Démocratie participative - Tourcoing

Magazine municipal 

Tourcoing 

Novembre 

2008 

n°137 

Démocratie participative 

Prenez la parole !

PERMANENCE DES ELUS 

Un problème, une question, une suggestion ? 

N’hésitez pas à rencontrer votre élu de quartier 

> Pour toute information : 03 20 69 09 80 

Direction de la concertation et de la Proximité 

SECTEUR SUD 

Thérèse KOZLOWSKI 

1 er mercredi du mois de 14h à 15h 

Centre I. Villez, Bureau des Elus, 30 avenue Millet 

BLANC-SEAU 

Laurence GAIFFE 

4 e samedi du mois de 9h à 11h 

Maison des Services du Blanc Seau, 

285 bd Descat 

Clinquet 

Orions 

Brun Pain 

Les Francs 

Pont Rompu 

Belencontre 

Phalempins 

Blanche 

Porte 

Flocon 

Pont-de-Neuville 

Malcense 

Egalité 

Centre-ville 

Epidème 

Bourgogne 

Croix-Rouge 

Virolois 

Marlière 

EPIDEME 

Sylvie BOUDRY 

1 er lundi du mois de 14h à 16h 

Centre Social Boilly, 1 rue de l'Epidème 

GAMBETTA 

Yves-Marie JADE 

2 e lundi du mois de 17h30 à 19h 

Salon de théâtre, 82 bd Gambetta 

Olivier DESCAMPS 

Sur rendez-vous au 03 59 63 40 90 

Simone-Astrid SCHARLY 

1 er samedi du mois de 10h à 12h 

Hôtel de ville 

Marcel BENCIK 


VIROLOIS 

Jérôme ROHART 

1 er vendredi du mois de 14h à 16h 

MJC du Virolois, 132-134 rue des Piats 

Marie-Laurence DAVOINE 

Sur rendez-vous le mardi de 14h à 17h 

au 03 20 23 38 33 

MARLIERE 

Marie-Pierre GOURDE 


Centre Social Marlière / Croix-Rouge, 

41 rue de la Bourgogne 

Jean-Claude SCHOUTETEN 

Hôtel de ville, sur rendez-vous au 03 20 23 37 75 

Patrick MASSON 

4 e lundi du mois de 18h à 19h 

Centre Social Marlière / Croix-Rouge, 

41 rue de la Bourgogne 

SECTEUR CENTRE-VILLE 

Michel VAN TICHELEN 

1 er et 3 e lundi du mois de 17h à 18h 

Hôtel de ville, dans son bureau 

CENTRE-VILLE 

Catherine BACON 

4 e mardi du mois de 9h30 à 12h 

16 rue Paul Doumer, au 1 er étage ou 

sur rendez-vous au 03 20 23 37 77 

Bernard DESPIERRE 

1 er samedi du mois de 10h à 11h30 et sur 

rendez-vous le lundi au 03 20 23 37 75 

Maryse BRIMONT 


SECTEUR NORD EST 

Zina DAHMANI L'KASSIMI 


Centre Social Phalempins, 216 rue Ingres 

BOURGOGNE 

Alain MEZRAG 


Mairie annexe, rue C. Perrault et 

sur rendez vous le lundi de 14h à 17h au 03 59 63 41 00 

Marie-Odile VAUTRIN 

1 er mercredi du mois de 9h30 à 10h30 

Mairie annexe, rue C. Perrault 

CROIX-ROUGE 

Annie HOUTTEMANE 


Antenne du Centre Social Marlière / Croix-Rouge, 

293 rue de la Croix-Rouge 

Serge DESMARECAUX 


Valérie LAFLAMME 

1 er et 3 e vendredi du mois de 16h à 18h 

Antenne du Centre Social Marlière / Croix-Rouge, 

293 rue de la Croix-Rouge 

MALCENSE / EGALITE 

Franck TALPAERT 


Pôle associatif, 125 rue de Courtrai 

Houari BOUISSA 

2 e mercredi du mois de 14h à 16h 


Claudie DE RUDDER 


PHALEMPINS 

Martine FOURNIE 

4 e mercredi du mois de 18h30 à 20h 

Centre Social Phalempins, 216 rue Ingres 

FLOCON / BLANCHE-PORTE 

Véronique GRUNEISSEN 


Foyer Sydney, 13 rue de Sydney 

Jean-Maurice DELBECQ 


Foyer Sydney, 13 rue de Sydney 

Sofya GROULT 

3 e mardi du mois de 18h30 à 19h30 

Salle Manczur, 147 rue de la Blanche-Porte 

Gambetta 

Blanc 

Seau 

SECTEUR NORD 

Yves FOREAUX 

1 er mercredi du mois de 14h30 à 16h 

Centre Social des 3 quartiers, 19 bd d’Halluin 

BELENCONTRE / FIN DE LA GUERRE 

Djill ACHIBA 

1 er samedi du mois de 10h à 11h30 

Direction de la Mission de Rénovation Urbaine, 

170 rue Fin de la Guerre 

BRUN-PAIN / FRANCS / CLINQUET 

Sabine DOS REIS 

1 er samedi du mois de 9h30 à 11h30 

Annexe du Centre Social des 3 quartiers, 

56 rue du Train de Loos 

Francis DEREMAUX 

1 er vendredi du mois de 11h à 12h 

Mairie Annexe, 96 rue du Brun-Pain 

Juana CASTRO 


MJC La Fabrique, 98 rue de Paris 

Mohamed HEDDAR 


MJC La Fabrique, 98 rue de Paris 

ORIONS / PONT-ROMPU 

Nadia BENBAHLOULI 


Maison des Services Orions / Pont-Rompu, 

8 rue de l'Europe, Bureau des permanences 

PONT DE NEUVILLE 

Christian ROETING 



Dominique DE CLERCQ-DANEL 


Pôle associatif, 125 rue de Courtrai et 

sur rendez-vous à l’hôtel de ville au 03 20 23 37 78 

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Prenez la parole ! 

S’intéresser, participer et agir pour faire bouger sa ville. À Tourcoing, cette chance est offerte à 

tous les habitants, sans distinction ni réserve. Le 22 octobre, salle Georges Dael, avait lieu une 

grande soirée au cours de laquelle était présenté le dispositif de démocratie participative. Vous 

n’y étiez pas ? Petite séance de rattrapage. 

« À Tourcoing, la 

démocratie participative, 

c’est une culture » 

Djill Achiba, adjoint au maire 

chargé de la coordination des adjoints de secteur 

président du Conseil de quartier Belencontre 

Label Ville : On a le sentiment qu’à Tourcoing, 

la démocratie participative n’est pas qu’une 

expression vaine ou simplement à la mode… 

Djill Achiba : On ne mesure pas assez 

l’importance de ces lieux de débats 

démocratiques. Ils nous permettent, à nous élus, 

de faire face en direct à nos engagements. 

Nous n’avons pas peur de nous exposer à la 

critique et d’écouter les habitants simplement et 

avec humilité. Ainsi, il n’est pas rare qu’une 

réflexion pleine de bon sens émane d’un habitant 

et qu’il permette même de rectifier le tir sur 

un chantier en cours. C’est une façon très pragmatique 

de gérer la ville, en restant au maximum 

en phase avec les citoyens. Notre volonté est de 

donner à l’habitant toute sa place dans la mise 

en œuvre de notre projet. Les Tourquennois sont 

le cœur même de ce projet. 

LV : La loi du 27 février 2002 relative à la 

démocratie de proximité a rendu la création 

des conseils de quartier obligatoire dans les 

communes de plus de 80 000 habitants. 

Comment s’est-elle appliquée à Tourcoing ? 

DA : En fait, nous n’avions pas attendu 2002 

pour lancer les conseils de quartier. Dès 1990, 

Véronique Delsinne, alors adjointe à la 

communication, a présidé à leur mise en place. 

Et nous sommes allés plus loin, pour encore plus 

de proximité, d’écoute et de dialogue. On a 

monté les Conseils, les budgets de quartier, les 

Fonds de Participation des Habitants, les 

diagnostics en marchant, les Assemblées de 

quartier, etc. C’était exaltant et ça l’est encore. 

Au cours de ces années, j’ai vu des personnes 

venir régulièrement aux réunions, s’impliquer de 

plus en plus jusqu’à devenir de véritables experts 

du quotidien. Grâce à tous ces dispositifs de 

concertation, on crée du lien social, de la 

solidarité. Bref, on avance et ensemble, on fait 

bouger la ville. Tous ceux qui s’investissent dans 

les dispositifs de concertation et n’hésitent pas à 

prendre la parole sont des gens qui travaillent 

pour l’intérêt collectif. Je leur tire mon chapeau ! 

> Interview du maire à lire page 15 

Yves Foreau, adjoint du secteur Nord 

Il faut que les gens soient acteurs. Il faut les 

inciter à s’engager, à s’approprier les affaires de 

la ville. Tout le monde est concerné. Tout le 

monde doit bouger, y compris les jeunes. 

Zina Dahmani, adjointe du secteur Nord-Est 

Lors des premiers conseils de quartier après les 

élections, les habitants sont venus avec leurs 

soucis de cadre de vie. Depuis la rentrée, on 

amorce une nouvelle dynamique. Les habitants 

émettent des idées, font des propositions. 

Michel Van Tichelen, adjoint du secteur Centre-ville 

L’objectif est de dépasser la simple information 

ou le recueil de doléances, en mettant à l’ordre 

du jour des conseils de quartier des thématiques 

municipales fortes, qui vont au-delà des soucis 

de chacun et concernent l’ensemble des 

habitants. 

Thérèse Koslowski, adjointe du secteur Sud 

Le conseil de quartier doit être un lieu de 

réflexion avant tout. Parler de la propreté, c’est 

important, mais d’autres thèmes majeurs doivent 

y être abordés, pour construire ensemble un vrai 

projet de quartier. 

Novembre 2008

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Pourquoi 

pas vous ? 


Vous souhaitez participer 

activement à la vie de votre quartier et de 

votre ville, être informé et faire des 

propositions ? Rejoignez votre conseil de 

quartier. Contactez la direction de la 

Conseils de quartier : mode d’emploi 

concertation et de la Proximité au 

03 20 69 09 80 

Depuis avril 2008, Tourcoing est découpée en quatre secteurs géographiques et quinze 

conseils de quartier (contre seize auparavant, les quartiers du Clinquet, du Brun Pain et des 

Francs ayant été regroupés). Lieux d’échanges, d’information et de débats, ils peuvent être 

consultés par le maire et peuvent lui faire des propositions sur toute question concernant le 

quartier ou la ville. Ils sont associés à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des actions intéressant 

le quartier, sont à l’initiative des diagnostics en marchant et des visites de quartier. Ils se réunissent au moins trois 

fois par an. Leurs membres, dont le mandat est renouvelable tous les deux ans, sont des élus municipaux 

résidant dans le quartier, des habitants volontaires, des représentants des forces vives (associations, services et 

équipements sociaux, écoles, acteurs économiques…), et, c’est nouveau, des citoyens ayant été tirés au sort dans 

la liste électorale. Chaque conseil de quartier est représenté au sein du Conseil Communal de la Concentration 

qui se réduit une à deux foix par an, sous la présidence du maire ou de l’adjoint au maire chargé de la 

coordination du dispositif de concertation. Il est composé également des quatre adjoints de secteur, des 

quinze présidents des conseils de quartier, ainsi que des autres élus de quartier. Il est saisi des questions et 

projets de dimension communale, qui nécessite une réflexion globale. Il valide, avant le passage en Conseil 

municipal, le bilan annuel de la concertation. 

Colette Lefebvre, 

Conseil de quartier Marlière 

« Dans ma famille, on est Tourquennois 

depuis trois générations. J’habite la 

Marlière depuis 1986. C’est le quartier 

de ma grand-mère, celui qui a vu 

naître mon père. Autant dire qu’il a de 

l’importance à mes yeux. En fait, je suis de Tourcoing, 

mais je me sens avant tout de la Marlière. C’est mon coin. Je 

participe au Conseil de quartier depuis 2002. J’y ai trouvé un 

lieu d’échanges où l’on s’écoute les uns les autres. C’est enrichissant. 

Les problèmes des autres sont aussi les miens. Chacun évoque ses 

soucis : déchets, voitures qui roulent trop vite ou mal stationnées, etc. 

