Abdelmalek BENdRISS… - BNP Paribas
Abdelmalek BENdRISS… - BNP Paribas
Abdelmalek BENdRISS… - BNP Paribas
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Sommaire<br />
Repères d'activité 4<br />
Message des Présidents du Conseil de Surveillance et du Directoire 6<br />
Conseil de Surveillance et Directoire 8<br />
Comité de Direction 10<br />
Chiffres clés 12<br />
Chiffres clés de l’actionnaire 14<br />
Environnement économique en 2006 16<br />
La BMCI en 2006 20<br />
Principaux indicateurs d’activité et de résultats 22<br />
Activités commerciales 24<br />
Activités des filiales spécialisées 28<br />
Des moyens à la hauteur des ambitions 31<br />
2006, une année riche en innovations 34<br />
Une banque citoyenne 36<br />
Culture 38<br />
Solidarité 40<br />
Sport 41<br />
Le Groupe <strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> 42<br />
Les données financières 46<br />
Note de présentation des règles et principes comptables 48<br />
Comptes au 31 décembre 2006 52<br />
Rapport Général des Commissaires aux Comptes 68<br />
Rapport du Conseil de Surveillance à l'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire 69<br />
Résolutions approuvées par l'Assemblée Générale Ordinaire 72<br />
Rapport du Directoire à l'Assemblée Générale Extraordinaire 74<br />
Résolutions approuvées par l'Assemblée Générale Extraordinaire 75<br />
Le réseau BMCI 76
Repères d'activité<br />
Message des Présidents du Conseil de Surveillance et du Directoire 6<br />
Conseil de Surveillance et Directoire 8<br />
Comité de Direction 10<br />
Chiffres clés 12<br />
Chiffres clés de l’actionnaire 14<br />
Environnement économique en 2006 16
C’est autour de "Cap 2009", le nouveau plan stratégique<br />
moyen-terme 2006-2009, que s’est construite l’activité de la<br />
BMCI en 2006. Forte des performances réalisées dans le<br />
cadre du plan Cap 2005, la BMCI a poursuivi son action afin<br />
d’être plus que jamais la banque de référence. L'obtention,<br />
en 2006, des meilleurs ratings FITCH au Maroc, avec F1+ et<br />
AAA, est d'ores et déjà un signe fort de la capacité de la BMCI<br />
à respecter ses engagements et de sa solidité financière.<br />
Cap vers de nouveaux défis…
Message<br />
des présidents<br />
2006 marque la première année du plan stratégique Cap<br />
2009. A l’issue du plan Cap 2005, la BMCI a confirmé la<br />
bonne tenue de ses performances et a consolidé sa place<br />
d’acteur majeur dans le paysage bancaire marocain<br />
ainsi que son positionnement de banque innovante et<br />
dynamique, tout en maîtrisant les risques et en maintenant<br />
la rentabilité à un niveau élevé.<br />
Afin de célébrer ces réalisations et de présenter les<br />
grandes orientations du plan stratégique 2006-2009, la<br />
BMCI a organisé en 2006 sa Convention du Personnel<br />
Cap 2009, permettant à l’ensemble des collaborateurs de<br />
découvrir les ambitions de la BMCI et les moyens à mettre<br />
en oeuvre pour les réaliser. La BMCI compte poursuivre son<br />
développement dans la rentabilité, en assurant l’extension<br />
de son réseau d’agences et l’évolution de ses différents<br />
métiers, notamment à travers ses filiales spécialisées.<br />
Les performances de l’exercice 2006 augurent bien de la<br />
réalisation des objectifs fixés par Cap 2009, avec un Produit<br />
Net Bancaire en progression de plus de 8%, un résultat<br />
net en augmentation de 9% et un coefficient d’exploitation<br />
de 44,1%. Chacune des catégories de notre clientèle a<br />
contribué à ces performances avec le soutien efficace d’une<br />
logistique opérationnelle en constante évolution.<br />
Sur le segment de la clientèle des particuliers et des<br />
professionnels, la BMCI a poursuivi sa politique de<br />
développement basée sur l’ouverture de nouveaux points<br />
de vente, le recrutement d’une nouvelle clientèle et la<br />
fidélisation de sa clientèle acquise à travers notamment<br />
l’élargissement de sa gamme de produits.<br />
Sur le plan des lancements de produits, l’année 2006 a été<br />
marquée par le lancement des cartes à puces sécurisées à<br />
usage national. Première banque au Maroc à faire bénéficier<br />
l’ensemble de ses porteurs de carte de cette technologie<br />
sécurisée, la BMCI confirme son image de banque innovante.<br />
Le réseau PME-PMI a réalisé de bonnes performances,<br />
avec des commissions en hausse de 18%, représentant<br />
25% du Produit Net Bancaire de la filière. Des évolutions<br />
