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Habitat & Environnement - Qualité Logement

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<strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong><br />

La certification environnementale par Qualitel<br />

Référentiel<br />

Millésime 2003<br />

QUALITEL<br />

136 bd. Saint Germain 75006 PARIS<br />

Edition<br />

Avril 2003


3<br />

Table des matières<br />

PARTIE 1 : Généralités - Certification 5<br />

Généralités ________________________________________________________________ 7<br />

Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> _____________________________ 8<br />

Les Thèmes environnementaux _______________________________________________ 9<br />

La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003_________________________ 11<br />

PARTIE 2 : Détails des thèmes environnementaux 15<br />

Généralités _______________________________________________________________ 17<br />

Détail des Thèmes environnementaux _________________________________________ 17<br />

Thème 1 : Management environnemental de l’opération ________________________ 17<br />

Thème 2 : Chantier propre _______________________________________________ 18<br />

Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre _____________________________ 19<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux___________________________ 20<br />

Thème 5 : Eau ________________________________________________________ 21<br />

Thème 6 : Confort et santé_______________________________________________ 22<br />

Thème 7 : Gestes verts _________________________________________________ 23<br />

PARTIE 3 : Détails des rubriques environnementales 25<br />

Généralités _______________________________________________________________ 27<br />

Détail des Rubriques environnementales ______________________________________ 27<br />

M – Acoustique extérieure _______________________________________________ 29<br />

L – Acoustique intérieure ________________________________________________ 33<br />

AV – Aération et ventilation ______________________________________________ 41<br />

CP – Chantier propre ___________________________________________________ 47<br />

CM – Choix des matériaux_______________________________________________ 55<br />

P – Confort thermique d'été ______________________________________________ 63<br />

Q – Coût d'entretien des façades__________________________________________ 73<br />

EO – Economie d'eau __________________________________________________ 83<br />

K – Electricité _________________________________________________________ 89<br />

IHG – Information des habitants et du gestionnaire ____________________________ 93<br />

IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire __________________ 97<br />

EL – Maîtrise des consommations électriques_______________________________ 105<br />

MEO – Management environnemental de l'opération _________________________ 115<br />

S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie_______________________ 123<br />

J – Plomberie – Sanitaire _______________________________________________ 131<br />

DM – Tri des déchets ménagers _________________________________________ 143<br />

Annexe _____________________________________________________________ 147<br />

PARTIE 4 : Processus de certification 151<br />

Processus de certification__________________________________________________ 151<br />

Annexes ____________________________________________________________ 158<br />

Index de classification et de version _________________________________________ 161<br />

VO.8 – 25.03.2003


Le présent document se définit comme le référentiel d’<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, la certification environnementale<br />

par QUALITEL.<br />

Il est la traduction des travaux issus des décisions prises par le Conseil d’Administration de QUALITEL visant à<br />

mettre en place une certification environnementale, certification de produit au sens de la Loi de 1994, concernant<br />

le logement neuf et individuel groupé.<br />

Ce référentiel millésimé a été élaboré par QUALITEL et en reste la propriété ; il ne peut être reproduit, totalement<br />

ou partiellement sans le consentement exprès de QUALITEL.<br />

Enfin, QUALITEL remercie les personnes suivantes qui ont contribué à l’élaboration du référentiel d’<strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong>.<br />

4<br />

Monsieur ARRAULT - ECO-EMBALLAGES<br />

Monsieur BARTOLI – ANIL<br />

Monsieur BEDEAU – CNOA<br />

Monsieur BERRIER – SOCOTEC<br />

Monsieur BESOZZI - UNION SOCIALE POUR L’HABITAT<br />

Monsieur BINACHON – UNSFA<br />

Madame BLOT-TEIGER – QUALITEL<br />

Monsieur BONNAVENT – QUALITEL<br />

Monsieur BONNIN – CLCV<br />

Monsieur BOURGUIGNON – SYNTEC<br />

Madame BROGAT - UNION SOCIALE POUR L’HABITAT<br />

Madame CHARBONNIER – AIMCC<br />

Monsieur CHAUGIAT – CAPEB<br />

Monsieur COHEN-AKNINE – ADEME<br />

Monsieur DAUVERNE – FNSEM<br />

Monsieur DELVOYE – QUALITEL<br />

Monsieur DESBARRIERES – QUALITEL<br />

Monsieur DUCROUX – UNTEC<br />

Monsieur DUFOUR – SCIC<br />

Monsieur DUPERRET – UNCMI<br />

Monsieur DURAND – FNPC<br />

Monsieur DURETEST – FNSCL<br />

Monsieur EPINAT – FNPC<br />

Monsieur FAUCONNIER – FFB<br />

Monsieur FRANÇOIS – CSTB<br />

Monsieur GAUDIN – CGL<br />

Monsieur GIACOBINO – AQC<br />

Monsieur GRANGE – AQC<br />

Monsieur GUERINET – QUALITEL<br />

Monsieur HIVERNEL – SCIC<br />

Monsieur JACQ – DGUHC<br />

Madame JEANNET – UFCS<br />

Monsieur JOUVENT - Association APOGEE<br />

Monsieur LABAUME - ALDES<br />

Monsieur LEONE - CNL<br />

Monsieur LIEBUS - CAPEB<br />

Monsieur LOCOGE - QUALITEL<br />

Monsieur LOUIS-VICTOR - UNCMI<br />

Monsieur LUCIGNY - UNTEC<br />

Monsieur MARLEIX - AFOC<br />

Madame MAUPIN - QUALITEL<br />

Mademoiselle MENDES -UNAF<br />

Monsieur MERLET - CSTB<br />

Monsieur MESSIA – FNSEM<br />

Monsieur MICHAUD-RAFIN - SCIC<br />

Monsieur MILLET - CSTB<br />

Monsieur MIROUDEL - FNSCL<br />

Monsieur MOCH - ADEME<br />

Monsieur MORVAN - UESL<br />

Monsieur MOTTAZ – SYNTHEC Ingénierie<br />

Monsieur NIOL - UNAF<br />

Monsieur NOSSENT - CSTB<br />

Monsieur OBIEDZYNSKI – MELT DGUHC<br />

Monsieur PELEGRIN - UNSFA<br />

Madame PERRIN-LAVARET - QUALITEL<br />

Monsieur PUGENS - CNOA<br />

Monsieur RIBEIRO - CAPEB<br />

Madame RICOUR - UNPI<br />

Monsieur RIPOLL – TEC HABITAT<br />

Madame RIQUIER SAUVAGE - UNSFA<br />

Monsieur SCHAEFER - CDC<br />

Monsieur SIMONET - AIMCC<br />

Monsieur THERET - AFAQ<br />

Monsieur TIFFANNEAU - QUALITEL<br />

Monsieur TROADEC - AIMCC<br />

Monsieur VON EUW - VERITAS<br />

Madame JUBE - BUREAU VERITAS


5<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

La certification environnementale par Qualitel<br />

Référentiel<br />

PARTIE 1<br />

Généralités<br />

La Certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

Millésime 2003<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


7<br />

1. Généralités<br />

<br />

<br />

<br />

La terre comptait 3 milliards d’habitants en 1960, elle en compte 6 milliards aujourd’hui, elle en comptera 9<br />

milliards dans deux générations.<br />

La concentration de la population dans les grandes villes, de plus en plus éclatées, s’accélère, entraînant une<br />

dégradation des conditions de vie et de transport. Le poids de cet héritage pour les générations à venir risque<br />

d’être considérable.<br />

La priorité pour le 20 ème siècle a été de traiter les flux, émissions de pollution, ou prélèvements de ressources ;<br />

pour le 21 ème siècle, l’enjeu est la restauration des ressources naturelles.<br />

Depuis le début des années 90, marqué par la conférence de Rio, les préoccupations liées à la santé, à la vie<br />

en ville et à la consommation, sont devenues quotidiennes, ainsi que l’attention portée aux problèmes de stocks,<br />

de patrimoines, de capitaux naturels et à l’environnement dans son ensemble. Ces thèmes sont au cœur de la<br />

notion de Développement Durable.<br />

Le logement constitue le premier cadre de vie ; il est le principal facteur de bien-être et une cible prioritaire dans<br />

le cadre de la prévention des risques et des nuisances environnementales. Une nouvelle conception des<br />

rapports entre l’homme et l’immeuble s’impose.<br />

La maîtrise d’ouvrage souhaite atteindre et démontrer un bon niveau de performance environnementale de ses<br />

opérations de logement. Cette approche s’inscrit dans le contexte de la préoccupation d’un développement<br />

conciliant les impératifs de progrès économique et de respect des équilibres écologiques actuels et futurs.<br />

En articulation avec les réflexions et la démarche d’anticipation de l’Association HQE, QUALITEL a développé<br />

une certification de produit, au bénéfice du confort et de l’information de l’usager. Il s’agit d’un outil opérationnel,<br />

applicable aux domaines des opérations de logements neufs en immeubles collectifs ou individuels groupés .<br />

Cette certification, concrète et lisible, destinée aux maîtres d’ouvrage, est née d’une année d’échanges avec les<br />

professionnels de l’acte de construire. Elle intervient à trois niveaux :<br />

l’environnement extérieur : préservation des ressources naturelles et diminution des émissions de gaz à effet<br />

de serre.<br />

l’environnement intérieur : confort et santé pour l’habitant.<br />

l’environnement et les bons comportements de précaution.<br />

L’évaluation de la prise en compte de ces trois aspects de l’environnement s’appuie sur les thèmes suivants :<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Deux thèmes organisationnels :<br />

Le management environnemental de l’opération qui permet de définir l’engagement du maître d’ouvrage et<br />

- de fixer le profil environnemental adapté aux spécificités du site et aux attentes des parties concernées,<br />

- d’organiser l’opération, tout en maîtrisant les processus en phase de conception, pour atteindre les niveaux<br />

d’exigence des thèmes techniques.<br />

Le chantier propre, relatif à l’organisation du chantier pour en maîtriser les impacts.<br />

Quatre thèmes techniques dotés de niveaux exigentiels de performance :<br />

Energie,<br />

Filière constructive,<br />

Eau,<br />

Confort et santé.<br />

Une information et une communication pédagogique aux particuliers et aux gestionnaires<br />

d’opération :<br />

Les gestes verts.<br />

Les évolutions :<br />

L’intégration de nouvelles connaissances techniques et scientifiques sera assurée par un comité composé de<br />

professionnels du bâtiment, garant de l’optimisation de ce référentiel millésimé.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


8<br />

2. Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> regroupe l’ensemble du dispositif mis en place par<br />

QUALITEL en vue de délivrer à des projets de nouvelles constructions d’habitation, la certification <strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong>.<br />

Le référentiel est également complété par :<br />

les Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

le Règlement Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

Ce référentiel est constitué de quatre parties définies ci-après :<br />

Partie 1 : Généralités et certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />

(ce présent document correspond à cette Partie 1),<br />

Partie 2 : Détails des Thèmes environnementaux,<br />

Partie 3 : Détails des Rubriques environnementales,<br />

Partie 4 : Processus de certification.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


3. Les Thèmes environnementaux<br />

9<br />

Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, dans cette présente version, repose sur sept Thèmes<br />

environnementaux qui regroupent plus d’une vingtaine de domaines techniques abordés lors de l’instruction<br />

d’une demande de certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

Organisation<br />

1<br />

Thèmes<br />

MANAGEMENT<br />

ENVIRONNEMENTAL<br />

DE L'OPERATION<br />

DOMAINES TECHNIQUES<br />

ensemble d’éléments permettant de :<br />

- fixer le profil environnemental adapté aux spécificités du<br />

site et aux attentes des parties concernées<br />

- organiser l’opération pour atteindre les niveaux de<br />

performance des thèmes techniques composant le profil<br />

retenu<br />

- maîtriser les processus en phase conception<br />

2 CHANTIER PROPRE<br />

- organisation du chantier<br />

- gestion des déchets de chantier<br />

- maîtrise des impacts du chantier - réduction des nuisances<br />

Technique<br />

3<br />

ENERGIE<br />

Réduction de l'effet de<br />

serre<br />

- choix de l'énergie<br />

- performance de l'enveloppe<br />

- installation de chauffage<br />

- production d'ECS<br />

- apports solaires<br />

- utilisation d'énergies renouvelables<br />

- confort thermique d'hiver et d'été<br />

- qualité de l'installation électrique des logements<br />

- éclairage des parties communes<br />

- choix d'équipements collectifs performants<br />

4<br />

FILIERE CONSTRUCTIVE<br />

CHOIX DES MATERIAUX<br />

5 EAU<br />

6 CONFORT ET SANTE<br />

- étiquetage environnemental des matériaux<br />

- utilisation de matériaux renouvelables<br />

- utilisation de produits recyclés<br />

- durabilité de l'enveloppe du bâtiment<br />

- qualité des équipements individuels et collectifs<br />

- maîtrise des consommations<br />

- acoustique intérieure<br />

- acoustique extérieure<br />

- confort thermique d'hiver et d'été<br />

- aération / ventilation des logements<br />

- adaptation des locaux de collecte au tri sélectif<br />

Info.<br />

7 GESTES VERTS<br />

- information des habitants<br />

- information du gestionnaire<br />

Le détail de chacun des thèmes et des domaines techniques s’y rapportant, est présenté dans un document<br />

spécifique, définissant les exigences de chaque thème (Cf. Partie 2 : Détail des Thèmes environnementaux).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


10<br />

Dans un souci de transparence par rapport au 14 cibles environnementales aujourd’hui définies par l’Association<br />

HQE, le tableau suivant a pour objet de donner les principales relations avec les sept thèmes du référentiel de la<br />

marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, par l’intermédiaire des différents domaines techniques actuellement abordés.<br />

<strong>Environnement</strong> extérieur au bâtiment<br />

Cibles HQE<br />

ECO-CONSTRUCTION<br />

1<br />

2<br />

Relation harmonieuse des<br />

bâtiments avec l'environnement<br />

immédiat<br />

Choix intégré des procédés et<br />

produits de construction<br />

Thèmes couverts par la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />

Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

3 Chantier à faibles nuisances Thème 2 : Chantier propre<br />

ECO-GESTION<br />

4 Gestion de l'énergie Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />

5 Gestion de l'eau Thème 5 : Eau<br />

6 Gestion des déchets d'activité<br />

7<br />

Gestion de l'entretien et de la<br />

maintenance<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Thème 7 : Gestes verts<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Thème 7 : Gestes verts<br />

CONFORT<br />

<strong>Environnement</strong> intérieur du<br />

bâtiment<br />

SANTE<br />

8 Confort hygrothermique Thème 6 : Confort et santé<br />

9 Confort acoustique Thème 6 : Confort et santé<br />

10 Confort visuel Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />

11 Confort olfactif Thème 6 : Confort et santé<br />

12<br />

Conditions sanitaires des<br />

espaces<br />

13 <strong>Qualité</strong> de l'air<br />

14 <strong>Qualité</strong> de l'eau<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Thème 6 : Confort et santé (à compléter à terme)<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Thème 7 : Gestes verts<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


4. La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

11<br />

4.1 Profil environnemental d’une opération<br />

Le profil environnemental d'une opération de logements neufs caractérise la réponse qu'elle apporte à un certain<br />

nombre de préoccupations concernant son programme, sa conception, sa réalisation, le "produit" livré, le service<br />

associé et le fonctionnement du logement.<br />

Ces préoccupations, définies dans le présent référentiel, se réfèrent pour l'essentiel, aux cibles HQE.<br />

4.2 Certification environnementale<br />

La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est attribuée à une opération dont le profil<br />

environnemental satisfait, les exigences minimales définies au paragraphe « 4.3 Conditions d’attribution ».<br />

La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, ne peut être attribuée qu'à des opérations de<br />

logements neufs (collectifs, individuels groupés).<br />

Certaines combinaisons de thèmes, de critères techniques et de niveaux, ouvrent droit au bénéfice des<br />

dispositions du Décret xxxx, relatif aux possibilités de prolongation de l’exonération de la TFPB définies par les<br />

Pouvoirs Publics pour les opérations du secteur social.<br />

4.3 Conditions d'attribution<br />

La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est décernée à une opération à condition que :<br />

sur la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l'opération, les exigences de six au moins des sept<br />

Thèmes du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (version 2003), soient satisfaites, sachant que les<br />

trois Thèmes suivants sont obligatoirement requis :<br />

Thème 1 : Management environnemental de l’opération,<br />

Thème 3 : Energie – Réduction de l’effet de serre,<br />

Thème 7 : Gestes verts,<br />

et que le thème pouvant ne pas avoir été retenu (autre que les Thèmes 1, 3 et 7), doit respecter les exigences<br />

minimales qui lui sont définies.<br />

(OU, pour l’application du Décret xxxx, relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social) sur<br />

la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l'opération, quatre au moins des cinq Critères de<br />

qualité environnementale du Décret xxxx 1 , soient satisfaits sachant qu’aucun des Critères n’est obligatoire.<br />

le Maître d'Ouvrage s'engage à réaliser l'opération concernée en conformité avec le dossier ayant servi de base<br />

à l'attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003.<br />

le Maître d'Ouvrage s'engage à prendre en compte les résultats des audits et/ou vérifications in situ qui seront<br />

réalisés éventuellement, en cours, en fin de chantier ou après la livraison de l’opération, et à tout mettre en<br />

œuvre, le cas échéant, pour que les niveaux de performance atteints, une fois l’opération livrée, soient au<br />

minimum ceux requis pour l'obtention de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003.<br />

le Maître d'Ouvrage s'engage à respecter, par ailleurs, les dispositions lui incombant, prévues dans les Règles<br />

Générales de la Marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et dans le Règlement Technique de la Marque <strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong>.<br />

Le détail des différents Thèmes actuellement retenus pour l'attribution de la certification <strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong>, millésime 2003, correspond aux dispositions définies dans la Partie 2 : Détails des Thèmes<br />

environnementaux, du référentiel.<br />

(ET, pour l’application du Décret xxxx, relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social, le<br />

détail des Critères de qualité environnementale).<br />

Le détail des critères et exigences qui se rapportent à chacun des Thèmes actuellement retenus pour l'attribution<br />

de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est défini dans la Partie 3 : Détails des Rubriques<br />

environnementales, du référentiel.<br />

1 Selon Annexe : Projet de Décret xxxx, relatif à l’Article 90 de la Loi de finance 2002 (Prolongation de l’exonération TFPB pour les<br />

opérations du secteur social).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


12<br />

Les profils de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />

Selon les règles définies au précédent paragraphe « Condition d’attribution », chacun des profils schématisé<br />

dans le tableau suivant, répond au moins aux exigences de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime<br />

2003.<br />

PROFILS<br />

THEMES A B C D E F<br />

(Décret xxxx)<br />

1 MANAGEMENT<br />

ENVIRONNEMENTAL<br />

DE L'OPERATION<br />

1.1<br />

2 CHANTIER PROPRE<br />

1.2<br />

3 ENERGIE<br />

Réduction de l'effet<br />

de serre<br />

4 FILIERE CONSTRUCTIVE<br />

CHOIX DES MATERIAUX<br />

1.3 a<br />

1.4 a<br />

1.4 b<br />

5 EAU<br />

1.5 a<br />

6 CONFORT ET SANTE<br />

1.3 b<br />

7 GESTES VERTS<br />

1.5 b<br />

LEGENDE<br />

Thème retenu.<br />

Thème non retenu.<br />

Prolongation de l’exonération de la TFPB : combinaison des Thèmes impliquant qu’au moins 4<br />

des 5 critères de qualité environnementale (numérotés 1.1 à 1.5) soient satisfaits.<br />

Les profils A et E sont compatibles avec la certification QUALITEL.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


13<br />

4.4 Processus de certification<br />

Le processus de certification d’une opération se traduit par différents types d’interventions :<br />

- pour les thèmes organisationnels et d’information, audit de l’organisation du maître d’ouvrage et validation de<br />

ses engagements,<br />

- pour les thèmes techniques, audit et évaluation de la conception de l’opération,<br />

- vérifications in fine.<br />

Le processus est détaillé et explicité dans la Partie 4 : Processus de certification qui détaille la mission de<br />

certification et présente le Guide d’audit, le Guide d’évaluation et le Guide de vérification.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


15<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

La certification environnementale par Qualitel<br />

Référentiel<br />

PARTIE 2<br />

Détail des Thèmes<br />

environnementaux<br />

Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />

Thème 2 : Chantier propre<br />

Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Thème 5 : Eau<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Thème 7 : Gestes verts<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détails des Thèmes environnementaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Généralités<br />

17<br />

Cette présente Partie 2 du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> a pour objet de présenter pour<br />

chacun des Thèmes environnementaux retenus, le détail des domaines techniques qui y sont abordés, ainsi que<br />

les différentes exigences s’y rapportant.<br />

Conformément à la définition de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, donnée dans le<br />

chapitre correspondant de la Partie 1 : Généralités et certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003,<br />

chaque Thème peut être concerné par un ou plusieurs domaines techniques à évaluer, au regard, soit du niveau<br />

d’exigence requis de la dite certification ou soit du niveau d’exigence minimale à respecter, à l’exception des trois<br />

Thèmes 1, 3 et 7 obligatoires.<br />

Détail des Thèmes environnementaux<br />

Pour chaque Thème environnemental, il est précisé dans les tableaux suivants :<br />

le niveau recherché d’exigence (Exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et Exigence minimale),<br />

le ou les domaines techniques abordés,<br />

les exigences requises, en rapport avec les documents de la Partie 3 : Détails des Rubriques environnementales,<br />

la nature de l’intervention de QUALITEL.<br />

Les dispositions particulières, propres à l’application du Décret xxxx, sont présentées en correspondance avec<br />

chaque Thème environnemental.<br />

Thème 1 : Management environnemental de<br />

l’opération<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Exigence minimale<br />

Décret xxxx<br />

Objectifs environnementaux<br />

poursuivis par le maître<br />

d’ouvrage ainsi que la<br />

définition et la mise en œuvre<br />

de l'organisation nécessaire<br />

pour les atteindre, au niveau<br />

de l'opération<br />

Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />

Critère 1.1 Modalités de<br />

conception<br />

Respect de l’ensemble des<br />

dispositions définies dans la<br />

rubrique « MEO - Management<br />

environnemental de<br />

l’opération »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

(en préparation)<br />

Audit de l'organisation du<br />

maître d'ouvrage pour<br />

l'opération concernée, en<br />

phase de conception<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

Audit de l'organisation du<br />

maître d'ouvrage pour<br />

l'opération concernée, en<br />

phase de conception<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Thème 2 : Chantier propre<br />

18<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Chantier propre<br />

Respect de l’ensemble des<br />

dispositions définies dans la<br />

rubrique « CP – Chantier<br />

propre »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Exigence minimale Le domaine cité ci-dessus Définition des dispositions<br />

prises par le maître d’ouvrage,<br />

en la matière (en rapport<br />

également avec la<br />

réglementation et autres règles<br />

de l'Art quand il en existe)<br />

Décret xxxx<br />

Critère 1.2 : Modalités de<br />

réalisation<br />

(en préparation)<br />

Complément d’audit à celui se<br />

rapportant au Thème 1 :<br />

Management environnemental<br />

de l’opération<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

A valider, dans le cadre de<br />

l’audit se rapportant au Thème<br />

1 : Management<br />

environnemental de l’opération<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

Complément d’audit à celui se<br />

rapportant au Thème 1 :<br />

Management environnemental<br />

de l’opération<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />

19<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Exigence minimale<br />

Thermique hiver Niveau d’exigence note 4,<br />

dans la rubrique « S – Niveau<br />

de consommation<br />

prévisionnelle d’énergie»<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Thermique été Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « P – Confort<br />

thermique d’été »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Installation électrique Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « Kenv –<br />

Electricité »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Maîtrise des consommations<br />

électriques<br />

Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />

Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « EL –<br />

Maîtrise des consommations<br />

électriques »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

(en préparation) Examen et évaluation des<br />

Décret xxxx<br />

§ 1.3 a : Consommation<br />

conventionnelle d’énergie (1) pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

§ 1.4 a : Energies<br />

renouvelables (2) (en préparation) Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.3 Performances énergétique et acoustique.<br />

(2) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.4 Utilisation d’énergies et de matériaux renouvelables.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


20<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Exigence minimale<br />

Etiquetage environnemental<br />

des matériaux<br />

Utilisation de matériaux<br />

renouvelables (bois, etc.)<br />

Utilisation de produits recyclés<br />

Durabilité de l'enveloppe du<br />

bâtiment<br />

Tous les domaines cités cidessus<br />

Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « CM – Choix<br />

des matériaux »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Niveau de performance fixé<br />

par le maître d’ouvrage (pas<br />

d'exigence pour la<br />

certification), selon les<br />

définitions données dans la<br />

rubrique « CM – Choix des<br />

matériaux »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « Q – Coût<br />

d’entretien des façades et<br />

toitures »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Définition des dispositions<br />

prises par le maître d’ouvrage,<br />

en la matière (en rapport<br />

également avec la<br />

réglementation, les DTU, les<br />

AT, les certifications de<br />

produits et autres règles de<br />

l'Art quand il en existe)<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

A valider, dans le cadre de<br />

l’audit se rapportant au Thème<br />

1 : Management<br />

environnemental de l’opération<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

A valider, dans le cadre de<br />

l’audit se rapportant au Thème<br />

1 : Management<br />

environnemental de l’opération<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

(en préparation) Examen et évaluation des<br />

Décret xxxx<br />

§ 1.4 b : Matériaux<br />

renouvelables (1) pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.4 Utilisation d’énergies et de matériaux renouvelables.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


21<br />

Thème 5 : Eau<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Plomberie - Sanitaire Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « J -<br />

Plomberie »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Economie d’eau Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « EO –<br />

Economie d’eau »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Exigence minimale<br />

Tous les domaines cités cidessus<br />

Définition des dispositions<br />

prises par le maître d’ouvrage,<br />

en la matière (en rapport<br />

également avec la<br />

réglementation, les DTU, les<br />

AT, les certifications de<br />

produits et autres règles de<br />

l'Art quand il en existe)<br />

A valider, dans le cadre de<br />

l’audit se rapportant au<br />

Thème 1 : Management<br />

environnemental de l’opération<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

(en préparation) Examen et évaluation des<br />

Décret xxxx<br />

§ 1.5 a : Matériels hydroéconomes<br />

(1) pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.5 Maîtrise des fluides.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


22<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Exigence minimale<br />

Acoustique intérieure Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « L –<br />

Acoustique intérieure »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Acoustique extérieure Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « M –<br />

Acoustique extérieure »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Thermique d’hiver et d’été Cf. les mêmes dispositions<br />

que celles définies sur ces<br />

domaines au titre du Thème 3.<br />

Aération et ventilation Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « AV –<br />

Aération et ventilation »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Tri des déchets ménagers Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « DM – Tri des<br />

déchets ménagers »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Tous les domaines cités cidessus<br />

Définition des dispositions<br />

prises par le maître d’ouvrage,<br />

en la matière (en rapport<br />

également avec la<br />

réglementation, les DTU, les<br />

AT, les certifications de<br />

produits et autres règles de<br />

l'Art quand il en existe)<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Cf. les mêmes dispositions<br />

que celles définies sur ces<br />

domaines au titre du Thème 3.<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

Examen et évaluation des<br />

pièces écrites, en phase de<br />

conception<br />

A valider, dans le cadre de<br />

l’audit se rapportant au Thème<br />

1 : Management<br />

environnemental de l’opération<br />

Examen des pièces écrites, en<br />

cours d’évaluation, si<br />

nécessaire<br />

(en préparation) Examen et évaluation des<br />

Décret xxxx<br />

§ 1.3 b : Performance<br />

chocs (1) conception<br />

acoustique au bruit de<br />

pièces écrites, en phase de<br />

(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.3 Performances énergétique et acoustique.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Thème 7 : Gestes verts<br />

23<br />

Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />

Exigence de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

millésime 2003<br />

Information des habitants et<br />

du gestionnaire<br />

Niveau d’exigence note 3,<br />

dans la rubrique « IHG –<br />

Information des habitants et<br />

du gestionnaire »<br />

(Cf. Partie 3, du présent<br />

référentiel)<br />

Examen et validation des<br />

engagements pris par le maître<br />

d’ouvrage<br />

Exigence minimale<br />

Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />

(en préparation) Examen et validation des<br />

Décret xxxx<br />

§ 1.5 b : Information des<br />

fluides) (1) d’ouvrage<br />

habitants (gestion des<br />

engagements pris par le maître<br />

(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.5 Maîtrise des fluides.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


25<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

La certification environnementale par Qualitel<br />

Référentiel<br />

PARTIE 3<br />

Détail des Rubriques<br />

environnementales<br />

Acoustique extérieure (M)<br />

Acoustique intérieure (L)<br />

Aération / Ventilation (AV)<br />

Chantier propre (CP)<br />

Choix des matériaux (CM)<br />

Confort thermique d’été (P)<br />

Coût d’entretien des façades et toitures (Q)<br />

Économie d’eau (EO)<br />

Electricité (K env )<br />

Information des habitants et du gestionnaire (IHG)<br />

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan)<br />

Maîtrise des consommations électriques (EL)<br />

Management environnemental de l’opération (MEO)<br />

Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S)<br />

Plomberie sanitaire (J)<br />

Tri des déchets ménagers (DM)<br />

Annexe : Certification des produits<br />

Chaque rubrique fait l’objet d’un document distinct, classé dans l’ordre de la liste ci-dessus.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


27<br />

Généralités<br />

Cette présente Partie 3 du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> a pour objet de présenter pour<br />

chacun des Thèmes environnementaux retenus, le détail des Rubriques environnementales relatives à un ou<br />

plusieurs Thèmes environnementaux énumérés dans la Partie 2 du référentiel.<br />

Détail des Rubriques environnementales<br />

Chaque Rubrique environnementale fait l’objet d’un document spécifique, correspondant à la liste suivante :<br />

Acoustique extérieure (M)<br />

Acoustique intérieure (L)<br />

Aération / Ventilation (AV)<br />

Chantier propre (CP)<br />

Choix des matériaux (CM)<br />

Confort thermique d’été (P)<br />

Coût d’entretien des façades et toitures (Q)<br />

Économie d’eau (EO)<br />

Electricité (Kenv)<br />

Information des habitants et du gestionnaire (IHG)<br />

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan)<br />

Maîtrise des consommations électriques (EL)<br />

Management environnemental de l’opération (MEO)<br />

Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S)<br />

Plomberie sanitaire (J)<br />

Tri des déchets ménagers (DM)<br />

Annexe : Certification des produits<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 3 : Détail des Rubriques environnementales<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


29<br />

M<br />

Acoustique<br />

extérieure<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

M 1 Isolement des façades<br />

M 2 Isolement des toitures<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la version complète<br />

figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,2003).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

M – Acoustique extérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Généralités<br />

31<br />

La cotation de cette rubrique est établie en examinant successivement l'isolement des façades et l'isolement des<br />

toitures.<br />

On examine les façades en fonction des classements définis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996 relatif aux<br />

“ modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et isolement acoustiques des bâtiments<br />

d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit ” ou en fonction des zones de bruit des aérodromes<br />

approuvées par le décret du 22 septembre 1977.<br />

Lorsque l'opération étudiée est en partie située dans un secteur affecté par le bruit d'une infrastructure classée<br />

de transports terrestres, le Maître d’Ouvrage devra fournir, afin d’établir la cotation, la ou les valeurs de<br />

l'isolement acoustique des façades, requis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996. A cet effet, le Maître d'Ouvrage<br />

doit fournir une note de calcul justificative, établie sous sa responsabilité, qui sera jointe à la liste des pièces<br />

techniques ayant servi de base à la cotation Qualitel.<br />

De plus, dans le cas où l'isolement est déterminé par le recours à une des méthodes d'estimation précise, par le<br />

calcul, celle méthode répondra aux exigences de l'article 6 de l'arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des<br />

infrastructures routières.<br />

En l’absence du calcul de cet isolement, la cotation de la rubrique sera bloquée à la note 1.<br />

Par ailleurs, les Arrêtés du 30 juin 1999, relatifs « aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation »<br />

et aux modalités d’application de la réglementation acoustique », imposent que l’isolement acoustique<br />

standardisé pondéré, DnT,A,tr, des pièces principales et des cuisines contre les bruits de l’espace extérieur, soit au<br />

minimum de 30 dB vis-à-vis d’un bruit de trafic à l’émission.<br />

Il en résulte que la cotation est établie en étudiant les différentes pièces principales et la cuisine de chaque<br />

logement, selon la valeur d’isolement la plus importante requise pour leur propre façade (et, éventuellement, leur<br />

propre toiture), déterminée par l’application de l’Arrêté du 30 juin 1999.<br />

Pour déterminer la cotation d’une pièce principale ou de la cuisine, on se reporte au tableau « cotation de<br />

façade » de cette rubrique, selon la valeur de l'isolement DnT,A,tr à respecter.<br />

Cas particuliers<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

En l'absence d'avis formulé par l'Administration, on vérifiera à partir du plan masse ou d'une visite sur place, la<br />

présence éventuelle d'une zone de bruit d'aérodrome ou d'une infrastructure de transports terrestres,<br />

susceptible d'être classée à proximité de l'opération et pouvant nécessiter un isolement de façade et de toiture.<br />

Lorsque c'est le cas, Qualitel estimera la zone de bruit ou le classement d'infrastructure à prendre en compte<br />

afin que le Maître d'Ouvrage puisse procéder à la détermination de l'isolement acoustique minimal des<br />

bâtiments dont la cotation de la rubrique dépend. Dans ce cas, il devra être indiqué en observation au tableau<br />

de cotation, que le classement des infrastructures de transports terrestres a été fixé par Qualitel et non par<br />

l'Administration.<br />

Une construction admise exceptionnellement en zone A, B ou C, zones exposées au bruit des aérodromes, sera<br />

considérée comme devant satisfaire, au minimum, un isolement de 45 dB pour la zone A, de 40 dB pour la zone<br />

B et de 35 dB pour la zone C, vis-à-vis d'un bruit rose.<br />

Au cours de la période transitoire de mise en application dans chaque département des dispositions de l'arrêté<br />

du 30 mai 1996 et à défaut de connaître les nouveaux classements des infrastructures de transports terrestres<br />

par arrêté préfectoral, les dispositions de l'arrêté du 6 octobre 1978 continuent d'être applicables, notamment<br />

pour la classification des voies et pour la détermination de l'isolement acoustique requis.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

M – Acoustique extérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Critères et exigences<br />

32<br />

M 1<br />

Isolement des façades<br />

La cotation de chaque façade est déterminée par application du tableau suivant :<br />

cotation de la façade<br />

<br />

isolement requis pour la façade 1 3 5<br />

41 DnT,A,tr 45 dB DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr –<br />

30 DnT,A,tr 40 dB DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr + 5 dB<br />

Les valeurs de DnT,A,tr figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements normalisés exprimés en dB au bruit de trafic, pour<br />

une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />

M 2<br />

Isolement des toitures<br />

Dans le cas des pièces sous toitures, la cotation de chaque façade et toiture, selon qu’il s’agisse d’une toiture<br />

soumise à un bruit de trafic ou située en zones d’aérodrome (A, B ou C), est déterminée par l’application du<br />

tableau au paragraphe « M1 Isolement des façades ».<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

On retient pour chaque pièce examinée (cuisine et pièce principale) la plus mauvaise des notes obtenues par les<br />

façades concernées (éventuellement celles obtenues par les toitures).<br />

Protection contre les bruits émis à l’extérieur du bâtiment<br />

cotation du logement cotation des pièces du logement<br />

1 une des pièces du logement obtient la note 1<br />

3 la chambre ayant la plus faible cotation obtient la note 3<br />

4 toutes les chambres obtiennent la note 5 et le séjour obtient la note 3<br />

5 toutes les chambres et le séjour obtiennent la note 5<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

M – Acoustique extérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


33<br />

L<br />

Acoustique<br />

intérieure<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

L 1 Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction<br />

L 2 Bruit de chocs<br />

L 3 Bruits des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs<br />

au logement examiné<br />

L 4 Bruits des équipements individuels et collectifs<br />

L 5 Traitement acoustique des parties communes<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la version complète<br />

figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, 2003).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Généralités<br />

35<br />

La cotation de la présente rubrique est établie en examinant successivement l’isolement par rapport au bruit<br />

aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction, au bruit de chocs, au bruit des<br />

équipements individuels de chauffage et de climatisation intérieurs au logement examiné, au bruit des<br />

équipements individuels et collectifs et au traitement acoustique des parties communes.<br />

D’une manière générale, il est tenu compte des caractéristiques des matériaux, composants, équipements telles<br />

que fournies par des certificats de qualification et procès-verbaux d’essais réalisés selon les procédures<br />

normalisées, établis par les laboratoires officiels accrédités par le COFRAC ou le Réseau National d’Essai<br />

(RNE). Il ne sera tenu compte que des P.V. de mesure datant de moins de 10 ans, ou ceux figurant dans les Avis<br />

Techniques en cours de validité, ou ceux acceptés par l’Association Qualitel.<br />

En règle générale, les laboratoires Français de mesures acoustiques, “acceptés” par Qualitel, disposent de<br />

l'accréditation COFRAC ou similaire pour les laboratoires des pays européens.<br />

En aucun cas, les PV de mesures acoustiques effectués directement par un industriel, ne peuvent être retenus<br />

pour les évaluations acoustiques demandées par le Maître d'Ouvrage, à l'exception des laboratoires accrédités<br />

par le COFRAC, en matière de mesure acoustique en laboratoire.<br />

Néanmoins, si le choix d’un certain nombre de prestations peut ne pas être encore définitivement arrêté, la<br />

cotation peut être menée si les performances techniques minimales de ces prestations non définies, sont<br />

précisées par le Maître d’Ouvrage. Elles devront intégralement figurer dans les pièces écrites du dossier marché<br />

et ultérieurement être respectées lors de la réalisation de l’ouvrage.<br />

Il pourra également être tenu compte, après accord de l’Association Qualitel, de mesures en laboratoire ou in situ<br />

réalisées par des organismes agréés sur des cas identiques au projet examiné ; dans ce cas, la prise en compte<br />

de telles mesures in situ devra être dûment motivée auprès de l’Association Qualitel, étant entendu que les<br />

résultats devront être obtenus hors tolérance, cette dernière étant réservée aux conditions de mesurage.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation de la présente rubrique établie sur la base des plans et pièces écrites du projet de construction,<br />

correspond à des niveaux probables de qualité et implique que les matériaux ou matériels mis en place<br />

respectent le cas échéant les performances acoustiques de leurs procès verbaux de mesures en laboratoire.<br />

Leur mise en œuvre impose également de se conformer aux prescriptions du fabricant et d’une façon générale<br />

au respect des règles de l'Art.<br />

Définition des types de construction<br />

Une construction est dite “ collective ” lorsque au moins deux de ses logements se superposent même<br />

partiellement.<br />

Une construction est dite “ individuelle ” lorsque aucun de ses logements ne se superpose même partiellement.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Définition des différentes catégories de locaux d'un bâtiment<br />

36<br />

Le tableau suivant, extrait de l’arrêté du 30 Juin 1999, sert de référence pour la définition des différents locaux<br />

pouvant être rencontrés dans une construction.<br />

définition des locaux<br />

logements (1) pièces principales pièces destinées au séjour ou au sommeil, locaux à usage professionnel compris dans les logements (2)<br />

circulations<br />

communes<br />

locaux techniques<br />

pièces de service les pièces humides cuisines, salles d'eau, cabinets d’aisance<br />

dégagements<br />

dépendances<br />

les autres pièces de service<br />

pièces telles que débarras, séchoirs, celliers et buanderies<br />

circulations horizontales et verticales intérieures au logement telles que halls d’entrée, vestibules, escaliers,<br />

dégagements intérieurs<br />

locaux tels que caves, combles non aménagés, bûchers, serres, vérandas, locaux bicyclettes/voitures<br />

d'enfants, locaux poubelles, locaux vide-ordures, garages individuels<br />

circulations horizontales ou verticales desservant l'ensemble des locaux privatifs, collectifs et de service tels que halls, couloirs,<br />

escaliers, paliers, coursives<br />

locaux renfermant des équipements techniques nécessaires au fonctionnement de la construction et accessibles uniquement aux<br />

personnes assurant leur entretien, notamment installation d'ascenseur, de ventilation, de chauffage<br />

locaux d'activités tous les locaux d'un bâtiment autres que ceux définis dans les catégories “ logements ”, “ circulations communes ” et “ locaux<br />

techniques ”<br />

(1) Y compris ceux comprenant des locaux à usage professionnel.<br />

(2) On entend, par exemple, par “ locaux à usage professionnel compris dans les logements ”, des locaux appartenant à un logement et destinés à<br />

l’exercice d’une profession libérale .<br />

Critères et exigences<br />

Niveaux d’évaluation<br />

Pour chaque sous-rubrique sont définies une ou plusieurs valeurs d’exigence acoustique correspondant aux<br />

différents “ niveaux d’évaluation ” suivants :<br />

- le niveau “ NC ”, signifie que l’exigence indiquée ne correspond pas à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,<br />

- le niveau “ REGL ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,<br />

- le niveau “ Q ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la certification<br />

Qualitel,<br />

- le niveau “ QCA ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la certification<br />

Qualitel Confort Acoustique.<br />

L 1<br />

Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux<br />

de la construction<br />

Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit aérien reçu dans un logement et émis dans les locaux du<br />

bâtiment qui sont extérieurs à ce logement.<br />

Dans le cas de maisons individuelles, il s’agit du bruit aérien reçu dans une maison et émis dans les locaux qui<br />

lui sont mitoyens.<br />

On retiendra, pour le logement examiné, l’évaluation la plus défavorable obtenue pour chacune des parois<br />

séparant ses pièces principales, sa cuisine et ses salles d’eau, d’un local extérieur à ce logement.<br />

L 1.1<br />

Exigences<br />

Le tableau suivant présente les valeurs d’isolements acoustiques, entre deux locaux séparés par la paroi<br />

examinée, nécessaires pour l’obtention des différents niveaux possibles. Il n’est utilisé en tant que tableau<br />

d’évaluation d’une paroi que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


exigences vis-à-vis du bruit aérien (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)<br />

nature du local d’émission (1)<br />

logements (pièces principales et de<br />

service, dégagements et dépendances) à<br />

l’exclusion des garages individuels<br />

37<br />

nature du local de réception et niveau d’évaluation<br />

pièces principales<br />

cuisines et salles d’eau<br />

NC REGL Q QCA NC REGL Q QCA<br />

DnT,A 53 DnT,A 53<br />

DnT,A 55<br />

(2)<br />

DnT,A 58<br />

DnT,A 50 DnT,A 50<br />

circulations via la porte palière (3) DnT,A 40 DnT,A 40 DnT,A 45 DnT,A 37 DnT,A 37<br />

communes autres cas DnT,A 53 DnT,A 53 DnT,A 55 DnT,A 50 DnT,A 50<br />

garages collectifs ou individuels d’un<br />

logement<br />

DnT,A 55 DnT,A 55 DnT,A 52 DnT,A 52<br />

locaux d’activités DnT,A 58 DnT,A 58 DnT,A 55 DnT,A 55<br />

Les valeurs de DnT,A figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB, pour une<br />

durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception. De plus, chaque valeur de DnT,A est évaluée selon la norme NF<br />

EN ISO 717-1 (classement français NF S 31-032-1) comme étant égal à la somme de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,w et du terme<br />

d’adaptation C à un spectre de bruit rose.<br />

(1) Un local à l'air libre n'est pas examiné en tant que local d'émission.<br />

(2) L’exigence de 55 dB s’applique aux logements collectifs et celle de 58 dB aux maisons individuelles non isolées.<br />

(3) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.<br />

L 2 Bruit de chocs<br />

Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales d’un logement et<br />

émis dans les locaux du bâtiment extérieurs à ce logement (y compris les coursives extérieures).<br />

Dans le cas de maisons individuelles mitoyennes ou en bande, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces<br />

principales d’une maison et émis dans les locaux qui lui sont mitoyens (y compris les coursives extérieures).<br />

On étudie chacune des transmissions vers les pièces principales du logement examiné depuis un local extérieur<br />

à ce logement et appartenant aux catégories suivantes (conformément au § “ Généralités ” de cette rubrique) :<br />

- catégorie “ logements ” : tout local à l’exception des combles non aménagés, des balcons et loggias non situés<br />

directement au-dessus d’une pièce principale.<br />

- catégorie “ circulations communes ” : tout local à l’exception des escaliers collectifs lorsqu’il existe un ascenseur.<br />

- catégorie “ locaux d’activités ” : tout local.<br />

Aucune transmission vers les pièces principales du logement examiné depuis un local de la catégorie “ locaux<br />

techniques ” n’est à étudier.<br />

Le niveau d’évaluation retenu, pour le logement examiné, est égale au plus faible des niveaux d’évaluation<br />

obtenus pour une ou plusieurs transmissions étudiées.<br />

L 2.1<br />

Exigences<br />

Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé “ L’ nT,w ”<br />

dans les pièces principales du logement examiné (et pouvant être émis depuis les diverses catégories de locaux<br />

précédemment citées) qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est<br />

utilisé en tant que tableau d’évaluation d’une transmission que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est<br />

retenue.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


38<br />

exigences au bruit de chocs (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)<br />

nature du local d'émission<br />

niveau d’évaluation pour la pièce principale de réception<br />

NC REGL Q QCA<br />

logements (1) dépendances (2) L’nT,w 58 L’nT,w 58<br />

pièces principales, pièces de service, dégagements<br />

circulations communes (3) L’nT,w 58 L’nT,w 58 L’nT,w 55 L’nT,w 52<br />

locaux d'activités (4)<br />

Les valeurs de L’nT,w figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé<br />

exprimés en dB, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />

(1) Sauf balcons et loggias non situés directement au-dessus d'une pièce principale.<br />

(2) Sauf combles non aménagés.<br />

(3) Sauf escaliers collectifs dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment.<br />

(4) Dans le cas où, à l'émission, le local d'activité considéré est un parking, on se reporte aux mêmes exigences que celles requises pour les<br />

locaux appartenant à la catégorie “ dépendances de logements ”.<br />

L 3<br />

Bruit des équipements individuels de chauffage et de<br />

climatisation, intérieurs au logement examiné<br />

Dans le cas de bâtiments collectifs ou de maisons individuelles, il s’agit du bruit créé par un équipement individuel,<br />

installé dans un local du logement examiné.<br />

Au titre de ces équipements individuels intérieurs au logement examiné, on étudie les installations individuelles de<br />

chauffage, y compris les pompes à chaleur, et les installations individuelles de climatisation.<br />

On retiendra, pour le logement examiné, la cotation la plus défavorable obtenue pour chacune des transmissions<br />

étudiées entre un de ces équipements et chaque pièce principale et la cuisine de ce logement.<br />

La cotation de cette sous-rubrique est “ sans objet ” si aucun de ces équipements n'est prévu dans le logement<br />

examiné ; par exemple, dans le cas de logements collectifs où de telles installations seraient collectives.<br />

L 3.1 Exigences<br />

Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ L nAT ” dans les pièces principales et dans la<br />

cuisine du logement examiné (et pouvant être émis par un de ces équipements du même logement) qui sont nécessaires<br />

à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est pas utilisé directement pour les<br />

évaluations et il ne sert donc que pour la présentation des exigences.<br />

exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné<br />

nature de l’équipement nature du local de réception dans le logement examiné niveau d’évaluation<br />

appartenant au logement examiné NC REGL Q QCA<br />

chauffage pièce principale fermée LnAT 35 LnAT 35 LnAT 30<br />

pièce principale ouverte sur une cuisine par une baie libre LnAT 45 LnAT 45 (1) LnAT 30<br />

Cuisine LnAT 50 LnAT 50<br />

climatisation pièce principale LnAT 35 LnAT 35 LnAT 30<br />

Cuisine LnAT 50 LnAT 50<br />

Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une<br />

durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />

(1) Conformément à l’arrêté du 30 juin 1999, cette exigence est de 40 dB(A) à compter du 1er janvier 2001 (dépôt de demande de permis de<br />

construire).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


39<br />

L 4<br />

Bruit des équipements individuels et collectifs<br />

Dans le cas de bâtiment collectifs ou de maisons individuelles jumelées ou en bande, il s’agit du bruit créé par un<br />

équipement individuel ou par un équipement collectif.<br />

Au titre de ces équipements individuels et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :<br />

- robinetteries,<br />

- chutes d’eaux (canalisation d’évacuation d’eau des équipements sanitaires et d’eaux pluviales).<br />

Au titre de ces équipements collectifs et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :<br />

- ascenseurs,<br />

- vide-ordures,<br />

- chaufferie collective,<br />

- autres équipements collectifs (transformateur électrique, porte automatique de garage collectif, compacteur<br />

d’ordures, adoucisseur d’eau, surpresseur d’eau,...).<br />

Pour les installations de ventilation mécanique contrôlée, qu’il s’agisse d’une installation individuelle d’un logement<br />

voisin comme celle du logement examiné, ou d’une installation collective, elle est toujours étudiée en fonction du<br />

niveau de bruit reçu dans le logement examiné et raccordé à une telle installation.<br />

On retiendra, pour le logement examiné, le niveau d’évaluation le plus défavorable obtenu pour chacune des transmissions<br />

étudiées vers les pièces principales et la cuisine, en provenance :<br />

- d’un local extérieur au logement où un équipement individuel est présent,<br />

- d’un local extérieur au logement où un équipement collectif est présent,<br />

- d’une installation collective ou individuelle de ventilation mécanique contrôlée.<br />

L 4.1 Exigences<br />

Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ L nAT ” dans les pièces principales et dans la<br />

cuisine du logement examiné qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique.<br />

exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels et collectifs<br />

nature de l’équipement<br />

nature du local de réception dans le logement examiné et niveau d’évaluation<br />

pièces principales<br />

cuisines<br />

NC REGL Q QCA NC REGL Q QCA<br />

équipement individuel (1) LnAT 30 LnAT 30 LnAT 35 LnAT 35<br />

équipement collectif LnAT 30 LnAT 30 LnAT 25 LnAT 35 LnAT 35<br />

Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une<br />

durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />

(1) Equipement individuel situé dans un autre logement que celui examiné (sauf cas particulier pour la VMC).<br />

L 5<br />

Traitement acoustique des parties communes<br />

Dans le cas seulement de bâtiments collectifs, il s’agit de s’assurer d’un minimum de traitement acoustique dans<br />

les parties communes, occasionné par la présence plus ou moins importante de revêtements muraux, de<br />

revêtements de sols et/ou de revêtements en plafond, d’une certaine performance acoustique à l’absorption.<br />

Ce traitement acoustique dans les parties communes doit permettre d’y réduire le niveau sonore ambiant et ainsi<br />

améliorer le confort acoustique dans les logements desservis par ces circulations.<br />

L 5.1 Exigences<br />

Cette exigence qui correspond précisément à celle fixée par la réglementation acoustique selon l’arrêté du 28<br />

octobre 1994, est donnée dans le tableau suivant.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


40<br />

exigence vis-à-vis du traitement acoustique des parties communes (bâtiment collectif)<br />

aire d’absorption équivalente (1)<br />

Niveau d’évaluation dans les circulations communes intérieures au bâtiment<br />

NC REGL Q QCA<br />

A ¼ surface au sol<br />

des circulations<br />

correspondantes<br />

A ¼ de la surface au sol des circulations correspondantes<br />

Les valeurs de A figurant dans le tableau ci-dessus, correspondent à la somme de l’aire d’absorption équivalente de chacun des revêtements<br />

absorbants disposés dans les circulations communes intérieures au bâtiment, exprimées en m².<br />

(1) Les halls d’entrées et circulations communes sur lesquels ne donne ni logement, ni loge de gardien, les circulations ayant une face à l’air libre,<br />

les escaliers encloisonnés et les ascenseurs, ne sont pas visés par cette exigence.<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

La cotation est établie à partir des résultats obtenus précédemment pour chacune des cinq sous-rubriques.<br />

cotation globale<br />

Note 1<br />

Niveau d’évaluation = NC, pour au moins une des sous-rubriques<br />

Note 2 (1)<br />

Niveau d’évaluation REGL, pour chacune des sous-rubriques<br />

Note 3<br />

Note 5<br />

Niveau d’évaluation Q, pour chacune des sous-rubriques<br />

Niveau d’évaluation = QCA, pour chacune des sous-rubriques<br />

(1) L’obtention pour un logement de la note 2 correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />

l’arrêté du 30 Juin 1999 (selon les dispositions applicables au 1er janvier 2000), à l’exclusion de l’exigence d’isolement acoustique vis-à-vis de<br />

l’espace extérieur pouvant éventuellement être traitée par ailleurs (cf. rubrique “ M – Acoustique extérieure).<br />

Bâtiments collectifs<br />

L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier pour ce type de construction.<br />

Maisons individuelles jumelées ou en bande<br />

L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier, à l’exception de la sousrubrique<br />

“ L5 - Traitement acoustique des parties communes ” qui est “ sans objet ” pour ce type de construction.<br />

Maisons individuelles isolées<br />

Seules les sous-rubriques “ L3 – Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au<br />

logement examiné ” en présence d’un de ces équipements et “ L4 – Bruit des équipements individuels et<br />

collectifs ” en présence d’une ventilation mécanique individuelle, sont concernées pour l’application du tableau<br />

précédent, les autres sous-rubriques étant “ sans objet ” pour ce type de construction.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


41<br />

AV<br />

Aération<br />

et<br />

ventilation<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

AV 1 Installation de ventilation<br />

AV 1.1 Dimensionnement de l'installation de ventilation<br />

AV 1.2 Durabilité et entretien de l'installation<br />

AV 1.3 Autocontrôle de l'installation<br />

AV 2 Séchage du linge<br />

AV 3 Aération de la salle d'eau<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel AV – Aération et ventilation<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


43<br />

Généralités<br />

Cette rubrique a pour objet d’évaluer la conception de l’installation d’aération et de ventilation d’une construction<br />

pour s’assurer d’un renouvellement correct de l’air intérieur, nécessaire à l’hygiène de vie des occupants, tout en<br />

contribuant également à la conservation du bâti.<br />

A l’origine d’un projet, le dimensionnement de l’installation conditionne son bon fonctionnement. Une bonne<br />

intégration des équipements dans la construction doit également permettre de conserver dans le temps ses<br />

performances initiales, lors des interventions d’entretien et de maintenance.<br />

Les critères techniques retenus dans cette rubrique sont :<br />

la conception de l’installation de ventilation,<br />

la durabilité et l’entretien de l’installation de ventilation,<br />

le contrôle du fonctionnement de l’installation de ventilation,<br />

les dispositions pour le séchage du linge.<br />

L’aération de la salle d’eau.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation de la présente rubrique est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de<br />

construction.<br />

Cette appréciation de la qualité des installations de ventilation, implique également que les matériaux ou<br />

matériels mis en place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et<br />

que leur mise en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />

Critères et exigences<br />

Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />

dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />

AV 1 Installation de ventilation<br />

AV 1.1 Dimensionnement de l’installation de ventilation<br />

Une note de calcul conduisant au dimensionnement de l’ensemble de l’installation de ventilation, permet de<br />

s’assurer du bon fonctionnement aéraulique du système, de vérifier le comportement acoustique de l’installation<br />

et de maîtriser les déperditions thermiques liées au renouvellement d’air.<br />

Dimensionnement de l’installation de VMC<br />

3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation sera réalisée conformément à la note<br />

de calcul du dimensionnement de celle-ci, établie par l’entreprise titulaire du lot (1) . En présence d’une ventilation<br />

mécanique contrôlée collective, le dimensionnement doit respecter la norme NF P 50-410 (DTU 68-1).<br />

(1) Cette disposition est déjà requise dans le contexte de la rubrique « S – Niveau de consommation conventionnelle<br />

d’énergie », mise à jour à l’occasion de la parution de la RT2000.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

AV – Aération et ventilation<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


44<br />

AV 1.2<br />

Durabilité et entretien de l’installation<br />

En complément du dimensionnement de l’installation, il est important de prévoir la compatibilité des différents<br />

composants entre eux, tout en veillant à leur positionnement afin de faciliter les futures interventions d’entretien<br />

et de maintenance.<br />

AV 1.2.1<br />

Ventilateur et récupérateur<br />

Ventilateur et récupérateur<br />

3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation respectera les normes NF P 50-410<br />

(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des équipements et leurs accès,<br />

afin de réaliser les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.<br />

Le démontage du caisson ventilateur, comme celui du caisson de récupération, doit être réalisable sans nécessiter la<br />

déconnexion du réseau aéraulique, afin d’effectuer facilement les interventions courantes d’entretien et de maintenance.<br />

AV 1.2.2<br />

Réseaux aérauliques<br />

Réseaux aérauliques<br />

3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les réseaux de ventilation respecteront les normes NF P 50-410<br />

(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des réseaux et leurs accès, afin<br />

de faciliter les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.<br />

Tous les conduits collectifs doivent être réalisés en matériau rigide, à l’exception des piquages individuels (1) (vers les<br />

bouches d’extraction) situés dans une gaine technique ou un plénum qui peuvent être réalisés en matériau métallique<br />

flexible.<br />

Le réseau collectif et les piquages individuels doivent disposer de tous les éléments (trappe de visite, bouchon de pied de<br />

colonne, etc.) pour réaliser leur nettoyage sans devoir démonter les liaisons entre les canalisations.<br />

(1) Cette disposition concerne également les conduits d’une installation de ventilation individuelle.<br />

AV 1.2.3<br />

Terminaux et bouches d’extraction<br />

Terminaux et bouche d’extraction<br />

3 et 5 Le nettoyage du module d’extraction des bouches ne doit pas nécessiter le démontage de la liaison bouche / conduit et<br />

doit pouvoir être effectué facilement par l’usager, y compris pour accéder à la bouche (2) .<br />

(1) Ne concerne pas les bouches de VMC gaz.<br />

(2) La bouche ne doit pas être positionnée derrière un autre équipement ou des canalisations.<br />

AV 1.3<br />

Autocontrôle de l’installation<br />

Cette intervention, réalisée par l’entreprise en charge de ce lot, contribue à améliorer la qualité de réalisation de<br />

l’installation de ventilation et permet la correction éventuelle des dysfonctionnements les plus courants.<br />

L’autocontrôle comporte des vérifications visuelles des différents composants mis en œuvre, de leurs liaisons, de<br />

leur positionnement et également des mesures aux points critiques de la réalisation de l’installation.<br />

Autocontrôle de l’installation<br />

3 et 5 Il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que l’entreprise titulaire du lot ventilation devra réaliser un<br />

autocontrôle de l’ensemble de l’installation (1) , validant la conformité et le bon fonctionnement des ouvrages. Pour ce faire,<br />

la fourniture d’un rapport d’autocontrôle est indispensable dans lequel figure la traçabilité des différents points vérifiés.<br />

(1) A ce titre, le document mis au point par UNICLIMAT, sous le nom du « Guide de réception d’une installation de VMC »<br />

(novembre 1997) peut être utilisé ainsi que certains documents similaires mis au point par des fabricants, ou tout contrôle<br />

« équivalent », réalisé par une tierce partie compétente (contrôleur technique, fabricant, etc.).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

AV – Aération et ventilation<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


45<br />

AV 2 Séchage du linge<br />

Le séchage du linge dans un logement pose souvent des difficultés aux occupants en terme d’espace,<br />

notamment en période froide. De plus, lorsque des conditions de ventilation ne sont pas correctement assurées,<br />

le taux important d’humidité en découlant contribuera à une dégradation du bâti, indépendamment des aspects<br />

d’inconfort.<br />

Séchage du linge<br />

3 Prévoir une surface au sol nécessaire pour pouvoir ultérieurement placer un sèche-linge (1) ou un étendage manuel (2) ,<br />

dans un local (3) ventilé (4) autre qu’une cuisine fermée.<br />

5 Idem ci-dessus, avec :<br />

Présence d’un local ventilé (bouche d’extraction) ou partiellement à l’air libre (séchoir) individuel dans le logement<br />

(autre que la cuisine et la salle d’eau) ou collectif dans la cage d’escalier<br />

ou<br />

Prédisposition au raccordement pour l’évacuation d’air d’un sèche linge, dans le local où un branchement électrique<br />

spécifique est prévu à cet effet. De plus, une amenée d’air spécifique doit être prévue dans ce local (5)<br />

ou<br />

Un équipement pour le séchage du linge est fourni à la livraison du logement, incluant les dispositions nécessaires<br />

aux besoins renforcés en matière de ventilation.<br />

(1) La localisation d’un tel équipement sera repérée par la présence du branchement électrique « spécifique » prévu à cet effet<br />

(emprise au sol de 60 x 60 cm à vérifier ou 45 x 60 cm dans les studios et deux pièces).<br />

(2) L’emprise au sol à prévoir doit correspondre au minimum à un carré de 100 x 100 cm ou de 60 x 60 cm dans les studios et<br />

deux pièces, en dehors des zones de passage pour accéder à d’autres équipements (exemple : baignoire, lavabo, …).<br />

(3) Y compris dans un garage ventilé, dans le cas d’une maison individuelle.<br />

(4) Un local est considéré comme ventilé, dès lors ou il dispose d’une entrée d’air, d’une sortie d’air ou d’une ouverture sur<br />

l’extérieur.<br />

(5) Cette amenée d’air doit permettre de compenser le volume d’air extrait lors du fonctionnement du sèche-linge.<br />

AV 3 Aération de la salle d’eau<br />

Cette disposition améliore le confort et est de nature à limiter le taux d’humidité dans la salle d’eau.<br />

Eclairage naturel de la salle d’eau<br />

3 (aucune exigence)<br />

5 La salle d’eau principale dispose d’une ouverture donnant sur l’extérieur.<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des notes obtenues, pour chacun des<br />

critères étudiés précédemment.<br />

Aération et ventilation<br />

1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />

(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

AV – Aération et ventilation<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


