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Évolution de l'emploi salarié industriel - Epsilon - Insee

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INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006 3


L'industrie auvergnated'hier à aujourd'huiL’Auvergne est une région qui, malgré sa positioncentrale, a longtemps souffert d'un manque d’accessibilité.Elleoffre en effet un paysage marqué parun relief acci<strong>de</strong>nté qui n’a pas facilité la construction <strong>de</strong>grands axes autoroutiers ou ferroviaires.L’industrie auvergnate, faute d’infrastructures performantes,s’est longtemps développée au travers d’activitésartisanales mettant à profit les ressources naturelles<strong>de</strong> la région ou l’imagination <strong>de</strong> ses habitants.De nos jours,l’industrie occupe néanmoins une place prépondérantedans l’économie régionale. Les usines mo<strong>de</strong>rnescôtoient un patrimoine qui témoigne du passé <strong>industriel</strong><strong>de</strong> la région : moulins, cités ouvrières, sites miniers…Les ressources naturelles comme moteurdu développement <strong>industriel</strong>Aujourd’hui, la plupart <strong>de</strong>s créations <strong>industriel</strong>les localesse font indépendamment <strong>de</strong>s ressources naturelles.Il n’en a pas toujours été ainsi.Au <strong>de</strong>là du thermalisme, les ressources en eau sont àl’origine <strong>de</strong> nombreuses productions. À Thiers, la présence<strong>de</strong> la Durolle a permis l’essor <strong>de</strong> la coutelleriefaisant <strong>de</strong> la ville le premier centre <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la région,<strong>de</strong>vant Clermont-Ferrand. La papeterie, bien quedésormais peu présente, s’est développée grâce auxmoulins alimentés par la Tiretaine (à Clermont-Fd et àChamalières), la Dore et ses ramifications (à Ambertet à Thiers), ou la Jordanne (à Aurillac). Le barrage hydroélectrique<strong>de</strong>s Fa<strong>de</strong>s a été déterminant dans le développement<strong>de</strong> l’aciérie <strong>de</strong>s Ancizes-Comps. Plus généralement,l’Auvergne bénéficie d’atouts importantsdans le domaine hydroélectrique : relief en creux favorisantles sites <strong>de</strong> barrage, solidité <strong>de</strong>s roches cristallines<strong>de</strong>socleetrégimesfavorables<strong>de</strong>scoursd’eau.Ledéveloppement <strong>de</strong> l’énergie hydraulique en Auvergnea cependant été freiné par les difficultés d’aménagement<strong>de</strong>s<strong>de</strong>uxprincipauxcoursd’eau(laLoireetl’Allier), difficultés liées à la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’habitat et à unétiage trop prononcé.Le sous-sol auvergnat est à l’origine <strong>de</strong> nombreuses exploitationshouillères, notamment dans la plaine <strong>de</strong>Briou<strong>de</strong> en Haute-Loire, sur l’axe Saint-Éloy-les-MinesMesseix Champagnac ainsi que dans l’Allier. La production<strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s concessions s’est accrue à la fin duXIX e siècle pour répondre aux nouveaux besoins énergétiquesengendrés par la révolution <strong>industriel</strong>le.Toutefois,l’éloignement <strong>de</strong>s grands centres <strong>de</strong> consommation,les conditions d’extraction difficiles et les réservestrop faibles ont entraîné la fermeture prématurée <strong>de</strong>presque toutes les concessions.Le sous-sol auvergnat recèle d’autres richesses tellesque les schistes ou la barytine. L’exploitation d’un gisement<strong>de</strong> barytine dans le bassin <strong>de</strong> l’Aumance a connuentre 1936 et 1975 une gran<strong>de</strong> expansion en approvisionnantles caoutchoutiers et les fabricants d’écransprotecteurs <strong>de</strong> rayons X et <strong>de</strong> rayons Gamma.Le socle cristallin a également permis, à certaines époques,d’exploiter<strong>de</strong>s gisements <strong>de</strong> minerais métalliques,d’argent,d’or,d’antimoine et <strong>de</strong> tungstène.Les carrières<strong>de</strong> pouzzolane et d’andésite témoignent quant à elles <strong>de</strong>l’activité volcanique <strong>de</strong> la région.L’histoire géologique auvergnate est aussi à l’origine <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> la plaine <strong>de</strong> la Limagne et du Vald’Allier. La qualité <strong>de</strong>s sols et la pluviosité modérée <strong>de</strong>ces régions ont ainsi contribué au développement <strong>de</strong>sproductions céréalières (notamment le maïs), betteravières,viticoles…L’Auvergne reste cependant une région <strong>de</strong> moyennemontagne avec pour conséquences une faible superficie<strong>de</strong> terres labourables et une vocation herbagère dominante,conditions propices à l’élevage bovin.Les productions animales ou végétales ont induit uneactivité importante et diversifiée (transformation du lait,production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, travail du grain, tanneries…) quiperdure dans le paysage <strong>industriel</strong> régional.Le déboisement excessif engendré dans le passé parcertaines activités <strong>industriel</strong>les et les besoins en bois <strong>de</strong>chauffage est aujourd’hui oublié. Les utilisations <strong>industriel</strong>lesdu bois étaient multiples. Les verriers enconsommaient en gran<strong>de</strong> quantité pour alimenter leursfours. On peut aussi citer les étais <strong>de</strong> mines et les traverses<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer fabriqués par les scieurs <strong>de</strong>long. Aujourd‘hui disparu, ce métier traditionnel a étéremplacé par une activité <strong>de</strong> sciage automatisée plus répandueen Auvergne qu’ailleurs.L’avènement <strong>de</strong> Michelinet le XX e sièclePour asseoir son statut <strong>de</strong> région <strong>industriel</strong>le, l’Auvergnes’est appuyée sur d’autres facteurs <strong>de</strong> développementque ses seules ressources naturelles.Il en est ainsi <strong>de</strong> l’implantation régionale la plus célèbre: Michelin. Rien ne <strong>de</strong>stinait la région à accueillircette entreprise : éloignement <strong>de</strong>s axes routiers, maritimeset fluviaux,éloignement <strong>de</strong>s grands centres <strong>de</strong>consommation et absence <strong>de</strong> plantations d’hévéa. Unenchaînement <strong>de</strong> circonstances aboutit cependant àla création d’une fabrique <strong>de</strong> balles en caoutchouc.Dès lors, quelques <strong>industriel</strong>s locaux surent adapterce matériau à <strong>de</strong>s besoins nouveaux. Entre temps, lafabrique <strong>de</strong> balles s’était convertie en fabrique <strong>de</strong>tuyaux et <strong>de</strong> courroies.4INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en Auvergne Relief, routes et hydrographie : <strong>de</strong>s déterminants du développement <strong>industriel</strong>Altitu<strong>de</strong> Chef-lieu : Limite :1 000 m RégionRégion500 m Département Département100 m Arrondissement AuvergneINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 20065


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneC’est en 1886, alors que l’entreprise connaissait <strong>de</strong>s difficultés,qu’Andréet Édouard Michelin reprirent l’affaireet quelques années plus tard orientèrent son activitévers l’automobile. Ainsi naquit, en 1895, le premierpneumatique démontable pour automobile.L’Auvergne <strong>de</strong>vint alors progressivement une référencemondiale dans l’industrie du caoutchouc. Le rapi<strong>de</strong> développement<strong>de</strong> ce secteur est aussi lié à lamain-d’œuvre rurale, alors abondante et prête à l’embauchesuite à la crise du mon<strong>de</strong> viticole.L’enclavement <strong>de</strong> l’Auvergne, si souvent souligné, a étéparadoxalement profitable à son développement <strong>industriel</strong>.En effet, au cours du premier conflit mondial etdans l’entre-<strong>de</strong>ux-guerres,son éloignement <strong>de</strong>s frontièresdu nord et <strong>de</strong> l’est <strong>de</strong> la France incite les gouvernantsd’alors à transférer ou à développer certaines unités<strong>de</strong> production.L’industrie <strong>de</strong> l’aluminium s’est développée dans larégion d’Issoire pour ces raisons. Il en est <strong>de</strong> mêmepour l’armement près <strong>de</strong> Vichy, la mécanique <strong>de</strong> précisionvers Montluçon, l’aéronautique à Clermont-Ferrandou l’aciérie aux Ancizes.Les exemples les plus célèbres restent toutefois l’imprimerieet la papeterie <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France, situéesrespectivement à Chamalières et Vic-le-Comte. Toutesces implantations ont bénéficié <strong>de</strong> l’apport <strong>de</strong>s populationsrurales poussées à l’exo<strong>de</strong>. La politique <strong>de</strong> déconcentration<strong>industriel</strong>le d’après-guerre n’a en revancheque peu concerné l’Auvergne.Seuls Moulins et ses environsont bénéficié <strong>de</strong> créations importantes.L’influence <strong>de</strong> quelques hommes politiques, originairesou non <strong>de</strong> la région, a été déterminante pour les industriesagroalimentaires auvergnates et, en amont, certainescultures.Il en fut ainsi sous le Second Empire <strong>de</strong> l’implantation <strong>de</strong>la sucrerie <strong>de</strong> Bourdon par le Duc <strong>de</strong> Morny, alors députédu Puy-<strong>de</strong>-Dôme. Cette unité <strong>de</strong> production sucrière,encore active aujourd’hui, est la plus ancienne au sud <strong>de</strong>la Loire. Elle permet le maintien d’une culture betteravièreet, à une époque plus ancienne, fournissait le sucrenécessaire aux fabricants <strong>de</strong> pâtes <strong>de</strong> fruits locaux.À la même époque, Eugène Rouher, enfant <strong>de</strong> Riom etplusieurs fois ministre d’État,fon<strong>de</strong> dans sa ville natale laManufacture <strong>de</strong>s tabacs.Bien que <strong>de</strong> nombreuses industries traditionnelles aientaujourd’hui disparu, certaines évolutions ou reconversionssont à signaler. Dans les années soixante-dix, lescouteliers thiernois ont su diversifier leur activité pours’adapter aux contraintes du marché mais le bassinconnaît aujourd’hui <strong>de</strong> nouvelles difficultés liées à laconcurrence <strong>de</strong>s pays à bas coût <strong>de</strong> main-d’œuvre.L’industrie du parapluie aurillacoise, vieille d’un siècle et<strong>de</strong>mi, a réussi à se mo<strong>de</strong>rniser pour faire d’Aurillac lacapitale française du parapluie.En Haute-Loire, tisserands et passemantiers ont peu àpeu fait évoluer leur activité vers la plasturgie pour contrerla crise rencontrée par l’industrie textile dans lesannées cinquante.En 1978, la fermeture <strong>de</strong>s mines à Saint-Éloy-les-Minesa été accompagnée par l’installation d’une usine<strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> fibres minérales.La reconversion dubassin continue avec la diversification <strong>de</strong> son tissu <strong>industriel</strong>.Des tentatives d’ai<strong>de</strong> à l’industrialisation ont aussiconcerné les autres bassins houillers. Toutefois, pourBrassac-les-Mines, les difficultés d’accès et le coût <strong>de</strong>stransports dissua<strong>de</strong>nt les <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> s’y installer.Dans ce bassin, la seule entreprise <strong>industriel</strong>le importanteest spécialisée dans les accessoires automobiles.L’industrie auvergnate :atouts et faiblessesDe nos jours, les infrastructures <strong>de</strong> transport jouenttoujours un rôle majeur dans le développement <strong>industriel</strong>: production à gran<strong>de</strong> échelle, augmentation<strong>de</strong> la compétitivité, augmentation <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>ssols… Avec le quasi-achèvement <strong>de</strong> l’A89 raccordantClermont-Ferrand à Bor<strong>de</strong>aux, l’Auvergne disposedésormais d’un réseau autoroutier la reliant aux principalesvilles françaises, ce qui lui permet <strong>de</strong> bénéficierpleinement <strong>de</strong> sa position centrale.Le fret aéroportuaire peut compter sur l’aéroportd’Aulnat situé à l’est <strong>de</strong> Clermont-Ferrand.Le réseau ferroviaire reste quant à lui faiblement développéet son utilisation est concurrencée par letransport routier.La présence d’un autre mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>vientelle aussi essentielle dans la décision d’implantationd’une entreprise : l’internet haut-débit. Sur ceplan aussi, l’Auvergne comble son retard par rapportà l’ensemble <strong>de</strong> la France.Le désenclavement auvergnat, physique ou virtuel, n’atoutefois pas permis d’enrayer les pertes d’emplois<strong>industriel</strong>s observées dans la région comme ailleurset dont les causes sont multiples : automatisation, externalisation,délocalisations,concurrenceinternationale…Aujourd’hui, l’Auvergne s’appuie sur quelques secteursclés, en partie hérités <strong>de</strong> son passé <strong>industriel</strong>.Les industries les plus spécifiques <strong>de</strong> la région, lecaoutchouc et le plastique, dynamisent le tissu productifnotamment au travers <strong>de</strong> l’innovation.Les secteurs liés aux métaux comprennent <strong>de</strong>s activitésd’un haut niveau technologique comme la productiond’aciers spéciaux ou d’alliages pour l’aéronautique.Les industries agricoles et alimentaires restent prépondérantesen Auvergne.D’autres secteurs comme les composants électriqueset électroniques ou la pharmacie possè<strong>de</strong>nt un fortpotentiel <strong>de</strong> développement.6INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en Auvergne <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1201151101051009590Indice base 100 en 19941994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emploiEnsemble <strong>de</strong> l'économie auvergnateIndustrie auvergnateIndustrie France métropolitaineL’Auvergne est donc une région dont l’orientation <strong>industriel</strong>lereste assez marquée. Les effectifs <strong>de</strong> ce secteurd’activité ont néanmoins fortement diminué aucours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières décennies malgré un ralentissement<strong>de</strong> cette baisse entre 1994 et 2003.Ainsi, entre 1994 et 2000, les effectifs <strong>industriel</strong>s auvergnatsont légèrement augmenté puis à nouveau diminuéentre 2000 et 2003 (- 4,5 %).Les explications <strong>de</strong> la baisse tendancielle,qu’on observeégalement en France métropolitaine, sont multiples etdélicates à quantifier. Certains métiers autrefois répertoriésdans l’industrie (ingénieurs d’étu<strong>de</strong>s, ouvriers <strong>de</strong>maintenance…) sont aujourd’hui externalisés dans lesecteur <strong>de</strong>s services.Le recours au travail intérimaire a fortement progressédans l’industrie, se substituant à une partie <strong>de</strong> l’emploiclassique. Ce phénomène induit <strong>de</strong>s pertes apparentesd’emplois <strong>salarié</strong>s dans ce secteur, le travail intérimairen’étant pas comptabilisé dans les effectifs <strong>industriel</strong>s.Il existe toutefois <strong>de</strong>s causes plus symptomatiques etparfois contradictoires.Ainsi,certains économistes pointentles risques liés à une inévitable diffusion technologique.Si elle n’est pas maîtrisée, celle-ci accroît laconcurrence et fragilise l’économie,induisant la nécessitéd’innover perpétuellement.Paradoxalement, le progrès technique et les gains <strong>de</strong>productivité qui en découlent sont aussi à l’origined’une partie du phénomène <strong>de</strong> « désindustrialisation ».L’industrie reste en effet le secteur où la productivitéaugmente le plus vite. Ainsi, entre 1994 et 2003, la productivitédu travail a connu une augmentation <strong>de</strong> 27 %pour l’industrie auvergnate contre moins <strong>de</strong> 17 % pourles autres secteurs d’activité <strong>de</strong> la région. Ces autressecteurs connaissent en revanche une croissance plusrapi<strong>de</strong> en termes <strong>de</strong> richesse produite.En conséquence, la part <strong>de</strong> la valeur ajoutée <strong>industriel</strong>ledans l’ensemble <strong>de</strong> l’économie diminue d’année enannée. En 2003, cette part était inférieure à 20 % alorsqu’elle dépassait 23 % en 1998 (*).En France métropolitaine,l’industrie ne représente que 16 % <strong>de</strong> la valeurajoutée globale. La productivité du travail métropolitainedans l’industrie reste toutefois supérieure <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 13,5 % à celle <strong>de</strong> l’Auvergne et <strong>de</strong> 7 % si l’on exclutl’Île-<strong>de</strong>-France.Une répartition <strong>de</strong>s emplois <strong>industriel</strong>satypiqueL’Auvergne est l’une <strong>de</strong>s régions métropolitaines les plusatypiques au regard <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par activité<strong>industriel</strong>le.Il faudrait réaffecter plus <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>sauvergnats pour que la région présente une structurei<strong>de</strong>ntique aux régions qui lui sont le plus proches(Centre, Bourgogne, Champagne-Ar<strong>de</strong>nne, Rhône-Alpeset Picardie).Cette particularité <strong>de</strong> l’industrie auvergnate repose sansconteste sur l’industrie <strong>de</strong>s biens intermédiaires. Ce secteuroccupe à lui seul 55 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s contre38 % pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions françaises horsÎle-<strong>de</strong>-France. Il est aussi à l’origine <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>la valeur ajoutée <strong>industriel</strong>le.(*) Ces chiffres correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s estimations en base 2000.Indicateur <strong>de</strong> ressemblance** <strong>de</strong> l'Auvergneavec les autres régions françaisesen termes <strong>de</strong> structure <strong>industriel</strong>leBretagnePays-<strong>de</strong>-la-LoireHaute-NormandieBasse-NormandieCentrePoitou-CharentesLimousinNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisPicardieIle-<strong>de</strong>-France LorraineChampagne-Ar<strong>de</strong>nneAuvergneBourgogne Franche-ComtéRhône-AlpesAlsace <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> la valeur ajoutée1401351301251201151101051009590Indice base 100 en 1994Industrie auvergnate1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Comptes régionauxEnsemble <strong>de</strong> l'économie auvergnateIndustrie France métropolitaineIndicateur <strong>de</strong> ressemblanceSource : INSEE - DADS 2003AquitaineMidi-PyrénéesDe 44,4 % à 49,9 %De 39,7 % à moins <strong>de</strong> 44,4 %De 36,5 % à moins <strong>de</strong> 39,7 %De 34,0 % à moins 36,5 %De 30,3 % à moins 34,0 %Languedoc-RoussillonProvence-Alpes-Côte-d'Azur© IGN-<strong>Insee</strong> 2006** : Plus cet indicateur est élevé,plus la région diffère <strong>de</strong> l'Auvergneen termes <strong>de</strong> structure <strong>industriel</strong>le(Cf. méthodologie p. 84)CorseINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 20069


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergnePlus d'un <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> sur <strong>de</strong>uxdans l'industrie <strong>de</strong>s biens intermédiaires Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>spar grand secteur6050403020100%AuvergneFrance métropolitaineFrance provinceInd. agricoleset alimentairesInd. <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>consommationInd. automobileSource : INSEE - Estimations d'emploi 2003Bien que la plasturgie et la métallurgie contribuent à laspécificité régionale, cette <strong>de</strong>rnière tient essentiellementà l’industrie du caoutchouc qui reste le secteurphare <strong>de</strong> l’économie auvergnate.Les industries agricoles et alimentaires et l’industrie<strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> consommation occupent respectivement15 % et 13 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s, poids comparablesà ceux observés en province.Pour les biens <strong>de</strong> consommation, le retard qu’accuse larégion dans l’industrie <strong>de</strong>s équipements du foyer estcomblé par les secteurs <strong>de</strong> l'édition, imprimerie, reproductionet <strong>de</strong> la pharmacie, parfumerie, entretien.L’Auvergne affiche en revanche une nette sous-représentation<strong>de</strong>s trois autres grands secteurs <strong>industriel</strong>s(biens d’équipement, énergie, automobile). Toutefois,pour l’automobile, les chiffres masquent la présence <strong>de</strong>nombreux établissements travaillant en sous-traitancepour cette industrie.La répartition <strong>de</strong> la valeur ajoutée par gran<strong>de</strong> branche<strong>industriel</strong>le diffère peu <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s effectifs, que l’ons’intéresse à la France ou à l’Auvergne.Seule la branche énergie se distingue nettement avec unpoids <strong>de</strong> la valeur ajoutée presque <strong>de</strong>ux fois supérieur àcelui <strong>de</strong>s effectifs et donc une forte productivité du travail.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’énergie, les industries agricoles et alimentaires(IAA) possè<strong>de</strong>nt la meilleure productivité dutravail avec 61 000 € par équivalent temps plein (ETP).Avec 41 000 €, l’industrie automobile affiche la valeurajoutée par ETP la plus faible.Pour les trois autres gran<strong>de</strong>s branches <strong>industriel</strong>les, lesproductivités sont légèrement inférieures à la productivitémoyenne dans l’industrie (55 000 €).À l’exception <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s IAA, tous ces chiffres sont inférieursaux moyennes France métropolitaine et province,signe possible d’une intensité capitalistique(*)moindre dans l’industrie auvergnate que dans l’industriefrançaise ou provinciale.Sur les seize zones d’emploi auvergnates,douze ont uneindustrie affichant un fort <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concentration ouune forte spécialisation et cinq réunissent ces <strong>de</strong>ux caractéristiques.Ceséléments peuvent concourir à fragiliserun territoire.En effet,un éventuel choc économiqueaura <strong>de</strong> plus fortes répercussions sur le tissu productiflocal s’il concerne un pan important <strong>de</strong> l’économie.Spécialisation ou concentration élevée ne sont toutefoispas forcément synonymes <strong>de</strong> fragilité. Une spécialisationdans un secteur dynamique constitue un atoutpour un territoire.De même, un établissement concentrant une part importante<strong>de</strong> l’emploi global peut avoir <strong>de</strong>s effets positifsen stimulant l’économie d’une zone.Par ailleurs les indicateurs <strong>de</strong> concentration et <strong>de</strong> spécialisationsont sensibles à la taille <strong>de</strong>s zones considérées: il est naturel qu’un territoire <strong>de</strong> taille mo<strong>de</strong>stesoit relativement concentré et peu diversifié.En Auvergne, sept zones d’emploi abritent au plus 2 500<strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s et sont fortement concentrées (Gannatet Briou<strong>de</strong>), fortement spécialisées (Saint-Flour) ouprésentent simultanément les <strong>de</strong>ux caractéristiques(Mauriac, Ambert, Saint-Pourçain-sur-Sioule et Dompierre-sur-Besbre).Une productivité du travail inférieure sauf pour les IAA Productivité du travail par grand secteurIndustries agricoleset alimentairesIndustrie <strong>de</strong>s biens<strong>de</strong> consommationIndustrieautomobileIndustries <strong>de</strong>s biensd'équipementIndustries <strong>de</strong>s biensintermédiairesÉnergieInd. <strong>de</strong>s biensd'équipementInd. <strong>de</strong>s biensintermédiairesÉnergie(* ) Rapport entre les immobilisations corporelles et les effectifsen équivalent temps plein.AuvergneFrance provinceFrance métropolitaineen euros0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000Source : INSEE - Comptes régionaux - DADS 200310INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneLetissu<strong>industriel</strong><strong>de</strong>lazone<strong>de</strong>Montluçonsedémarquedu reste <strong>de</strong> la région par une surreprésentation<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s unités avec pour conséquence un fort<strong>de</strong>gré<strong>de</strong>concentration:près<strong>de</strong>60%<strong>de</strong>s<strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>stravaillent dans les dix plus gran<strong>de</strong>s unités.Ce ratio est équivalent à celui <strong>de</strong> la zone d’emploi <strong>de</strong>Clermont-Ferrand bien que dans ce cas, l’explicationvienne essentiellement <strong>de</strong> la présence sur ce territoiredu siège du groupe Michelin.Thiers et Yssingeaux sont au contraire peu concentréesmais se démarquent par un fort indice <strong>de</strong> spécialisation<strong>industriel</strong>le. Thiers, spécialisée dans le secteur« métallurgie et transformation <strong>de</strong>s métaux » autravers <strong>de</strong>s activités coutelières est ainsi la 13 e zoned’emploi métropolitaine pour cet indicateur. La zoneyssingelaise se distingue quant à elle par le poids <strong>de</strong> laplasturgie et <strong>de</strong> l’industrie textile.La zone d’Issoire, elle aussi très spécialisée, présenteen outre une concentration élevée : près <strong>de</strong> trois <strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>s sur quatre sont employés dans les dixplus grands établissements et 63 % travaillent dans lessecteurs <strong>de</strong> la métallurgie et transformation <strong>de</strong>s métauxou <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong>s composants électriques etélectroniques,les <strong>de</strong>ux secteurs les plus spécifiques.❑Douze <strong>de</strong>s seize zones d'emploi auvergnates fortement spécialisées ou concentrées Concentration et spécialisation <strong>de</strong> l'industriedans les zones d'emploi métropolitainesTypologie <strong>de</strong>s zones d'emploifrançaisesTrès spécialiséesans être très concentréeTrès spécialiséeet très concentréeTrès concentréesans être très spécialiséeAutres casAuvergneZones d'emploi© IGN-<strong>Insee</strong> 2006Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200611


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneEn 2005, la répartition <strong>de</strong>s créations selon les différentssecteurs <strong>industriel</strong>s révèle une spécificité régionaledans l’industrie <strong>de</strong>s biens intermédiaires.En effet, 25 % <strong>de</strong>s créations auvergnates se font dans cesecteur, contre 18 % pour l’ensemble <strong>de</strong>s régions métropolitaines.En revanche, le secteur <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>consommation auvergnat est moins présent (22 %contre 33 % pour la France métropolitaine).Si dans l’industrie auvergnate, le nombre <strong>de</strong> créationsd’entreprises est plutôt inférieur à la moyenne nationale,elleaffiche en revanche,en matière <strong>de</strong> survie à cinqans, un taux relativement favorable.Sur une génération d’entreprises <strong>industriel</strong>les créées en1997, 68 % subsistent après cinq ans d’existence, soitneuf points <strong>de</strong> plus que l’ensemble <strong>de</strong>s régions métropolitaines.❑Industrie <strong>de</strong>s biens intermédiaires :spécificité auvergnate Répartition sectorielle <strong>de</strong>s créationsen 2005 en AuvergneIndustries <strong>de</strong>s biensintermédiaires25 %Industries <strong>de</strong>s biensd'équipement15 %Énergie1%Industrie <strong>de</strong>s biens<strong>de</strong> consommation22 % Répartition sectorielle <strong>de</strong>s créationsen 2005 en France métropolitaineIndustries <strong>de</strong>s biensintermédiaires18 %Industries <strong>de</strong>s biensd'équipement13 %Énergie1%Industrie <strong>de</strong>s biens<strong>de</strong> consommation33 %Industries agricoleset alimentaires37 %Industries agricoleset alimentaires35 %Source : INSEE - Répertoire <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s établissements (champ ICS) Les entreprises créées en 1997 (hors réactivation)et leur survie cinq ansNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisaprèsNombre <strong>de</strong> créationsen 19973 6501 090BretagnePlus <strong>de</strong> 66 %Basse-NormandiePays-<strong>de</strong>-la-LoirePoitou-CharentesDe 63 % à moins <strong>de</strong> 66 %Limite régionaleHaute-NormandieAquitaineCentreLimousinPicardieTaux <strong>de</strong> survie <strong>de</strong>s entreprises <strong>industriel</strong>les à5ansSource : INSEE - Répertoire <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s établissements (champ ICS)DéfinitionsLorraineIle-<strong>de</strong>-FranceChampagne-Ar<strong>de</strong>nneMidi-PyrénéesAuvergneBourgogneLanguedoc-RoussillonDe 59 % à moins <strong>de</strong> 63 %Moins <strong>de</strong> 59 %Franche-ComtéRhône-AlpesAlsaceProvence-Alpes-Côte-d'Azur© <strong>Insee</strong> 2006 - IGN 2005CorseTaux <strong>de</strong> créationRapport du nombre <strong>de</strong> créations d’entreprises d’une année au stock d’entreprisesau 31 décembre <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte.C’est un indicateur du renouvellementdu système productif.Taux <strong>de</strong> survieIl est calculé uniquement sur les créations pures et les reprises d’entreprises,à l’exclusion <strong>de</strong>s créations par réactivation. La durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s entreprisesest obtenue par différence entre la date <strong>de</strong> cessation économique etcelle <strong>de</strong> création. Le taux <strong>de</strong> survie à cinq ans est donc égal au nombred’entreprises <strong>de</strong> la génération N encore actives lors <strong>de</strong> leur 60 e mois,divisépar le nombre d’entreprises créées l’année N.Création pure (ou création ex nihilo)Création d’un établissement économiquement actif jusqu’alors inexistant,ayant pour conséquence l’exploitation <strong>de</strong> nouveaux moyens <strong>de</strong> production.RepriseUnité légale qui reprend totalement ou partiellement l’activité d’un ou plusieursétablissements économiques d’une autre unité légale.RéactivationC’est le fait pour une entreprise qui avait cessé son activité <strong>de</strong> la reprendre.Ce mouvement concerne surtout les personnes physiques,en particulier lesartisans et les commerçants.Profil du créateur-repreneur d’entreprises <strong>industriel</strong>lesHuit créateurs-repreneurs d’entreprises <strong>industriel</strong>les sur dix sont <strong>de</strong>s hommes contre sept sur dix pour le champ ICS (industrie,commerce,services).Autre différence entre les <strong>de</strong>ux champs d’activité, les créateurs-repreneurs d’entreprises <strong>industriel</strong>les sont plus souvent <strong>de</strong>s actifs occupésau moment <strong>de</strong> l’opération : 60 % d’entre eux contre 51 % dans le champ ICS. Enfin, le profil moyen diffère quant au niveau du diplôme :près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s créateurs-repreneurs d’entreprises <strong>industriel</strong>les sont titulaires d’un CAP ou d’un BEP. Ils sont environ un tiers dans lechamp ICS.Par ailleurs,dans l’industrie,lors <strong>de</strong> la création ou <strong>de</strong> la reprise,le montant nécessaire pour démarrer est en moyenne plus important que dans lechamp ICS.Dans le premier cas,47 % <strong>de</strong>s créations-reprises nécessitent un investissement <strong>de</strong> départ supérieur à 15 000 euros contre 31 % dansle <strong>de</strong>uxième cas.De par ces besoins <strong>de</strong> financement plus élevés dans l’industrie,les créateurs-repreneurs ont plus souvent recours à <strong>de</strong>s empruntsbancaires : six projets sur dix sont en partie financés par appel à une banque, contre un peu plus <strong>de</strong> quatre sur dix dans le champ ICS.INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200613


Salariés <strong>industriel</strong>s,une main-d'œuvremasculine et vieillissantePrésentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneSix <strong>salarié</strong>s sur dix sont ouvriersEn 2003,60 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l’industrie auvergnate sont<strong>de</strong>s ouvriers, 56 % en France métropolitaine. Cette catégoriesocioprofessionnelle représente 36 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>sdans l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs d’activité privés etsemi-publics <strong>de</strong> la région.Par ailleurs, le salaire horaire moyen dans l’industrie régionale(11 €) est inférieur <strong>de</strong> 8 % à la moyenne nationale(12 €) mais proche <strong>de</strong> la moyenne <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong>province. Les professions intermédiaires et les ouvriersqualifiés sont moins bien rémunérés. Le salaire horairemoyen <strong>de</strong>s ouvriers non qualifiés auvergnats est équivalentaux niveaux national et provincial. Enfin, les cadreset employés, du fait <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> Michelin, perçoivent<strong>de</strong>s salaires supérieurs à la moyenne métropolitainecomme provinciale.Enfin, le salaire horaire moyen<strong>de</strong>s ouvriers non qualifiés auvergnats est équivalent auxniveaux national et provincial.Seulement un quart <strong>de</strong>s emplois<strong>industriel</strong>s occupés par <strong>de</strong>s femmesEn Auvergne, comme en France métropolitaine, l’emploiféminin est peu présent dans l’industrie (27 % <strong>de</strong>s<strong>salarié</strong>s). Dans l’ensemble <strong>de</strong> l’économie, hors fonctionpublique d’État, il représente 45 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s.Bien que globalement moins nombreuses, les femmessont majoritaires dans les activités du textile.Elles occupentainsi respectivement 73 % et 59 % <strong>de</strong>s emploisdans les secteurs <strong>de</strong> l'habillement, du cuir et <strong>de</strong> l'industrietextile. Traditionnellement, les métiers du textile,qui réclament finesse et <strong>de</strong>xtérité, sont féminins.Source : INSEE - DADS 2003Les femmes sous-représentées Structure par âge et sexe <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>sDe60à64ansDe 55 à 59 ansDe 50 à 54 ansDe 45 à 49 ansDe 40 à 44 ansDe 35 à 39 ansDe 30 à 34 ansDe 25 à 29 ansDe 20 à 24 ans% De 15 à 19 ans%12HommesFemmesFemmes AuvergneHommes AuvergneFemmes FrancemétropolitaineHommes Francemétropolitaine9 6 3 0 0 3 6 9 12 Salaire horaire net moyen par PCSen 2003 dans l'industrieProfession et catégoriesocioprofessionnelleAuvergneEn revanche,dans les industries <strong>de</strong>s équipements mécaniqueset <strong>de</strong>s produits minéraux, les hommes sont nettementsurreprésentés avec respectivement 88 % et87 % <strong>de</strong>s emplois.Une main-d’œuvre âgéeet vieillissanteFrancemétro.ProvinceCadres 23,32 € 22,84 € 21,61 €Professions intermédiaires 12,54 € 12,93 € 12,67 €Employés 9,18 € 8,95 € 8,72 €Ouvriers qualifiés 9,11 € 9,47 € 9,37 €Ouvriers non qualifiés 7,77 € 7,79 € 7,76 €Ensemble <strong>de</strong> l'industrie 11,02 € 11,98 € 11,19 €Ensemble <strong>de</strong>s secteursprivés et semi-publicsSource : INSEE - DADS 200310,02 € 11,36 € 10,41 €Entre 1993 et 2003, en Auvergne, l’âge moyen <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s<strong>de</strong> l’industrie est passé <strong>de</strong> 38 ans à 40 ans.Il est légèrementplus élevé qu’en France métropolitaine (39 ans).La part <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 30 ans est égale à celleconstatée au niveau national (23 %). En revanche,celle<strong>de</strong>s 45 ans ou plus est plus importantedans la région qu’en France métropolitaine(respectivement 38 % et 36 %).Par ailleurs, en Auvergne, comme au niveau national,les <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l’industrie sont plus âgésque ceux <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> l’économie.En 2003,l’industrie auvergnate emploie onze <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>50 ans ou plus pour dix <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>30 ans. Ce ratio est <strong>de</strong> sept pour dix pour l’ensemble<strong>de</strong> l’économie.Enfin, certains secteurs <strong>de</strong> l’industrie sont plustouchés que d’autres par le vieillissement <strong>de</strong>seffectifs.Ainsi,les biens intermédiaires,les biens<strong>de</strong> consommation et l’énergie emploient davantage<strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> 50 ans ou plus que <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 ans. Les secteurs IAA,automobile et biens d’équipement ont unemain-d’œuvre relativement plus jeune.14INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneUn <strong>salarié</strong> sur trois employédans un grand établissementEn 2003, dans l’industrie auvergnate, environ 30 000 <strong>salarié</strong>stravaillent dans un établissement <strong>de</strong> 500 <strong>salarié</strong>sou plus, soit 33 % <strong>de</strong>s effectifs.Cette proportion est nettement supérieure à lamoyenne nationale (23 %). L’industrie en Auvergnecompte quelques très grands établissements. En premierlieu, on peut citer Michelin, premier employeur dusecteur. L’établissement situé à Clermont-Ferrandcompte plus <strong>de</strong> 14 000 <strong>salarié</strong>s.Quelques établissements ont plus <strong>de</strong> 1 000 <strong>salarié</strong>s :Alcan Rhénalu, Aubert & Duval, Atelier Industriel <strong>de</strong>l’Aéronautique <strong>de</strong> Clermont-Ferrand (AIA), Sagem DéfenseSécurité et les laboratoires Merck Sharp &Dohme-Chibret. ❑Les <strong>salarié</strong>s auvergnats <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong>s biensintermédiaires et <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> consommation plus âgés Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> 50 ans ou plus /nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 ansIndustries <strong>de</strong>s biensintermédiairesIndustrie <strong>de</strong>s biens<strong>de</strong> consommationÉnergieIndustrieIndustries <strong>de</strong>s biensd'équipementIndustrie automobileEnsemble <strong>de</strong>s secteursprivés et semi-publicsIndustries agricoleset alimentairesSource : INSEE - DADS 2003France métropoleAuvergne0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2Note <strong>de</strong> lecture : En Auvergne, dans les industries <strong>de</strong>s biens intermédiaires, on compte146 <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> 50 ans ou plus pour 100 <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 ans.Poids <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> 500 <strong>salarié</strong>s ou plusNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisHaute-NormandiePicardieBasse-NormandieLorraineIle-<strong>de</strong>-FranceAlsaceBretagneChampagne-Ar<strong>de</strong>nnePays <strong>de</strong> la Loire CentreBourgogneFranche-ComtéPoitou-CharentesLimousinAuvergne Rhône-AlpesAquitaineMidi-PyrénéesProvence-Alpes-Côte-d'AzurLanguedoc-Roussillon© insee 2006-IGN 1999CorsePoids dans l'effectif <strong>industriel</strong> régional <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> 500 <strong>salarié</strong>s et plus31 % ou plusDe 23 % à moins <strong>de</strong> 31 %De18%àmoins <strong>de</strong> 23 %Moins <strong>de</strong> 18 %Limite Auvergne Poids dans l'effectif <strong>industriel</strong> national : 23 %Source : INSEE - Répertoire <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s établissements (champ ICS) 2004INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200615


