Le Sahel - Nigerdiaspora
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10 ETRANGER<br />
Egypte<br />
Echec des négociations sur le partage des eaux du Nil<br />
<strong>Le</strong>s négociations sur le partage de l'eau entre les dix pays riverains du Nil ont de nouveau<br />
échoué, a annoncé, mardi dernier l'agence de presse officielle égyptienne<br />
MENA. L'Egypte rejette un accord-cadre qui réduirait sa part du fleuve le plus long du<br />
monde.<br />
La dispute dure depuis des années.<br />
Avant même le début des discussions<br />
dans la station balnéaire égyptienne<br />
de Charm el-Cheikh, sur la mer<br />
Rouge, le ministre égyptien de l'Eau et de<br />
l'Irrigation, Mohammed Nasreddin Allam, a<br />
prévenu que son pays entendait garder sa<br />
part de 55,5 milliards de mètres cubes<br />
d'eau par an, soit plus de la moitié du<br />
début du Nil.<br />
<strong>Le</strong> Caire exige en outre de disposer d'un<br />
droit de veto sur tout nouveau projet d'irrigation<br />
émanant des neuf autres Etats,<br />
lesquels ont refusé une telle clause.<br />
L'Egypte s'accroche à un accord conclu en<br />
1929 avec la Grande-Bretagne au nom<br />
des colonies que la couronne anglaise<br />
possédait alors en Afrique de l'Est, et à un<br />
autre conclu en 1959 avec le Soudan qui<br />
fixait son quota actuel des eaux du fleuve.<br />
L'Egypte, avec ses 80 millions d'habitants,<br />
affirme qu'en maintenant ce quota la part<br />
par tête tombera à environ 630 m3 en<br />
2025, contre 1.213 en 1990.<br />
<strong>Le</strong>s huit autres pays de l'Initiative du<br />
bassin du Nil (NBI) demandent un partage<br />
plus équitable. La conclusion d'un accordcadre<br />
ouvrirait la voie à l'établissement<br />
d'une commission permanente du bassin<br />
du Nil chargée de veiller à l'attribution des<br />
ressources en eau. La NBI comprend le<br />
Burundi, la République démocratique du<br />
Congo, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le<br />
Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie<br />
et l'Ouganda.<br />
(AP)<br />
Pologne<br />
Des milliers de Polonais se recueillent devant le cercueil<br />
du président défunt et de la première dame<br />
Des milliers de Polonais faisaient la queue mardi devant le palais présidentiel pour se<br />
recueillir devant les dépouilles du président polonais <strong>Le</strong>ch Kaczynski et de son épouse<br />
Maria, tués dans un accident d'avion samedi en Russie.<br />
Eplorés, les visiteurs s'agenouillaient,<br />
priaient et pleuraient<br />
devant les cercueils fermés du<br />
président et de la première dame,<br />
exposés dans le hall des colonnes du<br />
palais présidentiel, où le chef de l'Etat<br />
nomme et défait les gouvernements.<br />
La longueur de la file, qui s'étendait<br />
sur plus d'un kilomètre, ne semblait<br />
pas décourager les personnes<br />
présentes. "Nous attendrons aussi<br />
longtemps qu'il faudra", assure Alicja<br />
Marszalek, une téléphoniste à la<br />
retraite qui attendait avec un ami de<br />
pouvoir entrer dans le palais. "Nous<br />
voulons leur rendre hommage parce<br />
que c'étaient des gens formidables.<br />
C'était un homme modeste, très instruit,<br />
intelligent et gentil".<br />
La télévision polonaise retransmettait<br />
en direct les images des Polonais,<br />
principalement des familles, se recueillant<br />
devant les cercueils, flanqués chacun<br />
de deux militaires impassibles. <strong>Le</strong><br />
corps de Maria Kaczynska, reposant<br />
dans un cercueil en bois enveloppé du<br />
drapeau polonais rouge et blanc, avait<br />
été rapatrié de Russie par avion militaire<br />
mardi matin. Il avait été accueilli<br />
par la fille unique du couple présidentiel,<br />
Marta, et le frère jumeau du président<br />
défunt, Jaroslaw Kaczynski,<br />
avant d'être transféré au palais présidentiel<br />
dans un corbillard roulant à pas<br />
d'homme et au passage duquel des<br />
milliers Polonais ont lancé des fleurs.<br />