positives que l’on constate également au niveau du leasing,<br />
du factoring, de la monétique et des produits télématiques.<br />
La politique poursuivie par la BMCI sur la filière des<br />
grandes entreprises et institutionnels a été orientée<br />
principalement sur la consolidation de ses parts de<br />
marché tout en s’appuyant sur l'expertise et le réseau<br />
mondial de son actionnaire référence.<br />
Dans le cadre de sa politique de développement, la BMCI a<br />
ouvert 25 nouvelles agences, portant son réseau à 195 points<br />
de vente à fin décembre 2006.<br />
2006 a également été marquée par l'attribution à la<br />
BMCI par FITCH Ratings des meilleurs ratings au Maroc,<br />
démontrant la gestion dynamique de la BMCI et sa bonne<br />
maîtrise des risques, ainsi que sa capacité à se conformer<br />
aux standards internationaux.<br />
Le renouvellement de la certification ISO 9001<br />
version 2000 concernant les opérations de commerce<br />
international relatives aux crédits documentaires et<br />
remises documentaires est également un signe fort<br />
que la BMCI demeure, dans un environnement très<br />
concurrentiel, la banque de référence.<br />
Ces performances ont pu être réalisées grâce à<br />
l’engagement et à la mobilisation de l’ensemble de nos<br />
collaborateurs qui, s’appuyant sur les valeurs de la BMCI, la<br />
réactivité, la créativité, l’engagement et l’ambition, prennent<br />
tous une part active dans son développement.<br />
En 2006, la BMCI a également démontré la force de son<br />
engagement en poursuivant de nombreuses actions dans<br />
le domaine de la culture, avec un soutien à l’édition,<br />
l’écriture et à la musique classique à travers les Concours<br />
National et International de Musique du Maroc, l’Orchestre<br />
Philharmonique du Maroc, le Printemps Musical des Alizés,<br />
et l’Ecole Internationale de Musique et de Danse.<br />
La BMCI a mené une forte action de mécénat social, marquée<br />
en 2006 par le soutien à plusieurs associations caritatives.<br />
Ainsi, aux côtés de SOS Villages et de la Fondation Marocaine<br />
de l'Etudiant, la BMCI s'est engagée à favoriser la formation<br />
et l'insertion professionnelle des jeunes les plus démunis.<br />
Forte de la mobilisation de ses équipes, de la confiance de<br />
ses clients, de son image de marque et de l’appui du Groupe<br />
<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong>, la BMCI poursuivra ses objectifs de croissance<br />
et de rentabilité afin de rester, plus que jamais, dans un<br />
Maroc qui change et se développe, la banque de référence.<br />
6 Rapport Annuel BMCI 2006
"La BMCI, plus que jamais la banque de référence"<br />
7 Repères d'activité<br />
Mourad CHERIF<br />
Président du Conseil de Surveillance<br />
Joël SIBRAC<br />
Président du Directoire
Conseil de<br />
Surveillance et Directoire<br />
PrésidenTS d'honneur<br />
Mohamed Benkirane<br />
Mustapha Faris<br />
Conseil de surveillance<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006<br />
PrésidENT<br />
Mourad Cherif<br />
Vice-Président<br />
Pierre MARIANI<br />
Membres<br />
Christian AUBIN<br />
Mohamed Hassan BENSALAH<br />
Mustapha FARIS<br />
Francis HARTMANN<br />
Michel PEBEREAU<br />
Jean-Jacques SANTINI<br />
La société <strong>BNP</strong> PARIBAS BDDI-Participations,<br />
représentée par Jean-Jacques SANTINI<br />
La compagnie d'assurances SANAD,<br />
représentée par Mustapha BAKKOURY<br />
La compagnie d'assurances AXA ASSURANCE MAROC,<br />
représentée par Daniel ANTUNES<br />
8 Rapport Annuel BMCI 2006
Directoire<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006<br />
Président<br />
Joël Sibrac<br />
Directeur général<br />
Rachid MarrakchI<br />
Membres<br />
Patrick Soulages<br />
Membre du Directoire et Secrétaire Général<br />
Thami Biaz<br />
Membre du Directoire chargé du Réseau<br />
Entreprises et du Commerce International<br />
Guillaume Curnier<br />
Membre du Directoire chargé des<br />
Particuliers et des Professionnels<br />
Mohamed Kettani Hassani<br />
Membre du Directoire chargé des Grandes<br />
Entreprises, des Institutionnels et des<br />
Produits et Financements Structurés<br />
9 Repères d'activité
Comité<br />
de direction<br />
1- Joël SIBRAC<br />
Président du Directoire<br />
2- Rachid MARRAKCHI<br />
Membre du Directoire et Directeur Général<br />
3- Thami BIAZ<br />
Membre du Directoire chargé du Réseau<br />
Entreprises et du Commerce International<br />
4- Guillaume CURNIER<br />