Les métiersen tensionPrésentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneLes métiers en tension sont caractérisés par <strong>de</strong>s offresd’emploi plus nombreuses que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi.Entre 2000 et 2004, dans l’industrie auvergnate,certaines professions d’ouvriers, qualifiés ou non, peuventêtre considérées en tension.Ainsi,dans les entreprises,<strong>de</strong>spostes d’ouvriers ne sont pas pourvus à temps.Deux raisons à cela : d’une part un manque <strong>de</strong> candidatsformés et d’autre part un « turnover » élevé (très nombreuxdéparts et arrivées) qui rend difficile les ajustementsentre offres et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi.Globalement, l’industrie régionale n’est pas encore confrontéeà un manque <strong>de</strong> main-d’œuvre. Mais à partir <strong>de</strong>2007,la forte baisse <strong>de</strong> la population active auvergnate,liéeaux nombreux départs en retraite attendus, peut fairecraindre une pénurie <strong>de</strong> main-d’œuvre.Les familles professionnelles <strong>de</strong>s ingénieurs et <strong>de</strong>s techniciensagents <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>vraient être les plus touchéesen raison <strong>de</strong> l’importance actuelle <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong>50ansouplusdansleurseffectifs.Cetteclassed’âgereprésenteplus <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s effectifs d’ingénieurs, et entre25 % et 30 % <strong>de</strong>s techniciens agents <strong>de</strong> maîtrise en mécaniqueet en « process ».Manque <strong>de</strong> qualification <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploi pour les métiers d’ouvriers qualifiésEn Auvergne, <strong>de</strong>s métiers d’ouvriers qualifiés (OQ)sont soumis à <strong>de</strong>s tensions. Trois domaines d’activitésont touchés : formage métal, électricité etélectronique, et industrie du « process ». Le manque<strong>de</strong> qualification <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi est le principalfrein au recrutement. Les formations exigéespour ces postes sont le CAP ou le BEP.Pourfairefaceàcettepénurie<strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploiqualifiés, les entreprises développent la formationet la promotion internes.Les quadragénaires sont surreprésentés dans cesprofessions. D’une part, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi <strong>de</strong>50 ans ou plus ne disposent pas d’une formation suffisantepour occuper ces postes. D’autre part, les jeunessont peu présents dans les métiers d’ouvriersqualifiés.Ces métiers peuvent leur paraître faiblement attractifs.Pourtant, les trois familles professionnelles OQformage métal, OQ électricité et électronique, et OQ« process » proposent davantage d’emplois stables.Pour celles-ci,en 2004,environ quatre contrats <strong>de</strong> travailsur cinq sont à durée indéterminée. Ce ratio n’estque <strong>de</strong> un sur <strong>de</strong>ux pour l’ensemble <strong>de</strong>s familles professionnelles.Par ailleurs, d’autres raisons peuventexpliquer cette faible attractivité :pénibilité du travail,salaires proposés…Au final, compte tenu <strong>de</strong> leur pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges, cesmétiers <strong>de</strong>vraient être relativement moins touchéspar <strong>de</strong>s départs massifs en retraite. Ainsi, les tensionspourraient ne pas s’aggraver <strong>de</strong> manière importante.Une part plus élevée <strong>de</strong>s 50 ans ou plusdans les familles professionnelles « supérieures » en Auvergne Part <strong>de</strong>s 50 ans ou plus et indicateur <strong>de</strong> tension par famille professionnelle35302520151050Part <strong>de</strong>s 50 ans ou plus en pourcentageIngénieurs techniques industrieOQ textile et cuirTechniciens AM maintenanceTechniciens AM en mécaniqueTechniciens AM « process»Techniciens AM <strong>de</strong>s industriesOuvriers réparation automobileOQ « process »Moyenne <strong>de</strong>s métierslégèresOQ maintenance<strong>de</strong> l'industrie (20,9 %)OQ mécaniqueONQ « process »Techniciens AM électricitéOQ électricité et électroniqueOQ boisOQ formage métalOQ enlèvement métalOuvriers <strong>de</strong>s industries graphiquesONQ textile et cuirONQ électricité et électroniqueONQ mécaniqueONQ enlèvement ou formage métalNote <strong>de</strong> lecture : sont considérés comme étant en tensionles métiers dont l'indicateur est égal ou supérieur à 1.L'indicateur utilisé ici est une moyenne sur la pério<strong>de</strong> 2000-2004.O(N)Q : Ouvrier (Non) Qualifié - AM :Agent <strong>de</strong> MaîriseMétiers en tensionIndicateur <strong>de</strong> tension0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6Sources : INSEE - Recensement <strong>de</strong> la population 1999 - ANPE16INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneFort « turnover » pour lesmétiers d’ouvriers non qualifiés <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> la population active entre 1990 et 1999 dans l'industrieauvergnate selon les familles professionnellesEntre 2000 et 2004, en Auvergne, lestensions sur le marché <strong>de</strong> l’emploi touchentégalement certains métiers d’ouvriersnon qualifiés (ONQ).L’insuffisance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi affectetrois secteurs d’activité : la mécanique,letextile et le cuir,et les industries<strong>de</strong> « process ».Dans les familles professionnelles ONQmécanique, ONQ textile et cuir etONQ « process », la forte rotation dupersonnel et la sensibilité à la conjonctureren<strong>de</strong>nt difficiles les ajustementsentre l’offre et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’emploi.En conséquence,le recours aux CDD età l’intérim est plus fréquent (<strong>de</strong> 10 à18 % <strong>de</strong>s emplois contre 8 % enmoyenne pour l’ensemble <strong>de</strong>s métiers).Autre facteur aggravant, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ursd’emploi ne sont pas très mobiles géographiquement.Ainsidans une zone donnée,le déséquilibreentre offres et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi ne peut êtrecompensé par l’apport d’une main-d’œuvre extérieure.Les ouvriers âgés sont peu représentés dans ces métiers.Une <strong>de</strong>s explications est la promotion interne. Eneffet, au bout d’un certain nombre d’années d’expérience,les ouvriers non qualifiés finissent par acquérirune qualification et peuvent <strong>de</strong>venir ouvrier qualifié outechnicien.En parallèle,les entrées d’ouvriers non qualifiésâgés sont faibles au sein <strong>de</strong>s entreprises.Ces métiers <strong>de</strong>vraient donc être relativement épargnéspar <strong>de</strong>s départs massifs en retraite. L’arrivée prochainedu « papy-boom » n’aggraverait pas les tensions déjàexistantes. ❑ONQ électricité et électronique (1 833)OQ « process » (11 286)Techniciens AM <strong>de</strong>s industries légères (1 072)Techniciens AM maintenance (4 558)OQ enlèvement métal (3 780)Ouvriers <strong>de</strong>s industries graphiques (1 922)Ingénieurs techniques industrie (2 050)Ouvriers réparation automobile (5 647)Techniciens AM électricité (1 875)OQ bois (2 179)Techniciens AM en mécanique (4 854)OQ électricité et électronique (1 571)Techniciens AM « process » (7 974)OQ formage métal (2 787)ONQ enlèvement ou formage métal (2 248)OQ textile et cuir (2 078)OQ maintenance (8 147)OQ mécanique (3 647)ONQ « process » (13 930)ONQ mécanique (7 446)ONQ textile et cuir (2 835)Entre parenthèsesles effectifs en 1999- 40 - 30 - 20 - 10 0 10 20 30 40 50 60Source : INSEE - Recensements <strong>de</strong> la populationDéfinitions :Les offres d’emploi correspon<strong>de</strong>nt aux propositions d’embauche <strong>de</strong>s entreprises.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi correspon<strong>de</strong>nt aux candidatures <strong>de</strong>sparticuliers. L’indicateur <strong>de</strong> tension est le rapport entre flux d’offres d’emploiet flux <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’emploi enregistrées.Les familles professionnelles sont un rapprochement du RépertoireOpérationnel <strong>de</strong>s Métiers et <strong>de</strong>s Emplois (ROME),utilisé par l'ANPE pourcodifier le métier <strong>de</strong>mandé par les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs et les offreurs d'emplois,et <strong>de</strong> la nomenclature <strong>de</strong>s Professions et Catégories Socioprofessionnelles(PCS), utilisée notamment dans la codification du Recensement <strong>de</strong> lapopulation et <strong>de</strong> l'enquête emploi.% Les métiers en tension entre 2000 et 2004 dans l'industrie auvergnateFamilles professionnellesOuvriers qualifiéstravaillant par formage <strong>de</strong> métalOuvriers qualifiés<strong>de</strong> l'électricité et <strong>de</strong> l'électroniqueOuvriers qualifiés<strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> « process »Ouvriers non qualifiésdu textile et du cuirOuvriers non qualifiés<strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> « process »Ouvriers non qualifiés<strong>de</strong> la mécaniqueMétiersChaudronniers, tôliers, traceurs, serruriers, métalliers, forgerons, tuyauteurs, sou<strong>de</strong>ursCâbleurs, bobiniers, opérateurs, contrôleurs en électricité et en électroniquePilotes d'installations lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> transformationAutres ouvriers qualifiés <strong>de</strong>s industries chimiques et plastiquesAutres ouvriers qualifiés <strong>de</strong>s industries agroalimentairesAutres ouvriers qualifiés en métallurgie, verre, céramique, matériaux <strong>de</strong> construction et énergieOuvriers qualifiés <strong>de</strong>s industries lour<strong>de</strong>s du bois et <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> papier-cartonOuvriers qualifiés du travail manuel du verre et <strong>de</strong> la céramiqueAgents qualifiés <strong>de</strong> laboratoireAutres ouvriers qualifiés <strong>de</strong> type <strong>industriel</strong>Ouvriers non qualifiés du textile et du cuirOuvriers non qualifiés <strong>de</strong>s industries chimiques et plastiquesOuvriers non qualifiés <strong>de</strong>s industries agroalimentairesOuvriers non qualifiés en métallurgie, verre et céramiqueOuvriers non qualifiés du papier-carton et du boisAutres ouvriers non qualifiés <strong>de</strong> type <strong>industriel</strong>Ouvriers non qualifiés métallerie, serrurerie, montageINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200617


Exportations :principes actifs, médicamentset pneumatiques en têtePrésentation <strong>de</strong> l'industrie en AuvergneEn 2003,l’Auvergne représentait 1,8 % du ProduitIntérieur Brut national et 1,4 % <strong>de</strong>s exportationsfrançaises. La région se situe ainsi au 19 e rangpour le PIB et au 17 e rang pour les exportations.L’Auvergne apparaît néanmoins comme l’une <strong>de</strong>s régionsles plus spécialisées au regard <strong>de</strong>s produits qu’elleexporte,même si elle ne fait pas partie <strong>de</strong>s régions métropolitainesles plus exportatrices.Elle se classe ainsi au 3 e rang national pour son <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> spécialisation, grâce à trois branches d’activité quiréalisent 40 % <strong>de</strong>s exportations en valeur : la chimieorganique, les produits pharmaceutiques et le caoutchouc.Principes actifs, médicaments etpneumatiques : le trio gagnant<strong>de</strong>s exportations régionalesEn 2004,les produits <strong>de</strong> la chimie organique sont le premierposte exportateur <strong>de</strong> l’Auvergne et représentent16 % du total <strong>de</strong>s exportations en valeur. Adisseo àMontluçon est le principal site <strong>de</strong> production <strong>de</strong> la région.Les produits pharmaceutiques sont le <strong>de</strong>uxièmeposte exportateur <strong>de</strong> la région, avec 14 % <strong>de</strong>s exportations.De nombreux établissements appartenant à <strong>de</strong>sgrands groupes internationaux sont implantés dans larégion (notamment MSD-Chibret et Aventis Pharma).Les produits en caoutchouc, avec 12 % <strong>de</strong>s exportations,occupent le troisième rang, avec essentiellement<strong>de</strong>s pneumatiques. La Manufacture Michelin assure laquasi-totalité <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> ce secteur.Biens intermédiaires : la moitié<strong>de</strong>s exportations régionalesEn 2004, les biens intermédiaires représentent 51 % <strong>de</strong>sexportations régionales, contre seulement 31 % pour laFrance métropolitaine. Le poids prédominant <strong>de</strong>s secteurschimie-caoutchouc-plastiques, <strong>de</strong> la métallurgie et<strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s métaux dans l’économie auvergnateexplique en partie cet écart.Les biens <strong>de</strong> consommation, grâce aux produits pharmaceutiques,occupent une place plus importante dansles exportations auvergnates (22 %) qu’au niveau national(15 %).Les produits issus <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentaireset <strong>de</strong> l’agriculture représentent 15 % <strong>de</strong>s exportationsrégionales, contre 12 % au niveau national. Structure <strong>de</strong>s exportations auvergnates par produit en 2004Produits chimiques, en caoutchouc ou plastiqueProduits pharmacie, <strong>de</strong> parfumerie et d'entretienMétaux et produits métalliquesProduits <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentairesProduits agricoles, sylvicoles et piscicolesÉquipements mécaniquesComposants électriques et électroniquesÉquipements électriques et électroniquesProduits <strong>de</strong> l'industrie automobileÉquipements du foyerProduits minérauxProduits <strong>de</strong> l'industrie textileProduits en bois, papier ou cartonHabillement, cuirProduits <strong>de</strong> l'édition, imprimés et reproduitsBateaux, avions, trains, autos%Source : Douanes0 5 10 15 20 25 30 3518INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Présentation <strong>de</strong> l'industrie en Auvergne Indice <strong>de</strong> spécificité(*)par secteur en 2004<strong>de</strong>s exportations auvergnatesA - Produits agricoles, sylvicoleset piscicolesF - Biens intermédiairesC - Biens <strong>de</strong> consommationB - Produits <strong>de</strong>s industries agricoleset alimentairesE - Biens d'équipementD - Produits <strong>de</strong> l'industrie automobile(*) Cf. définitions page 84Source : Douanes0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 Répartition géographique<strong>de</strong>s exportations auvergnatespar zone en 2004Autres pays d'Europe4%Asie9%Afrique10 %Amérique10 %Source : DouanesAustralie, Océanie,autres1%Unioneuropéenne<strong>de</strong>s 2566 %Union européenne : premier clientLes premiers clients <strong>de</strong> l’économie auvergnate sont lespays <strong>de</strong> l’Union européenne. En 2004, les exportationsvers ces pays représentaient 66 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s exportations.Le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne sont<strong>de</strong>s marchés privilégiés <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années.Les États-Unis sont les premiers clients non européenset se classent au 5 e rang.En 2004, ces cinq pays représentaient 57 % du total <strong>de</strong>sexportations régionales.L’importance <strong>de</strong> l’Afrique dans les exportations régionalesest une autre spécificité auvergnate. Ce continentreprésente 10 % du chiffre d’affaires à l’exportation <strong>de</strong>la région. ❑INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200619


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Les industries agricoles et alimentairesLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 2 200Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 14 500Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,98Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 42,6 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)23,8 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong>s industriesagricoles et alimentaires dans l'industrieen 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandSaint-FlourSource : INSEE - DADS 2003Languedoc-Roussillon© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneMoulinsDompierre-sur-BesbreIssoireVichyThiersBriou<strong>de</strong>AmbertYssingeauxLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-AlpesPlus <strong>de</strong> 49,5 %De 27,4 % àmoins <strong>de</strong> 49,5 %De 19,5 % àmoins <strong>de</strong> 27,4 %De8,6%àmoins <strong>de</strong> 19,5 %De2,6%àmoins <strong>de</strong> 8,6 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur4 8101 600Avec plus <strong>de</strong> 14 000 <strong>salarié</strong>s, les industries agricoleset alimentaires (IAA) concentrent en Auvergne15 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la région,chiffre équivalent à celui observé au niveau national.Pour les zones <strong>de</strong> Gannat, Aurillac, Mauriac etSaint-Flour, les IAA constituent en revanche une réellespécificité.Quatre spécialités occupent 60 %<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>sLes quatre activités principales <strong>de</strong>s IAA auvergnates,l’industrie <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s, l’industrie laitière, l’industrie <strong>de</strong>sboissons et le travail du grain-fabrication d’alimentspour animaux occupent 61 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur.L’industrie <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s est dominée par la production<strong>de</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie. L’Auvergne est dotée d’outilsd’abattage performants à Villefranche-d’Allier,à Montluçonet à Aurillac.La production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> volaille est marquée par laprésence <strong>de</strong> dix labels rouges qui reflètent la qualité <strong>de</strong>ces produits dans la région. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1201151101051009590Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeSoc. Industrielle CommercialeVillefrancheActivitéIndice base 100 en 1994Industries agricoles etalimentaires AuvergneIndustries agricoles etalimentaires FranceIndustrie auvergnate1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sProd. <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> boucherie 750 à 999LocalisationVillefranche-d'Allier(03)Zoned'emploiMontluçonSoc. <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> Volvic Industrie <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> table 750 à 999 Volvic (63) Clermont-FerrandSoc. Nat. Exploit. IndustrielleTabacs AllumettesIndustrie du tabac 250 à 499 Riom (63) Clermont-FerrandLes Fromageries Occitanes Fab. <strong>de</strong> fromages 250 à 499 St-Mamet-la-Salvetat (15) AurillacFromagère <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong>L'AnceFab. <strong>de</strong> fromages 250 à 499 Beauzac (43) YssingeauxArrive Auvergne Prod. <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> volailles 200 à 249Soc. Commerciale Eaux BassinVichySt-Germain-<strong>de</strong>s-Fossés(03)VichyIndustrie <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> table 200 à 249 St-Yorre (03) VichyForez Porc Prod. <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> boucherie 150 à 199 Lapalisse (03) VichySoc. Diffusion Internat.Agro-AlimentaireFab. <strong>de</strong> fromages 150 à 199 Briou<strong>de</strong> (43) Briou<strong>de</strong>Cie Europ. <strong>de</strong> Diffusion <strong>de</strong>Produits LactésFab. <strong>de</strong> lait liqui<strong>de</strong> et <strong>de</strong> produitsfrais100 à 149Clermont-Ferrand(63)Clermont-FerrandSource : CLAP 200322INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


la métallurgie et les équipements mécaniquesLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 1 500Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 22 600Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 1,06Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 49,6 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)29,5 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong> la métallurgieet <strong>de</strong>s équipements mécaniques dansl'industrie en 2003LimousinCentreMidi-Pyrénées Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialePéchiney RhénaluActivitéPremière transformation <strong>de</strong>l'aluminiumTranched'effectifs<strong>salarié</strong>sAubert Duval Alliages Sidérurgie 1 000 à1499Peugeot Citroen Automobile SA Fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> fonte 750 à 999Localisation1 500 à 1 999 Issoire (63) IssoireLes Ancizes-Comps(63)Dompierre/Besbre(03)Zoned'emploiClermont-FerrandDompierre/BesbreAteliers Mécaniques IndustriesSpécialesForge, estampage, matriçage 500 à 749 Montluçon (03) MontluçonDAPTA SAS Décolletage 500 à 749 Thiers (63) ThiersEts R. Brea Fon<strong>de</strong>rie AluminiumAlliagesFon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> métaux légers 250 à 499 Vaux (03) MontluçonJPM SAS Fab. <strong>de</strong> serrures et <strong>de</strong> ferrures 250 à 499 Avermes (03) MoulinsAubert Duval Fortech Forge, estampage, matriçage 250 à 499 Issoire (63) IssoireErasteel Commentry Sidérurgie 250 à 499 Commentry (03) MontluçonPotainAurillacMontluçonMauriacSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandSaint-FlourSource : INSEE - DADS 2003Avec près <strong>de</strong> 23 000 <strong>salarié</strong>s, les secteurs <strong>de</strong> lamétallurgie et <strong>de</strong>s équipements mécaniquesconcentrent 23 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> larégion,soit une représentation un peu plus élevée qu’enFrance métropolitaine.Ces secteurs ne constituent donc pas une véritable spécificitéauvergnate.En revanche, pour certaines zones d’emploi commecelles <strong>de</strong> Thiers, Dompierre-sur-Besbre ou Issoire, lesactivités liées aux métaux ou aux équipements mécaniquessont nettement surreprésentées.En Auvergne,ces secteurs recouvrent <strong>de</strong>s disciplines diverses.La coutellerie, essentiellement localisée dans le bassin<strong>de</strong> Thiers, fournit 70 % <strong>de</strong> la production nationale.Certains établissements <strong>de</strong> la métallurgie, comme Aubert& Duval (spécialisé dans la production d’aciers spéciaux)ou Péchiney Rhénalu du groupe Alcan (transformationd’alliages légers d’aluminium) approvisionnentles gran<strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong> l’aéronautique.Le marché <strong>de</strong> l’automobile sollicite également certainesentreprises auvergnates pour la confection d’accessoires.Languedoc-Roussillon© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneMoulinsDompierre-sur-BesbreIssoireVichyThiersBriou<strong>de</strong>AmbertYssingeauxLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieDe 46,3 % àmoins <strong>de</strong> 70,1 %De 29,8 % àmoins <strong>de</strong> 46,3 %De 20,9 % àmoins <strong>de</strong> 29,8 %De 11,1 % àmoins <strong>de</strong> 20,9 %De5,7%àmoins <strong>de</strong> 11,1 %Rhône-AlpesNombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur4 3701 460Fab. d'équipements <strong>de</strong> levage et<strong>de</strong> manutention <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>Indice base 100 en 1994112Métallurgie et équipements110mécaniques France108Métallurgie et équipements106 mécaniques Auvergne104102100Industrie auvergnate989694921994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : Unedic250 à 499 Avermes (03) MoulinsSource : CLAP 200324INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


la métallurgie et les équipements mécaniquesLes ouvriers surreprésentés dansla régionDepuis 2001, en Auvergne, la métallurgie et les équipementsmécaniques connaissent une baisse sensible <strong>de</strong>l’emploi <strong>salarié</strong>, baisse qui s’inscrit dans la tendance nationale.Il en est <strong>de</strong> même pour la valeur ajoutée <strong>de</strong>s entreprisesmono ou quasi mono-régionales <strong>de</strong> ces secteurs, bienque la diminution soit moins rapi<strong>de</strong> que celle <strong>de</strong> l’emploi.En conséquence la productivité du travail y est enlégère augmentation <strong>de</strong>puis 2001.Métallurgie et équipements mécaniques souffrent dansla région d’un taux d’encadrement très faible et sonttrès utilisateurs <strong>de</strong> main-d’œuvre ouvrière.De plus,ces <strong>de</strong>rnières années,la hausse du prix <strong>de</strong> l’aciera diminué les marges réalisées.Ces secteurs sont donc davantage sujets aux restructurationsliées à la concurrence internationale et à la stratégie<strong>de</strong>s grands groupes. Près d’un <strong>salarié</strong> sur <strong>de</strong>ux estsoumis aux décisions <strong>de</strong> groupes dont le siège est situéhors <strong>de</strong> la région.De nombreuses structures favorisantl’innovationToutefois,la nouvelle politique <strong>industriel</strong>le orientée versl’innovation pourrait limiter ces risques.La région Auvergne est en effet associée au pôle <strong>de</strong>compétitivité « ViaMéca » dont les thématiques sontproches <strong>de</strong>s activités liées à la métallurgie et aux équipementsmécaniques. En plus <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s entreprisesdu secteur, ce pôle implique <strong>de</strong> nombreuses PME ets’articule autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux logiques étroitement imbriquées:- une logique <strong>industriel</strong>le permettant <strong>de</strong> dynamiserles relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants;- une logique <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> la R&D (rechercheet développement) et du transfert technologique.Outre les entreprises associées, ce pôle <strong>de</strong> compétitivités’appuie sur <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> recherche et centres<strong>de</strong> formation : l’Université Blaise Pascal, le CNRS, leCEMAGREF ou encore l’IFMA*.Depuis novembre 2001, la métallurgie et les équipementsmécaniques auvergnats bénéficient également <strong>de</strong>la présence <strong>de</strong> MEC@PROD. Cette plate-forme assureun rôle <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologies autour <strong>de</strong>s thèmes<strong>de</strong> la mécanique et <strong>de</strong> la productique. Elle s’appuie surl’atelier inter-établissements <strong>de</strong> productique créé ausein <strong>de</strong> l’Institut Français <strong>de</strong> Mécanique Avancée (IFMA)en partenariat étroit avec les <strong>de</strong>ux universités régionaleset notamment l’IUT <strong>de</strong> Montluçon,ainsi qu’avec cinqlycées <strong>de</strong> l’Académie. ❑* Cf Encadré page 67 Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âgeSource : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 20040Source : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sMétallurgie et équipements mécaniquesIndustrie auvergnateDe 10 à 49<strong>salarié</strong>s%60 Métallurgie et équipements mécaniques50Industrie auvergnate40302010%De1à5<strong>salarié</strong>sHommesDe6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ans12 9 6 3 0 0 3 6 9 12De 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.2004FemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sMétallurgie etéquipementsmécaniquesIndustrieauvergnate%250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireQualificationChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresMétallurgie etéquipementsmécaniquesAuvergne FranceIndustrieauvergnate6,8 % 11,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 17,2 % 20,6 % 19,9 %Employés 6,3 % 6,4 % 9,3 %Ouvriers 69,6 % 61,5 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 10,45 € 11,30 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200625


la transformation <strong>de</strong>s matières plastiquesLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 210Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 6 000Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 1,48Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 38,6 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)37,8 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong> la transformation<strong>de</strong>s matières plastiques dans l'industrieen 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacGannatSaint-FlourSource : INSEE - DADS 2003MoulinsDompierre-sur-BesbreSaint-Pourçain-sur-SiouleClermont-FerrandIssoireVichyThiersBriou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneYssingeauxLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-AlpesPlus <strong>de</strong> 30,6 %De 12,3 % àmoins <strong>de</strong> 30,6 %De3,8%àmoins <strong>de</strong> 12,3 %Moins <strong>de</strong> 3,8 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur2 710900En Auvergne, avec 6 000 <strong>salarié</strong>s,la transformation<strong>de</strong>s matières plastiques constitue la <strong>de</strong>uxièmeactivité la plus spécifique après le caoutchouc.Ainsi, 6 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s travaillent dans ce secteur,contre 4 % en France métropolitaine.La zone d’emploi d’Yssingeaux concentre 45 % <strong>de</strong>s<strong>salarié</strong>s auvergnats <strong>de</strong> la plasturgie, notamment sur leplateau <strong>de</strong> Sainte-Sigolène.Ce bassin est un exemple <strong>de</strong> reconversion réussiedans l’extrusion <strong>de</strong> polyéthylène, reconversion qui apermis <strong>de</strong> faire face à la crise subie par le secteur dutextile dans le milieu <strong>de</strong>s années cinquante.Le bassin est aujourd’hui à l’origine <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 40 %<strong>de</strong> la production nationale <strong>de</strong> films polyéthylène etabrite <strong>de</strong>s entreprises ayant engagé une mutualisation<strong>de</strong> leurs compétences pour améliorer leurs performances.Ainsi,une démarche <strong>de</strong> Système Productif Local (SPL)a été initialisée à Sainte-Sigolène au début <strong>de</strong> l’année2000.Néosac® représente un autre exemple illustrant lacoopération entre certaines entreprises du bassin et aégalement bénéficié du concours du Centre Nationald’Évaluation <strong>de</strong> Photoprotection (Clermont-Ferrand) <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1201151101051009590Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Wavin FranceAuriplastRecticel SasRaison socialeSoc. Extrusion du PolyéthylèneA. BarbierSoc. DecoretalageSoc. Extrusion du PolyéthylèneA. BarbierCTL IndustriesAutobar Flexible PackagingLisi CosmeticsGuerin PlastiquesActivitéFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiquesFab. d'emballages en matièresplastiquesFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiquesFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiquesFab. d'articles divers en matièresplastiquesFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiquesFab. d'emballages en matièresplastiquesFab.d'emballages en matièresplastiquesFab. d'emballages en matièresplastiquesFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiquesIndice base 100 en 1994Transformation <strong>de</strong>s matièresplastiques AuvergneTransformation <strong>de</strong>s matièresplastiques FranceIndustrie auvergnate1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s250 à 499LocalisationVarennes-sur-Allier(03)250 à 499 Aurillac (15) Aurillac250 à 499 Mazeyrat-d'Allier (43) Briou<strong>de</strong>Zoned'emploiSt-Pourcain-sur-Sioule250 à 499 Ste-Sigolène (43) Yssingeaux200 à 249 Lurcy-Lévis (03) Moulins150 à 199Monistrol-sur-Loire(43)150 à 199 Charmeil (03) Vichy100 à 149Montfaucon-en-Velay(43)YssingeauxYssingeaux100 à 149 Arpajon-sur-Cère (15 ) Aurillac100 à 149 Ste-Sigolène (43) YssingeauxSource : CLAP 200326INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


la transformation <strong>de</strong>s matières plastiquesen matière <strong>de</strong> recherche. Ce sac à durée <strong>de</strong> vie maîtriséeconstitue une réponse possible aux difficultéssoulevées par la plasturgie en termes d’environnement.Un secteur diversifié malgré <strong>de</strong>s unitésrelativement gran<strong>de</strong>sComparé à l’industrie auvergnate, le parc d’entreprises<strong>de</strong> l’industrie plastique est constitué d’unités <strong>de</strong>taille moyenne avec une nette sous-représentation<strong>de</strong>s très petites entreprises impliquant une taillemoyenne <strong>de</strong>s établissements élevée.La plasturgie auvergnate reste néanmoins un secteurdiversifié dont les domaines d’application vont <strong>de</strong> l’industrieà la gran<strong>de</strong> distribution en passant par l’agriculture.Ainsi, Wavin fabrique <strong>de</strong>s tubes et raccordsen PVC (polychlorure <strong>de</strong> vinyle) et <strong>de</strong>s raccords plastiquesà Varennes-sur-Allier. Recticel, installé à Mazeyrat-d’Allier,produitet transforme <strong>de</strong> la mousse <strong>de</strong>polyuréthane.L’injection plastique, activité utilisée dans la coutellerie,est représentée dans la zone <strong>de</strong> Thiers. Dans lebassin d’Yssingeaux,les établissements Barbier,AutobarFlexible Packaging et Guérin Plastiques sont spécialisésdans l’extrusion et l’utilisation <strong>de</strong> polyéthylène.Les compétences en matière d’emballage plastiquesont également présentes avec Auriplast à Aurillac ouCTL Industries à Charmeil. Enfin, la Société Décorétalageà Lurcy-Lévis fabrique <strong>de</strong>s articles en plastique(présentoirs et étalages publicitaires).Des difficultés malgré une fortecapacité d’innovationEn Auvergne comme ailleurs, la plasturgie reste tributairedu prix <strong>de</strong>s matières premières et notamment<strong>de</strong> celui du pétrole (le polyéthylène est un produit dérivédu pétrole) ainsi que <strong>de</strong> la forte concurrence <strong>de</strong>spays asiatiques, notamment sur les produits à faiblevaleur ajoutée.Globalement, les professionnels du plastique ont dumal à répercuter les hausses <strong>de</strong> prix du fait <strong>de</strong>s contraintesimposées par leur clientèle. En conséquence,leurs marges se réduisent. Ces éléments jouent probablementun rôle dans la baisse <strong>de</strong> l’emploi observéeentre 2001 et 2003 en Auvergne comme sur l’ensembledu territoire, alors qu’entre 1997 et 2001 leseffectifs <strong>de</strong> l’industrie plastique ont eu tendance àaugmenter : environ + 15 % dans la région comme enFrance métropolitaine.Toutefois, les matériaux plastiques continuent à s’améliorergrâce aux progrès technologiques et s’imposentsur <strong>de</strong> nombreux marchés : automobile, bâtiment,emballage, matériel médical…L’innovation tient donc une place essentielle danscetteindustrieetlamain-d’œuvreyest<strong>de</strong>plusenplus qualifiée. La région Auvergne souffre néanmoinsd’un taux d’encadrement inférieur <strong>de</strong> 3,7 points à celui<strong>de</strong> l’industrie plastique métropolitaine. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge%Hommes15 12 9 6 3 0Source : INSEE - DADS 2003Source : INSEE - SIRENE 200460 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ansFemmesTransformation<strong>de</strong>s matièresplastiquesIndustrieauvergnate%0 3 6 9 12 Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sTransformation <strong>de</strong>s matières plastiquesIndustrie auvergnateDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sTransformation <strong>de</strong>s matières plastiquesIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireTransformation<strong>de</strong>s matièresQualificationplastiquesAuvergne FranceChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustrieauvergnate6,8 % 10,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 14,3 % 17,9 % 19,9 %Employés 6,5 % 5,7 % 9,3 %Ouvriers 72,4 % 65,8 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 9,58 € 10,71 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200627


