d’<strong>un</strong>ivers de<br />
<strong>fr</strong>omages nous conduisent à l’appel d’<strong>un</strong><br />
minuscule personnage enfermé au fond<br />
d’<strong>un</strong> lavabo, pour découvrir à son côté<br />
la machine à laver qui lave plus blanc...<br />
des figures humaines ! Là, la table est<br />
dressée pour <strong>un</strong> repas servi dans des<br />
assiettes animées de différentes positions<br />
du kama-sutra.<br />
Cette manière décalée de détournement<br />
des objets du quotidien, pose la question<br />
du statut de l’œuvre d’art par rapport au<br />
décor et à la réalité immédiate.<br />
Jusqu’au 10/02<br />
Du ma. au sa. de 14h à 19h, le di. de 14h à 18h.<br />
4 rue Rapp – 03 89 20 67 59<br />
15<br />
Sélestat<br />
Médiathèque<br />
<strong>Le</strong> Nouveau Paysage Familial<br />
Claude Philippot s‘est rendu dans<br />
différentes familles, afin de les<br />
photographier dans leurs espaces de<br />
vie. Cette exposition est proposée dans<br />
le cadre de « Luxembourg 2007, Capitale<br />
européenne de la Culture.»<br />
Jusqu’au 5/01<br />
Sélestat<br />
FRAC Alsace<br />
Dans ses tableaux et dans ses<br />
photographies, Georges Tony Stoll conçoit<br />
des agencements inattendus, comme<br />
pour imaginer <strong>un</strong> hypothétique «devenirpeinture»<br />
ou «devenir-sculpture» de la<br />
figure dans l’espace. Des juxtapositions<br />
provisoires de corps, de gestes, de couleurs<br />
et d’objets anodins construisent des<br />
moments abstraits où se réorganise la<br />
réalité. L’agencement de ces signes produit<br />
des paysages humains d’<strong>un</strong>e étrange<br />
et sensuelle beauté, à la fois simples et<br />
éphémères, tangibles et improbables.<br />
Jusqu’au 3/02<br />
1 rue Gilbert Estève – 03 88 58 87 55<br />
Musées<br />
Colmar<br />
Musée du Jouet<br />
<strong>Le</strong> cirque c’est d’abord dans nos<br />
souvenirs d’enfant des odeurs brutes,<br />
subtiles, prenantes. Puis dans nos oreilles<br />
résonnent la musique qui accompagne<br />
les murmures et les roulements de<br />
tambour qui annoncent l’exploit. Qui<br />
n’a jamais ressenti cet envoûtement si<br />
particulier à cet art qui reste à jamais<br />
gravé dans nos mémoires ?<br />
Allons découvrir ou redécouvrir cette<br />
ambiance grâce aux plus belles pièces<br />
de 6 collectionneurs qui présentent <strong>un</strong>e<br />
impressionnante collection de maquettes,<br />
matériel, affiches, de différents cirques :<br />
Pinder, Amar, Lamy...<br />
Jusqu’au 31/03<br />
40 rue Vauban – 03 89 41 93 10<br />
Adhérent au Pass Musées
Expositions<br />
16<br />
Mulhouse - La Galerie de La Filature<br />
<strong>Le</strong> paysage, <strong>un</strong>e marchandise ?<br />
<strong>Le</strong>o Fabrizio, Peter Granser, Robert Voit : trois <strong>regards</strong><br />
croisés <strong>sur</strong> le paysage globalisé. La nouvelle exposition<br />
photo de La Filature reflète avec pertinence <strong>un</strong>e réalité<br />
saisissante et paradoxale à l’heure du développement<br />
durable.<br />
Des photos de paysage... Rien de neuf sous le soleil,<br />
pensez-vous ? Au contraire, voilà <strong>un</strong>e nouvelle<br />
génération d’artistes du regard qui aiguise son<br />
outil de travail <strong>sur</strong> la pierre dure d’<strong>un</strong>e réalité désidéalisée.<br />