Membre du Directoire chargé des Particuliers et<br />
des Professionnels<br />
5- Mohamed KETTANI HASSANI<br />
Membre du Directoire chargé des Grandes<br />
Entreprises, des Institutionnels et des Produits et<br />
Financements Structurés<br />
6- Patrick SOULAGES<br />
Membre du Directoire et Secrétaire Général<br />
7- Charaf ALAMI<br />
Directeur Finances et Contrôles<br />
8- <strong>Abdelmalek</strong> BENDRISS<br />
Directeur des Ressources Humaines<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
7<br />
8<br />
10 Rapport Annuel BMCI 2006
9- Hakim BENMANSOUR<br />
Directeur Général de BDSI<br />
10- Fouad BERRADA<br />
Directeur de la Direction de l’Administration des<br />
Services de la Clientèle<br />
11- Mina JEBBARI<br />
Directrice de la Stratégie et de la Qualité<br />
12- Saâd BOURRAKADI<br />
Directeur des Affaires Juridiques et du<br />
Recouvrement<br />
13- Laurent ROMANET<br />
Inspecteur Général<br />
14- Jean-François KOCHANSKI<br />
Trésorier<br />
15- Karima MORSY<br />
Directrice de la Communication et de la Publicité<br />
16- Mohamed Aziz SQALLI HOUSSAINI<br />
Président Directeur Général de BMCI Leasing<br />
Jean-Marie VILLEMOT<br />
Directeur des Risques<br />
11 Repères d'activité<br />
9<br />
10<br />
12<br />
13<br />
14<br />
16<br />
11<br />
14<br />
15
Chiffres clés<br />
UNE ACTIVITÉ EN CROISSANCE<br />
35 302<br />
14 314<br />
27 410<br />
26 190<br />
30 306<br />
10 740<br />
11 502<br />
20 060<br />
23 473<br />
16%<br />
de 2005 à 2006<br />
24%<br />
de 2005 à 2006<br />
17%<br />
de 2005 à 2006<br />
2004 2005 2006<br />
Ressources de la clientèle<br />
(en millions de dirhams)<br />
2004 2005 2006<br />
Engagements par signature<br />
(en millions de dirhams)<br />
2004 2005 2006<br />
Crédits à la clientèle par caisse<br />
(en millions de dirhams)<br />
UNE RENTABILITÉ ACCRUE<br />
48,2<br />
En amélioration de 0,9 pts<br />
45<br />
44,1<br />
15,6<br />
17,1<br />
17,5<br />
2004 2005<br />
2006<br />
Coefficient d'exploitation<br />
(en %)<br />
2004 2005<br />
2006<br />
Return On Equity<br />
(en %)<br />
Dividende<br />
L’ Assemblée Générale Ordinaire qui s’est tenue le 7 mai 2007 a fixé pour l'exercice 2006 un dividende brut global<br />
de 40 DH par action dont 20 DH de dividende ordinaire et 20 DH de dividende exceptionnel. Sur proposition du<br />
Directoire, l'Assemblée Générale Ordinaire a décidé de proposer à chaque actionnaire une option de paiement du<br />
dividende de l'exercice 2006 en numéraire ou en actions de la société ou les deux à la fois.<br />
12 Rapport Annuel BMCI 2006
UN BILAN SOLIDE<br />
42 570<br />
3 354<br />
32 105<br />
36 165<br />
2 797<br />
2 959<br />
18%<br />
de 2005 à 2006<br />
13%<br />
de 2005 à 2006<br />
2004 2005 2006<br />
2004 2005<br />
2006<br />
Total bilan<br />
(en millions de dirhams)<br />
Fonds propres avant répartitions<br />
(en millions de dirhams)<br />
UNE PROGRESSION CONTINUE DES RÉSULTATS<br />
1 826<br />
842<br />
1 692<br />
756<br />
1 520<br />
596<br />
377<br />
492<br />
535<br />
13 Repères d'activité<br />
8%<br />
de 2005 à 2006<br />
11%<br />
de 2005 à 2006<br />
9%<br />
de 2005 à 2006<br />
2004 2005 2006<br />
Produit Net Bancaire<br />
(en millions de dirhams)<br />
2004 2005 2006<br />
Résultat courant<br />
(en millions de dirhams)<br />
2004 2005 2006<br />
Résultat net<br />
(en millions de dirhams)
Chiffres clés<br />
de l'actionnaire<br />
STRUCTURE DU CAPITAL<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006 BRUT Amortissements N E T N E T<br />
AUTRES<br />
16,32%<br />
ATLANTA<br />
4,40%<br />
SANAD<br />
5,56%<br />
AXA Assurances Maroc<br />
9,05%<br />
64,67%<br />
<strong>BNP</strong> <strong>Paribas</strong> BDDI - Participations<br />
STRUCTURE des participations<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006 BRUT Amortissements N E T N E T<br />
BMCI<br />
BMCI Bourse<br />
100%<br />
BMCI Finance<br />
100%<br />
BMCI Gestion<br />
100%<br />
BMCI Assurance<br />
100%<br />
BMCI Banque Offshore<br />
100%<br />
BMCI Leasing<br />
72,03%<br />
BMCI Crédit Conso<br />
51%<br />
ARVAL Maroc<br />
33,34%<br />
CETELEM Maroc<br />
19,79%<br />
BDSI<br />
11%<br />
MEDIHA Informatique<br />
10%<br />
14 Rapport Annuel BMCI 2006
Tableau de bord de l'actionnaire<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006<br />
BRUT Amortissements N E T N E T<br />
En milliers de DH 2002 2003 2004 2005 2006<br />
Capital social 775 173 775 173 828 599 828 759 1 000 272<br />