Pour ma part, j’appelle souvent Vitaville. Les services de la propreté 

urbaine font leur travail. À ce niveau c’est impeccable. Pour ce qui est 

du sens de circulation, des aménagements de voirie, on nous explique 

que cela ne dépend pas de la Ville, mais de la Communauté urbaine, 

voire du Département…. Dans tous les cas, un dialogue s’instaure. C’est 

important. Un groupe de volontaires se mobilise pour faire bouger le 

quartier, en montant des animations financées notamment dans le cadre 

du Fonds de Participation des Habitants (1) . : kermesse, fête de la 

musique… Ensemble, il faut mettre en route des projets pour que le 

quartier ait une âme. Sinon, cela devient un dortoir, sans vie. » 

Didier Pégard, 

Conseil de quartier Centre-ville 

« Je suis fleuriste à Tourcoing depuis 

1994 et membre du conseil de quartier 

depuis longtemps. Même si mes horaires 

ne me le permettent pas toujours, j’essaie 

d’assister le plus souvent possible aux 

réunions. Elles me semblent utiles pour nous tenir 

informés, en particulier dans le contexte actuel des 

travaux en centre-ville, si délicat pour nous commerçants. On y 

pose des questions, même si l’on n’obtient pas toujours des 

réponses immédiates. C’est vrai que cela peut être frustrant. Cependant, 

en ce qui concerne les travaux, des réajustements de calendrier sont 

annoncés suite à nos remarques, notamment autour des fêtes de fin 

d’année. C’est plutôt positif. Beaucoup profitent de ces réunions pour 

exprimer leur mécontentement. Moi, j’affirme que c’est l’occasion de 

lancer et de partager des idées. Il faut continuer et multiplier ces 

réunions d’information et d’échanges, en responsabilisant les gens. 

Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Il faut oser parler, ne pas 

subir en râlant, cesser d’être négatif mais au contraire être constructif. 

Les solutions passent aussi par nous, parce que nous habitons sur place 

et pouvons faire remonter des informations utiles. » 

Novembre 2008

Prenez la parole ! 

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Bernard Lenoir, 

Conseil de quartier 

Brun Pain/Les Francs 

« J’habite Tourcoing depuis 70 ans ! Cela 

fait 6 ans environ que je m’engage au sein 

du Conseil de quartier. Ce qui m’a décidé ? 

L’idée de concertation. Le Conseil est un lieu de 

réunion entre les services de la ville, les élus et les 

habitants, où l’on peut s’exprimer et être écoutés de façon 

efficace. C’est ce que j’apprécie. Si ce sont souvent les mêmes 

personnes qui participent aux réunions, parfois j’ai le plaisir de voir de 

nouvelles têtes. Mais tout le monde n’a pas le temps d’assister aux 

Conseils. Alors, quand je croise des personnes qui rencontrent un 

problème ou se posent des questions, je leur communique le numéro de 

Vitaville. En voilà un outil formidable ! Moi ce qui m’énerve le plus, c’est 

tout ce qui concerne la propreté, les dépôts de déchets dix jours avant 

le passage des encombrants… ou quand les poubelles ou les voitures 

mal stationnées bouchent le trottoir et obligent les piétons et parfois les 

poussettes à descendre sur la rue. Vous imaginez le danger quand une 

voiture dévale la rue du Brun Pain à toute allure ! C’est inadmissible ! 

Je fais donc remonter ces soucis, pour qu’ils soient réglés, quitte à 

passer pour le râleur de service ! (rire) Grâce au Conseil de quartier et 

à la concertation, des aménagements ont été réalisés dans le quartier. 

Le rond-point au bout de la rue du Bois, c’est parfait ! Et puis dans le 

cadre du budget de quartier (2) , on a voté l’aménagement et le 

fleurissement du contour Sainte Anne. Petit à petit ça bouge. » 

Jean-Marie Van Belle, 

Conseil de quartier Flocon / Blanche-Porte 

« J’habite rue Ma Campagne depuis 1966 et 

suis membre du Conseil de quartier depuis 

2003. J’avais pris un jour la parole lors 

d’une réunion en mairie et l’on m’a 

aussitôt enrôlé. Les gens ont souvent une 

appréhension quand il s’agit de parler en 

public. Pas moi. Je n’hésite pas à prendre 

la parole, en mon nom, mais aussi pour les 

autres. Le Conseil de quartier dont je fais partie 

est actif. Une cinquantaine de personnes, 

attentives à l’amélioration de leur cadre de vie, se réunissent 

régulièrement. Des problèmes reviennent : déchets, 

encombrants déposés en dehors des jours prévus, éclairage 

public… Mais au-delà de ça, des idées fusent et des projets sortent. 

C’est le côté positif de la concertation. On discute des projets ; ils ne 

nous sont pas imposés. Il y avait un projet immobilier sur un terrain 

laissé vacant suite aux démolitions liées au chantier de bouclage du 

boulevard de ceinture au bout de la rue du Halot. On a recueilli une 

centaine de signatures au bas d’un courrier demandant que ce site 

devienne un espace vert. Ce fut difficile et long, pour des raisons 

techniques et administratives, mais notre demande va aboutir. 

Récemment, une personne âgée a quitté sa maison pour entrer en 

maison de retraite. Un jeune couple s’est installé à sa place et s’est 

présenté au Conseil de quartier. C’est important d’accueillir les 

nouveaux. » 

Des instances multiples, un objectif : 

plus de proximité 

Réunions de concertation ou d’information 

Selon l’actualité, ces assemblées permettent d’informer les 

habitants directement concernés par un ou plusieurs projets, mais 

aussi de recueillir leur avis. 

Visites en bus 

Elles sont l’occasion de valoriser les changements urbains en œuvre 

dans toute la ville. Y sont conviés forces vives et membres des 

conseils de quartier. 

Journée de quartier 

Chaque premier mardi du mois, l’exécutif municipal et les 

techniciens concernés sont mobilisés sur le terrain une journée 

entière. Au programme : visites (écoles, structures, chantiers…), 

rencontres avec les forces vives et les habitants, déjeuner… pour finir 

par une assemblée de quartier ouverte à tous. 

Promenade du maire 

Chaque semaine, le maire bloque à son agenda une visite de 

quartier d’environ deux heures, selon l’actualité du moment (un 

chantier qui s’achève). Elle associe les élus de proximité, mais 

également les élus selon la thématique évoquée. 

Diagnostic en marchant 

Visite de terrain qui permet, avec les habitants et en présence des 

élus de proximité et de techniciens, de pratiquer un état des lieux 

dans une rue ou un quartier, où plusieurs dysfonctionnements ont été 

repérés. 

Cellule Tranquillité-habitants 

Elle gère toutes les questions relatives aux problèmes d’insécurité 

subis par les habitants et acteurs locaux. Lieu d’écoute, elle assure 

aussi la coordination et le suivi des réponses avec les services et 

organismes partenaires. 

Atelier de co-production 

C’est le dispositif de concertation « absolu », hautement collaboratif. 

Partant de l’idée imagée de la page blanche, les habitants sont 

invités à jouer un rôle actif de co-producteurs aux côtés des 

techniciens et des élus concernés, et ce, dès les premiers germes d’un 

projet. Exemples : les ateliers de co-production de la rue de Menin, 

du parc Clemenceau ou celui qui s’amorce place Foch. 

(1) Fonds de Participation des Habitants 

C’est une enveloppe de fonctionnement qui permet de financer 

des projets d’animation (kermesse, allumoirs, etc) portés par des 

habitants ou des associations et qui concerne huit quartiers 

prioritaires. Sur une année, entre 50 et 60 projets d’animation 

se concrétisent, financés jusqu’à 762 euros maximum, pour 70% 

par le Conseil régional et 30% par la Ville. 

(2) Budget de quartier 

Géré par le conseil de quartier, il est composé d’une enveloppe 

d’investissement utilisée pour réaliser des aménagements de 

proximité qui touchent au cadre de vie (fleurissement, parc de 

jeux, bancs, poubelles…). Le montant total des budgets de 

quartier est de 220 000 euros. 

Novembre 2008

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Démocratie participative : Prenez la parole ! 

Qu’il s’agisse d’évoquer des questions liées à la place des handicapés dans la ville, les grands 

projets, la vie au sein d’un foyer de personnes âgées… les lieux d’échange et de débats ne 

manquent pas. À l’instar des comités d’usagers, le Conseil Consultatif de la Jeunesse, relancé en 

2009, offre une possibilité supplémentaire de s’exprimer et de faire des propositions. Autant d’occasions 

de se mobiliser et de se rendre utile. 

Sabri Ben Salem, 

un désir de servir au top 

À 23 ans, Sabri Ben Salem est président fondateur de l’association 

« Comme sur des roulettes », créée en 2007 afin d’aider les personnes 

handicapées. « On fait pas mal de choses : des soirées pour récolter de 

l’argent, pour aider les personnes à mobilité réduite dans différents projets ». 

Depuis les dernières élections municipales, il est aussi membre de la commission 

extra-municipale des handicapés. C’est le président de l’Association des paralysés de 

France, rue du Blanc-Seau, dont il fait partie, qui lui a suggéré : « J’étais le seul jeune de la 

section à habiter Tourcoing. Mon rôle est d‘apporter des idées et de proposer des solutions par 

rapport à des lieux en ville qui ne sont pas adaptés. Il y a pas mal de boulot, mais j’ai senti que 

le maire était très touché par cette question. » 

Christian Cassette, 

Président du CEST 

Il a longtemps servi sa ville à travers sa plume, lui qui fut 

vingt années durant journaliste à Nord Eclair. Il suit 

aujourd’hui encore « tous les frémissements, les 

soubresauts et les réussites » de Tourcoing à travers sa 

nouvelle mission de président du CEST : « Une équipe de 

bénévoles à qui la municipalité confie des sujets de réflexion. » 

À la tête d’un véritable comité d’experts, Christian Cassette y retrouve 

là un espace où bouillonnent les idées et les propositions concrètes. « Notre 

travail est utile : nous avons « poussé » auprès des autorités compétentes pour que 

Tourcoing gagne sa piscine olympique. » Dernière réflexion en date : faire de Tourcoing 

une rampe de lancement dans l’organisation des Jeux olympiques de Londres en 2012. « C’est 

une formidable opportunité ! Le CEST va se mobiliser pour que notre ville soit ce lieu d’accueil à 

deux pas de Londres. » 

André Parmentier, 

retraité mais toujours mobilisé 

Actif, il s’est toujours investi dans la vie associative, trésorier de club sportif, 

trésorier de sa section syndicale… La retraite venue, André Parmentier s’est 

naturellement intéressé aux activités du conseil de vie sociale de la Résidence 

des Flandres, dont il est le président, depuis 2002, date de création de cette 

assemblée consultative. Le conseil donne en effet ses avis et fait des 

propositions sur des sujets qui font le quotidien de la résidence pour personnes 

âgées. « On y traite de tout : la qualité des repas, l’entretien des espaces verts, 

les tentures du restaurant... Les résidents me connaissent et viennent sonner à ma porte 

ou m’interpeller à la cafétéria. Je suis un lien entre eux et la Résidence. » 

« Vitaville ? 

Ça marche du 

tonnerre ! » 

« Tourquennois depuis 1969, 

j’habite la Marlière depuis 1980. 

Depuis 3 ans, je fais partie du conseil 

de quartier. Quand je me balade 

dans mon quartier, je suis à l’écoute 

de ce que disent les gens que je 

rencontre et il m’arrive souvent de 

relever des « anomalies », en 

particulier les poubelles qui traînent 

ou les déchets parfois déposés par 

nos voisins belges… À chaque fois 

que j’ai appelé Vitaville pour faire 

remonter un souci, l’effet a été quasi 

immédiat ! Ce dispositif marche du 

tonnerre ! Quand j’envoie un mail le 

soir, je reçois une réponse accusant 

réception dès le lendemain, puis très 

vite, un courrier signé du maire 

lui-même. Mon dernier appel concernait 

des plaques d’égout qui 

s’effondraient, causant des trous sur 

la chaussée. Trois semaines après, 

c’était réglé ! » 

Christian Dumont, 

Conseil de quartier Marlière 

vitaville@ville-tourcoing.fr 

Novembre 2008 

Dossier rédigé par 

Christelle Taczala et Samira Zeriah-Bouaoud

QUARTIERS 7 

Vive les Allumoirs ! 

Cortèges de bonne humeur et de lampions colorés, 

les allumoirs vont de quartier en quartier 

réjouir les petits et les grands ! Coup d’envoi à 

la Croix-Rouge 

le 27 septembre et final au centre-ville le 15 

novembre… 

1 > 27 septembre à la Croix-Rouge (Amicale 

laïque écoles publiques) 

2 > 4 octobre au Clinquet (APEL Saint Blaise) 

3 > 11 octobre Pont-de-Neuville (Association 

Pont-de-Neuville) 

4 > 11 octobre aux Phalempins (CS Belencontre) 

5 > 21 octobre à l’Egalité (Les Potes de Camille) 

6 > 25 octobre à la Croix-Rouge (APEL Sainte Marie) 

1 2 

3 

4 

photo : Sébastien Fornier 

5 6 

17h30 - Gr and-Pl ace 

Un allumoir géant de plus de 4 mètres de haut 

emmènera les enfants et leurs parents à parader dans 

tout le centre ville en compagnie de cracheurs de feu, 

dʼéchassiers ou de saltimbanques. 

