Carolo Mag' fÃ©vrier 2010 (pdf - 3,98 Mo) - Ville de Charleville-MÃ©ziÃ¨res

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Actualités Transfert du marché de la Ronde Couture Dispositions en matière de stationnement A partir du 28 février prochain, le marché dominical du quartier de la Ronde Couture se tiendra rue des Pivoines sur les parkings jouxtant le cimetière. Modalités de stationnement pour les riverains et les consommateurs. impasse des Capucines P2 rue Ferroul P1 rue des Mésanges rue Ferroul Le marché qui se tient le dimanche à la Ronde Couture prendra ses quartiers d'hiver rue des Pivoines à compter du 28 février prochain. Ce transfert, pendant quatre mois, permettra aux entreprises de réaliser la deuxième phase des travaux sur la place Lucien Bauchart. Ce déménagement aura une incidence sur le stationnement des résidents des rues voisines du cimetière et des visiteurs du marché. Point d'informations sur les recommandations et récapitulatif des aménagements proposés par la Ville. P3 Bd Aragon cimetière Emplacement du marché à partir du 28 février P5 Stationnement des riverains des rues voisines du cimetière A compter du samedi 27 février, les riverains qui stationnaient leurs voitures sur les emplacements autour du cimetière vont devoir changer l e u r s h a b i t u d e s l e s s a m e d i s s o i r. L'emplacement provisoire du marché identifié en rose sur le plan ci-dessus devra être complètement libre de toute voiture le dimanche matin dès 5 h (attention à la fourrière !). De plus et pour des questions de sécurité, la rue des Pivoines sera interdite à la circulation du dimanche 5 h à la fin du marché. En moyenne entre le samedi soir et le dimanche matin, cent trente véhicules sont stationnés sur la zone qui servira d’installation provisoire au marché. Pour ne pas pénaliser ces personnes, la Ville a répertorié des aires de stationnement peu ou pas utilisées et a spécialement aménagé des sites proches pour pouvoir accueillir plus de 150 voitures : ➨ Derrière l'immeuble Ferroul en moyenne trente deux places sont disponibles (P1) ; impasse des Capucines, représentée sur le plan par le numéro P2, on en comptabilise vingt. ➨ Les bandes cyclables dans le boulevard Aragon (P3) et rue des Pivoines (P5) vont être provisoirement transformées en places de stationnement augmentant de cinquante le nombre de places disponibles. ➨ Enfin, l'aire de jeux de la rue Ferroul (P4) va être aménagée en parking en vue d'offrir soixante places supplémentaires. Bien évidemment, dès que le marché aura réinvesti la place Lucien Bauchart, l'aire de jeux reprendra sa fonction initiale et sera réaménagée dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine. des rue pivoines Des solutions à destination des consommateurs Les consommateurs qui fréquentent le quartier le dimanche n’ont pas été oubliés. En effet, la Ville a également pensé à ceux qui viennent en bus ou en voiture. Les personnes qui utilisent les transports en commun et qui sont habituellement déposées à l’arrêt « Ferroul c. com. » seront amenées à l’arrêt « Cimetière » (à deux pas du nouvel emplacement du marché), à compter du 28 février. Pour ceux qui utilisent leurs véhicules, ils seront conviés à se garer du côté du COSEC. Infos : 03 24 32 41 95 P4 Stationnements de remplacement pour les riverains à partir du dimanche 5 h du matin 4 N° 137 - Février 2010
Vivre ensemble Difficultés financières imprévues ? Santé Le dépistage du virus de SIDA Le CCAS peut vous aider Nous vous l’annoncions le mois dernier dans le Carolo Mag n°136, le CCAS de Charleville-Mézières a mis en place un nouveau système d’aides facultatives. Tour d’horizon des éléments pris en compte pour le calcul. La nouveauté de ce système est la prise en compte de la notion de reste à vivre, soit la somme disponible par personne au sein d’un ménage, une fois toutes les charges obligatoires payées. Le reste à vivre se calcule ainsi : le total des charges obligatoires du foyer est soustrait du total ressources, le tout divisé par le nombre de parts (selon le nombre de personnes au sein du foyer) et par 30,5 jours. Le calcul du reste à vivre se base donc sur trois éléments essentiels : les ressources du foyer, les charges obligatoires et le nombre de personnes (voir exemple en encadré). Les ressources prises en compte Elles sont : le salaire et revenus exceptionnels, la formation professionnelle, les indemnités (maladie, maternité, accident de travail, paternité, adoption), les allocations chômage, le RSA, l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), les allocations familiales, les allocations logement, les pensions alimentaires, les retraites et pensions, la rente accident de travail, l’allocation veuvage, les aides régulières (autres organismes ou associations), les revenus de professions non salariées, les revenus des valeurs et capitaux mobiliers et les revenus financiers. Les charges du foyer prises en compte Les charges liées au logement : le loyer, charges et accession à la propriété APL non déduite, les énergies tout opérateur, l’eau, les