Aux antipodes des paysages «cartes postales», ces photographies<br />
prennent <strong>un</strong> relief sociologique inédit, inspiré<br />
pertinemment de la «marchandisation» du paysage.<br />
Décors en carton-pâte<br />
<strong>Le</strong> Suisse <strong>Le</strong>o Fabrizio, l’Autrichien Peter Granser et l’Allemand<br />
Robert Voit croisent ainsi leurs points de vue <strong>sur</strong> <strong>un</strong><br />
monde artificiel, victime de l’humanité décadente.<br />
Avec Dreamworld, <strong>Le</strong>o Fabrizio présente <strong>un</strong>e Thaïlande<br />
fascinée par les modèles occidentaux en matière de<br />
construction de logement. Et interroge : «Qu’en est-il de<br />
nos rêves lorsque leurs représentations matérielles sont de<br />
l’ordre du décor en carton-pâte ?»<br />
Arbres en plastique<br />
Peter Granser s’est immergé dans le décor de S<strong>un</strong> City,<br />
<strong>un</strong>e ville du fin fond de l’Arizona, construite exclusivement<br />
pour des retraités (la moyenne d’âge y est de 78 ans), qui<br />
s’enferment dans <strong>un</strong>e bulle totalement artificielle, dramatiquement<br />
protégée du monde extérieur, et habitent<br />
Peter Granser s’est<br />
immergé dans la<br />
ville américaine de<br />
S<strong>un</strong> City<br />
des villas clonées protégées 24h <strong>sur</strong> 24 par <strong>un</strong>e police<br />
privée. Un microcosme caricatural, comme <strong>un</strong> paroxysme<br />
de l’«american way of life», qu’a voulu saisir avec ironie le<br />
je<strong>un</strong>e photographe autrichien.<br />
Robert Voit propose <strong>un</strong> inventaire pictural des poteaux<br />
téléphoniques transformés en arbres factices, en plastique,<br />
érigés dans la nature aux États-Unis, en Grande-Bretagne,<br />
en A<strong>fr</strong>ique du Sud, en Corée, en Italie et au Portugal. Une<br />
manière de compenser visuellement les dangers des installations<br />
électriques en of<strong>fr</strong>ant au regard <strong>un</strong>e imitation<br />
de la végétation. Du paradoxe à l’aberration, il suffit d’<strong>un</strong><br />
clin d’oeil. Ou d’<strong>un</strong> déclic.<br />
• Jusqu’au 9 mars<br />
Entrée libre du Ma. au Sa. de 11h à 18h30, Di. de 14h à 18h et lors des<br />
représentations<br />
La Galerie de La Filature<br />
20 allée Nathan-Katz à Mulhouse<br />
03 89 36 28 28 - www.lafilature.org<br />
Guebwiller<br />
Musée du Florival<br />
L’histoire de Guebwiller à travers<br />
l’évolution de ses quartiers. Deuxième<br />
volet d’<strong>un</strong>e série d’expositions de<br />
photographies et de cartes postales,<br />
montrant l’évolution de la ville de<br />
Guebwiller.<br />
Du 7/12 au 30/03<br />
1 rue du 4 février – 03 89 74 22 89 – tous les jours sauf ma.<br />
de 14h à 18h – sa. di. et fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h<br />
Adhérent au Pass Musée<br />
Mulhouse<br />
Cité de l’Automobile<br />
L’automobile, <strong>un</strong> art - Toyota<br />
commémore 70 ans d’histoire par deux<br />
expositions prestigieuses :<br />
Pleins Phares - Art contemporain et<br />
automobile présentés par <strong>un</strong>e trentaine<br />
d’artistes internationaux, dont Arman, Eric<br />
Aupol, Stéphane Couturier, Tinguely...<br />