18h15 - Pl ace Victor Hassebroucq 

Spectacle de rue suivi de lʼembrasement 

du Square Winston Churchill. 

18h45 - Hotel de Vil l e 

Concours du plus bel allumoir. 

Nombreux lots à gagner. 

Novembre 2008

QUARTIERS 

8 

S’installer en centre-ville : ils y croient ! 

CENTRE-VILLE 

Commerçants, artisans ou prestataires de service, ils ont fait le choix d’investir dans le centre-ville en y 

installant leur activité, alors que le centre-ville est pleine mutation. Enthousiastes, ils comptent surtout sur la 

qualité et l’originalité de leur offre pour faire la différence. S’installer en centre-ville est pour eux un 

challenge, mais pas un pari fou. Rencontres. 

« Pas plus de risques ici 

qu’ailleurs ! » 

« Gloss » fait briller vos soirées 

Jeune croisienne, Lila Medhai a 

choisi Tourcoing pour installer sa 

boutique de robes du soir rue de 

Gand, à deux pas du métro Colbert. 

Dans un décor « baroque-chic » elle 

accueille une clientèle en quête de 

« LA » tenue qui fera mouche lors 

d’un baptême ou d’une soirée de 

réveillon. D’ailleurs, le dressing de 

Gloss donnerait presque envie de 

créer son propre cocktail pour 

pouvoir porter une de ses tenues ! Sûr 

qu’elles vont faire des envieuses… e 

> Gloss, 41 rue de Gand (03 20 24 79 76) 

« Je ne serais pas venu m’installer rue de Tournai, si je ne 

croyais pas en l’avenir du centre-ville ! Je ne pense pas avoir 

pris ici plus de risques qu’ailleurs. Je pense d’ailleurs qu’il y 

manquait d’une chemiserie pour homme. Le démarrage de 

la boutique est d’ailleurs satisfaisant. Je croise les doigts 

pour la suite… mais sans plus de pression ! » Jonathan 

Viavattene, gérant de la franchise Marcoserussi. e 

> Marcoserussi, 17 rue de Tournai (03 20 24 36 27) 

Idéale Copie choisit 

le grand format 

Esprit Béton 

Le show-room donne le ton : 

indus et zen. Issu d’une famille de 

constructeurs-rénovateurs, 

Gabriel Di-Lorenzo bâtit, 

aménage et rénove depuis douze 

ans. Passionné de déco, il a monté 

son projet, déclenché par la 

découverte d’un enduit effet 

béton, qu’il applique sur 5 mm 

d’épaisseur sur toutes surfaces, du 

sol au mur. Un créneau porteur, en 

particulier à Tourcoing, ville de 

lofts. 

e 

> Esprit béton, 34 bis rue des Anges (03 20 271 271) www.espritbeton.com 

Trop à l’étroit rue de la Cloche, Idéale Copie a déménagé 

pour rejoindre le pied de la résidence Duc d’Havré… et 

mieux répondre aux demandes de ses clients. Dans des 

locaux agréablement relookés en rouge et noir, Idéale 

Copie étend désormais son savoir-faire sur 160 m² et 

explore tous les travaux d’imprimerie, et bien plus 

encore : la gravure laser et la broderie sur tissus par 

exemple. 

e 

> Idéale Copie, rue d’Havré (03 20 25 11 59) 

Tout roule pour « Rolling stock » 

« Pour ma boutique de vêtements, je 

voulais un local idéalement situé 

dans le centre-ville de Tourcoing et 

j’ai saisi cette opportunité rue de la 

Cloche. Avec le centre commercial 

qui va arriver et la dynamique qu’il 

va susciter, je n’ai pas hésité. Je vends 

des vêtements de marque, très 

tendance, pour une clientèle jeune. 

Depuis mon ouverture en mai, cela 

marche plutôt bien ! » Grégory 

Fernandez, gérant de Rolling Stock.e 

> Rolling Stock, 4 rue de la Cloche 

(03 20 01 43 82) 

Novembre 2008

QUARTIERS 

9 

photo : Christelle Taczala 

Les cousettes d’Hortense 

Concerts de poche 

pour petits boutch’ 

Un public à quatre pattes, qui porte 

des couches-culottes et suce son 

pouce... Rare ! Pour la deuxième fois, à 

l'occasion du festival RADAR, le Grand 

Mix organisait un « crèches tour ». Melpo 

Mene, Chris Garneau et Kate, du groupe 

This is the Kit se sont prêtés avec grâce au 

PONT-DE-NEUVILLE 

Le 11 octobre, le défilé des allumoirs organisé par l’association du 

Pont-de-Neuville avait son héroïne, géante, souriante et répondant au 

prénom fleuri d’Hortense. La nouvelle icône du quartier ressemble à celles qui ont 

cousu ses beaux atours. Car Hortense du Pont-de-Neuville est une gentille mamie et ses 

couturières vivent au sein de la résidence des Hortensias. L’idée a été lancée lors d’une 

réunion en juin, puis tout s’est enchaîné très vite : l’ossature en bois montée durant l’été par 

un membre de l’association, puis le « corps » réalisé avec du grillage à poule et des tuyaux 

par M. Delcroix, l’infirmier de la résidence. La tête est une création de la fille d’une 

résidente. Un vrai travail d’équipe ! Dès septembre, Nelly Coquerelle, Jeannine Parent, 

Geneviève Vandebroucke et Muguette Dethoor ont pris le relais pour habiller la grande 

dame. Avec des plaids, du tissu d’ameublement, beaucoup d’énergie et des mètres de 

patience, les petites mains ont cousu un fond de robe, un jupon, une jupe rouge et une jolie 

blouse avec des coquelicots assortis. Un sacré challenge au vu de la taille hors norme du 

mannequin : 3,50 m de haut ! Nos quatre championnes de l’aiguille s’y sont données à fond 

heures. Et le résultat en valait la peine. Hortense la coquette peut défiler fièrement. e 

Christelle Taczala 

CENTRE-VILLE 

jeu de l’intime et des tout-petits. Du 1 er au 

3 octobre, neuf crèches et haltes garderies 

(6 à Tourcoing, 3 à Lille) ont ainsi accueilli 

des petits concerts privés. Une tournée 

acoustique et en sourdine très prisée par les 

mini mélomanes. « Que ce soit en 

appartement ou en crèche, l’idée est d’aller 

chercher le public où il est, explique Julien 

Guillaume, chargé de l’action culturelle au 

Grand Mix. Il n’y a pas d’âge pour écouter 

les belles choses. Les artistes qui tournent 

en crèches ou font les goûters-concerts sont 

ceux qui passent le soir au Grand Mix. On 

baisse le volume, pas la qualité. Le 

répertoire est adapté et la durée limitée 

selon la capacité d’attention des petits : 20 

minutes c’est bien. » Et c’est un fait : les 

oreilles des bambins adorent. Celles de 

leurs nounous aussi. Tous captivés par les 

artistes invités et leurs douces mélodies qui 

se font comptines. On se dandine en 

rythme ; un sourire d’ange passe sur le 

visage. Déjà fini ? On applaudit bien fort. 

« Bravooooo ! » e 

C T 

Dimanche en fête 

BRUN-PAIN 

C’était une première. Les commerçants 

du Brun Pain se sont lancés dans une 

journée dominicale d’animations. 

Après le Blanc-Seau en juillet, 

la dynamique de revalorisation 

commerciale a gagné le Brun Pain. « Les 

ateliers artistiques et les moules frites ont 

eu du succès auprès des familles. Nous 

souhaitons reconduire ce genre 

d’animations chaque année dans la rue 

du Brun-Pain » se félicite Alain 

Dumortier, président de l’Union 

commerçante du Brun Pain, à 

l’initiative de la journée. 

e 

Opération 

Quartier propre 

ÉPIDEME 

Dans le cadre de son « Plan de 

Propreté Urbaine », la Ville 

organise chaque mois une opération 

« Quartiers, propre ensemble ». Les 

29 et 30 septembre derniers, les 

équipes de la Propreté urbaine et des 

Parcs et jardins ont opéré un grand 

nettoyage des rues, places et espaces 

verts dans le quartier de l’Epidème 

(notre photo), les 28 et 29 octobre à 

Belencontre. Le prochain s’attellera à 

la Bourgogne les 27 et 28 novembre. e 

Novembre 2008

10 TRIBUNE 

Cette rubrique ouvre, pour chacun des groupes officiellement 

représentés au sein du Conseil municipal, un espace d’expression identique. 

Les opinions exprimées, dans les limites du respect de la loi, n’engagent que leurs auteurs. 

À TOURCOING 

LES FRANCAIS D'ABORD ! 

(FRONT NATIONAL) 

LES HARKIS, DIGNES HÉRITIERS 

DE L'ARMÉE D'AFRIQUE 

Une exposition où le devoir de mémoire 

s'associe à la vérité historique 

Simone Bonnave et moi-même avons apprécié 

l'exposition organisée par Alain Mezrag, 

adjoint, et consacrée à l'Armée d'Afrique et 

aux Harkis ainsi que la qualité des différentes 

interventions, dont celle de Monsieur le Maire. 

L'ensemble permettait de souligner que 

l'engagement des Harkis, moghaznis et autres 

volontaires s'inscrivait naturellement dans 

cette fidélité à la France. 

Un témoignage pour les jeunes générations 

Les collégiens et les lycéens, qui ont visité 

l'exposition ont pu ainsi être sensibilisés à ces 

parcours, souvent tragiques. Cela n'efface pas 

le lâche abandon dont ont été victimes par 

dizaines de milliers ceux qui avaient choisi le 

drapeau bleu-blanc-rouge, mais ce témoignage 

s'inscrit dans un hommage national qui, pour 

tardif qu'il soit, s'inscrit dans une démarche de 

justice et de vérité. 

Rendre hommage aux deux millions de jeunes 

Français mobilisés en Algérie 

Il serait souhaitable qu'un hommage similaire 

soit rendu aux milliers de jeunes Tourquennois 

mobilisés dans les départements d'Algérie par 

les gouvernements de la France. 

Au-delà des opérations de guerre, ils ont 

d'abord mené des opérations de pacification 

au bénéfice des populations civiles. 

Il serait souhaitable d'ailleurs que tous soient 

honorés dans une seule journée, ceux de 39- 

45, ceux d'Indochine, ceux d'Algérie (Français 

de Souche Européenne et Français de Souche 

Nord-Africaine réunis), ceux des opérations 

extérieures d'aujourd'hui. Il me semble que ce 

jour unique devrait être le 11 novembre, 

journée d'hommage à la génération de 14-18 : 

la parole est aux associations. 

NB : je ne peux terminer ce billet sans évoquer 

le plaisir que j'ai eu à retrouver M'ahmed, 

mon camarade du 4 e BCP qui comme moi 

« avait 20 ans dans les Aurès » ! 

GROUPE « UNION 

POUR UNE MAJORITÉ POPULAIRE 

NOUVEAU CENTRE ET PERSONNALITÉS 

DE LA SOCIÉTÉ CIVILE » 

L’OPPOSITION A-T-ELLE ENCORE LE 

DROIT D’EXISTER À TOURCOING ? 

Rappelez-vous le 16 mars sur 61 666 inscrits 

et avec 28 221 votants, la liste de la gauche 

gagnait dès le premier tour des élections 

municipales avec 14898 voix tandis que notre 

liste qui a recueilli le soutien de 8 539 suffrages 

s’est vue octroyer ce petit espace dans Label 

Ville pour développer son point de vue sur 

l’action engagée par la majorité municipale 

qui, elle bénéficie de toutes les pages du 

magazine (28 pages en septembre) pour 

développer son projet ! 

Avez-vous déjà vu la moindre photo d’un élu 

ou d’un militant associatif tourquennois 

membre de l’opposition paraître dans Label 

Ville ? 

On doit même partager cette page avec le 

Modem, qui a réussi à faire croire à certains 

qu’il était à droite au premier tour mais a vite 

cédé à la tentation d’occuper des postes à 

gauche ! 

Venez voir lors des Conseils Municipaux, c’est 

encore pire, le temps de parole tout pour eux, 

presque rien pour nous, c’était beaucoup plus 

souple à l’époque de M. Balduyck ! 

Si nous présentons des vœux lors des Conseils 

Municipaux, c’est pour nous entendre dire 

qu’ils sont mal venus, si nous participons à des 

manifestations de soutien pour la survie 

du commerce tourquennois ou contre 

l’installation de déchetterie sauvage c’est pour 

nous faire traiter de charlatans par la Majorité 

Municipale ! 