47<br />

CP<br />

Chantier propre<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

CP 1 Appel d'offres –Réponse des entreprises<br />

CP 1.1 Objectif et modalités<br />

CP 1.2 Elimination des déchets<br />

CP 1.2.1 Démolition<br />

CP 1.2.2 Travaux neufs<br />

CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier<br />

CP 2.1 Organisation environnementale de la préparation du chantier<br />

CP 2.2 Maîtrise des impacts environnementaux du chantier<br />

CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations<br />

CP 2.2.2 Nuisances sonores<br />

CP 2.2.3 Nettoyage de chantier<br />

CP 2.2.4 Pollution des sols, des eaux et de l'air<br />

CP 2.2.5 Autres nuisances<br />

CP 2.3 Bilan du chantier<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


49<br />

Généralités<br />

Afin de limiter les impacts environnementaux dus au chantier, le maître d’ouvrage doit agir tout au long de l’acte<br />

de construire, tout particulièrement en phase de conception technique, de préparation du chantier puis lors de la<br />

réalisation des travaux.<br />

Lors de la phase de validation du projet et du choix de son implantation, le maître d’ouvrage doit avoir listé les<br />

contraintes qui seront à traiter lors du chantier. Elles peuvent concerner les caractéristiques propres au voisinage<br />

privé ou public (activités sensibles, accès au quartier, …), les difficultés d’accès au chantier (personnel,<br />

approvisionnement, matériel, …) et les risques de pollutions (sols, nappe phréatique, cours d’eau, …).<br />

En présence de travaux de démolition, ceux-ci doivent être pris en considération quant aux nuisances<br />

occasionnées vis-à-vis du voisinage et aux contraintes d’évacuation des déchets.<br />

Dans le cadre de cette rubrique, l’évaluation est réalisée en 2 phases : audit des objectifs du maître d’ouvrage et<br />

des dispositions envisagées, évaluation des dispositions retenues lors de la phase d’appel d’offre des<br />

entreprises, voire dans le dossier des marchés.<br />

Projet de Décret xxxx relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social<br />

De plus, un bilan de chantier, établi par le maître d’ouvrage permettra de mesurer les efforts et les dispositions<br />

environnementales effectivement mises en place.<br />

Critères et exigences<br />

CP 1<br />

CP 1.1<br />

Appel d'offres - Réponse des entreprises<br />

Objectif et modalités<br />

Au niveau du règlement d’appel d’offre, le maître d’ouvrage doit définir précisément les conditions de l’appel<br />

d’offre, concernant :<br />

les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier,<br />

les modalités de leur prise en compte au niveau de la sélection des entreprises (au niveau humain,<br />

organisationnel et financier) ; dans tous les cas, il exigera des entreprises qu’elles désignent un responsable<br />

environnemental pour le chantier.<br />

Les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier par le maître d’ouvrage, peuvent, au delà des<br />

dispositions réglementaires nationales ou locales, concerner le traitement de diverses nuisances, comme la<br />

réduction du bruit, les salissures et poussières, la pollution des eaux et du sol, l’usage des engins et véhicules<br />

de chantier, la clôture et sa signalisation, la gestion des déchets comme leur réduction et toutes les dispositions<br />

particulières devant être traitées dans le cadre de l’organisation du chantier.<br />

Ces objectifs seront traduits dans le dossier de consultation des entreprises, le maître d’ouvrage devant veiller à<br />

la cohérence des offres des entreprises par rapport à ce dossier de consultation.<br />

Le maître d’ouvrage doit mettre à disposition des entreprises l’ensemble des éléments dont il a connaissance et<br />

qui sont de nature à leur permettre de répondre aux objectifs environnementaux (carte de bruit, filière et plan<br />

d’élimination des déchets, diagnostic amiante dans le cas de travaux préalables de démolition, …).<br />

CP 1.2<br />

Elimination des déchets<br />

L’élimination des déchets de démolition ou issus des travaux neufs revêt une importance toute particulière qui<br />

doit faire l’objet d’un traitement spécifique de la part du maître d’ouvrage dans le dossier de consultation des<br />

Entreprises.<br />

Chacune d’elles doit établir la liste estimative, la nature et les quantités de déchets produits selon l'avancement<br />

du chantier. Ces documents devront être complétés des informations concernant le mode retenu pour<br />

l'élimination des déchets, en adéquation avec le site, ainsi que l’estimation du coût correspondant.<br />

Lors du déroulement du chantier, et afin d’en conserver une parfaite traçabilité, les entreprises doivent fournir au<br />

maître d’ouvrage les enregistrements relatifs à l’élimination des déchets.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


50<br />

Ces dispositions sont explicitées dans les paragraphes suivant qui distinguent le cas particulier de travaux<br />

préalables de démolition, et précisent les exigences que doit intégrer le dossier de consultation des entreprises.<br />

Le maître d’ouvrage pourra également s’inspirer du document « Recommandation n° T2-2000 aux maîtres<br />

d’ouvrage publics, relative à la gestion des déchets de chantiers du bâtiment ».<br />

CP 1.2.1<br />

Démolition<br />

En présence de travaux de démolition, le maître d’ouvrage constituera un lot Démolition qui permettra de<br />

distinguer les dispositions spécifiques à mettre en œuvre vis-à-vis du traitement des déchets de démolition, de<br />

celles liées aux traitement des déchets issus des travaux neufs.<br />

Le maître d’ouvrage doit réaliser un « diagnostic déchets » des ouvrages à démolir.<br />

Composition et devenir des déchets de démolition<br />

Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à<br />

limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant les filières de recyclage actuellement disponibles.<br />

Cette approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les techniques de démolition.<br />

CP 1.2.2<br />

Tri et gestion des déchets de démolition<br />

Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant<br />

le stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur<br />

évacuation en décharge ou vers des filières de recyclage.<br />

Travaux neufs<br />

Composition et devenir des déchets<br />

Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à<br />

limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant leur valorisation via les filières de recyclage<br />

actuellement disponibles. Cette approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les choix<br />

constructifs.<br />

Tri et gestion des déchets de travaux<br />

Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant<br />

le stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur<br />

évacuation en décharge ou vers des filières de recyclage.<br />

CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier<br />

CP 2.1<br />

Organisation environnementale de la préparation de chantier<br />

La phase de préparation de chantier est déterminante pour répondre aux objectifs du « chantier propre » dont le<br />

but est de réduire les nuisances environnementales.<br />

Le maître d’ouvrage doit donc, en accord avec la maîtrise d’œuvre d’exécution, les entreprises et autres<br />

intervenants à l’acte de construire, préciser la période consacrée à la préparation de chantier, avant le<br />

démarrage des travaux.<br />

Il devra également définir les différentes actions environnementales suivantes, à réaliser lors de cette phase de<br />

préparation de chantier :<br />

Réunion des contractants et présentation des objectifs environnementaux recherchés,<br />

Désignation des différents responsables environnementaux auprès de chaque contractant,<br />

Revues des prestations techniques et leurs interconnexions, en stipulant les points sensibles en matière<br />

environnementale,<br />

Dispositions en vue de l’information et de la sensibilisation du personnel des entreprises, en matière<br />

environnementale.<br />

Afin de pouvoir établir le bilan environnemental du chantier, le maître d’ouvrage conserve l’ensemble des<br />

enregistrements relatifs au déroulement du chantier.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


51<br />

CP 2.2<br />

Maîtrise des impacts environnementaux du chantier<br />

Le maître d’ouvrage, selon les particularités de l’opération, adapte les dispositions à mettre en place pour<br />

maîtriser les impacts environnementaux du chantier.<br />

Il devra être défini les points suivants :<br />

Désignation de l'intervenant 1 en charge de réaliser le plan général d’organisation de chantier (dont la gestion des<br />

déchets de chantier) et des différentes pièces annexées,<br />

Elaboration du plan détaillé d'organisation de chantier, à partir des spécifications particulières établies par<br />

chaque entreprise,<br />

Mise en œuvre du plan d'organisation de chantier - coordination des intervenants, dispositions à prévoir lors des<br />

réunions de chantier et dans les comptes-rendus.<br />

Ces dispositions doivent également intégrer celles qui concernent les éventuels travaux de démolition.<br />

Les paragraphes suivants précisent certaines des autres dispositions à prévoir, sans pour autant être<br />

exhaustives. Selon les cas, ces dispositions sont exigibles ou simplement recommandées.<br />

CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations<br />

Dispositions générales<br />

Désignation de la personne responsable de l’information des riverains et du traitement des réclamations de ces<br />

derniers.<br />

Définition des différentes actions à mener pour l’information des riverains. La nature des informations à<br />

communiquer est en corrélation avec diverses nuisances citées ci-après, par exemple, avant des périodes<br />

particulièrement bruyantes ou avant des travaux particulièrement poussiéreux (démolition).<br />

Voies de circulation et parkings<br />

Organisation des voies publiques ou privées de circulation, en concertation avec la collectivité locale.<br />

Organisation du stationnement pour les riverains et le personnel impliqué dans les travaux.<br />

Organisation de l’approvisionnements du chantier et des enlèvements (heures, itinéraires, ..).<br />

CP 2.2.2<br />

Nuisances sonores<br />

Sensibilisation du personnel de chantier<br />

La sensibilisation du personnel de chantier doit porter à la fois sur les nuisances sonores vis-à-vis d’autrui<br />

comme par rapport aux risques encourus pour leur propre confort et santé.<br />

Planification des tâches bruyantes<br />

Planification des tâches bruyantes, compte tenu des particularités du site (dates et heures).<br />

Organisation des équipes et du matériel pour accomplir des tâches bruyantes au même moment sur une durée<br />

plus courte.<br />

Equipements et matériels insonorisés ou moins bruyants (il s’agit là de recommandations non<br />

obligatoirement exigibles, mais pouvant être mises en œuvre)<br />

Veiller lors de l’implantation des locaux de chantier ou des zones de stockage de matériaux, à ce qu’ils puissent<br />

contribuer à faire écran acoustique, voire d’en mettre en œuvre réellement pour des tâches particulières<br />

bruyantes sur de longues durées.<br />

Utilisation d'équipements insonorisés.<br />

Positionner les équipements fixes afin de les éloigner des zones les plus sensibles vis-à-vis du bruit occasionné.<br />

Veiller dans l’organisation du chantier à favoriser les voies de circulations pour limiter au mieux le nombre de<br />

manœuvres des camions et engins.<br />

Utilisation d’équipements électriques ou hydrauliques quand ils existent, en remplacement des équipements<br />

pneumatiques nécessitant l’usage d’un compresseur (précautions à prendre par temps de pluie ou en milieu très<br />

humide pour les appareils électriques).<br />

1 Choisi parmi les intervenants de l'acte de construire de l'opération.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


52<br />

CP 2.2.3<br />

Utilisation de préférence d’une grue dont le moteur est placé en position basse, selon les possibilités<br />

d’encombrement. Utilisation d’une liaison radio pour les communications depuis le sol avec le grutier.<br />

Recépage des têtes de pieux à la pince hydraulique en remplacement du marteaux piqueur, selon la quantité à<br />

traiter.<br />

Utilisation de banches à système de serrage ne nécessitant pas l’usage du marteau pour leur fermeture.<br />

Dans la mesure du possible, utilisation de béton auto plaçant afin de réduire les interventions de vibrage.<br />

En technique de démolition, il y a lieu également de prendre en considération celles qui peuvent utiliser des<br />

équipements et matériels moins bruyants (lance thermique, éclateur chimique ou hydraulique, bennes à déchets<br />

insonorisées, …).<br />

Lors d’interventions au marteau piqueur, éviter d’attendre que les bétons soient trop secs ; Privilégier les<br />

réservations par rapport au recours systématique au percement après coulage.<br />

Nettoyage de chantier<br />

Dispositif de nettoyage des roues de camions<br />

Installation d'un dispositif de nettoyage de roues des camions (poste d’arrosage ou mise en place d’un<br />

débourbeur, avec traitement, voire récupération, des eaux sales).<br />

CP 2.2.4<br />

Nettoyage du chantier et arrosage<br />

Nettoyage régulier du chantier et des voies d’accès.<br />

Arrosage des sols et voies de circulation poussiéreuses.<br />

Pollution des sols, des eaux et de l’air<br />

Produits dangereux<br />

Etiquetage des produits : veiller à l’étiquetage adéquat des produits dangereux.<br />

En cas de risque de rejet de substances dangereuses, prévoir des zones de stockage faisant l’objet d’une<br />

signalétique spécifique, ainsi que les dispositions permettant une isolation du sol et une récupération des<br />

éventuels rejets.<br />

Produits moins polluants (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais<br />

pouvant être mise en œuvre)<br />

Utilisation d’huile de décoffrage à base végétale (au lieu des huiles minérales).<br />

Brûlage de matériaux<br />

Le brûlage de matériaux est interdit sauf dans des cas réglementaires ou sanitaires bien spécifiques (par<br />

exemple, bois contaminés par des insectes xylophages : termites, …).<br />

Centrale à béton<br />

Utilisation d’un bac de décantation pour la récupération des eaux de lavage, avant leur recyclage.<br />

CP 2.2.5<br />

Outillage (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être<br />

mise en œuvre)<br />

Utilisation d'outillage muni de filtre à poussière.<br />

Autres nuisances<br />

Clôture de chantier<br />

Mise en place de clôtures du chantier, en concordance avec les réglementations et les contextes locaux.<br />

Maintient dans le temps du bon état des palissades et clôtures.<br />

Dégradation des abords<br />

Dispositions générales à prévoir afin d’éviter toute dégradation des abords (constructions, véhicules, végétations,<br />

signalisations, …).<br />

Approvisionnements du chantier<br />

Organisation des approvisionnements du chantier. Détermination des itinéraires. Gestion particulière (heures,<br />

accès, nature, …) des livraisons et enlèvements, comme également pour les déplacement des engins de<br />

chantier, en rapport avec la gêne occasionnée pour les riverains (blocage de la circulation).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


53<br />

Dispositions relatives au personnel du chantier<br />

Dispositions propres aux conditions d’intervention du personnel, préservant l'environnement et leur assurant un<br />

niveau de confort suffisant.<br />

Gestion de la base de vie dans des conditions préservant l'environnement et assurant un niveau de confort<br />

suffisant.<br />

CP 2.3<br />

Bilan du chantier<br />

(il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être mise en<br />

œuvre) (il s’agit d’une exigence dans le cas du projet de Décret xxxx, relatif à la prolongation de<br />

l’exonération de la TFPB, en secteur social)<br />

Sous la responsabilité du maître d’ouvrage, il devra être établi en fin de chantier un bilan de ce dernier afin de<br />

mesurer les efforts et dispositions environnementales mises en place.<br />

Ce bilan permet d’évaluer les réelles réductions des nuisances environnementales ; cette action permet alors de<br />

capitaliser chantier après chantier, l’expérience professionnelle acquise en la matière et, ainsi, de pouvoir la<br />

reproduire comme de l’améliorer ultérieurement.<br />

Ce bilan doit notamment contenir les informations concernant :<br />

- les réclamations des riverains et leur traitement,<br />

- les dispositions appliquées afin de réduire les bruits de chantier,<br />

- les incidents ou accidents environnementaux intervenus durant le chantier, ainsi que le traitement des non<br />

conformités,<br />

- les résultats détaillés sur les différentes quantités et qualités de déchets et le bilan financier de leur gestion.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CP – Chantier Propre<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


55<br />

CM<br />

Choix des<br />

matériaux<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

CM 1 Etiquetage environnemental des matériaux<br />

CM 2 Matériaux renouvelables<br />

CM 3 Produits recyclés<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


57<br />

Généralités<br />

Cette rubrique permet d’engager, dès à présent, dans le cadre de la certification environnementale de<br />

QUALITEL, une démarche évolutive, afin de se préoccuper des performances environnementales des matériaux<br />

de construction.<br />

Néanmoins, il est indispensable de tenir compte également dans le choix de procédés, de systèmes et de<br />

produits de construction, des multiples autres exigences à caractères réglementaires, performantiels et<br />

économiques.<br />

Critères et exigences<br />

Actuellement, les critères et exigences faisant l’objet d’une évaluation ont particulièrement été définis dans un<br />

souci de cohérence, notamment pratique, avec les récentes évolutions des premières normes et autres<br />

références ou définitions sur les dites performances environnementales et sanitaires des produits, systèmes et<br />

procédés constructifs.<br />

Pour le seul critère de cette rubrique CM 1 – Etiquetage environnemental des matériaux, des dispositions<br />

constructives sont définies pour la note 3. Si les dispositions de la note 3 ne sont pas satisfaites pour ce critère<br />

étudié, la note 1 est retenue et attribuée à l’opération étudiée.<br />

CM 1 Etiquetage environnemental des matériaux<br />

Dans la définition et le choix des matériaux mis en œuvre dans l’opération, le maître d’ouvrage intègre, dès la<br />

phase de conception, l’étiquetage environnemental des matériaux.<br />

La norme XP P 01-010 est seule pertinente pour donner des informations constituant cet étiquetage (impacts<br />

environnementaux et sanitaires des produits de construction).<br />

Quand elles n’existent pas, les informations relatives à la maîtrise des risques sanitaires doivent au minimum être<br />

fournies, dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme XP P 01-010.<br />

<br />

<br />

Norme XP P 01-010<br />

A titre d’information, la norme XP P 01-010, relative à la qualité environnementale des produits de construction et<br />

plus particulièrement à l’information sur les caractéristiques environnementales des produits de construction, se<br />

décompose en deux parties :<br />

Partie 1 : méthodologie et modèle de déclaration des données,<br />

« Ce document définit les principes applicables à la fourniture d’informations sur les caractéristiques<br />

environnementales des produits de construction. A cette fin, il précise les informations pertinentes, les exigences<br />

sur l’origine des données et définit le cadre de leur présentation. Il ne spécifie pas, à ce niveau, de format de<br />

communication. »<br />

Partie 2 : cadre d’exploitation des caractéristiques environnementales pour application à un ouvrage donné.<br />

« Ce document caractérise la contribution des produits de construction aux impacts environnementaux d’un<br />

ouvrage donné. Il indique quelles informations doivent être recherchées dans la norme XP P 01-010-1 (partie 1)<br />

et comment les exploiter. Il n’a pas pour objectif de donner des critères de choix ou de hiérarchisation<br />

(pondération) des informations, de fournir une interprétation a priori de l’information (c’est à dire sans tenir<br />

compte du contexte dans lequel elle sera utilisée). »<br />

Renseignements minimaux sur les caractéristiques environnementales d’un produit<br />

Les renseignements à fournir à minima sur les caractéristiques environnementales d’un produit doivent au moins<br />

préciser les éléments suivants :<br />

L’unité fonctionnelle concernée (Cf. définition ci-dessous),<br />

Les indicateurs d’impacts environnementaux,<br />

La contribution à la maîtrise des risques sanitaires,<br />

La contribution au confort.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


58<br />

Quelques définitions et informations sur ces dénominations sont données ci-après, extraites essentiellement de<br />

la norme XP P 01-010. Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter aux normes XP P 01-010-1 et.<br />

XP P 01-010-2.<br />

Caractéristiques environnementales d’un produit<br />

Le terme « caractéristiques environnementales » désigne ici les données d'inventaires de l'analyse de cycle de<br />

vie ainsi que les données utiles à la maîtrise des risques sanitaires à l'intérieur du bâtiment.<br />

Elles sont communiquées de façons distinctes pour les cinq étapes du cycle de vie et rapportées à l'unité<br />

fonctionnelle.<br />

Unité fonctionnelle (UF)<br />

Les caractéristiques environnementales d’un produit de construction doivent être données pour une unité<br />

fonctionnelle (UF) de façon à assurer la comparabilité des résultats d’une analyse du cycle de vie à un autre.<br />

Pour un produit de construction, l'UF à retenir doit correspondre à l'unité en usage pour l'application dans<br />

l'ouvrage (mètre, mètre carré, unité, etc.), et le flux de référence est alors exprimé en kilogrammes de produit<br />

pour cette unité.<br />

Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter au § 4.3.3 de la norme XP P 01-010-1.<br />

Etapes du cycle de vie d’un produit<br />

Le cycle de vie d'un produit de construction est divisé en cinq étapes principales qui sont les suivantes :<br />

- production : extraction des matières premières et fabrications, jusqu'à la sortie du site de fabrication du produit<br />

manufacturé (les transports nécessaires à cette étape sont inclus) ;<br />

- transport : de la sortie du site de fabrication à l'arrivée sur le chantier de construction ;<br />

- mise en oeuvre : construction de l'ouvrage, jusqu'à sa réception ;<br />

- vie en oeuvre : occupation de l'ouvrage par les occupants, entretien et réparations, jusqu'au départ des derniers<br />

occupants ;<br />

- fin de vie : destruction de l'ouvrage ou transports inhérents à l'évacuation des matériaux vers leurs diverses<br />

destinations (d'élimination ou de valorisation).<br />

Indicateurs d’impacts environnementaux<br />

La liste suivante précise à minima les impacts environnementaux retenus, issus des flux des substances<br />

répertoriées par l'inventaire du cycle de vie des produits:<br />

- 1. Consommation de ressources énergétiques,<br />

- 2. Consommation de ressources non énergétiques,<br />

- 3. Consommation d’eau,<br />

- 4. Déchets solides,<br />

- 5. Changement climatique,<br />

- 6. Acidification atmosphérique,<br />

- 7. Pollution de l’air,<br />

- 8. Pollution de l’eau,<br />

- 9. Pollution des sols,<br />

- 10. Destruction de la couche d’ozone stratosphérique,<br />

- 11. Formation d’ozone photochimique,<br />

- 12. Modification de la biodiversité.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


59<br />

Contribution à la maîtrise des risques sanitaires<br />

La norme XP P 01-010-1 fournit des informations quantitatives et/ou qualitatives sur des émissions de<br />

substances qui peuvent avoir des effets sur la santé.<br />

La contribution à la maîtrise des risques sanitaires se limite aux deux points suivants :<br />

- 13. Contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,<br />

- 14. Contribution à la qualité sanitaire de l’eau.<br />

<br />

<br />

<br />

Contribution au confort<br />

Les différentes caractéristiques énoncées ci-dessous doivent être sélectionnées et choisies en fonction de la<br />

pertinence du critère de confort à évaluer pour le produit étudié et sont notamment :<br />

- 15. Confort hygrothermique ,<br />

- 16. Confort acoustique,<br />

- 17. Confort visuel,<br />

- 18. Confort olfactif.<br />

Domaines constructifs visés par cette exigence<br />

Dans un premier temps, le champ d’application de ces dispositions se limite aux produits qui appartiennent aux<br />

parties d’ouvrage et familles suivantes.<br />

Structure<br />

- béton, maçonnerie, bois, métal, pierre.<br />

Enveloppe<br />

- façades (éléments de remplissages, revêtements extérieurs, …),<br />

- toitures (couvertures, étanchéités, …),<br />

- menuiseries extérieures (fenêtres, vitrages, portes, occultations, …).<br />

Cloisonnement<br />

- cloisons, doublages, isolants, gaines.<br />

Revêtements intérieurs<br />

- revêtements de sols, revêtements muraux, traitements en plafond, peintures.<br />

D’une façon générale, les équipements ne sont pas concernés actuellement.<br />

Exigence<br />

Pour l’attribution de la note 3 à ce critère, il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que les<br />

entreprises devront respectivement être en mesure de fournir au maître d’ouvrage les informations concernant<br />

les performances environnementales des produits de construction se rapportant à la structure, l’enveloppe, le<br />

cloisonnement et les revêtements intérieurs, relatifs à leur lot, en référence à l’application de la norme XP P 01-<br />

010.<br />

A défaut, quand elles n’existent pas pour un ou plusieurs produits, les informations concernant leurs<br />

performances environnementales, limitées aux seuls impacts sanitaires, doivent au minimum être connues des<br />

entreprises et disponibles dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme XP P 01-010. A<br />

savoir, la maîtrise des risques sanitaires concerne actuellement :<br />

- la contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,<br />

- la contribution à la qualité sanitaire de l’eau.<br />

Ces informations pourront être, le cas échéant, comparées au niveau de performance (quantitatif et qualitatif) fixé<br />

par le maître d’ouvrage, en la matière.<br />

Sinon, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


60<br />

CM 2 Matériaux renouvelables<br />

A propos de l’utilisation de matériaux dits renouvelables qui peuvent entrer dans la fabrication de divers produits<br />

de construction, il est prévu que le maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la<br />

matière. Il en résulte qu’aucune exigence quantitative n’est requise actuellement.<br />

On entend actuellement, par matériaux renouvelables, le bois et les matériaux d’origine végétale.<br />

Cas particulier :<br />

Cf. annexe Décret xxxx (projet) relatif à l’article 90 de la Loi de finance 2002.<br />

CM 3 Produits recyclés<br />

A propos de l’utilisation de produits dits recyclés qui peuvent être utilisés pour la construction, il est prévu que le<br />

maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la matière. Il en résulte qu’aucune<br />

exigence quantitative n’est requise actuellement.<br />

On entend actuellement, par « produits recyclés », des produits de construction dont certains composants utilisés<br />

dans leur fabrication, sont issus d’une filière de recyclage à partir de matière récupérée au sens de la norme<br />

XP P01-010.<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour l’opération étudiée, on retient en cotation globale la note obtenue à l’évaluation du critère CM 1 - Etiquetage<br />

environnemental des matériaux.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


61<br />

Annexe : Décret xxxx (projet) relatif à l’article 90 de la Loi de finance 2002<br />

Matériaux renouvelables<br />

Prise en compte du Critère de qualité environnementale 1.4b concernant le recours à un certain volume de<br />

matériaux renouvelables par opération. Cette quantité sera précisée dans le texte du Décret xxxx.<br />

La liste des matériaux considérés comme renouvelables sera précisée dans un Arrêté d’application au Décret<br />

xxxx.<br />

La méthode de calcul, à utiliser pour vérifier l’exigence, figurerait dans une circulaire d’application.<br />

La vérification de cette disposition particulière, est réalisée dans le cadre de la mission confiée à un examinateur<br />

de QUALITEL. Pour ce faire, il est prévu de reproduire dans cette rubrique l’intégralité des modalités citées cidessus,<br />

afin d’en faciliter leur utilisation.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

CM – Choix des matériaux<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


63<br />

P<br />

Confort<br />

thermique<br />

d’été<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la<br />

version complète figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

2003)<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

P – Confort thermique d'été<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


65<br />

Généralités<br />

La cotation de cette rubrique est établie conformément à la méthode forfaitaire présentée ci-dessous, qui<br />

s’appuie d’une part sur les dispositions prévues dans l’Arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques<br />

thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, et d’autre part sur les dispositions<br />

complémentaires devant être prévues pour satisfaire la certification QUALITEL.<br />

Les différents paramètres intervenant dans la cotation sont :<br />

La zone climatique d’été.<br />

La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport.<br />

L’inertie des logements.<br />

La performance des équipements prévus.<br />

La présence de certaines dispositions techniques complémentaires, telles que la ventilation forcée ou non, la<br />

climatisation, …<br />

La zone climatique d’été dans laquelle est située l’opération, qui varie de « Ea » (la moins chaude) à « Ed » (la<br />

plus chaude), est déterminée à partir de l’annexe I de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport, qui varie de « BR1 » (la moins<br />

bruyante) à « BR3 » (la plus bruyante), est définie et déterminée à partir de l’annexe II de l’arrêté du 29<br />

novembre 2000. Il est rappelé que celle-ci dépend entre autres du classement en catégorie de l’infrastructure de<br />

transports terrestres au voisinage de la construction, donné par arrêté préfectoral. Il en résulte que si l’isolement<br />

acoustique requis pour chaque baie doit être fourni par le Maître d’Ouvrage, il est logique qu’il en soit de même<br />

pour la détermination des classes d’exposition au bruit des baies. Toutefois, en l’absence de la fourniture par le<br />

Maître d’Ouvrage de la classe d’exposition au bruit de chaque baie d’une opération étudiée par QUALITEL, il y<br />

aura lieu de retenir à défaut les dispositions suivantes de cotation :<br />

- Toutes les baies soumises à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de<br />

l’arrêté du 6 octobre 1978) seront considérées en BR3.<br />

- Toutes les baies des chambres non soumises à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux<br />

arrêtés cités ci-dessus, seront considérées en BR2.<br />

- Toutes les baies des autres locaux non soumis à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux<br />

arrêtés ci-dessus, seront considérées en BR1.<br />

L’inertie de chaque logement est déterminée à partir de l’approche définie dans les règles Th-I – « caractérisation<br />

de l’inertie thermique », dénommée « détermination de la classe d’inertie par point d’inertie », appliquée à<br />

chaque logement. Néanmoins, si le Maître d’ouvrage considère que cette approche est défavorable à l’opération<br />

étudiée, il a la possibilité de fournir une note de calcul détaillée de la classe d’inertie quotidienne selon une des<br />

autres approches définies dans les règles Th-I (« détermination forfaitaire de la classe d’inertie » ou<br />

« détermination de l’inertie par le calcul »). Dans cette situation, la note de calcul doit être réalisée pour<br />

l’ensemble de l’opération.<br />

La performance des équipements prévus pour le confort thermique d’été, est caractérisée par le facteur solaire<br />

« S » de chaque baie examinée pour la cotation, auquel d’autres dispositions thermiques peuvent s‘ajouter dans<br />

certains cas. Les valeurs de ces facteurs solaires sont déterminées, soit par le calcul à partir des règles Th-S -<br />

« calcul des facteurs solaires des parois », soit en laboratoire par un organisme accepté par QUALITEL, ou<br />

figurer directement dans les Avis Techniques. A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des facteurs<br />

solaires des baies, on retiendra les valeurs forfaitaires qui sont données dans l’annexe située à la fin de la<br />

rubrique.<br />

Cas où le calcul de la température T ic et T icréf est effectué<br />

Dans le cas d’un bâtiment non climatisé, la cotation peut être également établie en se reportant aux tableaux de<br />

cotation des baies pour vérifier :<br />

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66<br />

<br />

<br />

d’une part que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température intérieure<br />

conventionnelle de référence du bâtiment notée « Ticréf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté<br />

du 29 novembre 2000, et correspondant à l’attribution de la note à cette rubrique,<br />

d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour<br />

seulement les pièces principales, correspondant à l’attribution de la note , ou à cette rubrique.<br />

<br />

Cas d’un bâtiment climatisé<br />

Dans le cas d’un bâtiment climatisé, la cotation peut être également établie en se reportant aux tableaux de<br />

cotation des baies pour vérifier :<br />

d’une part le respect des exigences minimales du titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000, correspondant à<br />

l’attribution de la note à cette rubrique,<br />

d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires correspondant à l’attribution de la note ,<br />

ou à cette rubrique.<br />

<br />

<br />

<br />

Critères et exigences<br />

Trois tableaux distincts présentent les dispositions thermiques à satisfaire pour les baies :<br />

Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1.<br />

Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2.<br />

Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3.<br />

La cotation est établie en vérifiant d’une part, que la performance des équipements, caractérisée par le facteur<br />

solaire « S » de chaque baie concernée du logement étudié, est inférieur ou égal au facteur solaire de référence<br />

« Sréf », et d’autre part que les dispositions thermiques complémentaires demandées dans certains cas sont<br />

toutes prévues.<br />

Lorsque la valeur de « Sréf » donnée dans un des tableaux suivants pour satisfaire la note ou la note en<br />

pièce principale est inférieure ou égale à 0.21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour<br />

l’ensemble des baies concernées.<br />

La présence de vitrage teinté sur une baie d’un local autre qu’à occupation passagère est interdite si la valeur de<br />

son facteur de transmission lumineuse est inférieure à 0.50.<br />

En présence d’un logement ou d’une partie de logement en classe d’inertie (quotidienne) « légère »(l), il y aura<br />

lieu de se référer dans les tableaux à la classe d’inertie (quotidienne) « très légère » (tl).<br />