l'industrie du caoutchoucLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 31.01.2004 40Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 17 800Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 10,42Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 12,7 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)98,2 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong> l'industriedu caoutchouc dans l'industrieen 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacMoulinsSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandIssoireSaint-FlourSource : INSEE - DADS 2003Briou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonDompierresur-BesbreVichyThiersAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneYssingeauxLe Puy-en-VelayRhône-AlpesPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industriePlus <strong>de</strong> 13,0 % (*)De6,6%àmoins <strong>de</strong> 13,0 %De0,2%àmoins <strong>de</strong> 6,6 %Moins <strong>de</strong> 0,2 %(*) : 43 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la zone<strong>de</strong> Clermont-Ferrandtravaillent dans lecaoutchouc.Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur12 0005 330Avec près <strong>de</strong> 18 000 <strong>salarié</strong>s, l’industrie du caoutchoucest le secteur le plus spécifique <strong>de</strong> la régionet emploie 18 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s auvergnats,dix fois plus qu’en France métropolitaine.Huit <strong>salarié</strong>s sur dix dans l’unitéMichelin <strong>de</strong> Clermont-FerrandL’entreprise phare du secteur, le manufacturier <strong>de</strong>pneumatiques Michelin occupe plus <strong>de</strong> huit <strong>salarié</strong>s surdix.Son implantation en Auvergne date <strong>de</strong> la fin duXIX e siècle et, malgré <strong>de</strong>s conditions peu favorables(absence <strong>de</strong> matière première en Auvergne, éloignement<strong>de</strong>s ports d’importation), l’initiative <strong>de</strong>s frèresMichelin a fait école.C’est pourquoi on trouve aujourd’hui d’autres grandsnoms du caoutchouc comme Goodyear Dunlop TiresFrance qui possè<strong>de</strong> une unité importante à Montluçonet une autre à Riom ou Trelleborg à Clermont-Ferrandqui produit notamment <strong>de</strong>s tuyaux <strong>de</strong>stinés au transport<strong>de</strong> matières abrasives. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1061041021009896949290Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeManuf. Franç. PneumatiquesMichelinActivitéIndice base 100 en 1994Industrie du caoutchouc FranceIndustrie auvergnateIndustrie du caoutchouc Auvergne1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationZoned'emploiFab. <strong>de</strong> pneumatiques 10 000 à 14 999 Clermont-Ferrand (63) Clermont-FerrandGoodyear Dunlop Tires France Fab. <strong>de</strong> pneumatiques 500 à 749 Montluçon (03) MontluçonTrelleborg Industrie SA Fab. d'autres articles en caoutchouc 500 à 749 Clermont-Ferrand (63) Clermont-FerrandManuf. Franç. PneumatiquesMichelinFab. <strong>de</strong> pneumatiques 500 à 749 Blavozy (43) Le Puy-en-VelayS.O.D.G Fab. <strong>de</strong> pneumatiques 500 à 749 Clermont-Ferrand (63) Clermont-FerrandGouillardon Gaudry SA Fab. d'autres articles en caoutchouc 100 à 149 Bert (03) Dompierre-/BesbreSeia Société Nouvelle Rechapage <strong>de</strong> pneumatiques 100 à 149 Riom (63) Clermont-FerrandSoc Auxiliaire <strong>de</strong> fabricationSacatecFab. d'autres articles en caoutchouc 50 à 99 Y<strong>de</strong>s (15) MauriacInterep Fab. d'autres articles en caoutchouc 50 à 99 Aurec-sur-Loire (43) YssingeauxCaoutchouc Velay Applications Fab. d'autres articles en caoutchouc Moins <strong>de</strong> 50 St-Vidal (43) Le Puy-en-VelaySource : CLAP 200328INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


l'industrie du caoutchoucEn Auvergne, Michelin, qui possè<strong>de</strong> en plus <strong>de</strong> ses unitésclermontoises un établissement important enHaute-Loire,est à l’origine <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s caractéristiquesdu secteur. Ainsi, l’industrie du caoutchoucconcentreplus<strong>de</strong>98%<strong>de</strong>ses<strong>salarié</strong>sdanslesdixplusgrands établissements et le taux <strong>de</strong> dépendance auprès<strong>de</strong> centres <strong>de</strong> décision extérieurs à la région esttrès faible.La plupart <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur travaillent dans lazone d’emploi <strong>de</strong> Clermont-Ferrand bien que celles <strong>de</strong>Montluçon et du Puy-en-Velay abritent une part significative<strong>de</strong> l’emploi (8,4 % à elles <strong>de</strong>ux).Michelin masque cependant un tissu <strong>de</strong> PME <strong>de</strong> tailleplus mo<strong>de</strong>ste aux activités variées. Par rapport à l’industrierégionale,les entreprises comprenant entre 10et 250 <strong>salarié</strong>s sont en effet surreprésentées dans lecaoutchouc.On trouve ainsi la société Bertoise <strong>de</strong> Caoutchouc (exGouillardon Gaudry) à Bert qui fabrique <strong>de</strong>s piècestechniques et <strong>de</strong>s semelles en caoutchouc ou encoreSAF Sacatec à Y<strong>de</strong>s qui développe <strong>de</strong>s pièces en caoutchoucmoulé <strong>de</strong> haute technicité (butées,joints,articulationsélastiques…).En Haute-Loire, les entreprises Silicone PlastiqueCaoutchouc Voreyzien (SPCV) et Caoutchouc VelayApplications (CVA) représentent à elles <strong>de</strong>ux, 100 %<strong>de</strong> la production française <strong>de</strong> tétines en silicone.Les laboratoiresRadiatex à Bellerive-sur-Allier occupent latroisièmeplacesurlemarchénationaldupréservatif. Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.2004100806040200%%De1à5<strong>salarié</strong>sHommesSource : INSEE - DADS 2003De6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ansIndustrie du caoutchoucIndustrie auvergnateDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sFemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sIndustrie ducaoutchoucIndustrieauvergnate18 15 12 9 6 3 0 0 3 6 9 12%250 <strong>salarié</strong>sou plusSource : INSEE - SIRENE 2004Globalement, l’effort <strong>de</strong> recherche et développement(R&D) dans l’industrie du caoutchouc est prépondérantdans la région : 42 % <strong>de</strong>s chercheurs travaillant enFrance dans le caoutchouc sont situés en Auvergne.La qualification <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s est d’ailleurs bien supérieuredans le caoutchouc auvergnat, qu’on le compareà l’industrie régionale ou à l’industrie du caoutchoucmétropolitaine : les cadres représentent respectivement14,9 % ,9,1 % et 8,4 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong>.Le chiffre d’affaires à l’exportation est lui aussi important,bien qu’en valeur les produits en caoutchouc n’occupentque la troisième place <strong>de</strong>s produits auvergnatsexportés après les produits <strong>de</strong> la chimie organique et <strong>de</strong>l’industrie pharmaceutique.L’industrie du caoutchouc connaît néanmoins quelquesdifficultés : problème du renouvellement et <strong>de</strong> l’extension<strong>de</strong>s cultures en hévéas alors que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> augmente,problème <strong>de</strong> l’industrie automobile qui impose<strong>de</strong> fortes contraintes sur les prix.Ces difficultés impliquent la nécessité d’améliorer laproductivité avec pour conséquence <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong>production <strong>de</strong> plus en plus automatisés. Ces élémentsexpliquent en partie la baisse <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> observée<strong>de</strong>puis 1999 :- 7 % pour le caoutchouc auvergnatet-5%surl’ensemble du territoire.Une autre difficulté rési<strong>de</strong> dans l’âge moyen <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>squi pose la question du renouvellement <strong>de</strong>s forces<strong>de</strong> travail dans le secteur. La moyenne d’âge <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>sdu caoutchouc est en effet supérieure <strong>de</strong> 4,2 ans àcelle <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> l’industrie auvergnate et 44 %<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s ont plus <strong>de</strong> 50 ans. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.2004100806040200%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004Industrie du caoutchoucIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireIndustrieduQualificationcaoutchoucAuvergne FranceChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustrieauvergnate14,9 % 8,4 % 9,1 %Professions intermédiaires 28,8 % 20,8 % 19,9 %Employés 7,0 % 4,4 % 9,3 %Ouvriers 49,3 % 66,4 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 13,35 € 11,56 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200629


les industries du bois et du papierLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 1 080Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 6 000Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,9Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 31,3 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)34,9 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong>s industriesdu bois et du papier en 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSource : INSEE - DADS 2003MoulinsDompierre-sur-BesbreSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatVichyClermont-FerrandIssoireSaint-FlourThiersBriou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneYssingeauxLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-AlpesPlus <strong>de</strong> 33,1 %De 13,8 % àmoins <strong>de</strong> 33,1 %De8,8%àmoins <strong>de</strong> 13,8 %De4,9%àmoins <strong>de</strong> 8,8 %De2,2%àmoins <strong>de</strong> 4,9 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur970320Les industries du bois et du papier génèrent en Auvergne6 000 emplois <strong>salarié</strong>s ce qui représente6 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la région, unpeu moins qu’en France métropolitaine.Un secteur recouvrant <strong>de</strong>s activitésvariéesL’industrie du bois s’appuie en partie sur les ressourcesforestières <strong>de</strong> la région. En Auvergne comme au niveaunational, la forêt couvre le quart du territoire. Demême, son accroissement biologique annuel (masse <strong>de</strong>bois fabriquée en un an par la forêt) <strong>de</strong> 60 % est similaireau taux national.Le sciage et le rabotage du bois emploient 16 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>sauvergnats du bois et du papier contre seulement7 % en France métropolitaine.En 2004, en Auvergne, le volume <strong>de</strong> sciage est <strong>de</strong>690 000 m 3 dont 45 % pour le seul département duPuy-<strong>de</strong>-Dôme.Cette activité repose principalement sur<strong>de</strong> petites entreprises malgré la présence à Meaulne, <strong>de</strong>Berry Wood qui emploie plus <strong>de</strong> cent <strong>salarié</strong>s pour fabriquer<strong>de</strong>s parquets flottants. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>85Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeActivitéIndice base 100 en 1994105103Industrie auvergnate10199979593918987Industries du bois etdu papier FranceIndustries du bois etdu papier Auvergne1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationLes Menuiseries du Centre Fab. <strong>de</strong> meubles <strong>de</strong> cuisine 250 à 499 Y<strong>de</strong>s (15) MauriacZoned'emploiBanque <strong>de</strong> France Fab. <strong>de</strong> papier et <strong>de</strong> carton 250 à 499 Vic-le-Comte (63) Clermont-FerrandLafa Mobilier Fab. <strong>de</strong> meubles meublants 250 à 499 Aurillac (15) AurillacCelta Industrie du carton ondulé 250 à 499 Courpière (63) ThiersÉtablissements Prieur Fab. <strong>de</strong> meubles (n.c.a.*) 200 à 249 Vic-sur-Cère (15) AurillacSA. Papeteries d'Espaly Industrie du carton ondulé 150 à 199 Espaly-St-Marcel (43) Le Puy-en-VelayAvery Dennison Office ProductsFranceFab. d'articles <strong>de</strong> papeterie 100 à 149La Monnerie-le-Montel(63)Ets Canard Fab. d'objets divers en bois 100 à 149 Molinet (03) Dompierre/BesbreThiersBerry Wood Sciage et rabotage du bois 100 à 149 Meaulne (03 ) MontluçonCompagnie Pikolin Recticel <strong>de</strong>Literie* n.c.a : non comprise ailleurs.Fab. <strong>de</strong> matelas 50 à 99 Mazeyrat-d'Allier (43) Briou<strong>de</strong>Source : CLAP 200330INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


les industries du bois et du papierAvec près d’un <strong>salarié</strong> sur trois, le secteur <strong>de</strong> l’ameublement,bien que moins représenté que sur l’ensembledu territoire, occupe néanmoins une place importantedans les industries du bois et du papierrégionales.Certaines gran<strong>de</strong>s entreprises sont implantées dans larégion, comme les fabricants <strong>de</strong> meubles pour collectivitésLafa Mobilier à Aurillac,les Établissements Prieur àVic-sur-Cère (meubles <strong>de</strong> cuisine et <strong>de</strong> salle <strong>de</strong> bains)ou les Menuiseries du Centre à Y<strong>de</strong>s. Ce <strong>de</strong>rnier établissement,spécialisé dans les meubles <strong>de</strong> cuisine, expliquela forte spécificité <strong>de</strong> la zone d’emploi <strong>de</strong> Mauriac.En effet, un tiers <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> ce bassin travailledans l’industrie du bois ou du papier. Plus généralement,boisetpapiersontsurreprésentésdanslesu<strong>de</strong>tdans l’est <strong>de</strong> la région (Cantal, Haute-Loire, bassinsd’Ambert et <strong>de</strong> Thiers) ainsi que dans la zone d’emploi<strong>de</strong> Dompierre-sur-Besbre où l’on trouve notamment<strong>de</strong>s entreprises qui fabriquent <strong>de</strong>s cercueils comme lesétablissements Canard.L’industriedupapieretducartonreprésentelequart<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur dont 30 % dans la zone <strong>de</strong>Thiers qui abrite notamment la cartonnerie Celta(carton ondulé) et Avery Dennison (articles <strong>de</strong> papeterie<strong>de</strong>bureau).Leplusgrandétablissementrestetoutefois la papeterie <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France installéeàVic-le-Comte.Les petites unités plus présentesque dans l’industrie régionaleMalgré la présence <strong>de</strong> ces établissements relativementgrands, le poids <strong>de</strong>s petites unités est plus élevé dansles industries du bois et du papier que dans l’industrierégionale.Ces petites unités occupent une part importante <strong>de</strong>l’emploi <strong>salarié</strong> du secteur avec,comme conséquences,un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concentration et un taux <strong>de</strong> dépendanceassez faibles.L’autonomie d’un établissement est en effet fortementliée à sa taille : plus il est grand, plus il est susceptibled’être contrôlé par un centre <strong>de</strong> décision extérieur àla région.La présence <strong>de</strong> petits établissements et la dimensionartisanale d’une partie <strong>de</strong>s activités induites présententl’avantage <strong>de</strong> limiter les risques, à court terme,pour l’emploi du secteur. Toutefois, ces mêmes caractéristiquesimpliquent également une plus gran<strong>de</strong> difficultéd’adaptation aux contraintes du marché : mo<strong>de</strong>rnisationnécessaire <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> production, bas coûtsimposés par la gran<strong>de</strong> distribution, concurrence d’autresmatériaux…En dix ans,les industries du bois et du papier ont perduplus <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> leurs effectifs, les secteurs <strong>de</strong> la fabrication<strong>de</strong> meubles et du papier-carton étant les plustouchés avec respectivement - 15 % et - 18 %. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âgeSource : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.2004706050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004Source : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sIndustries du bois et du papierIndustrie auvergnateDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050403020100%%De1à5<strong>salarié</strong>sHommes15 12 9 6 3 0Industries du bois et du papierIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ansDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sFemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sIndustriesdu bois etdu papierIndustrieauvergnate%0 3 6 9 12250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireIndustriesdu bois etQualificationdu papierAuvergne FranceChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustrieauvergnate6,0 % 7,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 9,4 % 14,0 % 19,9 %Employés 8,6 % 7,2 % 9,3 %Ouvriers 76,1 % 71,3 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 9,43 € 10,14 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200631


les équipements et composants électriques et électroniquesLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 31.01.2004 230Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 5 250Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,57Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 56,6 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)50,1 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong>s équipementset composants électriques et électroniquesdans l'industrie en 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandSaint-FlourSource : INSEE - DADS 2003Languedoc-Roussillon© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneMoulinsDompierre-sur-BesbreIssoireVichyThiersBriou<strong>de</strong>AmbertYssingeauxLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-Alpes22,8 % ou plusDe9,8%àmoins <strong>de</strong> 22,8 %De3,1%àmoins <strong>de</strong> 9,8 %De1,6%àmoins <strong>de</strong> 3,1 %Moins <strong>de</strong> 1,6 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur1 610540En 2003, les industries <strong>de</strong>s équipements et composantsélectriques et électroniques emploient5 250 <strong>salarié</strong>s auvergnats.Ils représentent 5,3 %<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la région.En France métropolitaine, plus <strong>de</strong> 9 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>l’industrie sont employés dans ces secteurs qui sontdonc sous-représentés en Auvergne.Les zones d’emploi d’Ambert, <strong>de</strong> Vichy et surtoutd’Issoire présentent les spécificités les plus marquées.Ainsi,23 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la zone d’Issoiretravaillent dans ces secteurs du fait notamment <strong>de</strong> laprésence <strong>de</strong> l’équipementier automobile Valeo Systèmesd’Essuyage.Comparés à l’industrie régionale, ces secteurs se démarquentpar une surreprésentation d’entreprises <strong>de</strong>taille moyenne au détriment <strong>de</strong>s petites unités.On trouve ainsi Diétal à Saint-Georges-<strong>de</strong>-Mons,Sermetoà Charmeil ou Cetek à Sayat, toutes trois spécialiséesdans la fabrication d’appareils d’éclairage. Laconnectique est représentée au travers d’unitéscomme Labinal (également à Charmeil) qui réalise<strong>de</strong>s câblages <strong>de</strong>stinés à alimenter le marché aéronautiqueou Omerin SAS (Ambert), spécialisée dans lescâbles haute température. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeValeo Systèmes d'EssuyageActivitéFab. <strong>de</strong> matériels électriques pourmoteurs et véhicules12011511010510095908580Indice base 100 en 1994Équipements et composantsélectriques et électroniquesAuvergneIndustrie auvergnateÉquipements et composantsélectriques et électroniquesFrance1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisation750 à 999 Issoire (63) IssoireZoned'emploiDietal Fab. d'appareils d'éclairage 250 à 499 St-Georges-<strong>de</strong>-Mons (63) Clermont-FerrandSoc. Étu<strong>de</strong>s Commerc.Réali. Matér Tole Ouv.Fab. d'appareils d'éclairage 200 à 249 Charmeil (03) VichyLabinal Fab. <strong>de</strong> fils et câbles isolés 150 à 199 Charmeil (03) VichyCoop. Menvier SASFab. d'appareils électriquesautonomes <strong>de</strong> sécurité150 à 199 Riom (63) Clermont-FerrandOmerin SAS Fab. <strong>de</strong> fils et câbles isolés 150 à 199 Ambert (63) AmbertCetek SA Fab. d'appareils d'éclairage 150 à 199 Sayat (63) Clermont-FerrandÉlectro Mécanique IndustriesLandis & GyrCSEE TransportFab. <strong>de</strong> matériels électriques pourmoteurs et véhiculesFab. d'instrumentation scientifiqueet techniqueFab. <strong>de</strong> matériels électriquesn.c.a.100 à 149 Brassac-les-Mines (63) Issoire100 à 149 Montluçon (03) Montluçon100 à 149 Riom (63) Clermont-FerrandSource : CLAP 200332INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


les équipements et composants électriques et électroniquesD’autres entreprises innovantes sont présentes dansla région : Cooper Menvier (Riom), spécialisée dansl’électronique <strong>de</strong> sécurité et Landis & Gyr (Montluçon)qui fabrique <strong>de</strong>s instruments scientifiques ettechniques.Ces entreprises confèrent aux industries électriqueet électronique un fort <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concentration. Un<strong>salarié</strong> sur <strong>de</strong>ux travaille dans l’un <strong>de</strong>s dix plus grandsétablissements <strong>de</strong> ces secteurs.La part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s dépendant <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> décisionextérieurs à la région,notamment <strong>de</strong>s groupes étrangers,y est également élevée.Ces apparents signes <strong>de</strong> fragilité s’opposent à un facteurplus positif : les secteurs concernés impliquent<strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> haute technologie. Il en résulte unequalification <strong>de</strong>s emplois supérieure au reste <strong>de</strong> l’industrie.Toutefois,les industries électrique et électronique restentnettement moins qualifiées en Auvergne qu’enFrance métropolitaine ou qu’en province. Ainsi, les cadresreprésentent à eux seuls 28 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s surl’ensemble du territoire, 18 % si l’on exclut la régionÎle-<strong>de</strong>-France et 10 % en Auvergne.Cette caractéristique auvergnate tient à la quasi absence<strong>de</strong> certains secteurs mieux qualifiés comme lafabrication d’équipements informatiques ou d’appareils<strong>de</strong> téléphonie.Comparé à celui relevé dans l’industrie auvergnate,lesalaire net horaire moyen est inférieur d’environ uneuro dans les industries <strong>de</strong>s composants et équipementsélectriques et électroniques, et ce malgré unequalification meilleure. Les <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> ces secteurssont plus jeunes et la féminisation y est plus marquée.Certains établissements régionaux, bien que n’appartenantpas aux secteurs <strong>de</strong>s équipements et composantsélectriques et électroniques ont <strong>de</strong>s activitésconnexes.Ainsi, la société Johnson Controls Automotive Electronicsà Sainte-Florine ou la Sagem à Domérat fabriquent<strong>de</strong>s équipements électroniques respectivementpour l’automobile et l’aéronautique. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge%HommesSource : INSEE - DADS 200360 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ansFemmesÉquip. et composantsélectr. et électroniquesIndustrieauvergnate12 9 6 3 0 0 3 6 9 12 Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sÉquipements et composants électriques et électroniquesIndustrie auvergnateDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050%Équipements et composants électriques et électroniquesIndustrie auvergnate%250 <strong>salarié</strong>sou plus403020100De1à5<strong>salarié</strong>sDe6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s250 <strong>salarié</strong>sou plusSource : INSEE - SIRENE 2004 Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireÉquipements etQualificationcomposants électriques Industrieet électroniques auvergnateAuvergne FranceChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieures10,2 % 28,4 % 9,1 %Professions intermédiaires 22,7 % 25,8 % 19,9 %Employés 6,4 % 6,2 % 9,3 %Ouvriers 60,8 % 39,6 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 10,06 € 13,75 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200633


les industries chimiques et pharmaceutiquesLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 300Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 6 000Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,76Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 71,2 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)64,1 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong>s industrieschimiques et pharmaceutiquesdans l'industrie en 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSource : INSEE - DADS 2003 Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeLabo. Merck Sharp & Dohme-ChibretActivitéEn 2003, en Auvergne, les secteurs <strong>de</strong> la chimie et<strong>de</strong> la pharmacie occupent 6 000 <strong>salarié</strong>s, soit 6 %<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s contre 8 %en France métropolitaine.Les zones d’emploi <strong>de</strong> Clermont-Ferrand, Montluçon,Vichy et Ambert concentrent plus <strong>de</strong>s trois quarts <strong>de</strong>ces emplois, notamment au travers <strong>de</strong> grands établissements.Ainsi,plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur travaillentdans cinq unités : les laboratoires Merck Sharp &Dohme-Chibret (fabrication <strong>de</strong> médicaments) <strong>de</strong> Riomet Saint-Germain-Lapra<strong>de</strong>,Adisseo France SAS (fabricationd’additifs nutritionnels pour animaux) à Commentry,les Laboratoires Industriels <strong>de</strong> Vichy (fabrication <strong>de</strong>produits <strong>de</strong> toilette) à Creuzier-le-Vieux et Sanofi-Aventis(fabrication <strong>de</strong> principes actifs pour la pharmacie)à Vertolaye.Les industries chimiques et pharmaceutiques présententdonc un fort <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concentration. Elles restenten outre très dépendantes <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> décision (souvent<strong>de</strong>s groupes) situés en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la région. Cettedouble caractéristique, concentration et faible autonomie,particulièrement marquée dans la pharmacie, neconstitue pas pour autant une spécificité auvergnate.Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationZoned'emploiFab. <strong>de</strong> médicaments 1 000 à 1 499 Riom (63) Clermont-FerrandAventis Pharma SA Fab. <strong>de</strong> produits pharma. <strong>de</strong> base 500 à 749 Vertolaye (63) AmbertAdisseo France SASLabo. Industriels <strong>de</strong> VichyLabo. Merck Sharp & Dohme-ChibretFab. d'autres produits chimiquesorganiques <strong>de</strong> baseFab. <strong>de</strong> parfums et <strong>de</strong> produitspour la toilette500 à 749 Commentry (03) Montluçon500 à 749Fab. <strong>de</strong> produits pharma. <strong>de</strong> base 200 à 249Creuzier-le-Vieux(03)St-Germain-Lapra<strong>de</strong>(43)VichyLe Puy-en-VelayLabo Centre FranceFab.<strong>de</strong> produits chimiques à usage<strong>industriel</strong>150 à 199 Cébazat (63) Clermont-FerrandCreapharm Gannat SAS Fab. <strong>de</strong> médicaments 150 à 199 Gannat (03) GannatEuropeenne PharmacotechnieEurophartecFab. <strong>de</strong> médicaments 100 à 149 Lemp<strong>de</strong>s (63) Clermont-FerrandOrganon SA Fab. <strong>de</strong> médicaments 100 à 149 Riom (63) Clermont-FerrandLaboratoires TheaMoulinsDompierre-sur-BesbreSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatVichyClermont-FerrandIssoireSaint-FlourThiersBriou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieDe 20,9 % àmoins <strong>de</strong> 27,2 %De9,6%àmoins <strong>de</strong> 20,9 %De4,7%àmoins <strong>de</strong> 9,6 %De2,2%àmoins <strong>de</strong> 4,7 %De0,1%àmoins <strong>de</strong> 2,2 %YssingeauxRhône-AlpesNombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur2 280760Fab. d'équipements <strong>de</strong> levage et<strong>de</strong> manutention <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>10410210098969492Source : UnedicIndice base 100 en 19941994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003100 à 149Industrie auvergnateIndustries chimiques etpharmaceutiques AuvergneClermont-Ferrand(63)Industries chimiques etpharmaceutiques FranceClermont-FerrandSource : CLAP 200334INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


les industries chimiques et pharmaceutiquesDans ce secteur en effet, <strong>de</strong> nombreuses fusions ont eulieu ces <strong>de</strong>rnières années avec pour conséquence unebaisse sensible du nombre d’établissements (- 23 % enFrance sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dix ans).L’évolution pour l’emploi <strong>salarié</strong> du secteur pharmaceutiqueest au contraire à la hausse :+ 5 % <strong>de</strong>puis 1994 surle territoire métropolitain et + 15 % en Auvergne malgréune diminution entre 2002 et 2003.Cette tendance à la hausse pour les effectifs se retrouvepour l’ensemble <strong>de</strong>s industries chimiques et pharmaceutiques<strong>de</strong> la région du fait du poids <strong>de</strong> la pharmaciedans le secteur.Cependant, les effectifs <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l’industrie chimiqueont connu durant la même pério<strong>de</strong> une diminution <strong>de</strong>17 %, soit une baisse <strong>de</strong> 2,1 % en moyenne annuelle.Des PME dynamiques cohabitentavec les gran<strong>de</strong>s entreprises du secteurLe dynamisme du secteur repose non seulement sur sesgran<strong>de</strong>s unités mais également sur un tissu <strong>de</strong> PME (Petiteset Moyennes Entreprises) actives sur le plan internationalcomme les Laboratoires Théa à Clermont-Ferrandou les laboratoires Lyocentre dont le principalétablissement se situe à Aurillac.Au total,plus <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s exportations auvergnates (envaleur) reposent sur les principes actifs à usage pharmaceutique(notamment en provenance <strong>de</strong> Haute-Loire)ou les produits pharmaceutiques.Les produits <strong>de</strong>s secteurs chimique et pharmaceutiquese placent ainsi aux <strong>de</strong>ux premières places en termes <strong>de</strong>chiffre d’affaires à l’exportation, <strong>de</strong>vant le caoutchouc.Un secteur très qualifiéEn Auvergne comme en France métropolitaine, les industrieschimiques et pharmaceutiques emploient unpersonnel fortement qualifié du fait <strong>de</strong> la haute technicité<strong>de</strong>s activités impliquées.Cependant, la part <strong>de</strong>s cadres sur l’ensemble du territoirenational est supérieure <strong>de</strong> 4,4 points à celle observéedans la région.L’Auvergne souffre, par rapport au reste <strong>de</strong> la France,d’un déficit <strong>de</strong> cadres administratifs et commerciauxalors que les ingénieurs et cadres techniques sont surreprésentés.Ces caractéristiques reflètent la forte dépendance dusecteur : en effet les cadres administratifs et commerciauxse concentrent au niveau du centre décisionneld’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises.Les secteurs <strong>de</strong> la chimie et <strong>de</strong> la pharmacie bénéficienten Auvergne <strong>de</strong> la présence du Bioparc <strong>de</strong> Vichy-Hauterive.Ce parc d’activités a pour vocation d’accueillir <strong>de</strong>s jeunesentreprises <strong>de</strong>s filières santé-beauté-forme et biomédicaleet leur offre la possibilité d’accé<strong>de</strong>r facilementaux réseaux économique, technique, scientifique et financiernécessaires à leur développement. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004Source : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sIndustries chimiques et pharmaceutiquesIndustrie auvergnateDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050403020100%Source : INSEE - DADS 2003%HommesDe1à5<strong>salarié</strong>sIndustries chimiques et pharmaceutiquesIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe 55 à 59 ansDe 50 à 54 ansDe 45 à 49 ansDe 40 à 44 ansDe 35 à 39 ansDe 30 à 34 ansDe 25 à 29 ansDe 20 à 24 ansMoins <strong>de</strong> 20 ans12 9 6 3 0 0 3 6 9 12De 10 à 49<strong>salarié</strong>sFemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sIndustries chimiqueset pharmaceutiquesIndustrieauvergnate%250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireQualificationChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustrieschimiques etpharmaceutiquesAuvergne FranceIndustrieauvergnate16,1 % 20,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 34,1 % 34,9 % 19,9 %Employés 8,2 % 8,2 % 9,3 %Ouvriers 41,6 % 36,4 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 14,4 € 14,91 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200635


les industries textiles, du cuir et <strong>de</strong> l'habillementLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 380Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 4 700Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,93Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 39,1 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)45,5 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong>s industriestextiles, du cuir et <strong>de</strong> l'habillementdans l'industrie en 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSource : INSEE - DADS 2003MoulinsDompierre-sur-BesbreSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandIssoireSaint-FlourVichyThiersBriou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-AlpesYssingeauxPlus <strong>de</strong> 29,8 %De 12,5 % àmoins <strong>de</strong> 29,8 %De4,5%àmoins <strong>de</strong> 12,5 %De1,8%àmoins <strong>de</strong> 4,5 %De0,1%àmoins <strong>de</strong> 1,8 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur1 810600En Auvergne, le secteur du textile, du cuir et <strong>de</strong>l’habillement représente 5 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong><strong>industriel</strong>, soit 4 700 emplois <strong>salarié</strong>s.L’essentiel <strong>de</strong> cette activité est localisé au centre età l’est du département <strong>de</strong> la Haute-Loire dans les zonesdu Puy-en-Velay et d’Yssingeaux.La tradition textile <strong>de</strong> ce département remonte auXVI e siècle et s’est développée sous l’influence lyonnaise.Ce secteur est longtemps <strong>de</strong>meuré la première activitédu département. La <strong>de</strong>ntelle a notamment fait laréputation du Puy-en-Velay bien que cette activitéait aujourd’hui presque totalement disparu.Les différentes crises qu’a connues l’industrie textileet les pertes d’emplois qui les ont accompagnéesont contribué à modifier le paysage <strong>industriel</strong>.Le textile est désormais la <strong>de</strong>uxième activité <strong>industriel</strong>leen Haute-Loire.Dans les années cinquante, le bassin d’Yssingeaux aréussi à contrer les difficultés rencontrées par lesecteur en s’orientant progressivement vers <strong>de</strong>s activitésliées à la plasturgie. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1101009080706050Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeSoc. <strong>de</strong>s Ateliers Louis VuittonActivitéFab. d'articles <strong>de</strong> voyage et <strong>de</strong>maroquinerieIndice base 100 en 1994Industrie auvergnateIndustries textiles, du cuir et<strong>de</strong> l'habillement FranceIndustries textiles, du cuir et<strong>de</strong> l'habillement Auvergne1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s500 à 749LocalisationSt-Pourçain-sur-Sioule(03)Zoned'emploiSt-Pourcain-sur-SiouleCheynet & Fils Industries textiles (n.c.a.*) 250 à 499 St-Just-Malmont (43) YssingeauxBoissy SA Fab. <strong>de</strong> chaussures 200 à 249 Laussonne (43) Le Puy-en-VelaySatab Industries textiles (n.c.a.*) 150 à 199 St-Just-Malmont (43) YssingeauxLes Tanneries du Puy Apprêt et tannage <strong>de</strong>s cuirs 150 à 199 Chadrac (43) Le Puy-en-VelayFontanille Industries textiles (n.c.a.*) 100 à 149 Le Puy-en-Velay (43) Le Puy-en-VelayJoubert Productions Industries textiles (n.c.a.*) 100 à 149 Ambert (63) AmbertSofamaAbeilFab. d'articles <strong>de</strong> voyage et <strong>de</strong>maroquinerieFab. <strong>de</strong> petits articles textiles <strong>de</strong>literie100 à 149 Espinasse-Vozelle (03) Vichy100 à 149 Aurillac (15) AurillacLejaby SAS Fab. <strong>de</strong> vêtements <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssous 100 à 149 Yssingeaux (43) Yssingeaux* n.c.a. : non comprises ailleurs.Source : CLAP 200336INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


les industries textiles, du cuir et <strong>de</strong> l'habillementDes difficultées liées à la concurrenceinternationaleDepuis 1994, les effectifs <strong>salarié</strong>s auvergnats du textile,du cuir et <strong>de</strong> l’habillement ont baissé <strong>de</strong> 30 %, toutefoismoins fortement qu’au niveau national : - 40 %.Cette diminutiond’effectif est une conséquence <strong>de</strong> la mondialisation<strong>de</strong> l’économie : les industries utilisatrices <strong>de</strong>main-d’œuvre peu qualifiée sont sévèrement touchées.Les perspectives restent elles aussi peu encourageantes.La concurrence <strong>de</strong>s pays à bas coût <strong>de</strong> main-d’œuvreest en effet renforcée par la récente suppression du système<strong>de</strong>s quotas qui a entraîné <strong>de</strong> nouvelles difficultésdans le secteur.Développer une stratégie d’innovation constitue unevoie possible pour sortir <strong>de</strong> cette crise, voie déjà empruntéepar certaines entreprises performantes et dynamiquesspécialisées dans les secteurs du moulinage,<strong>de</strong> la rubanerie, <strong>de</strong> la tresse, <strong>de</strong>s sangles, <strong>de</strong>s écharpesou <strong>de</strong> la lingerie féminine.Les entreprises orientées vers <strong>de</strong>s produits à forte valeurajoutée comme les textiles techniques sont en effetmoins exposées à la concurrence.La Haute-Loire pourrait <strong>de</strong> plus bénéficier <strong>de</strong> la proximité<strong>de</strong> la métropole lyonnaise où est implanté le pôle<strong>de</strong> compétitivité Techtera (Technical Textiles Rhône-Alpes).En Haute-Loire comme dans l’ensemble <strong>de</strong> la région, laqualification <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du textile, du cuir et <strong>de</strong> l’habillementest faible.Cette sous-qualification est beaucoup plus marquéechez les femmes qui représentent près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>salarié</strong>ssur trois dans ce secteur.Ainsi, 12 % <strong>de</strong>s hommes sont <strong>de</strong>s cadres contre seulement2 % <strong>de</strong>s femmes.À l’inverse,78 % <strong>de</strong>s femmes sontouvrières contre 61 % <strong>de</strong>s hommes.Le cuir et la chaussure emploientun tiers <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteurBien que les zones d’emploi du Puy-en-Velay et d’Yssingeauxconcentrent plus <strong>de</strong> 55 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> dusecteur, la zone <strong>de</strong> Saint-Pourçain-sur-Sioule affiche laspécificité la plus marquée.En effet, elle abrite la Société <strong>de</strong>s Ateliers Louis Vuitton,spécialisée dans la maroquinerie et la bagagerie <strong>de</strong> luxe,qui emploie plus <strong>de</strong> 500 personnes.L’industrie du cuir est dotée d’autres entreprises importantescomme Boissy SA à Laussone, spécialiséedans la chaussure, les Tanneries du Puy à Chadrac ou laSofama à Espinasse-Vozelle qui fabrique <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong>maroquinerie.Enfin, implantée <strong>de</strong>puis 2004 à Sayat, une filiale dugroupe Hermès fabrique <strong>de</strong>s sacs à main et <strong>de</strong>s portefeuillesdont une proportion significative est exportéevers le Japon. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge% Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004Source : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sIndustries textiles, du cuir et <strong>de</strong> l'habillementIndustrie auvergnateDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050403020100%HommesSource : INSEE - DADS 2003De1à5<strong>salarié</strong>sIndustries textiles, du cuir et <strong>de</strong> l'habillementIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ans12 9 6 3 0 0 3 6 9 12De 10 à 49<strong>salarié</strong>sFemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sIndustries textiles,du cuir et <strong>de</strong>l'habillementIndustrieauvergnate%250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireQualificationChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustriestextiles, du cuiret <strong>de</strong> l'habillementAuvergneFranceIndustrieauvergnate5,1 % 7,4 % 9,1 %Professions intermédiaires 12,0 % 16,1 % 19,9 %Employés 7,3 % 9,4 % 9,3 %Ouvriers 75,6 % 67,1 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 8,81 € 9,76 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200637