Comme le démontre pourtant la majorité de 

nos votes lors des Conseils Municipaux nous 

voulons être une opposition constructive et 

vigilante dans la seule boussole sera la volonté 

de défendre des projets porteurs d’avenir et de 

solidarité entre les Tourquennois. 

À VOUS DE JUGER ! 

VENEZ NOUS REJOINDRE POUR 

METTRE TOURCOING EN VALEUR ! 

LE MODEM, 

FORCE DE RÉSISTANCE 

ET DE REPÈRES 

ÊTRE RESPONSABLE, UNE ÉTHIQUE 

Il est impossible de passer sous silence la crise 

financière et ses conséquences. Nous allons la 

payer en chômage et en pouvoir d’achat. Elle 

affectera également les ressources des 

collectivités locales et réduira leur capacité à 

répondre aux besoins des concitoyens. 

François Bayrou a voté le plan de secours du 

secteur bancaire. Cette réponse commune de 

l’Europe va dans le bon sens et démontre 

l’intérêt d’une Europe forte et unie. 

Pour autant, la crise n’est pas derrière nous. Il 

ne faut pas oublier les causes profondes du 

désastre financier et les mesures à prendre. La 

refonte du système financier s’impose. De 

nouvelles règles de régulation des marchés sont 

indispensables. L’attribution de stock-options 

doit être réglementée, les parachutes dorés 

bannis… 

Cette crise, c’est la faillite du modèle américain 

présenté par le Président de la République, voici 

peu encore, comme la référence pour notre 

pays. Le Mouvement Démocrate récuse un 

modèle de société où les inégalités se creusent 

chaque jour davantage au détriment des plus 

pauvres et des classes moyennes, où les plus 

riches bénéficient d’avantages dérogatoires. 

À Tourcoing, le MODEM souhaite que les 

représentants locaux de l’UMP fassent leur 

l’appel à la responsabilité adressé par le Premier 

Ministre à l’opposition. 

Plutôt que tenter de surfer sur la vague du 

mécontentement, lié aux grands chantiers en 

cours, plutôt que brosser une image 

exagérément noircie de la ville, de son 

accessibilité, de son attractivité, nous invitons 

l’opposition municipale, à formuler des 

propositions concrètes pour soutenir nos 

commerçants, nos artisans, nos restaurateurs. 

Pour notre part, nous restons en permanence à 

l’écoute de nos concitoyens. Nous travaillons 

sans relâche pour minimiser la gêne des travaux 

et leurs impacts sur les activités et sur la vie du 

centre-ville. 

Ouverts au dialogue, nous nous félicitons de la 

création d’un groupe de suivi des travaux, à 

l’initiative de M. le Maire, associant toutes les 

sensibilités de l’assemblée communale. Nous 

espérons de l’opposition municipale une 

collaboration constructive. 

Christian BAECKEROOT 

Conseiller Municipal 

Simone BONNAVE 

Conseillère Municipale 

Didier DROART - Gérald DARMANIN - 

Eric DENOEUD - Albine COURDENT - 

Marie-France BERTHET - Bertrand LEGRAND - 

Alexandra MAREEL - Marie-Hélène LIARD 

Valérie LAFLAMME - Conseillère Municipale 

Michel VAN TICHELEN - Adjoint au Maire 

Conseiller LMCU 

Septembre 2008

TRIBUNE 

11 

GROUPE 

« COMMUNISTES, 

RÉPUBLICAINS ET CITOYENS » 

PARTICIPER À LA VIE DE LA CITÉ 

A l'heure du progrès des connaissances, la 

diffusion des savoirs, de la circulation 

accélérée de l'information, les communistes 

sont à tous les niveaux pour la promotion 

d'une démocratie participative ouvrant en 

permanence à tous les citoyens l'accès à de 

réels pouvoirs d'intervention sur toutes 

décisions les concernant. 

En tant qu'adjoint de quartier, je participe 

activement à la politique de proximité et vous 

demande donc de vous y associer, afin que 

l'on vous consulte, et prenne en compte vos 

préoccupations quotidiennes. Je pense 

également que vous devez vous associer à 

l'élaboration et aux décisions des projets 

tourquennois, et participer à la construction 

de votre commune où chacun y trouvera la 

sérénité. 

Avec le groupe communiste, par exemple, je 

soutiens le projet de construction pour une 

nouvelle maison des associations 

tourquennoises. En effet, l’essor de la vie 

associative est inévitable pour une meilleure 

démocratie. 

Je pense que l'intervention citoyenne doit 

devenir une condition à la construction d'une 

autre mondialisation humaine et solidaire. 

En effet, il est temps de remettre en cause les 

puissances financières toujours plus éloignées 

du contrôle démocratique qui nous 

conduisent dans des crises où les plus 

humbles seront toujours les payeurs. 

Ensemble nous devons exiger de nouveaux 

droits et pouvoirs décisionnels pour les 

citoyens, les salariés et leurs syndicats, afin 

qu'ils mettent fin à un système où l'intérêt 

d'une minorité prime sur l'intérêt général. Le 

crack boursier prouve que le système 

capitaliste n'est pas la solution pour placer 

l'humain au cœur de l'économie, une autre 

société solidaire est possible. 

Je vous demande de refuser la fatalité et 

d'intervenir, afin de vous réapproprier la 

politique et lui rendre ses lettres de noblesse. 

GROUPE 

« L’ÉCOLOGIE, LES VERTS » 

A LA SAINTE-CATHERINE 

TOUT PREND RACINE... 

Nous assistons à la faillite d'un système 

économique pourtant réputé infaillible. C'est 

aussi la faillite des politiques adoptées depuis 

plusieurs décennies. La libéralisation de 

l'ensemble des marchés a entraîné une 

déréglementation qui a profité surtout aux 

actionnaires des entreprises et non aux 

salariés. La réforme fiscale et son « cadeau » 

ont accentué ces inégalités par la diminution 

de l'impôt pour les plus riches. Il est donc 

temps de mettre en place une politique qui 

apportera des réponses efficaces aux crises 

écologiques, sociales et financières. 

Une des réponses que nous, écologistes, 

préconisons et que nous expérimentons, 

depuis maintenant plusieurs années, c'est 

l'économie sociale et solidaire. Le temps est 

venu de redonner du sens à l'économie en 

plaçant l'homme et la nature au cœur du 

dispositif bien avant les profits. Cette 

économie prend ses racines au XIX e siècle 

lorsque les ouvriers du textile se mobilisaient 

pour créer les caisses de solidarité afin de 

couvrir les risques de santé, d'accidents de 

travail... Nous pensons que cette alternative 

peut, à terme, fournir des emplois dans les 

énergies renouvelables, l’isolation des 

logements, les transports collectifs et même 

dans l’agriculture de proximité... Ces emplois 

« écologiques » sont des solutions pertinentes 

pour demain et utiles dès aujourd’hui. 

Actuellement, l'économie sociale et solidaire 

représente 10% de l'emploi régional et 

répond à des besoins écologiques et sociaux 

croissants non couverts par le marché. 

Sur le territoire tourquennois nous allons 

élaborer un plan de l'économie sociale et 

solidaire qui fédérera toutes les structures et 

qui démontrera la possibilité d'un 

développement économique basé sur d'autres 

critères que la seule rentabilité financière. 

C'est aussi dans ce secteur que se situent de 

nouveaux emplois pour aujourd'hui et 

demain. 

GROUPE « SOCIALISTES, 

ET RÉPUBLICAINS » 

LA DÉMOCRATIE LOCALE : UNE 

PRIORITÉ DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE 

Mise en œuvre, il y a plus de dix huit ans, la 

démocratie locale s’est construite dans notre 

ville au travers des conseils de quartier. Ces 

quinze lieux de concertation s'articulent 

harmonieusement avec les services et le 

conseil municipal. 

Notre exécutif a affiché sa volonté de 

poursuivre et de renforcer cette dynamique. 

En effet, avec plus de trois mille habitants 

répartis sur l'ensemble de notre ville, les 

quinze conseils de quartier sont le lien 

essentiel d'une démocratie moderne que les 

socialistes et républicains, sous l’impulsion de 

Jean-Pierre BALDUYCK, ont initiée. 

Ces lieux d'exercice de la vie démocratique 

permettent à tous les Tourquennois et 

Tourquennoises de s'exprimer, d'échanger 

autour de projets concernant leur ville en 

général et leur quartier en particulier. Dans ce 

large mouvement, élus, habitants de nos 

quartiers, forces vives, sont les véritables 

acteurs du développement de notre ville. 

La démocratie participative correspond à une 

certaine idée de la chose publique, une 

certaine façon de faire de la politique dans 

notre ville. L'ambition renouvelée de notre 

majorité municipale pour ce mandat est de 

multiplier les espaces de concertation, en 

rendant acteurs les habitants de la 

transformation de leur ville. 

Nous tenons à garantir à chaque 

Tourquennoise et Tourquennois la liberté de 

s'exprimer et de s'impliquer réellement dans 

la vie locale. Notre politique illustre bien 

l'importance de fédérer, de mutualiser 

et de créer du lien dans une période 

particulièrement difficile pour beaucoup de 

familles. 

Grâce à l'investissement des uns et des autres, 

nous rendons la place légitime qui revient à 

chacun dans la construction des grands 

projets de la cité. NOUS CREEONS DE LA 

VIE DANS NOTRE BELLE VILLE. 

Yves FOREAUX 

Adjoint de secteur 

Jérôme ROHART 

Conseiller Municipal Délégué 

Zina L’KASSIMI 

Adjointe du secteur Nord-Est 

Septembre 2008

12 REPERES 

Le chiffre du mois 

218 920 

C’est le nombre d’entrées comptabilisées en 2007 à la médiathèque municipale 

André-Malraux. Face aux 119 258 entrées que totalisent les médiathèques annexes 

réunies, ce chiffre montre la très forte attractivité de cet équipement, inauguré le 2 

décembre 1988, et dont on fête le vingtième anniversaire cette année (voir page 18). 

En 2007, l’ensemble du réseau des médiathèques (André-Malraux, Brun-Pain, Blanc- Seau et 

Bourgogne) comptait 21 581 inscrits, parmi lesquels 14 784 emprunteurs dont 11 555 

Tourquennois. Les équipements de la ville attirent aussi les habitants des villes environnantes, 

en particulier les lycéens et les étudiants, qui y trouvent une formidable 

source documentaire et un espace propice à la consultation et à la recherche. 

URGENCES 

SMUR ET SAMU 15 . 

POLICE SECOURS 17 

i Commissariat 

de police : 

6, rue de l’Industrie 

S 03 20 69 27 27 

i Police municipale : 

Rue de Menin 

S 03 20 36 60 19 

i Pompiers : 

280, chaussée Berthelot 

S 03 20 68 96 00 

i Noramu : 

S 03 20 27 34 34 

i Centre anti-poison : 

S 03 20 44 44 44 

i Drogue : 

S 03 20 54 78 50 

i SOS amitié : 

S 03 20 55 77 77 

i CLIRPA : 

S 03 20 69 40 40 

i SOS femmes 

battues : 

S 03 20 48 20 40 

POMPIERS 18 

Pharmaciens de garde : s’adresser 

au commissariat de police, rue de l’Industrie 

i Enfance maltraitée 

(numéro vert) : 

S 08 00 05 41 41 

i Alcooliques 

anonymes : 

S 03 20 24 08 75 

i Alcool assistance la 

croix d’or du nord : 

S 03 20 32 81 99 

i Ligue protectrice 

des animaux : 

S 03 20 70 69 20 

i EDF dépannage : 

S 0 810 333 159 

i GDF dépannage : 

S 0 810 433 059 

i Eaux du Nord : 

(interventions d’urgence) 

S 03 20 49 41 90 

iEclairage public : 

S 08 00 88 04 54 

MAIRIE 

à votre service 

i HOTEL DE VILLE 

Services ouverts du lundi au 

vendredi de 8h à 17h30 

S 03 20 23 37 00 

i Vitaville 

Pour un meilleur cadre de vie 

S 03 20 233 300 

i Etat civil 

Du lundi au vendredi de 8h 

à 17h30 

i MAIRIES DE QUARTIER 

Bourgogne : 

17, rue Claude Perrault 

S 03 20 01 37 07 

i Brun-Pain : 

96, rue du Brun Pain 

S 03 20 94 41 46 

i Blanc Seau : 

Maison des Services 

285, bd Descat 

S 03 20 25 61 12 

i Flocon : 

27, rue de Strasbourg 

S 03 20 26 61 59 

i CCAS 

(Centre Communal d’Action Sociale) 

7, rue Gabriel Péri 

S 03 20 11 34 34 

Don du sang 

Donner son sang est simple et rapide : l’acte ne dure en tout et pour tout que 30 minutes, 

dont 10 seulement pour le prélèvement. La prochaine collecte a lieu le vendredi 19 

décembre de 14h30 à 19h et le samedi 20 décembre de 8h à 12h, au complexe sportif 

Léo-Lagrange. Pour plus d’informations : 03 20 46 39 18 

Arrêt du tabac 

Reprise des sessions gratuites et collectives d’aide à l’arrêt du tabac, les mardi 9, 

mercredi 10, jeudi 11, vendredi 12 et jeudi 15 décembre, de 18h30 à 20h30, 12 boulevard de 

l’Égalité. Le Service de Prévention santé organise aussi des rendez-vous individuels pour 

vous aider à arrêter de fumer. Pour plus d’informations : 03 20 76 14 76 

3 questions à 

Joëlle Wattel, 

50 ans de bibliothèque 

Label Ville : La médiathèque André-Malraux a 

20 ans cette année ; depuis quand y êtes-vous 

inscrite ? 