Enfin, sauf si des règles d’hygiène ou de sécurité l’interdisent, les baies d’un même local non climatisé autre qu’à<br />

occupation passagère, doivent pouvoir s’ouvrir sur au moins 30% de leur surface totale. Cette limite est ramenée<br />

à 10% dans le cas des locaux pour lesquels la différence d’altitude entre le point le plus bas de son ouverture la<br />

plus basse et le point le plus haut de son ouverture la plus haute est égale ou supérieure à 4m.<br />

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(1)<br />

Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1<br />

Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5<br />

climatique d’inertie des baies des baies Sréf des Sréf des baies<br />

Sréf des baies<br />

d’été quotidienne<br />

baies<br />

pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)<br />

Ea TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

L<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

M<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

Eb TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

L<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

Ouest 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45<br />

Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />

M<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 + VS 0,45<br />

autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Ec TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

L<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

Ouest 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45<br />

Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,10 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

M<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,10 + VS 0,45<br />

autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25<br />

autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />

Horizontale toute 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />

Ed TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,10 ou (0,21+VT) 0,45 0,10 + VS 0,45<br />

autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

M<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,25 0,10 + C 0,25<br />

autres 0,15 0,10 + VT 0,15 0,10 + C 0,15<br />

Horizontale toute 0,10 0,10 + VT 0,10 0,10 + C 0,10<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25<br />

autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />

Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />

doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Ticréf », conformément aux<br />

dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et<br />

« climatisation ».<br />

(1) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de 0,45<br />

pour les baies horizontales.<br />

67<br />

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Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2<br />

Zone<br />

Classe d’inertie Inclinaison des Orientation des Note 2 Note 3 Note 5<br />

climatique<br />

d’été<br />

quotidienne baies<br />

baies<br />

Sréf des baies d’une<br />

chambre ou de la pièce<br />

principale d’un studio (1)<br />

Sréf des baies d’une<br />

chambre ou de la pièce<br />

principale d’un studio (1)<br />

Sréf des baies d’une<br />

chambre ou de la pièce<br />

principale d’un studio (1)<br />

Ea<br />

TL<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,45 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

autres 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />

M<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

autres 0,25 0,25 0,21<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,10<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />

Eb<br />

TL<br />

Verticale Nord 0,65 0,65 0,65<br />

autres 0,45 0,45 0,45<br />

Horizontale toute 0,25 0,25 0,25<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,25 0,21<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />

M<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,10<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 + VS<br />

autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />

Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />

Ec<br />

TL<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

autres 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,10<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />

M<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,10 + VS<br />

autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />

Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,10 + C<br />

autres 0,15 0,10 + VS 0,10 + C<br />

Horizontale toute 0 0 + VS 0 + C<br />

Ed<br />

TL<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />

autres 0,25 0,21 0,10<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />

L<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />

autres 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />

Horizontale toute 0,10 0,10 0,10 + VS<br />

M<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,10 + C<br />

autres 0,15 0,10 + VT 0,10 + C<br />

Horizontale toute 0 0 0 + C<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,10 + C<br />

autres 0,10 0,10 + VS 0,10 + C<br />

Horizontale toute NA NA NA<br />

Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />

doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Ticréf », conformément aux<br />

dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et<br />

« climatisation ».<br />

(1) Pour les baies des autres locaux, il y a lieu de se reporter aux exigences présentées dans le tableau 1 « dispositions thermiques pour les baies en<br />

classe d’exposition BR1 ».<br />

68<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

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69<br />

(1)<br />

Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3<br />

Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5<br />

climatique d’inertie des baies des baies Sréf des Sréf des baies<br />

Sréf des baies<br />

d’été quotidienne<br />

baies<br />

pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)<br />

Ea TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

autres 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />

M<br />

Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

autres 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />

Eb TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />

L<br />

Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

M<br />

Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 + VS 0,25<br />

autres 0,15 0,15 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />

Ec TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />

Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />

Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

L<br />

Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />

autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />

M<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />

autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />

Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />

Ed TL Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />

autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />

L<br />

Verticale Nord 0,25 0,10 + VS (2) 0,25 0,10 + C 0,25<br />

autres 0,15 0,10 + VS (2) 0,15 0,10 + C 0,15<br />

Horizontale toute 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />

M<br />

Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />

autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />

Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />

Tl<br />

Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />

autres 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />

Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />

Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />

doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température intérieure<br />

conventionnelle de référence du bâtiment notée « Ticréf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les valeurs indiquées « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation spécifique » et « climatisation ».<br />

(1) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de 0,45<br />

pour les baies horizontales.<br />

(2) La note 3 pourra être également obtenue si le logement concerné possède des occultations extérieures avec un facteur solaire « S » inférieur ou égal<br />

à 0,10 à toutes les baies des séjours, chambres et cuisine. De plus, ce logement devra être en ventilation traversante, avec au moins une des<br />

façades :<br />

soit non assujettie à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978),<br />

soit avec un isolement requis au plus de 30 dB au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978), et au moins une des<br />

ouvertures de cette façade n’appartenant pas à une chambre.<br />

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Cas où le calcul de la température T ic et T icréf est effectué<br />

70<br />

Dans cette situation, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul détaillée (Tic, Ticréf), réalisée au moyen<br />

d’un logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini, afin de pouvoir procéder ensuite à<br />

une vérification de cohérence.<br />

La vérification de cohérence porte, d’une part sur la note de calcul (Tic et Ticréf) pour le respect de la<br />

réglementation thermique correspondant à l’attribution directe de la note à cette rubrique, et d’autre part sur le<br />

respect des dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour seulement les<br />

pièces principales, correspondant à l’attribution de la note , ou à cette rubrique.<br />

En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces<br />

principales du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée<br />

dans un des trois tableaux suivants pour satisfaire la note ou la note , lorsque cette valeur de « Sréf » est<br />

différente de celle donnée pour satisfaire la note . De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est<br />

inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble de<br />

baies des pièces principales concernées.<br />

Dans le cas où le calcul de la température Tic, Ticréf est effectué, et uniquement pour les séjours (exclus les<br />

studios), il y a lieu pour les baies horizontales de se reporter aux valeurs des Sréf données pour les baies<br />

verticales (selon l’orientation) pour l’attribution des notes à .<br />

Cas des installations de ventilation spécifique<br />

Dans le cas où une installation de ventilation spécifique est exigée, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de<br />

calcul justificative, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.<br />

La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part<br />

sur le respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note , ou <br />

à cette rubrique.<br />

En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie du logement<br />

concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée dans un des trois tableaux<br />

suivants pour satisfaire la note ou la note . De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est<br />

inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble des<br />

baies des pièces principales concernées.<br />

Cas des bâtiments climatisés<br />

<br />

Dans cette situation, il y a lieu de vérifier dans un premier temps le respect des exigences minimales du titre III<br />

de l’arrêté du 29 novembre 2000 (articles 38, 67, 68, 69), correspondant à l’attribution de la note à cette<br />

rubrique.<br />

En ce qui concerne l’article 38, celui-ci stipule que pour tout bâtiment climatisé, le facteur solaire moyen des<br />

baies (facteur solaire des baies pondéré par les surfaces des baies Smb), calculé comme indiqué ci-après, doit<br />

être inférieur ou égal à la valeur Smb-réf, donnée dans le tableau suivant :<br />

Smb-réf Ea Eb Ec Ed<br />

Baies verticales Nord 0,65 0,65 0,65 0,45<br />

Autres baies verticales 0,45 0,45 0,45 0,25<br />

Baies horizontales 0,25 0,25 0,25 0,15<br />

Le facteur solaire moyen des baies Smb d’un bâtiment ou d’une zone est défini par :<br />

Smb = ( A baie x S baie)<br />

( A baie)<br />

Avec pour chaque baie :<br />

A baie : surface (m²)<br />

S baie : facteur solaire (cf. règles Th-S ou § « annexe valeurs forfaitaires des facteurs solaires S »)<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

P – Confort thermique d'été<br />

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71<br />

Le calcul est à mener pour chaque orientation :<br />

- Verticale Nord,<br />

- Verticale Sud, Ouest et Est, prises ensemble,<br />

- Horizontale.<br />

En ce qui concerne les autres articles de l’arrêté (art. 67, 68, 69) se rapportant aux installations de climatisation<br />

dans les bâtiments d’habitation, il y a lieu de se reporter à la lecture de ceux-ci, afin de vérifier que l’ensemble<br />

des dispositions prévues sont bien respectées.<br />

Dans un deuxième temps, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul justificative de l’installation de<br />

climatisation, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.<br />

La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part<br />

sur le respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note , ou <br />

à cette rubrique.<br />

En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces<br />

principales du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée<br />

dans les tableaux 1, 2 et 3 pour satisfaire la note ou .<br />

Toutefois, pour tenir compte de la présence d’une installation de climatisation, les corrections suivantes<br />

présentées dans le tableau 4 ci-après seront appliquées aux exigences lues dans les tableaux 1, 2 et 3.<br />

Tableau 4 : corrections à appliquer en présence d’une installation de climatisation<br />

Exigences sans climatisation lues dans les tableaux 1, 2 ou 3<br />

Exigences corrigées avec climatisation<br />

0,10 et plus Climatisation uniquement<br />

0,21 + VT 0,21 + climatisation<br />

0,15 + VT 0,21 + climatisation<br />

0,10 + VT 0,21 + climatisation<br />

0,10 + VS 0,21 + climatisation<br />

0 0,21 + climatisation<br />

0 + VS 0,21 + climatisation<br />

NA<br />

0,21 + climatisation<br />

(1) De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est<br />

obligatoire pour l’ensemble des baies des pièces principales concernées<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on compare ses caractéristiques aux dispositions du ou des tableaux des dispositions<br />

thermiques par baies.<br />

Confort thermique d’été<br />

Cotation du logement<br />

Cotation des pièces du logement<br />

<br />

Une des baies du logement ne peut obtenir la note 2<br />

<br />

(1) Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note 2<br />

<br />

Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note 3<br />

<br />

Toutes les baies des chambres obtiennent la note 5 et les autres baies<br />

obtiennent la note 3<br />

<br />

Toutes les baies du logement obtiennent la note 5<br />

(1) L’obtention pour un logement de la note correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />

l’Arrêté du 29 novembre 2000, en matière de confort thermique d’été.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

P – Confort thermique d'été<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


73<br />

Q Coût<br />

d’entretien<br />

des façades et toitures<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

Q 1 Parties pleines<br />

Q 2 Menuiseries extérieures<br />

Q 3 Occultations extérieures<br />

Q 4 Portes de garage<br />

Q 5 Etanchéités<br />

Q 6 Couvertures<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


75<br />

Généralités<br />

L’entretien des façades et toitures est examiné en ce qui concerne la durabilité des matériaux et procédés mis en<br />

œuvre, ainsi que la fréquence et l’importance de l’entretien qu’ils nécessitent.<br />

Par hypothèse, une durée de vie conventionnelle de 35 ans a été retenue pour traduire la période pendant<br />

laquelle l’estimation du coût d’entretien d’un bâtiment est quantifiable. Soulignons que la cotation de la rubrique a<br />

été conduite en considérant les coûts de remplacement, de réfection ou d’entretien des ouvrages à l’exclusion du<br />

premier investissement.<br />

Il est, de plus, considéré que les différents matériaux et procédés mis en œuvre le sont conformément aux<br />

Règles de l’Art (D.T.U. notamment) et que dans le cas de matériaux ou procédés traditionnels pour lesquels il<br />

existe une normalisation, les produits mis en œuvre sont conformes aux normes NF correspondantes.<br />

Pour un produit ou un procédé non traditionnel, entrant donc dans le champ d’application de l’Avis Technique ou<br />

de l’ATEX, les cotations seront établies en fonction des conclusions de l’Avis Technique ou de l’ATEX. Si l’emploi<br />

du produit ou du procédé, dans les conditions prévues dans le projet, est contraire aux dispositions de l’Avis<br />

Technique ou de l’ATEX, ou s’il n’existe ni Avis Technique, ni ATEX pour ce produit ou ce procédé, la cotation de<br />

la rubrique ne peut être établie (Ou à défaut, on retient pour ce produit ou ce procédé la note la plus défavorable<br />

rencontrée dans sa catégorie).<br />

Dans les tableaux de cotation, les carrés noirs ( ) représentent soit des incompatibilités, soit des solutions<br />

techniques insuffisamment connues, soit des procédés de construction contraires aux règles de l’Art. Dans le cas<br />

où un tel procédé est utilisé, la cotation de la rubrique ne peut être établie.<br />

Enfin, dans le cas où la construction est située en région maritime ou en atmosphère industrielle ou urbaine<br />

sévère, il appartient au Maître d’Ouvrage de fournir cette information.<br />

La cotation est exprimée globalement au niveau de l’opération en sommant les surfaces de l’ensemble des<br />

bâtiments ou des maisons de l’opération.<br />

Limite des appréciations données<br />

La nature des travaux retenus ainsi que les durées de vie estimées entre les interventions d’entretien et/ou de<br />

remplacement correspondantes, résultent pour la plus grande part des bibliothèques de données utilisées dans<br />

les logiciels de programmation de l'entretien et des grosses réparations, mis en place chez de nombreux<br />

gestionnaires de logements.<br />

Les durées de vie résultent de diverses approches, suivant la famille de produits :<br />

la durée de vie statistique moyenne avant défaillance (étanchéités, toitures) ,<br />

la stratégie d'entretien pour les parties d'ouvrage où les aspects esthétiques sont importants (parties pleines de<br />

façade),<br />

l’entretien jugé satisfaisant pour éviter une dégradation à moyen terme (menuiseries bois), tout en gardant un<br />

aspect esthétique acceptable.<br />

Les durées de vie et les coûts unitaires de travaux correspondent à des valeurs moyennes constatées et les taux<br />

d’actualisation et d’inflation à des valeurs moyennes prévisionnelles.<br />

Les coefficients caractérisant les « coûts actualisés d’entretien et de remplacement », donnés pour chaque<br />

famille de produits ont été établis par classement des dépenses s’y référant, par tranches identiques exprimées<br />

en francs ; Néanmoins, ces tranches ont été volontairement doublées pour les menuiseries, les occultations et<br />

les portes de garages, du fait de leur valeur unitaire des dépenses souvent plus élevée et pour conserver par<br />

ailleurs la même plage de coefficients (de 0 à 11) sur l’ensemble des produits.<br />

Ces coefficients permettent une comparaison relative des produits entre eux, dans la mesure où toutes les<br />

conventions de calcul s’avéreront vérifiées (taux d’actualisation et d’inflation) et respectées (interventions<br />

d’entretien et de remplacement dans les périodes prévues).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


76<br />

Détermination des surfaces prises en compte<br />

La cotation est établie à partir de surfaces forfaitaires déterminées selon des dispositions définies ci-après pour<br />

chaque partie d’ouvrage et en retenant ensuite le coefficient de coût actualisé correspondant au matériau le<br />

moins bien coté pour chaque partie d’ouvrage. Les dispositions forfaitaires de métré ne s’appliquent pas au cas<br />

des habitats solaires et bioclimatiques (capteurs, serres,...), le métré réel devant alors seul être pris en compte.<br />

Le Maître d’Ouvrage a la possibilité de fournir un métré détaillé portant sur les parties pleines de façades (à<br />

l’exception des sous-faces de balcons, plafonds de passages couverts, retours de loggias, garde-corps non<br />

intégrés à la façade), les menuiseries extérieures vitrées et les portes extérieures vitrées ou non (comptées vide<br />

pour plein), les occultations extérieures, les portes de garages, les étanchéités, les couvertures ainsi que sur les<br />

enveloppes des garages en maisons individuelles et les étanchéités sur parkings enterrés ou non. Lorsque le<br />

métré détaillé est fourni, on mène la cotation en retenant, pour chaque matériau constitutif de l’enveloppe, sa<br />

surface et son coefficient de coût actualisé. Pour des bâtiments comportant des locaux autres que d’habitation<br />

(bureaux, commerces, logements foyers...), les surfaces des façades correspondantes ne sont pas prises en<br />

compte et la surface de toiture est prise en compte au prorata des surfaces respectives de planchers (métrés<br />

réels ou métrés forfaitaires).<br />

Les constructions isolées des parties d’habitation mais destinées aux occupants, sont entièrement à prendre en<br />

compte pour la cotation (par exemple, garages en bande, LCR, locaux techniques).<br />

partie pleine en façade<br />

La surface Sp est déterminée en fonction de la surface habitable Sh par application du tableau « surface de<br />

parties pleines » ci-après :<br />

surface de parties pleines<br />

Valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp<br />

Sh 125 Sp = 1,5 Sh 350 Sh 250 Sp = 0,95 Sh 750 Sh 550 Sp = 0,80 Sh<br />

175 Sh 125 Sp = 1,2 Sh 450 Sh 350 Sp = 0,90 Sh 2000 Sh 750 Sp = 0,75 Sh<br />

250 Sh 175 Sp = 1,05 Sh 550 Sh 450 Sp = 0,85 Sh Sh 2000 Sp = 0,50 Sh<br />

Dans le cas d’une opération comportant plusieurs bâtiments (ou groupes de maisons individuelles), on détermine<br />

la valeur de Sp pour chaque bâtiment isolé et chaque bloc de bâtiments accolés. La valeur Sp retenue pour<br />

l’opération est la somme de la surface de parties pleines des différents bâtiments isolés et groupes de bâtiments<br />

accolés.<br />

exemple<br />

Sp = Sp(A) + Sp (B + C + D)<br />

Sp(A) est calculé en fonction de la surface habitable du bâtiment A, et Sp(B + C + D) en fonction de la somme des<br />

surfaces habitables des bâtiments B, C et D.<br />

Le mode de calcul est identique dans le cas de maisons individuelles.<br />

Dans le cas où les tableaux des ouvertures sont constitués de matériaux différents du reste de la façade, on<br />

retient le coefficient de coût actualisé le plus défavorable de l’ensemble des matériaux constitutifs de la façade, y<br />

compris ceux des tableaux.<br />

menuiseries extérieures (vitrées ou non)<br />

La surface So est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


77<br />

occultations extérieures<br />

La surface Soc est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale des niveaux où existent des<br />

occultations, mêmes s’il n’y a pas d’occultations à toutes les ouvertures.<br />

portes de garages<br />

On prend en compte la surface réelle Sg des ouvrages.<br />

étanchéités<br />

La surface Se est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés<br />

sous terrasse, augmentée éventuellement des surfaces réelles d’étanchéité des parkings enterrés.<br />

Pour le calcul de la surface Se d’étanchéité, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous<br />

terrasse est situé « sous terrasse ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface<br />

d’étanchéité Se.<br />

exemple<br />

Se = Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6<br />

couvertures<br />

La surface Sc est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés<br />

sous toitures, divisée par cos , où est l’angle de la toiture.<br />

Pour le calcul de la surface Sc de couverture, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous toiture<br />

est situé « sous toiture ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface de<br />

couverture Sc..<br />

exemple<br />

Sc = ( Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6 ) / cos <br />

Les surfaces de toitures de garages individuels isolés ou groupés en bande sont prises en compte pour leur<br />

valeur réelle que le métré soit forfaitaire ou fourni par le Maître d’Ouvrage.<br />

Toutefois, dans le cas d’un métré forfaitaire, si l’on a deux matériaux différents, on retient le plus mauvais<br />

coefficient de coût actualisé pour l’ensemble des toitures.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Critères et exigences<br />

78<br />

Q 1<br />

Parties pleines<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des parties pleines est obtenu par lecture d’un<br />

des tableaux ci-après :<br />

Q 1.1 Maçonnerie<br />

parties pleines : maçonnerie<br />

Revêtements<br />

néant peinture enduit à base de liants hydrauliques RPE revêtements revêtements<br />

traditionnel (DTU 26.1) Non (DTU 59.2) collés scellés<br />

brut peinture enduit Traditionnel ou agrafés<br />

décoratif mono-<br />

Couche<br />

supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />

panneaux lourds 1 3 2 2 1 2 3 2 2 1 2<br />

béton banché 2 1 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />

pierre de taille 2 1 <br />

blocs de béton cellulaire (1) 1 3 2 1 1 2 1 <br />

blocs de béton pleins, creux 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />

briques pleines, perforées (2) 2 (3) 1 (3) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />

briques creuses (4) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />

béton architectonique (5) 1 0 <br />

(1) Ou dalles de béton cellulaire.<br />

(2) Ou blocs de terre cuite à perforations verticales.<br />

(3) Briques maçonnées et rejointoyées.<br />

(4) Ou briques « G » ou briques creuses hauteur d’étage.<br />

(5) Ou béton et blocs de béton destinés à rester apparents (par exemple, finition en gravillons lavés).<br />

Q 1.2 Bardages rapportés<br />

parties pleines : bardages rapportés<br />

revêtements ou finitions<br />

néant peinture enduit (1) RPE lasuré verni prélaqué<br />

Supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />

panneaux CTB-X-Extérieur 2 1 2 1 3 2 8 4 7 4 <br />

bardages fibro-ciment en plaques 1 (2) 0 (2) 2 1 2 1 <br />

bardages (crochets inox) ardoise naturelle, ardoise fibrociment,<br />

terre cuite, pierre mince<br />

1 (3) <br />

bardages acier galvanisé (4) 1<br />

bardages acier inoxydable 1 0 <br />

bardages aluminium (5) 1 0 1 0<br />

bardeaux et clins de bois (résineux type épicéa, sapin,<br />

pin maritime)<br />

bardeaux et clins de bois (résineux type red cedar, mélèze,<br />

pin sylvestre et feuillus type châtaignier, chêne)<br />

3 2 4 3 9 6 7 6 <br />

1 1 4 3 9 6 7 6 <br />

bardeaux bitumés 3 2 <br />

clins PVC 1 0 <br />

enduit projeté sur grillage 1 3 2 1 2 1 <br />

(1) Il s’agit d’une troisième couche d’un enduit traditionnel hydraulique décoratif ou d’un enduit monocouche avec A.T. favorable prévoyant cet<br />

usage.<br />

(2) Dans le cas d’une finition vernissée ou émaillée, on retient le même coefficient.<br />

(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 3 en collectif et le coefficient 2 en individuel.<br />

(4) Dans le cas d’une finition émaillée ou plastifiée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.<br />

(5) Dans le cas d’une finition anodisée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


79<br />

cas particuliers<br />

Pour les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, les panneaux de façade légers ou les vêtures, on utilise le<br />

coefficient correspondant au revêtement ou au produit de la peau extérieure. Néanmoins, dans le cas de<br />

systèmes non traditionnels, la cotation est établie en fonction des conclusions de l'Avis technique ou de l'ATEX<br />

par assimilation avec un bardage figurant dans le tableau ci dessus.<br />

Les blocs coffrants en polystyrène, lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable, sont cotés comme un<br />

système d’isolation thermique par l’extérieur.<br />

Les revêtements d’imperméabilisation et d’étanchéité de façades, à base de liants organiques, sont cotés en<br />

fonction du support comme les RPE (DTU 59.2) lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable.<br />

Q 2<br />

Menuiseries extérieures<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des menuiseries extérieures, y compris les portes<br />

vitrées ou non à l’exception des portes de garage, est obtenu par lecture du tableau ci-après :<br />

menuiseries extérieures<br />

Supports<br />

Finitions<br />

brut verni peint Lasuré prélaqué plastifié anodisé<br />

bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 6 4 6 <br />

bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 7 5 8 <br />

bois dur feuillu (moabi ou chêne) non traité, avec Label CTB (1) 5 3 5 <br />

bois dur feuillu (autres) traité, avec Label CTB (1) 6 4 6 <br />

acier galvanisé 6 5 5 <br />

acier inoxydable 0 <br />

aluminium 3 3 3<br />

PVC ou polyuréthanne 4 <br />

(1) En l’absence du Label CTB, on retient les mêmes notes que celles attribuées pour des bois résineux sans Label CTB.<br />

cas particulier<br />

Dans le cas de menuiseries mixtes, on détermine, pour chaque matériau exposé à l’ambiance extérieure, la note<br />

de la menuiserie extérieure à partir du tableau ci-dessus et on retient le coefficient le plus défavorable.<br />

Q 3 Occultations extérieures<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des occultations extérieures est obtenu par lecture<br />

du tableau ci-après :<br />

occultations extérieures<br />

Finitions<br />

brut verni Peint lasuré prélaqué plastifié anodisé<br />

supports et types col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />

bois<br />

volets battants, coulissants ou roulants, jalousies,<br />

persiennes<br />

10 8 5 4 11 8 <br />

acier galvanisé 6 5 4 3 <br />

aluminium volets roulants ou coulissants 3 3 3<br />

PVC jalousies, persiennes 4 <br />

PVC volets roulants 3 <br />

Q 4<br />

Portes de garage<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des portes de garage est obtenu par lecture du<br />

tableau ci-après :<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


80<br />

portes de garages<br />

Finitions<br />

Supports brut verni ou lasuré peint prélaqué<br />

bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 4 2 <br />

bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 5 3 <br />

acier galvanisé 2 1<br />

PVC ou polyuréthanne 1 <br />

Q 5 Etanchéités<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des étanchéités est obtenu par lecture du tableau<br />

ci-après :<br />

étanchéités<br />

étanchéité, mode de pose et position de l’isolation<br />

Protection<br />

autoprotég<br />

é<br />

Gravillons<br />

dalles sur<br />

plots<br />

dalles ou<br />

chapes<br />

asphalte indépendant (1) sansisolation 1 1 1 2 2<br />

jardin<br />

sous l’étanchéité 1 1 2 2<br />

sur l’étanchéité 1 2 2 2<br />

multicouche ou indépendant sans isolation 1 3 4<br />

bicouche bitume oxydé sous l’étanchéité 1 3 4<br />

sur l’étanchéité 2 4 5<br />

adhérent sans isolation 4<br />

sous l’étanchéité 2 (2) 1 3 4<br />

sur l’étanchéité 5<br />

bicouche SBS et indépendant sans isolation 1 1 1 2<br />

assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 1 1 2<br />

sur l’étanchéité 1 1 2 2<br />

adhérent sans isolation 2<br />

sous l’étanchéité 1 (2) 1 1 1 2<br />

sur l’étanchéité 2<br />

monocouche SBS indépendant sans isolation ou sur l’étanchéité 1 2 <br />

et assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 <br />

adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 <br />

monocouche PVC P indépendant sans isolation 1 2 <br />

sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 <br />

sur l’étanchéité 1 2 <br />

bicouche APP indépendant sans isolation, sous ou sur l’étanchéité 1 2 2 <br />

adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 2 <br />

monocouche APP indépendant sans isolation ou sous l’étanchéité 1 2 <br />

sur l’étanchéité 2 3 <br />

adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 <br />

(1) En présence d’une protection pour parc automobiles (en autoprotection), on retient le coefficient 1.<br />

(2) Ou dans le cas d’une fixation semi-indépendante.<br />

(3) Ou dans le cas d’une fixation mécanique.<br />

:<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Q 6 Couvertures<br />

81<br />

Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des couvertures est obtenu par lecture du tableau<br />

ci-après :<br />

couvertures<br />

tuiles terre cuite canal traditionnelle 4<br />

plaques ondulées polyester translucides<br />

bardeaux bois résineux type épicéa, sapin, pin maritime fendus 3<br />

tuiles terre cuite à emboîtement G.M. et assimilés (1) 2<br />

tuiles béton à emboîtement G.M<br />

bardeaux bois résineux type red cedar, mélèze, pin maritime et bois feuillus type châtaignier, chêne<br />

bacs acier galvanisé (brut, prélaqué ou plastifié) (2)<br />

bardeaux bitumés à armature verrière<br />

ardoises naturelles ou fibro-ciment 20x30, avec crochets inox (3) 1<br />

plaques ondulées fibro-ciment<br />

feuilles de zinc 70/100, longues bandes et joint debout<br />

bacs aluminium (4)<br />

feuilles cuivre 60/100 agrafées 0<br />

feuilles acier inoxydable agrafées<br />

(1) On entend par « assimilés » : tuiles plates petit moule, tuiles canal à talon.<br />

(2) En site « agressif », on retient le coefficient 2 pour les bacs acier galvanisé brut et le coefficient 3 en finition prélaquée ou plastifiée.<br />

(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 2.<br />

(4) En site « agressif », on retient le coefficient 2.<br />

Les notas (2) ou (4) du tableau « couvertures » ne sont pris en compte que si le Maître d’Ouvrage déclare que<br />

l’opération est située en site « agressif », correspondant à une « situation maritime » (à moins de 10 km du<br />

littoral) ou en « atmosphère industrielle ou urbaine sévère ».<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour déterminer la cotation globale de la rubrique, on calcule le rapport P/Sh où P = (N x S x c) avec :<br />

– N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau de l’enveloppe,<br />

– S = surface correspondante,<br />

– c = 1 pour les parties pleines et les toitures et c = 2 pour les menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les<br />

occultations et les portes de garages,<br />

– Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.<br />

La cotation globale de la rubrique est déterminée à partir de la valeur du rapport P/Sh, conformément aux indications<br />

des tableaux ci-après selon le type de construction :<br />

bâtiments collectifs<br />

coût d’entretien des façades et des toitures (collectif)<br />

1 2 3 4 5<br />

valeur de P/Sh P/Sh 13,7 13,7 P/Sh 9 9 P/Sh 5,8 5,8 P/Sh 3,8 P/Sh 3,8<br />

maisons individuelles<br />

coût d’entretien des façades et des toitures (Individuel)<br />

1 2 3 4 5<br />

valeur de P/Sh P/Sh 11 11 P/Sh 9 9 P/Sh 8 8 P/Sh 6,3 P/Sh 6,3<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


83<br />

EO<br />

Economie<br />

d'eau<br />

Généralités<br />

Cotation des sous-rubriques<br />

EO 1 Espaces privatifs<br />

EO 1 1 Comptage<br />

EO 1.2 Pression d'alimentation<br />

EO 1.3 Distribution d'eau chaude<br />

EO 1.4 Réservoir de chasse d'eau<br />

EO 1.5 Robinetterie sanitaire<br />

EO 2 Espaces non privatifs<br />

EO 2 1 Poste d'arrosage collectif<br />

EO 2.2 Robinetterie des canalisations collectives<br />

EO 2.3 Comptage sur les canalisations collectives<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

EO – Economie d'eau<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


85<br />

Généralités<br />

Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’eau d’une opération, concernent les<br />

installations et leurs équipements dans :<br />

les locaux privatifs,<br />

les locaux non privatifs (espaces extérieurs et certaines parties collectives des réseaux de distribution).<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction et est fondée sur des<br />

estimations de la consommation conventionnelle d'eau d'un bâtiment, pour les usages privatifs et collectifs.<br />

Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui<br />

concerne le taux d’occupation des logements, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de<br />

l’eau.<br />

Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les<br />

consommations constatées peuvent parfois être significativement différentes entre deux logements strictement<br />

identiques. C'est pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison<br />

d’opérations entre elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />

Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />

place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en<br />

œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />

Critères et exigences<br />

Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />

dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />

EO 1<br />

EO 1.1<br />

Espaces privatifs<br />

Comptage<br />

Le comptage individuel contribue à une meilleure maîtrise des consommations d’eau et responsabilise les<br />

usagers. Il permet également de détecter d’éventuels dysfonctionnements ou des fuites. Cette disposition est<br />

indépendante du type d’abonnement retenu (individuel ou collectif).<br />

Comptage individuel<br />

3 Présence d’un compteur individuel (1) de classe C, accessible<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, complété d’un système de relève à distance (2) et d’un affichage de la consommation dans<br />

le logement<br />

(1) A prévoir sur l’alimentation eau froide de chaque logement et, éventuellement, sur l’alimentation en chaude dans le cas d’une<br />

production collective (cette dernière disposition est réglementaire). De plus, chaque compteur doit être positionné dans un espace<br />

facilement accessible en partie commune, afin d’effectuer les relevés et les interventions de maintenance.<br />

(2) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.<br />

Cas particulier<br />

Dans le cas où le choix et la fourniture des compteurs individuels sont imposés par le concessionnaire en charge de<br />

la distribution d’eau pour l’opération étudiée, ce critère est sans objet.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

EO – Economie d'eau<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


86<br />

EO 1.2 Pression d’alimentation<br />

Cette disposition agit sur le débit d’eau aux différents points de puisage et permet des économies sur les usages<br />

pour lesquels on laisse couler l’eau, sans devoir remplir un équipement ou un réservoir.<br />

Par ailleurs, cette disposition contribue à la protection des équipements (robinetterie notamment). Elle permet<br />

également de limiter dans le temps les fuites et contribue à l’amélioration du confort acoustique.<br />

Pression d’alimentation<br />

3 Il doit être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202)<br />

« Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » ainsi que la pression d’alimentation limitée à 3 bars à l’origine<br />

de chaque logement.<br />

5 Identique au niveau 3, complété d’une note de calcul du dimensionnement de l’installation d’alimentation en eau (froide et<br />

chaude) de l’ensemble de la construction (1) .<br />

(1) Ces calculs, tenant compte notamment de la pression d’alimentation en eau du réseau publique de distribution, permettent de<br />

justifier la nécessité ou non de prévoir la présence d’équipements particuliers (réducteur ou surpresseur) afin de maîtriser la<br />

pression d’alimentation en eau, à l’origine de chaque logement.<br />

EO 1.3 Distribution d’eau chaude<br />

Il y a lieu de concevoir le système de production d’ECS en minimisant l’éloignement des divers points de puisage<br />

(notamment pour l’usage « douche » d’une baignoire ou d’un bac à douche), par rapport au point de production<br />

de l’eau chaude.<br />

Distribution d’eau chaude<br />

3 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire (avec eau chaude) est inférieure ou<br />

égale à 10 m, à l’exception des baignoires et des douches pour lesquelles cette distance est limitée à 6 m, voire à 8 m si un<br />

tel équipement est situé dans une seconde salle d’eau.<br />

5 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire avec eau chaude est inférieure ou<br />

égale à 6 m, à l’exception des baignoires et des douches devant satisfaire une distance entre les points de puisage et de<br />

production limitée à 3 m.<br />

Pour une production individuelle d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au générateur individuel. Pour une<br />

production collective d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au raccordement de la canalisation individuelle<br />

desservant un équipement avec une boucle de distribution d’eau chaude ou une alimentation disposant d’un cordon chauffant.<br />

Pour une production collective avec échangeur individuel placé dans chaque logement, le point de production correspond à<br />

l’échangeur. Dans tous les cas, la distance entre le point de puisage et celui de production correspond à la distance la plus<br />

courte mesurée en plan ; il y a lieu d’ajouter 2 m à cette distance lorsque les points de production et de puisages sont situés sur<br />

deux niveaux superposés.<br />

EO 1.4 Réservoir de chasse d’eau<br />

La possibilité de réduire sensiblement les volumes d’eau consommée dans un logement concerne essentiellement<br />

les WC.<br />

Réservoir de chasse d’eau<br />

3 Cuvette de WC avec réservoir (1) de capacité inférieure ou égale à 6 litres, disposant d’un mécanisme interrompable (2) ou à<br />

double commande (3) .<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un réservoir de capacité inférieure ou égale à 4 litres et complété d’un accélérateur<br />

de débit, placé sur la chute, permettant au siphon de conserver toute son efficacité (système disposant d’un Avis<br />

Technique).<br />

(1) L’ensemble cuvette, réservoir, mécanisme de vidage et robinet d’alimentation, doit être certifié NF – Appareils sanitaires.<br />

(2) Les mécanismes interrompables permettent de libérer la chasse d’eau à la première pression, puis de l’arrêter à la seconde<br />

pression.<br />

(3) Les mécanismes à double commande permettent de choisir le volume d’eau à libérer (3 ou 6 litres pour les réservoirs de capacité<br />

de 6 litres).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

EO – Economie d'eau<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


87<br />

EO 1.5<br />

Robinetterie sanitaire<br />

Le type de robinetterie retenue, en fonction du type de production d’eau chaude sanitaire peut influencer sur la<br />

durée d’écoulement, pour un usage donné. En effet, le temps nécessaire à l’arrivée de l’eau chaude au robinet,<br />

puis à l’obtention de la température recherchée du mélange eau chaude et froide, peut être variable.<br />

Robinetterie sanitaire<br />

3 Présence d’une production individuelle d’eau chaude avec accumulation (1) ou distribution par boucle d’eau chaude pour<br />

une production collective.<br />

Et<br />

Pour tous les appareils sanitaires, mise en place de mitigeurs disposant d’une butée (2) ou d’un bouton « éco » (3) . De plus,<br />

la classe de débit des mitigeurs doit être strictement limitée à la valeur de débit minimal pour l’obtention de la certification<br />

NF – Robinetterie sanitaire, selon la destination de la robinetterie (4) .<br />

Et<br />

Rinçage des canalisations (5) .<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec pour les baignoires et les douches, la mise en place de mitigeurs thermostatiques<br />

disposant de boutons « stop » (6) et éco » (3) .<br />

(2) Y compris les systèmes à micro accumulation de capacité de l’ordre de 6 litres ou plus.<br />

(2) Tout mitigeur mécanique disposant d’une butée (ou point dur) permet d’obtenir un débit intermédiaire.<br />

(3) Tout mitigeur thermostatique disposant d’un bouton « éco » permet de limiter le débit.<br />

(4) Se reporter au tableau du critère « J4 - <strong>Qualité</strong> de la robinetterie », de la rubrique « J- Plomberie sanitaire ».<br />

(5) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir le rinçage de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre et<br />

avant la pose des robinetteries, à la charge de l’entreprise titulaire du lot.<br />

(6) Tout mitigeur thermostatique doit être équipé d’un bouton « stop » afin de limiter la température.<br />

EO 2<br />

EO 2.1<br />

Espaces non privatifs<br />

Poste d’arrosage collectif<br />

Ce critère n’est à étudier que s’il existe un système d’arrosage dans l’opération étudiée.<br />

Poste d’arrosage<br />

3 En présence d’un système d’arrosage destiné à des espèces végétales ne nécessitant qu’un arrosage en période de<br />

plantation, il y a lieu de prévoir un système d’arrosage automatique biodégradable après la première année.<br />

En présence d’un système d’arrosage destiné à des plantations d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier<br />

dans le temps, il y a lieu de prévoir une programmation de celui-ci.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un système d’arrosage par goutte à goutte, en présence de plantations ponctuelles<br />

ou linéaires d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans le temps.<br />

EO 2.2<br />

Robinetterie des canalisations collectives<br />

La qualité des robinetteries influe sur leur durée de vie et limite le risque de fuite dans des parties de la<br />

construction non visitées fréquemment.<br />

Les robinetteries concernées sont par exemple :<br />

- le robinet général,<br />

- les robinets en pied de colonne,<br />

- les robinets aux piquages individuels des logements.<br />

Robinetterie des canalisations collectives<br />

3 à 5 Toutes robinetteries et autres équipements (1) , placés sur des canalisations collectives d’eau froide ou chaude, doivent<br />

être certifiés NF – Robinetterie de bâtiment.<br />

(1) Les équipements concernés sont par exemple des réducteurs de pression ou des clapets anti-retour, installés sur des<br />

réseaux collectifs.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

EO – Economie d'eau<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


88<br />

EO 2.3<br />

Comptage sur les canalisations collectives<br />

Le comptage distinctif par type de réseau et selon les différents usages est de nature à mieux maîtriser les<br />

consommations d’eau de l’ensemble d’une construction.<br />

Comptage sur les canalisations collectives<br />

3 Comptage des consommations d’eau pour l’arrosage, sauf si celui-ci est limité à la période de plantation.<br />

Comptage des consommations d’eau (1) pour le nettoyage des espaces non privatifs.<br />

Comptage des consommations pour chaque équipement (2) qui utilise de l’eau (1) pour fonctionner.<br />

Plan détaillé des réseaux exécutés, incluant les différents équipements installés (compteurs, vannes, réducteurs de<br />

pression, …) (3) .<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec « prédisposition » pour la mise en place d’un système de relevé à distance (4) .<br />

(1) Y compris sur l’eau chaude, dans le cas d’une production collective.<br />

(2) En présence d’un adoucisseur d’eau, outre le fait de devoir justifier la nécessité de recourir à un tel équipement en fonction<br />

de la dureté de l’eau servie, il y a lieu de prévoir un comptage particulier en amont de l’adoucisseur lorsque celui-ci dispose<br />

d’un rejet d’eau.<br />

(3) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir la fourniture d’un tel plan (disponible à la livraison des travaux), à la<br />

charge de l’entreprise titulaire du lot.<br />

(4) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des cotations obtenues, dans un premier<br />

temps, pour chacun des critères étudiés au § « EO 1 - Locaux privatifs » (dans le logement examiné), puis, dans<br />

un second temps, pour chacun des critère étudiés au § « EO 2 - Locaux non privatifs » (pour l’ensemble de<br />

l’opération).<br />

Economie d’eau<br />

1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />

(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

EO – Economie d'eau<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


89<br />

Kenv<br />

Electricité<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

K 1 Installation de branchements<br />

K 2 Installation électrique<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

(Version réduite issue de la Méthode QUALITEL, pour le Référentiel <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, 2003).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel K – Electricité<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


91<br />

Généralités<br />

La présente rédaction de cette rubrique correspond à une adaptation volontaire de la rubrique K – Electricité de<br />

QUALITEL, dans le cadre du Référentiel <strong>Environnement</strong>al QUALITEL.<br />

Les critères techniques retenus dans cette rubrique sont :<br />

la conception et la réalisation des installations de branchement du domaine basse tension, comprises entre le<br />

réseau et le point de livraison,<br />

la conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des installations électriques du domaine basse<br />

tension.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation de la présente rubrique est établie sur la base des pièces écrites du projet de construction.<br />

Cette rubrique permet de s’assurer d’un bon niveau de qualité des installations électriques, celle-ci étant<br />

considéré notamment du point de vue des besoins de l’utilisateur.<br />

Critères et exigences<br />

Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour la note 3 (version Référentiel<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>). Dans le mesure où une note 5 serait recherchée pour un critère, il y aurait lieu de<br />

respecter les dispositions techniques prévues pour cette note 5, dans la rubrique K – Electricité de la Méthode<br />

QUALITEL, à ce même critère, en complément des présents critères pour la note 3. Si les dispositions des notes<br />

3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />

Dans le cas où seule la note 3 est recherchée à chaque critère, elle s’applique directement à l’ensemble de<br />

l’opération.<br />

K 1<br />

Installation de branchements<br />

La cotation de ce critère est effectuée selon les dispositions définies dans le tableau suivant.<br />

Installation de branchement à basse tension<br />

3 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les installations de branchement électrique du domaine basse<br />

tension de l’opération, comprises entre le réseau et le point de livraison, seront réalisés conformément à l’ensemble des<br />

dispositions de la norme NF C 14-100 et des divers documents complémentaires s’y rapportant.<br />

NF C 14-100, relative aux installations de branchement à basse tension.<br />

Les dispositions constructives pour la note 5 sont celles définies pour ce même critère dans la rubrique K – Electricité de la<br />

Méthode QUALITEL.<br />

K 2<br />

Installation électrique<br />

La cotation de ce critère est effectuée selon les dispositions définies dans le tableau suivant.<br />

Installation à basse tension<br />

3 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les installations électriques du domaine basse tension de<br />

l’opération, seront réalisés conformément à l’ensemble des dispositions de la norme NF C 15-100 et des divers documents<br />

complémentaires s’y rapportant.<br />

NF C 15-100, relative aux installations électriques à basse tension.<br />

Les dispositions constructives pour la note 5 sont celles définies pour ce même critère dans la rubrique K – Electricité de la<br />

Méthode QUALITEL.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel K – Electricité<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


92<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des notes obtenues, pour chacun des<br />

critères étudiés précédemment.<br />

Electricité<br />

1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />

(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudié<br />

<strong>Habitat</strong> et <strong>Environnement</strong> – Référentiel K– Electricité<br />

La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003


93<br />

IHG<br />

Information<br />

des habitants<br />

et du gestionnaire<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

IHG – Information des habitants et du gestionnaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


95<br />

Généralités<br />

Un triple objectif est recherché en matière d’information destinée aux habitants et au gestionnaire, en rapport<br />

avec les différents thèmes concourant à la qualité environnementale de l’opération.<br />

Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales, propres à l’opération,<br />

Il s’agit de mettre en valeur les efforts réalisés par le maître d’ouvrage, au niveau environnemental, par rapport à<br />

une opération dite « classique ».<br />

Ces informations doivent être complétées de précisions sur les avantages qu’elles peuvent procurer aux<br />

habitants, voire au gestionnaire.<br />

Informations sur les bonnes pratiques comportementales, respectivement, des habitants et du gestionnaire, par<br />

rapport aux dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération.<br />

Sont concernées toutes les dispositions et les particularités à caractère environnemental ou non, de l’opération,<br />

pour lesquelles il est également nécessaire d’informer et de sensibiliser les occupants sur les bonnes pratiques<br />

comportementales à adopter. Il en est de même pour les bonnes pratiques qui sont à rappeler au gestionnaire,<br />

concernant des interventions qui lui reviennent.<br />

Ces informations doivent être complétées par les modalités pratiques d’utilisation liées à certaines de ces<br />

dispositions.<br />

Informations aux occupants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments<br />

non liés au bâti.<br />

A destination des habitants, il s’agit d’énumérer et de valoriser les principales bonnes pratiques<br />

comportementales qui concernent des éléments de leur habitation et de leur mode de vie, non liés directement<br />

aux dispositions constructives du bâtiment.<br />

Critère, exigences et cotation globale<br />

Pour le seul critère de cette rubrique, des dispositions particulières, en direction des habitants et du gestionnaire,<br />

sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites<br />

pour ce critère, la note 1 est retenue pour l’opération étudiée.<br />

Information des habitants et du gestionnaire<br />

3 Afin de satisfaire l’exigence associée à cette rubrique, le Maître d’Ouvrage doit fournir, avant la délivrance de la<br />

certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, un engagement écrit précisant qu’il va mettre au point un document<br />

d’information, destiné aux habitants et au gestionnaire, afin de leur remettre ultérieurement, au plus tard lors de la<br />

livraison des logements.<br />

Cette engagement devra préciser que les informations contenues dans le document, respecteront, au minimum,<br />

celles définies par QUALITEL dans l’annexe de cette rubrique prévue à cet effet, ainsi que les modalités retenues par<br />

le Maître d’Ouvrage, en terme de diffusion du document auprès des habitants et du gestionnaire.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Organisation, par le Maître d’Ouvrage, d’une réunion d’information des habitants et du gestionnaire, ayant<br />

notamment pour objet d’expliciter le document en matière d’information d’environnementale.<br />

De plus, il est conseillé au gestionnaire de veiller à perdurer cette information à destination des habitants de cette<br />

opération, lors des futurs renouvellements.<br />

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />

L’annexe prévue à cette présente rubrique, précise toutes les dispositions qui doivent obligatoirement être<br />

reprises par le Maître d’Ouvrage, dans le document d’information destiné aux habitants et au gestionnaire, en<br />

veillant à les adapter aux particularités de l’opération certifiée.<br />

Le contenu de cette annexe pouvant être évolutif, il appartient à QUALITEL d’en informer le Maître d’Ouvrage<br />

avant que ce dernier ne s’engage à le respecter.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

IHGan – Information des habitants et du gestionnaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


97<br />

IHGan Annexe :<br />

Information des<br />

habitants et du<br />

gestionnaire<br />

Généralités<br />

Cette annexe, à la rubrique Information des habitants et du gestionnaire (IHG), a pour objet de préciser les<br />

éléments qui doivent au minimum être repris dans le document édité et diffusé par la maître d’ouvrage, selon les<br />

dispositions constructives propres à l’opération.<br />

Ces éléments sont classifiés en fonction des trois objectifs d’information recherchés dans cette rubrique :<br />

1. Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales propres à l’opération,<br />

2. Informations sur les bonnes pratiques comportementales des habitants et du gestionnaire, par rapport aux<br />

dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération,<br />

3. Informations aux habitants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments<br />

de l’opération non liés au bâti.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


99<br />

1 - Informations sur les dispositions constructives et particularités<br />

environnementales propres à l’opération<br />

Les dispositions constructives et particularités environnementales suivantes, doivent au minimum être citées dans le<br />

document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsqu’elles existent dans l’opération étudiée.<br />

[les textes ci-dessous, entre crochets, doivent être adaptés aux spécificités de l’opération]<br />

Information générale sur le profil environnemental de l’opération<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />

Description des thèmes environnementaux retenus pour l’attribution de la certification environnementale QUALITEL.<br />

Eau<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales<br />

Dispositif de comptage individuel de la consommation d’eau de chaque logement.<br />

Dispositif de comptage de la consommation collective d’eau, par poste d’usage : [équipement], [nettoyage], [arrosage], [autre à<br />

préciser].<br />

Présence de mitigeurs [mécaniques] et/ou [thermostatiques] mis en place sur certains équipements sanitaires [ou en totalité] des<br />

logements.<br />

Présence de réservoir de chasse d’eau économe [à capacité réduite] et/ ou [à double commande ou à commande interrompable].<br />

Chauffage et production d’eau chaude<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales<br />

Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie] pour lesquels la consommation<br />

d’énergie conventionnelle est inférieure ou égale à xx % par rapport au niveau réglementaire.<br />

Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie], utilisant au moins une énergie<br />

renouvelable :<br />

- [chauffe-eau et/ou chauffage utilisant l’énergie solaire],<br />

- [raccordement à un réseau de chaleur classé],<br />

- [raccordement à une chaufferie bois],<br />

- [autre cas à préciser].<br />

Disposition mixte correspondant à la présence conjointement des deux situations ci-dessous.<br />

Electricité<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />

Disposition d’éclairage et de commande, économe en électricité, dans les espaces collectifs.<br />

Equipement de ventilation économe en électricité (1).<br />

Installation d’ascenseur économe en électricité.<br />

(1) En présence d’une ventilation mécanique contrôlée ou en présence d’une ventilation par tirage naturel (assistée ou non)<br />

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100<br />

Aération - Ventilation<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales<br />

Installation de ventilation, permettant de limiter les dépenses énergétiques et adaptée aux interventions d’entretien.<br />

Présence de dispositions particulières pour le séchage du linge (1).<br />

Présence d’une ouverture donnant sur l’extérieur, dans la salle d’eau (2).<br />

(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 2 - Séchage du linge ».<br />

(2) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 3 – Aération de la salle d’eau ».<br />

Déchets ménagers<br />

Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />

Présence d’un local poubelles adapté au tri des déchets ménagers [ou à un éventuel futur tri des déchets ménagers].<br />

Il est également possible de citer au cas par cas dans le document, d’autres dispositions ou particularités<br />

environnementales propres à l’opération afin de valoriser l’effort du maître d’ouvrage.<br />

Il peut s’agir d’éléments abordés dans le cadre de l’audit lié au « Thème 1 – Management environnemental de<br />

l’opération » et non examinés au titre des exigences techniques du référentiel, voire au-delà du minimum requis.<br />

Le tableau suivant illustre quelques situations pouvant être rencontrées.<br />

Eventuelles autres dispositions et particularités environnementales (exemples)<br />

Objet<br />

Matériaux<br />

Ampoules basse consommation<br />

<strong>Qualité</strong> paysagère<br />

Autres cas à préciser<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Enumération précise de matériaux renouvelables et/ou de produits recyclés, propres à<br />

l’opération.<br />

Mise à disposition par le maître d’ouvrage auprès des habitants, d’un certain nombre<br />

d’ampoules basse consommation.<br />

Description d’éléments particuliers, liés par exemple à la présence de certaines essences de<br />

plantations (nouvelles ou conservées), comme à respecter les écosystèmes ou à valoriser<br />

l’intégration des bâtiments dans le site.<br />

….<br />

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101<br />

2 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants et du<br />

gestionnaire, par rapport aux dispositions constructives et aux particularités<br />

propres à l’opération<br />

Les bonnes pratiques comportementales des occupants et du gestionnaire suivantes, doivent au minimum être citées<br />

dans le document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsque les éléments constructifs qui s’y rapportent<br />

sont présents dans l’opération étudiée.<br />

<br />

Bonnes pratiques pour l’habitant<br />

Aération et ventilation<br />

Dispositions constructives,<br />

propres à l’opération<br />

Bouches d’entrée et d’extraction<br />

d’air<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Ne pas obstruer les bouches.<br />

Nettoyer les éléments accessibles et facilement démontables par l’occupant.<br />

Chauffage et climatisation<br />

Dispositions constructives,<br />

propres à l’opération<br />

Fiche descriptive pour l’ensemble<br />

du système de chauffage et de<br />

production d’eau, abordant<br />

notamment le principe de<br />

fonctionnement de la régulation<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Ne pas couvrir les équipements comportant une sonde de température du local (robinet<br />

thermostatique, sonde isolée, sonde incorporée à un appareil de chauffage, …).<br />

Prendre connaissance des particularités de réglage du programmateur et les adapter aux<br />

besoins de l’occupant.<br />

Idem en présence d’une climatisation<br />

<br />

Bonnes pratiques pour le gestionnaire<br />

Entretien et maintenance<br />

Dispositions constructives,<br />

propres à l’opération<br />

Installation de chauffage, de<br />

ventilation et de climatisation<br />

Installation de plomberie et de<br />

traitement de l’eau<br />

Installation électrique<br />

Ascenseurs<br />

Porte automatique de parking<br />

Installation de sécurité et de<br />

sûreté<br />

Nettoyage des locaux communs<br />

Entretien des espaces extérieurs<br />

Bonnes pratiques comportementales du gestionnaire<br />

Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />

Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />

Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />

Intervention périodique d’entretien.<br />

Intervention périodique d’entretien.<br />

Intervention périodique d’entretien.<br />

Intervention périodique d’entretien.<br />

Intervention périodique d’entretien.<br />

Local de stockage des déchets<br />

Signalétique avec consignes de tri<br />

ménagers<br />

(1) .<br />

(1) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.<br />

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102<br />

3 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

concernant d’autres éléments de l’opération non liés au bâti<br />

Les bonnes pratiques comportementales des occupants suivantes, concernant des éléments constructifs non liés<br />

au bâti, doivent au minimum être citées dans le document d’information à éditer et diffuser par le maître<br />

d’ouvrage.<br />

L’énergie<br />

Objet<br />

Eclairage<br />

Appareils ménagers et autres<br />

équipements électriques<br />

Chauffage<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Utiliser de préférence des ampoules « basse consommation » pour les points d’éclairage du<br />

logement, sauf pour les locaux fréquentés très souvent pour une courte durée.<br />

Penser à éteindre la lumière dans les locaux inoccupés.<br />

Dans des locaux pouvant disposer d’une commande de réglage manuel de la durée de<br />

l’éclairage, penser à l’adapter à vos besoins.<br />

Privilégier les apports de l’éclairage naturel, en y pensant lors de l’implantation de votre<br />

mobilier.<br />

Avant d’acquérir un appareil ménager, consulter son « étiquette énergétique » pouvant<br />

préciser un classement de A (très bon) à G (mauvais).<br />

Pour certains appareils (électroménagers, télévision, hi-fi, ordinateur, ...), disposant d’un<br />

système de veille consommant de l’électricité, penser à les éteindre totalement en cas de non<br />

utilisation prolongée. En présence de plusieurs appareils concernés par une extinction des<br />

veilles pendant une même période, raccorder les à une même rallonge mobile, disposant de<br />

plusieurs prises de courant et d’un interrupteur général.<br />

Privilégier l’achat de certaines machines à laver (linge, vaisselle) équipées d’une double<br />

arrivée d’eau froide et d’eau chaude, a priori plus économes en énergie électrique, selon les<br />

possibilités de raccordement sur les canalisations d’eau chaude sanitaire de votre logement.<br />

Selon vos besoins, penser à limiter les températures des appareils équipés d’une résistance<br />

électrique (lave linge, lave vaisselle, sèche linge, …).<br />

Ne pas surchauffer votre logement.<br />

Ne pas ouvrir systématiquement vos fenêtres pour réduire la température de votre logement ;<br />

utiliser les systèmes de réglage mis à votre disposition.<br />

Ne pas utiliser des appareils de chauffage d’appoint pouvant présenter des risques pour les<br />

personnes ; de plus, ils sont incompatibles avec l’installation de chauffage.<br />

Le bruit<br />

Objet<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Veiller à réduire les bruits à la source, c’est à dire commencer par limiter les bruits issus de<br />

votre propre logement (télévision, hi-fi, matériel de bricolage, parole, …).<br />

Respecter des plages horaires correctes, vis-à-vis de votre voisinage, en vue de minimiser la<br />

gêne causée par certaines activités bruyantes, indispensables occasionnellement.<br />

Malgré la qualité acoustique de votre logement, veiller à ne pas procéder à des activités<br />

particulièrement sonores, nécessitant alors d’être réalisées dans des lieux adaptés (pratique<br />

d’un instrument de musique ou d’une activité manuelle, très sonores).<br />

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103<br />

L’eau<br />

Objet<br />

Relevés périodiques<br />

Usages de l’eau<br />

Chasse d’eau<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

En présence de relevés périodiques de vos consommations ou d’un compteur individuel<br />

visible, surveiller l’évolution de vos consommations pour bien les maîtriser.<br />

Ne pas attendre pour faire réparer un équipement (robinet, appareil ménager, …) présentant<br />

une fuite d’eau visible, même faible.<br />

Surveiller sa consommation d’eau et réagir immédiatement en présence d’une augmentation<br />

non expliquée. En cas de doute, relever le compteur avant et après une période suffisamment<br />

longue (une nuit par exemple) pour confirmer la présence réelle d’une fuite. Intervenir alors<br />

en conséquence pour y remédier.<br />

Eviter de laisser couler l’eau inutilement, au cours de certaines tâches ne nécessitant pas un<br />

usage de l’eau permanent (lavage de la vaisselle, brossage des dents, …).<br />

Utiliser à bon escient le système de commande équipant le réservoir de votre chasse d’eau ;<br />

parmi les systèmes les plus courants aujourd’hui :<br />

- soit une double commande (deux boutons distincts permettant de choisir la quantité d’eau<br />

utilisée),<br />

- soit un mécanisme interrompable (une première pression sur le bouton poussoir permettant<br />

de libérer la chasse, la seconde pression stoppant immédiatement l’action précédente).<br />

L’air<br />

Objet<br />

Dispositif de ventilation<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Ne pas arrêter votre système de ventilation.<br />

Ne pas obstruer les bouches de ventilation.<br />

En période froide, veiller à ne pas laisser, en permanence, fonctionner à grand débit les<br />

bouches de ventilations réglables, notamment en cuisine.<br />

Les déchets<br />

Objet<br />

Elimination des déchets<br />

Produits labelisés ou certifiés<br />

Piles, accumulateurs,<br />

médicaments et produits toxiques<br />

Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />

Utiliser les moyens mis à votre disposition pour évacuer tout type de déchets courants, en<br />

veillant à respecter les consignes de tri et la destination des poubelles.<br />

Selon vos besoins, privilégier l’achat de produits marqués d’une référence à une certification<br />

(NF environnement, Ecolabel, …), en vue de limiter les quantités de déchets et leur nocivité.<br />

Indépendamment des risques pouvant concernés vos proches, penser à rapporter dans les<br />

lieux adaptés à cet effet les objets et produits particulièrement toxiques et dangereux.<br />

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105<br />

EL<br />

Maîtrise des<br />

consommations<br />

électriques<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

EL 1 Eclairages des espaces non privatifs<br />

EL 1 1 Hall et entrée<br />

EL 1.2 Circulations horizontales<br />

EL 1.3 Escaliers<br />

EL 1.4 Eclairage des parkings<br />

EL 1.5 Eclairage des circulations vers le parking et d'autres locaux<br />

EL 1.6 Eclairage des locaux divers<br />

EL 1.7 Cheminements et circulations extérieurs<br />

EL 1.8 Abords extérieurs des halls d'entrée<br />

EL 2 Locaux privatifs<br />

EL 2 1 Prises de courant du séjour<br />

EO 2.2 Eclairage naturel de la salle d'eau<br />

EL 3 Equipements<br />

EL 3 1 Equipement de ventilation mécanique<br />

EL 3.2 Installation d'ascenseur<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />

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107<br />

Généralités<br />

Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’électricité d’une opération, concernent les<br />

installations et leurs équipements dans :<br />

les parties communes,<br />

les espaces extérieurs,<br />

les locaux privatifs (limité à des dispositions ne concernant pas les appareils mis en œuvre par les occupants),<br />

et les équipements collectifs (ventilation et ascenseur).<br />

Au titre de cette présente rubrique, la consommation d’électricité nécessaire au chauffage et à la production<br />

d’eau chaude sanitaire n’est pas abordée. En effet, elle fait, par ailleurs, l’objet d’une évaluation spécifique,<br />

propre à la consommation d’énergétique en la matière, quelle que soit l’énergie retenue.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, et est fondée sur des<br />

estimations de la consommation conventionnelle d'électricité d'un bâtiment, essentiellement pour les usages<br />

collectifs.<br />

Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui<br />

concerne le taux d’occupation des bâtiments, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de<br />

l’électricité.<br />

Les habitudes et les modes de vie des occupants variant considérablement, les consommations constatées<br />

peuvent parfois être significativement différentes entre deux opérations sensiblement identiques. C'est pourquoi<br />

la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison des opérations entre elles, par<br />

rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />

Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />

place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en<br />

œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />

Critères et exigences<br />

Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />

dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />

EL 1 Eclairage des espaces non privatifs<br />

Toutes les dispositions liées à l’éclairage des espaces non privatifs doivent permettre de générer des économies<br />

d’électricité en favorisant la possibilité de disposer d’éclairage naturel, de bien dimensionner et positionner les<br />

points d’éclairage, de limiter les durées d’éclairage artificiel, d’utiliser des systèmes de commande performant,<br />

tout en veillant à la sécurité des occupants.<br />

Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, l’unité d’examen est le bâtiment ou la cage d’escalier<br />