Toyota 70 - Présentation d’outils<br />
interactifs, montages vidéos, véhicules<br />
historiques...<br />
Jusqu’au 31/01<br />
192 avenue de Colmar – 03 89 33 23 23<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Mulhouse<br />
Musée des Beaux-Arts<br />
Régionale 8 - A l’instar des éditions<br />
précédentes, l’exposition est placée<br />
sous le signe de la tri-nationalité. Des<br />
artistes suisses, allemands et <strong>fr</strong>ançais sont<br />
présentés ensemble à Hégenheim, Basel,<br />
Liestal, Muttenz, Riehen, Freiburg, Weil<br />
am Rhein… et Mulhouse où le musée<br />
des Beaux-Arts accueille 25 d’entre eux.<br />
Sur l’ensemble des sites, tous les types<br />
de médias sont représentés : peinture,<br />
sculpture, installation, photographie,<br />
vidéo, travail digital, performance...<br />
Exposition proposée en collaboration<br />
avec le Quai, école supérieure d’art<br />
de Mulhouse, et l’association pour<br />
la préfiguration du Centre d’art<br />
contemporain.<br />
Jusqu’au 13/01<br />
Mémoire détournée - B r u n o<br />
Breitwieser est né en 1956 à Mulhouse,<br />
il vit et travaille à Paris. L’ensemble des<br />
œuvres présentées reflètent <strong>un</strong> travail <strong>sur</strong><br />
la mémoire : ainsi dans les textes lus ou à<br />
lire, dans l’image figée d’<strong>un</strong>e main ou dans<br />
celle d’<strong>un</strong> œil accompagnant les notes<br />
d’<strong>un</strong> piano, dans les cernes d’<strong>un</strong> arbre<br />
dont l’existence est inscrite dans la durée<br />
jusqu’à la fossilisation ou dans <strong>un</strong>e goutte<br />
d’eau provenant d’<strong>un</strong>e perfusion dont<br />
l’existence au contraire est éphémère.<br />
A partir du 26/01<br />
Entrée libre tous les jours sauf ma. de 10h à 12h et de 14h à<br />
18h (fermé le 1/01) - Place Guillaume Tell - 03 89 33 78 11<br />
Mulhouse<br />
Musée EDF Electropolis<br />
So Watt - du design dans l’énergie<br />
- Face aux enjeux énergétiques<br />
d ’aujourd ’hui, co mment a d o p te r<br />
<strong>un</strong> comportement plus économe et<br />
raisonné, alors que l’électricité est<br />
parfaitement immatérielle, invisible,<br />
impalpable dans l’habitat. C’est à cette<br />
question que des designers tentent de<br />
répondre à l’aide d’<strong>un</strong>e quarantaine de<br />
projets internationaux. <strong>Le</strong>s 5 thématiques<br />
qui composent l’exposition, permettent<br />
de redonner <strong>un</strong>e valeur à l’énergie<br />
électrique pour que s’engage <strong>un</strong><br />
rapport responsable à sa consommation.<br />
Grâce aux designers celle-ci devient<br />
visible, tangible et inspire de nouvelles<br />
esthétiques. Ces propositions permettent<br />
à chac<strong>un</strong> d’envisager <strong>un</strong> nouveau rapport<br />
à l’énergie et de concilier confort et<br />
respect de l’environnement.<br />
Jusqu’au 13/01<br />
Du ma. au di. inclus de 10h à 18h - 55 rue du Pâturage<br />
– 03 89 32 48 50<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Mulhouse<br />
Musée de l’Impression <strong>sur</strong> Etoffes<br />
L’Etoffe du Relief – Quilts, boutis<br />
et autres textiles matelassés, en<br />
collaboration avec le musée d’Art et<br />
d’Histoire de Genève.<br />
Jusqu’au 8/01<br />
