19.11.2014 Views

Projet de l'UMR EPOC - Environnements et paléoenvironnements ...

Projet de l'UMR EPOC - Environnements et paléoenvironnements ...

Projet de l'UMR EPOC - Environnements et paléoenvironnements ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1.2.2. Des laboratoires multi-sites dont<br />

certains locaux sont peu adaptés<br />

Les personnels d’EPOc se répartissent entre les<br />

sites <strong>de</strong> Talence <strong>et</strong> d’Arcachon qui sont séparés<br />

d’une soixantaine <strong>de</strong> kilomètres soit une<br />

distance très inférieure à celle séparant d’autres<br />

stations marines françaises <strong>de</strong> leur campus<br />

principal. La géographie le rendant possible, il<br />

nous semble essentiel qu’un lien fort soit<br />

maintenu entre le site d’Arcachon <strong>et</strong> le campus<br />

<strong>de</strong> Talence. Un tel lien constitue en eff<strong>et</strong> une<br />

garantie <strong>de</strong> pouvoir :<br />

1. accé<strong>de</strong>r à une gran<strong>de</strong> diversité<br />

d’écosystèmes ateliers (cf. I.1.2.),<br />

2. évoluer dans <strong>de</strong>s environnements<br />

intellectuels <strong>et</strong> technologiques stimulants.<br />

C<strong>et</strong>te volonté réaffirmée, il convient <strong>de</strong> ne<br />

pas occulter les problèmes posés par la bilocalisation<br />

tant en termes <strong>de</strong> recherche<br />

que d’enseignement.<br />

Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> fonctionnalité <strong>de</strong>s locaux diffère<br />

gran<strong>de</strong>ment entre les <strong>de</strong>ux sites. La vétusté <strong>de</strong>s<br />

installations <strong>de</strong> la station marine d’Arcachon<br />

est patente. Le positionnement actuel <strong>de</strong>s<br />

personnels sur chacun <strong>de</strong>s sites résulte<br />

largement <strong>de</strong> l’histoire <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’impossibilité à<br />

effectuer <strong>de</strong>s remaniements significatifs du fait<br />

<strong>de</strong> l’exiguïté du site arcachonnais C<strong>et</strong>te<br />

répartition ne prend par conséquent pas en<br />

compte les évolutions intervenues dans la<br />

structuration d’EPOc. La logique <strong>de</strong> création<br />

<strong>de</strong> l’équipe ECOBIOC a par exemple consisté<br />

à rassembler les communautés <strong>de</strong> biologistes <strong>et</strong><br />

<strong>de</strong> biogéochimistes marins d’EPOc.<br />

Historiquement ces <strong>de</strong>ux communautés sont<br />

réparties sur les sites arcachonnais (pour les<br />

biologistes) <strong>et</strong> talençais (pour les<br />

biogéochimistes) ce qui complique les<br />

interactions entre ces <strong>de</strong>ux groupes. Une autre<br />

difficulté importante rési<strong>de</strong> dans le fait que la<br />

quasi-totalité <strong>de</strong>s enseignements dispensés par<br />

les personnels EC localisés à Arcachon a lieu<br />

sur le campus <strong>de</strong> Talence. Ceci engendre <strong>de</strong>s<br />

nav<strong>et</strong>tes incessantes entre les <strong>de</strong>ux sites ainsi<br />

que les pertes <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> d’énergie qui en<br />

découlent.<br />

Les personnels du LPTC sont actuellement<br />

localisés sur 3 sites :<br />

1. le bâtiment A12 du Campus <strong>de</strong> Talence qui<br />

abrite une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s activités en<br />

Physico-Chimie <strong>de</strong> l’Environnement ;<br />

2. le bâtiment B2 <strong>de</strong> ce même campus qui<br />

abrite les activités <strong>de</strong> Toxicologie <strong>de</strong><br />

l’Environnement ; <strong>et</strong> enfin<br />

3. l’IUT <strong>de</strong> Périgueux où sont localisés 4 EC<br />

rattachés à UB4.<br />

Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> forte a été formulée <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs années pour que les <strong>de</strong>ux<br />

composantes talençaises soient regroupées<br />

afin <strong>de</strong> renforcer la cohésion <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong><br />

recherche <strong>et</strong> leur pérennisation. Comme<br />

EPOc, le LPTC souffre également du caractère<br />

peu ou pas adapté <strong>de</strong> ses locaux à certaines<br />

activités (e.g., culture cellulaire <strong>et</strong> biologie<br />

moléculaire).<br />

I.2.3. Une articulation entre activités <strong>de</strong><br />

recherche <strong>et</strong> d’enseignement à reconsidérer<br />

L’offre d’enseignement associée aux contours<br />

scientifiques actuels d’EPOc apparaît peu<br />

satisfaisante. Les intitulés <strong>de</strong>s spécialités<br />

(ENVOLH) ou <strong>de</strong>s parcours (FDEA) du<br />

Master STEE sont trop compliqués <strong>et</strong> ne font<br />

pas référence à <strong>de</strong>s mots clefs bien i<strong>de</strong>ntifiés.<br />

Ils sont par conséquent peu lisibles <strong>et</strong> pas assez<br />

attractifs pour les étudiants. La situation<br />

actuelle n’est pas non plus optimale du point<br />

<strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong><br />

l’interdisciplinarité :<br />

1. au niveau Master, l’océanographie<br />

biologique est enseignée dans le parcours<br />

FDEA au contraire <strong>de</strong>s autres composantes<br />

<strong>de</strong> l’océanographie qui le sont au sein <strong>de</strong> la<br />

spécialité ENVOLH ;<br />

2. les enseignements <strong>de</strong>s composantes<br />

chimiques <strong>et</strong> biologiques <strong>de</strong><br />

l’écotoxicologie sont dispensés <strong>de</strong> manière<br />

indépendante au sein <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux filières<br />

(QUALENC <strong>et</strong> FDEA) respectivement<br />

portées par les UFR <strong>de</strong> Chimie <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

Biologie.<br />

I.2.4. La mauvaise intégration du LPTC à<br />

l’ISM<br />

Enfin un <strong>de</strong>rnier point faible, spécifique au<br />

LPTC est sa mauvaise intégration à son UMR<br />

actuelle <strong>de</strong> rattachement : l’ISM. Après<br />

quelques tentatives <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s montés en<br />

commun avec d’autres groupes, l’impossibilité<br />

à concrétiser <strong>de</strong>s rapprochements par <strong>de</strong>s<br />

actions communes est en eff<strong>et</strong> assez<br />

rapi<strong>de</strong>ment apparue si bien que le LPTC se<br />

5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!