L'industrie <strong>de</strong>s produits minérauxLes principaux secteurs <strong>industriel</strong>s auvergnats Chiffres-clésNombre d'établissements au 01.01.2004 530Effectifs <strong>salarié</strong>s au 31.12.2003 3 500Indice <strong>de</strong> spécificité* (année 2003) 0,85Taux <strong>de</strong> dépendance* (année 2000) 59,7 %Concentration <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> dans les dixplus grands établissements (année 2003)49,0 %* Cf. définitions page 84Source :INSEE - SIRENE, DADS, LIFI Part <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>de</strong> l'industrie<strong>de</strong>s produits minéraux dans l'industrieen 2003LimousinCentreAurillacMidi-PyrénéesMontluçonMauriacSource : INSEE - DADS 2003MoulinsDompierre-sur-BesbreSaint-Pourçain-sur-SiouleGannatClermont-FerrandIssoireSaint-FlourVichyThiersBriou<strong>de</strong>Languedoc-RoussillonAmbert© IGN-<strong>Insee</strong> 2005BourgogneLe Puy-en-VelayPoids du secteur dansl'ensemble <strong>de</strong> l'industrieRhône-AlpesYssingeauxPlus <strong>de</strong> 13,7 %De5,0%àmoins <strong>de</strong> 13,7 %De3,4%àmoins <strong>de</strong> 5,0 %De2,1%àmoins <strong>de</strong> 3,4 %De0,5%àmoins <strong>de</strong> 2,1 %Nombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdu secteur960320En 2003, l’industrie <strong>de</strong>s produits minéraux auvergnateemployait 3 500 <strong>salarié</strong>s soit 3,5 % <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la régioncontre un peu plus <strong>de</strong> 4 % en France métropolitaine.Les zones d’emploi les plus spécifiques pour cette activitése situent dans l’Allier ainsi que dans le sud <strong>de</strong> larégion.Toutefois, en termes d’effectifs, les zones <strong>de</strong> Vichy, <strong>de</strong>Montluçon et <strong>de</strong> Clermont-Ferrand abritent plus <strong>de</strong>60 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur.Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> concentration <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s produitsminéraux est plutôt élevé : près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>stravaillent dans les dix plus grands établissements.Cette forte concentration s’explique par la petitetaille du secteur ainsi que par la présence d’entreprisesimportantes comme BSN Glasspack (Owens-Illinois)à Puy-Guillaume, spécialisée dans la production<strong>de</strong> produits creux en verre ou Rockwool France SASà Saint-Éloy-les-Mines,qui fabrique <strong>de</strong>s isolants à base<strong>de</strong> laine <strong>de</strong> roche.Cette <strong>de</strong>rnière entreprise a contribué à la reconversiondu bassin <strong>de</strong> Saint-Éloy-les-Mines lors <strong>de</strong> la fermeture<strong>de</strong>s mines à la fin <strong>de</strong>s années soixante-dix. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong>1051031019997959391898785Source : Unedic Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeRockwool France SASActivitéFab. <strong>de</strong> produits minéraux nonmétalliques n.c.a.Indice base 100 en 1994Industrie auvergnateIndustrie <strong>de</strong>s produits minérauxAuvergneIndustrie <strong>de</strong>s produits minérauxFrance1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationZoned'emploi500 à 749 St-Éloy-les-Mines (63) MontluçonBSN Glasspack Fab. <strong>de</strong> verre creux 250 à 499 Puy-Guillaume (63) VichySoc. Europ Isolateurs VerreCompositeFab. d'isolateurs en verre 250 à 499 St-Yorre (03) VichyCeramiques <strong>de</strong> France Fab. <strong>de</strong> carreaux en céramique 100 à 149 Couteuges (43) Briou<strong>de</strong>SAS Auvergne Isolation Façonnage et transf. du verre plat 50 à 99 Montmurat (15) AurillacVicat Fab. <strong>de</strong> ciment 50 à 99 Créchy (03) VichyImerys Structure Fab. <strong>de</strong> briques 50 à 99 Vergongheon (43) IssoireUnifrax FranceCheminées Seguin-DuteriezS.B.M. AssainissementFab. <strong>de</strong> produits céramiquesréfractairesTaille, façonnage. et finissage <strong>de</strong>pierres ornement. et <strong>de</strong> constr.Fab. d'éléments en béton pour laconstruction50 à 99 Ambert (63) AmbertMoins <strong>de</strong> 50 Randan (63) VichyMoins <strong>de</strong> 50 Diou (03) Dompierre/BesbreSource : CLAP 200338INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


L'industrie <strong>de</strong>s produits minérauxUn <strong>salarié</strong> sur <strong>de</strong>ux dans les matériaux<strong>de</strong> construction et produits encéramiqueL’industrie <strong>de</strong>s produits minéraux repose sur trois activités.Avec 53 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s, la fabrication <strong>de</strong> matériaux<strong>de</strong> construction et <strong>de</strong> produits céramiques (intégrantla fabrication <strong>de</strong> produits en fibres <strong>de</strong> roche)représente la principale activité du secteur dans la région.Industrie traditionnelle (pour certains matériaux <strong>de</strong>construction comme la pierre) et industrie plus technologique(avec notamment Rockwool) cohabitentdans ce sous-secteur.L’industrie du verre qui employait 28 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>l’industrie <strong>de</strong>s produits minéraux en 2003 est engran<strong>de</strong> partie contrôlée par <strong>de</strong>s groupes étrangers.Le secteur est aujourd’hui durement touché par lafermeture <strong>de</strong> l’usine Sediver.La troisième activité, les industries extractives (horsproduits énergétiques),occupe en Auvergne 19 % <strong>de</strong>s<strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s produits minéraux, principalementdans la production <strong>de</strong> sable et <strong>de</strong> granulats.9 % <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> carrière extraits en Auvergne lesont pour un usage <strong>industriel</strong>.Cette proportion variebeaucoup d’un département à l’autre : 19 % pourl’Allier, 10 % pour le Cantal, 5 % pour la Haute-Loireet 2,5 % pour le Puy-<strong>de</strong>-Dôme.Lereste<strong>de</strong>laproductionauvergnateconcernelesgranulats utilisés pour la viabilité et la fabrication <strong>de</strong>bétons hydrauliques.Deux entreprises cantaliennes, Celite France et CecaSA, bien que répertoriées dans l’industrie chimique,exploitent <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s trois gisements français <strong>de</strong> diatomiteset élaborent <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> filtration utilisésdans l’agroalimentaire.L’ensemble du secteur a perdu plus <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> ses effectifs<strong>de</strong>puis 1994 malgré un regain entre 2002et 2003.Cette baisse <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> est i<strong>de</strong>ntique àcelle observée au niveau national.En Auvergne,le verre et les industries extractives sontles secteurs les plus touchés avec une baisse respective<strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong> - 14 % et - 24 % en dix ans.Le secteur fabrication <strong>de</strong> produits céramiques et <strong>de</strong>matériaux <strong>de</strong> construction a quant à lui connu une légèreaugmentation <strong>de</strong> ses effectifs <strong>salarié</strong>s.Comparé à l’industrie auvergnate ou à l’industrie <strong>de</strong>sproduits minéraux française, le secteur souffre dans larégion d’un faible taux d’encadrement : 6,3 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>ssont<strong>de</strong>scadrescontre8,7%enFrancemétropolitaine.Les ouvriers, et notamment les ouvriers qualifiés, sonten revanche surreprésentés.Les métiers exercés dans l’industrie <strong>de</strong>s produits minérauxsont traditionnellement masculins. Cette caractéristiqueseretrouveenAuvergneoùletaux<strong>de</strong>féminisation<strong>de</strong> ce secteur n’atteint pas 12 %. ❑ Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s par sexe et âge Répartition <strong>de</strong>s établissements selon la tailleau 01.01.20046050403020100%De1à5<strong>salarié</strong>sSource : INSEE - SIRENE 2004Source : INSEE - SIRENE 2004De6à9<strong>salarié</strong>sDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sIndustrie <strong>de</strong>s produits minérauxIndustrie auvergnateDe 50 à 249<strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s selon la taille<strong>de</strong> l'établissement au 01.01.20046050403020100%Source : INSEE - DADS 2003%Hommes15 12 9 6 3 0De1à5<strong>salarié</strong>sIndustrie <strong>de</strong>s produits minérauxIndustrie auvergnateDe6à9<strong>salarié</strong>s60 ans et plusDe55à59ansDe50à54ansDe45à49ansDe40à44ansDe35à39ansDe30à34ansDe25à29ansDe20à24ansMoins <strong>de</strong> 20 ansDe 10 à 49<strong>salarié</strong>sFemmesDe 50 à 249<strong>salarié</strong>sIndustrie<strong>de</strong>s produitsminérauxIndustrieauvergnate%0 3 6 9 12250 <strong>salarié</strong>sou plus250 <strong>salarié</strong>sou plus Répartition par PCS (profession et catégoriesocioprofessionnelle) et salaireIndustrie<strong>de</strong>s produitsQualificationminérauxAuvergne FranceChefs d'entreprises, cadres etprofessions intellectuelles supérieuresIndustrieauvergnate6,3 % 8,7 % 9,1 %Professions intermédiaires 15,2 % 17,5 % 19,9 %Employés 7,9 % 7,6 % 9,3 %Ouvriers 70,6 % 66,1 % 61,7 %Salaire net horaire moyen (en €) 10,31 € 11,19 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200639


INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


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L'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 120Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 14,2 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 1 700Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 32,1 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 58,9 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,47Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200378,3 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Dompierre-sur-Besbre est trèsindustrialisée avec 32 % <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>scontre 22 % pour l’Auvergne. Les effectifs <strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>s ont baissé en 2003 après avoir enregistréune progression continue entre 1998 et 2002.Ce recul est à la fois plus tardif que celui connu par lereste <strong>de</strong> l’Auvergne et par la France.La zone se distingue par une forte concentration <strong>industriel</strong>lepuisque les dix plus grands établissements regroupentprès <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> <strong>de</strong> l’industrie.Elle est <strong>de</strong> plus marquée par le poids <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> lamétallurgie et <strong>de</strong>s équipements mécaniques qui regroupent56 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>.La métallurgie est représentée par la Fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong>Sept-Fons du groupe Peugeot Citroën Automobile SAinstallée à Dompierre-sur-Besbre.Cette zone se différencie aussi par la forte présence dusecteur bois et papier (16 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>contre 6 % pour l’ensemble <strong>de</strong> l’Auvergne).Dans ce secteur les Etablissements Canard et la SociétéEuropéenne Fabrication Industrielle <strong>de</strong> Cercueils, implantéesà Molinet, produisent <strong>de</strong>s cercueils.La répartition <strong>de</strong> l’emploi par catégorie socioprofessionnellereflète la spécialisation <strong>industriel</strong>le <strong>de</strong> la zone.Ainsi les ouvriers y sont surreprésentés : 80 % contre62 % pour la région. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>DompierreAuvergne4,3 % 9,1 %Professions intermédiaires 10,0 % 19,9 %Employés 5,7 % 9,3 %Ouvriers 80,0 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)9,90 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationPeugeot Citroen Automobile SA Fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> fonte 750 à 999 Dompierre-sur-BesbreEts Canard Fab. d'objets divers en bois 100 à 149 MolinetGouillardon Gaudry SA Fab. d'autres articles en caoutchouc 100 à 149 BertMécanique Générale La Besbre Mécanique générale 50 à 99 VaumasSoc Europ. Fab. Indust. Cercueils Fab. d'objets divers en bois 50 à 99 MolinetSoprauvergneFab. <strong>industriel</strong>le <strong>de</strong> pain et <strong>de</strong>pâtisserie fraîche50 à 99 DiouÉtablissements Chollet Chaudronnerie-tuyauterie Moins <strong>de</strong> 50 BeaulonS.B.M. AssainissementFab. d'éléments en béton pourla constructionMoins <strong>de</strong> 50 DiouSaria Industries Sud-Est Prod. <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> boucherie Moins <strong>de</strong> 50 Le Donjon1081061041021009896Indice base 100 en 1998Dompierre-sur-BesbreAuvergneFrance1998 1999 2000 2001 2002 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20033% 2% 1%6%56 %16 %Source : INSEE - DADS 20039%7%Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacie (ns)Équip. et compos. élect. et électron. (ns)Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifSource : CLAP 200342INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Gannat Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 100Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 15,0 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 900Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 22,2 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 58,0 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,02Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200365,0 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Gannat se situe dans lamoyenne régionale avec 22 % d’emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.C’est la plus petite zone d’emploi auvergnate.Ellecompte moins <strong>de</strong> 1 000 emplois <strong>salarié</strong>s dansl’industrie.Les effectifs <strong>salarié</strong>s ont légèrement progressé entre1999 et 2000. La hausse s’est accentuée en 2001 avecune forte augmentation <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> la Société CréapharmGannat SAS.L’année 2002 a été marquée par une baisse <strong>de</strong> l’emploi<strong>industriel</strong> liée à la cessation d’activité <strong>de</strong> petites structures.Les trois-quarts <strong>de</strong>s emplois <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong> la zone sontconcentrés dans les secteurs <strong>de</strong>s industries agricoles etalimentaires, <strong>de</strong> la métallurgie et équipements mécaniqueset <strong>de</strong> la chimie-pharmacie.Ils occupent respectivement33 %, 21 % et 21 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> total.Le secteur <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentaires estprincipalement représenté par Thivat - céréales, meunerie,nutrition animale - à Saint-Germain-<strong>de</strong>-Salles, quiproduit notamment <strong>de</strong>s aliments pour animaux d’élevage.La société Créapharm Gannat SAS, entreprise spécialiséedans les produits pharmaceutiques, domine le secteur<strong>de</strong> la chimie-pharmacie.Un pôle d’activité centré sur la nutrition-santé,les complémentsalimentaires et diététiques se développe àSaint-Bonnet-<strong>de</strong>-Rochefort autour <strong>de</strong> LPH (LaboratoirePhytothérapie et Herboristerie). Il regroupe <strong>de</strong>sunités <strong>de</strong> recherche, <strong>de</strong> production, d’emballage et <strong>de</strong>commercialisation. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>GannatAuvergne9,9 % 9,1 %Professions intermédiaires 21,8 % 19,9 %Employés 11,1 % 9,3 %Ouvriers 57,2 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)10,29 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sCreapharm Gannat SAS Fab. <strong>de</strong> médicaments 150 à 199 GannatThivat Nutrition AnimaleLaborat Phytotherapie etHerboristerieFab. d'aliments pour animaux <strong>de</strong>fermeFab. d'aliments adaptés à l'enfantet diététiques <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 2003Source : INSEE - DADS 2003Localisation100 à 149 Saint-Germain-<strong>de</strong>-Salles50 à 99 Saint-Bonnet-<strong>de</strong>-RochefortSociété Elmaduc Fab. <strong>de</strong> constructions métalliques Moins <strong>de</strong> 50 Gannat115113111109107105103101999795Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s5%21 %2%Indice base 100 en 19981998 1999 2000 2001 2002 20038%10 %33 %Gannat21 %AuvergneFranceTransf. <strong>de</strong>s matières plastiques (ns)Bois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron. (ns)Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifL'industrie auvergnate par zone d'emploiSource : CLAP 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200643


Montluçon Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 570Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 11,4 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 10 100Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 25,3 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 72,3 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,16Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200357,4 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>1031019997959391898785Indice base 100 en 1998Auvergne1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sFranceMontluçonL'industrie auvergnate par zone d'emploiLa zone d’emploi <strong>de</strong> Montluçon possè<strong>de</strong> une fortei<strong>de</strong>ntité <strong>industriel</strong>le. Elle est le second pôle <strong>industriel</strong><strong>de</strong> la région avec plus <strong>de</strong> 10 000 emplois <strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>s, soit un emploi sur quatre.Le secteur <strong>de</strong> la métallurgie et <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>smétaux est très développé :il regroupe 30 % <strong>de</strong>s effectifs<strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Letravail<strong>de</strong>smétaux,pointfort<strong>de</strong>lazone,estreprésenténotamment par quelques gran<strong>de</strong>s entreprises :les AteliersMécaniques et Industries Spéciales (AMIS), expertsdu forgeage à froid et mi-chaud, travaillent pour l’industrieautomobile ; les Établissements R. Brea Fon<strong>de</strong>ried’Aluminium et Alliages,un <strong>de</strong>s plus importants fon<strong>de</strong>urseuropéens,produisent <strong>de</strong>s alliages légers ; Erasteel Commentryfaçonne <strong>de</strong>s aciers spéciaux pour les industriesaéronautiques et spatiales.Premier employeur <strong>de</strong> la zone, Sagem Défense Sécuritéconstruit <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> navigation et guidages inertielsoptroniques. Elle produit, autant pour le secteur militaireque pour le secteur civil, toute une gamme <strong>de</strong> drones, allant<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> trois kilogrammes à plus d’une tonne.Les industries agricoles et alimentaires <strong>de</strong>meurent un pointfort <strong>de</strong> la zone.Les entreprises <strong>de</strong> la filière bovine couvrent7%toute la chaîne <strong>de</strong> production, <strong>de</strong> l’abattage à la fabrication<strong>de</strong> produits élaborés, avec en particulier la Société Industrielleet Commerciale <strong>de</strong> Villefranche (SOCOPA),premiergroupe européen <strong>de</strong> production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>.La chimie occupe aussi une place prépondérante avecAdisseo France SAS (rachetée en 2006 par Chem-China)qui conçoit <strong>de</strong>s additifs nutritionnels pour animaux.Enfin la tradition du caoutchouc perdure avec GoodyearDunlop Tires France qui produit <strong>de</strong>s pneus pour motos,scooters et camionnettes. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>MontluçonAuvergne6,7 % 9,1 %Professions intermédiaires 20,9 % 19,9 %Employés 7,7 % 9,3 %Ouvriers 64,6 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sSagem SA Construction <strong>de</strong> cellules d'aéronefs 1 000 à 1 499 Domérat10,75 € 11,02 €LocalisationSoc Industrielle Commerciale Villefranche Prod. <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> boucherie 750 à 999 Villefranche-d'AllierGoodyear Dunlop Tires France Fab. <strong>de</strong> pneumatiques 500 à 749 MontluçonAdisseo France S.A.S.Fab. d'autres produits chimiquesorganiques <strong>de</strong> base500 à 749 CommentryAteliers Mécaniques Industries Spéciales Forge, estampage, matriçage 500 à 749 MontluçonRockwool France SASFab. <strong>de</strong> produits minéraux nonmétalliques (n.c.a.*)500 à 749 Saint-Éloy-les-MinesEts R. Brea Fon<strong>de</strong>rie Aluminium Alliages Fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> métaux légers 250 à 499 VauxErasteel Commentry Sidérurgie 250 à 499 Commentry* n.c.a. : non comprise ailleurs. Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 200317 %31 %2% 3%10 %9%Source : INSEE - DADS 20035%16 %Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillement (ns)Autres industries ns : non significatifSource : CLAP 200344INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Moulins Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 390Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 12,3 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 4 050Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 13,6 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 61,6 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,62Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200351,5 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>1101081061041021009896Indice base 100 en 1998MoulinsFranceAuvergne1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sLa zone d’emploi <strong>de</strong> Moulins est peu industrialisée.En 2003, la part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s dans l’ensemble<strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> représente 13,6 %contre 22 % pour l’Auvergne.L’emploi <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> Moulins a progressé<strong>de</strong> 1998 à 2001.Des créations d’entreprises danstoutes les branches <strong>industriel</strong>les ont permis une augmentation<strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>s, malgré les cessationsd’activité d’autres structures.À partir <strong>de</strong> 2002, les fermetures <strong>de</strong> petites unités et lesdiminutions du nombre d’emplois dans les gran<strong>de</strong>s entreprisesfont chuter les effectifs <strong>industriel</strong>s.Dans ce bassin d’emploi, le secteur <strong>de</strong> la métallurgie et<strong>de</strong>s équipements mécaniques concentre 35 % <strong>de</strong> l’emploi<strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>. Il est représenté par <strong>de</strong>ux grandsétablissements.JPM SAS,premier fabricant européen <strong>de</strong>fermetures antipaniques (système <strong>de</strong> sécurité équipantles locaux qui recoivent du public), est implanté à Avermes.La même commune abrite l’entreprise Potain spécialiste<strong>de</strong>s grues à tour.Le secteur <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentairesemploie 20 % <strong>de</strong>s emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Il s’appuiesur un tissu <strong>de</strong> petites et moyennes entreprises.Dans le secteur <strong>de</strong> la plasturgie (7,4 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong><strong>de</strong> l’industrie), la Société Decoretalage, installée àLurcy-Lévis,fabrique <strong>de</strong>s présentoirs et <strong>de</strong>s étalages publicitaires.Enfin cette zone se caractérise par l’importance du secteur<strong>de</strong> l’industrie automobile, du fait <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong>la société Bosch à Yzeure, qui réalise <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong>freinage ABS et d’assistance à la conduite. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)ActivitéTranched'effectifs<strong>salarié</strong>sBosch Systèmes <strong>de</strong> Freinage Fab. d'équipements automobiles 250 à 499 YzeureJPM SAS. Fab. <strong>de</strong> serrures et <strong>de</strong> ferrures 250 à 499 AvermesPotainSoc DécoretalageFab. d'équipements <strong>de</strong> levage et<strong>de</strong> manutentionFab. d'articles divers en matièresplastiques Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Moulins250 à 499 Avermes200 à 249 Lurcy-LévisLocalisationAuvergne7,9 % 9,1 %Professions intermédiaires 18,3 % 19,9 %Employés 10,8 % 9,3 %Ouvriers 63,0 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)10,36 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20033%21 %36 %7%Source : INSEE - DADS 20032%8%3%20 %Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillement (ns)Autres industries ns : non significatifL'industrie auvergnate par zone d'emploiSource : CLAP 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200645


Saint-Pourçain-sur-SiouleL'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 135Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 14,9 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 2 100Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 30,4 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 77,0 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,39Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200378,1 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFIAvec 30 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s qui travaillent dans <strong>de</strong>s établissements<strong>industriel</strong>s contre 22 % pour l’Auvergne,le poids <strong>de</strong> l’industrie est élevé sur lazone d’emploi <strong>de</strong> Saint-Pourçain-sur-Sioule.Après une augmentation en 2000 et 2001, due à la progression<strong>de</strong>s effectifs d’unités existantes, les effectifs <strong>salarié</strong>s<strong>industriel</strong>s se sont stabilisés.Cette zone présente trois spécialités :le textile,cuir,habillement,la métallurgie et équipements mécaniques etla transformation <strong>de</strong>s matières plastiques.Ces trois activitésconcentrent plus <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong>s emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Dans le secteur du textile, du cuir et <strong>de</strong> l’habillement, laSociété <strong>de</strong>s Ateliers Louis Vuitton, fabricant <strong>de</strong> maroquinerieet <strong>de</strong> bagagerie <strong>de</strong> luxe, est le premier employeur<strong>de</strong> la zone.La métallurgie et les équipements mécaniques sont représentésnotamment par la Société FRA (ex ÉtablissementsMaître) et par le groupe Galva Union qui possè<strong>de</strong>trois unités. Ces <strong>de</strong>rnières sont spécialisées dans letraitement et le revêtement <strong>de</strong>s métaux et le profilage àfroid par formage ou pliage.Le secteur <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s matières plastiques 30 %comprend Wavin France qui fabrique à Varennes-sur-Allier<strong>de</strong>s systèmes complets <strong>de</strong> canalisations plastiques.En outre, dans le secteur <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentaires,l’équarrissage Saria Industries Sud-Est, àBayet, est spécialisé dans la préparation <strong>industriel</strong>le <strong>de</strong>produits à base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s.La commune <strong>de</strong> Bransat héberge le siège du Groupe 3%CERF, qui exploite treize carrières dans les départements<strong>de</strong> l’Allier, du Puy-<strong>de</strong>-Dôme et <strong>de</strong> la Creuse. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Soc <strong>de</strong>s Ateliers Louis VuittonActivitéFab. d'articles <strong>de</strong> voyage et <strong>de</strong>maroquinerie <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Saint-PourçainAuvergne7,1 % 9,1 %Professions intermédiaires 11,5 % 19,9 %Employés 7,4 % 9,3 %Ouvriers 74,1 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s9,33 € 11,02 €Localisation500 à 749 Saint-Pourçain-sur-SiouleWavin FranceFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiques250 à 499 Varennes-sur-AllierSociété Galva-Eclair Traitement et revêtement <strong>de</strong>s métaux 150 à 199 Saint-Pourçain-sur-SiouleSaria Industries Sud-EstPréparation <strong>industriel</strong>le <strong>de</strong> produitsà base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s100 à 149 BayetVis Samar Visserie et boulonnerie 50 à 99 Saint-Pourçain-sur-SiouleÉtablissements Maitre Fab. <strong>de</strong> matériel agricole 50 à 99 RongèresDeco Galva Traitement et revêtement <strong>de</strong>s métaux 50 à 99 Saint-Pourçain-sur-SiouleLes Profilés du Centre Profilage à froid par formage ou pliage 50 à 99 Saint-Pourçain-sur-Sioule12011511010510095Indice base 100 en 1998Saint-Pourçain-sur-SiouleAuvergneFrance1998 1999 2000 2001 2002 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20033%27 %19 %Source : INSEE - DADS 20035%1%12 %Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron. (ns)Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifSource : CLAP 200346INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Vichy Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 600Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 11,4 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 7 200Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 21,1 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 62,7 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,97Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200338,7 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Vichy se situe dans la moyennerégionale avec 21 % d’emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Après que ceux-ci aient connu une progression relativementimportante en 1999 et 2000 (+ 4,3 % contre+ 1,1 % pour l’Auvergne), ils n’ont cessé ensuite <strong>de</strong> décliner(- 8,9 % en trois ans). La perte <strong>de</strong> ces emplois estdue principalement à la fermeture <strong>de</strong> structures importantesou aux stratégies <strong>de</strong> restructuration et <strong>de</strong> délocalisation<strong>de</strong> certains groupes.La zone présente une spécialisation dans les industriesagricoles et alimentaires (IAA) qui emploient 22 % <strong>de</strong>semplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s contre 15 % pour la région.Les IAA se structurent principalement autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxactivités : l’eau et la vian<strong>de</strong>.La Société Commerciale d’Eaux Minérales du Bassin <strong>de</strong>Vichy (SCBV) contrôle l’embouteillage <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> VichyCélestins et <strong>de</strong> Saint-Yorre.La branche « vian<strong>de</strong> » s’illustre par une filière avicole développée:celle-ci est notamment représentée par la sociétéArrivé Auvergne qui produit et conditionne <strong>de</strong>svian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> volailles.La chimie-pharmacie est une composante importante dupaysage <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la zone. Elle est présente dans la5%branche santé-beauté, avec entre autres les LaboratoiresIndustriels <strong>de</strong> Vichy (LIDV) (Groupe L’Oréal) qui fabriquent<strong>de</strong>s produits cosmétiques, distribués au niveau mondial.L’industrie <strong>de</strong>s produits minéraux <strong>de</strong>meure aussi bienimplantée. Située à Puy-Guillaume, BSN Glasspack(Owens-Illinois), entreprise d’un <strong>de</strong>s premiers groupesverriers américains, est spécialisée dans la production14 %<strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> vin et <strong>de</strong> pots en verre <strong>de</strong>stinés à l’alimentaire.❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>VichyAuvergne7,0 % 9,1 %Professions intermédiaires 16,5 % 19,9 %Employés 8,6 % 9,3 %Ouvriers 67,9 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s10,22 € 11,02 €LocalisationLaboratoires Industriels <strong>de</strong> VichyFab. <strong>de</strong> parfums et <strong>de</strong> produits pourla toilette500 à 749 Creuzier-le-VieuxBsn Glasspack Fab. <strong>de</strong> verre creux 250 à 499 Puy-GuillaumeSoc Europ Isolateurs VerreCompositeFab. d'isolateurs en verre 250 à 499 Saint-YorreSoc. Étu<strong>de</strong>s Commerc. Reali. Mater.Tole. Ouv.Fab. d'appareils d'éclairage 200 à 249 CharmeilArrive Auvergne Production <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s <strong>de</strong> volailles 200 à 249 Saint-Germain-<strong>de</strong>s-FossésSoc Commerc Eaux Bassin Vichy Industrie <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> table 200 à 249 Saint-YorreLabinal Fab. <strong>de</strong> fils et câbles isolés 150 à 199 CharmeilManurhin Défense Fab. d'armement 150 à 199 CussetCtl Industries Fab. d'emballages en matières plastiques 150 à 199 CharmeilSource : CLAP 2003 <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>106104102100989694 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 200312 %16 %Indice base 100 en 1998Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s1%4%4%10 %22 %Source : INSEE - DADS 200312 %VichyFranceAuvergne1998 1999 2000 2001 2002 2003Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifL'industrie auvergnate par zone d'emploiINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200647


AurillacL'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 420Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 10,8 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 4 000Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 13,9 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 25,8 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,64Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200345,7 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi d’Aurillac <strong>de</strong>meure peu industrialisée.En 2003, la part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l’industrie est<strong>de</strong> 13,9 % contre 22 % pour l’ensemble <strong>de</strong> l’Auvergne.Jusqu’en 2000, l’emploi <strong>industriel</strong> est restéstable.En 2001 et 2002, les créations d’entreprises et les effectifsont progressé. En 2003 cette tendance s’est inversée.L’industrie <strong>de</strong> la zone d’emploi d’Aurillac se caractérisepar l’importance <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux activités : lesindustries agricoles et alimentaires (IAA) et l’industriedu bois (respectivement 28 et 21 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>).Les IAA sont en particulier présentes à Saint-Mamet-la-Salvetatavec les Fromageries Occitanes. Celles-ciproduisent diverses AOC fromagères, dont leCantal.Le secteur du bois et <strong>de</strong> l’ameublement dispose d’un savoir-fairecertain avec l’entreprise aurillacoise Lafa Mobilier,référence du mobilier <strong>de</strong> collectivité, les entreprisesPrieur, à Vic-sur-Cère et Gilet à Aurillac, toutes<strong>de</strong>ux spécialisées dans les meubles <strong>de</strong> cuisine et <strong>de</strong> salle<strong>de</strong> bain, mais aussi au travers <strong>de</strong> nombreuses structuresplus petites.6%La plasturgie est également bien implantée dans la zone,avec notamment Auriplast et Lisi Cosmetics.Le secteur textile habillement a été confronté à <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>sdifficultés. Pour celui-ci, seule une spécialisation <strong>de</strong>niche sur <strong>de</strong>s produits à haute valeur ajoutée ou la miseen place d’une stratégie d’entreprise réaliste permettent 6%un réel développement. L’entreprise Abeil est à ce titreexemplaire. Lea<strong>de</strong>r européen sur plusieurs produits innovants,elle est le <strong>de</strong>uxième fabricant français <strong>de</strong> couetteset d’oreillers.Le secteur chimie pharmacie est présent sur la zone autravers d’unités <strong>de</strong> taille moyenne telles que les LaboratoiresLyocentre implantés à Aurillac et à Saint-Simonou l’entreprise Lallemand à Saint-Simon. Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZoned'AurillacAuvergne6,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 15,3 % 19,9 %Employés 9,9 % 9,3 %Ouvriers 68,3 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 20039,24 € 11,02 €Enfin, la fabrication <strong>de</strong> parapluies, activité traditionnelled’Aurillac,a su faire face à la concurrence étrangère.Ainsiles entreprises locales se sont associées pour lancer unemarque <strong>de</strong> parapluie haut <strong>de</strong> gamme, « L’Aurillac ». ❑Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sAuriplast Fab. d'emballages en matières plastiques 250 à 499 AurillacLocalisationLafa Mobilier Fab. <strong>de</strong> meubles meublants 250 à 499 AurillacLes Fromageries Occitanes Fab. <strong>de</strong> fromages 250 à 499 Saint-Mamet-la-SalvetatÉtablissements Prieur Fab. <strong>de</strong> meubles (n.c.a.*) 200 à 249 Vic-sur-Cère* n.c.a. : non comprise ailleurs. <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998110108106Aurillac104102France100Auvergne98961998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 200317 %5% 12 %28 %2%Source : INSEE - DADS 200321 %3%Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifSource : CLAP 200348INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Mauriac Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 180Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 11,0 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 1 150Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 14,5 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 46,7 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,66Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200375,4 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Mauriac est l’une <strong>de</strong>s moins industrialisées<strong>de</strong> la région : moins <strong>de</strong> 15 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>stravaillent dans l’industrie, contre 22 % pourl’Auvergne.Cette zone présente néanmoins <strong>de</strong>ux spécificités marquées: l’industrie du bois et les industries agricoles etalimentaires (IAA).La première tient à la présence <strong>de</strong> l’entreprise Les Menuiseriesdu Centre à Y<strong>de</strong>s (groupe Lapeyre) qui fabrique<strong>de</strong>s meubles <strong>de</strong> cuisine.Cette entreprise est le premier employeur privé <strong>de</strong> lazone et occupe 30 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.La <strong>de</strong>uxième spécialité mauriacoise, les IAA, emploieplus du tiers <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s, principalementdans la fabrication <strong>de</strong> fromages.Plusieurs AOC fromagères sont produites dont notammentle Bleu d’Auvergne,le Saint Nectaire et le Cantal.Dans le bassin <strong>de</strong> Mauriac comme ailleurs, la filière laitconnaît quelques difficultés à adapter ses structures <strong>de</strong>production aux exigences sanitaires européennes ainsiqu’aux contraintes commerciales et économiques généréespar la mondialisation.Outre sa spécialisation, l’industrie <strong>de</strong> la zone est trèsconcentrée : trois <strong>salarié</strong>s sur quatre travaillent dans lesdix plus grands établissements.Cette double caractéristique ajoutée à un taux d’encadrementtrès faible et une réelle difficulté à recruterpuis à conserver du personnel qualifié contribue à fragiliserl’industrie mauriacoise.La chute <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>observée <strong>de</strong>puis 1998 pourrait se poursuivre dansles prochaines années. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)ActivitéTranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLes Menuiseries du Centre Fab. <strong>de</strong> meubles <strong>de</strong> cuisine 250 à 499 Y<strong>de</strong>sLocalisationSociété Fromagère <strong>de</strong> Riom Fab. <strong>de</strong> fromages 100 à 149 Riom-ès-MontagnesSoc Auxiliaire <strong>de</strong> Fabrication Sacatec Fab. d'autres articles en caoutchouc 50 à 99 Y<strong>de</strong>sÉtablissements Chimbault-PeyridieuxFab. d'équipements aérauliques etfrigorifiques <strong>industriel</strong>s50 à 99 MauriacLes Fromageries Occitanes Fab. <strong>de</strong> fromages 50 à 99 LanobreCeca SA104102100989694929088Fab. <strong>de</strong> produits chimiques à usage<strong>industriel</strong> <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998Mauriac1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Mauriac50 à 99 Riom-ès-MontagnesAuvergne4,6 % 9,1 %Professions intermédiaires 7,8 % 19,9 %Employés 9,6 % 9,3 %Ouvriers 78,0 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)9,18 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 20031% 7%1%11 %8%34 %Source : INSEE - DADS 200333 %5%AuvergneFrance Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 2003Transf. <strong>de</strong>s matières plastiques (ns)Bois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron. (ns)Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifL'industrie auvergnate par zone d'emploiSource : CLAP 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200649


