tableau des matieres - Association Nationale des Communes du ...

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problème principal qui hypothèque le développement du secteur est la forte prévalence des
épizooties surtout sur les espèces à croissance rapide.
S’agissant de la pêche, elle est de nature continentale. Le lieu principal de pêche (le fleuve
Okpara) demeure un patrimoine commun avec la commune de Tchaourou. A ce titre, il est
difficile de pouvoir dissocier la production halieutique des deux communes voisines.
En ce qui concerne l’encadrement technique, il faut mentionner que le secteur agricole est
aujourd’hui en crise de personnel qui se traduit par l’effectif insuffisant ou même inexistant
dans certains domaines du personnel d’encadrement.
Le financement du secteur agricole est assuré en grande partie par l’Etat béninois. Certains
volets pas moins importants sont appuyés par des partenaires pour le développement : la
CEDEAO (Projet d’Appui au Développement de l’Elevage Bovin), la BAD (Projet d’Appui au
Développement Participatif de la Pêche Artisanale), la Banque Mondiale (Projet d’Appui à la
Réforme de la Filière Coton ), le FIDA et la BOAD (Projet de Développement des Racines et
Tubercules).
2.1.2. Exploitation des ressources naturelles
En la matière, Parakou n’est pas très riche. La commune dispose de :
- une zone écologique en plein centre de la ville d’une superficie de 256 hectares ;
- un gisement de granite dont l’exploitation n’est pas encore modernisée ;
- une carrière de sable dont l’exploitation qui avait commencé entre temps est
provisoirement, suspendue en raison de l’accès difficile au site.
La préoccupation majeure ici est relative au manque de promoteurs pour l’exploitation des
carrières granitiques.
2.1.3. L’artisanat, le tourisme et l’hôtellerie
L’artisanat dans la commune de Parakou se traduit par de petits métiers parfois modernes
mais aussi à l’étape rudimentaire comme la peinture, la menuiserie, la mécanique, la
bijouterie, la forge, la sculpture, le tissage, la soudure, la tapisserie, etc. Les artisans sont
globalement bien organisés. On dénombre 19 groupements ou associations de base
constitués de 1.504 adhérents. Ces groupements et associations de base sont regroupés en
deux associations fédérales que sont :
- le GAAP : Groupement des Associations d’Artisans de Parakou ;
- le CAP : Collectif des Artisans de Parakou.
Généralement, les sources de financement sont individuelles. Parfois, ils bénéficient de
l’appui technique et financier d’ONG (IRCOD, BAA, GERED), d’institutions de micro finance ou
de projets d’appui à l’artisanat.
Le tourisme est très peu développé à Parakou. Cependant, il existe quelques potentialités. Il
s’agit des deux palais royaux (celui de Kobourou à Sinagourou et celui de Kpébié), les places
Bio Guerra,Tabéra, Hubert MAGA et la place de la municipalité. Mais le site touristique le plus
reconnu est le Musée de plein air.
Les activités d’hôtellerie et de restauration sont en plein essor : Parakou compte 16 hôtels,
13 auberges et 6 motels. Toutes ces infrastructures sont de taille et standing modestes.