Fonds propres 2 291 791 2 388 553 2 797 189 2 959 071 3 353 635<br />
Résultat net 309 884 327 482 376 591 492 482 535 274<br />
Evolution sur l’année 31% 9%<br />
Total bilan 25 558 424 26 985 490 32 105 285 36 165 046 42 569 651<br />
Evolution sur l’année 13% 18%<br />
Capitalisation boursière 3 852 612 4 790 572 5 965 915 6 340 006 10 402 828<br />
Fondamentaux boursiers au 31 décembre (en DH)<br />
Bénéfice par action 39,98 42,25 45,45 59,42 53,51 (a)<br />
Actif net par action 295,65 308,13 337,58 357,05 335,27 (a)<br />
Dividende par action 30 33 40 20 40 (b)<br />
Plus bas 451 485 618 667 765<br />
Plus haut 510 625 725 820 1389<br />
Derniers cours 497 618 720 765 1040<br />
PER 12,43 14,63 15,84 12,87 19,43<br />
P/B 1,68 2,01 2,13 2,14 3,10<br />
P/O (%) 75,04 78,11 88,01 33,66 74,75<br />
D/Y (%) 6,04 5,34 5,56 2,61 3,85<br />
PER : cours / bénéfice par action<br />
P/B : cours / actif net par action<br />
P/O : taux de distribution du dividende<br />
D/Y : rendement du dividende<br />
(a) : la baisse du bénéfice net par action et de l’actif net par action en 2006 est imputable à l’augmentation du nombre d’actions suite aux augmentations<br />
de capital (incorporation de réserves et conversions des obligations en actions).<br />
(b) : le paiement du dividende 2006 aura lieu au choix des porteurs d’actions soit en numéraire soit en action de la société. Le prix d'émission des actions<br />
émises en paiement des dividendes a été fixé à 1 000 DH.<br />
Cours de l'action<br />
AU 31 DÉCEMBRE 2006 BRUT Amortissements N E T N E T<br />
15 Repères d'activité<br />
10000<br />
9000<br />
1400<br />
1300<br />
en points<br />
8000<br />
7000<br />
6000<br />
1200<br />
1100<br />
1000<br />
900<br />
en MAD<br />
5000<br />
800<br />
4000<br />
700<br />
jan-06 fév-06 mars-06 mai-06 juin-06 juil-06 aoû-06 oct-06 nov-06 déc-06<br />
*MASI : Moroccan All Shares Index.<br />
Indice de la capitalisation boursière de toutes les valeurs côtées au niveau de la Bourse de Casablanca.
Environnement<br />
économique en 2006<br />
Croissance économique<br />
Evoluant dans un environnement international<br />
porteur, l’activité économique a enregistré en<br />
2006 des tendances satisfaisantes en termes<br />
de croissance et de consolidation des équilibres<br />
macro-économiques. Ainsi, sur la base des nouveaux<br />
comptes nationaux, le PIB réel a progressé de 8,1%<br />
contre 2,4% en 2005.<br />
La croissance du PIB hors agriculture s’est établie<br />
à 5,2% en 2006 contre 4,8% en 2005. Hors services<br />
non marchands, le PIB marchand hors agriculture<br />
s’est apprécié de plus de 5,6%. Cette bonne<br />
performance est réalisée grâce à la bonne tenue<br />
du secteur industriel, du BTP, du tourisme, du<br />
transport et des télécommunications, confirmant<br />
ainsi le passage à un nouveau palier de croissance<br />
amorcé depuis 2004. Ce dynamisme aurait été<br />
plus important sans les contre-performances des<br />
activités minières et énergétiques qui ont connu des<br />
évolutions en 2006 en deçà de leurs potentialités.<br />
Evolutions sectorielles<br />
En 2006, la valeur ajoutée du secteur primaire<br />
a progressé de 30,1% et sa contribution à la<br />
croissance économique s’est située à 3,8 points<br />
après -1,9 point en 2005.<br />
La production agricole a bénéficié d’une bonne<br />
pluviométrie et une répartition adéquate des pluies.<br />
Ainsi, la production céréalière a atteint environ<br />
92 millions de quintaux, en hausse de 114,6% par<br />
rapport à la campagne précédente, soit l’une des<br />
meilleures productions après celles réalisées au<br />
cours des campagnes 1993-1994 et 1995-1996.<br />
Cependant, les produits agricoles destinés à l’export<br />
ont fait face, en 2006, à une rude concurrence<br />
exercée de la part des produits en provenance de<br />
l’Egypte et de la Turquie, ce qui s’est traduit par<br />
un repli des ventes à l’étranger des agrumes et de<br />
celles des tomates fraîches respectivement de 3,9%<br />
et 10,6% en volume et de 12,6% et 14,5% en valeur.<br />
Par ailleurs, concernant la pêche côtière et<br />
artisanale, le volume débarqué a baissé de 18%<br />
en 2006, suite au repli du tonnage pêché des<br />
poissons pélagiques qui occupent 82% du volume<br />
total des captures de la pêche côtière et artisanale.<br />
Néanmoins, les exportations des produits de la mer<br />
ont clôturé l’année 2006 sur un renforcement de leur<br />
valeur de 9,3% par rapport à 2005.<br />