Saint-FlourL'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 230Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 11,8 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 1 300Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 12,1 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 22,2 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,56Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200342,1 %* Cf. méthodologie page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Saint-Flour est une zone trèspeu industrialisée. La part <strong>de</strong>s emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>sdans l’emploi <strong>salarié</strong> total est <strong>de</strong> 12 %,contre 22 % pour l’Auvergne.De 1998 à 2000, les effectifs <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s ont progressé.Après une baisse en 2001, suite à la cessation d’activité<strong>de</strong> petites unités, la situation s’est ensuite inversée en2002 avec la création d’établissements et l’augmentation<strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong>s unités existantes.L’attractivité <strong>de</strong> la zone a été renforcée avec la mise enservice du viaduc <strong>de</strong> Millau sur l’autoroute A75.Le tissu <strong>industriel</strong>, constitué <strong>de</strong> petites entreprises,comprend quelques rares entreprises <strong>de</strong> taille moyenne(50 <strong>salarié</strong>s ou plus). Cette zone d’emploi présente untissu <strong>industriel</strong> très spécialisé.Ainsi, le poids <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentaires(IAA) est extrêmement important (50 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong>total contre 15 % pour l’Auvergne). Parmi les entreprises<strong>de</strong> ce secteur, les Fromageries Occitanes, situéesà Saint-Flour, produisent plusieurs AOCfromagères et l’établissement Jambon et Fils, implanté àMurat, est un spécialiste <strong>de</strong> la nutrition animale.Le secteur du textile, cuir, habillement est présent enparticulier au travers <strong>de</strong>s entreprises travaillant pour legroupe Fleurus dans la maroquinerie <strong>de</strong> luxe.L’entreprise Celite France, avec son unité <strong>de</strong> fabricationd’adjuvants <strong>de</strong> filtration à Murat et l’entreprise SAGAqui fabrique <strong>de</strong> l’acétylène et conditionne les gaz <strong>de</strong> l’airà Massiac constituent les principaux employeurs du secteurchimie-pharmacie.La répartition <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> la zone par catégorie socioprofessionnellemet en évi<strong>de</strong>nce la sous-représentation<strong>de</strong>s chefs d’entreprise, cadres et professionsintellectuelles supérieures mais aussi <strong>de</strong>s professions intermédiaires.❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Saint-FlourAuvergne5,4 % 9,1 %Professions intermédiaires 10,2 % 19,9 %Employés 12,9 % 9,3 %Ouvriers 71,5 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)8,85 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLes Fromageries Occitanes Fab. <strong>de</strong> fromages 50 à 99 Saint-FlourJambon et FilsFab. d'aliments pour animaux <strong>de</strong>ferme <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>113111109107105103101999795Indice base 100 en 1998Auvergne1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sSource : INSEE - DADS 200350 à 99 MuratSaint-FlourFrance Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20034%8%9%6%1%50 %9%13 %Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron. (ns)Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifLocalisationSource : CLAP 200350INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Briou<strong>de</strong> Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 230Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 15,0 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 2 550Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 26,0 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 57,7 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,19Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200359,1 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi <strong>de</strong> Briou<strong>de</strong> est fortement industrialisée.La part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s atteint26 % contre 22 % pour l’Auvergne.Les années 2000 et 2001 ont été marquées par uneforte augmentation <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong> dans ce bassin(+12,5 % contre +1,6 % au niveau France). La tendances’est ensuite inversée : les effectifs ont baissé <strong>de</strong> 5 % en<strong>de</strong>ux ans. L’industrie <strong>de</strong> cette zone se caractérise par<strong>de</strong>ux activités dominantes : la métallurgie et équipementsmécaniques et les industries agricoles et alimentaires(IAA) qui regroupent respectivement 29 % et21 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>.La métallurgie est en particulier représentée par la SociétéNoiséenne d’Outillage <strong>de</strong> Presse (SNOP), localisée àBriou<strong>de</strong> et spécialisée dans le découpage et l’emboutissage,ainsi que par l’entreprise Protection Électrolytique<strong>de</strong>s Métaux (PEM), à Siaugues-Sainte-Marie, œuvrantdans le traitement <strong>de</strong> surface par électrolyse.Le secteur <strong>de</strong>s IAA est présent avec notamment SodiaalIndustrie (les Fromageries Riches Monts), à Briou<strong>de</strong>, quiproduit du fromage à raclette et l’entreprise Bonne Cuisined’Auvergne (BCA),à Vieille-Briou<strong>de</strong>,qui est spécialisée dansla préparation d’escargots frais et <strong>de</strong> mollusques.Enfin, les secteurs <strong>de</strong> la plasturgie et du bois et papiersont également bien implantés. Ils pèsent respectivement13 % et 14 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>.Par ailleurs cette zone est marquée par une qualificationmoindre <strong>de</strong> la main-d’œuvre. Ainsi les catégories chefsd’entreprises,cadres et professions intellectuelles supérieureset les professions intermédiaires sont sous-représentées(respectivement 5,5 % et 12,7 % contre9,1 % et 19,9 % pour l’Auvergne). ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Recticel SASActivitéFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiques <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Briou<strong>de</strong>Auvergne5,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 12,7 % 19,9 %Employés 7,8 % 9,3 %Ouvriers 73,9 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)9,17 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 200329 %21 %1%Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sTransf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillement (ns)Autres industries ns : non significatifLocalisation250 à 499 Mazeyrat-d'AllierSoc Noiseenne Outillage <strong>de</strong> Presse Snop Découpage, emboutissage 250 à 499 Briou<strong>de</strong>Pem Traitement et revêtement <strong>de</strong>s métaux 250 à 499 Siaugues-Sainte-MarieSoc Diffusion Internat. Agro-Alimentaire Fab. <strong>de</strong> fromages 150 à 199 Briou<strong>de</strong>Bonne Cuisine d'auvergne-Bca Industrie du poisson 100 à 149 Vieille-Briou<strong>de</strong>Ceramiques <strong>de</strong> France Fab. <strong>de</strong> carreaux en céramique 100 à 149 CouteugesCie Pikolin Recticel <strong>de</strong> Literie Fab. <strong>de</strong> matelas 50 à 99 Mazeyrat-d'Allier1151131111091071051031019997956%Indice base 100 en 1998Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s9%13 %14 %1%6%AuvergneFranceBriou<strong>de</strong>1998 1999 2000 2001 2002 2003L'industrie auvergnate par zone d'emploiSource : CLAP 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200651


Le Puy-en-VelayLL'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 680Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 13,4 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 5 300Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 16,1 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 48,0 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,74Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200338,1 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFIAvec un taux d’emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong>16 %, la zone d’emploi du Puy-en-Velay se démarque<strong>de</strong> l’Auvergne (22 %) mais également<strong>de</strong>s autres zones d’emploi du département <strong>de</strong> laHaute-Loire où l’industrie est plus présente.Le tissu <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la zone se caractérise par <strong>de</strong>uxspécificités : les industries agricoles et alimentaires(IAA) et le textile, cuir, habillement qui représententrespectivement 20 % et 16 % du total <strong>de</strong>s emplois <strong>industriel</strong>s.Les activités phares <strong>de</strong>s IAA sont la fromagerie,les légumessecs (dont la lentille verte, qui est le seul légumedoté d’une AOC), le conditionnement <strong>de</strong> thés et d’infusions.Cesecteur s’appuie sur un ensemble <strong>de</strong> petites etmoyennes entreprises dont certaines dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>grands groupes tels Bongrain ou Pagès.Le secteur du textile, du cuir et <strong>de</strong> l’habillement, malgréles difficultés rencontrées, conserve un poids économiqueimportant. Il est représenté par l’établissementFontanille, spécialiste <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelles.Dans ce secteur,les entreprises ont su s’adapter et fairepreuve <strong>de</strong> créativité et d’innovation.L’industrie du cuir est représentée par les Tanneries duPuy et l’entreprise Boissy qui fabrique <strong>de</strong>s chaussures.L’industrie du caoutchouc est présente avec la ManufactureFrançaise <strong>de</strong>s Pneumatiques Michelin, dont un établissement,implantéà Blavozy,est le premier employeur<strong>de</strong> la zone.L’installation d’une unité <strong>de</strong>s laboratoires Merck Sharp& Dhome-Chibret à Saint-Germain-Lapra<strong>de</strong> a permis<strong>de</strong> développer le secteur <strong>de</strong> la chimie-pharmacie. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZoneduPuy-en-VelayAuvergne7,1 % 9,1 %Professions intermédiaires 15,3 % 19,9 %Employés 11,5 % 9,3 %Ouvriers 66,0 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)9,88 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sManuf Franc Pneumatiques Michelin Fab. <strong>de</strong> pneumatiques 500 à 749 BlavozyBoissy SA Fab. <strong>de</strong> chaussures 200 à 249 LaussonneLaboratoires Merck Sharp & DohmeChibretFab. <strong>de</strong> produits pharmaceutiques<strong>de</strong> base <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998103Le Puy-en-Velay102101FranceAuvergne100999897961998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20034%20 %10 %13 %Source : INSEE - DADS 2003Localisation200 à 249 Saint-Germain-Lapra<strong>de</strong>SA Papeteries d'Espaly Industrie du carton ondulé 150 à 199 Espaly-Saint-Marcel5%4%Les Tanneries du Puy Apprêt et tannage <strong>de</strong>s cuirs 150 à 199 Chadrac16 %13 %4%11 %Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifSource : CLAP 200352INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Yssingeaux Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 740Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 20,8 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 9 400Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 41,9 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 36,8 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,92Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200322,8 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi d’Yssingeaux est fortement industrialisée.Le poids <strong>de</strong> l’industrie est très supérieur àla moyenne régionale : 42 % contre 22 %.Cependant, entre 2001 et 2003, sur cette zone, lenombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s dans l’industrie a diminué <strong>de</strong> 5 %.Les trois secteurs <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s matièresplastiques,<strong>de</strong> la métallurgie et équipements mécaniqueset du textile, du cuir et <strong>de</strong> l’habillement représentent70 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la zone.Le secteur <strong>de</strong> la plasturgie est celui qui emploie le plus<strong>de</strong> <strong>salarié</strong>s.La Haute-Loire possè<strong>de</strong>, sur la zone d’emploi d’Yssingeaux,un pôle <strong>de</strong> production spécialisé dans l’extrusiondu polyéthylène, principalement situé sur le plateau <strong>de</strong>Sainte-Sigolène.Dans cette activité <strong>de</strong>ux sociétés dominent:le Groupe Barbier et Autobar Flexible Packaging.L’industrie mécanique est également bien implantée.Elle comprend <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong> sous-traitance pour tous lessecteurs d’activité. Certaines ont choisi la spécialisationcomme les entreprises Deville Rectification Bu<strong>de</strong>rusavec les plaques pré-usinées et Eurotransmissions avecles engrenages et les transmissions.Le secteur textile, très lié à l'industrie textilerhône-alpine, est riche et diversifié. Il produit ainsi rubans,<strong>de</strong>ntelles, accessoires <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> et textiles techniquesavec notamment les entreprises Cheynet & Fils etSatab.Dans une moindre proportion, les secteurs <strong>de</strong> l'agroalimentaireet <strong>de</strong> la transformation du bois sont égalementbien représentés sur cette zone d’emploi. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison socialeTrancheActivitéd'effectifs<strong>salarié</strong>sCheynet & Fils Industries textiles n.c.a. 250 à 499 Saint-Just-Malmont(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus) <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998103102France101Auvergne100999897Yssingeaux96951998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZoned'YssingeauxLocalisationSoc Extrusion du Polyéthylène Fab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etA.Barbierprofilés en matières plastiques250 à 499 Sainte-SigolèneFromagère <strong>de</strong> La Vallée <strong>de</strong> L'Ance Fab. <strong>de</strong> fromages 250 à 499 BeauzacSatab Industries textiles (n.c.a.) 150 à 199 Saint-Just-MalmontSoc Extrusion du Polyéthylène Fab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etA.Barbierprofilés en matières plastiques150 à 199 Monistrol-sur-LoireDeville Rectification - Bu<strong>de</strong>rus Mécanique générale 150 à 199 La Chapelle-d'AurecEurotransmissions Mécanique générale 100 à 149 Montfaucon-en-VelayAutobar Flexible Packaging Fab. d'emballages en matières plastiques 100 à 149 Montfaucon-en-VelaySouchon d'AuvergnePréparation <strong>industriel</strong>le <strong>de</strong> produitsà base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s100 à 149 Saint-Maurice-<strong>de</strong>-LignonGuerin PlastiquesFab. <strong>de</strong> plaques, feuilles, tubes etprofilés en matières plastiques100 à 149 Sainte-SigolèneAuvergne6,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 13,4 % 19,9 %Employés 8,2 % 9,3 %Ouvriers 71,9 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)9,54 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 200320 %2%21 %4%1%10 %Source : INSEE - DADS 200331 %7%2%2%Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifL'industrie auvergnate par zone d'emploiINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200653


AmbertL'industrie auvergnate par zone d'emploi Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 250Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 17,3 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 2 400Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 32,0 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 35,1 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,47Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200351,7 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFILa zone d’emploi d’Ambert est l’une <strong>de</strong>s zones lesplus industrialisées <strong>de</strong> la région : 32 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>stravaillent dans l’industrie, contre 22 % pour l’Auvergne.Toutefois la zone est touchée par une baisse <strong>de</strong> ses emplois.Entre 1998 et 2003, elle a perdu 11 % <strong>de</strong>s effectifs<strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s. Cette diminution s’explique par <strong>de</strong>sfermetures ou <strong>de</strong>s restructurations d’entreprises quiréduisent leurs effectifs <strong>salarié</strong>s.Cette zone présente un tissu économique <strong>industriel</strong> assezspécialisé.Le secteur <strong>de</strong> la chimie et <strong>de</strong> la pharmaciereprésente une activité particulièrement importante <strong>de</strong>l'industrie (27 % contre 6 % pour l’Auvergne). Une entreprisemajeure <strong>de</strong> ce secteur est Sanofi-Aventis, implantéesur le site <strong>de</strong> Vertolaye, qui fabrique <strong>de</strong>s produitspharmaceutiques.Le secteur du textile,cuir et habillement,spécialisé dansla fabrication <strong>de</strong> textiles techniques, est <strong>de</strong> même trèsdéveloppé (13 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>industriel</strong>).Joubert Productionsest ainsi le lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> sangles,sandows, filets et clôtures électriques.L’industrie du bois et du papier est aussi bien présentedans cette zone d’emploi (14 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>).Smurfit Kappa Dore Emballage SAS, installée à La13 %3%Chapelle-Agnon, qui fabrique et transforme <strong>de</strong>s emballagesà base <strong>de</strong> carton ondulé, fait partie <strong>de</strong>s entreprisesimportantes<strong>de</strong>cesecteur.Enfin le poids du secteur <strong>de</strong>s équipements et composantsélectriques et électroniques est plutôt élevé dans cette10 %zone (10 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong>). Il est en particulier représentépar Omerin SAS, entreprise spécialisée dans <strong>de</strong>s10 %produits tels que les câbles hautes températures, <strong>de</strong> pyrométrie,chauffants et les gaines et tresses <strong>industriel</strong>les. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Aventis Pharma SAActivitéFab. <strong>de</strong> produits pharmaceutiques<strong>de</strong> base Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZoned'AmbertAuvergne6,7 % 9,1 %Professions intermédiaires 21,1 % 19,9 %Employés 9,8 % 9,3 %Ouvriers 62,4 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s500 à 749 Vertolaye10,84 € 11,02 €LocalisationOmerin SAS Fab. <strong>de</strong> fils et câbles isolés 150 à 199 AmbertJoubert Productions Industries textiles (n.c.a.*) 100 à 149 AmbertSociété Fromagère du Livradois Fab. <strong>de</strong> fromages 50 à 99 FournolsConcept Composites Auvergne - 2 Ca Fab. <strong>de</strong> carrosseries automobiles 50 à 99 ArlancKappa Dore Emballage SAS Fab. <strong>de</strong> cartonnages 50 à 99 La Chapelle-AgnonUnifrax France* n.c.a. : non comprise ailleurs.Fab. <strong>de</strong> produits céramiquesréfractaires <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998103France101Auvergne99979593Ambert918987851998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>s Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20038%5%14 %27 %10 %Source : INSEE - DADS 200350 à 99 AmbertTransf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifSource : CLAP 200354INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Clermont-Ferrand Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 2 150Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 10,2 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 36 600Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 19,7 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 32,7 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 0,90Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200359,6 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>10310210110099989796Indice base 100 en 1998FranceClermont-FerrandAuvergne1998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sLa zone d’emploi <strong>de</strong> Clermont-Ferrand abrite la principaleagglomération <strong>de</strong> la région.Elle couvre 17 % duterritoire régional et rassemble 35 % <strong>de</strong> la populationauvergnate. De ce fait, elle présente <strong>de</strong>s caractéristiquesproches <strong>de</strong> l’Auvergne en regroupant 20 % <strong>de</strong>s emplois<strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Cette zone est marquée par une forte spécialisation dansl’industrie du caoutchouc qui emploie 44 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>sdu bassin.Le secteur du caoutchouc est concentré sur l’agglomérationclermontoise. La Manufacture Française <strong>de</strong>s PneumatiquesMichelin, l’un <strong>de</strong>s lea<strong>de</strong>rs mondiaux en termes<strong>de</strong> production pneumatique pour l’automobile, <strong>de</strong>meurele premier employeur <strong>de</strong> la zone et donne à Clermont-Ferrandun rayonnement international. L’entrepriseTrelleborg Industrie SA est quant à elle spécialiséedans la fabrication <strong>de</strong> tuyaux caoutchouc <strong>industriel</strong>s <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s dimensions.L’industrie métallurgique occupe 12 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s<strong>de</strong> la zone contre 22 % au niveau régional. Aubert &Duval, le principal acteur <strong>de</strong> ce secteur, élabore <strong>de</strong>s aciersspéciaux et <strong>de</strong>s super-alliages <strong>de</strong>stinés aux industries <strong>de</strong>pointe.Les secteurs <strong>de</strong> l’édition et <strong>de</strong> l’imprimerie sont notammentreprésentés par le quotidien la Montagne et laBanque <strong>de</strong> France qui possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux établissements, l’unfabriquant le papier fiduciaire,l’autre imprimant les billets.Dans le secteur <strong>de</strong>s industries agricoles et alimentaires, laSociété <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> Volvic et le groupe Limagrain sontd’importants employeurs du bassin.Enfin, l’industrie pharmaceutique est représentée par leslaboratoires Merck Sharp & Dohme-Chibret.En effet,l’entrepriseMSD a implanté à Riom son plus important site <strong>de</strong>production pharmaceutique, le centre Mirabel. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>Clermont-FdAuvergne12,9 % 9,1 %Professions intermédiaires 26,4 % 19,9 %Employés 10,4 % 9,3 %Ouvriers 50,4 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)12,60 € 11,02 €Source : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20036%4%Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sTransf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacieÉquip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchoucMétallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementProduits minérauxLocalisationManufact. Franç. Pneumatiques Michelin Fab. <strong>de</strong> pneumatiques 10 000 à 14 999 Clermont-FerrandAubert & Duval Alliages Sidérurgie 1 000 à 1 499 Les Ancizes-CompsBanque <strong>de</strong> France Autre imprimerie (labeur) 1 000 à 1 499 ChamalièresLabo. Merck Sharp & Dohme-Chibret Fab. <strong>de</strong> médicaments 1 000 à 1 499 RiomSociété <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> Volvic Industrie <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> table 750 à 999 VolvicLa Montagne Edition <strong>de</strong> journaux 500 à 749 Clermont-FerrandTrelleborg Industrie SA Fab. d'autres articles en caoutchouc 500 à 749 Clermont-Ferrand1%12 %1%15 %1% 3%44 %13 %L'industrie auvergnate par zone d'emploiSource : CLAP 2003INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200655


Issoire Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 320Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 13,2 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 5 300Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 29,9 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 69,8 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,37Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200373,0 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998108106Issoire104102France100Auvergne98961998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sL'industrie auvergnate par zone d'emploiLa zone d’emploi d’Issoire est très industrialisée.Près<strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s occupent un emploi dans l’industrie,contre 22 % pour l’Auvergne.Entre 1998 et 2003, l’emploi dans ce secteur a progressé<strong>de</strong> 6,9 %. Cette hausse est essentiellement due aux entreprises<strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la métallurgie et <strong>de</strong> la transformation<strong>de</strong>s métaux ainsi qu’à celles du secteur <strong>de</strong> la production<strong>de</strong> composants électriques et électroniques.L’emploi <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la zone est très concentré : les dixplus grands établissements <strong>industriel</strong>s rassemblent 73 %<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s. De plus, la zone d’emploi d’Issoire est l’une<strong>de</strong>s plus spécialisées <strong>de</strong> la région. Les secteurs <strong>de</strong> la métallurgieet <strong>de</strong>s équipements mécaniques et <strong>de</strong>s équipementset composants électriques et électroniques regroupentprès <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s.Le pôle aluminium (Alcan Rhénalu, Aubert & Duval, etc...)d’Issoireseconcentresurlaproduction<strong>de</strong>matériauxavancés pour l’équipement <strong>de</strong>s transports aéronautiqueset terrestres. L’entreprise Alcan Rhénalu, lea<strong>de</strong>r européen<strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s alliages légers d’aluminium, est lepremier employeur <strong>de</strong> la zone. Elle produit notamment<strong>de</strong>spiècespourEADS(lanceurArianeetavionsAirbus).L’entreprise Aubert & Duval, numéro un du matriçage1%pour l’aéronautique,fabrique <strong>de</strong>s pièces forgées,matricéesen aciers spéciaux,en alliages aluminium ou titane et en superalliages.L’entreprise Interforge possè<strong>de</strong> la plus grosse2%presse d’Europe, d’une capacité <strong>de</strong> 65 000 tonnes.Le secteur <strong>de</strong>s équipements et composants électriques etélectroniques est le second employeur <strong>de</strong> la zone. L’entrepriseValéo développe et produit <strong>de</strong>s systèmes d’essuyage<strong>de</strong>s pare-brise. Depuis fin 2004 celle-ci s’est diversifiée enrachetant l’entreprise Johnson Controls Automotive quifabrique <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> contrôle moteur. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZoned'IssoireAuvergne8,0 % 9,1 %Professions intermédiaires 19,4 % 19,9 %Employés 6,4 % 9,3 %Ouvriers 66,3 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s10,42 € 11,02 €LocalisationPechiney Rhénalu Première transform. <strong>de</strong> l'aluminium 1 500 à 1 999 IssoireValéo Systèmes d'EssuyageFab. <strong>de</strong> matériels électriques pourmoteurs et véhicules750 à 999 IssoireJohnson Controls AutomotiveÉlectronicsFab. d'équipements automobiles 750 à 999 Sainte-FlorineAubert & Duval Fortech Forge, estampage, matriçage 250 à 499 IssoireSA Établissements E Bourbie Récup. <strong>de</strong> matières métalliques recyclables 200 à 249 IssoireÉlectro Mécanique IndustriesFab. <strong>de</strong> matériels électriques pourmoteurs et véhicules100 à 149 Brassac-les-MinesCentre <strong>de</strong> Valorisation <strong>de</strong> la MatièreFab. <strong>de</strong> matériels électriques pourmoteurs et véhicules100 à 149 AuzonIssoire Aviation Construction <strong>de</strong> cellules d'aéronefs 100 à 149 Le BrocSource : CLAP 2003 Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20032%19 %46 %2%Source : INSEE - DADS 200323 %5%Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacie (ns)Équip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatif56INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Thiers Chiffres-clésNombre d'établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 510Part <strong>de</strong>s établissements <strong>industriel</strong>s en 2004 25,5 %Nombre d'emplois <strong>salarié</strong>s dans l'industrie en 2003 5 800Part <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s en 2003 41,5 %Taux <strong>de</strong> dépendance <strong>industriel</strong>* en 2000 34,4 %Spécificité <strong>industriel</strong>le* <strong>de</strong> la zone en 2003 1,90Poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissements<strong>industriel</strong>s dans l'industrie en 200330,4 %* Cf. définitions page 84Source : INSEE - SIRENE, DADS, LIFI <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong> <strong>industriel</strong>Indice base 100 en 1998105France100Auvergne95Thiers9085801998 1999 2000 2001 2002 2003Source : INSEE - Estimations d'emplois <strong>salarié</strong>sAvec 41,5 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s travaillant dans l’industrie, lazone d’emploi <strong>de</strong> Thiers est très industrialisée. Toutefois,ceseffectifs sont en baisse <strong>de</strong>puis plusieurs années,baissequi s’est accentuée récemment (- 10 % en 2003).Le secteur métallurgie et équipements mécaniquesconcentre près <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> lazone. Ce secteur s’est développé autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux axes :- les activités <strong>de</strong> mécanique générale et tôlerie : usinage,outils tranchants, décolletage avec les entreprises DaptaSAS à Thiers, Rexo à Thiers ;- les activités <strong>de</strong> déformation <strong>de</strong>s métaux : forge, estampage,laminage, matriçage avec les entreprises Wichard(lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong> l’accastillage), Forginal, Serinox etPreciforge SA à Thiers, Setforge Gauvin à laMonnerie-le-Montel.De ce secteur dépend la coutellerie dont Thiers reste la capitale.Cette activité est en pleine évolution, <strong>de</strong>s restructurationsinternes se sont opérées : constitution <strong>de</strong> groupes, rachats<strong>de</strong> petites entreprises par <strong>de</strong>s entreprises plusimportantes. Les effectifs <strong>salarié</strong>s diminuent sous les effets<strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> productivité et <strong>de</strong> la concurrence : la mécanisationet l’automatisation remplacent une activité coutelièretraditionnelle plus artisanale.1%Le secteur bois et papier <strong>de</strong>meure un secteur dynamiqueavec les entreprises Celta, à Courpière, et Avery DennisonOffice Products France (rachetée par Modling SAS début2006) qui fabrique <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> papeterie à La Monnerie-le-Montel.Dans le secteur <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s matières plastiques,<strong>de</strong>uxentreprises dominent et représentent près <strong>de</strong>la moitié <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur : Cartolux, spécialisée69 %dans l’emballage,notamment pour le domaine médical,etCEP Agriculture, pour la fabrication <strong>de</strong> poterie et conteneurspour les horticulteurs et pépiniéristes. ❑ Les principaux établissements au 31.12.2003Raison sociale(Étab. <strong>industriel</strong>s figurant parmi les vingt plusgrands établissements tous secteurs confondus)Activité Répartition par PCS (profession etcatégorie socioprofessionnelle) etsalaireQualificationChefs d'entreprises, cadreset professions intellectuellessupérieuresZone<strong>de</strong>ThiersAuvergne7,5 % 9,1 %Professions intermédiaires 14,1 % 19,9 %Employés 8,8 % 9,3 %Ouvriers 69,6 % 61,7 %Salaire net horaire moyen(en €)Source : INSEE - DADS 2003Source : INSEE - DADS 200310,15 € 11,02 € Répartition <strong>de</strong>s effectifs <strong>salarié</strong>spar secteur d'activité en 20032% 4%9%11 %Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>s1%3%Transf. <strong>de</strong>s matières plastiquesBois et papierChimie, pharmacie (ns)Équip. et compos. élect. et électron.Industries agricoles et alimentairesIndustrie du caoutchouc (ns)Métallurgie et équip. mécaniquesProduits minérauxTextile, cuir, habillementAutres industries ns : non significatifLocalisationDapta SAS Décolletage 500 à 749 ThiersCelta Industrie du carton ondulé 250 à 499 CourpièreCouzon Fab. <strong>de</strong> coutellerie 150 à 199 CourpièreMarquardt Fabrication d'outillage à main 100 à 149 La Monnerie-le-MontelWichard Forge, estampage, matriçage 100 à 149 ThiersFlowserve Fab. d'articles <strong>de</strong> robinetterie 100 à 149 ThiersPreciforge SA Forge, estampage, matriçage 100 à 149 ThiersAdiamas Fab. d'articles métalliques ménagers 100 à 149 PalladucSetforge Gauvin Forge, estampage, matriçage 100 à 149 La Monnerie-le-MontelAvery Dennison Office Products France Fab. d'articles <strong>de</strong> papeterie 100 à 149 La Monnerie-le-MontelSerinox SA Constr. <strong>de</strong> matériel ferroviaire roulant 50à99 ThiersSource : CLAP 2003L'industrie auvergnate par zone d'emploiINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200657


