08.11.2014 Views

Prévention Printemps2004-4 - CSST

Prévention Printemps2004-4 - CSST

Prévention Printemps2004-4 - CSST

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Dossier<br />

Les membres du comité<br />

sécurité des machines<br />

À l’avant de g. à dr. :<br />

Lucie Huberdeau,<br />

conseillère à la DPI,<br />

Louise Gravel, ing., et<br />

conseillère à la DPI,<br />

Louis Tremblay, chef<br />

du service secteurs<br />

primaire et manufacturier<br />

et sauvetage<br />

minier à la DPI, Anh<br />

Caothi, directrice en<br />

santé et sécurité (dss)<br />

(Île-de-Montréal–1),<br />

et Denis Grenon, dss<br />

(Saguenay–Lac-Saint-<br />

Jean). À l’arrière de<br />

g. à dr. : Guy Vallée, dss<br />

(Mauricie et Centredu-Québec),<br />

Robert<br />

Bélanger, chef de<br />

service à la DPI, Carole<br />

Veillette, conseillère à<br />

la DPI, et Lyne Beaulé,<br />

conseillère à la Direction des<br />

communications. Ne figurent pas<br />

sur la photo : Benoît Boucher,<br />

alors des services juridiques,<br />

Christine Fortuna, dss<br />

(Saguenay–Lac-Saint-Jean) et<br />

Serge Michaud, ing., et conseiller<br />

à la Vice-présidence aux<br />

opérations. Tous de la <strong>CSST</strong>.<br />

a d’automatisation, plus il y a de machines<br />

interreliées, plus c’est complexe.<br />

On ne peut pas former tous les inspecteurs<br />

pour évaluer la conception de<br />

chacun des dispositifs de protection.<br />

Par contre, chaque inspecteur peut<br />

demander une attestation selon laquelle<br />

tous les dispositifs ont été conçus<br />

conformément aux normes internationales<br />

reconnues et assurent la sécurité<br />

des travailleurs. »<br />

Et en pratique<br />

De quelle façon devait être implanté le<br />

plan d’action ? Allait-on demander, du<br />

jour au lendemain, d’arrêter toutes les<br />

machines dangereuses ? Les inspecteurs<br />

craignaient en effet de devoir fermer<br />

toutes les entreprises du Québec. « On<br />

va y aller progressivement, affirme<br />

M me Gravel. Pour les machines vraiment<br />

problématiques, on va documenter la<br />

question et chercher des solutions avec<br />

Photo : Tayaout-Nicolas<br />

les milieux de travail. Pour les machines<br />

usuelles, comme un banc de scie, un protecteur<br />

est nécessaire et sera donc exigé.<br />

L’objectif n’est pas de fermer les établissements.<br />

Souvent, on peut appliquer des<br />

mesures temporaires. Si on doit accepter<br />

des correctifs, qui ne sont pas parfaits ou<br />

qui ne sont pas tout à fait éprouvés, on<br />

a quand même diminué les risques. La<br />

situation n’est peut-être pas idéale, mais<br />

on a fait un pas. L’inspecteur est en<br />

mesure d’évaluer s’il y a quelque chose<br />

que l’employeur peut faire temporairement<br />

pour éliminer un danger sans que<br />

ce soit nécessairement conforme à la réglementation.<br />

Par exemple, est-ce qu’il<br />

peut installer rapidement un protecteur<br />

en panneaux de contreplaqué ? À<br />

condition, bien sûr, qu’il entreprenne<br />

des démarches pour mettre en place<br />

une solution permanente. À long terme,<br />

les mesures temporaires ne sont pas<br />

acceptables. » Si des mesures temporaires<br />

pour éliminer des dangers sont<br />

acceptées, l’employeur a-t-il encore intérêt<br />

à mettre en place des mesures permanentes<br />

plus coûteuses ? « Il n’a pas le<br />

choix, déclare Louise Gravel. Les mesures<br />

temporaires ne sont pas conformes<br />

au règlement et l’employeur doit se<br />

soumettre aux exigences du règlement.<br />

L’acceptation des mesures temporaires<br />

est conditionnelle à différents engagements<br />

et à des conditions strictes. S’il<br />

ne les respecte pas, l’inspecteur peut<br />

ordonner l’arrêt des travaux ou la fermeture<br />

du lieu de travail. »<br />

« L'acceptation<br />

des mesures temporaires<br />

est conditionnelle<br />

à différents engagements<br />

et à des conditions<br />

strictes. »<br />

Les pouvoirs de l’inspecteur<br />

Le plan d’action balise les pouvoirs<br />

de l’inspecteur. Ce dernier peut être<br />

obligé de passer par la coercition pour<br />

que l’employeur réagisse. On veut<br />

donc utiliser le pouvoir de l’inspecteur<br />

comme levier pour forcer l’employeur<br />

à se prendre en charge. Et voir à ce<br />

que les dispositifs demandés restent en<br />

place et demeurent efficaces. C’est ce<br />

qu’on appelle la permanence des correctifs.<br />

Tout comme dans le secteur de<br />

la construction, la <strong>CSST</strong> se donne les<br />

moyens de convaincre les employeurs.<br />

« Les fautifs vont recevoir des avis de<br />

dérogations, les machines des fautifs<br />

seront arrêtées et des constats d’infraction<br />

seront délivrés contre eux, prévient<br />

Louis Tremblay. Les gens nous<br />

prennent au sérieux à partir du moment<br />

10 Prévention au travail Automne 2005

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!