Le secteur secondaire a progressé à un rythme<br />
moins soutenu que celui enregistré au cours de<br />
l’exercice précédent (4,3% en 2006 au lieu de 6%<br />
en 2005), en raison du fléchissement des activités<br />
minières et énergétiques, contribuant ainsi à la<br />
croissance réelle de 1,1 point seulement après 1,5<br />
point en 2005.<br />
La production énergétique a décéléré après avoir<br />
connu une forte croissance en 2004 et 2005. Cette<br />
évolution est le résultat du repli des activités des<br />
centrales électriques et de la production des<br />
raffineries de pétrole. La facture énergétique globale,<br />
en hausse de 12%, s’est établie en 2006 à 44 milliards<br />
de dirhams, soit l’équivalent de 7,6% du PIB. Du côté<br />
de la production électrique, elle s’est accrue de 8,1%<br />
en 2006 après 8,8% en 2005. En effet, la demande<br />
de l’énergie électrique s’est raffermie de 9,2% en<br />
2006 contre 8,2% en 2005, suite à l’augmentation des<br />
ventes destinées aux ménages et aux entreprises de<br />
15% et 11,6% respectivement.<br />
L’activité minière a connu un léger relâchement<br />
durant l’année 2006. La production marchande de<br />
phosphates a quasiment stagné (+0,5%) en 2006<br />
après un accroissement de 7,5% un an auparavant.<br />
Les activités du BTP poursuivent leur élan pris<br />
ces dernières années, profitant du lancement de<br />
programmes d’envergure et de l’accélération des<br />
travaux d’infrastructures et d’aménagement des<br />
zones touristiques (aménagement des stations<br />
balnéaires subséquentes au Plan Azur, port<br />
Tanger Med, plan autoroutier,etc.). Le secteur<br />
a bénéficié aussi de l’accélération de la mise en<br />
œuvre de la nouvelle stratégie de l’habitat en<br />
particulier du programme de l’habitat social.<br />
L’activité industrielle a bénéficié des dynamiques<br />
positives, mais différenciées, qui ont caractérisé<br />
toutes les branches d’activité en 2006.<br />
En effet, les rythmes de croissance ont été<br />
particulièrement rapides pour les industries<br />
chimiques, métalliques, métallurgiques, électriques<br />
16 Rapport Annuel BMCI 2006
et électroniques (de 7,8% à 9,5%), celles du textile<br />
et du cuir (de -2,3% à +2,5%), et dans une moindre<br />
mesure, pour les industries agroalimentaires (de<br />
1,3% à 1,8%). Cette évolution est confortée par une<br />
demande extérieure vigoureuse.<br />
Ainsi, selon les estimations de la DEPF, la<br />
progression de l’indice de la production industrielle<br />
serait de l’ordre de 4%.<br />
Les activités tertiaires marchandes ont poursuivi<br />
l’élan pris ces dernières années (5,5% au lieu de<br />
4,3% en 2005) avec une contribution à la progression<br />
de l’activité économique nationale de 3,4 points<br />
en 2006 contre 2,6 points en 2005, portée par le<br />
bon comportement des secteurs du tourisme, du<br />
transport et des télécommunications.<br />
Concernant l’activité touristique, le nombre des<br />
arrivées de touristes a atteint 6,56 millions, soit un<br />
accroissement de 12,2%. Les marchés qui sont à<br />
l’origine de cette performance sont essentiellement<br />
les marchés français, espagnol, belge et anglais.<br />
Ce dynamisme est lié à la campagne de promotion<br />
initiée par les pouvoirs publics axée sur la signature<br />
des accords de commercialisation avec les toursopérateurs<br />
des marchés stratégiques (9 accords<br />
ont ciblé le marché français, 8 le Royaume-Uni, 6<br />
l’Allemagne et 5 l’Espagne). L’activité touristique<br />
a également tiré profit de la libéralisation du ciel<br />
marocain et la mise en action de deux compagnies à<br />
bas coût (Atlas Blue et Jet4you), permettant ainsi la<br />
multiplication des dessertes à destination du Maroc.<br />
Ainsi, le nombre de passagers internationaux<br />
qui ont transité par les aéroports du Royaume a<br />
augmenté de 19%, pour atteindre 8,5 millions.<br />
Du côté de l’activité des communications, le parc<br />
des abonnés au mobile s’est chiffré à 16 millions,<br />
en progression de 29% par rapport à l’année 2005.<br />
Le parc total Internet a atteint 399 720 abonnés, en<br />
augmentation de 52,4%.<br />
Echanges extérieurs<br />
Au terme de l’année 2006, le déficit commercial s’est<br />
accru de 12% par rapport à 2005, pour atteindre<br />
95 milliards de dirhams. En effet, les importations<br />
ont progressé de 12,3% atteignant 207 milliards de<br />
dirhams. Ceci est lié essentiellement à la hausse des<br />