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L’environnement :un enjeu au quotidienpour l’industrieLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainLe développement <strong>de</strong> l’industrie, atout essentiel dudéveloppement économique tant national que local,nepeut être durable que si les risques et les impactsgénérés sur l’environnement par son activité sontmaîtrisés. Aussi, la réduction <strong>de</strong>s risques à la source, àl’intérieur <strong>de</strong>s sites, constitue un objectif essentiel surlequel les <strong>industriel</strong>s doivent travailler en permanence.La prévention <strong>de</strong>s risquestechnologiquesPour les <strong>industriel</strong>s, les enjeux <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s risquesà la source portent principalement sur cinq grandsaxes :➢ diminuer les potentiels <strong>de</strong> dangers en abaissantnotamment les quantités <strong>de</strong> produits dangereuxprésents sur le site ;➢ prévenir les risques d’acci<strong>de</strong>nt en réalisant <strong>de</strong>s« étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> danger » approfondies permettant <strong>de</strong>définir <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> prévention successives plusefficaces vis-à-vis <strong>de</strong>s scénarios d’acci<strong>de</strong>nts redoutés;➢ utiliser <strong>de</strong>s techniques et <strong>de</strong>s technologies quirenforcent la sécurité ;➢ améliorer la gestion <strong>de</strong> la sécurité dans les établissementsafin d’éviter les dérives, les dégradations<strong>de</strong> situations et d’accroître la réactivité ;➢ limiter les conséquences <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts par l’informationet l’éloignement <strong>de</strong>s populations.Sur la base <strong>de</strong> la nouvelle réglementation SEVESO issue<strong>de</strong> la transposition en juillet 2005 <strong>de</strong> la directive européenne<strong>de</strong> décembre 2003 (directive 2003/105/CE), unrecensement <strong>de</strong>s établissements à risque a été entreprisen Auvergne. Un renforcement <strong>de</strong> la prévention<strong>de</strong>s risques acci<strong>de</strong>ntels par l’accentuation <strong>de</strong> la sécurité<strong>de</strong>s sites SEVESO a été mis en place au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>2004-2005. Les arrêtés d’autorisation (Total,Rockwool, Caldic, Nobel) ont notamment été actualisés.Méritent à cet égard d’être cités d’une part le programmed’investissement d’environ 4 300 k€ mis enplace par la société Adisseo pour la maîtrise <strong>de</strong>s risques<strong>industriel</strong>s sur le site <strong>de</strong> Commentry (03) et, d’autrepart,la mise en conformité du NH3 process (693 k€)et<strong>de</strong>s citernes enterrées (770 k€) par Sanofi-Aventis àVertolaye (63).La protection <strong>de</strong> l’eauAprès la finalisation d’une première phase d’expérimentation(opération pilote d’inventaire <strong>de</strong>s installationssusceptibles <strong>de</strong> rejeter <strong>de</strong>s substances dangereusesdans le milieu aquatique) au niveau du bassin versant <strong>de</strong>la Dore, qui a concerné onze établissements en 2005(chimie, papeterie, verrerie, agroalimentaire, traitement<strong>de</strong> surface, etc.), l’extension du dispositif à l’ensemble<strong>de</strong> la région Auvergne a été décidée pour fin 2006.Suite à ces étu<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> réduction progressive<strong>de</strong>s rejets <strong>de</strong>s substances toxiques mis en évi<strong>de</strong>ncepourront être menées. Pour les substances considéréescomme les plus dangereuses au sens <strong>de</strong> la réglementationeuropéenne, l’objectif est la suppression <strong>de</strong>s rejetsà l’horizon 2015-2020.Ces actions supposeront <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s exploitants larecherche <strong>de</strong> l’origine possible <strong>de</strong>s substances,ainsi quela présentation d’un programme <strong>de</strong> réduction ou <strong>de</strong>substitution possible <strong>de</strong>s substances.La protection <strong>de</strong> l’airCertains <strong>industriel</strong>s sont soumis à la taxe parafiscale surla pollution atmosphérique déterminée sur la base <strong>de</strong>leurs rejets. Ils accomplissent néanmoins <strong>de</strong>s effortsconsidérables pour limiter la pollution atmosphériquedont ils sont à l’origine.Alors que l’activité <strong>de</strong> production d’aciers spéciaux àhautes performances et <strong>de</strong> superalliages générait pourl’Aciérie Aubert & Duval aux Ancizes (63) d’importantesémissions <strong>de</strong> poussières, la société a passé comman<strong>de</strong>d’une installation <strong>de</strong> dépoussiérage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxfours électriques à arc. L’installation, fruit d’un investissementtotal <strong>de</strong> 7 millions d’euros comprenant la captation,les équipements connexes et le filtre à manches,doit permettre avant fin 2006 <strong>de</strong> diviser par plus <strong>de</strong>vingt les émissions <strong>de</strong> poussières <strong>de</strong>s fours en fusion,passant ainsi d’environ 7 kg <strong>de</strong> poussières par tonne d’acierà 300 g avec comme objectif <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre à 150 gen 2008.La société exploitante <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong> Saint-Julien-<strong>de</strong>-Coppel(63) avait pris l’engagement <strong>de</strong> limiterles nuisances créées par son activité, notamment pourles plus proches habitations (impact visuel, bruit etpoussières), et décidé le remplacement et le déplacement<strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> matériaux dansl’enceinte <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> carrière exploitée.Ces investissements(5,5 millions d’euros) ont ainsi permis <strong>de</strong> transformerle site d’exploitation en carrière mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong>nouvelle génération.À la suite d’actions menées récemment vis-à-vis <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux incinérateurs <strong>de</strong> déchets ménagers en fonctionnementà Bayet et à Aurillac (recherche <strong>de</strong> dioxines), <strong>de</strong>stravaux ont permis <strong>de</strong> réduire les rejets <strong>de</strong> dioxinespour Aurillac, avec <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> dix fois inférieursaux normes applicables fin 2005. Pour Bayet,les<strong>de</strong>ux fours <strong>de</strong> l’usine (filtres, réacteurs, brûleurs, etc.)ont fait l’objet <strong>de</strong> travaux très importants, pour un investissementd’un montant <strong>de</strong> 24 millions d’euros.Il y a lieu <strong>de</strong> signaler que le réseau ATMO Auvergne assurele suivi <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>de</strong> la région.60INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainLa gestion <strong>de</strong>s déchetsCinq grands objectifs sous-ten<strong>de</strong>nt la politique globale <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong>s déchets <strong>industriel</strong>s :➢ réduire les déchets à la source, en favorisant lestechnologies propres et économes ;➢ valoriser le recyclage ;➢ traiter pour réduire la nocivité pour l’environnement;➢ stocker les déchets ultimes en réduisant les risquespotentiels <strong>de</strong> pollution en les stabilisant ;➢ assurer la transparence par le biais <strong>de</strong>s commissionslocales d’information et <strong>de</strong> surveillance(CLIS).Il est important <strong>de</strong> souligner que <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> déchetssont recyclées, leur détenteur y trouvant alors unintérêt économique.À titre d’exemple, en Auvergne, l’entreprise <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong> surface PEM (Protection Electrolytique <strong>de</strong>s Métaux)située à Siaugues-Sainte-Marie (43)a ainsi choisi <strong>de</strong> faire revaloriser sesboues d’hydroxy<strong>de</strong>s métalliques en Allemagne,opération qui lui permet ainsi <strong>de</strong>récupérer, par un processus <strong>de</strong> recyclage,une partie <strong>de</strong>s produits valorisables.Autre exemple, la cimenterieVICAT (03) utilise, dans le cadre d’unevalorisation énergétique ou comme matièrepremière, <strong>de</strong>s déchets tels que lapoudre d’alumine, <strong>de</strong>s pneumatiquesBayetusagés, <strong>de</strong>s huiles, <strong>de</strong>s farines animales,<strong>de</strong>s terres avec <strong>de</strong>s hydrocarbures, etc.Le suivi <strong>de</strong>s siteset sols polluésLe traitement <strong>de</strong>s sites et sols pollués est<strong>de</strong>venu un problème environnementalmajeur pour les <strong>industriel</strong>s. Un effortd’information a été entrepris sur la based’un inventaire national (BASOL). Cettebase <strong>de</strong> données doit permettre d’éviternotamment que <strong>de</strong>s modifications d’usageinadéquates n’interviennent, telle laconstruction d’un établissement sensiblesur un ancien site <strong>industriel</strong> non viabilisé.Dans la région Auvergne, environ 80 sitesréduits à l’état <strong>de</strong> friche <strong>industriel</strong>leou encore en activité font l’objet d’unsuivi régulier <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> la DRIRE.L’ensemble <strong>de</strong> ces informations est disponiblesur le site www.environnement.gouv.frEnfin,comme le rappelle l’article premier<strong>de</strong> la Charte <strong>de</strong> l’environnement :« Chacuna le droit <strong>de</strong> vivre dans un environnementéquilibré et respectueux <strong>de</strong> lasanté ». Le Plan National Santé Environnement(PNSE) se décline pour la régionAuvergne en un programme approuvépar arrêté préfectoral du 21 novembre2005. Celui-ci comprend 21 actions, 19issues du plan national et <strong>de</strong>ux autrespropres à la région concernant le traitement<strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risques liés auxbruits et l’information en matière <strong>de</strong> téléphoniemobile.MontluçonBellenavesCommentrySt-Éloy-les-MinesSt-Germain-<strong>de</strong>-SallesCes 21 actions, dont plusieurs sont évoquées dans lesthèmes présentés ci-<strong>de</strong>ssus, s’inscrivent dans sept axesstructurants :➢ prévenir les décès liés aux infections/intoxicationsaiguës (<strong>de</strong>ux actions) ;➢ protéger la santé publique en améliorant la qualité<strong>de</strong>s milieux <strong>de</strong> vie que sont l’air, l’eau et les sols(cinq actions) ;➢ protéger la population <strong>de</strong> la pollution à l’intérieur<strong>de</strong>s locaux (quatre actions) ;➢ mieux maîtriser les risques liés aux substances chimiques(une action) ;➢ renforcer la protection <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s femmesenceintes (cinq actions) ;➢ améliorer les dispositifs <strong>de</strong> veille, <strong>de</strong> surveillance etd’alerte (une action) ;➢ consoli<strong>de</strong>r la formation et développer l’informationet la communication (trois actions). ❑St-Pourçain-sur-SiouleGannatRiomClermont-FerrandClermont-FerrandMoissatMassiacMONTLUÇONMAURIACGANNATRIOMCLERMONT -FERRANDAURILLACSaint-FlourISSOIRE* au sens <strong>de</strong> la directive n°96/82/CE modifiéeSource : DRIRE AuvergneCarte <strong>de</strong>s établissements à risque en AuvergneSilos (risque d'explosion -cf. acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Blaye (33) en 1997)MOULINSVICHYTHIERSBRIOUDESt-Martin-<strong>de</strong>s-LaisToulon-sur-AllierLezouxAMBERTVarennes-sur-AllierTréteau TréteauCussetBellerive-sur-AllierAigueperseEnnezatEnnezatGerzat GerzatCournon-d’AuvergneCournon-d’AuvergneVertolayeYSSINGEAUXSAINT - FLOURLE PUY - EN -VELAYMazerat-d’AllierSEVESO AS seuil haut*Siaugues-Ste-MarieSt-Germain-Lapra<strong>de</strong>SEVESO seuil bas*INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200661


Énergie : bois et hydroélectricité,<strong>de</strong>ux atouts pour l'avenirLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainL’Auvergne consomme près <strong>de</strong> 6,8 fois plus qu’ellene produit,toutes énergies confondues.En 2002,laproduction d’énergie primaire totale est en effet<strong>de</strong> 475 ktep pour une consommation finale <strong>de</strong>3 229 ktep.La consommation <strong>de</strong> gaz est <strong>de</strong> 8 869 GWh, celle d’électricité<strong>de</strong> 7 277 GWh et celle <strong>de</strong> pétrole <strong>de</strong>1 530 ktep.Concernant l’électricité, la situation est un peu plus favorable,l’Auvergne produisant selon les années entre20 et 25 % (fluctuations <strong>de</strong> la production hydraulique)<strong>de</strong> ce qu’elle consomme.La production d’électricité s’élève à 1 858 GWh,répartisen 330 GWh <strong>de</strong> production thermique (cogénération)et 1 528 GWh <strong>de</strong> production hydraulique (160 GWh <strong>de</strong>petite hydraulique et 1 368 GWh pour les centrales EDF).Le bois représente la quasi-totalité <strong>de</strong> la productionthermique à partir d’énergies renouvelables : 334 ktepsur un total <strong>de</strong> 343 ktep, les 9 ktep restants ayant pourorigine le biogaz obtenu à partir <strong>de</strong> déchets urbains.Dans le domaine <strong>de</strong> l’énergie éolienne, la puissanceinstallée aujourd’hui n’est que <strong>de</strong> 39 MW (production2005 : 11,742 GWh). Il résulte cependant <strong>de</strong>stravaux menés dans le cadre <strong>de</strong> la révision du schéma<strong>de</strong> développement du réseau public <strong>de</strong> transport d’électricitéqu’un objectif <strong>de</strong> 368 MW <strong>de</strong> puissance installéea été estimé à l’horizon 2012,objectif qui pourrait êtreporté à 450 MW pour 2020.Cela suppose que toutes les contraintes s’opposant audéveloppement <strong>de</strong> cette filière soient levées, notammentcelles concernant le renforcement <strong>de</strong>s capacitésd’accueil du réseau <strong>de</strong> transport d’électricité.À titre d’exemple les projets connus dans le départementdu Cantal représentent 165 MW <strong>de</strong> puissanceinstallée alors que la capacité d’accueil actuelle du réseaun’est que <strong>de</strong> 15 MW. Même si <strong>de</strong>s dispositionstechniques permettront d’accueillir plus <strong>de</strong> 15 MW,les165 MW ne pourront être accueillis sans travaux <strong>de</strong>renforcement.Le bois énergie représente environ 10 % <strong>de</strong> laconsommation énergétique globale <strong>de</strong> la région, soit<strong>de</strong>ux fois plus que la moyenne nationale,surtout pour lesusages domestiques. Un potentiel <strong>de</strong> développementexiste : il sera soutenu prochainement par l’exercice <strong>de</strong>programmation pluriannuelle <strong>de</strong>s investissements (PPI)portant sur la biomasse.Le solaire thermique se développe fortement enAuvergne comme au niveau national :le chiffre d’affaires<strong>de</strong> ce secteur, qui fait largement appel à une maind’œuvre locale (entreprises certifiées QUALISOL),double chaque année <strong>de</strong>puis 2001.Les quantités produites<strong>de</strong>meurent toutefois marginales au regard <strong>de</strong>s autressources d’énergie.L’hydroélectricité auvergnate représente quelques<strong>de</strong>ux millions <strong>de</strong> MWh,soit 3 % <strong>de</strong> la production hydroélectriquenationale. Le département du Cantal en fournit78 %, auxquels s’ajoutent 10 % pour la Haute-Loire, 8 %pour le Puy-<strong>de</strong>-Dôme et 3 % pour l’Allier. Synthèse <strong>de</strong> la production et <strong>de</strong> la consommation d’énergie en AuvergneÉnergie totale(ktep)Production énergie primaire totale : 475dont énergies renouvelables thermiques 343 (72 %)électricité hydraulique et éolienne 131 (28 %)Électricité(GWh)Pétrole(ktep)Gaz(GWh)Consommation finale énergétique : 3 229 7 277 1 530 8 869Dans la consommation finale énergétique <strong>de</strong> la France entière 2,1 % 2,0 % 2,1 % 2,0 %Consommation finale pour 1000 habitants : 2,4 5,5 1,2 6,7Indice base 100 France entière 94 92 96 89Consommation finale pour un million d’euros <strong>de</strong> PIB régional : 117 263,8 55,5 321,5Indice base 100 France entière 112 111 116 107Source : Observatoire <strong>de</strong> l’Énergie (DGEMP) - Chiffres 200262INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>main Consommation énergétique finale en AuvergneUnité : ktepCharbonProduitspétroliersGaz Électricité BoisEnsemble <strong>de</strong>sénergiesrecenséesIndustrie (1) 34 82 294 239 16 669Rési<strong>de</strong>ntiel et tertiaire 5 363 387 380 318 1 467Agriculture ns 80 1 3 ns 84Transports ns 1 005 ns 4 ns 1 009Ensemble 40 1 530 683 626 334 3 229(1) Industrie y compris sidérurgie, BTP, production distribution d’eau et industries agroalimentaires.ns : non significatif.Source : Observatoire <strong>de</strong> l’Énergie (DGEMP) - Chiffres 2002Depuis le lancement du chantier <strong>de</strong> Queuille, en 1901,jusqu’à l’achèvement <strong>de</strong> l’aménagement <strong>de</strong> Montfermyen 1984, tous <strong>de</strong>ux sur la Sioule, une vingtaine <strong>de</strong>« gros barrages » auront été édifiés en Auvergne. Il y alieu <strong>de</strong> souligner à cet égard que les retenues <strong>de</strong>s barragesd’Auvergne ont généré <strong>de</strong> nouvelles activitéstouristiques (pêche, sports d’eau vive, motonautisme,canotage, baigna<strong>de</strong>) souvent bénéfiques pour les communes.La prochaine décennie verra vraisemblablement uneaugmentation sensible <strong>de</strong> la production hydroélectrique,simultanéeà l’ouverture du marché <strong>de</strong> l’électricité.Eneffet,c’est une énergie propre,stockée dans lesretenues et mobilisable très rapi<strong>de</strong>ment : cent ansaprès, la houille blanche pourrait bien avoir un nouvelavenir… ❑ Les moyens <strong>de</strong> production d’électricité enAuvergnePuissanceinstallée (MW)PourcentageFrance entièreCentrales thermiques réseau 123 0,1dont centrales nucléaires EDF 0 0centrales thermiques <strong>industriel</strong>les 83 1,4Centrales hydrauliques et éoliennes 1 123 4,4Puissance installée totale 1 246 1,1Source : Observatoire <strong>de</strong> l’Énergie (DGEMP) – Chiffres 2002Watt (W)Le watt est l’unité légale <strong>de</strong> puissance quicorrespond à la puissance développée parun courant d’un ampère sous une différence<strong>de</strong> potentiel d’un volt. Il correspond à laquantité d’énergie consommée ou produitepar unité <strong>de</strong> temps, soit un joule par secon<strong>de</strong>.Son symbole est W. On utilise souventses multiples : le kW (kilowatt) avec1 kW égal à 1000 W.Kilowattheure (kWh)Un kWh correspond à la consommationd’un appareil électrique <strong>de</strong> mille Watts pendantune heure.On utilise souvent ses multiples exprimés enMWh (mégawattheure) ou GWh (gigawattheure),avec 1 MWh = 1000 kWh et1GWh = 1 000 MWh.Tonne équivalent pétroleLa tonne d’équivalent pétrole (tep) est uneunité <strong>de</strong> mesure correspondant à l’énergieproduite par la combustion d’une tonne <strong>de</strong>pétrole moyen, ce qui représente environ 11600 kWh.Quelques exemples d’équivalences :1 tonne <strong>de</strong> charbon = 0,6 tep environ1 tonne d’essence = 1,05 tep1 tonne <strong>de</strong> fioul = 1,00 tep1 tonne <strong>de</strong> bois = 0,3 tepDéfinitionsLa conversion <strong>de</strong>s kWh électriques se faitselon 1 GWh = 0,086 ktep excepté pour lagéothermie où l’équivalence est 1GWh =0,86 ktep.Énergie primaireL’énergie primaire est la première forme <strong>de</strong>l’énergie directement disponible dans la nature: bois, charbon, gaz naturel, pétrole,vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique,géothermique… L’énergie primairen’est pas toujours directement utilisable etfait donc souvent l’objet <strong>de</strong> transformations :exemple, raffinage du pétrole pour avoir <strong>de</strong>l’essence ou du gazole ;combustion du charbonpour produire <strong>de</strong> l’électricité dans unecentrale thermique.CogénérationLa cogénération est la production simultanéed’électricité et <strong>de</strong> chaleur à partir <strong>de</strong>gaz naturel, <strong>de</strong> produits pétroliers, <strong>de</strong> charbon,<strong>de</strong> déchets ou <strong>de</strong> biomasse. On récupèrela chaleur dégagée lors <strong>de</strong> la productiond’électricité, et on l’utilise soit pourchauffer <strong>de</strong>s locaux,soit dans un procédé <strong>industriel</strong>.On peut ainsi considérablementaméliorer l’utilisation <strong>de</strong> l’énergie primaire,en atteignant un ren<strong>de</strong>ment global qui parfoisdépasse 80 %.Les énergies renouvelables constituenthistoriquement les premièressources d’énergie utilisées par leshommes.Fournies par le soleil, le vent, la chaleur<strong>de</strong> la terre, les chutes d’eau…,ces énergies, par définition, se renouvellentnaturellement après avoir étéconsommées et sont donc inépuisables(au moins sur <strong>de</strong>s très gran<strong>de</strong>séchelles <strong>de</strong> temps).Au total,on peut compter sept « types »d’énergies renouvelables : l’énergiesolaire (thermique et photovoltaïque),l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique,l’énergie géothermale, la biomasseet l’énergie <strong>de</strong>s déchets.INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200663


L'industrie <strong>de</strong>s TIC :un secteur peu développéen AuvergneLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainL’industrie <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> l’information et<strong>de</strong> la communication (TIC) relève <strong>de</strong> trois filières: informatique, électronique et télécommunications.En 2003,en Auvergne,environ 2 200 <strong>salarié</strong>s,soit 2 % <strong>de</strong>seffectifs <strong>industriel</strong>s, sont employés dans l’industrie <strong>de</strong>sTIC. C’est quatre points <strong>de</strong> moins que la moyenne métropolitaine.Cesecteur est donc globalement peu représentédans l’industrie auvergnate.L’industrie<strong>de</strong>sTICcompteprès<strong>de</strong>130établissementsdont 56 % se situent dans le Puy-<strong>de</strong>-Dôme. Lacommune <strong>de</strong> Clermont-Ferrand abrite à elle seule unpeu plus <strong>de</strong> 20 établissements.L’essentiel <strong>de</strong>s effectifs auvergnatsconcentré dans l’électroniqueDans l’industrie auvergnate <strong>de</strong>s TIC, 9 <strong>salarié</strong>s sur 10,soit un peu plus <strong>de</strong> 2 000 personnes sont employésdans l’électronique (67 % au niveau métropolitain).Les effectifs restants travaillent essentiellementdans les télécommunications.L’industrie informatique est peuprésente aussi bien en termes <strong>de</strong><strong>salarié</strong>s que d’établissements. L’électroniquese décline en plusieurssous-secteurs. L’industrie <strong>de</strong> laconnectique produit <strong>de</strong>s fils et câblespour les réseaux <strong>de</strong> télécommunications.En Auvergne, cette industrie estnotamment représentée par l’établissementLabinal, situé à Charmeil.Ses produits trouvent <strong>de</strong>nombreuses applications dans l’aéronautique.L’industrie <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> mesureet <strong>de</strong> contrôle est la plus importanteen termes d’effectifs. Les établissementsLandis&Gyr à Montluçon,SAS Peintamelec Construction situéà Creuzier-Le-Vieux et Watts Électronicsà Rosières sont les plus grosemployeurs. Ils produisent respectivement<strong>de</strong>s compteurs électroniques,<strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> contrôle électroniqueet <strong>de</strong>s thermostats etrégulateurs <strong>de</strong> vitesse.L’industrie <strong>de</strong>s composants électroniquesest présente dans la régionavec notamment les établissementsNSE Intégrations à Riom et AsteelÉlectronique Centre à DomératSource : INSEE - DADS 2003 Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>l'industrie <strong>de</strong>s TIC par sous-secteurSous-secteurs Auvergne FranceInformatique 0,6 % 10,8 %Électronique 91,4 % 67,1 %Télécommunications 8,0 % 22,1 %Total 100 % 100 %Source : INSEE - DADS 2003(anciennement Électronic Board Assembly).Enfin, l’industrie <strong>de</strong>s télécommunications est représentéeau travers d’unités <strong>de</strong> taille moyenne telles queNextiraone France, basée à Aubière et Escom, à Lemp<strong>de</strong>s-sur-Allagnon.L'industrie auvergnate peu spécialisée dans les TIC Poids <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong>s TICdans l'ensemble <strong>de</strong> l'industrieBretagneNombre <strong>de</strong> <strong>salarié</strong>sdans l'industrie <strong>de</strong>s TIC68 46022 820Basse-NormandiePoids <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong>s TIC dans l'ensemble <strong>de</strong> l'industriePlus <strong>de</strong> 10 %De5%àmoins <strong>de</strong> 10 %Limite régionalePays-<strong>de</strong>-la-LoireHaute-NormandiePoitou-CharentesAquitaineNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisCentreLimousinMidi-PyrénéesPicardieLorraineIle-<strong>de</strong>-FranceChampagne-Ar<strong>de</strong>nneDe3%àmoins <strong>de</strong> 5 %Moins <strong>de</strong> 3 %BourgogneAuvergneLanguedoc-RoussillonLimite AuvergneFranche-ComtéRhône-AlpesAlsaceProvence-Alpes-Côte-d'Azuret Corse64INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>main Les secteurs <strong>de</strong> l'industrie <strong>de</strong>s TIC selon la nomenclature d'activités françaises(définition OCDE)NAF Intitulé FilièreActivités <strong>de</strong> fabrication300 Fabrication <strong>de</strong> machines <strong>de</strong> bureau et <strong>de</strong> matériel informatique Informatique313Z Fabrication <strong>de</strong> fils et <strong>de</strong> câbles isolés Électronique321 Fabrication <strong>de</strong> composants électroniques Électronique323ZFabrication d'appareils <strong>de</strong> réception, d'enregistrement ou <strong>de</strong> reproduction du sonet <strong>de</strong> l'imageÉlectronique332 et 333 Fabrication d'appareils <strong>de</strong> mesure et <strong>de</strong> contrôle Électronique322 Fabrication d'appareils d'émission et <strong>de</strong> transmission TélécommunicationsServices liés à <strong>de</strong>s biens et services immatériels518G Commerce <strong>de</strong> gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques et <strong>de</strong> progiciels Informatique518H Commerce <strong>de</strong> gros d'autres machines et équipements <strong>de</strong> bureau Informatique713E Location <strong>de</strong> machines <strong>de</strong> bureau et <strong>de</strong> matériel informatique Informatique72 Activités informatiques Informatique642 Télécommunications TélécommunicationsIls conçoivent respectivement <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> téléphonieet <strong>de</strong>s équipements d’émission et <strong>de</strong> transmissionhertzienne.L’industrie : moins d’un tiers<strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s du secteur <strong>de</strong>s TICLe secteur <strong>de</strong>s TIC comprend l’ensemble <strong>de</strong>s établissements<strong>de</strong> l’industrie, <strong>de</strong>s services et du commerce <strong>de</strong>gros, exerçant leur activité dans les domaines <strong>de</strong> l’informatique,<strong>de</strong>s télécommunications et <strong>de</strong> l’électronique.En Auvergne, 31 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>s TIC appartiennentau secteur <strong>de</strong> l’industrie contre 61 % pour les serviceset 8 % pour le commerce <strong>de</strong> gros. Cette répartition esti<strong>de</strong>ntique à celle observée en France métropolitaine.Autotal, l’ensemble du secteur occupe plus <strong>de</strong> 7 200 <strong>salarié</strong>s<strong>de</strong> la région.En Auvergne, les services <strong>de</strong>s télécommunications (notammenttéléphonie mobile et Internet) représententle premier employeur <strong>de</strong>s TIC : ainsi,avec 36 % <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s<strong>de</strong>s TIC auvergnats, ce seul secteur emploie davantage<strong>de</strong> personnes que l’industrie. France Telecom,au travers <strong>de</strong> ses succursales, est la principale entreprisedu secteur.Avec un quart <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong>s TIC, le secteur <strong>de</strong>s servicesinformatiques est le <strong>de</strong>uxième employeur. Lavente <strong>de</strong> logiciels et l’ingénierie-conseil sont les principalesactivités du secteur.En Auvergne, les principaux établissements en termesd’effectifs sont NSE Services (Abrest), CapgeminiFrance (Aubière), Unilog IT Services (Aubière) et AlfaInformatique (Clermont-Ferrand).Dans la région, près <strong>de</strong> 600 <strong>salarié</strong>s travaillent dans lecommerce <strong>de</strong> gros. Ce secteur regroupe les grossistesen ordinateurs, équipements informatiques et les grossistesen machines et équipements <strong>de</strong> bureau. Dans cesecteur, les établissements sont <strong>de</strong> petites structures(aucun ne dépasse les 100 <strong>salarié</strong>s). Les quatre plusgrands établissements se situent dans la zone d’emploi<strong>de</strong> Clermont-Ferrand : Neyrial Centre France,Abicom, la Réseautique et Burotic System SA. ❑Trois <strong>salarié</strong>s TIC sur dix dans l'industrie Répartition <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s <strong>de</strong>s TIC par grand secteurServices <strong>de</strong>s télécommunicationsSource : INSEE - DADS 2003Services informatiquesIndustrie <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> mesureet <strong>de</strong> contrôleIndustrie <strong>de</strong> la connectiqueCommerce<strong>de</strong>grosIndustrie <strong>de</strong>s composants électroniquesIndustrie <strong>de</strong>s télécommunicationsIndustrie informatiqueIndustrie <strong>de</strong> l'électronique grand public2,4 %0,2 %0,1 %8,8 %8,3 %7,2 %11,8 %25,6 %35,6 %0 5 10 15 20 25 30 35 40%INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200665


La R&D <strong>de</strong>s entreprisesconcentrée dans l'industrieLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainSituée au 19 e rang <strong>de</strong>s régions métropolitaines pourson PIB en 2003, l’Auvergne se place en 11 e positionpour sa dépense intérieure <strong>de</strong> recherche etdéveloppement (DIRD). La région consacre ainsi689 millions d’euros à la recherche, soit 2,4 % <strong>de</strong> sonPIB contre 2,1 % en France métropolitaine et 1,7 % sil’on exclut l’Île-<strong>de</strong>-France. Ces écarts peuvent s’expliquerpar la présence du groupe Michelin et plus généralementpar le caractère <strong>industriel</strong> <strong>de</strong> la région. La DIRD<strong>de</strong>s entreprises (DIRDE),dont 96 % du montant est d’origine<strong>industriel</strong>le,est en effet prépondérante dans la régionet représente à elle seule 1,9 % du PIB. La DIRDErepose majoritairement sur l’autofinancement. Au niveaunational, l’autofinancement assure 61 % <strong>de</strong> la DIRDEcontre 28 % pour les autres financements privés et 11 %pour les financements publics.Le poids <strong>de</strong> l’industrie transparaît également sur les effectifs<strong>de</strong> recherche et développement (R&D). Ainsi, les<strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s 7 000 Equivalents Temps Plein (ETP) <strong>de</strong> larecherche auvergnate sont employés dans les entrepriseset l'autre tiers dans l'administration. L’Auvergne sedémarque toutefois <strong>de</strong>s autres régions françaises parune faible proportion <strong>de</strong> chercheurs dans les entreprises: le personnel <strong>de</strong> soutien technique ou administratifreprésente en effet près <strong>de</strong>s trois-quarts <strong>de</strong>s effectifsR&D contre moins <strong>de</strong> la moitié sur l’ensemble du territoirefrançais. À partir <strong>de</strong> l’effort <strong>de</strong> R&D consacré enmoyenne par une branche d’activité, l’OCDE a établiune classification en termes d’intensité technologiquequi qualifie la maturité technologique d’un secteur. Seloncette classification, une autre spécificité se dégageen Auvergne. Les secteurs dits <strong>de</strong> « moyenne-faibletechnologie » (qui comprennent notamment le caoutchoucet le plastique) sont à l’origine <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>la DIRDE (contre 8 % en Francemétropolitaine). Les secteurs <strong>de</strong>haute technologie, qui incluentl’industrie pharmaceutique, représentent12 % <strong>de</strong>s dépenses(45 % en France).La spécialisation <strong>de</strong> la région semanifeste également au regard <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brevets déposées en2002 (voie européenne*). Plus <strong>de</strong>la moitié <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s auvergnatessont formulées dans les* Il existe <strong>de</strong> nombreuses possibilitéspour obtenir un brevet (voies française,européenne, internationale,américaine…). Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s répertoriéesdans cette étu<strong>de</strong> sont cellesformulées auprès <strong>de</strong> l’Office Européen<strong>de</strong>s Brevets (OEB).techniques <strong>industriel</strong>les diverses et le transport (pneumatique,emballage,…). Au total, l’Auvergne est àl’origine <strong>de</strong> 1,7 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s françaises.Un vaste réseau favorisantl’innovationLe rapprochement entre le mon<strong>de</strong> socio-économiqueet le mon<strong>de</strong> scientifique est assuré par différentes structures<strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologies.Le Réseau <strong>de</strong> Développement Technologique Auvergne(RDTA) a pour rôle <strong>de</strong> conseiller les PME, d’i<strong>de</strong>ntifierleurs besoins en matière d’innovation, <strong>de</strong> construire unprojet et <strong>de</strong> trouver les compétences nécessaires pour leréaliser.En outre,le RDTA coordonne l’ensemble <strong>de</strong>s acteursrégionaux qui œuvrent en faveur <strong>de</strong> l’innovation.Parmi ces acteurs figurent notamment le Centre Régionald’Innovation et <strong>de</strong> Transfert TechnologiqueCASIMIR, situé à Aubière sur le campus <strong>de</strong>s Cézeaux. Ilassure un appui technologique auprès <strong>de</strong>s PME régionalesdans <strong>de</strong>s domaines d’activité variés :agroalimentaire,emballage et conditionnement,matériaux et mécanique,contrôle et gestion <strong>de</strong> la qualité,technologies <strong>de</strong> l’informationet <strong>de</strong> la communication.L’Association pour le Développement <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> laVian<strong>de</strong> (ADIV) est une structure <strong>de</strong> recherche appliquéeassurant à la fois <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> centre techniqueet d’animation du pôle <strong>de</strong> compétitivité « Vian<strong>de</strong>set produits carnés ». C’est un <strong>de</strong>s plus importants centrestechniques français dédié à l’industrie agroalimentaire.Le Centre National d’Évaluation <strong>de</strong> Photoprotection(CNEP), filiale <strong>de</strong> l’Université Blaise Pascal, apporte<strong>de</strong>sréponsestechnologiquesauxproblèmesliésàlaLa moitié <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brevets dans le domaine« techniques <strong>industriel</strong>les diverses / transports » Deman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brevets auprès <strong>de</strong> l'OEBNombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brevetsauprès <strong>de</strong> l'OEB (office européen <strong>de</strong>s brevets)Auvergne ProvinceFrance142 5 273 8 556dont nécessités courantes <strong>de</strong> la vie 14,0 % 16,8 % 16,8 %techniques <strong>industriel</strong>les diverses, transports 51,2 % 21,1 % 18,9 %chimie, métallurgie 15,8 % 14,7 % 14,0 %textiles, papier 2,5 % 1,9 % 1,3 %constructions fixes 1,4 % 4,3 % 3,7 %mécanique, éclairage, chauffage, armement, sautage 5,3 % 7,8 % 8,8 %Physique 5,5 % 16,2 % 17,6 %Électricité 4,3 % 17,2 % 19,0 %Source : Eurostat - Base <strong>de</strong> données REGIO année 200266INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>maindurabilité <strong>de</strong>s matériaux polymères. Il est labellisé auplan national comme Centre <strong>de</strong> Ressource Technologique.L’Auvergne abrite également quatre parcs technologiquessitués à Saint-Beauzire (biotechnologies), Clermont-Ferrand-Aubière(technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication),Aurillac (agroalimentaire et biotechnologies)et Vichy-Hauterive (santé-beauté-forme et biomédical).Ces parcs ont pour but <strong>de</strong> promouvoir l’innovation etcomportent <strong>de</strong>s structures d’accueil pour les jeunes entreprisesinnovantes. En outre, le Biopôle Clermont-Limagneà Saint-Beauzire accueille l’incubateur d’entreprisesBUSI dont le rôle est <strong>de</strong> faciliter l’éclosion <strong>de</strong> projets enAuvergne par le conseil et la mise en relation avec différentsexperts. Cet incubateur travaille en collaborationavec la plate-forme d’initiative locale AT2I+ (AuvergneTechnologie Innovation Initiative) et les Zones d’AccueilTemporaire d’Entreprises (ZATE) <strong>de</strong>s universités.Le dispositif régional <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologies régionalest complété par les trois plates-formes technologiquesMEC@PROD (mécanique et productique),ALI@TECH (plats préparés et produits laitiers) etFORBOIS@UVERGNE (filière bois).La démarche <strong>de</strong> cesstructures repose sur trois principes : mutualiser lesmoyens et les compétences <strong>de</strong>s établissements publicsd’enseignement pour fournir aux PME un support techniqueà leur démarche d’innovation, mieux insérer le dispositif<strong>de</strong> formation dans le tissu économique, développerun travail en réseau <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> transferttechnologique.En parallèle, OSEO-ANVAR (ex Agence Nationale <strong>de</strong>Valorisation <strong>de</strong> la Recherche) assume la mise en œuvre<strong>de</strong> diverses procédures d’ai<strong>de</strong> à l’innovation dans les entreprises(avances remboursables pour <strong>de</strong>s projets innovants,ai<strong>de</strong> au recrutement <strong>de</strong>s jeunes diplômés…).OSEO-ANVAR et l’ARIST (Agence Régionale d’InformationStratégique et Technologique), cette <strong>de</strong>rnièrehébergée par la CRCI Auvergne et spécialisée dans laveille technologique, sont partenaires du Centre RelaisInnovation SOFRAA (transfert <strong>de</strong> technologies au planeuropéen).La recherche publique et la formationFort poids <strong>de</strong> la dépense intérieure <strong>de</strong> recherche etdéveloppement <strong>de</strong>s entreprises (DIRDE) en AuvergneEffectif <strong>de</strong> recherchedans les entreprises(en équivalent temps plein)30 00010 000Poids <strong>de</strong> la DIRDE dans le PIBDe 1,7 % à moins <strong>de</strong> 2,5 %De 1,1 % à moins <strong>de</strong> 1,7 %De 0,8 % à moins <strong>de</strong> 1,1 %De 0,3 % à moins <strong>de</strong> 0,8 %Limite AuvergnePays-<strong>de</strong>-la-LoireAquitaineNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisHaute-NormandiePicardieBasse-NormandieLorraineAlsaceIle-<strong>de</strong>-FranceBretagneChampagne-Ar<strong>de</strong>nnePoitou-CharentesCentreLimousinMidi-PyrénéesAuvergneBourgogneLanguedoc-Roussillon© IGN-<strong>Insee</strong> 2006Source : Ministère <strong>de</strong> l'Éducation Nationale, <strong>de</strong> l'Enseignement Supérieur et <strong>de</strong> la Recherche(MENESR) 2003La recherche publique auvergnate s’organise principalementautour <strong>de</strong> différents axes définis dans le cadre ducontrat <strong>de</strong> plan État-Région 2000-2006. Quatre ont <strong>de</strong>sliens étroits avec l’industrie et ont notamment contribuéà l’émergence <strong>de</strong>s trois pôles <strong>de</strong> compétitivité auvergnats: l’axe santé-nutrition humaine, l’axe qualité <strong>de</strong>s aliments,l’axe chimie <strong>de</strong>s transformations et durabilité <strong>de</strong>smatériaux polymères et l’axe machine et systèmes performantset intelligents. Ces axes mobilisent près <strong>de</strong> lamoitié du personnel <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s principaux établissementspublics <strong>de</strong> la région parmi lesquels l’INRA, quipossè<strong>de</strong>enAuvergnesoncentre<strong>de</strong>provinceleplusimportant,le CNRS, l’INSERM et le CEMAGREF.Afin <strong>de</strong> renforcer les actions <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong>s résultats<strong>de</strong> la recherche, <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> technologie et <strong>de</strong>maturation <strong>de</strong> projets innovants,l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs<strong>de</strong> la recherche et <strong>de</strong> l’enseignement supérieur mutualisentune partie <strong>de</strong> leurs efforts au sein d’une cellule miseen place en 2005 et baptisée RESSOURCE-AUVERGNE.En Auvergne, le dispositif d’enseignement supérieur estnotamment assuré, en plus <strong>de</strong>s formations universitaires,par six écoles d’ingénieurs préparant à <strong>de</strong>s métiersvariés : le CUST, l’ISIMA, l’IFMA, l’ENITA, l’ENGREF etl’ENSCCF.Si on ajoute les formations plus courtes (IUT,BTS et lycées professionnels),les écoles plus spécifiques(dans les domaines <strong>de</strong> l’emballage, <strong>de</strong> la qualité,…) etl’École Supérieure <strong>de</strong> Commerce, la région est dotéed’atouts certains dans le domaine <strong>de</strong> la formation auxmétiers <strong>industriel</strong>s. ❑Franche-ComtéRhône-AlpesProvence-Alpes-Côte-d'Azuret CorseADIV : Association pour le Développement<strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> la Vian<strong>de</strong>.ARIST : Agence Régionale d’InformationStratégique et Technologique.AT2I+ : Auvergne Technologie InnovationInitiative.BTS : Brevet <strong>de</strong> Technicien Supérieur.CASIMIR : Centre d’Appui et <strong>de</strong> Stimulation<strong>de</strong>s Industries par les Moyens <strong>de</strong> l’Innovationet <strong>de</strong> la Recherche.CEMAGREF : Centre National du MachinismeAgricole, du Génie Rural, <strong>de</strong>s Eaux et<strong>de</strong>s Forêts.CNEP : Centre National d’Evaluation <strong>de</strong>Photoprotection.Principaux sigles utilisésCNRS : Centre National <strong>de</strong> la RechercheScientifique.CRI-SOFRAA : Centre Relais InnovationSuisse Ouest France Rhône Alpes Auvergne.CUST : Centre Universitaire <strong>de</strong>s Sciences etTechniques <strong>de</strong> l’ingénieur.DIRD : Dépense Intérieure <strong>de</strong> Recherche etDéveloppement.DIRDE : DIRD <strong>de</strong>s entreprises.ENGREF : École Nationale du Génie Rural,<strong>de</strong>s Eaux et <strong>de</strong>s Forêts.ENITA : École Nationale d’Ingénieurs <strong>de</strong>sTravaux Agricoles.ENSCCF : École Nationale Supérieure <strong>de</strong>Chimie <strong>de</strong> Clermont-Ferrand.IFMA : Institut Français <strong>de</strong> MécaniqueAvancée.INRA :Institut National <strong>de</strong> Recherche Agronomique.INSERM : Institut National <strong>de</strong> la Santé et<strong>de</strong> la Recherche Médicale.ISIMA :Institut Supérieur d’Informatique et<strong>de</strong> Modélisation Appliquée.IUT : Institut Universitaire <strong>de</strong> Technologie.RDTA : Réseau <strong>de</strong> Développement TechnologiqueAuvergne.INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200667


