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Rapport annuel 2011 - Un avenir pour les enfants au Burundi

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Bâtissons ensemble un monde où il fait bon vivre !<br />

Contraintes<br />

Dans certains endroits, <strong>les</strong> mineurs libérés des prisons éprouvent d’énormes difficultés à trouver des<br />

centres d’enseignement professionnels dans <strong>les</strong>quels ils peuvent se faire former.<br />

Pour contourner cette difficulté, la Maison Shalom s’engage à signer un accord de partenariat avec des<br />

artisans loc<strong>au</strong>x en vue de former ces jeunes sur le tas dans <strong>les</strong> métiers existants <strong>au</strong> sein de la<br />

commun<strong>au</strong>té d’origine.<br />

Certains mineurs baignent dans le monde de la délinquance et commettent de nouvel<strong>les</strong> infractions<br />

quelques temps après leur libération de la prison (récidivistes).<br />

Les assistants soci<strong>au</strong>x et <strong>les</strong> psychologues sensibilisent l’administration locale, <strong>les</strong> commun<strong>au</strong>tés et <strong>les</strong><br />

famil<strong>les</strong> d’accueil à la prise en charge commun<strong>au</strong>taire de ces jeunes.<br />

La sortie des mineurs en conflit avec la loi à compte-goutte suite à la lenteur des parquets de prononcer<br />

<strong>les</strong> jugements;<br />

Certains mineurs libérés sont mal accueillis dans leurs commun<strong>au</strong>tés et sont étiquetés en fonction des<br />

infractions commises. Ces derniers réagissent en regagnant le monde des délinquants. Ce qui engendre<br />

<strong>les</strong> cas de récidivistes qui commettent des infractions et se retrouvent encore une fois en prison.<br />

II.1.3 Recherche familiale et réintégration des <strong>enfants</strong><br />

Orphelin de père et de mère, Déo<br />

NDAYISENGA a été obligé de<br />

quitter sa colline natale dans la<br />

Province de Karuzi <strong>pour</strong> se<br />

rendre à Gitega solliciter un<br />

travail de cuisinier. Au cours de<br />

l’exercice de ce métier de travail<br />

domestique, il a été accusé par<br />

son patron d’avoir volé un poste<br />

téléviseur. Ce dernier l’a ensuite<br />

fait emprisonner pendant 2 ans.<br />

Libéré de la prison de Gitega,<br />

Déo a été réinséré par une<br />

assistante sociale de la Maison<br />

Shalom à Bugenyuzi chez sa<br />

grand-mère paternelle. Il a<br />

bénéficié d’un accueil très<br />

chaleureux.<br />

En <strong>2011</strong>, la situation de 2012 <strong>enfants</strong> a été clarifiée et ces derniers ont été réinsérés dans leurs famil<strong>les</strong>.<br />

Parmi ceux-là, il ya eu deux cas d’échecs : 5 cas de retour dans la rue après réinsertion.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>annuel</strong> <strong>2011</strong> Page 13

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