14 rue JJ Henner – 03 89 46 83 11<br />
Adhérent au Pass Muséess
Rixheim<br />
Musée du Papier Peint<br />
Papiers peints du XVIII e -<strong>Le</strong> papier<br />
peint apparaît à la fin du XVII e siècle<br />
en Grande-Bretagne et gagne dans<br />
la seconde moitié du XVIII e siècle le<br />
continent, la France en particulier. L’essor<br />
s’avère d’emblée très rapide, <strong>sur</strong> le plan<br />
quantitatif comme <strong>sur</strong> le plan qualitatif :<br />
plus de 40 manufactures à Paris en<br />
1790 et <strong>un</strong> marché qui va des Etats-Unis<br />
à la Russie. En 1790, apparaît aussi à<br />
Mulhouse la manufacture Nicolas Dollfus<br />
et Cie, ancêtre de Zuber.<br />
<strong>Le</strong>s collections du musée, à l’origine très<br />
modestes concernant cette période, se<br />
sont développées par des acquisitions<br />
systématiques, de façon à construire <strong>un</strong><br />
ensemble cohérent et représentatif, pour<br />
la France en particulier. Elle regroupe<br />
désormais aussi bien les produits les<br />
plus raffinés de l’époque, comme les<br />
panneaux en arabesques, que des<br />
papiers bien plus modestes, retrouvés <strong>sur</strong><br />
le mur sous différentes couches.<br />
<strong>Le</strong> propos de l’exposition est de faire<br />
pour la première fois le point <strong>sur</strong><br />
l’ensemble de cette collection, de<br />
l’étudier scientifiquement et de la publier,<br />
tout en la présentant de la façon la plus<br />
large possible au public.<br />
Jusqu’au 31/01<br />
<strong>Le</strong>s Papiers Peints en Tontisse - <strong>Le</strong>s<br />
imitations du velours, exploration<br />
technique, historique, esthétique. <strong>Le</strong><br />
procédé tontisse consiste à imiter le<br />
velours avec des fibres de laine, de soie<br />
hachée, collées <strong>sur</strong> <strong>un</strong> support de toile<br />
ou de papier. Suscitant <strong>un</strong> véritable<br />
engouement au début du XVIII e , le<br />
tontisse connaît <strong>un</strong> regain d’intérêt à<br />
l’heure actuelle.<br />
Jusqu’au 1/06<br />
En parallèle : Intervention<br />
Contemporaine. Actuellement les<br />
papiers peints et carrelages vus par 15<br />
étudiants des arts décos de Strasbourg.<br />
La Commanderie - 28 rue Zuber - 03 89 64 24 56<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Expositions<br />
17<br />
Soultz<br />
Nef des Jouets<br />
Tranches de vie en diaporama – Petits<br />
et grands peuvent venir admirer des<br />
mondes où, comme à travers l’oeil d’<strong>un</strong><br />
géant, tout est miniature.<br />
Jusqu’au 27/01<br />
12 rue Jean Jaurès – 03 89 74 30 92<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Région<br />
Riehen (CH)<br />
Fondation Beyeler<br />
Action Painting<br />
L’exposition explore des aspects de la<br />
peinture gestuelle entre 1945 et 1965.<br />
L’histoire de la peinture moderne<br />
reflète l’individualité de l’artiste, dont<br />
la représentation devient de plus en<br />
plus prégnante dans l’oeuvre d’art. <strong>Le</strong>s<br />
tableaux se transforment peu à peu en<br />
constat de la personnalité du peintre,<br />
qui s’exprime par des mouvements
Expositions<br />
18<br />
picturaux. Cette évolution a trouvé son<br />
apogée dans la peinture gestuelle d’après<br />
