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"Terre-Mer" : Rapport de stage

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Module <strong>Terre</strong> – Mer : rapport <strong>de</strong> <strong>stage</strong> / M2 recherche DSGA Unice / du 24 au 30 septembre 2006 / THEUNISSEN Thomas<br />

25m. Ainsi, à partir du 6 ème tir, chaque point miroir possè<strong>de</strong> 6 traces, on parle <strong>de</strong> couverture multiple.<br />

La distance entre trace sismique est <strong>de</strong> donc <strong>de</strong> 12-12,5m. On qualifie la couverture multiple d’ordre 6<br />

selon la formule <strong>de</strong> couverture sismique réflexion :<br />

N × dTR<br />

C = ; N : nombre <strong>de</strong> traces ; dTR : distance entre les traces ; dtirs : distance entre les tirs<br />

2 × dtirs<br />

L’avantage <strong>de</strong> cette technique est qu’elle permet d’obtenir une image assez précise <strong>de</strong> la<br />

structure <strong>de</strong>s 2-3 premiers kilomètres du fond marin.<br />

Deux problèmes viennent limiter les données obtenues par cette métho<strong>de</strong>. La première est la<br />

résolution <strong>de</strong>s informations obtenues. En effet, les réflecteurs ont un maximum <strong>de</strong> résolution, avec le<br />

matériel utilisé et la nature géologique <strong>de</strong>s terrains traversés, d’environ 12 mètres en subsurface puis<br />

beaucoup moins plus on s’enfonce. La résolution et la profon<strong>de</strong>ur d’observation dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

longueur d’on<strong>de</strong> choisie pour le signal inci<strong>de</strong>nt et aussi <strong>de</strong> la longueur <strong>de</strong>s traces utilisées (Plus les<br />

traces sont petites et nombreuses, meilleur est la résolution mais mauvaise est la pénétration) ce qui<br />

signifie qu’il faut choisir un compromis entre résolution et pénétration <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong>. Le second problème<br />

est la distinction <strong>de</strong>s réflecteurs et leur interprétation sur les profils obtenus. En effet, les forts<br />

réflecteurs ne correspon<strong>de</strong>nt pas forcément à <strong>de</strong>s limites géologiques majeures, c’est pourquoi il faut<br />

parfaitement décrire les caractéristiques et la disposition <strong>de</strong>s réflecteurs les uns par rapport aux autres.<br />

Enfin, l’autre souci est la déformation <strong>de</strong>s pendages <strong>de</strong>s structures du fait que les mesures<br />

concernent une durée. Cette durée est fonction <strong>de</strong>s milieux traversés et c’est pourquoi les structures<br />

imagées par les réflecteurs sont disposées en fonction <strong>de</strong>s couches sus-jacentes.<br />

Nous avons utilisés 23 profils pour étudiés les chenaux du Var et du Paillon. 13 profils NNW-<br />

SSE, 1 profil NNE-SSW, 1 profil WNW-ESE, 1 profil WSW-ENE et 8 profils parallèles à la côte.<br />

(Document 4)<br />

Profils NNW-SSE : ms102, ms101, ms104, ms105, pa103, pa101, or103, gm103, gm302, gm201,<br />

gm303, pa103, gm101<br />

Profil NNE-SSW : gm203<br />

Profil WNW-ESE : np102<br />

Profil WSW-ENE : ma304<br />

Profil parallèle à la côte ~W-E : gm304, gm201, np202, np201, gm104, gm202, np101<br />

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