Territoires - Epsilon - Insee

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Territoires Toujours plus d'actifs résidant à l'extérieur des agglomérations Lieu de résidence des actifs travaillant dans Brest Métropole Océane (BMO) 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Actifs résidant dans BMO et y travaillant Actifs ne résidant pas dans BMO mais y travaillant Lieu de résidence des actifs travaillant dans Quimper Communauté (QC) 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Actifs résidant dans QC et y travaillant Actifs ne résidant pas dans QC mais y travaillant Source : Insee, recensements de la population Le rythme d’évolution de la population est différencié dans ces deux agglomérations. Soutenue avant 1975 dans les deux zones, l’évolution est presque nulle depuis dans l’agglomération brestoise, alors qu’elle continue de progresser à un rythme modéré au sein de Quimper Communauté. Sur la période 1999-2006, la population de Brest Métropole Océane a même décru (baisse annuelle de 0,2 % et solde migratoire négatif de 0,6 %). Dans Quimper Communauté, la population a augmenté au même rythme que celle du département (+ 0,5 % par an), avec un solde naturel et un solde migratoire positifs. Une proportion de jeunes de 18 à 24 ans relativement élevée réside dans Brest Métropole Océane, et dans une moindre mesure sur Quimper Communauté, respectivement 14 % et 9 %, contre 6 % dans le reste du Finistère. Les migrations résidentielles concernent particulièrement cette tranche d’âge. En 2006, parmi les habitants de Brest Métropole Océane qui n’y résidaient pas cinq ans auparavant, 37 % sont des adultes de moins de 25 ans, dont 71 % sont inscrits dans un établissement d’enseignement. Dans ces intercommunalités urbaines, plus de 4 ménages sur 10 sont des personnes seules, contre 1 ménage sur 3 dans le reste du département. Les revenus par unité de consommation des ménages sont en moyenne plus élevés que pour l’ensemble du département, mais les inégalités sont plus prononcées : plus de revenus modestes et plus de hauts revenus. La part de cadres et professions intermédiaires relativement aux ouvriers et employés et le niveau des salaires sont plus élevés que la moyenne départementale. 18 Dossier d'Octant n° 52 Territoires
Périurbains et côtiers : les territoires attractifs du département Territoires Territoires essentiellement périurbains du pourtour immédiat de Brest Métropole Océane et Quimper Communauté avec une façade en bord de mer, les intercommunalités des Pays de Landerneau Daoulas, d’Iroise, des Abers et Fouesnantais sont les zones les plus attractives du Finistère. La densité de population dans ces territoires est relativement élevée, plus particulièrement dans le Pays Fouesnantais (202 habitants au km²). Au sein de ces intercommunalités, les communes périurbaines littorales ont des densités de population plus élevées que les communes périurbaines qui ne sont pas en bord de mer : respectivement 153 et 108 habitants au km² en moyenne. Ces territoires bénéficient d’une démographie dynamique, grâce à l’arrivée de familles dont les membres sont plutôt jeunes. L’augmentation du nombre de jeunes de moins de 20 ans dans le département, + 1 400 entre 1999 et 2006, a bien profité à ces territoires : Pays des Abers (+ 900), Pays d’Iroise (+ 700), Pays Fouesnantais (+ 700) et Pays de Landerneau Daoulas (+ 600). Mais le nombre de jeunes a baissé dans les territoires urbains : Brest Métropole Océane, Quimper Communauté et Morlaix Communauté notamment. Dans les trois intercommunalités jouxtant Brest Métropole Océane, un quart de la population a moins de 18 ans, et un quart des ménages sont constitués de couples biactifs avec enfant(s). Depuis 40 ans, le Pays Fouesnantais se distingue par des taux d’évolution de population et de migration les plus élevés du département. Sa population a ainsi plus que doublé durant cette période, avec des taux annuels supérieurs à 2 %. Il attire à la fois des ménages actifs et des ménages de retraités. Dans une moindre mesure, c’est aussi le cas du Pays d’Iroise. Deux fois plus de constructions neuves que dans l’ensemble du département L’intensité des constructions de logements accompagne le dynamisme démographique Une démographie dynamique depuis 40 ans dans les quatre territoires périurbains et côtiers Évolution de la population Base 100 en 1962 250 200 150 100 50 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 Années de recensement Pays Fouesnantais Pays d’Iroise Source : Insee, recensements de la population de ces territoires. En dehors du Pays de Landerneau Daoulas où elle s’élève à 14 %, la part des logements commencés entre 1999 et 2006 dans ces espaces relativement au stock de logements de 1999 est quasiment le double de celle du département : entre 18 % et 20 %, contre 11 % en moyenne dans le Finistère. Les logements peuvent avoir aussi une vocation saisonnière. Dans le Pays d’Iroise, et surtout dans le Pays Fouesnantais, la part des résidences secondaires se situe à un niveau très nettement supérieur à la moyenne départementale. Par conséquent, dans le Pays Fouesnantais, la part des sols artificialisés est supérieure à celle de Quimper Communauté, alors que la densité de population est pourtant inférieure d’un tiers. Tous ces espaces ont une fonction résidentielle dominante. Trois quarts des actifs travaillent en dehors de leur commune de Pays de Landerneau Daoulas Pays des Abers 26 300 hab. 43 300 hab. 44 400 hab. 37 200 hab. 883 000 hab. Finistère Lecture : depuis 1968, les quatre territoires périurbains et côtiers du Finistère ont gagné régulièrement de la population. La population du Pays de Landerneau Daoulas, 44 400 habitants en 2006 a crû de 50 % entre 1962 et 2006. Parmi les autres territoires finistériens, seul Quimper Communauté (non représentée dans ce graphique), a une dynamique démographique similaire, mais plus modérée sur la dernière période. résidence. L’utilisation de la voiture est largement répandue : 92 % des ménages sont équipés d’un véhicule et 49 % en ont deux ou plus. La population d’ouvriers et d’employés y est moins représentée que dans les intercommunalités plus rurales et plus éloignées des agglomérations de Brest et Quimper. Les revenus des intercommunalités jouxtant Brest Métropole Océane sont plutôt élevés : le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation s’élève à 17 600 € en 2006 (16 700 € pour le Finistère). Les inégalités entre hauts et bas revenus y sont aussi moins marquées que dans le département. Les revenus les plus élevés du département se trouvent dans le Pays Fouesnantais (18 900 €). Dans ces quatre intercommunalités, comme dans Brest Métropole Océane et Quimper Communauté, plus de 6 ménages sur 10 sont imposables. Ce n’est pas le cas dans les 18 autres intercommunalités du Finistère où cette part varie de 45 % à 58 %. Territoires Dossier d'Octant n° 52 19
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