(voire de l’opération en présence d’un seul bâtiment et d’une cage d’escalier), afin de leur attribuer<br />

respectivement un niveau de cotation. Pour des espaces particuliers, non associés à un bâtiment ou une cage<br />

d’escalier (parkings, locaux divers, …), leur niveau respectif de cotation est affecté à l’opération.<br />

Les critères de cette sous-rubrique sont « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, sauf en<br />

ce qui concerne les critères liés aux espaces extérieurs, à la présence de certains locaux collectifs quand il en<br />

existe et aux dispositions intérieures aux maisons.<br />

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108<br />

EL 1.1<br />

Hall et entrée<br />

Hall et entrée de bâtiment<br />

3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 3 minutes.<br />

Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 100 à 200 LUX (1) .<br />

Le circuit d’éclairage du hall doit être indépendant des autres circulations (escalier, couloir, …).<br />

Dans le cas, où le détail des points d’implantation et des commandes d’éclairage n’est pas fourni en phase de conception,<br />

les pièces écrites du dossier marché doivent prévoir la fourniture d’un plan d’implantation électrique, à la charge de<br />

l’entreprise titulaire du lot.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Présence d’éclairage naturel de surface vitrée de l’ordre de 2 à 3 m², donnant directement sur l’extérieur (2) .<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

(1) Lorsque le niveau d’éclairement est supérieur à 150 LUX et en présence d’un éclairage permanent, il y a lieu de prévoir, pour<br />

la plage de 150 à 200 LUX, une commande par détecteur de présence, lui-même asservi au niveau d’éclairement naturel du<br />

local.<br />

(2) Tout espace extérieur n’étant pas à ciel ouvert (porche, passage ouvert) ne pourra être retenu au titre de ce critère.<br />

EL 1.2<br />

Circulations horizontales<br />

Circulations horizontales<br />

3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />

Chaque circulation horizontale fermée ou de plus de 5 m lorsqu’elle communique directement sur un escalier non<br />

encloisonné, doit disposer d’une commande d’éclairage indépendante par rapport aux autres locaux.<br />

A l’inverse, lorsque plusieurs circulations horizontales de 5 m ou moins, communiquent directement sur un escalier non<br />

encloisonné, le nombre de circulations en étage superposées et commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3<br />

niveaux.<br />

Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes pour une<br />

circulation d’étage commandée indépendamment. Dans le cas où plusieurs circulations en étage sont dépendantes, la<br />

durée de temporisation de l’éclairage doit être multipliée par le nombre de niveaux éclairés simultanément.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Présence d’éclairage naturel, disposant de surfaces vitrées supérieures (1) à 10 ou 15 % de la surface au sol de la<br />

circulation concernée.<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

(1) Cette surface vitrée doit être régulièrement répartie, afin de ne pas recourir à l’usage de l’éclairage artificiel dans la journée.<br />

EL 1.3<br />

Escaliers<br />

Selon le type d’escalier (encloisonné ou non) on se reporte à un des deux tableaux qui suivent.<br />

Escaliers encloisonnés<br />

3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />

L’éclairage ne doit pas être permanent (hors présence éventuel d’un éclairage de secours).<br />

Absence de lampe ou de tube basse consommation.<br />

Le nombre de niveaux commandés simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux, au dessus du rez-de-chaussée.<br />

Présence de revêtements des parois verticales de couleurs claires.<br />

Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes<br />

multipliées par le nombre de niveaux asservis.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

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109<br />

Escaliers non encloisonnés<br />

3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />

Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />

Le nombre de volées d’escaliers commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux.<br />

Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes<br />

multipliées par le nombre de niveaux asservis.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

EL 1.4<br />

Eclairage des parkings<br />

Un comptage spécifique des consommations d’électricité contribue à une bonne maîtrise des économies<br />

d’énergie et à la détermination plus précise des charges lorsque, notamment, certaines places sont attribuées à<br />

des personnes extérieures à la construction.<br />

Ce critère est « sans objet » en l’absence d’un parking enterré.<br />

Eclairage du parking<br />

3 Prévoir un comptage électrique indépendant des autres consommations du bâtiment.<br />

Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 40 à 60 LUX au niveau des cheminements des voitures.<br />

Présence de tubes fluorescents « haut rendement », avec des ballasts électroniques.<br />

Le système de temporisation de l’éclairage doit permettre d’accepter des dérogations d’allumage avec remise automatique<br />

au régime programmé qui doit être de l’ordre de 5 minutes.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Une commande distincte d’éclairage par zone du parking (une zone pour 15 à 25 places). Néanmoins, un éclairage<br />

minimum sur l’ensemble du niveau de parking concerné, correspondant à 1 point lumineux sur 3, doit fonctionner en<br />

permanence.<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

EL 1.5<br />

Eclairage des circulations vers le parking et d’autres locaux<br />

Pour les escaliers qui peuvent desservir le parking, se reporter aux dispositions des escaliers encloisonnés.<br />

Eclairage des circulations vers le parking<br />

3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />

Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes pour les<br />

circulations fermées.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Présence de parois verticales de couleurs claires pour les revêtements des circulations.<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

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110<br />

EL 1.6<br />

Eclairage des locaux divers<br />

Il s’agit des locaux poubelles, locaux vélos, …, autres que des locaux techniques à usage du seul personnel<br />

d’entretien.<br />

Eclairage des locaux divers<br />

3 Utiliser des minuteries rotatives, avec une durée maximale d’éclairage limitée à 10 minutes.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Présence de ces locaux au rez-de-chaussée et équipés d’une porte donnant sur l’extérieur (1) .<br />

Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />

(1) La présence d’une porte donnant sur l’extérieur peut constituer un apport d’éclairage naturel.<br />

EL 1.7<br />

Cheminements et circulations extérieurs<br />

Les dispositions suivantes concernent les espaces extérieurs autres que ceux du domaine public.<br />

L’éclairage des voies d’accès a pour fonction principale le balisage et la mise en sécurité des voies. Il pourvoit à<br />

la fois un objectif de confort et une fonction de sécurité.<br />

Les circulations extérieures à étudier sont les cheminements depuis les halls d’entrée des bâtiments ou les<br />

entrées des maisons vers la voie publique, les accès à des locaux collectifs extérieurs et les parkings extérieurs.<br />

Tout autre cheminement, disposant d’un éclairage à la charge des occupants, sera également étudié afin d’en<br />

limiter les consommations d’électricité.<br />

Cheminements et circulations extérieurs<br />

3 et 5 Utilisation de lampes basse consommation.<br />

Ne pas recourir à des éclairages indirects des façades.<br />

Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage.<br />

Dispositif de programmation permettant de réduire le niveau d’éclairement permanent en pleine nuit de 30 à 50 % des<br />

points d’éclairages installés (ou de leur niveau d’éclairement), complété d’un ou plusieurs détecteurs de présence afin de<br />

commander respectivement 100 % du niveau d’éclairement des zones concernées.<br />

EL 1.8<br />

Abords extérieurs des halls d’entrée<br />

L’éclairage des abords extérieurs des halls d’entrée est double : d’une part, assurer la sécurité des abords et,<br />

d’autre part, mettre en valeur l’accès à l’immeuble.<br />

Abords des halls d’entrée<br />

3 (aucune exigence)<br />

5 Complément d’éclairage ponctuel au droit de la zone où est placé le dispositif d’ouverture de la porte (serrure, portier<br />

électronique,…), avec détecteur de présence et interrupteur crépusculaire. Ce dispositif doit également allumer l’espace<br />

intérieur du hall (1).<br />

(1) Lorsque l’éclairage du hall n’est pas permanent.<br />

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111<br />

EL 2<br />

Locaux privatifs<br />

Dans la mesure où les consommations privatives des logements sont essentiellement liées aux appareils et<br />

équipements installés par les occupants, ainsi qu’à leur utilisation, seules des dispositions techniques concernant<br />

des éléments mis en œuvre à la livraison des logements sont étudiés au titre de cette sous-rubrique.<br />

Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, chaque logement est examiné.<br />

EL 2.1 Prises de courant du séjour<br />

Le fait de disposer d’une prise de courant « commandée » offre aux occupants la possibilité d’interrompre<br />

globalement l’alimentation de plusieurs appareils, notamment audiovisuels, raccordés à cette même prise, afin de<br />

limiter temporairement les consommations électriques des dispositifs de mise en veille.<br />

Prises de courant du séjour<br />

3 (aucune exigence)<br />

5 Prévoir une prise de courant (située à proximité de la prise d’antenne), commandée par un interrupteur situé à l’entrée du<br />

séjour (1) .<br />

(1) En l’absence d’un point lumineux fixe dans le séjour, il y a lieu de prévoir une autre prise de courant commandée<br />

indépendamment, destinée à l’éclairage de la pièce.<br />

EL 2.2 Eclairage naturel de la salle d’eau<br />

Cette disposition améliore le confort et est de nature à éviter le recours systématique à l’éclairage artificiel dans la<br />

journée.<br />

Eclairage naturel de la salle d’eau<br />

3 (aucune exigence)<br />

5 La salle d’eau principale dispose d’une surface vitrée et translucide, d’environ 1/6 de la surface au sol du local, donnant<br />

sur l’extérieur.<br />

EL 3 Equipements<br />

Seuls l’installation de ventilation mécanique contrôlée et les ascenseurs quand ils existent, sont étudiés au titre de<br />

cette sous-rubrique.<br />

Les autres équipements collectifs qui peuvent être présents dans une opération (interphone, porte automatique de<br />

parking, portier électronique, …) ne sont, en effet, pas étudiés car ils représentent une part marginale des<br />

consommations électriques.<br />

En présence d’une chaufferie collective, la consommation des équipements nécessaires à son fonctionnement est<br />

prise en considération dans le cadre de la détermination de la consommation conventionnelle d’énergie, au travers<br />

du coefficient C (Réglementation thermique). Il en est de même pour la part des consommations de chauffage et<br />

de production d’eau chaude sanitaire des systèmes à effet Joule, examinés par ailleurs.<br />

Pour chacun des critères étudiés, l’unité d’examen est l’opération (voire l’équipement quand il en existe plusieurs<br />

de performances différentes), afin de lui attribuer respectivement un niveau de cotation.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />

La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003


112<br />

EL 3.1<br />

Equipement de ventilation mécanique<br />

La consommation électrique d’une installation de ventilation mécanique contrôlée est due essentiellement à celle<br />

du moteur qui entraîne le ventilateur. Ce dernier doit alors être dimensionné en fonction de l’architecture des<br />

réseaux, elle-même liée aux besoins de ventilation à assurer.<br />

Equipement de ventilation mécanique<br />

3 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la consommation (au sens de la RT2000)<br />

est inférieure de 10% par rapport à la consommation de référence.<br />

5 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la consommation (au sens de la RT2000)<br />

est inférieure de 20% par rapport à la consommation de référence.<br />

EL 3.2<br />

Installation d’ascenseur<br />

Les consommations électriques d’une installation d’ascenseur sont essentiellement dues à la puissance<br />

nécessaire au démarrage du moteur, ce qui souvent oblige à souscrire un contrat d’électricité de forte puissance,<br />

induisant ainsi une augmentation du coût de l’abonnement. Cependant, des techniques existent pour diminuer<br />

fortement la puissance appelée de démarrage.<br />

En dehors des obligations réglementaires (ascenseur obligatoire pour un bâtiment à partir de R + 4), l’ascenseur<br />

est un équipement de confort qui mérite techniquement d’être bien dimensionné pour notamment minimiser les<br />

consommations d’électricité.<br />

A propos de l’éclairage d’une cabine d’ascenseur, la Directive Européenne 95/16/CE applicable en France<br />

depuis le 1er juillet 1999 relative aux ascenseurs neufs, précise « qu’un éclairage suffisant doit exister dans la<br />

cabine dès qu’elle est utilisée ou lorsqu’une porte est ouverte… » Dès lors, on peut proposer l’extinction de la<br />

cabine à l’arrêt, quand celle-ci n’est pas utilisée avec les portes fermées. Cependant, pour des raisons de<br />

sécurité, on peut préconiser un double éclairage permettant d’assurer un éclairage de sécurité en cas d’arrêt de<br />

la cabine suite à incident.<br />

Installation d’ascenseur<br />

3 Vitesse ascensionnelle de l’ordre de 0,63 m/s pour les bâtiments ne dépassant pas R+5 et 1 m/s au-delà.<br />

Si le moteur assurant l’entraînement de la cabine est électrique, celui-ci doit être à vitesse variable, complété d’un<br />

dispositif de transmission sans réducteur de vitesse (1) .<br />

Le système de commande de l’ascenseur est de type à « manœuvre collective descente» (et non à « blocage »).<br />

Présence d’un système de détection par cellule photo électrique, pour maintenir les portes en position ouverte tant que<br />

leur espace de manœuvre n’est pas libéré.<br />

Prévoir l’extinction de l’éclairage intérieur de la cabine lorsque celle-ci est inoccupée (indépendamment d’un éventuel<br />

éclairage de sécurité).<br />

Adopter un éclairage de cabine par lampe incandescence à filament renforcé afin de mieux supporter les vibrations de la<br />

cabine d’une part, et les allumages et extinctions répétés. La puissance de cet éclairage de cabine doit être de l’ordre de 60<br />

W.<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec absence d’un ascenseur hydraulique ou à vis (2) .<br />

De plus, l’ascenseur doit disposer d’une ou plusieurs parois vitrées afin de bénéficier d’un éclairage naturel permettant de<br />

ne pas éclairer l’intérieur de la cabine dans la journée.<br />

(1) Un entraînement par moteur à vitesse variable peut conduire à une économie d’environ 50 % sur la consommation du<br />

moteur. Cette performance sera améliorée si en plus on adopte un dispositif de transmission sans réducteur de vitesse<br />

(jusqu'à 70 % d’économie sur la consommation du moteur). De plus, un tel système amène un confort supplémentaire.<br />

(2) Les ascenseurs hydrauliques ou à vis, contrairement aux ascenseurs à contrepoids, consomment 2 à 3 fois plus d’énergie et<br />

la puissance électrique au démarrage qu’ils nécessitent est beaucoup plus important, donc l’abonnement à souscrire l’est<br />

également.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />

La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003


113<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des cotations obtenues, dans un premier<br />

temps, pour chacun des critères étudiés au § « EL 1 – Eclairage des espaces non privatifs » (pour l’ensemble de<br />

l’opération examiné ou pour le bâtiment se rapportant au logement examiné), puis, dans un second temps, pour<br />

chacun des critère étudiés au § « EL 2 - Locaux privatifs » (dans le logement examiné) et, enfin, pour chacun des<br />

critères étudiés au § « EL 3 – Equipements » (pour l’ensemble de l’opération ou pour l’équipement spécifique se<br />

rapportant au logement examiné).<br />

Maîtrise des consommations électriques<br />

1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />

3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />

4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />

5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />

(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />

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La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003


115<br />

MEO<br />

Management<br />

environnemental<br />

de l’opération<br />

1. Introduction<br />

2. Définition du management environnemental de l'opération<br />

3. Domaine d'application<br />

4. Présentation et mode d'emploi<br />

5. Engagement politique<br />

6. Choix d'assistance technique et/ou environnementale<br />

7. Exigences relatives à la documentation<br />

8. Besoins et attentes pour l'opération<br />

9. Analyse du site<br />

10. Programme<br />

11. Planification de l'opération<br />

12. Evaluation<br />

13. Information et communication<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


117<br />

1 Introduction<br />

L’optimisation de l’effort environnemental du maître d’ouvrage dans le cadre d’une opération requiert une<br />

méthode fiable qui inclut la structure organisationnelle, les responsabilités,<br />

les pratiques, les procédures, les<br />

procédés, et la planification.<br />

Le management environnemental de l’opération permet de fixer les objectifs environnementaux liés au contexte<br />

particulier de l’opération. Ce contexte prend en compte les caractéristiques et enjeux de la collectivité locale, du<br />

foncier, de la destination de l’ouvrage - location ou vente -, et des attentes de l’utilisateur final. Sa mise en œuvre<br />

relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite faire certifier son opération en regard de ses qualités<br />

environnementales.<br />

La mise en œuvre de ce référentiel permettra au maître d’ouvrage d’enrichir sa pratique par le management des<br />

objectifs environnementaux de l’opération, et d’obtenir la certification. Il s’applique à une opération donnée.<br />

2 Définition du management environnemental de l'opération<br />

Le management environnemental de l’opération peut se définir comme étant un ensemble d’éléments permettant<br />

de :<br />

Définir le profil environnemental de l’opération adapté aux spécificités du site et aux attentes des parties<br />

concernées,<br />

Organiser l’opération pour atteindre les niveaux de performance des thèmes techniques composant le profil<br />

retenu,<br />

Maîtriser les processus en phase programmation et conception.(cf.11 et 12).<br />

3 Domaine d’application<br />

Le présent document spécifie les exigences relatives au management environnemental des opérations de<br />

logement des maîtres d’ouvrage.<br />

Il s’applique à un maître d’ouvrage qui souhaite :<br />

Démontrer son aptitude à atteindre un niveau de performance environnemental et d’usage en réduisant les<br />

impacts du bâtiment sur l’environnement,<br />

Veiller à l’assurance d’un confort intérieur et de conditions sanitaires satisfaisantes au bénéfice de l’utilisateur<br />

final.<br />

4 Présentation et mode d’emploi<br />

Le présent document est organisé de la façon suivante :<br />

Introduction 1 à 4<br />

Maîtrise 5 à 13<br />

Il revient à chaque maître d’ouvrage de définir l’organisation, les compétences, les méthodes, les moyens, la<br />

documentation nécessaire, pour répondre à ses objectifs, aux exigences environnementales qu’il aura<br />

hiérarchisées et aux exigences du référentiel. Le niveau de détail de cette définition doit dépendre de la<br />

spécificité de chaque opération.<br />

La mise en œuvre d’un Management <strong>Environnement</strong>al de l’Opération a, entre autres, pour objet de permettre au<br />

maître d’ouvrage une expression claire de ses priorités et de ses exigences environnementales liées à<br />

l’opération. Cette expression permet de définir les thèmes composant le profil de certification environnementale<br />

retenu par le maître d’ouvrage, ainsi que le cas échéant, les choix techniques lui permettant d’atteindre les<br />

niveaux d’exigences requis.<br />

Les niveaux d’exigences définis dans le référentiel technique de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> doivent<br />

être satisfaits pour que la certification soit délivrée.<br />

Le respect des exigences de le présent document n’implique pas nécessairement la mise en œuvre par le maître<br />

d’ouvrage d’un système de management ; toutefois, si un tel système fait l’objet d’une certification ou d’une<br />

attestation pré existante, il aura pour effet de simplifier la démarche et le processus de certification.<br />

5 Engagement politique<br />

La direction de la maîtrise d’ouvrage doit définir, par écrit, son engagement et la politique qu’elle cherche à<br />

développer en matière d’objectifs environnementaux. Elle informe tous les intervenants de l’opération.<br />

Le maître d’ouvrage fixe les thèmes compatibles avec l’opération, pour définir le profil retenu.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


118<br />

6 Choix d’assistance technique et/ou environnementale<br />

En fonction des caractéristiques propres à l’opération, le maître d’ouvrage décide du recours ou non à une<br />

assistante technique pour maîtriser les aspects managériaux et/ou techniques de l’opération.<br />

Les critères retenus pour évaluer l’expertise environnementale des prestataires d’assistance technique et<br />

environnementale doivent être cohérents avec les qualités souhaitées pour l’ouvrage.<br />

7 Exigences relatives à la documentation<br />

La maîtrise d’ouvrage doit définir la documentation, en maîtriser la traçabilité, mettre en œuvre et entretenir le<br />

management environnemental, pour soutenir un fonctionnement efficace de l’opération.<br />

Le système documentaire doit, entre autres, intégrer le document comprenant le profil de certification <strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong> retenu pour l’opération.<br />

La documentation se présente sous toute forme et sur tout support convenant aux besoins de l’opération.<br />

Les informations confidentielles ou susceptibles de nuire à l’activité d’un acteur d’une opération ne doivent être<br />

diffusées qu’aux seuls responsables pour leur permettre d’agir conformément à la politique du maître d’ouvrage.<br />

8 Besoins et attentes pour l’opération<br />

Le maître d'ouvrage doit s'assurer que les besoins et les attentes des différents acteurs impliqués dans le projet<br />

ont été collectés et enregistrés, au sein même de sa propre structure (Direction Générale, service technique,<br />

service commercial, service marketing, service financier, etc.), mais également au niveau du futur gestionnaire,<br />

lorsque ce dernier est connu.<br />

Le maître d'ouvrage doit intégrer également les attentes et les besoins des futurs occupants (locataires et/ou<br />

accédants) tels qu'il peut les appréhender à ce stade du montage de l'opération (étude de marché, données<br />

statistiques, expérience, etc.).<br />

9 Analyse du site<br />

Le maître d’ouvrage doit réaliser (ou faire réaliser), en conformité avec la réglementation en vigueur, concernant<br />

les études d’impacts, une analyse des atouts et des contraintes du site, appuyée sur des documents supports<br />

(plans, photographies, documents administratifs) et portant notamment sur :<br />

le climat,<br />

les vues,<br />

la typologie et l’usage du bâti existant,<br />

les contraintes locales de voisinages le cas échéant,<br />

les éventuels écosystèmes remarquables du site (cours d'eau, arbres, etc.),<br />

les éventuelles nuisances (acoustiques, olfactives, etc.),<br />

les éventuelles pollutions (air, sol et sous-sol, nappes phréatiques, etc.),<br />

les risques naturels et technologiques pouvant concerner l'opération,<br />

les ressources locales, (matériaux, réseaux de distribution, transports, énergies),<br />

les documents d'urbanisme (RNU, POS, PLU, sites classés, fouilles archéologiques, monuments historiques,<br />

zone protégée, certificat d'urbanisme, etc.). Identification des exigences légales et réglementaires.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


119<br />

10 Programme<br />

Le maître d’ouvrage établit (ou fait établir), au vu des informations disponibles besoins/attentes et analyse du<br />

site, le programme de l’opération projetée qui comporte, au moins, les éléments suivants :<br />

la nature et la situation de l’opération,<br />

les caractéristiques du terrain ainsi que les règles d’urbanisme applicables,<br />

le nombre, la nature et la typologie des locaux (appartements, maisons et autres locaux), les fourchettes de<br />

surfaces des différents lots,<br />

les exigences architecturales, techniques et fonctionnelles recherchées,<br />

le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement, au travers du profil de certification<br />

retenu,<br />

les exigences réglementaires ou pratiques courantes particulières applicables à l’opération, notamment du fait du<br />

profil environnemental retenu,<br />

le niveau des prestations et équipements souhaités,<br />

le budget prévisionnel de l’opération,<br />

le calendrier prévisionnel des différentes phases de l’opération,<br />

avant d’engager la conception, le maître d’ouvrage valide le contenu du programme, il vérifie notamment que le<br />

programme répond bien au profil environnemental envisagé, étant entendu que ce dernier peut être amené à<br />

évoluer en particulier à la demande des utilisateurs ou en fonction des contraintes liées à la conception.<br />

11 Planification de l’opération<br />

Le maître d’ouvrage doit déterminer, planifier et mettre à jour (et/ou compléter), au fur et à mesure du<br />

déroulement de l’opération, les processus clefs concernant la qualité environnementale de l’opération.<br />

Cette planification doit décrire la succession des actions de chaque phase et pour chacune des actions :<br />

les responsabilités et autorités correspondantes,<br />

les interfaces, le cas échéant, avec les différents intervenants environnementaux impliqués (données d'entrée et<br />

données de sortie),<br />

les étapes et activités,<br />

les moyens nécessaires et les documents utilisés,<br />

les enregistrements à conserver par le maître d’ouvrage,<br />

les interventions de l’organisme certificateur.<br />

12 Evaluation<br />

Des vérifications sont réalisées, par le maître d’ouvrage, au minimum au moment du dépôt de la demande<br />

d’autorisation de construire et lors de la passation des marchés aux entreprises. Elles doivent permettre de<br />

vérifier que le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement correspond au profil<br />

retenu.<br />

13 Information et communication<br />

Lors de la livraison des logements, le maître d’ouvrage devra transmettre aux futurs occupants les informations<br />

pertinentes pour que celui-ci utilise et maintienne la qualité environnementale du bâtiment.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


120<br />

ANNEXES<br />

1. Références normatives, réglementaires et bibliographie<br />

Le présent référentiel ne se substitue pas aux exigences d’ordre législatif, réglementaire et/ou normatif, en<br />

vigueur, que le maître d’ouvrage doit par ailleurs connaître, maîtriser et appliquer.<br />

Les documents suivants ont servi de référence pour la rédaction de ce référentiel de certification d’opération de<br />

logement :<br />

FNPC/AFAQ/C.S.T.B.- Référentiels Qualiprom ® Management de processus de réalisation opérationnelle en<br />

promotion-construction -30 août 2002-,Qualimo ® Management de processus de réalisation opérationnelle en<br />

maîtrise d’ouvrage locative,<br />

Association HQE – Référentiel du système de management environnemental pour le maître d’ouvrage<br />

concernant des opérations de construction-,<br />

le code des marchés publics,<br />

la recommandation T2-99 -commission centrale des marchés-,<br />

la norme expérimentale XP P01-010 relative à l’étiquetage informatif des performances environnementales<br />

produits de construction,<br />

la norme ISO 14001 (Systèmes de management environnemental – Spécifications et lignes directrices pour son<br />

utilisation).<br />

2. Termes et définitions<br />

Opération<br />

Ouvrage, services associés et ensemble des processus conduisant à l’obtention de l’ouvrage<br />

Processus<br />

Pour un maître d’ouvrage, les processus s’inscrivent dans plusieurs phases :<br />

activités préalable à la conception – études d’opportunité et de faisabilité,<br />

conception du programme,<br />

réalisation de l’ouvrage,<br />

activité de post-réalisation.<br />

Parties intéressées<br />

Individu ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’une opération.<br />

Programme<br />

Ensemble d’information concernant la conception à destination de la maîtrise d’œuvre pour la conception<br />

architecturale et technique de l’ouvrage.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


121<br />

<strong>Environnement</strong><br />

Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la<br />

faune, les êtres humains et leurs interrelations.<br />

Profil<br />

Au sens du présent référentiel, ensemble des thèmes environnementaux retenus.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


123<br />

S<br />

Niveau<br />

de consommation<br />

conventionnelle<br />

d’énergie<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

S 1 Documents thermiques nécessaires à la cotation<br />

S 2 Evaluation des coefficents C et C réf d'un bâtiment<br />

S 3 Caractéristiques des produits<br />

S 3 1 Produits autres que ceux de l'enveloppe du bâtiment<br />

S 3.2 Produits de l'enveloppe du bâtiment<br />

S 4 Contenu de l'examen des notes de calcul<br />

S 5 Dispositions thermiques complémentaires<br />

S 5 1 Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur<br />

et déperditions de base pièce par pièce<br />

S 5 2 Note de calcul du dimensionnement de l'installation de VMC<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la<br />

version complète figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

2003).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


125<br />

Généralités<br />

La présente rubrique a pour objet de déterminer un niveau prévisionnel de la consommation conventionnelle<br />

d’énergie pour le chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, évalué par bâtiment, par groupe<br />

de maisons ou par maison. Chaque logement ou maison de l’opération, obtient alors la cotation attribuée à<br />

l’ensemble constructif étudié, auquel il appartient.<br />

L'obtention des notes 4 et 5 dans cette rubrique représente un niveau de qualité significativement différent de<br />

celui requis pour l'obtention de la note 3, en terme de performance, qui correspond à l’exigence de la<br />

réglementation thermique selon les dispositions définies par le Décret et l’Arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Lorsque l'opération étudiée peut prétendre à l'obtention de la certification QUALITEL (la note 3 étant au moins<br />

obtenue pour tous les logements aux six autres rubriques), l'attribution de la note 5 à cette rubrique peut<br />

permettre de décerner à l'opération étudiée la certification QUALITEL Haute Performance Energétique 2000<br />

(HPE2000), ou Très Haute Performance Energétique (THPE2000), sous réserve du respect des conditions<br />

énoncées au chapitre "certification QUALITEL Haute Performance Energétique".<br />

Ces deux niveaux spécifiques de la certification QUALITEL correspondent à ceux définis dans l’Arrêté du xx xxxx<br />

à paraître.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation de la présente rubrique, établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction,<br />

correspond à une estimation de la consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment, pour le chauffage, la<br />

ventilation et la production d'eau chaude sanitaire, et doit donc être regardée comme un ordre de grandeur.<br />

Cette estimation de la consommation prévisionnelle est fondée par convention sur certaines hypothèses de mode<br />

de vie, notamment pour ce qui concerne la température, l'aération et la ventilation des logements, la durée de la<br />

saison de chauffe, la consommation et le profil de puisage d'eau chaude sanitaire.<br />

Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les<br />

consommations constatées peuvent parfois être très différentes entre deux logements strictement identiques.<br />

C'est pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison de différentes<br />

opérations entre elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />

Cette estimation de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />

place, respectent les performances thermiques de leurs procès-verbaux de mesures en laboratoire et que leur<br />

mise en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />

Critères techniques de l'opération<br />

Les critères techniques pris en compte font intervenir principalement les performances des éléments suivants :<br />

- Les déperditions par transmission du bâtiment vers l'extérieur ou vers les locaux non chauffés.<br />

- La perméabilité à l'air de l'enveloppe du bâtiment.<br />

- Les apports solaires.<br />

- Les déperditions par renouvellement d'air.<br />

- Les performances des systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Critères et exigences<br />

126<br />

S1<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Documents thermiques nécessaires à la cotation<br />

Au moment où la cotation d'une opération est effectuée et quel que soit le niveau de performance recherché, le<br />

Maître d'ouvrage fournit une note de calcul détaillée des coefficients C et C réf par bâtiment dans laquelle :<br />

les caractéristiques de l'isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation,<br />

d'eau chaude sanitaire et de climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques<br />

minimales définies au titre III de l’Arrêté du 29 novembre 2000.<br />

le coefficient C de chaque bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Créf correspondant, déterminé sur la base<br />

des caractéristiques thermiques de référence définies dans le titre II de l’Arrêté du 29 novembre 2000 (Cf. le<br />

paragraphe « Cotation globale de la rubrique » pour connaître les conditions particulières de l’attribution des<br />

notes 4 et 5).<br />

La note de calcul des coefficients C et Créf doit être établie dans les conditions précisées par QUALITEL et au<br />

moyen d’un logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini.<br />

En complément de cette note de calcul des coefficients C et C réf, le Maître d’Ouvrage doit<br />

fournir également une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les<br />

logements, au stade du dossier marché ou satisfaire une des dispositions équivalentes<br />

précisées au paragraphe 6.1 « Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur<br />

et déperditions de base pièce par pièce.<br />

Dans la mesure où les pièces écrites du dossier étudié ne précisent pas l'existence de cette note de calcul du<br />

dimensionnement des émetteurs de chaleur, le Maître d'ouvrage devra s'engager à faire référence à cette note<br />

de calcul dans les pièces écrites du dossier marché, afin de rendre contractuelles ces dispositions.<br />