Joëlle Wattel : Dès l’âge de 14 ans (j’en ai plus 

de 60), j’étais inscrite à la bibliothèque 

municipale, qui se trouvait alors place Roussel, 

à l’emplacement du Centre d’histoire locale. 

Elle était très vieillotte, mais quand elle a 

déménagé, ça nous a fait un coup, la place de la 

Victoire paraissait bien loin ! Mais je m’y suis 

tout de suite sentie bien. J’ai trouvé là une 

médiathèque extraordinaire, où tout était plus 

facile, plus beau. C’est calme, reposant, dans 

un cadre agréable. J’aime beaucoup le livre, et 

avec mes petits-enfants, dont quatre sont 

inscrits à Tourcoing, j’ai découvert le rayon 

jeunesse. 

LV : Quelles évolutions avez-vous pu 

constater ? 

JW : Une présentation plus moderne, et un 

éventail extraordinaire, qui touche à tous les 

domaines, du policier au livre d’art. Et 

beaucoup plus de communication avec le 

personnel, que maintenant je connais. Je leur 

demande souvent conseil, ou s’ils ont tel ou tel 

ouvrage : j’ai mon répertoire, où je note les 

livres que je veux lire, repérés dans la presse ou 

par ouï-dire. Mais j’aime aussi chercher dans 

les rayonnages. 

LV : Avez-vous un souvenir particulier lié à la 

médiathèque ? 

JW : … Euh… Une honte ! J’avais dans mon 

répertoire un livre que je ne parvenais jamais à 

trouver, j’ai fini par demander à une 

responsable. Elle m’a répondu qu’il ne pouvait 

pas être mis en rayon, qu’il était dans une pièce 

fermée à clé. C’était un bouquin de Régine 

Desforges, je ne savais pas qu’il était osé. Sur le 

coup, j’étais gênée, je me demandais ce qu’on 

allait penser de moi. Finalement, je l’ai lu, je 

n’ai pas été choquée. Mais j’ignorais qu’il y 

avait une salle fermée. 

Propos recueillis par Jean-Michel Caillat 

Novembre 2008

CITE 13 

Inauguration de Télé Mélody 

Depuis le 1 er octobre, Télé Mélody est officiellement 

installée boulevard Descat, dans une ancienne partie 

de l’usine Vanoutryve. Créée en janvier 2001 à 

l’initiative de Bruno Lecluse, la chaîne musicale émet 

de Tourcoing depuis cet été. Les locaux, situés au 

cœur du futur Pôle Images de la région, ont été 

inaugurés en présence de Martine Aubry, présidente 

de LMCU, et du maire, Michel-François Delannoy. . 

Les 4 et 5 octobre 

Les Gambrinales 

Pendant deux jours, la Confrérie festeuse du Duc d’Havré a 

proposé un panier garni de spécialités tourquennoises : bière, 

gaufre, chuque et le dernier né, le palet. Lors de ce week-end 

culinaire, joyeux et festif, deux géants étaient plus 

particulièrement à l’honneur : celui de l’association BD 49+ et le 

géant du Duc d’Havré qui a été baptisé en présence de sa 

marraine Jenny Clève et de quelques géants du Nord. C’est 

aussi le premier citoyen de la ville de Tourcoing qui mesure 

4,80 m de haut ! 

Tourcoing Jazz festival 

Du 18 au 25 octobre 

Cette année, la programmation du festival de jazz a 

ravi 7100 spectateurs. Riche en stars, comme en 

jeunes talents, la 22 e édition s’est offerte Herbie 

Hancock comme tête d’affiche. Le 20 novembre au 

Théâtre municipal Raymond-Devos, ce monstre 

sacré du jazz était de retour à Tourcoing, 20 ans 

après. Le concert affiche complet. Géantissime ! 

(lire aussi p.17) 

Novembre 2008

14 

ESPACES VERTS 

CITE 

Palmarès du 

concours des 

maisons fleuries 

Cette année encore, le concours des 

maisons fleuries récompense les 

Tourquennois investis dans le 

fleurissement de leur ville. Un jury a 

départagé les 108 participants de 

l’édition 2008. Tous ont reçu le 11 

octobre des bons d'achats et des fleurs. 

Catégorie Façades 

1 er Mme Jeret, 54 rue Achille Testelin, 

11 impasse des Lilas (notre photo) 

2 e M. Wostyn, 226 rue du Chêne 

Houpline 

3 e M. Lemaire, 397 rue du Blanc Seau, 

Quai du Fresnoy 

Catégorie Jardins 

1 er M. Pinck, 42 impasse René Caillé 

2 e Mme Dumoulin, 586 rue du Clinquet 

3 e Mme Dutilleul, 588 rue du Clinquet 

Catégorie Balcons 

1 er Mme Murger, B10 rue Lamartine 

2 e Mme Rudant, 22/23 rue des Anges 

3 e Mme Leclercq, 61/11 rue G. Delory 

LES PROCHAINS 

CONSEILS MUNICIPAUX 

Mercredi 19 Novembre 

Jeudi 18 Décembre 

à 18h30 à l’hôtel de ville. 

Ces séances sont ouvertes 

à toutes et à tous. 

DR 

ENTREPRISES 

Le relais-service 

dans les tuyaux ! 

Les célèbres tuyaux du centre 

Beaubourg, c’était elle déjà ! Mais si 

l’eau a coulé depuis, avec, 

notamment, le rachat de l’entreprise 

en 1996 par le groupe niortais 

Poujoulat, Westaflex Bâtiment continue 

de tracer son chemin jalonné d’inox, 

d’aluminium et d’acier électrozingué. 

L’entreprise cinquantenaire, née Lepoutre à 

Roubaix, est en effet spécialisée dans la 

production et la commercialisation de 

conduits flexibles destinés à l’évacuation des 

fumées chaudes (chauffage) et des fumées 

froides (ventilation). Avec 1,6 million de 

mètres de flexible sortis chaque année de ses 

lignes de production de Tourcoing, où elle 

s’est installée en 2000, elle compte d’ailleurs 

parmi les trois plus gros fabricants français. 

Le chiffre d’affaires d’environ 15 millions 

d’euros ne démentira pas ce succès, ni les 

700 tonnes d’inox, 250 d’aluminium et 160 

d’acier électrozingué achetées annuellement 

pour la production des conduits. Après ceux 

des bassins lyonnais et parisiens, elle a même 

ouvert en juin à Tourcoing son troisième 

ENTREPRISES 

Applicamat Métropole : 

soyez couverts et bardés… 

COEXIA, filiale du groupe Ramery, 

investit une nouvelle partie du 

territoire. Applicamat Métropole, 

agence rattachée à l’un des trois 

pôles d’activité de COEXIA et 

spécialisée dans la couverture, 

l’étanchéité et le bardage, a ouvert ses 

portes le 1 er juillet à Tourcoing. « C’est pour 

nous l’occasion de créer un point d’ancrage 

dans le secteur de Lille-Roubaix-Tourcoing, 

dont nous étions absents, et d’établir un 

service de proximité avec nos clients : être 

plus près des chantiers nous permet de 

mieux cerner leurs demandes », 

commente Benjamin Sorrano, responsable 

d’Applicamat Métropole. Le choix d’une 

implantation à Tourcoing n’est d’ailleurs pas 

le fruit du hasard. En 2007, en effet, 

Ducrocq Catoire - autre entité du groupe 

COEXIA - avait racheté la très renommée 

Huet, entreprise tourquennoise de 

couverture traditionnelle. Et c’est sur son 

site, justement, 77 rue de l’Union, que s’est 

installée Applicamat Métropole. Sur les sept 

salariés actuellement employés à l’agence, 

relais-service, où sont stockées plus de 1 000 

références et où sont employés désormais 4 

des 40 salariés du site tourquennois. Un plus 

pour les professionnels de la région qui 

peuvent venir se fournir sur place, 

directement, tout en bénéficiant des conseils 

techniques du bureau d’études, et, grâce à la 

tôlerie attenante, obtenir en un temps record 

des pièces répondant à leurs demandes 

particulières. « Ce relais-service a trois mois 

seulement. Mais les premiers résultats 

montrent qu’il y avait un vrai besoin 

régional », commente Bruno Samyn, 

directeur de Westaflex Bâtiment. e 

Nathalie Hausser 

trois sont d’ailleurs des transfuges de Huet. 

Applicamat Métropole qui compte 

développer son pôle d’excellence étanchéité 

et bardage, entend aussi recruter huit 

nouvelles personnes d’ici à trois ans. Son 

dernier chantier en date à Tourcoing : la 

réfection de l’étanchéité de la salle Georges- 

Daél et la mise en place d’une nouvelle 

isolation (notre photo). Mais on lui doit déjà 

- via Huet - la toiture de la cour intérieure 

de l’Hospice d’Havré. Et dans la ville 

voisine de Roubaix, celle de l’église 

Saint-Martin. 

e 

NH 

Novembre 2008

CITE 

15 

Le maire, Michel-François Delannoy répond à nos questions sur les enjeux de la 

démocratie participative et la nouvelle dynamique impulsée sur l’ensemble de la 

ville. Une vision politique qui donne encore plus de parole aux habitants. 

La démocratie participative fait grandir la ville 

Label Ville : La démocratie participative actualise l’idéal de la 

démocratie et révèle la possibilité d’un vivre-ensemble d’un type 

nouveau. La dynamique de concertation que vous avez relancé le 22 

octobre permet-elle de réconcilier les citoyens avec la politique ? 

Michel-François Delannoy : Je veux tout d’abord dire que la 

démocratie participative est une conviction 

pour moi. Elle est partie intégrante de ma 

manière d’animer le débat public et donc la vie 

politique. La démocratie participative est le lieu 

de la citoyenneté par excellence où élus et 

habitants doivent construire collectivement la 

ville au nom de l’intérêt général. C’est un beau 

projet en soi. Dans ce que cette démocratie de 

proximité a de réalités concrètes, je pense 

effectivement qu’elle permet aux citoyens de se 

réconcilier avec la politique, celle qui change la vie. 

LV : La démocratie participative est un savant 

dosage entre la démocratie représentative et la 

démocratie de proximité. Comment à 

Tourcoing, avez-vous trouvé l’équilibre ? 

Michel-François Delannoy : Les équipes 

successives de Jean-Pierre Balduyck et celle que 

j’anime aujourd’hui ont en commun la même 

exigence de proximité avec les habitants. Nous 

prenons nos décisions pour améliorer la vie des Tourquennois. Pour 

bien décider, il faut bien connaître les réalités de la vie dans nos 

quartiers. Il faut donc rencontrer les citoyens le plus souvent possible. 

Cela peut paraître simple mais c’est une pratique assez peu répandue 

dans les villes de près de 100 000 habitants. L’équilibre entre la 

démocratie représentative et la démocratie de proximité est assez 

facile à expliquer. D’une part, élus et habitants travaillent, dialoguent, 

co-construisent, débattent de propositions. D’autre part, il est de la 

responsabilité des élus d’entériner les décisions définitives. Nous 

avons été choisis pour assumer ce rôle. Le vote des citoyens nous en 

a donné la pleine légitimité. 

LV : Vous avez inscrit à votre agenda nombre de rendez-vous sur le 

terrain comme les promenades du maire ou les journées de quartier. 

Sentir les problèmes au plus près des habitants constitue-t-il 

réellement une aide supplémentaire à la décision pour les élus ? 