Services aux entreprises :<strong>de</strong>s partenaires indispensables<strong>de</strong> l’industrieLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainDepuis quelques années déjà, nombre d’établissements<strong>industriel</strong>s se recentrent sur leur foncropéennes,certains services aux entreprises font dé-Depuis la mise en place <strong>de</strong> nouvelles nomenclatures eutionpremière <strong>de</strong> production.Dès lors ils ont tendanceà externaliser <strong>de</strong>s services rendus jadis en in-<strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> la communication (TIC). Cet assormaispartie intégrante du domaine <strong>de</strong>s technologiesterne par une partie <strong>de</strong> leur personnel tels que le pect-là est traité par ailleurs dans l'article « L'industrietransport et la logistique (entreposage et stockage). Le <strong>de</strong>s TIC, un secteur peu développé en Auvergne »secteur logistique/transport fait l’objet d’une évolution (page 64). L’analyse qui suit ne porte que sur les servicesparticulière en Auvergne notamment en termes d’aménagementdu territoire. Les « parcs » ou « plate-for-opérationnels et les services <strong>de</strong> conseil et assistance.mes » logistiques font, en effet, quasi-systématiquementDes activités dynamiquespartie <strong>de</strong>s projets d’aménagement <strong>de</strong> zones d’activitésconduits par les Chambres <strong>de</strong> Commerce et d'industrie En Auvergne, au 31 décembre 2003, les services opérationnelset les services <strong>de</strong> conseil et assistance occu-ou communautés d’agglomération. Cela <strong>de</strong>vrait se traduire<strong>de</strong>main par une croissance <strong>de</strong> l’emploi régional paient conjointement 34 210 <strong>salarié</strong>s répartis en 6 089dans ce secteur.établissements employeurs. Cet effectif équivaut à 7,4 %La délégation <strong>de</strong> compétences se reporte aussi sur le <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> régional, tandis qu’au niveau <strong>de</strong> la province(ensemble <strong>de</strong>s régions hors Île-<strong>de</strong>-France), lenettoyage et le gardiennage <strong>de</strong>s locaux, les services informatiques,la gestion <strong>de</strong>s ressources humaines, la chiffre est <strong>de</strong> 9,5 %.maintenance du parc <strong>de</strong> machines, la restauration dupersonnel… Ces activités, et bien d’autres, constituentles services aux entreprises. Elles se répartissent en <strong>Évolution</strong> <strong>de</strong> <strong>l'emploi</strong> <strong>salarié</strong><strong>de</strong>ux groupes essentiels : les services opérationnels(services opérationnels et <strong>de</strong> conseil/assistance cumulés)(nettoyage,sécurité,conditionnement…) et les servicesIndice base 100 en 1993<strong>de</strong> conseil et assistance (ingénierie, activités juridiques 220et comptables…).Les branches « postes et télécommunications» et « recherche et développement » occu-210200Services aux entreprises Auvergne190pent une place à part. La première n’est pas spécifiquementun service aux entreprises : elle s’adresse aussi 170180aux particuliers. Dans le cas <strong>de</strong> l’industrie, la branche 160150« recherche et développement » reste encore peu externalisée.En effet, beaucoup d’établissements, notam-130140Services aux entreprises Provincement les plus grands,disposent <strong>de</strong> leur propre structure 120<strong>de</strong> recherche et développement, en raison <strong>de</strong> besoins 110100quelquefois bien spécifiques. Dès lors, ces chercheursn’apparaissent pas comme tels mais sont recensés selonSource : INSEE - Estimations d'emploi au 31 décembre 2003l’activité principale <strong>de</strong> l’établissement. Les principaux établissements auvergnats d'activités <strong>de</strong> conseil et assistanceRaison socialeActivité199319941995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003Tranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationSociété Étu<strong>de</strong>s Applications Michelin Ingénierie, étu<strong>de</strong>s techniques 250 à 499 Clermont-Ferrand (63)Ingerop Ingénierie, étu<strong>de</strong>s techniques 200 à 249 Clermont-Ferrand (63)NSE ServicesEntretien et réparation <strong>de</strong> machines<strong>de</strong> bureau et matériel informatique150 à 199 Clermont-Ferrand (63)Capgemini France Conseil en systèmes informatiques 100 à 149 Clermont-Ferrand (63)Unilog IT Services Conseil en systèmes informatiques 100 à 149 Toulon-sur-Allier (03)Alfa InformatiqueÉdition <strong>de</strong> logiciels (nonpersonnalisés)100 à 149 La Roche-Blanche (63)Merck Sharp & Dohme Administration d'entreprises 100 à 149 Clermont-Ferrand (63)Groupe Limagrain Holding Administration d'entreprises 100 à 149 Clermont-Ferrand (63)Centre France Publicité Gestion <strong>de</strong> supports <strong>de</strong> publicité 100 à 149 Beaumont (63)Gaudriot Ingénierie, étu<strong>de</strong>s techniques 50 à 99 Clermont-Ferrand (63)Source : INSEE - CLAP 2003 (connaissance locale <strong>de</strong> l'appareil productif)68INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainMalgré une présence plus faible qu’au niveau national,ces activités sont à créditer d’un développement relativementsoutenu au cours <strong>de</strong> la décennie 1993-2003.En effet, les emplois <strong>salarié</strong>s auvergnats correspondantsont progressé au rythme annuel moyen <strong>de</strong> 7,8 % contre6,0 % pour ceux <strong>de</strong> la province. Ce résultat repose surune croissance plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s services opérationnels.Leur rythme <strong>de</strong> progression a été <strong>de</strong> 10,2 % (province :7,7 %), alors que pour la branche « conseil et assistance»,il n’a pas excédé 4,9 % par an (province :4,0 %).Les établissements, notamment les plus grands, dépen<strong>de</strong>nten majorité <strong>de</strong> la branche « services opérationnels». Il en va <strong>de</strong> même pour les emplois. On note uneforte proportion <strong>de</strong> postes d’ouvriers (56,8 % contre42,2 % au niveau national).Dans certaines <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> services opérationnels(travail temporaire, nettoyage), les taux d’ouvriers sontbien supérieurs du fait <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong>s tâches et <strong>de</strong>sprincipaux secteurs « clients ». À ce titre, l’industrie estfortement utilisatrice <strong>de</strong> travail temporaire. La part <strong>de</strong>semployés, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 20 %, se rapproche <strong>de</strong> lamoyenne nationale (21,2 %).Deux catégories socioprofessionnelles sont sous-représentées:les professions intermédiaires et les cadres.Pour la première citée,un écart <strong>de</strong> trois points sépare larégion <strong>de</strong> la moyenne nationale (15,5 % contre 18,5 %).Pour la secon<strong>de</strong>, la différence, toujours défavorable àl’Auvergne, avoisine onze points (7,5 % contre 18,1 %).Ces <strong>de</strong>ux catégories dépen<strong>de</strong>nt plutôt <strong>de</strong> la branche« conseil et assistance » où se trouvent <strong>de</strong>s activités àforte valeur ajoutée : ingénierie, activités juridiques etcomptables…Par ailleurs, le profil socioprofessionnel <strong>de</strong>s services auxentreprises diffère <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> l’économie auvergnate dontla répartition est la suivante : ouvriers : 37,7 % ; employés :33,5 % ; professions intermédiaires : 20,6 %. Le seul point<strong>de</strong> rapprochement se situe au niveau <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s cadres(8,2 % pour l’économie auvergnate).En Auvergne, services opérationnels et services <strong>de</strong>conseil et assistance offrent un visage globalement plusjeune que l’ensemble <strong>de</strong> l’économie. En effet, l’âgemoyen <strong>de</strong> tous les secteurs réunis est <strong>de</strong> 38 ans.Dans leconseil et assistance, l’âge moyen s’approche du chiffrerégional avec 37,5 ans. En revanche, celui <strong>de</strong>s servicesopérationnels s’avère nettement plus favorable avec31,7 ans. L’une <strong>de</strong>s autres caractéristiques <strong>de</strong> ces servicesau regard du reste <strong>de</strong> l’économie régionale rési<strong>de</strong>dans une présence masculine plus forte au sein <strong>de</strong> leurseffectifs (59 % contre 55 %). ❑Écarts entre le poids <strong>de</strong>s services aux entreprises<strong>de</strong>s zones d'emploi françaises et la moyenne provincialeÉcarts positifsà la moyenne provinciale(en nombre <strong>de</strong> points)De 3,8 à moins <strong>de</strong> 19,4De 1,4 à moins <strong>de</strong> 3,8De 0 à moins <strong>de</strong> 1,4Écarts négatifsà la moyenne provinciale(en nombre <strong>de</strong> points)De - 2,1 à moins <strong>de</strong> 0De - 3,3 à moins <strong>de</strong> - 2,1De - 4,4 à moins <strong>de</strong> - 3,3De - 6,6 à moins <strong>de</strong> 4,4Source : INSEE - DADS 2003BretagnePays <strong>de</strong> la LoireHaute-NormandieBasse-NormandiePoitou-CharentesAquitaineNord-Pas-<strong>de</strong>-CalaisLorraineIle-<strong>de</strong>-FranceAlsaceChampagne-Ar<strong>de</strong>nneCentreLimousinAuvergneRhône-AlpesMidi-PyrénéesPicardieBourgogne Franche-ComtéLanguedoc-Roussillon© IGN-<strong>Insee</strong> 2006AuvergneRégionsZones d'emploiProvence-Alpes-Côte-d'AzurUn pan relativement jeune <strong>de</strong> l'économie régionale Répartition par sexe et âge <strong>de</strong>s <strong>salarié</strong>s%HommesSource : INSEE - DADS 200365 ans60 ans55 ans50 ans45 ans40 ans35 ans30 ans25 ans20 ans15 ansFemmes4 3 2 1 0 0 1 2 3 4%CorseServices aux entreprisesAuvergneÉconomieauvergnate Les principaux établissements auvergnats <strong>de</strong>s services opérationnelsRaison socialeActivitéTranched'effectifs<strong>salarié</strong>sLocalisationSociété <strong>de</strong> Promotion et <strong>de</strong> Diffusion Routage 250 à 499 Clermont-Ferrand (63)Onyx Auvergne Rhone AlpesEnlèvement et traitement <strong>de</strong>s orduresménagères200 à 249 Clermont-Ferrand (63)Onet Services Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 Clermont-Ferrand (63)ISS Abilis France Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 Clermont-Ferrand (63)Onet Services Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 Toulon-sur-Allier (03)Onet Services Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 La Roche-Blanche (63)Safen Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 Clermont-Ferrand (63)SA GSF Phebus Activités <strong>de</strong> nettoyage 150 à 199 Clermont-Ferrand (63)Centre <strong>de</strong> Maintenance Régional Activités <strong>de</strong> nettoyage 100 à 149 Beaumont (63)Renosol Sud Est Activités <strong>de</strong> nettoyage 100 à 149 Clermont-Ferrand (63)Source : INSEE - CLAP 2003 (connaissance locale <strong>de</strong> l'appareil productif)INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200669


Zones d’activité :<strong>de</strong>s espacespour entreprendreLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainLes zones d’activité sont <strong>de</strong>s espaces aménagés parles collectivités locales, en vue d’être commercialisésà <strong>de</strong>s entreprises pour l’exercice <strong>de</strong> leurs activitéséconomiques.Ces sites d’accueil ont pour objectif <strong>de</strong> renforcer et<strong>de</strong> structurer le tissu économique local grâce à uneoffre foncière et immobilière adaptée.Outre les terrains,cette offre comporte,selon les cas,<strong>de</strong>s bureaux, <strong>de</strong>s centres d’affaires, <strong>de</strong>s bâtiments <strong>industriel</strong>s,<strong>de</strong>s entrepôts…Elle est généralement complétée par <strong>de</strong>s équipementsen Voirie Réseaux divers (VRD), ainsi que diversaménagements (aires <strong>de</strong> stationnement, signalétiqueinterne, espaces verts…).Des services sont également parfois proposés auxprofessionnels, dans le cadre d’ateliers relais, <strong>de</strong> pépinièreset d’hôtels d’entreprises, ainsi que par <strong>de</strong>sprestations collectives comme la collecte <strong>de</strong>s déchets,le gardiennage, un service <strong>de</strong> restauration, <strong>de</strong>stransports collectifs, <strong>de</strong>s crèches…Pour répondre aux besoins <strong>de</strong>s mutations structurelles<strong>de</strong> l’économie (notamment la tertiarisation), lescollectivités locales ont diversifié leur offre foncièrepar la création et l’aménagement <strong>de</strong> zones d’activitéaux vocations fonctionnelles différentes, parmi lesquelleson distingue :➢ les zones artisanales (ZA) ;➢ les zones commerciales qui sont généralementdédiées à l’accueil <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfaces (Zoned’Aménagement Concerté) ;➢ les zones <strong>industriel</strong>les (ZI) ;➢ les zones logistiques qui sont <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> stockageet <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong>s produits,<strong>de</strong>sservies leplus fréquemment par plusieurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport(plate-forme multimodale, plate-forme logistique…);➢ les zones d’activités <strong>de</strong> services ;➢ les zones mixtes qui accueillent <strong>de</strong>s activités <strong>industriel</strong>les,<strong>de</strong>s entreprises logistiques, <strong>de</strong>s activitéstechnologiques ;➢ les zones portuaires et aéroportuaires ;➢ les zones d’activités technologiques ;➢ les zones spécialisées qui hébergent <strong>de</strong>s activités<strong>industriel</strong>les spécifiques ;➢ les technopôles, qui sont <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> « fertilisationcroisée » où se concentrent entreprises,centres <strong>de</strong> recherche, et universités.Outils <strong>de</strong> développement économique local et <strong>de</strong>soutien à la création d’entreprise,les pépinières d’entreprisesont été mises en place progressivement dèsle début <strong>de</strong>s années quatre-vingt, pour héberger etaccompagner les entreprises nouvelles.Structure d’accueil temporaire,la pépinière a pour objectif<strong>de</strong> renforcer les chances <strong>de</strong> succès <strong>de</strong>s créateurs d’entreprisesen proposant notamment un soutien méthodologique,un accompagnement personnalisé, <strong>de</strong>s servicescollectifs et partagés, ainsi que <strong>de</strong>s locaux adaptés.Les pépinières permettent notamment aux créateursd’entreprise <strong>de</strong> pouvoir bénéficier d’une large panoplie<strong>de</strong> conseils, d’informations par le biais <strong>de</strong> conférences,d’échanges avec d’autres créateurs,<strong>de</strong> partenariats avec<strong>de</strong>s organismes extérieurs dans le domaine juridique,comptable, fiscal, bancaire, commercial, <strong>de</strong> la gestion etdu développement technologique…La pépinière peut être ainsi un véritable lieu d’échangesqui permet <strong>de</strong> rompre l’isolement habituel du créateurd’entreprise. Animée par une équipe spécialiste <strong>de</strong> lacréation d’entreprises, la pépinière d’entreprises est unlieu <strong>de</strong> soutien à la création d’entreprises et d’échangesinter-entreprises.En Auvergne, plus <strong>de</strong> 300 communes accueillent aumoins une zone d’activité :➢ Allier : 60➢ Cantal : 43➢ Haute-Loire : 71➢ Puy-<strong>de</strong>-Dôme : 129Les Comités d’Expansion Économique (CEE) <strong>de</strong>squatre départements <strong>de</strong> la région Auvergne gèrent <strong>de</strong>sbases <strong>de</strong> données accessibles sur internet recensant,par zone d’activités,les surfaces totales et disponibles,leprix au m², les ai<strong>de</strong>s et taxes spécifiques à la commune<strong>de</strong> rattachement,les équipements disponibles,les infrastructuresd’accès, l’environnement économique (entreprisesprésentes sur la zone)… ❑Pour en savoir plus :CEE <strong>de</strong> l’Allier :http://www.ceea-allier.com/fr/simplanter/paroles.aspCEE du Cantal :http://www.cantalexpansion.fr/v2/plus-espaces.phpCEE <strong>de</strong> la Haute-Loire :http://www.hauteloire<strong>de</strong>veloppement.com/in<strong>de</strong>x-frame.jspCEE du Puy-<strong>de</strong>-Dôme :http://www.expansion63.com/implant/activite.php70INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainLes communes auvergnates possédant une ou plusieurs zones d'activitéCHERNIÈVREMOULINSSAÔNE-ET-LOIREMONTLUÇONCommentryType <strong>de</strong> communeCommunes dépourvues <strong>de</strong> zone d'activitéCREUSEDompierresur-BesbreSt-Pourçainsur-SiouleVarennessur-AllierSt-Éloyles-MinesSt-Georges-<strong>de</strong>MonsGannatRIOMVICHYCLERMONT-FERRANDTHIERSLOIRECommunes possédant au moins une zone d'activitéLimite départementaleAuvergneAmbertCORRÈZEISSOIREBrassac-les-MinesSt-ÉTIENNEMauriacBriou<strong>de</strong>Ste-SigolèneYssingeauxAURILLACSt-FlourLE PUY-EN-VELAYAVEYRONLOZÈREARDÈCHE© IGN-<strong>Insee</strong> 2006Source : Chambre Régionale <strong>de</strong> Commerce et d'Industrie Auvergne (CRCIA)INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200671


Transmission d'entreprises :vers une forte augmentationdu nombre d'affaires à reprendreLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>main72Avec l’arrivée prochaine à l’âge<strong>de</strong> la retraite <strong>de</strong>s générationsnées après guerre,<strong>de</strong> nombreusesentreprises <strong>industriel</strong>les vont changer<strong>de</strong> main dans les dix prochaines annéesen Auvergne.Au recensement <strong>de</strong> 1999, environ2 200 personnes <strong>de</strong> 50 ans ou plus dirigeaientune entreprise <strong>industriel</strong>le dansla région, soit 35 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>schefs d’entreprise <strong>de</strong> l’industrie. Pourl’industrie <strong>de</strong>s biens intermédiaires, quiconcentre un tiers <strong>de</strong> ces dirigeants,cette part dépasse 41 %. Même si l’âgedu dirigeant n’est pas le seul critère, ilreste cependant le principal facteur déclenchantla cession ou la transmission.Quelques exemples <strong>de</strong> dispositifsen faveur <strong>de</strong> la transmission en Auvergne :TREIMAC : Transmission reprised’entreprises <strong>industriel</strong>les du MassifcentralCe dispositif interrégional, animé par l’UCCIMAC(Union <strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie duMassif central),concerne la cession/reprise <strong>de</strong> PME-PMIdans le Massif central.Son objectif est <strong>de</strong> pérenniser l’activité et l’emploi <strong>industriel</strong>dans le Massif central,territoire où existent unetradition et <strong>de</strong>s savoir-faire (métallurgie et travail <strong>de</strong>smétaux,agroalimentaire,transformation du bois,textile,chimie, parachimie, plasturgie, bâtiment, sous-traitance),par <strong>de</strong>s actions concrètes en faveur <strong>de</strong>s PME et <strong>de</strong> leursdirigeants (détection <strong>de</strong>s entreprises, accompagnement<strong>de</strong>s cédants, recherche <strong>de</strong> repreneurs ou d’acquéreurs,formation <strong>de</strong>s repreneurs potentiels, orientation <strong>de</strong>srepreneurs…).PMI ContactPMI Contact est une bourse d’opportunités concernantles opérations <strong>de</strong> cession/acquisition dans les domaines<strong>de</strong> l’industrie, <strong>de</strong>s services aux entreprises, du négoce/distribution,<strong>de</strong>s régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon,Aquitaine, Auvergne, Limousin, Centre,Bourgogne, Champagne-Ar<strong>de</strong>nne. Il s’agit d’une base <strong>de</strong>données, accessible par internet (http://www.pmicontact.net)sur abonnement,permettant d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s :➢ offres <strong>de</strong> reprise ;➢ entreprises à cé<strong>de</strong>r ;INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006 Répartition <strong>de</strong>s chefs d'entreprise <strong>industriel</strong>lepar tranche d'âge en AuvergneSecteurs➢ rapprochements commerciaux entre entreprisesfrançaises ou étrangères ;➢ rapprochements technologiques (brevets,licences).En complément <strong>de</strong> ce service, les dossiers sont suivis àla <strong>de</strong>man<strong>de</strong> par les professionnels du Réseau d’appuiTransmission/Reprise.Moins<strong>de</strong> 50ansDe 50à59 ans60 ansouplusTotalPart<strong>de</strong>50 ansou plusPart<strong>de</strong>60 ansou plusIndustrie 4 148 1 883 347 6 378 35,0 % 5,4 %dont industries agricoleset alimentairesdont industries <strong>de</strong>s biensintermédiairesSource : INSEE - Recensement <strong>de</strong> la population 19991 430 540 50 2 020 29,2 % 2,4 %1 250 720 150 2 120 41,3 % 7,2 %Dès 1985, les Chambres <strong>de</strong> Commerce et d’Industrie,les notaires et <strong>de</strong>s agents immobiliers <strong>de</strong> la région Auvergneont créé le dispositif Transcommerce.À ce réseau auvergnat se sont associées les Chambres<strong>de</strong> Métiers (Transartisanat) et d’autres régions.Aujourd’hui Transcommerce - Transartisanat existe sur38 départements du territoire français.L’objectif <strong>de</strong> ce réseau est <strong>de</strong> faciliter la transmission<strong>de</strong>s entreprises artisanales, commerciales et hôtelièreset <strong>de</strong> favoriser l’aménagement du territoire.Ce dispositif intègre l’ensemble du processus d’appui àla transmission/reprise :➢ bourse d’opportunités : centralisation <strong>de</strong>s offres<strong>de</strong> vente et diffusion gratuite auprès <strong>de</strong>s candidatsà la reprise (journaux mensuels d’annonces, siteInternet www.transcommerce.com) ;➢ actions d’accompagnement visant à sensibiliser,orienter et conseiller les cédants et les repreneurs(Points Accueil dans les Chambres <strong>de</strong> Commerceet d’Industrie et les Chambres <strong>de</strong> Métiers et <strong>de</strong>l’Artisanat, Gui<strong>de</strong>s Pratiques <strong>de</strong> la Transmission et<strong>de</strong> la Reprise,Diagnostic <strong>de</strong> l’affaire à cé<strong>de</strong>r,Observatoire<strong>de</strong>sprix<strong>de</strong>vente<strong>de</strong>fonds<strong>de</strong>commerce).


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainEn 2006, les CCI d’Auvergne lancent, avec le soutien <strong>de</strong>la Communauté Européenne, le concept <strong>de</strong> l’École <strong>de</strong>sManagers, initié en 1987 par <strong>de</strong>s chefs d’entreprises <strong>de</strong>Mayenne. Le réseau compte aujourd’hui 19 écoles enFrance et a déjà formé avec succès plus <strong>de</strong> 1 200 chefsd’entreprise.Son objectif est d’accompagner les reprises d’entrepriseen interne (reprise familiale ou par un <strong>salarié</strong>) et <strong>de</strong> formerle repreneur à son nouveau métier <strong>de</strong> dirigeant.Lesstructures visées sont celles comptant plus <strong>de</strong> quatre<strong>salarié</strong>s et exerçant dans les secteurs <strong>de</strong> l’industrie, duBTP, <strong>de</strong>s services et du commerce.Le cycle <strong>de</strong> formation se déroule sur douze mois et sedécline en trois phases :➢ trois mois alternant visites en entreprise et formationthéorique ;➢ auto-diagnostic accompagné : chaque participantréalise individuellement, sous la conduite <strong>de</strong>consultants expérimentés, un travail d’analyse sursa propre entreprise ;➢ conseil et synthèse finale :sur les bases du diagnosticprécé<strong>de</strong>nt,le futur manager lance,lui-même,unplan d’actions afin d’établir une stratégie d’entreprise.En Auvergne, la première session se déroulera à partird’octobre 2006 et comptera une dizaine <strong>de</strong> participants.La transmission/reprise d’entreprise est une <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>spriorités <strong>de</strong> la région Auvergne.De nombreuses actions sont mises en place pour :➢ éviter qu’un trop grand nombre d’entreprises disparaisseen raison d’une transmission mal préparée;➢ inciter les chefs d’entreprise à anticiper et préparerla transmission <strong>de</strong> leur affaire et à considérer lacession comme un acte <strong>de</strong> gestion ;➢ sécuriser les transactions et favoriser la pérennité<strong>de</strong>s entreprises.➢ offrir aux repreneurs <strong>de</strong>s formations et <strong>de</strong>s financementssuffisants et rapi<strong>de</strong>ment mobilisables ;➢ favoriser la reprise d’entreprise par la mobilisation<strong>de</strong> fonds et <strong>de</strong> compétences publiques et privées ;➢ constituer un fichier d’entreprises à reprendre enrégion ;➢ qualifier les offres <strong>de</strong> cession et <strong>de</strong> reprise.Le Projet d’Action Stratégique <strong>de</strong> l’État en Région d’Auvergne(PASER) permet à celui-ci <strong>de</strong> maintenir un effortparticulier en faveur <strong>de</strong> la création et <strong>de</strong> la reprise d’entreprises.Dans le cadre <strong>de</strong> son Schéma Régional <strong>de</strong> DéveloppementÉconomique (SRDE), le Conseil Régional d’Auvergne aacté un Plan Auvergnat pour la Création et la Transmissiond’Entreprises (PACTE),expression <strong>de</strong> la volonté commune<strong>de</strong>s acteurs pour augmenter notamment les taux <strong>de</strong>création pure d’entreprises qui restent encore en Auvergneinférieurs aux taux nationaux. ❑INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200673


Infrastructures <strong>de</strong> communication :une ouverture à poursuivreLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainDes infrastructures pour un rayonnementnational et internationalL’Auvergne possè<strong>de</strong> un réseau routier d’environ51 000 km. Dans la pério<strong>de</strong> 2000-2006, les efforts d’investissements,notamment dans le cadre du contrat <strong>de</strong>plan État - Région Auvergne,ont eu pour objet <strong>de</strong> développerl’offre territoriale en matière d’infrastructures<strong>de</strong> transport. Ces investissements portent sur <strong>de</strong>uxgrands axes autoroutiers et divers axes routiers structurants.Le premier axe autoroutier est l’axe Est/Ouest,qui reliel’Atlantique à l’Allemagne,la Suisse et l’Italie et qui comprendl’A89 en direction <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux et l’A72 en direction<strong>de</strong> Lyon.Le second axe est dirigé Nord/Sud. Composé <strong>de</strong> l’A71,en direction <strong>de</strong> Paris, et <strong>de</strong> l’A75, en direction <strong>de</strong> Montpellier,il relie l’Europe du Nord à l’Espagne. De plusl’ouverture du viaduc <strong>de</strong> Millau sur l’A75 a rapproché lacapitale régionale <strong>de</strong> la Méditerranée. Réseau routier et autoroutier régional*au 01.01.2004AllierCantalHaute-LoirePuy-<strong>de</strong>-DômeDesaxesroutiersstructurantscomplètentcedispositifautoroutier. Leur aménagement progressif permettraà terme <strong>de</strong> disposer d’itinéraires transversaux(Route Centre Europe Atlantique, RN88, RN7) etd’améliorer la <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong>s principales villes auvergnates(nouveau tunnel du Lioran,liaison RN102/A75raccordant Briou<strong>de</strong> au réseau autoroutier, déviationcontournant le Puy-en-Velay).Sur le réseau ferroviaire, <strong>de</strong>s liaisons gran<strong>de</strong>s distancessont assurées à partir <strong>de</strong> Clermont-Ferrand à<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Paris, Dijon, Lyon, Saint-Étienne, Marseille,Béziers, Toulouse, Bor<strong>de</strong>aux et Nantes.Seule la liaison Clermont-Ferrand/Paris est électrifiée.Depuis l’automne 2003 cette ligne bénéficied’un niveau <strong>de</strong> confort supérieur, du fait <strong>de</strong> la mise enservice d’un nouveau matériel (TÉOZ, dont l’aménagementa été réalisé en gran<strong>de</strong> partie par l’entrepriseACC Ingenierie & Maintenance à Clermont-Ferrand).Une amélioration <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> parcours sur la ligneClermont-Ferrand/Lyon, rendue possible avec la suppressiondu rebroussement <strong>de</strong>Part <strong>de</strong>la régionAuvergne dans laFrancemétro.Autoroutes 88 50 15 165 318 3,1 %Réseau routier national 392 158 170 225 945 3,6 %Réseau routierdépartemental5 021 3 930 3 391 6 991 19 333 5,4 %Autres voies 5 502 6 553 6 413 11 843 30 311 5,0 %* En kilomètresSource : SETRA - Ministère <strong>de</strong> l’Intérieur - Direction Générale <strong>de</strong>s Collectivités Locales Infrastructure ferroviaire régionale*au 01.01.2004AllierCantalHaute-LoirePuy-<strong>de</strong>-DômePart <strong>de</strong>la régionAuvergne dans laFrancemétro.Lignes exploitées 408 306 292 437 1 443 4,5 %dont voies électrifiées 76 42 0 50 168 1,2 %voies uniques 252 306 288 309 1 155 7,3 %doubles voies 156 - 4 128 288 1,7 %* En kilomètresSource : SNCF - Direction Contrôle <strong>de</strong> Gestion Gran<strong>de</strong>s LignesSaint-Germain-<strong>de</strong>s Fossés, seraeffective fin 2006. Enfin, la régions’est dotée d’un réseau TER(Transports Express Régionaux)mo<strong>de</strong>rne.La capitale régionale possè<strong>de</strong>, surla commune d’Aulnat, uneplate-forme aéroportuaire d’échangeset <strong>de</strong> correspondances,un « hub », qui renforce l’ouvertureeuropéenne auvergnate. Cetaéroport assure <strong>de</strong>s relations quotidiennesavec près d’une trentaine<strong>de</strong> villes dont plusieurs à l’étranger.En 2005, 569 500 passagers onttransité par ce site. Deux autresaéroports <strong>de</strong> la région offrent uneliaison quotidienne avec Paris : Aurillac-Tronquièreset Le Puy-en-Velay-Lou<strong>de</strong>s.En dépit <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> liaison TGVavec la capitale,l’Auvergne a développé<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong>transport lui permettant <strong>de</strong> s’affranchird’un enclavement qui a longtempsnui à son développement.Elle peut bénéficier <strong>de</strong> son positionnementcentral favorable à un rayonnementtant sur le territoire nationalque sur le territoire européen.74INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainAu cours <strong>de</strong> l’année 2005,le tonnage <strong>de</strong> fret traité par la régionSNCF <strong>de</strong> Clermont-Ferrand (les quatre départementsauvergnats et le département <strong>de</strong> la Nièvre) a baissé <strong>de</strong>12,6 % par rapport à l’année 2004. Il s’élève à 3 050 000tonnes.Les aérodromes du département <strong>de</strong> l’Allier (Montluçon-Guéret,Moulins-Montbeugny et Vichy-Charmeil) ne proposentpas <strong>de</strong> liaisons régulières.En 2005, le fret aérien <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong> Clermont-FerrandAuvergne a atteint 1 245 tonnes : année record <strong>de</strong>puis20 ans. Par contre, le trafic postal a diminué, passant <strong>de</strong>3 750 tonnes en 2004 à 3 282 tonnes en 2005.Internet haut débit et téléphoniemobile : du virtuel pour une réalitéEn juin 2004, dans le domaine <strong>de</strong> l’accès à l’internet àhaut débit, l’Auvergne faisait partie <strong>de</strong>s régions lesmoins bien <strong>de</strong>sservies. Seuls 67 % <strong>de</strong>s Auvergnatspouvaient disposer d’une connexion internet à hautdébit.Le taux <strong>de</strong> couverture en termes <strong>de</strong> population varie <strong>de</strong>60 % à 74 % selon les départements auvergnats.Des disparitésexistent entre les zones urbaines et les zonesrurales.En septembre 2005,le taux <strong>de</strong> couverture en haut débit<strong>de</strong> la région Auvergne a progressé, mais il accusetoujours un retard par rapport à celui <strong>de</strong> la Francemétropolitaine (respectivement 86% et 93%).Plusieurs mesures ont été décidées,tant au niveau nationalqu’aux niveaux régional et départemental.Le plan RESO 2007 (pour une REpublique numériquedans la SOciété <strong>de</strong> l’information) a été présenté parle Premier Ministre le 12 novembre 2002.Ce plan est <strong>de</strong>stiné à « donner un nouvel élan à la société<strong>de</strong> l’information » en agissant pour un développementefficace <strong>de</strong>s infrastructures (équipement, modalitésd’accès à internet, cadre législatif) et <strong>de</strong>s usages.En 2004, les quatre Conseils généraux d’Auvergneont signé une charte « Départements innovants »avec France Telecom,en matière <strong>de</strong> couverture ADSL(au 31 mars 2005,la technologie d’accès au haut débitreste majoritairement l’ADSL, avec 94 % <strong>de</strong>s abonnementshaut débit,loin <strong>de</strong>vant le cable et les autres formesd’abonnements). Cette charte a pour objectifd’accélérer le déploiement du haut débit, en permettantà plus <strong>de</strong> 90 % <strong>de</strong> la population auvergnate d’accé<strong>de</strong>rà cette technologie d’ici fin 2006.Pour compléter ce dispositif, la Région et les quatreDépartements d’Auvergne ont signé, en décembre2005, une convention en vue <strong>de</strong> la résorption<strong>de</strong>s zones d’ombre, non <strong>de</strong>sservies en haut débit. Trafic voyageurs <strong>de</strong>s aéroports régionauxen 2005Les cinq collectivités signataires s’engagent à trouver età mettre en œuvre <strong>de</strong>s solutions (techniques et financières)permettant, au minimum à l’horizon 2008, l’accèsà internet moyen débit dans les territoires d’Auvergnequi ne seront pas <strong>de</strong>sservis en ADSL.En juillet 2004,la téléphonie mobile <strong>de</strong>ssert 94,3 % <strong>de</strong>la population auvergnate. Les zones non couvertessont presque exclusivement <strong>de</strong>s massifs montagneuxet <strong>de</strong>s zones rurales.Au 30 mars 2006 les trois opérateurs (OrangeFrance, Bouygues Télécom, SFR) comptent 772 250clients sur la région, soit un taux <strong>de</strong> pénétration <strong>de</strong>59 %, l’un <strong>de</strong>s plus faibles <strong>de</strong> France (80,2% pour laFrance métropolitaine).Le 15 juillet 2003, dans le cadre du plan gouvernementald’extension <strong>de</strong> la couverture en téléphoniemobile, une convention nationale, appelée « programmezones blanches », a été signée.Elle a été passée entre l’Assemblée <strong>de</strong>s Départements<strong>de</strong> France (ADF), l’Association <strong>de</strong>s Maires <strong>de</strong>France (AMF),les trois grands opérateurs,le Gouvernementet l’Autorité <strong>de</strong> Régulation <strong>de</strong>s Télécommunications(ART <strong>de</strong>venue en 2005 l’ARCEP, Autorité<strong>de</strong> Régulation <strong>de</strong>s Communications Électroniques et<strong>de</strong>s Postes).Cette convention constitue le cadre opérationnel quipermettra <strong>de</strong> parvenir d’ici fin 2006 à la couverture intégraledu territoire.L’accès à l’internet à haut débit et à la téléphonie mobilereprésente un enjeu économique pour les entrepriseset pour l’attractivité <strong>de</strong> la région. Un déploiement<strong>de</strong> ces technologies <strong>de</strong> l’information et <strong>de</strong> lacommunication (infrastructures <strong>de</strong> réseau haut débitet <strong>de</strong> téléphonie mobile) constitue un atout pour larégion. ❑Voyageurstransportés*Cantal Aurillac/Tronquières 16 870Haute-Loire Le Puy-en-Velay/Lou<strong>de</strong>s 7 457Puy-<strong>de</strong>-Dôme Clermont-Ferrand/Auvergne 569 501Auvergne 593 828* En nombre <strong>de</strong> passagersSource : Délégation à l’Aviation Civile Auvergne Taux <strong>de</strong> couverture en haut débit en Auvergne en septembre 2005Taux<strong>de</strong>couvertureAllier Cantal Haute-Loire Puy-<strong>de</strong>-Dôme Auvergne France métro.Population 81,5 % 73,8 % 91,0 % 90,3 % 86,3 % 93,2 %Entreprises 85,9 % 79,7 % 92,7 % 92,4 % 89,3 % 94,4 %Administrations 79,4 % 70,0 % 88,6 % 87,0 % 83,0 % 90,7 %Source : ORTEL © (TACTIS/IDATE)INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200675