Les notes de calcul doivent obligatoirement décrire tous les éléments du projet nécessaire à sa vérification,<br />

comportant notamment :<br />

Les plans et les métrés décrivant les ouvrages.<br />

Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur<br />

consommation conventionnelle d'énergie (C).<br />

Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur<br />

consommation conventionnelle d'énergie de référence (Créf).<br />

Les valeurs de performance de chacun des éléments de construction au regard des exigences minimales<br />

prévues par le titre III de l'Arrêté du 29 novembre 2000.<br />

Les références précises du logiciel de calcul utilisé.<br />

Les coefficients représentatifs de l'enveloppe (U parois, U vitrages nus), les ponts thermiques et les débits<br />

d'entrées d'air, pris en compte pour le calcul des déperditions pièce par pièce.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


127<br />

S2 Evaluation des coefficients C et C d'un bâtiment<br />

réf<br />

En bâtiment collectif, le bâtiment est constitué de l'ensemble des logements de celui-ci.<br />

Dans le cas de maisons accolées, si la surface de paroi mitoyenne entre deux maisons est inférieure à 15 m²<br />

(dont les deux faces donnent sur des locaux chauffés), un calcul doit obligatoirement être effectué pour chacune<br />

de ces maisons, prises séparément. Dans le cas contraire on a le choix entre un seul calcul regroupant les deux<br />

maisons, et deux calculs séparés, un pour chacune des maisons.<br />

Dans le cas de maisons individuelles non accolées (maisons isolées), le bâtiment est constitué d'une maison.<br />

Les coefficients "C" et "Créf" représentent respectivement, la consommation conventionnelle d'énergie pour le<br />

chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire du bâtiment, et la consommation conventionnelle<br />

d'énergie de référence pour le chauffage, la ventilation et la production d'eau chaude sanitaire de ce même<br />

bâtiment. Ils sont exprimées en kilowattheure d’énergie primaire par an (kWh-ep).<br />

Ils sont calculés par application de la méthode de calcul Th-C (Arrêté du 1 er décembre 2000). On tiendra compte<br />

de toutes les modifications ultérieures qui pourront y être apportées.<br />

Le coefficient C est calculé en utilisant comme données d’entrées, les caractéristiques réelles du bâtiment et de<br />

ses équipements, ou les valeurs par défaut définies par la méthode de calcul. Le coefficient C réf est calculé en<br />

utilisant comme données d’entrée les caractéristiques de référence du bâtiment et de ses équipements,<br />

conformément au titre II de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

S3<br />

Caractéristiques des produits<br />

Le maître d’ouvrage devra pouvoir justifier toute valeur utilisée comme donnée d’entrée du calcul du coefficient<br />

C, pour le ou les bâtiments évalués. A ce titre, les articles 6 et 7 de l’arrêté du 29 Novembre 2000, définissent les<br />

modes de justification des valeurs des caractéristiques thermiques des produits.<br />

S3.1 Produits autres que ceux de l’enveloppe du bâtiment<br />

Le calcul du coefficient C prend en compte les valeurs des caractéristiques thermiques des produits, suivant la<br />

règle définie à l’article 6 de l’Arrêté du 29 novembre 2000, en indiquant les valeurs qu’il convient d’adopter, en<br />

particulier suivant qu’il existe ou non une certification pour la famille du composant ou du produit considéré.<br />

Pour qu’une certification soit prise en compte, il faut, tout d’abord, qu’elle remplisse les deux conditions<br />

suivantes :<br />

- Porter sur une caractéristique permettant de satisfaire l’exigence essentielle d’économie d’énergie et d‘isolation<br />

thermique, au sens de la directive « produits de construction ».<br />

- Etre délivrée par un organisme certificateur accrédité (en France cette accréditation est délivrée par le<br />

COFRAC, membre de l’European Accreditation).<br />

Lorsqu’il existe une certification, trois cas peuvent se présenter :<br />

1. Le produit est certifié et la caractéristique est valablement déterminée dans le cadre de la certification.<br />

Cela signifie que la valeur de la caractéristique figure sur le certificat du produit et que toute personne chargée de<br />

vérifier le respect de la réglementation peut y avoir accès (Avis Technique, liste de produits certifiés, serveur<br />

internet, …). On adopte alors cette valeur.<br />

2. Le produit est certifié, mais la caractéristique n’est pas certifiée.<br />

Cela signifie que, bien que le produit soit certifié, la caractéristique n’apparaît pas sur le certificat. On adopte<br />

alors le seuil fixé pour la certification.<br />

3. Le produit n’est pas certifié.<br />

On adopte alors le seuil pénalisé de 15 % ; même si un procès-verbal de mesure donne une valeur plus<br />

favorable ; un produit non certifié devant être alors considéré comme inférieur au moins performant des produits<br />

certifiés.<br />

Dans le cas où la certification prévoit plusieurs classes de performances, on applique la performance<br />

correspondant à la classe la plus basse pénalisée de 15 %.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


128<br />

Lorsqu’il n’existe pas de certification, deux cas sont possibles :<br />

1. La caractéristique est valablement déterminée.<br />

Cela suppose que sa valeur figure sur un procès-verbal de mesure, émanant d’un laboratoire indépendant. On<br />

adopte alors cette valeur, mais pénalisée de 15 %, considérant qu’un procès-verbal de mesure offre moins de<br />

garantie qu’une certification.<br />

2. La caractéristique n’est pas valablement déterminée.<br />

On adopte alors la valeur par défaut fixée par les règles Th C.<br />

S3.2 Produits de l’enveloppe du bâtiment<br />

Les caractéristiques des produits de l’enveloppe du bâtiment (conductivité thermique des matériaux, coefficients<br />

de transmission surfaciques (U), linéiques (), ponctuels (), résistance thermique (R) des parois opaques ou<br />

des composants de parois opaques) sont définies dans les règles Th U, par leur méthode de calcul ou par des<br />

valeurs par défaut.<br />

Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les caractéristiques des produits qui sont indiquées :<br />

- Dans une certification de la performance thermique du produit, attribuée par un organisme accrédité par le<br />

COFRAC (ou équivalent européen).<br />

- Dans les Avis Techniques en cours de validité, lorsque ceux-ci ne font pas référence à une certification ou aux<br />

règles Th U.<br />

D’autre part, les valeurs données dans les règles Th-U, priment toujours sur celles figurant dans des procèsverbaux<br />

de mesure ou dans les normes.<br />

Cas des isolants thermiques manufacturés<br />

Pour les matériaux isolants thermiques manufacturés certifiés par l’ACERMI (organisme accrédité par le<br />

COFRAC), les valeurs de résistance thermique indiquées dans les certificats en cours de validité (RACERMI)<br />

priment sur les résistances thermiques déduites des valeurs données au paragraphe II-6 des règles Th-U,<br />

fascicule « matériaux ».<br />

Pour les produits bénéficiant du marquage CE, il est à noter que celui-ci ne constitue pas une certification sur le<br />

plan thermique. Afin de tenir compte des incertitudes (de mesure, de représentativité des échantillons, …)<br />

susceptibles d’affecter les valeurs déclarées découlant des règles associées au marquage CE, une majoration de<br />

15 % doit être systématiquement appliquée à la conductivité thermique déclarée D et une minoration de 15 % à<br />

la résistance thermique déclarée RD.<br />

Cas des planchers à entrevous polystyrène avec certificat CSTBat<br />

Pour les entrevous en PSE bénéficiant d’un certificat CSTBat - entrevous en PSE, la résistance thermique des<br />

planchers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat.<br />

Cas des parois vitrées<br />

Les caractéristiques thermiques des parois vitrées, sont définies dans les règles Th-U et Th-S par leur méthode<br />

de calcul, ou par leurs valeurs par défaut. Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les valeurs :<br />

- Figurant dans les certifications ACOTHERM ou NF – Fermetures.<br />

- Issues des Avis Techniques ou des Homologations de gammes.<br />

- Calculées conformément aux règles Th-U et Th-S.<br />

- Faisant l’objet d’une certification délivrée par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC (ou équivalent<br />

européen).<br />

S4<br />

Contenu de l’examen des notes de calcul<br />

Les vérifications effectuées ont pour objet de détecter éventuellement des non-conformités dans les modes de<br />

calcul, des incohérences dans les hypothèses de calculs retenues ou des non-conformités sur les résultats des<br />

calculs par rapport au niveau de performance recherché, sur les bases du dossier étudié et de la note de calcul<br />

thermique, remis par le Maître d’ouvrage.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


129<br />

Lorsque la nature et les performances des produits et des matériels sont uniquement ou partiellement définis<br />

dans la note de calcul thermique transmise par le Maître d’Ouvrage pour la cotation de cette rubrique, celui-ci<br />

devra s’engager à inclure la référence à cette note de calcul dans le dossier marché, afin que le contenu des<br />

prestations thermiques y figurant, devienne contractuel.<br />

S5<br />

Dispositions thermiques complémentaires<br />

S5.1 Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur et<br />

déperditions de base pièce par pièce<br />

En complément d’une note de calcul des coefficients C et C réf, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une<br />

note de dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier marché ou<br />

satisfaire une des dispositions équivalentes suivantes :<br />

- Soit, le détail du calcul des déperditions de base, pièce par pièce, est requis au stade de la cotation, dans la<br />

mesure où les pièces écrites du dossier marché, précisent que le calcul du dimensionnement des émetteurs de<br />

chaleur devra être effectué par l’entreprise réalisant les travaux, sur la base des calculs de ces déperditions. Le<br />

calcul des déperditions est réalisé sur la base des méthodes de calcul en vigueur. Dans la mesure où les pièces<br />

écrites du dossier étudié ne précisent pas l’existence de cette note de calcul du dimensionnement des émetteurs<br />

de chaleur, le Maître d’Ouvrage devra s’engager à faire référence à cette note de calcul dans les pièces écrites<br />

du dossier marché afin de rendre contractuelles ces dispositions,<br />

- Soit, il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que le calcul du dimensionnement des émetteurs<br />

de chaleur est réalisé sur la base d’un calcul de déperditions pièce par pièce, l’ensemble étant à la charge de<br />

l’entreprise titulaire du lot chauffage. Le calcul des déperditions sera réalisé sur la base des méthodes de calcul<br />

en vigueur. Eventuellement, l’entreprise titulaire du lot chauffage devra avoir pris connaissance des prestations<br />

d’enveloppes et systèmes définies par le bureau d’études dans le cadre du respect de la réglementation<br />

thermique en vigueur au stade du dossier marché, pour une parfaite adéquation entre les différentes pièces<br />

écrites du projet.<br />

En présence d’une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, au stade de la cotation, on<br />

vérifiera la bonne adéquation entre la puissance installée des émetteurs et la déperdition pièce par pièce et la<br />

bonne répartition des corps de chauffe dans le logement. On vérifiera également la cohérence des hypothèses<br />

de calculs des déperditions pièce par pièce (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air).<br />

En présence d’une note de calcul des déperditions pièce par pièce, au stade de la cotation, on vérifiera la<br />

cohérence des hypothèses de calcul (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air).<br />

S5.2 Note de calcul du dimensionnement de l’installation de VMC<br />

Il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que l’installation de VMC, en immeuble collectif,<br />

sera réalisée conformément à la note de calcul du dimensionnement de celle-ci (selon les dispositions prévues<br />

dans le DTU 68-1), établie par l’entreprise titulaire du lot. »<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


130<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

La cotation globale, attribuée à chaque logement de l’opération étudiée, est déterminée en fonction des<br />

dispositions prévues dans le tableau suivant :<br />

Niveau de consommation conventionnelle d’énergie<br />

1 Aucune des dispositions présentées ci-après pour l’obtention des notes 2, 3, 4 ou 5, n’est<br />

satisfaite.<br />

2 (1) (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au<br />

coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />

3 (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au<br />

coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />

Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />

dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperdition de base pièce par pièce » est<br />

satisfaite.<br />

Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />

l’installation de VMC » est satisfaite.<br />

4 (3) Dispositions identiques à celles de la note 3 ci-dessus, avec au minimum le respect d’une des<br />

dispositions suivantes :<br />

C Cref-5,<br />

ou<br />

raccordement à un réseau de chaleur classé (Cf. Loi sur l’air),<br />

ou<br />

chauffe-eau solaire individuel (4), avec un taux de couverture solaire 30 % par logement,<br />

ou<br />

installation de production d’eau chaude solaire collective (5), avec un taux de couverture<br />

solaire 20 % par bâtiment,<br />

ou<br />

chaufferie bois,<br />

ou<br />

utilisation d’énergie renouvelable (10 % des besoins de chauffage et d'ECS).<br />

5 (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 8 % du<br />

coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />

Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />

dimensionnent des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite.<br />

Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />

l’installation de VMC » est satisfaite.<br />

Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 15 % du<br />

coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />

Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />

dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite.<br />

Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />

l’installation de VMC » est satisfaite.<br />

La certification QUALITEL<br />

HPE2000, peut, dans ce cas, être<br />

attribuée à l’opération étudiée,<br />

sous réserve du respect des<br />

conditions de délivrance de<br />

cette option de certification. (2)<br />

La certification QUALITEL<br />

THPE2000, peut, dans ce cas,<br />

être attribuée à l’opération<br />

étudiée, sous réserve du respect<br />

des conditions de délivrance de<br />

cette option de certification. (2)<br />

(1) L’obtention de la note 2 pour un logement, correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />

l’Arrêté du 29 novembre 2000, autres que celles définies pour le confort thermique d’été.<br />

(2) Se reporter aux conditions de délivrance de la certification QUALITEL HPE2000 ou THPE2000, définies dans un chapitre spécifique de la Méthode<br />

QUALITEL.<br />

(3) Les caractéristiques de l’isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire et de<br />

climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales définies au titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />

(4) Les capteurs solaires doivent faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB et d’une certification CSTbat. Les ballons d’eau chaude sanitaire doivent<br />

faire l’objet du marquage CE. De plus, les chauffe-eau solaires doivent être répertoriés dans la liste des chauffe-eau solaires acceptés dans le<br />

cadre du « Plan Soleil » de l’ADEME.<br />

(5) Les capteurs solaires doivent faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB et d’une certification CSTbat.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


131<br />

J<br />

Plomberie<br />

Sanitaire<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

J 1 Production d'eau chaude sanitaire<br />

J 2 Robinets d'arrêt<br />

J 3 Niveau d'équipement en appareils sanitaires<br />

J 4 <strong>Qualité</strong> de la robinetterie<br />

J 5 Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


133<br />

Généralités<br />

Les éléments pris en compte pour la cotation de la plomberie-sanitaire sont les suivants :<br />

- production d’eau chaude sanitaire,<br />

- robinets d’arrêt,<br />

- niveau d’équipement en appareils sanitaires,<br />

- qualité de la robinetterie,<br />

- revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires,<br />

Un certain nombre de sous-rubriques sont appréciées en fonction des conditions d’occupation nominale du logement<br />

examiné. Cette occupation est déterminée par application du tableau de correspondance ci-après :<br />

occupation minimale<br />

occupation minimale<br />

nombre de pièces principales<br />

1 à 2 personnes 1 pièce principale<br />

2 personnes 1 / 2 ou 2 pièces principales<br />

3 personnes 2 / 3 ou 3 pièces principales<br />

4 personnes 3 / 4 ou 4 pièces principales<br />

5 personnes 4 / 5 ou 5 pièces principales<br />

6 personnes 5 / 6 ou 6 pièces principales<br />

7 personnes 6 / 7 ou 7 pièces principales<br />

Limites des appréciations données<br />

Les critères retenus pour la cotation de la présente rubrique sont ceux qui caractérisent la commodité d’utilisation<br />

des installations de plomberie – sanitaire par l’usager sous le seul aspect de la conception des appareils et de<br />

l’installation.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


134<br />

Critères et exigences<br />

J1<br />

Production d’eau chaude sanitaire<br />

On analyse la possibilité d’obtenir de l’eau chaude en fonction des caractéristiques des générateurs d’eau<br />

chaude, en distinguant les générateurs individuels des générateurs collectifs.<br />

J1.1 Générateur individuel à gaz instantané<br />

Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />

Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la puissance P du générateur et de<br />

l’équipement en appareils sanitaires du logement concerné.<br />

puissance du générateur<br />

douche alimentée par un générateur<br />

spécifique<br />

ensemble d’appareils sanitaires avec<br />

évier et douche sans baignoire<br />

ensemble d’appareils sanitaires avec<br />

évier, baignoire et éventuellement une<br />

douche<br />

<br />

<br />

<br />

P < 8,5 kW 8,5 kW P < 10 kW P 10 kW<br />

P < 17 kW 17 kW P < 19 kW P 19 kW<br />

P < 21 kW 21 kW P < 23 kW P 23 kW<br />

Dans le cas où ce type de générateur instantané est équipé d’un ballon « tampon » (et non de stockage) de<br />

volume supérieur ou égal à 30 litres, il y a lieu de minorer de 10 % les puissances données dans le tableau de<br />

cotation ci-dessus.<br />

J1.2 Générateur individuel à gaz ou fioul à accumulation<br />

Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />

Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la capacité de stockage C, du temps de<br />

réchauffage et de l’occupation nominale du logement concerné.<br />

capacité de stockage<br />

occupation nominale<br />

<br />

1 ou 2 personnes disposition pour la note non<br />

satisfaisante<br />

3 personnes et plus Disposition pour la note non<br />

satisfaisante<br />

C 50 l en moins d’1 h ou<br />

C 75 l en moins de 8 h<br />

C 75 l en moins d’1 h ou<br />

C 150 l en moins de 8 h<br />

C 75 l en moins d’1 h ou<br />

C 150 l en moins de 8 h<br />

C 150 l en moins d’1 ou<br />

C 300 l en moins de 8 h<br />

J1.3 Générateur individuel électrique à accumulation<br />

Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />

Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la capacité de stockage C et de<br />

l’occupation nominale du logement concerné.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


135<br />

capacité de stockage<br />

occupation nominale<br />

<br />

1 ou 2 personnes C < 100 l C 100 l C 150 l<br />

2 personnes C < 150 l C 150 l C 200 l<br />

3 personnes<br />

C < 200 l C 200 l C 250 l<br />

4 personnes C < 250 l C 250 l C 300 l<br />

5 personnes et plus C < 300 l C 300 l C 350 l<br />

(1) A sens du tableau « occupation nominale » présenté au paragraphe « GENERALITES » de cette rubrique.<br />

J1.4 Production individuelle solaire<br />

Si la production d’eau chaude est assurée par la seule énergie solaire, sans autre énergie d’appoint, la note <br />

est retenue.<br />

De même, si le capteur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />

Dans les autres cas, la note résultera d’une combinaison entre la note caractérisant la surface S du capteur et la<br />

note caractérisant le système d’appoint.<br />

surface du capteur<br />

<br />

S < 2 m² S > 4 m²<br />

2 m² S 4 m²<br />

système d’appoint<br />

<br />

tout système ne permettant pas d’atteindre la<br />

note <br />

générateurs de caractéristiques au moins égales<br />

à celles figurant dans le tableau suivant<br />

« générateurs à accumulation »<br />

tout système dont les caractéristiques permettent<br />

d’atteindre une note au moins égale à dans les<br />

tableaux ci-avant, relatifs à la production d’eau<br />

chaude<br />

générateurs à accumulation<br />

occupation nominale générateur à gaz ou fioul à accumulation Générateur électrique (avec la marque NF)<br />

(avec la marque NF)<br />

1 ou 2 personnes C = 75 l C = 75 l<br />

3 à 5 personnes C = 100 l C = 100 l<br />

6 personnes et plus C = 100 l C = 150 l<br />

La capacité de stockage du système d’appoint peut être commune avec le volume de stockage de la production<br />

solaire.<br />

La note globale sera obtenue par la lecture du tableau suivant :<br />

production solaire<br />

système d’appoint<br />

surface du capteur<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


136<br />

J1.5 Production collective (autre que solaire)<br />

Si le générateur ne bénéficie pas de la marque NF ou d’une certification, alors que l’une ou l’autre existe, la note<br />

est retenue.<br />

Dans le cas d’un générateur utilisant l’électricité, le marquage correspond à la marque NF-électricité (limitée aux<br />

générateurs dont la capacité est inférieure ou égale à 450 litres).<br />

Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible gazeux, le marquage correspond à la marque NF-gaz. Pour<br />

les générateurs de puissance utile supérieure à 70 kW, le marquage doit correspondre à un certificat attestant la<br />

conformité aux spécifications ATG C.30.<br />

Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible liquide, le marquage correspond à la marque NF attribuée<br />

au brûleur.<br />

Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible ou dans les autres cas que ceux cités précédemment,<br />

aucune certification ou marquage n’est exigé en raison de leur non-existence.<br />

Si la cotation n’est pas bloquée à pour une des raisons précédentes, on se reporte au tableau de cotation<br />

suivant :<br />

tableau de cotation<br />

<br />

les dispositions du tableau « performance des<br />

systèmes » ne sont pas respectées<br />

<br />

les dispositions du tableau « performance des<br />

systèmes » sont respectées<br />

N étant égal au nombre de logements de l’opération raccordés sur le générateur collectif de production d’eau chaude.<br />

Les dispositions du tableau « performance des<br />

systèmes » multipliées par l’expression (1,05 x (N<br />

– 5) / 1000 + 1,1 sont respectées<br />

performance des systèmes<br />

type de système et capacité de stockage en litre par logement puissance du système en kW par logement<br />

système instantané<br />

C=0<br />

P 21 s1<br />

système semi-instantané 0 C


137<br />

surface des capteurs<br />

<br />

S < 1 m²/logement<br />

1 m²/logement S < 1,5 m²/logement<br />

ou S > 3 m²/logement<br />

La note globale sera obtenue par lecture du tableau suivant :<br />

1,5 m²/logement S 3 m²/logement<br />

production solaire<br />

système d’appoint<br />

surface du capteur<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les tableaux ci-avant sont applicables aussi bien dans un système de production d’eau chaude sanitaire<br />

indépendant que dans un système combiné de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Toutefois, dans ce dernier<br />

cas, la puissance du générateur à considérer est celle qui est consacrée à la seule production d’eau chaude.<br />

J2<br />

Robinets d’arrêt<br />

On considère la présence de robinets d’arrêt. Les appréciations correspondantes sont déterminées d’après les<br />

indications du tableau ci-dessous.<br />

robinets d’arrêt du logement<br />

<br />

Il n’existe pas de robinet d’arrêt accessible sur<br />

tous les piquages alimentant les logements<br />

Il existe un robinet d’arrêt accessible permettant<br />

d’isoler le logement (eau froide et eau chaude<br />

collective)<br />

Il existe des robinets accessibles permettant<br />

d’isoler chaque pièce humide du logement (eau<br />

froide et eau chaude collective)<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


138<br />

J3<br />

Niveau d’équipement en appareils sanitaires<br />

On examine le nombre et la nature des équipements sanitaires installés ainsi que la présence des branchements<br />

destinés au raccordement des machines à laver.<br />

Dans un premier temps, il y a lieu de vérifier, pour chaque logement, la présence d’un équipement de base, et<br />

ceci quelle que soit l’occupation nominale du logement examiné.<br />

On entend par salle d’eau un local comprenant au minimum un lavabo et une baignoire ou un lavabo et une<br />

douche.<br />

La note est retenue pour la sous-rubrique, si dans le logement examiné pour ce premier critère, l’équipement<br />

de base n’est pas intégralement prévu selon les dispositions du tableau suivant :<br />

équipement de base<br />

évier<br />

lave-linge<br />

lave-vaisselle<br />

présence d’un évier situé en cuisine<br />

présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une<br />

évacuation en eau avec siphon, quelle que soit la localisation pour le<br />

raccordement d’une machine à laver le linge (1)<br />

présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une<br />

évacuation en eau avec siphon, situées en cuisine, pour le raccordement<br />

d’une machine à laver la vaisselle (1)<br />

baignoire présence d’une baignoire située en salle d’eau (2)<br />

lavabo<br />

wc<br />

présence d’un lavabo situé en salle d’eau<br />

Présence d’un wc situé dans un local spécifique (3)<br />

(1) A proximité du branchement électrique destiné au raccordement de cet équipement. Dans le cadre de logements occupés par 2 personnes au<br />

plus, disposant d’un coin cuisine de moins de 4m², ouvert ou fermé vis-à-vis du séjour, on accepte pour l’obtention de la note à la sousrubrique<br />

J3, la présence d’une seule alimentation et évacuation d’eau, en prédisposition au raccordement d’un lave-linge ou d’un lave-vaisselle.<br />

(2) Les dimensions de la baignoire doivent être au moins égales à 1,60 x 0,70 m.<br />

La présence d’une douche à la place d’une baignoire est admise dans tous les logements. Toutefois, à l’exclusion des studios, on vérifie la<br />

possibilité d’installer ultérieurement une baignoire de 1,60 x 0,70 m, éventuellement en remplacement du bac à douche, pour autant que<br />

l'ensemble des dispositions constructives d'habitabilité, de sécurité et de respect des règles de l'Art, soient celles prévues pour la mise en<br />

place d'une baignoire et ce, dès la livraison du logement. »<br />

(3) La présence d’un wc situé dans une salle d’eau est admise pour les logements dont l’occupation minimale est limitée à une ou deux personnes<br />

et pour les logements « adaptés » répondant aux dispositions de la rubrique « e accessibilité ».<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


139<br />

Dans un deuxième temps, on examine les autres équipements sanitaires prévus dans chaque logement pour<br />

déterminer la cotation de cette sous-rubrique par application du tableau suivant :<br />

Equipements sanitaires complémentaires par rapport à l’équipement de base<br />

occupation nominale<br />

<br />

une ou deux personnes<br />

trois ou quatre personnes<br />

cinq personnes<br />

six personnes<br />

sept personnes<br />

plus de sept personnes<br />

équipement de base équipement de base (1)<br />

équipement de base un appareil supplémentaire<br />

un appareil supplémentaire une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />

(2)<br />

<br />

une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />

(2)<br />

<br />

<br />

une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />

un second wc<br />

une seconde salle d’eau équipée d’une douche une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />

un second wc dans un local spécifique ou dans un second wc dans un local spécifique ou dans<br />

une salle d’eau<br />

une salle d’eau<br />

un appareil supplémentaire<br />

une seconde salle d’eau équipée d’une douche une seconde salle d’eau équipée d’une seconde<br />

un second wc dans un local spécifique ou dans baignoire<br />

une salle s’eau une douche<br />

un appareil supplémentaire par personne<br />

supplémentaire au-delà de sept personnes<br />

un second wc dans un local spécifique ou dans<br />

une salle d’eau<br />

on entend par un appareil sanitaire supplémentaire, tout appareil sanitaire (baignoire, douche, wc, lavabo, vasque, bidet, lave-mains, bac à laver,…)<br />

à l’exception d’un robinet de puisage intérieur et extérieur au logement.<br />

(1) pour la note , la présence effective d’une baignoire est demandée dans tous les cas.<br />

(2) la présence d’un second wc, en remplacement de la seconde salle d’eau avec douche, est admise.<br />

Si les dispositions du tableau précédent ne sont pas satisfaites pour l’obtention de la note ou ,la note est<br />

retenue pour le logement examiné.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


140<br />

J4<br />

<strong>Qualité</strong> de la robinetterie<br />

La note relative à la qualité de la robinetterie des appareils équipant le logement (évier, baignoire, douche<br />

lavabo, vasque, bac à laver, lave-mains, bidet, robinets de puisage destinés aux machines à laver, robinet<br />

flotteur du réservoir de chasse,…) est déterminée en fonction des classes de débit définies selon les<br />

spécifications de la marque NF – Robinetterie sanitaire et en fonction du type de manœuvre.<br />

Si dans le logement examiné, un des appareils ou un des branchements cités ci-avant n’est pas équipé d’une<br />

robinetterie ayant la marque NF, la note est retenue.<br />

Si dans le logement examiné, tous les appareils sanitaires et tous les branchements cités ci-avant sont équipés<br />

d’une robinetterie ayant la marque NF– Robinetterie sanitaire, la cotation est déterminée dans les conditions du<br />

tableau suivant, pour toutes les robinetteries citées ci-dessus, à l’exception des robinets flotteurs et des<br />

robinetteries destinées au raccordement des machines à laver.<br />

robinets d’arrêt du logement<br />

<br />

autres cas<br />

robinetterie mélangeuse avec<br />

classement EAU ou ECAU, dont les<br />

indices E et U sont au moins égaux<br />

aux valeurs suivantes (1) :<br />

évier, lavabo, lave-mains (2), bidet,<br />

douche, …<br />

baignoire<br />

E1U3<br />

E3U3<br />

En plus des critère de la note , les robinetteries<br />

sont du type mitigeur ou du type mélangeur à tête<br />

céramique<br />

(1) Dans le cas d’un mitigeur thermostatique ayant la marque « NF - Robinetterie sanitaire », le classement EAU ou ECAU n’existant pas, on vérifie<br />

les conditions d’obtention de la note 3 en comparaison avec les classes suivantes de débit : évier, lavabo, lave-mains, bidet, …, classe S ou B ;<br />

douche, classe A ou S ; baignoire, classe C ou D. ».<br />

(2) En présence d’un lave-mains situé dans un local spécifique pour le wc, une robinetterie (non mélangeuse) raccordée uniquement sur l’eau<br />

froide est admise pour l’obtention de la note 3.<br />

J5<br />

Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des<br />

appareils sanitaires<br />

On vérifie, dans le logement examiné, la présence, la nature et la hauteur des revêtements muraux sur les parois<br />

au pourtour des appareils sanitaires.<br />

On examine dans un premier temps la présence et la nature des revêtements muraux sur les parois au pourtour<br />

de l’évier, des baignoires, des douches, des lavabos, des vasques, des lave-mains, des bacs à laver,…, lorsqu’ils<br />

sont fournis, selon le tableau ci-dessous.<br />

Les parois concernées, au « pourtour » des appareils sanitaires, correspondent à toutes les parois verticales<br />

situées à moins de 20 cm à l’arrière et sur les côtés d’un appareil sanitaire. De plus, le revêtement doit recouvrir<br />

au minimum tout le linéaire correspondant à l’appareil, y compris les tablettes en prolongement de celui-ci et la<br />

partie murale en jonction entre un revêtement situé à l’arrière d’un appareil et celui situé latéralement au même<br />

appareil.<br />

nature des revêtements spéciaux<br />

Faïence<br />

pâte de verre<br />

stratifiés et lamifiés en plaque (double encollage et cordon d’étanchéité en périmètre des appareils sanitaires)<br />

grès<br />

pierre naturelle<br />

bois laqué en usine<br />

lès plastique sur mousse ou sur toile<br />

En présence d’une cabine de douche fournie, protégeant les parois au pourtour de l’équipement, la condition<br />

concernant la nature du revêtement spécial est satisfaite pour cet appareil. Néanmoins, la hauteur de la cabine<br />

est examinée dans un second temps.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