Michel-François Delannoy : Personnellement c’est un besoin. Aller 

au devant des Tourquennoises et des 

Tourquennois, sentir la ville, c’est une démarche 

naturelle. Par nos nombreux contacts avec la 

population, nous recensons les attentes qui 

peuvent émaner de riverains, d’associations, de 

commerçants ou d’entreprises. Ces contacts sont 

aussi une première forme d’évaluation de nos 

actions. Quand nous passons dans une rue 

refaite à neuf, il est toujours intéressant 

d’entendre les remarques des usagers, des 

« experts du quotidien » comme dit Djill Achiba. 

LV : Pour permettre à tous les habitants d’être 

mieux associer à la vie locale, envisagez-vous 

d’aller encore plus loin ? 

Michel-François Delannoy : Une part 

remarquable de la population est déjà engagée. 

On recense près de 3 000 conseillers de quartier 

auxquels s’ajoutent les bénévoles associatifs mais 

aussi les membres des instances telles que le 

CESET (Conseil Economique, Social et Environnemental 

Tourquennois), la Commission extra-municipale des Handicapés, les 

comités d’usagers des services publics ou les parents d’élèves. Partout 

où des collectifs construisent ensemble au nom de l’intérêt général, 

c’est la démocratie qui est à l’œuvre. En ce qui concerne la 

démocratie participative, nous souhaitons toucher plus de jeunes, 

plus de personnes actives. C’est pourquoi les conseils de quartier 

seront constitués de volontaires mais aussi d’habitants tirés au sort 

sur les listes électorales. Par ailleurs, les mandats seront désormais de 

deux ans et renouvelables. 

Novembre 2008

ETAT CIVIL 

DROIT 

SANTE 

16 CITE 

Cartes d’identité 

et passeports : 

direction rue du Haze 

Tourcoing prépare l’arrivée des 

passeports biométriques, dont la date 

de délivrance doit être encore fixée par 

décret. Les locaux de l’hôtel de 

ville nécessitant quelques travaux 

d’aménagement, le service des cartes 

nationales d'identité et des passeports 

s’installe pour trois mois à l’ancienne 

adresse de la Mission locale, rue du Haze. 

Des dispositions spécifiques sont 

prévues pour les personnes à mobilité 

réduite souhaitant faire ou refaire leurs 

pièces d’identité. Il leur est donc 

vivement conseillé de téléphoner au 

03 20 23 37 00 (poste 1251) pour leur 

éviter de se déplacer. 

e 

> Jusque février 2009, le public sera 

accueilli au 41 rue du Haze, du lundi au 

vendredi de 8h à 17h30 

La MJD ouvre 

ses portes 

Conseillers juridiques, conciliateurs, 

éducateurs, conseillers d'insertion et 

de probation, contrôleurs judiciaires… 

Les intervenants habituels de la 

Maison de Justice et du Droit 

expliqueront leurs activités le 4 

décembre. Des outils pédagogiques 

(jeux, cassettes vidéos, ouvrages…) 

seront également proposés à l'occasion 

d'une visite du centre de 

ressources documentaires. e 

> Portes ouvertes le jeudi 4 décembre, de 9h 

à 12h et de 14h à 17h, 127 rue Nationale 

Club « Cœur 

et Santé » : 

le maillon en plus 

Le club Cœur et Santé, récemment 

inauguré à l’hôpital Chatiliez, constitue 

le nouveau maillon d’une « filière 

complète » qui commence avec le 

traitement en urgence d’une affection 

cardiovasculaire et se poursuit par une 

phase de rééducation. Cette dernière 

amène le patient à connaître sa 

pathologie, à suivre un programme 

d’activités physiques adapté et à 

modifier son mode de vie. Le club lui 

permet ensuite, s’il en ressent le besoin, 

de poursuivre dans un environnement 

familier ces efforts propres à éviter une 

récidive. 

e 

SANTE 

L’équilibre 

est dans l’assiette 

La campagne nationale le répète ; 

on ne peut l’ignorer : il faut manger 

moins gras, moins salé, moins sucré, 

cinq fruits ou légumes par jour et 

pratiquer une activité physique… 

En 1965, 3% des enfants de 5 à 12 ans 

était touchés par l’obésité, contre 16% 

aujourd’hui. Au-delà de la lutte contre ce 

fléau préoccupant, la Ville de Tourcoing a 

entrepris un important travail de prévention 

et de pédagogie. Ce travail en profondeur est 

mené en particulier par une diététicienne, 

Peggy Alexandre, engagée (fait rare !) par la 

Ville en 2003. Elle intervient dans les écoles, 

mais aussi les centres sociaux, etc. pour 

sensibiliser un maximum de public au « bien 

manger ». C’est elle aussi qui élabore 

notamment les repas servis dans 

les établissements scolaires publics 

tourquennois, soit 4 160 repas par jour… 

près de 500 000 par an. Qualité des produits 

et équilibre… elle veille à la présence sur le 

plateau des « cinq éléments » : du calcium 

(laitage), du cru (des crudités ou un fruit), du 

cuit (légume ou fruit), un féculent… Pour les 

protéines, la professionnelle rappelle que 

nous n’avons pas besoin de manger 

IMPOTS LOCAUX 

Label Ville : Certains Tourquennois ont 

constaté une hausse du montant de leur taxe 

d’habitation. Pourquoi ? 

Jean-Claude Schouteten, adjoint au maire 

chargé du budget et des finances : Je les invite 

à relire leur feuille d’imposition. Dans la 1 ère 

colonne, celle de la commune, chacun pourra 

constater un gel du taux tourquennois. Les 

autres bénéficiaires de la taxe d’habitation ont 

fait le choix d’accroître leur taux. Voilà ce qui 

explique l’augmentation totale de la taxe 

d’habitation 2008. À Tourcoing, nous avons 

pris des engagements et nous nous y tenons : 

pas d’augmentation de ce taux pendant 6 ans. 

LV : La taxe d’habitation représente un tiers 

des recettes de la Ville de Tourcoing. La crise 

financière remet-elle en cause l’équilibre 

budgétaire de la ville ? 

JCS : La crise touche les familles comme les 

collectivités territoriales. Heureusement pour 

les Tourquennois, les finances de leur Ville sont 

systématiquement de la viande. Les lentilles 

par exemple sont une autre source de 

protéines intéressante. « Nous proposons un 

menu sans viande. Chez nous, on doit lutter 

contre une certaine culture. On voit même 

des enfants venir à l’école avec un paquet de 

biscuits apéritifs en guise de goûter ! Je 

n’inscris des frites au menu que toutes les 

trois semaines, car je sais que chez eux, les 

enfants en mangent. » Les menus sont 

diffusés auprès des parents. À consulter pour 

équilibrer les apports journaliers en 

composant le repas du soir par exemple. e 


« La ville n’a pas augmenté 

son taux de taxe d’habitation » 

Depuis 2005, le taux de la commune a baissé de 3,51%. Pour la 2 e année 

consécutive, le taux est gelé à 34,6% . L’engagement de la 

municipalité est clair : pas d’augmentation de ce taux pendant 6 ans. 

saines. La stratégie financière de Tourcoing 

respecte les règles d’auto-financement, comme 

pour un budget familial bien géré. 

L’endettement est donc maîtrisé et connaît une 

faible évolution. Dans ce contexte économique 

difficile, nous sommes très attentifs à la 

progression des taux d'intérêts sur les 

emprunts. 

e 

Propos recueillis par Juliette Capet 

Novembre 2008

CITE 

17 

MUSIQUE 

L’orchestre d’harmonie 

plonge dans le jazz 

S’il avait déjà tâté du jazz, 

l’orchestre d’harmonie de la ville, 

dont le répertoire lorgne plutôt 

vers le classique, a fait cet 

automne le grand saut. C’est en effet 

vers lui que s’est tourné le Tourcoing Jazz 

Festival pour reprendre une idée née au 

Mans il y a quelques mois : jouer 

avec l’accordéoniste Daniel Mille des 

compositions qu’il a réécrites pour 

orchestre. Déjà venu à Tourcoing, c’est à 

lui que revient cette année le « fil rouge » 

du festival, et c’est accompagné de 

Stéphane Chausse (clarinette) et Eric 

Longsworth (violoncelle) qu’il a renouvelé 

l’expérience. Une expérience qui a « fait 

plaisir à tout le monde », assure Samantha 

Delberghe, chef de l’orchestre composé 

d’une cinquantaine de musiciens dont 

beaucoup sont élèves ou profs au 

conservatoire. Pour eux, le travail sur les 

partitions a commencé dès cet été, 

bien avant les répétitions avec le trio. 

SENIORS 

Collégiens et retraités 

échangent des bons 

Elles s’appellent Christiane, 

Jacqueline ou Gisèle ; ils s’appellent 

Arthur, Amandine, ou Thibaut… Elles 

sont retraitées, ils sont collégiens… Elles sont 

membres du club Sébastopol ; ils 

appartiennent au club d’initiation de Scrabble 

du collège Saint-Thomas. Ce qui les 

réunit ce jour-là ? Une des rencontres 

intergénérationnelles de la Semaine bleue, un 

Du côté des organisateurs, on rappelle 

l’importance de la « dimension de 

rencontre entre des artistes de renommée 

nationale ou internationale et des 

musiciens de la ville. » Cela se fait depuis 

longtemps avec la classe de jazz du 

conservatoire, dont le directeur, Hugues 

Rouzé, était d’ailleurs invité à ouvrir le 

concert en improvisant avec l’orchestre sur 

une pièce de Piazzolla. 

e 

Jean-Michel Caillat 

concours de Scrabble ® Duplicate. Intérêt de la 

partie : on joue en binômes, chacun étant 

composé d’un enfant et d’un ancien. Autour 

d’une grande table, face au tableau où Pierric 

Fixard, professeur de maths et initiateur du 

club de Saint-Thomas, accroche les lettres, 

communes à tous les joueurs, les méninges 

s’activent. Aux enfants de proposer en 

premier le mot trouvé et le score obtenu, leurs 

aînés apportant ensuite leur pierre à l’édifice. 

Alors les langues vont bon train, on explique 

des mots nouveaux, des discussions 

naissent… Elle est bien loin, l’ambiance un 

peu crispée de la première rencontre, il y a des 

années. Aujourd’hui, des deux côtés, on 

attend avec impatience ce rendez-vous. Un 

petit goûter a clos l’après-midi, occasion peutêtre 

de prendre date : car beaucoup aimeraient 

« remettre ça » plus souvent ! La preuve, 

mieux qu’un long discours, que toutes les 

générations y trouvent du plaisir. e 

J-M C 

Journée 

Internationale 

des Droits 

de l'enfant 

« L'enfant a droit à la liberté 

d'expression. Ce droit comprend la 

liberté de rechercher, de recevoir et de 

répandre des informations et des idées 

de toute espèce, sans considération de 

frontières, sous une forme orale, écrite, 

imprimée ou artistique, ou par tout 

autre moyen du choix de l'enfant. » 

(art. 13 de la Déclaration des droits de 

l'enfant). Samedi 22 novembre de 14h à 

18h, l’Hospice d’Havré donne la parole 

aux enfants (de 2 à 12 ans) et à leurs 

parents. Des ateliers les convient à 

s'exprimer ensemble par la musique, par 

le dessin, par le corps ou par les mots. 

À 17h, place à la différence avec un 

spectacle Pas Pareil ! suivi d’une 

discussion. 

e 

> Animations gratuites sur inscription au 

03 59 63 44 14 

> À voir aussi, une exposition de 

photographies d’« Enfants du Monde » 

présentée par la Ligue des droits de 

l’homme dans le hall de l’hôtel de ville du 

17 au 22 novembre 

Marchons 

vers l’école ! 

Dans le cadre de la Semaine de la 

prévention et de la sécurité routière, 

5 000 élèves des écoles élémentaires 

publiques et privées de Tourcoing, à 

l’image de l’école Jules Ferry (notre 

photo), étaient invités à participer le 

17 octobre, à la journée internationale 

« Marchons vers l’école ! » L’occasion 

d’être sensibilisés aux dangers de la 

route, en répondant à un petit 

questionnaire. Instructif et ludique. e 

PREVENTION ENFANCE 

Novembre 2008

CULTURE 

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 

CULTURE 

18 CITE 

photo : Sébastien Fornier 

Apprendre tout 

au long de sa vie 

Un accès libre à la connaissance, sans 

pré-requis et sans distinction d’âge, de 

métier ou de statut, à portée de tous et 

de toutes les bourses : voilà ce qui motive 

l’Université du Temps Libre (UTL) depuis 

15 ans. Et ce n’est pas près de s’arrêter 

avec un programme varié d’octobre à juin : 

150 conférences, la plupart animées par 

des professeurs d’université, des ateliers 

(musique, chant, langues, cinéma, 

philosophie…), des sorties culturelles 

sur Lille, Roubaix, Villeneuve d’Ascq et 

Tourcoing. 

e 

> UTL (03 20 42 86 70) 

Préparer 

Sciences Po 

Sous l’impulsion de Houari Bouissa, élu 

délégué aux lycées et universités, la 

municipalité appuie une sensibilisation 

qui va renforcer la « prépa » 

traditionnelle à Sciences Po du lycée 

Gambetta. Des conférences et des 

rencontres avec enseignants et étudiants 

(anciens et nouveaux) donneront aux 

élèves de première et terminale un 

aperçu le plus large possible des 

différentes filières de l’école, et de ses 

méthodes de travail. Avec près de 50 

participants à la réunion d’information, 

on peut déjà parler de succès. e 

> Lycée Gambetta, 21 rue des Ursulines 

(03 20 24 42 43) 

Un anniversaire 

en fanfare ! 