importations des biens d’équipement, des demiproduits<br />
et des produits énergétiques. Par ailleurs,<br />
les exportations ont évolué également de 12,5%<br />
pour s’élever à 112 milliards de dirhams, suite au<br />
comportement favorable des ventes à l’étranger du<br />
textile et habillement, des phosphates et dérivés, des<br />
produits de la mer et des composants électroniques.<br />
Cette évolution a permis de stabiliser le déficit<br />
commercial autour de 16,3% du PIB entre 2005 et<br />
2006. De même, le taux de couverture a gagné<br />
0,2 point pour atteindre 54% en 2006 contre 53,8%<br />
en 2005.<br />
FLux financiers extérieurs<br />
A fin 2006, les avoirs extérieurs nets de Bank<br />
Al-Maghrib ont atteint 190 milliards de dirhams,<br />
permettant de couvrir l’équivalent d’une année<br />
d’importations de marchandises. Ont contribué<br />
à cette performance, les transferts des MRE<br />
qui ont progressé de 17,2% pour atteindre 47,7<br />
milliards de dirhams, et les recettes touristiques<br />
qui se sont élevées à 52,9 milliards de dirhams en<br />
augmentation de 29,2% par rapport à 2005.<br />
Concernant les recettes au titre des investissements<br />
et prêts privés étrangers, elles se sont élevées à fin<br />
2006 à 29,3 milliards de dirhams et les dépenses<br />
correspondantes se sont établies à 15,5 milliards<br />
de dirhams.<br />
Inflation<br />
Le taux d’inflation, mesuré par la variation de l’indice<br />
du coût de la vie, a enregistré un accroissement de<br />
3,3% en 2006 contre 1% en 2005. L’inflation aurait<br />
pu être plus accentuée si l’Etat n’avait pas pris en<br />
charge, par le biais de la Caisse de Compensation,<br />
une partie de l’augmentation de la facture pétrolière.<br />
Ce regain de tensions inflationnistes s’explique<br />
surtout par la hausse sensible, à caractère<br />
conjoncturel, des prix de certaines denrées<br />
alimentaires. En effet, l’indice des prix des produits<br />
alimentaires s’est inscrit en hausse de 3,9% contre<br />
0,3% en 2005. Celui des produits non alimentaires a<br />
progressé de 2,9%.<br />
Consommation nationale<br />
En 2006, la demande intérieure continue de soutenir<br />
la croissance de l’économie nationale, avec une<br />
contribution plus robuste qu’en 2005.<br />
La consommation des ménages s’est améliorée<br />
en 2006 de 12,8% en terme nominal, contre 2,7%<br />
en 2005. Ce dynamisme est particulièrement lié<br />
à l’augmentation des revenus en milieu rural, à<br />
l’amélioration du marché du travail, à la bonne tenue<br />
des transferts des MRE et au renforcement de la<br />
demande des non résidents.<br />
L’investissement a été marqué par la progression<br />
des achats des biens d’équipement industriel et des<br />
crédits accordés à l’équipement de 13,4% et 18,6%<br />
respectivement. Cette tendance est le résultat de<br />
la mise à niveau de l’appareil productif, l’extension<br />
des capacités de production et la dynamique<br />
de créations d’entreprises. Cette évolution des<br />
investissements a été confortée par des efforts<br />
conjugués des acteurs privés et publics.<br />
17 Repères d'activité
Environnement économique en 2006<br />
L’investissent de l’Etat s’est établi à 23,4 milliards<br />
de dirhams en 2006, en hausse de 14,2% par<br />
rapport à 2005.<br />
Par ailleurs, l’année 2006 a été marquée par les<br />
investissements étrangers notamment dans les<br />
domaines du tourisme, de l’immobilier, des nouvelles<br />
technologies de l’information et de l’automobile.<br />
Enfin, la Formation Brute du Capital Fixe (FBCF)<br />
s’est inscrite en augmentation de 10,5% après<br />
11,7% en 2005, ce qui s’est traduit par un taux<br />
d’investissement brut de 29,4% du PIB en 2006.<br />
Taux de chômage<br />
En 2006, le marché du travail a été marqué par<br />
le repli du taux de chômage, qui s’est établi à<br />
9,7% contre 11,1% en 2005. Cette performance<br />
est en forte relation avec la nouvelle dynamique<br />
que connaît l’économie nationale (chantiers<br />
d’infrastructures, amélioration de l’environnement<br />
de l’investissement privé,etc.) et avec les mesures<br />
prises en faveur de la promotion de l’emploi.<br />
Finances publiques<br />
L’exécution de la Loi de Finances 2006 s’est soldée<br />
par un déficit budgétaire inférieur à 2% du PIB,<br />
grâce à la stratégie d’amélioration du profil des<br />
Finances Publiques, menée par les pouvoirs publics,<br />