la Seconde Guerre mondiale et <strong>sur</strong>tout<br />
dans les oeuvres de Jackson Pollock<br />
(1912-1956), dont les compositions<br />
abstraites ont inspiré le concept d’«action<br />
painting». La toile était devenue le champ<br />
d’action de l’artiste. Ce phénomène<br />
s’est manifesté en Amérique aussi bien<br />
qu’en Europe, malgré des conditions<br />
évidemment fort différentes. On verra<br />
dans cette exposition <strong>un</strong> choix d’oeuvres<br />
de Jackson Pollock, d’Arshile Gorky, de<br />
Wols, de Morris Louis, de Sam Francis,<br />
de Pierre Soulages, de <strong>Le</strong>e Krasner, et<br />
de bien d’autres artistes encore.<br />
Du 27/01 au 12/05<br />
Derniers jours pour : L’Autre Collection<br />
L’art du XX e siècle, interprété par les plus<br />
grands, aux cimaises de toute la <strong>sur</strong>face<br />
de la Fondation Beyeler. On peut y<br />
voir entre autres des <strong>chef</strong>s-d’œuvre de<br />
Braque, Bonnard, Cézanne, Dubuffet,<br />
Gauguin, Giacometti, van Gogh, Gris,<br />
Kandinski, Klee, Léger, Miro, Mondrian,<br />
Picasso.<br />
Jusqu’au 6/01<br />
Baselstrasse 77 +41(0)61 645 97 00<br />
Adhérent au Pass Musées<br />
Galeries • Ateliers<br />
Burnhaupt-le-Bas<br />
Espace Zieba<br />
Noël 2007 – Comme chaque année,<br />
accueil chaleureux et ambiance amicale<br />
pour cette exposition annuelle au<br />
cœur du S<strong>un</strong>dgau. Cette année ce sont<br />
les sculptures de Dan Robert et les<br />
céramiques de Marie-Dominique Zieba qui<br />
accompagnent les paysages du maître.<br />
Jusqu’au 14/01 de 14h à 20h<br />
Cueillette du Paradisvogel – rte de Heimsbr<strong>un</strong>n – 03 89<br />
48 77 93<br />
Colmar<br />
Galerie Bucciali – Minarro<br />
C’est gravé, docteur... - En gravures,<br />
aquatintes, monotypes, pastels, encres,<br />
aquarelles, marouflage. En tous formats<br />
rectangulaires, en tondo, ainsi qu’en<br />
bustes de terre cuite patinée, Dan Stefan<br />
interprète l’humain.<br />
La personnalité, le talent reconnu de cette<br />
artiste colmarienne, vibre de sensibilité,<br />
et son œuvre entière en est imprégnée.<br />
Timidité, orgueil, confession, amour,<br />
qu’ils soient châtelains ou grooms, les<br />
personnages présentés nous invitent dans<br />
leur intimité par la profondeur, l’intensité<br />
de leur regard, leurs attitudes, l’échange<br />
du dialogue évoqué. Dans les recoins<br />
de la galerie ainsi qu’en contournant les<br />
nombreuses vitrines, Dan Stefan nous<br />
abreuve de son expressionnisme bien<br />
personnel.<br />
Jusqu’au 31/01<br />
Galerie du Rempart - 03 89 23 72 99<br />
Dannemarie<br />
Atelier d’Art Demontrond<br />
Demo - Comme chaque hiver, l’atelier<br />
consacre son espace à Démo, doreur<br />
ornemaniste. Ce je<strong>un</strong>e plasticien, fort d’<strong>un</strong>e<br />
quinzaine d’années de formation, utilise<br />
l’art des cathédrales dans le domaine de<br />
l’art contemporain. Une base technique<br />
au carcan très serré lui permet modelage<br />
et dorure à l’eau (feuille or fin) <strong>sur</strong> papiers,<br />
panneaux, bois, pierres et métaux. «Mes<br />
œuvres sont issues d’<strong>un</strong>e recherche <strong>sur</strong><br />
les textures, les matières, les éléments.<br />