<strong>Le</strong> corps de <strong>Le</strong>ch Kaczynski avait été<br />
rapatrié dimanche.<br />
<strong>Le</strong>urs funérailles nationales,<br />
auxquelles devrait assister le président<br />
russe Dimitri Medvedev, se<br />
dérouleront dimanche dans la cathédrale<br />
du Wawel à Cracovie, où ils<br />
seront ensuite inhumés aux côtés de<br />
rois et de présidents polonais. <strong>Le</strong><br />
général Wladyslaw Sikorski, chef du<br />
gouvernement polonais en exil durant<br />
la Seconde Guerre mondiale, qui avait<br />
lui aussi trouvé la mort dans un accident<br />
d'avion en 1943, repose également<br />
dans la cathédrale gothique.<br />
<strong>Le</strong> président, son épouse Maria et 94<br />
autres dignitaires polonais ont trouvé<br />
la mort à Smolensk (ouest de la<br />
Russie), alors qu'ils se rendaient aux<br />
cérémonies du 70e anniversaire du<br />
massacre de Katyn, l'exécution de<br />
22.000 officiers polonais par la police<br />
secrète de Staline en 1940. Une erreur<br />
humaine pourrait être à l'origine de<br />
l'accident, selon les enquêteurs. <strong>Le</strong><br />
vice-Premier ministre russe Sergeï<br />
Ivanov a pour sa part affirmé à la<br />
télévision que "les analyses préliminaires<br />
des données des boîtes noires"<br />
montraient qu'"il n'y avait pas eu d'explosion<br />
ou d'incendie à bord de l'avion"<br />
et que "les moteurs fonctionnaient<br />
jusqu'à la collision".<br />
<strong>Le</strong>s données issues des boîtes noires<br />
sont toujours en cours d'analyse, a<br />
souligné le procureur général polonais<br />
Andrzej Seremet. Parmi les victimes<br />
figure également Anna Walentynowicz,<br />
80 ans, à l'origine de la création<br />
en 1980 avec <strong>Le</strong>ch Walesa de<br />
Solidarnosc (Solidarité), premier<br />
syndicat libre du bloc de l'Est.<br />
<strong>Le</strong> Parlement polonais a de son côté<br />
rendu hommage mardi aux 18 parlementaires<br />
décédés dans le crash.<br />
Dans l'hémicycle, des portraits<br />
encadrés des victimes et des fleurs<br />
recouvraient leurs sièges désormais<br />
vides, et leurs noms ont été lus à voix<br />
haute. <strong>Le</strong> président du Sénat Bogdan<br />
Borusewicz a déclaré, ému, que cet<br />
accident était "la plus grande tragédie<br />
de l'histoire polonaise d'après-guerre".<br />
(AP)<br />
USA/Nucléaire<br />
"<strong>Le</strong> risque d'une attaque nucléaire a augmenté", selon Obama<br />
<strong>Le</strong> président américain Barack Obama a estimé, mardi dernier, que le "risque d'une<br />
attaque nucléaire" avait "augmenté", dans un discours prononcé au second et dernier<br />
jour de la Conférence sur la sécurité nucléaire à Washington.<br />
M. Obama a par ailleurs annoncé que le<br />
prochain sommet sur la sécurité nucléaire<br />
se tiendrait en Corée du Sud en 2012, ce<br />
qu'a confirmé le président sud-coréen <strong>Le</strong>e Myungbak.<br />
"<strong>Le</strong> risque d'une attaque nucléaire a augmenté",<br />
a déclaré M. Obama devant les dirigeants d'une<br />
cinquantaine de pays et d'organisations internationales.<br />
Et ce danger ne provient pas d'un pays<br />
ennemi mais de mouvements terroristes, qui<br />
cherchent à s'emparer d'armes atomiques, a-t-il<br />
ajouté, qualifiant cette menace accrue, malgré la fin<br />
de la Guerre froide, d'"ironie cruelle de l'histoire".<br />
<strong>Le</strong> président français Nicolas Sarkozy s'est félicité<br />
de l'"engagement ambitieux qui consiste à sécuriser<br />
toutes les matières nucléaire vulnérables du<br />
monde en quatre ans" lors d'une conférence de<br />
presse, à l'issue du sommet. "Tous les pays réunis<br />
ici sont convenus de la nécessité d'une vigilance<br />
accrue et permanente sur les stocks de matières<br />
nucléaires civiles et militaires et sur les savoir-faire<br />
scientifiques nucléaires", a-t-il expliqué. "A l'heure<br />
de la renaissance du nucléaire civil, il faut que tous<br />