en vue de consolider les recettes fiscales et de<br />
rentabiliser les dépenses publiques.<br />
Au terme de l’année 2006, les recettes ordinaires<br />
ont progressé de 11,2% après 12,5% en 2005.<br />
Cette évolution est attribuable essentiellement aux<br />
recettes fiscales.<br />
Quant aux recettes de la privatisation, elles ont atteint<br />
2,4 milliards de dirhams provenant essentiellement<br />
de la cession des 20% restant du capital de la Régie<br />
des Tabacs ainsi que de la SOMATHES.<br />
Les dépenses ordinaires se sont inscrites en repli<br />
de 2,4% après une augmentation de 21,1% en 2005.<br />
Cette évolution s’est produite malgré les charges<br />
de compensation de 12,2 milliards de dirhams (en<br />
hausse de 7,9%), dont 7,6 milliards de dirhams pour<br />
le soutien des prix des produits pétroliers.<br />
L’évolution des recettes et des dépenses a permis<br />
de dégager une épargne publique de 11,1 milliards<br />
de dirhams après une désépargne de 4,8 milliards<br />
en 2005, couvrant ainsi 47,2% des dépenses<br />
d’investissement. Quant au solde budgétaire global,<br />
il a été déficitaire de 9,8 milliards de dirhams contre<br />
20,7 milliards en 2005. Rapporté au PIB, ce déficit<br />
s’établit à 1,7% en 2006 au lieu de 4% en 2005 et<br />
2,8% prévu initialement dans la Loi de Finances. Hors<br />
privatisation, il atteint 2,1% contre 5,3% en 2005.<br />
En 2006, le Trésor a fait face à un besoin de<br />
financement de 11 milliards de dirhams. Ce besoin<br />
ainsi que le flux net négatif du financement extérieur<br />
(538 millions de dirhams), ont été couverts par le<br />
recours au financement intérieur qui a dégagé une<br />
situation nette positive de 11,6 milliards de dirhams.<br />
Ce flux a résulté en grande partie du recours aux<br />
adjudications, dont le montant net s’est élevé à<br />
8,4 milliards de dirhams après 36,7 milliards de<br />
dirhams en 2005.<br />
Dette publique<br />
L’encours de la dette intérieure s’est établi à fin<br />
2006 à près de 265,8 MMDH contre 258,5 MMDH à<br />
fin 2005. Il n’a ainsi progressé que de 7,3 MMDH ou<br />
2,8% contre 34,6 MMDH ou 15,5% en 2005.<br />
Rapporté au PIB (base 1998), l’encours de la dette<br />
intérieure marque, pour la première fois, une baisse<br />
de 3,6 points pour se ramener à 45,9 % à fin 2006<br />
contre 49,5% à fin 2005.<br />
Le financement du Trésor au cours de l’année<br />
2006 s’est effectué dans des conditions favorables<br />
marquées par l’abondance de l’offre conjuguée à<br />
une baisse des taux d’intérêt.<br />
L’encours de la dette extérieure publique s’est établi<br />
à 115,2 milliards contre 115,9 milliards à fin 2005.<br />
De ce fait, le taux d’endettement extérieur a baissé,<br />
passant de 22,2% du PIB à fin 2005 à 19,9% au<br />
terme de l’année 2006.<br />
Par débiteurs, le Trésor reste le principal<br />
emprunteur. Sa part s’inscrit en baisse continue en<br />
s’établissant à 56% au terme de l’année 2006 contre<br />
59,6% en 2005, 61% en 2004, 62,6% en 2003 et 65%<br />
en 2002.<br />
La dette extérieure garantie représente 44% de<br />
la dette extérieure publique avec 40,8% par les<br />
établissements publics, 2,6% par le secteur bancaire<br />
et 0,6% par les collectivités locales.<br />
Activité financière et bancaire<br />
Le marché monétaire a été caractérisé au cours<br />
de l’année 2006 par l’abondance des liquidités et<br />
par la tendance baissière des taux. Cette situation<br />
s’est traduite par l’accroissement du financement<br />
bancaire et la nette reprise de la Bourse de<br />
Casablanca.<br />
En effet, la masse monétaire s’est accrue de 17%<br />
après 14% en 2005, dépassant ainsi la valeur<br />
de référence fixée en début d’année dans une<br />
fourchette de 7,5% à 8,5%. Cette tendance est liée<br />
essentiellement à la forte progression des avoirs<br />
extérieurs nets et des concours à l’économie. Ces<br />
derniers ont enregistré une progression de 16,5% ou<br />
48,3 milliards de dirhams.<br />
Ainsi, le taux de liquidité de l’économie est passé de<br />
98,7% en 2005 à 105,8% en 2006.<br />
18 Rapport Annuel BMCI 2006
Par ailleurs, les créances nettes sur l’Etat ont<br />
diminué de 2,7%, suite à l’amélioration de la position<br />
nette du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib de 1,4<br />
milliard de dirhams et la baisse de ses recours aux<br />
banques de 675 millions de dirhams.<br />
La circulation fiduciaire et la monnaie scripturale ont<br />
ainsi augmenté de 21,5% et 16,2% respectivement.<br />
