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Territoires - Epsilon - Insee

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Énergie<br />

En effet, la consommation d’énergie finale du<br />

Finistère représente 26 % de celle de la Bretagne,<br />

alors que la population finistérienne<br />

représente 28 % de la population bretonne.<br />

La consommation ramenée par habitant<br />

montre que l’usage de l’énergie est moins important<br />

dans le Finistère. Chaque Finistérien<br />

a consommé en 2006 en moyenne 2 tep,<br />

moins qu’en Bretagne et en France : respectivement<br />

2,2 tep et 2,4 tep.<br />

Les bâtiments et le transport,<br />

gros consommateurs d’énergie<br />

finale<br />

Le fonctionnement des bâtiments, qu’ils<br />

soient destinés au logement ou à des activités<br />

professionnelles, utilise 43 % de la<br />

consommation finale totale d’énergie bretonne.<br />

C’est le premier secteur consommateur<br />

d’énergie en Bretagne. La proportion<br />

élevée de maisons individuelles multipliant<br />

les sources de production de chauffage l’explique<br />

en partie : en 2006, 72 % de maisons<br />

individuelles dans le Finistère, contre 56 %<br />

au niveau national.<br />

Le transport, facteur d’aggravation du réchauffement<br />

climatique, est le second poste<br />

Consommation finale par secteur en 2002 (en %)<br />

le plus consommateur d’énergie en Bretagne<br />

avec 38 % de la consommation finale. La dispersion<br />

de l’habitat, la concentration de l’emploi<br />

dans les pôles urbains impliquent une importance<br />

croissante des déplacements<br />

domicile-travail : 8 salariés sur 10 utilisent<br />

leur voiture pour aller travailler dans le Finistère.<br />

Le taux de motorisation est élevé dans<br />

la région : 74 voitures pour 100 personnes de<br />

18 ans et plus vivant en ménage, avec un<br />

parc de voitures moins récent, donc davantage<br />

énergivore. Par conséquent, le trafic<br />

routier augmente sur les routes départementales<br />

du Finistère : 4 % par an entre 2003 et<br />

2007, avec un léger fléchissement en 2008.<br />

Parallèlement, les marchandises sont principalement<br />

acheminées par route : 89 % du<br />

tonnage total dans le Finistère en 2005, dont<br />

59 % des échanges au sein même du département.<br />

L’industrie semble moins énergivore du fait<br />

de la nature même du tissu industriel breton :<br />

14 % de la consommation finale, contre 26 %<br />

au niveau national.<br />

Au regard de son poids dans l’économie bretonne,<br />

l’agriculture représente 5 % de la<br />

consommation finale d’énergie, contre 2 %<br />

au niveau national.<br />

France<br />

Bretagne<br />

Agriculture 2,0 4,9<br />

Industrie (dont IAA) 26,0 13,6<br />

Transports 32,5 38,3<br />

Fonctionnement des bâtiments<br />

(résidentiels et professionnels) 39,5 43,2<br />

Source : Drire « L'énergie dans les régions - édition 2006 »<br />

Évolution de la consommation de produits pétroliers en Ktep (base 100 en 2000)<br />

108<br />

106<br />

104<br />

102<br />

100<br />

98<br />

96<br />

94<br />

92<br />

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007<br />

Finistère<br />

Bretagne<br />

Source : GIP Bretagne environnement-Observatoire de l'énergie et des GES en Bretagne, d'après CPDP, RTE, GRTgaz,<br />

SOeS/ Meeddat et Drire<br />

Le pétrole, principale source<br />

d’énergie<br />

Les trois principales sources d’énergie<br />

consommées dans le département sont le<br />

pétrole, l’électricité et le gaz naturel. La principale<br />

caractéristique de la consommation finistérienne<br />

en 2007 est la prédominance des<br />

produits pétroliers, fossiles et non durables<br />

du fait notamment de l’importance des déplacements<br />

motorisés : 54 % en 2007, contre<br />

57 % en Bretagne, et 44 % au niveau national.<br />

La consommation de produits pétroliers<br />

est stable dans le Finistère depuis 2000. La<br />

consommation de produits pétroliers pour le<br />

secteur des transports (consommation de<br />

supercarburant, de gazole, de GPL) a légèrement<br />

augmenté depuis 2000 (+ 4 %) alors<br />

que la consommation des autres secteurs (à<br />

partir de fioul lourd, de fioul domestique et de<br />

GPL) a tendance à baisser (– 12 %). Le secteur<br />

des transports contribue à 75 % de la<br />

consommation de produits pétroliers en 2007<br />

(68 % en Bretagne).<br />

L’électricité est la seconde source d’énergie<br />

utilisée avec un taux de 26 % comparable<br />

aux niveaux régional et national. La consommation<br />

finale d’électricité dans le Finistère affiche<br />

une progression annuelle de 2,2 %<br />

entre 1997 et 2007, sensiblement supérieure<br />

à l’évolution nationale (+ 1,6 %).<br />

Enfin, la part du gaz dans la consommation finale<br />

est nettement inférieure dans le Finistère<br />

relativement au niveau national : respectivement<br />

20 % et 27 %.<br />

La production électrique<br />

dans le Finistère, essentiellement<br />

d’origine renouvelable<br />

Les moyens de production énergétiques situés<br />

en Bretagne, ont permis de produire<br />

1 400 GWh en 2007 (1 500 GWh en 2008).<br />

Ils ont donc contribué à 7 % de la consommation<br />

finale d’énergie en 2007, contre 6 % en<br />

2006. Cette production énergétique bretonne<br />

est exclusivement électrique et essentiellement<br />

d’origine renouvelable.<br />

La puissance totale de la production électrique<br />

du Finistère (640 MW en 2008) représente<br />

potentiellement 53 % de la puissance<br />

totale bretonne. Toutefois, la production<br />

réelle d’électricité du Finistère (416 GWh en<br />

2008) ne contribue qu’à 27 % de la production<br />

régionale. Ce différentiel s'explique par<br />

le fonctionnement uniquement en période de<br />

pointe des turbines à combustion de Brennilis<br />

et Dirinon. D'une puissance totale de<br />

32 Dossier d'Octant n° 52 La lutte contre le changement climatique<br />

et la protection de l'atmosphère

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