Coopération d’entreprises :s'unir pour <strong>de</strong>venirplus compétitifsSystèmes productifs locaux (SPL)Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainUn système productif local (SPL) est un groupementd’entreprises et d’institutions, géographiquementproches, qui collaborent dans unmême métier, un même produit, une même filière.C’est une organisation productive particulière localiséesur un territoire correspondant généralement à un bassind’emploi. Cette organisation fonctionne comme unréseau d’interdépendances constituées d’unités productivesayant <strong>de</strong>s activités similaires ou complémentairesqui se partagent le travail (entreprises <strong>de</strong> productionou <strong>de</strong> services, centres <strong>de</strong> recherche, organismes<strong>de</strong> formation, centres <strong>de</strong> transfert et <strong>de</strong> veille technologiques,etc…).Trois SPL sont présents en Auvergne :SPL MontluçonLa constitution d’un SPL à Montluçon a été décidée dès2000. Son objectif premier est <strong>de</strong> favoriser le rapprochementd’entreprises complémentaires afin <strong>de</strong> développerune offre globale.Initialement la maîtrise d’œuvre <strong>de</strong> ce SPL « Mécatronique» a été déléguée par la Communautéd’Agglomération <strong>de</strong> Montluçon à la Chambre <strong>de</strong> Commerceet d’Industrie (CCI) <strong>de</strong> Montluçon-Gannat Portesd'Auvergne.Depuis le 13 janvier 2005,il s’est constituéen association nommée MEMO (MEcatroniqueMOntluçon).MEMO est aujourd’hui un groupement <strong>de</strong> 21 entreprises<strong>de</strong> la filière mécatronique qui emploient au total1 000 personnes sur le bassin <strong>de</strong> Montluçon. Les métiersqui sont représentés permettent d’accompagnerles porteurs <strong>de</strong> projets <strong>industriel</strong>s qu’il s’agisse <strong>de</strong> produits,<strong>de</strong> sous-ensembles ou d’équipements.La politique <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong> compétitivité a étéconçue,lors du Comité Interministériel d'Aménagementet <strong>de</strong> Développement du Territoire(CIADT) du 13 décembre 2002,comme l’un <strong>de</strong>s piliers<strong>de</strong> la politique <strong>industriel</strong>le engagée par le gouvernementpour accroître la compétitivité <strong>de</strong> l’industriefrançaise, contribuer au développement économiqueet projeter l’image d’une France <strong>industriel</strong>le et technologique.La stratégie développée au CIADT du 14 septembre2004 a défini un pôle <strong>de</strong> compétitivité comme la réunion,surun espace géographique donné,d’entreprises,SPL ThiersLe SPL <strong>de</strong> Thiers a été mis en place en octobre 1998. Ilréunit les <strong>industriel</strong>s du secteur coutelier thiernois ets’appuie sur le syndicat professionnel coutelier et laCCI <strong>de</strong> Thiers pour son animation.Son objectif est <strong>de</strong> renforcer les coopérations entre lesentreprises sur le bassin <strong>de</strong> Thiers et <strong>de</strong> contribuer audynamisme <strong>de</strong> celui-ci.Différentes actions <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s produits à l’étranger,<strong>de</strong>connaissancedumarché(étu<strong>de</strong><strong>de</strong>laconcurrencechinoise), <strong>de</strong> création <strong>de</strong> nouveaux produits (bourses <strong>de</strong>la création) ont été menées. Pour donner un secondsouffle à cette coopération entre entreprises, une réflexionsur un élargissement du SPL à toutes les activitésdu bassin d’emploi est actuellement en cours.SPL Sainte-SigolènePôles <strong>de</strong> compétitivitéLes <strong>de</strong>ux principales initiatives dans le domaine <strong>de</strong> la coopérationd’entreprises sur le bassin <strong>de</strong> Sainte-Sigolène sont :➢ la constitution du SPL (extrusion <strong>de</strong> polyéthylène)au début <strong>de</strong>s années 2000 ;➢ la mise en œuvre d’un groupement d’entreprisesd’abord informel puis structuré en association autourdu produit NEOSAC® proposant une véritablealternative à durée <strong>de</strong> vie maîtrisée à la sacherietraditionnelle.Ce SPL, aujourd'hui nommé ES3, est un regroupementd’entreprises du secteur <strong>de</strong> l’extrusion <strong>de</strong> polyéthylèneunique en Europe.Il rassemble en effet un nombreimportant <strong>de</strong> PME mais également certaines entreprises<strong>de</strong> notoriété européenne. Il représente 40 % <strong>de</strong> laproduction nationale sur un territoire équivalent à unarrondissement administratif.d’unités <strong>de</strong> recherche et développement (R&D) publiqueset/ou privées et <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> formation engagésdans une démarche partenariale visant à dégager <strong>de</strong>ssynergies autour <strong>de</strong> projets innovants à visibilité internationale.Les pôles <strong>de</strong> compétitivité ont été sélectionnés suite àl’appel à projet du 25 novembre 2004 selon leur capacitéà répondre aux critères <strong>de</strong> :➢ coopération entre les entreprises et la R&D ;➢ perspectives d’innovation et d’emplois créés ;➢ moyens <strong>de</strong> R&D mobilisables dans les secteurs <strong>industriel</strong>sretenus.76INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Les enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainAu niveau national, 67 projets ont été labellisés lors duCIADT du 12 juillet 2005 dont trois pour l’Auvergne :Pôle <strong>de</strong> compétitivité« Vian<strong>de</strong>s et produits carnés »Sept régions concernées : Auvergne, Rhône-Alpes,Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, Île-<strong>de</strong>-France et Bretagne.Structure <strong>de</strong> gouvernance :ADIV (Association pourle développement <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> la Vian<strong>de</strong>), associationloi 1901 basée à Clermont-Ferrand.Secteurs concernés : le périmètre du Pôle correspondà l’abattage,la découpe,la transformation,la distribution<strong>de</strong> toutes les espèces d’animaux <strong>de</strong> boucherie(bovins, ovins, caprins, porcins, équins) et <strong>de</strong> volailles. Lechamp <strong>de</strong> compétences scientifiques et techniques dupôle inclut aussi la production <strong>de</strong>s herbivores (bovins,ovins…).Ambitions et stratégie : pour apporter les solutionset réponses nécessaires, huit thématiques ont été retenuescomme champs stratégiques pour les projets <strong>de</strong>R&D et actions <strong>de</strong> développement du pôle :➢ sécurité et hygiène ;➢ innovation produits ;➢ environnement - sous-produits – eau – énergie ;➢ facteurs <strong>de</strong> production et qualité ;➢ mécanisation – robotisation – automatisation ;➢ image et acceptabilité pour le consommateur-citoyen;➢ qualités nutritionnelles ;➢ formation.Acteurs impliqués : <strong>de</strong>s organismes <strong>de</strong> recherche(INRA, CEMAGREF, les <strong>de</strong>ux universités d’Auvergne,l’université <strong>de</strong> Limoges, l’Enita,le lycée <strong>de</strong> Marmilhat,lescentres techniques ADIV, ADRIA <strong>de</strong> Quimper, leCentre Technique <strong>de</strong> la Salaison, <strong>de</strong> la Charcuterie et<strong>de</strong>s Conserves <strong>de</strong> Vian<strong>de</strong>s à Maisons-Alfort) et environ300 entreprises <strong>industriel</strong>les dans les secteurs <strong>de</strong> l’abattageet <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s ainsi que <strong>de</strong>s fabricantsd’équipements.Pôle <strong>de</strong> compétitivité« Innovation dans les céréales »Région concernée : Auvergne.Structure <strong>de</strong> gouvernance :« Céréales Vallée »,associationloi 1901 basée au Biopôle Clermont-Limagne àSaint-Beauzire.Secteurs concernés :valorisation <strong>de</strong>s céréales (génomique,sélection <strong>de</strong>s semences, agro-industrie).Ambitions et stratégie : compte tenu <strong>de</strong>s connaissanceset du savoir-faire acquis en Auvergne dans le domaine<strong>de</strong> l’amélioration variétale <strong>de</strong>s céréales, le pôlerayonne au-<strong>de</strong>là du métier <strong>de</strong> semencier. La semenceest le vecteur technologique <strong>de</strong> l’innovation dans toutela filière céréalière et qui comprend production <strong>de</strong> semences,première transformation (farines, ingrédients),secon<strong>de</strong> transformation (panification).Acteurs impliqués :➢ Industriels : Limagrain, Barbier, BASF France, BASFAgro, Nutrixo, Selia, Ulice, Biobasic Environnement,SPL Extrusion Souple du Plateau Sigolènois(ES3).➢ Centres <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> formation : ArvalisInstitut du Végétal, CRNH (Centre <strong>de</strong> Rechercheen Nutrition Humaine), CUST (Centre Universitaire<strong>de</strong>s Sciences et Techniques), CEMAGREF,ENITA, ENSCCF (École <strong>de</strong> Chimie <strong>de</strong> Clermont-Ferrand),IFMA, INRA, ISAB (Institut SupérieurAgronomie Beauvais), ISIMA, UniversitéBlaise Pascal <strong>de</strong> Clermont-Ferrand .Pôle <strong>de</strong> compétitivité« ViaMéca »Six régions concernées : Auvergne, Rhône-Alpes,Centre, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées.Structure <strong>de</strong> gouvernance : ViaMéca, association loi1901 basée à Saint-Étienne.Secteurs concernés : mécanique (automobile, aéronautique,machine outils et biens d’équipements, transformation<strong>de</strong>s métaux), sous-traitance mécanique, mécatronique.Ambitions et stratégie : le pôle ViaMéca a pour objectifsprioritaires <strong>de</strong> :➢ engager les entreprises concernées par ces domainesà conduire <strong>de</strong>s projets communs associantétroitement structures <strong>de</strong> R&D (recherche et développement)et <strong>industriel</strong>s ;➢ ai<strong>de</strong>r les entreprises à passer d’une logique <strong>de</strong>conception et <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> produits <strong>industriel</strong>sà une logique d’ingénierie et <strong>de</strong> création <strong>industriel</strong>lespar l’anticipation, la mise en réseau etl’accélération <strong>de</strong> l’innovation.Cette ingénierie collaborative,fondée sur l’innovation, permettra ledéveloppement collectif d’actions <strong>de</strong> productionet la réduction drastique du cycle <strong>de</strong> relationclient/fournisseurs entre les partenaires <strong>industriel</strong>s;➢ concrétiser un lea<strong>de</strong>rship international <strong>de</strong> l’industrie<strong>de</strong> la mécanique.Acteurs impliqués : nombreuses entreprises dont :Aubert&Duval,Thales Angenieux et diverses PME ;soutien<strong>de</strong>s grands donneurs d’ordres (Michelin, Alcan…).Laboratoires et centres <strong>de</strong> formation dont IFMA,CNRS, École Centrale Lyon, École <strong>de</strong>s mines <strong>de</strong>Saint-Étienne, les <strong>de</strong>ux universités d’Auvergne…Autres groupements d’entreprisesVal d’Allier Maintenance (V.A.M.)À noter le regroupement d’une dizaine d’entreprisesdu bassin d’Issoire, représentant environ 300 personnes,au sein d’une association nommée Val d’AllierMaintenance (VAM) créée le 15 juin 2004 et ayantpour but <strong>de</strong> proposer une offre globale <strong>de</strong> services <strong>de</strong>maintenance.Accompagnée par <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> conseil spécialisées,VAM poursuit aujourd’hui sa structuration et se positionnesur plusieurs marchés régionaux <strong>de</strong> maintenance.❑INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 200677


Des contrats territoriauxpour dynamiserl'économie localeLes enjeux pour l'industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>mainConsidérant les situations économiques du bassin<strong>de</strong> Thiers et du bassin <strong>de</strong>s Combrailles, leComité Interministériel d’Aménagement et <strong>de</strong>Développement du Territoire (CIADT) du 18 décembre2003 a décidé <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong> contratsterritoriaux en leur faveur.Demêmeuncontrat<strong>de</strong>siteaétéactéparleCIADTdu 26 mai 2003 pour le bassin <strong>de</strong> Vichy, dans le cadredu programme <strong>de</strong> restructuration <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> Cussetet <strong>de</strong> Bellerive-sur-Allier <strong>de</strong> l’entreprise Manurhin, filialedu GIAT Industries.Un contrat territorial est un dispositif mis en placepour répondre aux difficultés économiques et socialesd’un bassin d’emploi, voire d’un département, notammentà la suite <strong>de</strong>s crises sectorielles, dans lequell’État et les personnes publiques partenaires signatairess’engagent à mener <strong>de</strong>s actions conjointes.Lorsque l’origine <strong>de</strong>s pertes d‘emplois provient principalement<strong>de</strong> la cessation d’activité d’une gran<strong>de</strong> entreprise,lecontrat mis en place est qualifié <strong>de</strong> contrat<strong>de</strong> site.Ces contrats,signés le 21 juillet 2004, présentent les caractéristiquessuivantes.Thiers, un contrat territorialpour un développement endogèneL’orientation principale du contrat est la préservationdu tissu <strong>industriel</strong> existant par la diversification <strong>de</strong>s activitéséconomiques (sortir <strong>de</strong> la vision coutelière) enfavorisant le développement endogène du bassin, avecpour objectif final <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> nouvelles filières (l’activitétraditionnelle doit évoluer vers un nouveau positionnement).Deux enjeux stratégiques principaux ont été retenuset déclinés en axes. Le premier, économique, a pourobjectif <strong>de</strong> renforcer la compétitivité et la réactivité<strong>de</strong>s entreprises du territoire en mettant l’accent sur<strong>de</strong>s outils d’ai<strong>de</strong> à l’adaptation,la mo<strong>de</strong>rnisation,l’ingénierieet l’attractivité. Le second, orienté sur l’emploi,vise à l’amélioration <strong>de</strong> l’adaptabilité <strong>de</strong> la main-d’œuvreet au renforcement <strong>de</strong> la formation professionnelle,notammentpour faciliter le retour à l’emploi.Combrailles, un contrat territorialpour un développement exogèneLa conjoncture <strong>de</strong> l’année 2003 a contribué à détériorerla situation économique déjà fragilisée du Bassin<strong>de</strong>s Combrailles marqué par les difficultés d’entreprisesemblématiques (Aubert & Duval, Dietal). En 2003,le nombre <strong>de</strong> licenciements économiques a augmentépar rapport aux années antérieures.L’enjeu du contrat est d’inverser cette tendance, ens’appuyant sur les points forts du territoire : sa tradition<strong>industriel</strong>le, le potentiel <strong>de</strong> l’espace disponible luipermettant d’accueillir <strong>de</strong> nombreuses activités <strong>industriel</strong>lesmanufacturières et l’opportunité <strong>de</strong> désenclavementque constitue la réalisation <strong>de</strong> l’A89.La revitalisation du territoire est principalement subordonnéeà l’implantation <strong>industriel</strong>le exogène surles bassins <strong>de</strong> Combron<strong>de</strong> et <strong>de</strong> Saint-Éloy-les-Mines.L’action <strong>de</strong> ré industrialisation a débuté par l’élaborationd’uneoffreterritorialeenmatièred’accueil<strong>de</strong>zones<strong>industriel</strong>les, suivie d’une prospection active <strong>de</strong>projets pouvant s’implanter sur ce territoire.Vichy, <strong>de</strong>ux contratspour un même territoireUn diagnostic partagé avec l’État, établi en 2002, a permis<strong>de</strong> faire ressortir cinq gran<strong>de</strong>s caractéristiques relativesà l’économie du bassin.Tirant les conséquences <strong>de</strong> ce constat, la politique économiquemise en place par Vichy Val d’Allier et soutenuepar l’État se décline selon trois gran<strong>de</strong>s orientations:➢ mo<strong>de</strong>rniser le tissu <strong>industriel</strong> en développantles petites et moyennes entreprises et industrieslocales, en améliorant l’environnement <strong>de</strong>sentreprises (zones d’activités, immobiliers d’accueil,formation, enseignement...) et en accompagnantles entreprises dans leur projet <strong>de</strong> développementsur le territoire (soutien auxprojets, recherche d’investisseurs...) ;➢ favoriser le développement <strong>de</strong>s activités du tertiairesupérieur (ou <strong>industriel</strong>) et <strong>de</strong> services àhaute valeur ajoutée telles que la santé et lesbiotechnologies ;➢ accroître la dynamique touristique <strong>de</strong> l’agglomération.Un contrat d’Agglomération a alors été signé le 2 février2004 pour définir les axes stratégiques à moyenet long termes ainsi que les actions que souhaitemettre en œuvre la Communauté d’Agglomération <strong>de</strong>Vichy. Celui-ci a été complété par un contrat <strong>de</strong> siteétabli dans le cadre du programme <strong>de</strong> restructuration<strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> Cusset et <strong>de</strong> Bellerive-sur-Allier <strong>de</strong> l’entrepriseManurhin, filiale du GIAT Industries, par <strong>de</strong>smesures spécifiques d’accompagnement et <strong>de</strong> redynamisationpour le bassin d’emploi <strong>de</strong> Vichy. ❑78INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


Trois partenaires au service <strong>de</strong> l'économieDirection Régionale <strong>de</strong> l’Industrie, <strong>de</strong> la Recherche et<strong>de</strong> l’Environnement (DRIRE Auvergne)Coordonnées :Direction Régionale <strong>de</strong> l’Industrie, <strong>de</strong> la Recherche et <strong>de</strong> l’Environnement (DRIRE)21, allée Évariste-Galois 63174 AUBIERE CEDEXTél:0473349100–Fax:0473349139Directeur régional : Alain TEISSIERService extérieur régional <strong>de</strong>s ministères chargés respectivement <strong>de</strong> l’industrie et <strong>de</strong> l’environnement, la DRIRE exerce <strong>de</strong>s activitésdans les domaines suivants.➢ Animation et soutien du développement économique : connaissance du tissu <strong>industriel</strong> et conseil auprès <strong>de</strong>s entreprises, diffusion <strong>de</strong>s technologies et <strong>de</strong> l’innovation, développement <strong>industriel</strong> durable, notamment par <strong>de</strong>s actions collectives.➢ Prévention et maîtrise <strong>de</strong>s risques <strong>industriel</strong>s : contrôle <strong>de</strong>s activités <strong>industriel</strong>les susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement au titre <strong>de</strong> la réglementation<strong>de</strong>s installations classées, inspection du travail dans l’industrie extractive et les installations <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> l’énergie, contrôles techniques <strong>de</strong> 2 ème niveau <strong>de</strong>s véhicules, <strong>de</strong>s appareils à pression et <strong>de</strong> la métrologie légale, contrôles sécurité <strong>de</strong>s barrages, suivi technique et administratif <strong>de</strong> la production et du transport <strong>de</strong> l’énergie.Ses missions sont conduites sous l’autorité <strong>de</strong>s préfets <strong>de</strong> région et <strong>de</strong> département.www.auvergne.drire.gouv.frDirection Régionale <strong>de</strong> l’INSEE AuvergneCoordonnées :Direction Régionale <strong>de</strong> l’INSEE Auvergne3, place Charles <strong>de</strong> Gaulle BP 120 63403 CHAMALIÈRES CEDEXTél:0473197800–Fax:0473197809Directeur régional : Michel GAUDEYObjectifs➢ Éclairer le débat économique et social et informer tous les publics : Collectivités locales, Services <strong>de</strong> l’État, Entreprises,Organismes professionnels, Médias, Associations, Enseignants et Étudiants.Missions➢ Collecter et produire <strong>de</strong> l’information : l’<strong>Insee</strong> organise le recensement <strong>de</strong> la population, réalise <strong>de</strong>s enquêtes statistiqueset produit les indicateurs essentiels <strong>de</strong> l’économie…➢ Analyser les données : l’<strong>Insee</strong> réalise <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s démographiques et socio-économiques à différents niveaux géographiques…➢ Diffuser toute l’information : l’<strong>Insee</strong> met à disposition ses statistiques et ses analyses. Internet <strong>de</strong>vient le support privilégiéet gratuit <strong>de</strong> la diffusion.Domaines➢ Conditions <strong>de</strong> vie, Emploi, Démographie et population, Économie et conjoncture,Connaissance <strong>de</strong>s territoires.www.insee.fr/auvergneINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


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Méthodologie, nomenclature MéthodologieNomenclature et champ :Pour l’essentiel du dossier, le champ retenu porte sur l’ensemble <strong>de</strong>s établissements dont l’activité principale est<strong>de</strong> nature <strong>industriel</strong>le, sans restriction sur la taille <strong>de</strong> l’établissement. Afin <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> certaines spécificités<strong>de</strong> la région Auvergne, neuf secteurs ont été définis à partir <strong>de</strong>s Nomenclatures Economiques <strong>de</strong> Synthèse (NES)en 16, 36 ou 114 postes (Cf. tableau ci-<strong>de</strong>ssous). Ces secteurs couvrent 87 % <strong>de</strong>s emplois <strong>salarié</strong>s <strong>industriel</strong>s auvergnatset sont construits à partir <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s NES comme suit :➢ Industries agricoles et alimentaires* : B➢ Chimie et pharmacie : C3, E34, F41, F42, F43➢ Industries <strong>de</strong>s équipements et composants électriques et électroniques : E3 hors E34, F6➢ Industrie <strong>de</strong>s produits minéraux : F1➢ Industrie du bois et du papier : F3, C41➢ Industrie du caoutchouc : F45➢ Métallurgie et équipements mécaniques : F5, E2➢ Textile, cuir, habillement : C1, F2➢ Transformation <strong>de</strong>s matières plastiques : F46➢ Autres secteurs <strong>industriel</strong>s : C2, C42, C43, C44, C45, C46, D0, E1, F44, G1, G2.* Ce secteur comprend notamment les boulangeries artisanales et les charcuteries, mais pas les boucheries, répertoriées dans lecommerce. Nomenclature économique <strong>de</strong> synthèse(restreinte au champ <strong>de</strong> l'industrie)Nesen16 postesNesen36 postesNesen114 postesB01 Industrie <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>sB02 Industrie du laitB Industriesagricoles etalimentairesB0 Industries agricoleset alimentairesB03 Industrie <strong>de</strong>s boissonsB04 Travail du grain ; fabrication d'aliments pour animauxB05 Industries alimentaires diversesB06 Industrie du tabacC1 Habillement, cuirC11 Industrie <strong>de</strong> l'habillement et <strong>de</strong>s fourruresC12 Industrie du cuir et <strong>de</strong> la chaussureC2 Édition, imprimerie,reproductionC20 Edition, imprimerie, reproductionC Industrie<strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>consommationC3 Pharmacie, parfumerieet entretienC31 Industrie pharmaceutiqueC32 Fabrication <strong>de</strong> savons, <strong>de</strong> parfums et <strong>de</strong> produits d'entretienC41 Fabrication <strong>de</strong> meublesC42 Bijouterie et fabrication d'instruments <strong>de</strong> musiqueAnnexesD IndustrieautomobileC4 Industrie <strong>de</strong>s équipementsdu foyerD0 Industrie automobileC43 Fabrication d'articles <strong>de</strong> sport, <strong>de</strong> jeux et industries diversesC44 Fabrication d'appareils domestiquesC45 Fab. d'appareils <strong>de</strong> réception, d'enregistrement et <strong>de</strong> reproduction(son, image)C46 Fabrication <strong>de</strong> matériel optique et photographique, horlogerieD01 Construction automobileD02 Fabrication d'équipements automobiles82INSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006


NomenclatureE Industries<strong>de</strong>s biensd'équipementE1 Construction navale,aéronautique etferroviaireE2 Industries <strong>de</strong>séquipements mécaniquesE3 Industries <strong>de</strong>séquipements électriqueset électroniquesF1 Industries <strong>de</strong>s produitsminérauxF2 Industrie textileE11 Construction navaleE12 Construction <strong>de</strong> matériel ferroviaire roulantE13 Construction aéronautique et spatialeE14 Fabrication <strong>de</strong> cycles, motocycles, matériel <strong>de</strong> transport n.c.a.E21 Fabrication d'éléments en métal pour la constructionE22 Chaudronnerie, fabrication <strong>de</strong> réservoirs métalliques et <strong>de</strong>chaudièresE23 Fabrication d'équipements mécaniquesE24 Fabrication <strong>de</strong> machines d'usage généralE25 Fabrication <strong>de</strong> machines agricolesE26 Fabrication <strong>de</strong> machines-outilsE27 Fabrication d'autres machines d'usage spécifiqueE28 Fabrication d'armes et <strong>de</strong> munitionsE31 Fabrication <strong>de</strong> machines <strong>de</strong> bureau et <strong>de</strong> matériel informatiqueE32 Fabrication <strong>de</strong> moteurs, génératrices et transformateurs électriquesE33 Fabrication d'appareils d'émission et <strong>de</strong> transmissionE34 Fabrication <strong>de</strong> matériel médicochirurgical et d'orthopédieE35 Fabrication <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> mesure et <strong>de</strong> contrôleF11 Extraction <strong>de</strong> minerais métalliquesF12 Autres industries extractivesF13 Fabrication <strong>de</strong> verre et d'articles en verreF14 Fabrication <strong>de</strong> produits céramiques et <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong> constructionF21 Filature et tissageF22 Fabrication <strong>de</strong> produits textilesF23 Fabrication d'étoffes et d'articles à mailleF3 Industries du bois etdu papierF31 Travail du bois et fabrication d'articles en boisF32 Fabrication <strong>de</strong> pâte à papier, <strong>de</strong> papier et <strong>de</strong> cartonF33 Fabrication d'articles en papier ou en cartonF Industries<strong>de</strong>s biensintermédiairesF4 Chimie, caoutchouc,plastiquesF5 Métallurgie ettransformation<strong>de</strong>s métauxF41 Industrie chimique minéraleF42 Industrie chimique organiqueF43 ParachimieF44 Fabrication <strong>de</strong> fibres artificielles ou synthétiquesF45 Industrie du caoutchoucF46 Transformation <strong>de</strong>s matières plastiquesF51 Sidérurgie et première transformation <strong>de</strong> l'acierF52 Production <strong>de</strong> métaux non ferreuxF53 Fon<strong>de</strong>rieF54 Services <strong>industriel</strong>s du travail <strong>de</strong>s métauxF55 Fabrication <strong>de</strong> produits métalliquesF56 RécupérationG ÉnergieF6 Industrie <strong>de</strong>s composantsélectriques et électroniquesG1 Production <strong>de</strong> combustibleset <strong>de</strong> carburantsG2 Eau, gaz, électricitéF61 Fabrication <strong>de</strong> matériel électriqueF62 Fabrication <strong>de</strong> composants électroniquesG11 Extraction <strong>de</strong> houille, <strong>de</strong> lignite et <strong>de</strong> tourbeG12 Extraction d'hydrocarbures ; services annexesG13 Extraction <strong>de</strong> minerais d'uraniumG14 Cokéfaction et industrie nucléaireG15 Raffinage <strong>de</strong> pétroleG21 Production et distribution d'électricité, <strong>de</strong> gaz et <strong>de</strong> chaleurG22 Captage, traitement et distribution d'eauINSEEAuvergnen° 17 L'industrie en Auvergne Septembre 2006 83


Définitions, bibliographie DéfinitionsÉtablissementUnité <strong>de</strong> production géographiquement individualisée,mais juridiquement dépendante <strong>de</strong> l’entreprise.EntrepriseUnité économique juridiquement autonome organiséepour produire <strong>de</strong>s biens ou <strong>de</strong>s services pour le marché.Uneentreprisepeutêtrecomposéed’unou<strong>de</strong>plusieursétablissements.Indicateur <strong>de</strong> concentrationL’indicateur retenu est le poids <strong>de</strong>s dix plus grands établissementsdans l’emploi <strong>salarié</strong> total pour un secteurou un territoire donné.Indicateur <strong>de</strong> spécificité sectorielL’indicateur retenu permet <strong>de</strong> comparer l’importancedu poids d’un secteur d’activité pour un territoire donnérelativement au poids <strong>de</strong> ce secteur pour une zone<strong>de</strong> référence.Si on note respectivement p et P les poids du secteurpour le territoire d’étu<strong>de</strong> et la zone <strong>de</strong> référence, il s’agitdonc du rapport .pPAinsi, un rapport supérieur à l’unité indique une surreprésentationdu secteur dans la zone d’étu<strong>de</strong>.Indicateur <strong>de</strong> ressemblanceL’indicateur retenu permet <strong>de</strong> comparer la structure<strong>de</strong>s activités économiques d’un territoire avec celled’un territoire <strong>de</strong> référence. Il correspond à la part <strong>de</strong>l’emploi total d’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux zones qu’il faudrait réallouerpour que les <strong>de</strong>ux territoires présentent la mêmestructure sectorielle.1I= r 2 ∑n i=1x-iyiIl est calculé par la formuleou i désigne successivement les secteurs d’activités et, yi, les poids du secteur dans les <strong>de</strong>ux zones que l’oncompare. Cet indicateur dépend donc <strong>de</strong> la nomenclaturesectorielle choisie :plus elle est fine,plus la ressemblance<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux zones sera faible.Dans ce document, l’industrie a été découpée en67 secteurs pour calculer cet indicateur.Taux <strong>de</strong> dépendanceL’indicateur retenu permet <strong>de</strong> mesurer le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> dépendanced’un territoire ou d’un secteur d’activité auprès<strong>de</strong> centres <strong>de</strong> décisions (siège social ou tête <strong>de</strong>groupe) extérieurs à la zone d’étu<strong>de</strong>.C’est le rapport, exprimé en pourcentage, entre les effectifsdépendants et les effectifs totaux du territoire oudu secteur.Indicateur <strong>de</strong> spécialisationL’indicateur retenu permet <strong>de</strong> mesurer en termes d'emploila spécialisation d’une zone dans un nombre plusou moins grand d’activités, en référence à un territoiredonné. Plus l’indice est élevé, plus la zone est spécialiséerelativement au territoire <strong>de</strong> référence.Par convention,leterritoire <strong>de</strong> référence est donc décrété comme parfaitementnon spécialisé (indice nul). Soit xi le poids du secteuri dans la zone d’étu<strong>de</strong> et Xi le poids du secteur idans le territoire <strong>de</strong> référence, l’indicateur correspondalors à la valeur <strong>de</strong> l’aire grisée dans le graphique suivant:où l’on a pris soin <strong>de</strong> ranger les couples (x i,Xi) parordre <strong>de</strong> spécificité croissante :x 1ie,pour n secteurs,X< x 2x 31− X


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Avec près <strong>de</strong> 100 000 <strong>salarié</strong>s, l’industrie représente22 % <strong>de</strong> l’emploi <strong>salarié</strong> enAuvergne,soit trois points<strong>de</strong> plus que l’ensemble <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> province.L’Auvergne se situe à la 7 e place au classement <strong>de</strong>s régionsfrançaises les plus <strong>industriel</strong>les.Forte <strong>de</strong> quelques fleurons comme le pneumatique,le plastique, les produits pharmaceutiques etl’agroalimentaire,l’industrie auvergnate n’en est pas moinsconfrontée à <strong>de</strong>s tensions.En 84 pages et quatre grands chapitres, cette publicationdresse un panorama <strong>de</strong> l’industrie régionale :présentation<strong>de</strong> l’industrie auvergnate avec ses forces et ses faiblesses,les principaux secteurs d’activité <strong>industriel</strong>le,la répartition <strong>de</strong> l’industrie sur le territoire, les enjeuxpour l’industrie auvergnate <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.Chiffres, graphiques et cartes enrichissent lescommentaires, faisant <strong>de</strong> « L’industrie en Auvergne »l’outil indispensable à une meilleure connaissance <strong>de</strong>l’économie régionale.ISBN : 2-11-050617-2 10,50 €9 782110 506177Co<strong>de</strong> SAGE : DOS0617

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