les Etats acquièrent une culture de la sécurité<br />
nucléaire".<br />
En outre, M. Sarkozy a proposé qu'un Etat qui "livre<br />
à une organisation terroriste du matériel nucléaire<br />
ou de la compétence en matière nucléaire", puisse<br />
"être poursuivi et condamné par un tribunal international<br />
sous l'égide de l'ONU". Cette question devra<br />
être résolue d'ici 2012, a-t-il précisé, soulignant qu'il<br />
existe un "vide juridique en la matière". <strong>Le</strong> sommet<br />
s'est achevé par une déclaration commune des 47<br />
participants, mardi soir, qui affirme la "responsabilité<br />
fondamentale" des Etats en matière de sécurité des<br />
matières nucléaires, pour empêcher celles-ci de<br />
tomber entre les mains de terroristes. Ils ont aussi<br />
appelé à une mobilisation de la communauté internationale<br />
contre la vente ou le vol de matières<br />
nucléaires, et au renforcement de la coopération<br />
<strong>Le</strong> CESAG organise, conjointement avec la Banque<br />
Mondiale, du 31 mai au 18 juin 2010, un séminaire sur la<br />
«Passation des marchés publics de fournitures et<br />
d'équipements ».<br />
<strong>Le</strong> public concerné comprend les cadres travaillant sur les<br />
marchés publics financés par la Banque Mondiale ou<br />
d'autres bailleurs de fonds, les membres permanents des<br />
commissions nationales des marchés, les cadres des<br />
Municipalités et collectivités locales officiant sur les marchés<br />
publics, les cadres des corps de contrôle de l'Etat tels que les<br />
inspecteurs d'Etat.<br />
CENTRE AFRICAIN D'ETUDES<br />
SUPERIEURES EN GESTION<br />
La date limite des inscriptions est fixée au<br />
mercredi 26 mai 2010<br />
Pour toute information, s'adresser à Madame Aby SANE<br />
Direction de l'ISMEO ;<br />
Tél. : (221) 839.73.6O - Poste 379 / Fax : (221) 821 32 15<br />
Email : aby.sane@cesag.sn<br />
avec les Nations unies et leur Agence internationale<br />
de l'énergie atomique (AIEA).<br />
<strong>Le</strong> président américain avait ouvert cette seconde<br />
journée de conférence en demandant aux<br />
dirigeants mondiaux présents d'observer une<br />
minute de silence en hommage au président polonais<br />
<strong>Le</strong>ch Kaczynski, à sa femme Maria et aux autres<br />
hauts dignitaires polonais tués dans un accident<br />
d'avion samedi en Russie. M. Obama a précisé qu'il<br />
assisterait aux funérailles nationales du couple<br />
présidentiel dimanche à Cracovie. Son homologue<br />
russe Dimitri Medvedev, ainsi que Nicolas Sarkozy,<br />
ont également annoncé leur présence. La journée<br />
de lundi avait été marquée par des avancées:<br />
l'Ukraine a annoncé qu'elle allait se défaire de tout<br />
son uranium hautement enrichi, comme l'ont promis<br />
le Canada et le Mexique. La Chine a de son côté<br />
accepté de travailler avec les Etats-Unis sur des<br />
sanctions éventuelles contre l'Iran, lors d'une rencontre<br />
entre Barack Obama et son homologue chinois<br />
Hu Jintao en marge du sommet.<br />
<strong>Le</strong>s Etats-Unis sont favorables à un nouveau durcissement<br />
du régime de sanctions envers l'Iran,<br />
qu'ils accusent de dissimuler un programme<br />
nucléaire militaire. Téhéran maintient que ses<br />
objectifs sont uniquement civils et refuse de suspendre<br />
ses activités suspectes, comme l'enrichissement<br />
d'uranium. La Chine peut empêcher l'adoption<br />
de nouvelles sanctions en utilisant le veto dont elle<br />
dispose au Conseil de sécurité des Nations unies.<br />
Mardi, Téhéran a réagi en disant douter du soutien<br />
de la Chine à la position américaine favorable à de<br />
nouvelles sanctions. Washington peut d'ores et déjà<br />
compter sur l'appui de la Grande-Bretagne, de la<br />
France et de l'Allemagne et probablement de la<br />
Russie, seul autre membre permanent avec la<br />
Chine susceptible d'user de son droit de veto dans<br />
ce genre d'affaire.<br />
(AP)<br />
SEMINAIRE<br />
Jeudi 15 avril 2010