Influencées par les styles classiques aussi bien<br />
que par les civilisations passées, on y retrouve<br />
des connotations antiques contrastant avec<br />
<strong>un</strong> rendu résolument contemporain. » Une<br />
face de l’art contemporain dont il est le<br />
seul exécutant. Un rendu étonnant, plus<br />
élaboré d’année en année, dont les fonds<br />
en relief et alphabet personnel imposent<br />
l’originalité.<br />
Jusqu’au 26/01<br />
34 rue de Delle – 03 89 25 00 30<br />
Mulhouse<br />
La Boulangerie Centrale d’Art<br />
Peinture et sculpture - 5 artistes connus<br />
et reconnus : Christan Bilger, Catherine<br />
Marbach, Renato Montanaro, Mathieu<br />
J<strong>un</strong>cker, peintres - Hervé Spycher,<br />
modeleur de matières.<br />
Jusqu’au 15/01<br />
Vernissage le 15/12 dès 19h.<br />
162 bis avenue de Colmar – 06 07 53 50 54<br />
Mulhouse<br />
Galerie Courant d’Art<br />
<strong>Le</strong>s artistes de la galerie toujours au<br />
rendez-vous pour le plaisir de nos yeux.<br />
Janvier<br />
19 rue de l’Arsenal – 03 89 66 33 77<br />
Sélestat<br />
Galerie La ligne bleue<br />
<strong>Le</strong> paysage - Pour sa première<br />
exposition, cette nouvelle galerie<br />
accueille des oeuvres <strong>sur</strong> le thème<br />
du paysage, traité par <strong>un</strong>e vingtaine<br />
d’artistes essentiellement régionaux (du<br />
19 e siècle à nos jours). L’exposition tente<br />
de définir l’intemporalité de ce thème<br />
et relate la diversité des expressions,<br />
des supports et des techniques, de la<br />
tapisserie à la vidéo en passant par la<br />
photographie et la peinture.<br />
Jusqu’au 30/03<br />
Ouvert sa. et di. de 14h à 18h et <strong>sur</strong> RdV – visites guidées<br />
<strong>sur</strong> RdV : 2,50 € - 45 rue des Chevaliers –06 70 62 99 57<br />
Autres lieux<br />
Colmar<br />
Bibliothèque Europe<br />
Parallèlement à l’exposition du musée<br />
d’Unterlinden consacrée à Grünewald,<br />
sont présentés ici des dessins<br />
préparatoires à la copie du <strong>retable</strong><br />
d’Issenheim réalisés par le peintre<br />
japonais Itsuki Yanaï, travail auquel il se<br />
consacre depuis son arrivée à Colmar<br />
en 1978.<br />
Dans les œuvres présentées transparaît<br />
ce minutieux et considérable travail de<br />
réinvention de la démarche du maître<br />
d’Issenheim : Itsuki Yanaï y emploie la<br />
technique utilisée par Grünewald avec<br />
la rigueur, la patience et l’humilité d’<strong>un</strong><br />
disciple au service de son maître.<br />
Du 8/12 au 1/03<br />
Visite-conférence, Itsuki Yanaï, études<br />
du Retable – Par Frédérique Goerig-<br />
Herrgott, attachée de conservation au<br />
musée d’Unterlinden.<br />
<strong>Le</strong> 19/01 à 17h<br />
8 rue de Varsovie – 03 89 79 60 44<br />
H<strong>un</strong>ingue<br />
<strong>Le</strong> Triangle<br />
L’homme dans la cité - L’Association<br />
Culturelle Intercomm<strong>un</strong>ale (ACI) a<br />
demandé à trois photographes de saisir<br />
l’originalité du cadre de vie du territoire<br />
<strong>fr</strong>ontalier et de fixer ainsi les archives<br />
de demain. Regroupant les comm<strong>un</strong>es<br />
de Hésingue, H<strong>un</strong>ingue, Saint-Louis et<br />
Village-Neuf.<br />
L’Homme dans la cité<br />
EXPOSITION DE L’ASSOCIATION CULTURELLE INTERCOMMUNALE<br />