Pour ses 135 ans, l’Harmonie du Blanc 

Seau avait invité l’Orchestre 

d’harmonie de l’armée de l’air de Paris 

au Théâtre municipal Raymond-Devos, 

samedi 20 septembre. 

e 

CULTURE 

À nos 20 ans ! 

Équipement phare de la 

vie culturelle tourquennoise, 

la médiathèque municipale 

André-Malraux fête ses 20 ans. 

Noyau dur d’un réseau aussi 

composé des médiathèques du 

Blanc-Seau et de la Bourgogne, de la 

bibliothèque du Brun-Pain, de la 

ludothèque et des archives municipales, elle 

comptabilise à elle seule plus de 200 000 

entrées par an. Son fonds est riche de plus 

de 100 000 documents (livres, livres à écouter, 

documents musicaux, vidéos et 

partitions), sans compter les abonnements à 

des périodiques et hors fonds ancien. 

Inauguré en 1988, le bâtiment du 26 rue 

Famelart va vibrer au rythme de festivités 

décalées durant tout le mois de décembre. 

Une rencontre avec Jenny Clève marque le 

départ des réjouissances le 2 décembre, 

vingt ans jour pour jour après l’inauguration 

du lieu. Ateliers d’écriture, 

lectures-spectacles, expositions, quiz, table 

ronde sur le thème de l’avenir des bibliothèques… 

la médiathèque propose un joli 

condensé de l’action qu’elle mène en profondeur 

vers les publics (adultes, jeunes, 

associatifs, scolaires, etc) tout au long de 

l’année. Point d’orgue de ce mois de fête : 

le 6 décembre. Exceptionnellement, le 

bâtiment ouvre ses portes jusqu’à minuit. 

SOLIDARITE 

On se mouille tous pour le 

Événement national, le Téléthon a lieu 

les 5 et 6 décembre, mais à Tourcoing, 

cela fait des mois qu’on y travaille. 

En avril 2008, une association « AT2D - Le 

défi du don » s’est créée pour fédérer toutes 

les énergies et préparer un rendez-vous 

exceptionnel. Si le programme complet n’est 

pas arrêté à ce jour, on peut annoncer une 

soirée loto le vendredi 5 décembre, salle 

Georges Dael et un « Marché du Téléthon », 

autour de l’hôtel de ville, samedi de 10h à 

18h. Et puis, c’est une première, Tourcoingles-Bains 

s’ouvre au Téléthon le samedi 6 de 

19h à 1h du matin. L’établissement complet, 

ainsi que les animateurs sont mis à la 

disposition de la généreuse opération. Y 

auront lieu des défis sportifs et ludiques 

(concours de toboggan…), relais natation et 

autres fils rouges aquatiques, de même que 

des cours aquadynamiques ou encore des 

démonstrations de water-polo avec les 

Au 

programme, 

notamment : de la musique avec le 

département jazz du conservatoire et le 

Grand Orchestre International Nordique de 

Kazoo ; de la lecture animée, pour les 

tout-petits, autour de la lisette carpette 

frisquette et pour les grands : « Une nuit à 

la médiathèque », visite nocturne et 

loufoque dans les méandres de la 

médiathèque… D’autres surprises ludiques 

et distrayantes vous attendent, telles un 

blind-test spécial années 80. Une façon 

inédite de (re)découvrir ce lieu juste 

essentiel, pour se former, s’informer, se 

cultiver et se divertir. 

e 


> Médiathèque André-Malraux (03 59 63 42 50) 

infos 

Enfants de Neptune. Les tarifs d’entrée sont 

fixés à 5 euros pour les adultes et 2 euros 

pour les enfants. L’intégralité de la recette de 

cette soirée sera reversée au Téléthon. En 

parallèle, AT2D organise une grande soirée 

« Disco », à partir de 19h, salle Georges 

Dael. Le Téléthon mobilise chaque année 

un grand nombre de bénévoles à 

Tourcoing : lycéens, particuliers, structures 

associatives… « Ce n’est pas quantifiable… 

mais c’est énorme ! » s’enthousiasme 

Sandrine Bensafia, présidente d’AT2D et 

pilier du Téléthon tourquennois depuis trois 

ans. En 2007, malgré une météo 

calamiteuse, l’ensemble des actions avait 

permis de recueillir 17 000 euros. Cette 

année, l’objectif est de dépasser ce chiffre. 

Alors, on fait un vœu pour chasser la pluie 

et, avec tous les participants, on y croit. Très 

fort. 

e 

C T 

Novembre 2008

19 REGARD 

Il aimerait tant savoir jouer d’un instrument, même 

s’il en pratique plusieurs à la fois. Il ne lit pas les 

partitions, même si écrire une chanson accompagnée 

par un clavier, une guitare et une batterie, il sait 

faire… Bienvenue dans le monde d’Arnaud Keipo, 

celui de la MAO, Musique Assistée par Ordinateur. 

Un univers aux apparences virtuelles, mais qui 

permet de distiller une musique, 

elle, bien réelle. 

Arnaud 

Kéipo 

Sa musique, 

un « puzzle » 

reconstitué 

C’est « 

à partir d’un ordinateur et 

de logiciels spécifiques que je 

crée mes musiques, 

notamment à partir de 

« samples », c’est-à-dire de 

petites bandes de sons préenregistrées. » 

Arnaud Kéipo, 24 ans, est intarissable sur 

sa passion. Musicien, il l’est, assurément. 

Mais alors que d’autres jouent du violon 

ou soufflent dans une trompette, lui, 

tapote sur son clavier pour mixer ses 

morceaux : son ordinateur est son 

instrument. Le résultat est là aussi : au 

bout de ces longues heures de composition, 

c’est bien une mélodie cadencée qui en 

ressort, à ceci près que la partition est, elle, 

enregistrée sur disque dur. « Moi qui 

regrettais de ne pas savoir jouer d’un 

instrument, je peux maintenant à partir 

d’un gros boîtier qu’on appelle une MPC 

en « maîtriser » plusieurs. J’assemble 

ensuite les sons que j’ai produits à partir de 

chaque instrument et je crée ma mélodie, 

comme on reconstitue un puzzle. » 

Musicien, chef d’orchestre, Arnaud 

chante, aussi. « Un autre moyen de 

communiquer », pour celui qui a 

longtemps eu du mal à exprimer ses 

sentiments à sa mère, « par timidité et 

retenue… Mais maintenant ça va mieux ! », 

sourit le jeune homme pour qui la musique 

a offert d’écrire des textes - oui, il écrit 

aussi - sur le pays qui l’a vu naître et 

grandir, la Côte d’Ivoire. Depuis deux ans 

d’ailleurs, il a réuni 

autour de lui 

le « Black 

hostile crew », 

groupe à quatre 

voix qui distille un 

rap très rythmé 

aux sonorités soul. 

Pour le moment, 

les jeunes gens travaillent 

leurs textes 

pour réunir ce qui pourrait bien être 

demain un véritable album, encouragés 

qu’ils sont par leurs grands frères 

d’Effectifs Dameurs, un autre groupe de 

rap tourquennois, reconnu désormais 

« dans le milieu », comme le veut l’expression 

consacrée. Car le rap et la MAO - l’un 

« Je suis, comme beaucoup 

d’autres qui font de la MAO, un 

autodidacte. Il n’y a pas 

véritablement de conservatoire 

pour apprendre cela, même si, ici 

et là, on s’entraide et on échange 

des conseils. » 

ne va généralement pas sans l’autre -, c’est 

avant tout un univers. C’est avant tout un 

état d’esprit. « C’est une autre manière 

d’écouter et de vivre sa musique. » Une 

autre manière d’évoluer et de se 

perfectionner dans son art aussi. « Je suis, 

comme beaucoup d’autres qui font de la 

MAO, un autodidacte. Il n’y a 

pas véritablement de 

conservatoire pour 

apprendre cela, 

même si, ici et là, 

on s’entraide et 

on échange des 

conseils. » D’ailleurs, 

il n’est pas rare 

que l’on demande à 

Arnaud de revêtir 

une autre casquette, 

de formateur cette fois, pour animer un 

atelier de MAO et transmettre à de 

jeunes musiciens en herbe quelques 

« samples » de ses connaissances en la 

matière. Et le voilà prof pour le festival 

Hip Hop High School ! 

e 

Samira Zériah-Bouaoud 

Novembre 2008

20 RACINES 

VEILLEE PATOISANTE 

CHEZ L’ VETERINAIRE 

L’ aut’ jour, j’étos chez l’ vétérinaire. 

J’ voulos faire vacciner min cat. 

Y-avot gramint d’ propriétaires 

D’ petits « quiens à sa mémère » 

Qui-étot’ te complèt’ mint gagas ! 

I dijot’ te : « Vins, min bébé, 

Vins su l’ écour à tin papa ! » 

Et i s’ faijot’ re léquer 

Les z’ is, les joues et l’ bout du nez. 

I parlot’ t’ tertous in mêm’ timps : 

« - Mi, je l’ sors tous les matins, 

In fait deux fos l’ tour du quarti 

Pou faire s’ crotte et sin pipi ! 

J’ai eu min quien à m’ tante Adèle. 

Mi, j’ l’ai treuvé dins in.n’ poubelle ! » 

Y-avot des quiens à pédigree, 

Des « fiercus », des beaux et des laids. 

Y-avot aussi des p’ tits bâtards, 

Des seurprisses, des fruits du hasard. 

Ch’ jour-là, y-avot in.n’ vraie berlire 

In companie d’ in p’tit Yorkshire. 

Ell’ li dijot : « Ti, t’es fidèle, 

Ch’est pos comm’ min copain Marcel 

Qui m’a laichie tcherre l’ mos passé. 

J’ l’ avos connu après D’ siré 

Qui passot s’ vie à picoler. 

Avant li, y-avot eu Arthur : 

I-étot fin beau, mais i-étot dur, 

I m’ battot comm’ in vi mat’ las ! 

Adan, pinsez, j’ l’ai laichi là ! 

Avant cha, y-avot eu Gaston. 

Ch’ti-là, ch’ étot in bon garchon. 

Mais, j’ n’ai pos pouvu l’ supporter, 

Vu qu’ i dormot toute l’ journée. 

Des hommes, je n’ d’ai connu gramint, 

Des grands, des p’ tits, tous bons à rin. 

A ch’ teur, j’ in veux pus, ch’ est fini ! 

J’ai min p’ tit quien, ch’ est m’ companie. 

J’ n’ai pus b’ son d’ personne dins min lit ! 

Qo qu’ vous dites… Ch’ vétérinaire, 

I s’ rot acor célibataire ! ? 

I dot gain.ni gramint d’argint ! 

Aveuc li, j’ aros du bon timps… 

Ch’est min tour ? Alorss, allons-y ! 

Dins in an, che s’ ra min mari ! 

12-02-96 

Agnès-Françoise SCAMPS 

✦ P A T R I M O I N E ✦ 

14-18 : Quand les Tourquennois 

vivaient dans la tourmente 

11 novembre 1918-11 novembre 2008 : presque un siècle, autant dire 

une éternité pour les plus jeunes. La Ville de Tourcoing, très attachée 

au devoir de mémoire, s’est associée à la démarche de 

commémoration initiée par le Département du Nord, fondée sur le 

travail en réseau de différentes structures culturelles autour d’un 

thème commun. « Civils dans la tourmente » est le sujet 

qu’évoqueront deux expos complémentaires, au Centre d’Histoire 

Locale et aux Archives municipales. 

Dès le 13 octobre 1914, l’arrivée des 

troupes allemandes marque le début du 

cauchemar. Réquisition de logements, puis 

de nourriture, sont le prélude à 4 ans 

d’interdictions, de pillages et de meurtres, 

tandis que s’installent la faim et le froid. 