De leur côté, les placements à vue et les dépôts<br />
à terme se sont accrus de 9,4% et 19,4%<br />
respectivement.<br />
Par ailleurs, les interventions de Bank Al-Maghrib<br />
sur le marché monétaire se sont faites à travers les<br />
reprises de liquidités à 7 jours sur appels d’offres et<br />
les facilités de dépôt à 24 heures.<br />
Concernant le Trésor, il a réduit son recours au<br />
marché des adjudications et ce, en lien avec la<br />
situation favorable de la trésorerie de l’Etat, suite<br />
à l’encaissement d’une partie des recettes de<br />
privatisation prévues par la Loi de Finances 2006 et<br />
la bonne tenue des recettes fiscales.<br />
Ainsi, au terme de l’année 2006, les levées du Trésor<br />
ont atteint 38,8 milliards de dirhams, en régression<br />
de 51,3% par rapport à 2005 et représentant le<br />
montant le plus faible depuis l’année 2000.<br />
Dans le but de diversifier ses instruments de<br />
financement et de répondre aux besoins des<br />
investisseurs, le Trésor a procédé en décembre 2006<br />
à l’émission d’une nouvelle maturité à 30 ans au taux<br />
de 3,98%, ce qui est de nature à rallonger la durée<br />
moyenne de l’encours de la dette intérieure du Trésor.<br />
En conséquence, le taux moyen pondéré des<br />
émissions réalisées en 2006 au niveau du marché<br />
des adjudications a enregistré une baisse de 58 pbs<br />
pour ressortir à 4,08%.<br />
Enfin, la Bourse de Casablanca a enregistré<br />
des performances exceptionnelles. En effet, les<br />
principaux indicateurs boursiers ont atteint des<br />
niveaux records. Ainsi, au terme de l’année 2006,<br />
les indices MASI et MADEX se sont appréciés, par<br />
rapport à fin décembre 2005, de 71,1% et 77,7%<br />
respectivement.<br />
Pour sa part, la capitalisation boursière s’est établie<br />
à 417,1 milliards de dirhams, en accroissement de<br />
65,3% et le ratio capitalisation/PIB est passé de<br />
48,3% en 2005 à 72% en 2006.<br />
Ces performances du marché boursier sont<br />
appuyées par l’intervention de l’Etat qui a procédé à<br />
la prorogation des incitations fiscales à l’introduction<br />
en Bourse de trois autres années.<br />
Perspectives d’évolution pour<br />
l’ année 2007<br />
Le projet de Loi de Finances pour l’année 2007 met<br />
l’accent sur quatre préoccupations majeures :<br />
• La réalisation d’une croissance économique<br />
durable à un taux suffisamment élevé pour réduire<br />
le problème de l’emploi, et relever durablement le<br />
niveau de vie de la population ;<br />
• L’accentuation des efforts d’investissement afin de<br />
favoriser la création et la circulation de richesse ;<br />
• La promotion d’une politique sociale visant à<br />
réduire les disparités (AMO/INDH) ;<br />
• La mise en oeuvre de réformes structurelles et<br />
sectorielles permettant de moderniser l’économie<br />
nationale et de mettre à niveau l’entreprise.<br />
Les perspectives de croissance pour l’année 2007<br />
laissent présager un éventuel ralentissement<br />
de l’activité économique nationale en raison des<br />
conditions climatiques observées au début de la<br />
campagne 2006-2007.<br />
La croissance du PIB réel, selon les nouveaux<br />
comptes nationaux, avoisinerait 3% en 2007 après<br />
8,1% en 2006. En effet, le PIB agricole reculerait<br />
de 11,7% en terme réel dans l’hypothèse d’une<br />
production céréalière moyenne de 53 millions de<br />
quintaux. Les activités non agricoles réaliseraient<br />
une amélioration de 5,5% au lieu de 5,2% en 2006.<br />
Le secteur secondaire se renforcerait de 5,3%<br />
en 2007 après 4,3% en 2006, suite à la poursuite<br />
de l’affermissement des secteurs du BTP et<br />
industriel et à la reprise attendue du secteur<br />
minier et énergétique.<br />
En ce qui concerne le secteur tertiaire, il profiterait<br />
du bon comportement des activités touristiques, du<br />
transport et des télécommunications et maintiendrait<br />
son rythme de croissance autour de 5,6%.<br />
Concernant la consommation des ménages<br />
résidents, elle augmenterait à 3% au lieu de<br />
12,8% en 2006.<br />
L’effort de l’investissement se renforcerait davantage<br />
en 2007, profitant des actions entreprises par<br />
l’Etat pour améliorer le climat des affaires. Ainsi,<br />
la Formation Brute de Capital Fixe croîtrait de 11%<br />
en terme nominal et le taux d’investissement brut<br />
s’établirait à 29,9% au lieu de 29,4% en 2006.<br />
19 Repères d'activité