Démocratie participative - Tourcoing

Démocratie participative
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Prenez la parole !
S’intéresser, participer et agir pour faire bouger sa ville. À Tourcoing, cette chance est offerte à
tous les habitants, sans distinction ni réserve. Le 22 octobre, salle Georges Dael, avait lieu une
grande soirée au cours de laquelle était présenté le dispositif de démocratie participative. Vous
n’y étiez pas ? Petite séance de rattrapage.
« À Tourcoing, la
démocratie participative,
c’est une culture »
Djill Achiba, adjoint au maire
chargé de la coordination des adjoints de secteur
président du Conseil de quartier Belencontre
Label Ville : On a le sentiment qu’à Tourcoing,
la démocratie participative n’est pas qu’une
expression vaine ou simplement à la mode…
Djill Achiba : On ne mesure pas assez
l’importance de ces lieux de débats
démocratiques. Ils nous permettent, à nous élus,
de faire face en direct à nos engagements.
Nous n’avons pas peur de nous exposer à la
critique et d’écouter les habitants simplement et
avec humilité. Ainsi, il n’est pas rare qu’une
réflexion pleine de bon sens émane d’un habitant
et qu’il permette même de rectifier le tir sur
un chantier en cours. C’est une façon très pragmatique
de gérer la ville, en restant au maximum
en phase avec les citoyens. Notre volonté est de
donner à l’habitant toute sa place dans la mise
en œuvre de notre projet. Les Tourquennois sont
le cœur même de ce projet.
LV : La loi du 27 février 2002 relative à la
démocratie de proximité a rendu la création
des conseils de quartier obligatoire dans les
communes de plus de 80 000 habitants.
Comment s’est-elle appliquée à Tourcoing ?
DA : En fait, nous n’avions pas attendu 2002
pour lancer les conseils de quartier. Dès 1990,
Véronique Delsinne, alors adjointe à la
communication, a présidé à leur mise en place.
Et nous sommes allés plus loin, pour encore plus
de proximité, d’écoute et de dialogue. On a
monté les Conseils, les budgets de quartier, les
Fonds de Participation des Habitants, les
diagnostics en marchant, les Assemblées de
quartier, etc. C’était exaltant et ça l’est encore.
Au cours de ces années, j’ai vu des personnes
venir régulièrement aux réunions, s’impliquer de
plus en plus jusqu’à devenir de véritables experts
du quotidien. Grâce à tous ces dispositifs de
concertation, on crée du lien social, de la
solidarité. Bref, on avance et ensemble, on fait
bouger la ville. Tous ceux qui s’investissent dans
les dispositifs de concertation et n’hésitent pas à
prendre la parole sont des gens qui travaillent
pour l’intérêt collectif. Je leur tire mon chapeau !
> Interview du maire à lire page 15
Yves Foreau, adjoint du secteur Nord
Il faut que les gens soient acteurs. Il faut les
inciter à s’engager, à s’approprier les affaires de
la ville. Tout le monde est concerné. Tout le
monde doit bouger, y compris les jeunes.
Zina Dahmani, adjointe du secteur Nord-Est
Lors des premiers conseils de quartier après les
élections, les habitants sont venus avec leurs
soucis de cadre de vie. Depuis la rentrée, on
amorce une nouvelle dynamique. Les habitants
émettent des idées, font des propositions.
Michel Van Tichelen, adjoint du secteur Centre-ville
L’objectif est de dépasser la simple information
ou le recueil de doléances, en mettant à l’ordre
du jour des conseils de quartier des thématiques
municipales fortes, qui vont au-delà des soucis
de chacun et concernent l’ensemble des
habitants.
Thérèse Koslowski, adjointe du secteur Sud
Le conseil de quartier doit être un lieu de
réflexion avant tout. Parler de la propreté, c’est
important, mais d’autres thèmes majeurs doivent
y être abordés, pour construire ensemble un vrai
projet de quartier.
Novembre 2008