taxes (foncière, habitation, redevance télévisuelle), l’assurance habitation. Pour la téléphonie, un forfait de 30 € est pris en compte dans le calcul. Les charges liées aux enfants comprennent les frais de garde, la restauration, le transport et l’assurance scolaires. Les autres charges retenues sont l’impôt sur le revenu, les frais de mutuelle, médicaux (prescrits non remboursés, le forfait journalier restant à charge…), les pensions alimentaires versées, l’assurance véhicule. Enfin, les dernières charges sont liées aux crédits et dettes : le remboursement du crédit, apurement de dettes, plans de surendettement. Un avantage forfaitaire lié à l’absence de crédit est accordé à hauteur de 50 €. Sont également comptés les frais liés à l’hébergement en EHPAD ou EHPA. Le calcul des parts Une personne seule équivaut à 1,5 part, une personne seule avec enfant(s) 1,5 part plus une part par enfant, un couple est égal à deux parts, un couple avec enfant(s) correspond à deux parts plus une par enfant, et enfin, une personne hébergée équivaut à une part. Le reste à vivre pris en compte doit être inférieur ou égal à 6 € par jour et par personne. Il est cependant porté à 8 € pour certaines aides. Les aides concernées Les aides pour tous : les aides d’urgence, une seule fois sauf cas particuliers (alimentaires, exceptionnelles sur facture, régie de secours…), les aides exceptionnelles (alimentaires, sur factures… ainsi que le micro-crédit personnel et la possibilité d’avances remboursables). Pour les jeunes de 18 à 25 ans, le minimum social, le secours jeunes, le «coup de pouce études». Pour les familles : les aides à la scolarité, à la restauration scolaire, aux vacances, tickets loisirs, Noël… N’hésitez pas à contacter le CCAS pour des renseignements complémentaires. Son personnel est à votre service. Infos : 03 24 32 45 00 Exemple de calcul du «reste à vivre» pour une personne seule avec 3 enfants Ressources = 1136,73 € Charges = 362,20 € (1136,73 - 362,20) : 4,5 parts : 30,5 jours = 5,64 € par jour. Le reste à vivre est donc de 5,64 € par jour et par personne En 2010, l'épidémie du SIDA (syndrome d'immunodépression acquis lié au virus VIH) a 25 ans. Les progrès dans la prise en charge des patients n'ont pas cessé. D'une maladie constamment mortelle, on est passé à une maladie chronique avec des traitements simples à prendre, ayant peu d'effets indésirables. La connaissance de base sur les modes de transmission et les modes de prévention sont connus de tous mais pas toujours appliqués. L'épidémie continue puisque l'on a 6 500 nouvelles prises en charge en 2009. L'offre universelle de dépistage pour l'ensemble de la population est acquise grâce aux centres de dépistage anonyme et gratuit. Par contre, les besoins sont différents en dépistage selon les groupes de population et il reste beaucoup à faire. Aujourd'hui nous avons de nouveaux outils pour le diagnostic : des tests Elisa de 4 e génération qui recherchent les anticorps dirigés contre le virus du SIDA et un antigène du virus, permettant de raccourcir le délai entre exposition et test positif de 3 mois à 6 semaines ; les TDR ou test de dépistage à résultat rapide, unitaires, sans technique automatisée, pouvant être réalisés en dehors de tout laboratoire ; les microméthodes, ce sont des prélèvements au bout du doigt sur un petit tube, avec réalisation au laboratoire des tests Elisa. 5 millions de tests ont été effectués en France en 2009, soit 80 tests pour 1 000 habitants. Néanmoins, depuis 3 ans, le nombre de personnes ayant développé un SIDA est stable et n'a plus tendance à diminuer, le diagnostic est fait à un stade trop avancé de la maladie, la moitié des personnes découvrant leur séroposivité a des lymphocytes CD 4 inférieurs au seuil des 350, valeur signifiant déjà un déficit immunitaire. Chez les patients hétérosexuels, 63 % sont découverts à ce stade, les quelques usagers de drogues récemment dépistés positifs le sont aussi à un stade tardif, dans le groupe homosexuel, malgré une bonne sensibilisation et la découverte de l'infection à un stade récent dans 39 % des cas, il existe toujours un retard au dépistage, notamment pour les plus âgés. En France, aujourd'hui, 35 000 personnes vivent avec le virus du SIDA tout en l'ignorant. Il faut donc dépister plus largement. Il faudrait que l'on fasse tous un test au moins une fois dans notre vie, entre 20 et 70 ans, examen à demander auprès de son médecin-traitant. Les centres de dépistage anonyme et gratuit doivent quitter l'hôpital, se mobiliser pour aller à la rencontre des populations les plus vulnérables. Les microméthodes devraient permettre d'éviter les prises de sang, les tests de dépistage rapide donner des résultats immédiats. En 2010, tous ces nouveaux outils devraient nous permettre un dépistage plus large, la mise en route de traitement à un stade précoce permettant de préserver le système immunitaire des patients. Docteur Penalba, médecin-chef des maladies infectieuses de l’Hôpital Manchester N° 137 - Février 2010 5
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