L’exposition « Et les civils ! », au CHL, 

s’attache au quotidien des Tourquennois 

qui, à la Libération, seront taraudés par 

une question : de ceux qui sont partis, qui 

va revenir ? Ceux qui sont partis, c’est le 

sujet de « Destins d’exilés… », aux 

Archives municipales, qui ont fait appel 

aux archives nationales, diplomatiques. 

pour évoquer une réalité qui dépasse 

Programme des cérémonies du 11 novembre 

Archives 

l’imagination, à travers quatre types 

d’exilés : otages, prisonniers, travailleurs 

forcés et rapatriés. 


« Et les civils ! » au Centre d’histoire locale 

(03 59 63 43 43), du 7 novembre au 31 mars 2009 

« Destins d’exilés, les Tourquennois déplacés 

pendant la Grande Guerre » aux Archives 

municipales (03 59 63 42 50), du 7 novembre au 

4 novembre 2009 

« Allons enfants » : médiathèque de la 

Bourgogne (03 59 63 42 50), lecture-spectacle 

le 15 novembre à 15h ; entrée gratuite 

11h00 : Cérémonie au Monument aux morts, place de la Victoire lecture du texte 

« Le Dormeur du Val » par Claude Talpaert et interprétation de la chanson de 

Craonne par la chorale Vent du Nord 

12h30 : Concert de l’orchestre d’harmonie de la ville, auditorium du conservatoire 

15h00 : Spectacle au théâtre municipal Raymond-Devos 

1 ère partie : Les Crick-Sicks, la chorale Vent du Nord et la chorale du collège 

Mendès France / 2 e partie : 1918, l'homme qui titubait dans la guerre 

d’Isabelle Aboulker - Récitant : Alexandre Carrière - Solistes : Florence 

Nord-Pas-de-Calais (Direction : Michèle Bourdiault), Chorale des classes à 

horaires aménagés du collège Marie Curie (Direction : Sylvie Ricci) 

Orchestre des Jeunes du Conservatoire (Direction Musicale : Bruno Membrey) 

Novembre 2008

SPORT 

21 

Dimanche 19 octobre 

35 e Boucles tourquennoises 

Il court, elle court, nous courons… 20 écoles soit 1 065 enfants pour les 1 200 m de la course des écoles… 

plus de 500 participants pour les 2 400 m de la course des familles… plus de 700 coureurs pour la grande 

course de 10 km… Tous ont arpenté le nouveau circuit en centre-ville. Chacun a son rythme. Le plus 

rapide ? Un habitué : Djamel Bachiri du Lille Métropole Athlétisme en 29’55 et 3 e victoire consécutive ! 

Plus HAUT 

Les Enfants de Neptune 

dans leurs nouvelles eaux ! 

« Que les enfants soient scolarisés 

normalement *Les nouveaux joueurs des ENT : Tim Cleland, 

Australien ; Ross Sinclair et Matt Dale, Californiens ; 

et, pour les matches à domicile, Nicolas 

Golegewski, ancien joueur de Douai, et 

Patrice Vanhoute, ancien Tourquennois. 

Novembre 2008

22 SPORT 

Plus SCORE 

RESULTATS 

VOLLEY BALL 

Championnat de Pro A 

01> TLM / Cannes : 3-2 

03> Tours / TLM : 3-0 

04> TLM / Alès : 3-1 

05> Montpellier / TLM : 1-3 

WATER POLO 

Championnat élite 

01> Sète / ENT : 15-8 

02> ENT / Nice : 10-16 

CALENDRIER 

VOLLEY BALL 

Championnat de Pro A 

16/11 : TLM / Saint-Brieuc (17h) 

29/11 : TLM / Poitiers 

13/12 : TLM / Sète 

20/12 : TLM / Saint-Quentin 

> Matchs à 20h, salle Pierre-Dumortier, 

complexe sportif Léo-Lagrange 

WATER POLO 

Championnat élite 

15/11 : ENT / Noisy-Le-Sec 

29/11 : ENT / St Jean D’Angély 

07/12 : ENT / Strasbourg 

> Matchs à 20h, Tourcoing-les-Bains 

LABEL VILLE N° 137, Novembre 2008 : mensuel 

réalisé et édité par la Mairie de Tourcoing 

Service communication 3 rue de l’industrie – 

Tél. 03 20 28 13 41 

Courriel : labelville@ville-tourcoing.fr 

Directeur de la publication : Djil ACHIBA 

Directeurs de la rédaction : 

Jean-Yves BATTAGLI - Maxime LAMARQUE 

Rédacteur en chef : Juliette CAPET 

Rédaction : Juliette CAPET, Christelle TACZALA, Franck LELOIR et 

Samira ZERIAH-BOUAOUD, Nathalie HAUSSER, Jean-Michel 

CAILLAT (Agence Bravo. Bien !) 

Photos : Emmanuel DUCOULOMBIER 

Scan et chromie : Didier ALKENBRECHER 

Secrétariat : Chantal LIBBRECHT, Nora GUERRACHE 

Maquette : Vincent LATRY - AURA Graphique Intérim 

Création de la maquette originale : Intersignes (03 20 15 98 88) 

Imprimerie : Imprimerie Lefévère – Dépôt légal n° 75165 - à parution 

Imprimé sur papier recyclé 

Plus FORT 

Le « déclic » de 

Benjamin 

Lachambre… 

à 4 000 m 

d’altitude 

« Immortaliser un moment 

difficile à partager avec 

d’autres » : en d’autres 

termes, photographier et 

filmer des parachutistes en 

chute libre, à 200 km/h. 

C’est l’une des passions de 

Benjamin Lachambre, 33 

ans, moniteur et instructeur 

fédéral de parachutisme. 

Tombé dedans « dès la naissance », avec un 

père parachutiste depuis 1966, il commence 

à sauter à 16 ans et a été classé en N2 dans 

les dix meilleures équipes de France. Déjà 

amateur de photo, il rencontre en 1997, à 

Budapest où il travaille, un photographe 

hongrois. 

Maîtrise et anticipation 

C’est le déclic : « J’ai découvert la photo et la 

vidéo en chute libre. Une révélation. » Son 

casque, une fois équipé d’un appareil photo 

et d’un caméscope à objectif fish-eye, pèse 

près de 2 kg et lui donne une allure de 

Martien. Mais Benjamin Lachambre n’a rien 

d’un farfelu et l’erreur ne fait pas partie du 

programme : « En sautant à 4 000 mètres, on 

a 60 secondes de chute. Il faut de la maîtrise 

et de l’anticipation, pour se placer là où on 

l’a décidé, et pour suivre de près les chuteurs, 

à peu près à 2 mètres de distance. » 

Également moniteur et instructeur fédéral, il 

utilise photos et vidéos dans un but 

pédagogique pour les élèves et les 

compétiteurs - qui n’exclut pas l’esthétique - 

et pour le plaisir : « Je donne les photos à 

ceux qui ont participé avec moi. 

J’immortalise pour eux un moment difficile à 

partager avec d’autres. » 

Et si ce Sarthois de 33 ans, diplômé en 

marketing international, voyageant de 

Budapest à Roselaere en passant par le 

Canada et le Japon, a posé ses valises à 

Tourcoing, c’est aussi grâce au sport et à des 

amis tourquennois rencontrés au Mans, lors 

d’une compétition de karaté : « Ils nous 

avaient dit beaucoup de bien de Tourcoing. 

Nous habitons le quartier du Clinquet, que 

nous aimons particulièrement pour son côté 

village dans la ville, tout en étant proche des 

axes routiers. » Troisième dan de karaté 

shotokan, qu’il enseigne à Lille, après avoir 

combattu au niveau international, ce fou de 

sport est aussi fan de volley : « ce sport est 

d’une rapidité extraordinaire. » Impossible 

donc pour lui de ne pas être supporter du 

TLM, dont il suit quasiment tous les 

matches : « et leurs incroyables ambiances. » 

Une nouvelle passion que Benjamin vit cette 

fois, depuis les gradins, à quelques mètres à 

peine du plancher des vaches. 

e 

J-M C 

DR 

Novembre 2008

SPORT 

23 

Plus SPORT 

Semaine bleue : 

la preuve par 

Mini-golf, lancer d’anneaux, jeu 

de la grenouille, lancer de balles, 

fléchettes, planche et bowling. Sept 

épreuves mêlant habileté, adresse 

et équilibre ont réuni pour une 

après-midi, dans le cadre de la 

Semaine bleue, des habitants de 

quatre résidences de personnes 

âgées. Comme le hasard fait bien les 

choses, c’est la résidence accueillante, Les 

Fougères, qui a emporté la coupe, devant 

ses invités des Flandres, Isabeau, et 

Mahaut-de-Guisnes. En toute convivialité 

puisque, l’esprit était à l’ouverture et à la 

rencontre plus qu’à la compétition. Et si les 

SEPT 

participants ont supporté 

activement leurs équipes, les différents jeux 

leur ont permis de se mêler les uns aux 

autres, avec en point d’orgue une 

farandole finale, avant le goûter et la remise 

des médailles. Objectif atteint donc, à tel 

point d’ailleurs que rendez-vous a déjà été 

pris : la résidence des Flandres, qui était à 

l’origine de ce projet, a à son tour invité Les 

Fougères, dont les pensionnaires iront en 

novembre assister à une conférence 

organisée dans le cadre du 90 e anniversaire 

de l’Armistice. Et comme les premiers 

étaient conviés à déjeuner aux Fougères 

avant l’après-midi sportive, ils envisagent, 

si possible, de rendre la pareille. Avant cela, 

ils seront allés écouter un concert choral à 

La Roseraie. Ces quelques exemples montrent 

bien l’intérêt et l’importance de cette 

Semaine bleue, dont les idées de « relais » 

et de « partenariat », pour reprendre les 

mots de Céline Lefebvre, animatrice à la 

résidence Flandres, constituent un aspect 

essentiel. 

e 


Plus VITE 

Roulez jeunesse ! 

Les hockeyeurs et les patineurs sont aux 

anges ! Une nouvelle résine est venue 

revêtir leur salle au 1 er étage du 

complexe sportif Léo-Lagrange. Un 

matériau dernier cri financé par la Ville 

leur permettra de moins user leurs 

patins et leurs crosses. Le terrain a été 

inauguré le 20 septembre à l’occasion du 

31 e tournoi du Hockey Club du Fresnoy 

réunissant huit équipes européennes 

(notre photo). Les spectateurs ont pu 

profiter pleinement du spectacle grâce à 

la rambarde en plexiglas ® installée en 

décembre dernier. 

e 

Les arts martiaux en vitrine 

Le 7 décembre, la salle Dumortier 

du complexe Léo-Lagrange ne sera 

pas trop grande pour accueillir le 3 e 

gala du Club tourquennois d’arts 

martiaux. Avec 650 licenciés en juin, et 

déjà 400 à la rentrée, le CTAM reste la 10 e 

association sportive de France, et le plus 

gros club d’arts martiaux au nord de Paris ! 

Cela mérite bien cette « vitrine publicitaire », 

reflet des sept disciplines enseignées : aïkido, 

taekwondo, judo, jiu-jitsu, täichi, qi 

gong et kung-fu. Avec « son et lumière, 

dans un décor à la chinoise », explique le 

président, M. Gaspard. L’heure sera aussi à 

l’émotion, puisque le dojo prendra 

officiellement le nom de William Wessels : 

décédé en mai, celui-ci, licencié depuis 

1985 au CTAM, en était devenu trésorier 

en 1989 puis président en 1993. Son nom 

restera ainsi associé à un club qui, souligne 

M. Gaspard, « tient grâce aux bénévoles, 

sans qui on ne ferait rien. » Et grâce à qui, 

justement, les projets restent nombreux : 

intervenant dans Nos quartiers d’été et 

Tourcoing Plage, dans les écoles et les 

centres aérés, partenaire de l’Établissement 

public de santé mentale, le CTAM 

organisera aussi le challenge de Tourcoing 

de judo, les championnats régionaux de 

kung-fu, des stages d’aïkido, de täichi et 

qi gong… 

e 

J-M C 

> Gala du CTAM le 7 décembre de 15 h à 17 h, 

complexe Léo-Lagrange ; entrée : 5€ (adultes) et 

3€ (moins de 12 ans) ; pré-vente au CTAM 

(03 20 36 37 51) 

Archives 

Du beau tennis 

L’Union sportive tourquennoise (UST) 

tennis organise son tournoi annuel du 22 

novembre au 14 décembre. Cette 

compétition, réservée aux tennismen 

licenciés, réunit chaque année 160 

joueurs et joueuses venus de toute la 

région dont les meilleurs sont classés 

Zéro (2 e série France). Les huitièmes, 

quarts, demis et finales se dérouleront les 

13 et 14 décembre. e 

> UST tennis, 209 rue du Halot (03 20 24 04 04) 

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Novembre 2008

Démocratie participative - Tourcoing

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