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monde
23/8/06
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Liban : la Finul élargie
manque de bras
Des Casques bleus français
à Naqoura, au Liban, le 19 août.
Les Nations unies tentent
désespérément de rassembler les
troupes. Deux semaines après la signature
de la résolution 1701, la
Finul élargie est au point mort. Cette
force internationale, chargée d’épauler
l’armée libanaise dans le sud du
pays, ne compte pour l’instant que
2 000 hommes (qui composent l’actuelle
Finul, présente au Liban depuis
1978), loin des 15 000 requis.
L’ONU risque ainsi de devoir modifier
son calendrier, puisqu’elle
comptait envoyer une avant-garde
de 3 500 hommes avant lundi prochain.
Selon le New York Times
d’hier, des diplomates américains
murmurent que la force pourrait se
réduire à 6 000 ou 7 000 soldats.
Pendant ce temps-là, les Européens
tentent eux aussi de s’accorder. Les
Vingt-Cinq doivent se retrouver aujourd’hui
à Bruxelles pour savoir
qui fait quoi. L’Italie, qui a proposé
2 000 à 3 000 soldats, s’est dite prête
à prendre la tête du commandement.
La France, qui n’a envoyé
que 200 soldats supplémentaires en
attendant des précisions sur la mission
de la Finul élargie, martèle
quant à elle que la décision d’augmenter
son contingent « sera prise
en temps venu ». Faustine Vincent
participants
Jusqu’ici, l’Allemagne,
la Belgique, le Danemark,
l’Espagne, la Finlande,
la France, la Grèce, l’Italie,
la Lituanie et le Portugal se sont
dits prêts à envoyer hommes et
matériel au Liban. Tout comme
le Bangladesh, l’Indonésie,
la Malaisie et le Népal.
M. MESSARA / EPA / SIPA
Pour le mathématicien russe,
le goût des chiffres n’a pas de prix
Les mathématiques, oui,
les honneurs, non. Le mathématicien
russe Grigori Perelman, qui préfère les
chiffres à la compagnie des hommes,
a refusé hier la plus prestigieuse récompense
mondiale dans sa discipline,
la médaille Fields. Ce « Nobel
des mathématiques » devait lui être
remis à Madrid ainsi qu’à trois autres
lauréats, dont le Français Wendelin
Werner. Perelman, 40 ans, a réussi
à trouver une solution au fameux
problème dit de la « conjecture de
Poincaré », après huit ans de recherches.
Introuvable hier dans sa
région natale de Saint-Pétersbourg,
il a déclaré par téléphone qu’il s’expliquerait
dans quelques mois sur le
refus de la médaille, qui était pourtant
assortie d’un prix d’un million
de dollars (780 000 €).
www.20minutes.fr
À LIRE Qu’est-ce que la conjecture
de Poincaré et la médaille Fields ?
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