Hésingue, H<strong>un</strong>ingue, Saint-Louis et Village-Neuf<br />
Du 11 janvier au 30 mars 2008<br />
LE TRIANGLE 3 rue de Saint-Louis- 68330 HUNINGUE<br />
Tél. : 03 89 89 98 20 Entrée libre www.ville-h<strong>un</strong>ingue.<strong>fr</strong>
Ce projet photographique s’articule<br />
<strong>sur</strong> trois thèmes : l’humain, le cadre de<br />
vie, la dimension trans<strong>fr</strong>ontalière du<br />
secteur. De l’été 2005 à l’été 2006, les<br />
photographes Françoise Saur, Bernard<br />
Birsinger et Rolf Frei, sélectionnés par<br />
<strong>un</strong> jury intercomm<strong>un</strong>al, ont arpenté le<br />
territoire en toute saison et croisé leurs<br />
différents <strong>regards</strong> à travers la fenêtre de<br />
leurs objectifs.<br />
Présentée dernièrement à Saint-Louis,<br />
cette exposition continue son parcours<br />
avec à chaque étape <strong>un</strong>e analyse<br />
différente et <strong>un</strong> intérêt renouvelé.<br />
De janvier à fin mars<br />
3 rue de Saint-Louis – 03 89 89 98 20<br />
Expositions<br />
Mulhouse<br />
Côté Passage - Salon de coiffure<br />
Sénèque parlait déjà du blanc... et<br />
Degrisu s’en fait <strong>un</strong>e interprète avertie.<br />
Cette plasticienne mulhousienne, bien<br />
connue, triture et assemble différentes<br />
matières, toutes de blanc vêtues pour des<br />
œuvres en 3 dimensions imaginatives,<br />
poétiques, oniriques.<br />
Jusqu’au 7/01<br />
Aux heures d’ouverture du salon.<br />
19 Passage Central – 03 89 46 19 24<br />
Mulhouse<br />
La Filature<br />
Regards croisés <strong>sur</strong> le paysage globalisé<br />
Voir notre article page 16<br />
Du 30/11 au 9/03<br />
Galerie - 20 allée Nathan Katz - 03 89 36 28 29<br />
Sélestat<br />
Eglise Saint-Antoine<br />
La Crèche Saint-Antoine<br />
Impressionnante par ses dimensions (6m<br />
de haut), elle présente la Nativité dans<br />
<strong>un</strong> décor naturel. La Famille Missionnaire<br />
de Notre-Dame sera heureuse de vous<br />
accueillir.<br />
Jusqu’au 2/02<br />
Tous les jours de 7h à 19h (hors célbrations)<br />
19<br />
Sélestat<br />
Bibliothèque Humaniste<br />
La Première Mention écrite de<br />
l’arbre de Noël - Arbre de vie, symbiose<br />
de nombreux rites païens, la tradition du<br />
sapin de Noël plonge ses racines dans la<br />
nuit des temps. Orné à l’origine d’hosties<br />
et de pommes rouges, symboles des<br />
<strong>fr</strong>uits de la rédemption et de la tentation,<br />
on en trouve la première mention à<br />
Sélestat, dans <strong>un</strong> document datant<br />
de 1521 et conservé à la Bibliothèque<br />
Humaniste. Il est question dans <strong>un</strong> livre<br />
de comptes d’<strong>un</strong>e dépense de 4 Schillings<br />
pour payer des gardes-forestiers chargés<br />
de <strong>sur</strong>veiller les arbres dans les forêts<br />
m<strong>un</strong>icipales... et d’<strong>un</strong>e amende infligée à<br />
quiconque coupera les-dits sapins !<br />
Jusqu’au 5/01<br />
1 rue de la Bibliothèque - 03 88 58 07 20<br />
Bâle (CH)<br />
Psychatrische Kliniken Basel<br />
Himmel, Erde <strong>un</strong>d dazwischen (Entre<br />
terre et ciel) - Peintures acryliques par<br />
Roswitha Turri<br />
Jusqu’au 10/02<br />
Wilhelm-Klein-Strasse 27, Basel (CH)