141<br />

Si une des parois murales au pourtour d’un appareil sanitaire cité ci-avant n’est pas protégée par un revêtement<br />

cité dans la liste des revêtements spéciaux, la note est retenue.<br />

Dans un deuxième temps, on examine pour tous ces appareils sanitaires, y compris pour les cabines de douche,<br />

la hauteur des revêtements spéciaux mis en œuvre selon le tableau suivant :<br />

hauteur sur toutes les parois au pourtour des appareils sanitaires<br />

<br />

appareils sanitaires<br />

évier (1) h < 0,40 m 0,40 m h < 0,60 m h 0,60 m<br />

baignoire h


143<br />

DM<br />

Tri des déchets<br />

ménagers<br />

Généralités<br />

Critères et exigences<br />

DM 1 Locaux de propreté<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel DM – Tri des déchets ménagers<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Généralités<br />

145<br />

L’objectif de cette rubrique est de s’assurer que l’opération étudiée est conçue pour répondre aux besoins<br />

d’espaces de stockage sélectif des ordures ménagères, indépendamment du fait que cette disposition soit ou<br />

non déjà mise en application dans la commune où se situe l’opération.<br />

Limite des appréciations données<br />

La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, à partir des<br />

préconisations établies par les professionnels spécialisés dans le domaine du traitement des déchets.<br />

Les dispositions constructives retenues sont, pour l’essentiel, issues du Guide pratique « <strong>Habitat</strong> collectif », mis<br />

au point par Eco-emballages en collaboration avec l’Ademe, l’UNION HLM, TEC et l’Association des Maires de<br />

France.<br />

Volontairement, aucune disposition constructive n’a été retenue en ce qui concerne le stockage temporaire des<br />

ordures ménagères à l’intérieur des logements. En effet, les pratiques individuelles des occupants peuvent être<br />

très variables ainsi que les natures et des quantités respectives de déchets ménagers à évacuer.<br />

Critères et exigences<br />

Pour le seul critère de cette rubrique, des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes<br />

3 et 5. Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour ce critère étudié, la note 1 est retenue et<br />

attribuée à l’unité d’examen étudiée.<br />

DM 1 Locaux de propreté<br />

L’attention doit être portée sur l’aptitude des locaux de propreté, à accueillir le nombre suffisant de conteneurs<br />

(ou containers) distincts, au regard des types de tris les plus couramment pratiqués.<br />

Pour ce critère, chaque bâtiment ou cage d’escalier est étudié.<br />

L’examen de rubrique est « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, lorsqu’il est prévu que le<br />

ramassage (sélectif ou non) des déchets ménagers soit effectué devant chaque maison. Dans le cas inverse, il y<br />

a lieu de procéder à l’examen de cette rubrique.<br />

Il peut être admis, pour de toutes petites unités de construction collective ou pour un groupements de maisons<br />

individuelles, que le local de stockage (ou un emplacement abrité équivalent), soit détaché du bâtiment et situé à<br />

proximité de la voie publique.<br />

Locaux de propreté<br />

3 Chaque local de stockage doit être :<br />

- d’une taille suffisante pour le positionnement des conteneurs et leur déplacement, en respectant une des règles<br />

suivantes, selon le nombre d’habitants se rapportant au seul local étudié.<br />

- Surface local 5,5 + (0,14 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants 50.<br />

- Surface local 8 + (0,09 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants 50.<br />

- facile d’accès depuis les logements et sur un parcours habituel des habitants (soit un local par cage d’escalier, sauf si<br />

plusieurs cages sont desservies par un même hall d’entrée).<br />

- bien éclairé (1) .<br />

- équipé d’un point d’eau et d’une évacuation par un siphon de sol, pour l’entretien des conteneurs et du local.<br />

- aéré et ventilé.<br />

- équipé d’une porte ouvrant sur l’extérieur, de largeur 1 m.<br />

- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (2) .<br />

5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />

Revêtement en carrelage (ou équivalent), sur la totalité du sol et sur au moins 1,40 m de hauteur pour l’ensemble des<br />

murs.<br />

(1) Se reporter aux niveaux d’éclairement requis pour les autres locaux, dans la rubrique « EL – Maîtrise des consommations<br />

électriques ».<br />

(2) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.<br />

Cotation globale de la rubrique<br />

Pour chaque logement, on retient en cotation globale la note obtenue pour le bâtiment ou la cage d’escalier<br />

examiné.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel DM – Tri des déchets ménagers<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


147<br />

Annexe : certification<br />

des produits<br />

Annexe : Certification des produits<br />

Cette annexe définit la liste des marques de certification dont doivent bénéficier certains produits pour établir la<br />

cotation des rubriques et sous-rubriques concernées, précisées dans le tableau suivant.<br />

Dans le cas où la référence à la certification d’un produit, lorsqu’elle est demandée, n’est pas précisée dans les<br />

pièces écrites du dossier étudié, la note 1 sera attribuée pour la cotation de la rubrique ou de la sous-rubrique<br />

examinée, sauf dérogation expresse accordée par QUALITEL.<br />

De même, en présence d’un produit concerné par le tableau suivant qui serait conforme à une ou plusieurs<br />

normes correspondantes, mais qui ne bénéficierait pas de la certification effective, la note 1 sera attribuée pour la<br />

cotation de la rubrique ou de la sous-rubrique examinée, sauf dérogation expresse accordée par QUALITEL.<br />

En effet, il ne faut pas confondre l’exigence de produits conformes à une norme française (NF), européenne (EN)<br />

ou internationale (ISO), et l’exigence de produits certifiés portant la référence à une marque.<br />

Organismes certificateurs<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Les différents organismes certificateurs de produits présentés dans le tableau suivant, sont :<br />

A C E R M I (Association pour la Certification des Matériaux Isolants),<br />

A T I T A (Association Technique des Industries Thermiques et Aérauliques),<br />

C E K A L (CEKAL Association),<br />

C E R I B (Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton),<br />

C S T B (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment),<br />

C T B A (Centre Technique du Bois et de l'Ameublement),<br />

C T T B (Centre Technique des Tuiles et Briques),<br />

L C I E (Laboratoire Central des Industries électriques),<br />

L N E (Laboratoire National d'Essais).<br />

Liste des produits<br />

La liste des produits qui possèdent une certification pour chaque application, ainsi que les informations<br />

concernant les différents organismes certificateurs, peuvent être consultées à partir du site internet :<br />

www.afocert.asso.fr (Association Française des Organismes de Certification des Produits de Construction).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


149<br />

Tableau : liste des produits certifiés<br />

Nom de l’application Type de marque Organisme<br />

certificateur<br />

Aéraulique et thermique<br />

(Radiateurs et Convecteurs à eau<br />

chaude)<br />

Rubriques et paragraphes concernés<br />

J K L M P Q S<br />

NF ATITA §S4<br />

Appareillages électriques NF-USE LCIE §K2<br />

domestiques et analogues (1)<br />

Appareils ménagers utilisant les<br />

combustibles liquides ou solides<br />

(poêles à charbon)<br />

NF ATITA §S4<br />

Appareils ménagers utilisant les<br />

combustibles liquides ou solides<br />

(poêles à mazout)<br />

NF ATITA §S4<br />

Appareils sanitaires (2) (3) NF CSTB §J3<br />

Bardeaux bitumés NF CSTB §Q6<br />

Blocs en béton (4) NF CERIB §L1.2,<br />

annexe<br />

[Rw + C]<br />

Annexe<br />

[Rw + Ctr]<br />

§P2 §Q1.1 §S4<br />

Blocs portes intérieurs,<br />

NF-FASTE CTBA §L1.3.3 §S4<br />

classement FASTE (5)<br />

Briques de terre cuite NF CTTB §L1.2,<br />

annexe<br />

[Rw + C]<br />

Canalisations en fonte pour<br />

évacuation, branchement et<br />

assainissement.<br />

Carreaux de céramiques pour<br />

revêtement de sol associée à la<br />

marque UPEC<br />

Contreplaqués pour emplois<br />

extérieurs<br />

Convecteurs électriques NF électricité +<br />

NF électricité<br />

performance<br />

NF CSTB §L4.3<br />

NF UPEC CSTB §L2.4<br />

Annexe<br />

[Rw + Ctr]<br />

§P2 §Q1.1 §S4<br />

NF CTBX CTBA §Q1.2 §S4<br />

LCIE §S4<br />

Enduits monocouches<br />

CSTBat CSTB §Q1.1<br />

d’imperméabilisation (6)<br />

Entrevous en béton<br />

NF CERIB §L1.2,<br />

§L2.2,<br />

annexe<br />

[Rw + C]<br />

§P2 §S4<br />

Fermetures (7) NF CSTB §P3 §Q3 §S4<br />

Générateurs verticaux d'eau<br />

chaude individuels électrique à<br />

accumulation<br />

NF électricité +<br />

NF électricité<br />

performance<br />

LCIE §J1.3 §S4<br />

Menuiseries en PVC (8) NF-CSTBat CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />

Moquettes en dalles et moquettes<br />

floquées en lés associées à la<br />

marque UPEC<br />

NF UPEC CSTB §L2<br />

(1) Applicable aux interrupteurs et aux prises de courant.<br />

(2) Excepté les éviers inox dont l'extension de la marque NF est prévue prochainement.<br />

(3) Y compris les abattants de WC si fournis à la livraison du logement.<br />

(4) Applicable aux blocs en béton apparents, à enduire ou en béton cellulaire.<br />

(5) Applicable uniquement aux blocs portes intérieurs avec vantaux en bois.<br />

(6) La marque citée pour cette application remplace l’Avis Technique demandé pour ces produits non traditionnels.<br />

(7) Applicable uniquement aux volets roulants.<br />

(8) Applicable aux fenêtres et portes-fenêtres (excepté celles de forme particulière).<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


Tableau : liste des produits certifiés (suite)<br />

Nom de l’application Type de marque Organisme<br />

certificateur<br />

Nouvelles chaudières à eau<br />

chaude alimentées en<br />

combustibles liquides ou gazeux<br />

(9)<br />

CE ATITA §J1.1,<br />

§J1.2<br />

150<br />

Rubriques et paragraphes concernés<br />

J K L M P Q S<br />

§L3.2 §S4<br />

Nouvelles fenêtres bois (10) NF CTBA §M1 §P3 §Q2 §S4<br />

Parquets en bois dur feuillus NF CTBA §L2<br />

Parquets et lambris en pin<br />

maritime<br />

NF CTBA §L2<br />

Plaques de parement en plâtre (11) NF CSTB §L1.2,<br />

§L1.3.2,<br />

§L1.3.4,<br />

§L4.3,<br />

annexe<br />

[Rw + C]<br />

§P2 §S4<br />

Plaques profilés en fibres-ciment NF CSTB §Q1.2,<br />

§Q6<br />

Produits manufacturés isolants<br />

thermiques du bâtiment<br />

ACERMI CSTB §L1.2,<br />

§L1.3.2,<br />

§L1.3.4,<br />

§L4.3,<br />

annexe<br />

[Rw + C]<br />

§M1, §M2<br />

annexe<br />

[Rw + Ctr]<br />

Profilés de fenêtres en PVC (12) NF CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />

Profilés en aluminium à rupture<br />

de pont thermique<br />

Revêtements de sols résilients<br />

associés à la marque UPEC<br />

Revêtements de sols textiles<br />

aiguilletés associés à la marque<br />

UPEC<br />

NF CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />

NF UPEC - NF CSTB §L2<br />

UPEC.A<br />

NF UPEC CSTB §L2<br />

Robinetterie de bâtiment NF CSTB §J2 §L4.2<br />

Robinetterie de chauffage NF CSTB §J1.5 §L4.6 §S4<br />

Robinetterie-sanitaire<br />

NF CSTB §J4 §L4.2<br />

Thermostat (régulation centrale) NF électricité<br />

performance<br />

LCIE<br />

§S4<br />

Tubes et raccords PVC<br />

Evacuation.<br />

NF LNE §L4.3<br />

Tuiles de terre cuite NF CSTB §Q6<br />

Tuiles en béton NF CERIB §Q6<br />

Vitrages isolants (13) CEKAL CEKAL §M1 §P3 §Q2 §S4<br />

(9) La marque NF n’existant plus, elle a été remplacée par le marquage CE qui donne seulement des garanties vis-à-vis de la sécurité apportée par<br />

ces appareils. Il est donc demandé en complément du marquage CE, que les chaudières et/ou les générateurs d’eau chaude sanitaire aient fait<br />

l’objet d’un essai de rendement thermique, réalisé par un laboratoire accrédité COFRAC.<br />

(10) La marque exigée pour cette application qui concerne les fenêtres et portes-fenêtres (excepté celles de forme particulière), remplace le label CTB<br />

cité au §Q2.<br />

(11) Applicable uniquement aux plaques de plâtre d’épaisseur 9.5, 12.5 et 15 mm.<br />

(12) Applicable uniquement aux menuiseries en PVC (fenêtres et portes-fenêtres) de forme particulière, en l’absence de marque NF exigée.<br />

(13) Applicable uniquement aux vitrages isolants qui équipent les menuiseries extérieures dont la marque NF n’existe pas, ou n’est pas exigée<br />

(menuiseries en acier, en aluminium, en PVC ou en bois de forme particulière).<br />

§S4<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


151<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

La certification environnementale par Qualitel<br />

Référentiel<br />

PARTIE 4<br />

Processus de certification<br />

Processus<br />

Annexe Partie 4 : Guide d’audit<br />

Annexe Partie 4 : Guide d’évaluation<br />

Annexe Partie 4 : Guide de vérification<br />

Chaque annexe fait l’objet d’un document distinct, non intégré au Référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


153<br />

Processus d’attribution de la certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

L’ensemble du processus d’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est défini par :<br />

les Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

le Règlement Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

les dispositions spécifiques décrit dans le présent référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (Parties 1 à<br />

4 et ses annexes).<br />

Le synopsis suivant résume les principales étapes de la mission d’instruction d’une demande de certification<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Les pages suivantes détaillent chaque étape du processus de certification.<br />

Avancement de<br />

l'opération<br />

Processus de la certification<br />

Définition du contenu de la mission<br />

mise au point de la demande de certification<br />

Avant - projet<br />

Etude Préparatoire<br />

AU STADE AVANT-PROJET<br />

Audit du projet<br />

(Management environnemental<br />

et Chantier propre, en fonction du<br />

profil retenu)<br />

AU STADE AVANT-PROJET<br />

Conception<br />

Elaboration du<br />

DCE<br />

Consultation<br />

des Entreprises<br />

Analyse des offres<br />

Examen du DCE<br />

ou Evaluation provisoire<br />

AVANT LANCEMENT DES<br />

APPELS D’OFFRES<br />

Signature des<br />

Marchés<br />

Examen final des dossiers Marchés<br />

ou Evaluation définitive<br />

AVANT LE DEMARRAGE DU CHANTIER<br />

Non<br />

Accord sur le contenu de l’évaluation<br />

Mission de reprise<br />

d’évaluation<br />

Oui<br />

Réalisation<br />

Début des travaux<br />

Fin des travaux<br />

A la livraison<br />

Certification de l'opération<br />

Délivrance par QUALITEL du certificat<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

Vérifications in situ<br />

Rapport de visite<br />

(par sondage ou sur demande)<br />

et<br />

Validation des « Gestes verts »<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


154<br />

Détail du processus de certification<br />

L’ensemble du processus d’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est défini par le Règlement<br />

Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, délivrée par QUALITEL. Il se compose des principales phases<br />

suivantes :<br />

1. Demande de certification et définition du contenu de la<br />

mission<br />

Les demandes de certification sont acceptées par QUALITEL, dans la mesure où elles correspondent à des<br />

opérations immobilières de logements neufs que ce soient des opérations de logements collectifs ou de maisons<br />

individuelles en secteur groupé.<br />

1.1 Établissement de la proposition d’intervention par QUALITEL<br />

Pour bien préparer la proposition d’intervention de QUALITEL avec le maître d’ouvrage, il est nécessaire de<br />

prendre connaissance de l'état d'avancement de la conception, du planning prévisionnel de l'opération et des<br />

objectifs de qualité du maître d'ouvrage, afin de cadrer, de la meilleure façon possible, l'intervention QUALITEL.<br />

La proposition de demande de certification fixe la nature de l’intervention de QUALITEL en fonction des éléments<br />

fournis par le maître d’ouvrage et le montant des honoraires selon la tarification en vigueur.<br />

1.2 Acceptation de la proposition d’intervention par le Demandeur<br />

Dès l’acceptation, par le maître d’ouvrage, de la proposition d’intervention, QUALITEL procède à l’enregistrement<br />

de la demande de certification puis missionne, respectivement, l’auditeur et l’examinateur retenus pour<br />

l'instruction de la demande de certification. Il est possible que l’auditeur et l’examinateur retenus puissent être le<br />

même intervenant.<br />

2. Instruction de la demande certification<br />

A partir de l’acceptation de la demande de certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, les interventions respectives<br />

d’audit et d’évaluation du projet peuvent être engagées dans les conditions définies ci-après.<br />

Il est recommandé de commencer par l’intervention d’Audit du projet puis de poursuivre par l’Etude préparatoire,<br />

en tant que première étape de l’intervention d’évaluation.<br />

Les conclusions de l’audit, complétée de celle de l’Etude préparatoire doivent alors permettre au maître<br />

d’ouvrage de confirmer ses choix en matière d’objectifs environnementaux, vis-à-vis des exigences de la<br />

certification.<br />

2.1 Audit du projet<br />

L’Audit du projet concerne exclusivement la validation du « Thème 1 – Management environnemental de<br />

l’opération » et du « Thème 2 – Chantier propre » dans la mesure où ce dernier est retenu par la maître<br />

d’ouvrage pour répondre, a minima, à l’exigence de la certification environnementale.<br />

Une seule intervention de l’auditeur est à prévoir, quel que soit le nombre de thèmes à valider, sachant que le<br />

« Thème 1 – Management environnemental de l’opération » fait toujours l’objet d’un audit, en tant que thème<br />

obligatoire pour l’obtention de la certification environnementale.<br />

Afin que l’auditeur, retenu par QUALITEL pour réaliser cette mission, puisse préparer son intervention d’audit, il<br />

appartient au maître d’ouvrage de lui adresser un dossier technique de l’opération (Avant-Projet) complété de<br />

tous les documents et éléments nécessaires à la validation des thèmes concernés (Cf. les rubriques spécifiques<br />

s’y rapportant). L’auditeur doit se rapprocher du maître d’ouvrage le plus tôt possible, afin de convenir de la date<br />

de l’audit, selon l’avancement de la conception au regard des points à aborder, qui devront être justifiés lors de<br />

l’audit, tout particulièrement pour le « Thème 1 – Management environnemental de l’opération ».<br />

En effet, concernant le « Thème 2 – Chantier propre », dans la mesure où celui-ci est retenu, il est prévu qu’un<br />

certain nombre d’éléments, non encore disponible lors de l’audit, puisse être validé par la suite, dans le cadre de<br />

la mission d’évaluation confiée à l’examinateur.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


155<br />

Il convient donc de prévoir la date de cet audit au plus tard en phase Avant-projet, afin qu’il profite au mieux à la<br />

maîtrise d’ouvrage comme à sa maîtrise d’œuvre.<br />

Afin de mener à bien cette mission, l’auditeur applique les dispositions définies dans le Guide d’audit prévu à cet<br />

effet, en complément de celles prévues dans le présent document.<br />

Au cours de l’audit, notamment en rapport avec les points d’examen définis au titre du « Thème 1 – Management<br />

environnemental de l’opération », le choix du profil de certification qui va être choisi, a priori, par le maître<br />

d’ouvrage, doit être abordé. Il en découle que l’auditeur aborde en conséquence les dispositions minimales<br />

relatives à l’éventuel thème non retenu par le maître d’ouvrage (hors les 3 thèmes obligatoires).<br />

A l’issue de l’audit, l’auditeur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport de son intervention.<br />

QUALITEL en adresse un exemplaire à l’examinateur.<br />

Il est de la responsabilité du maître d’ouvrage de tenir compte des conclusions du rapport d’audit, notamment s’il<br />

y est précisé que des compléments d’informations doivent être adressés ultérieurement à l’examinateur, afin de<br />

satisfaire, a minima, l’exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

En résumé, l’objectif de l’Audit du projet est :<br />

- de rappeler l’ensemble du dispositif relatif à l’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, y compris<br />

les exigences générales de chacun des sept thèmes, pour satisfaire les objectifs de qualité du maître d'ouvrage,<br />

afin,<br />

- de valider les objectifs de qualité souhaités, par le choix d’un profil à satisfaire, a priori,<br />

- de valider la démarche du maître d’ouvrage dans le processus environnemental.<br />

2.2 Evaluation du projet<br />

L’évaluation du projet par l’examinateur, concerne exclusivement la validation des cinq thèmes suivants :<br />

- « Thème 3 - Énergie / Réduction de l’effet de serre »,<br />

- « Thème 4 - Filière constructive / Choix des matériaux »,<br />

- « Thème 5 - Eau »,<br />

- « Thème 6 - Confort et santé »,<br />

- « Thème 7 - Gestes verts ».<br />

Néanmoins, l’un des Thèmes 4, 5 ou 6 (non obligatoires) peut ne pas être étudié, dans la mesure où il<br />

correspond à celui pouvant ne pas être retenu par le maître d’ouvrage pour répondre, a minima, à l’exigence de<br />

la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

De plus, l’évaluation peut, éventuellement et partiellement, porter sur le « Thème 1 – Management<br />

environnemental de l’opération » et/ou le « Thème 2 – Chantier propre », dans la mesure où il serait précisé<br />

explicitement dans le rapport de l’auditeur s’y rapportant, de devoir valider ultérieurement lors de la mission<br />

d’évaluation, la confirmation documentaire de quelques éléments non encore disponibles lors de l’Audit du projet.<br />

Afin de mener à bien cette mission, l’examinateur applique les dispositions définies dans le Guide d’évaluation<br />

prévu à cet effet, en complément de celles prévues dans le présent document.<br />

L'Etude préparatoire :<br />

L’examinateur, retenu par QUALITEL pour réaliser cette mission, doit se rapprocher du maître d’ouvrage le plus<br />

tôt possible, afin de pouvoir disposer de l'avant-projet de l'opération puis réaliser l’Etude préparatoire. A défaut<br />

d’une évolution sensible du projet, par rapport au dossier technique en possession de l’auditeur, celui-ci peut<br />

alors être transmis à l’examinateur après l’audit, afin de réaliser l’Etude préparatoire sur cette base.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


156<br />

Dans le cas où les éléments du dossier ne seraient pas suffisamment aboutis, selon les dires du maître<br />

d’ouvrage, l’examinateur avertit ce dernier qu'il se tient à sa disposition pour effectuer l'Etude préparatoire<br />

lorsque les éléments nécessaires à sa mission seront définis (plans, descriptif sommaire, nombre et type de<br />

logements, situation de l’opération, nature des matériaux de l’enveloppe, système constructif des planchers et<br />

séparatifs verticaux, nature des revêtements de sol en fonction des types de locaux ou types de pièces,<br />

équipements collectifs, type de chauffage, etc.).<br />

Il convient donc de prévoir la date de cette Etude préparatoire au plus tard en phase Avant-projet, afin quelle<br />

profite au mieux à la maîtrise d’ouvrage comme à sa maîtrise d’œuvre.<br />

L'Etude préparatoire donne lieu à un rapport qui confirme les objectifs qualitatifs poursuivis par le maître<br />

d’ouvrage en rapport avec le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et précise les points essentiels à<br />

prendre en compte par le maître d’ouvrage pour obtenir ces niveaux de qualité. L’examinateur doit aussi tenir<br />

compte dans l’Etude préparatoire des conclusions du rapport d’Audit du projet, si celles-ci conduisent<br />

l’examinateur à obtenir, en phase d’évaluation, des éléments complémentaires de la part du maître d’ouvrage.<br />

A l’issue de l’Etude préparatoire, l’examinateur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport.<br />

Il est de la responsabilité du maître d’ouvrage de tenir compte des conclusions du rapport de l’Etude<br />

préparatoire, en vue de compléter ultérieurement la définition de son projet, afin de satisfaire, a minima,<br />

l’exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

En résumé, l’objectif de l’Etude préparatoire est :<br />

- d'indiquer les points techniques essentiels à prendre en compte pour satisfaire les objectifs de qualité du maître<br />

d'ouvrage.<br />

- de mettre en évidence les dispositions constructives incompatibles avec les objectifs de qualité poursuivis,<br />

afin,<br />

- de décider de la poursuite ou non du processus de certification,<br />

- de valider les objectifs de qualité souhaités,<br />

- de permettre au maître d'ouvrage et à son équipe de conception de choisir les grandes orientations et solutions<br />

techniques compatibles avec les objectifs de qualité retenus,<br />

- de permettre à l'équipe de conception de faire le lien entre les objectifs de qualité et les objectifs économiques,<br />

pour une démarche véritablement performancielle.<br />

L’Evaluation provisoire :<br />

L’examinateur réalise l’Evaluation provisoire, de préférence avant le lancement des appels d’offre, sur la base du<br />

DCE de l’opération lorsque ce dernier est bien abouti afin que le maître d’ouvrage de l’opération puisse<br />

éventuellement compléter ou modifier certains aspects du descriptif de l’opération.<br />

L’Evaluation provisoire est établie le plus rapidement possible après la fourniture, par le maître d’ouvrage, de<br />

l’ensemble des éléments nécessaires à son établissement.<br />

L’Evaluation provisoire précise, par référence aux dispositions du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> &<br />

<strong>Environnement</strong>, les explications nécessaires à l’amélioration du projet en fonction des objectifs fixés par le maître<br />

d’ouvrage et ce, logement par logement.<br />

A l’issue de l’Etude provisoire, l’examinateur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport.<br />

En résumé, l'objectif de l’Evaluation provisoire est, avant le lancement des appels d'offres :<br />

- de vérifier la bonne prise en compte des conclusions de l’Etude préparatoire, voire de l’audit,<br />

- d'indiquer les dispositions techniques du DCE à modifier ou à compléter (par lot technique) afin que les objectifs<br />

de qualité du maître d'ouvrage retenus puissent être atteints,<br />

- d'évaluer très précisément la qualité technique de chaque logement de l'opération, vis-à-vis du référentiel de la<br />

marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (rubrique par rubrique)<br />

afin,<br />

- que le DCE puisse être modifié ou complété,<br />

- que le DCE transmis aux Entreprises soit parfaitement compatible avec les objectifs de qualité souhaités.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


157<br />

L’évaluation définitive :<br />

L’examinateur réalise l’Evaluation définitive sur la base du dossier Marché afin de prendre en compte les<br />

modifications éventuelles proposées par les entreprises, le plus tôt possible avant le début du chantier.<br />

L’Evaluation définitive est établie le plus rapidement possible après la fourniture, par le maître d’ouvrage, de<br />

l’ensemble des éléments nécessaires à son établissement.<br />

Tous les choix techniques, précisions et niveaux de qualité technique doivent donc être à ce stade parfaitement<br />

définis et arrêtés, complétés éventuellement des éléments requis dans le rapport de l’audit.<br />

A l’issue de l’Etude définitive, l’examinateur adresse à QUALITEL le rapport.<br />

En résumé, l'objectif de l’Evaluation définitive est, avant le début des travaux :<br />

- de vérifier que les réponses des entreprises retenues sont bien en phase avec les objectifs de qualité<br />

poursuivis,<br />

- d'évaluer les éventuelles modifications proposées par les entreprises,<br />

- d'évaluer définitivement la qualité technique de chaque logement de l'opération, vis-à-vis du référentiel de la<br />

marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />

afin,<br />

- de modifier ou compléter les dossiers Marchés,<br />

- de garantir au maître d'ouvrage que la conception de son opération atteint bien les objectifs de qualité retenus<br />

au départ, sous réserve des éventuelles modifications à apporter aux dossiers Marchés (fournis à QUALITEL),<br />

- de commencer les travaux une fois la conception clairement définie,<br />

- d'éviter les modifications de dernière minute, en cours de chantier, préjudiciables à la qualité.<br />

- de décerner le certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> à l'opération.<br />

3. Attribution d'un certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

QUALITEL adresse au maître d’ouvrage, pour accord :<br />

- les résultats de l’Evaluation définitive,<br />

- la liste des dispositions constructives et des particularités environnementales à intégrer dans le document<br />

d’information à diffuser au regard du respect du « Thème 7 – Gestes verts » (thème obligatoire),<br />

- la liste des pièces techniques et autres documents ayant servi de base à l’établissement des rapports d’Audit du<br />

projet et de l’Evaluation définitive,<br />

- sa décision d’attribuer ou non la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, au vu des résultats de l’Evaluation définitive<br />

(ayant valeur de Bon à Tirer). Les règles d’attribution de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> sont définies dans<br />

les Règles Générales et le Règlement Technique de cette dite marque.<br />

Notamment, l’attribution du certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> engage le maître d’ouvrage à réaliser la<br />

construction conformément aux documents et pièces écrites ayant servi de base à l’établissement de l’Evaluation<br />

définitive. Elle l’engage également à accepter que QUALITEL puisse réaliser des contrôles de conformité en<br />

cours ou en fin de chantier, voire après livraison des logements.<br />

En cas d’accord du maître d’ouvrage sur les éléments précédents, QUALITEL décerne à l’opération immobilière<br />

étudiée la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Lorsque la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est décernée,<br />

QUALITEL transmet au maître d’ouvrage le certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Ce certificat se présente sous la<br />

forme d’un document, qui récapitule les différentes caractéristiques spécifiques du projet de construction certifié<br />

ainsi que les différents thèmes environnementaux satisfaits.<br />

A ce titre, QUALITEL autorise le maître d’ouvrage à utiliser la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, uniquement pour<br />

cette opération et d’une manière qui ne puisse prêter à confusion.<br />

Lorsque la marque n’est pas décernée, QUALITEL transmet uniquement au maître d’ouvrage les résultats<br />

définitifs obtenus en accord avec le Bon à Tirer préalablement transmis.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


4 Contrôles de conformité<br />

158<br />

Les contrôles de conformité visés aux Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> sont effectués<br />

par QUALITEL, selon le taux de sondage en vigueur.<br />

Les dits contrôles étant effectués selon la méthodologie mise au point par QUALITEL, ces dispositions sont<br />

définies dans le Guide vérification, annexé à ce présent document.<br />

Les contrôles de conformité peuvent porter sur la vérification in situ des ouvrages (en cours ou en fin de chantier)<br />

ainsi que sur la validation des Gestes verts, en phase de livraison des logements.<br />

Lorsque les contrôles mettent en évidence un ou plusieurs écarts, le maître d’ouvrage s’engage à mettre en<br />

conformité l’opération ou le logement concerné. Un contrôle complémentaire, à la charge du maître d’ouvrage,<br />

est alors prévu pour s’assurer, après l’intervention du maître d’ouvrage, que la conformité de l’opération ou du<br />

logement est atteinte. Dans certains cas, le contrôle complémentaire peut se limiter à procéder à un contrôle<br />

documentaire.<br />

ANNEXES<br />

Chaque annexe présentée ci-après, fait l’objet d’un document distinct, non intégré au présent référentiel de la<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


159<br />

marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

Annexe Partie 4 : Guide d’audit<br />

Le Guide d’audit définit les interventions de l’auditeur, relatives à l’instruction des thèmes comme des rubriques :<br />

Management environnemental de l’opération (MEO),<br />

Chantier propre (CP).<br />

Il concerne également les exigences minimales à valider dans le cadre de l’intervention de l’auditeur, se<br />

rapportant aux rubriques contenues dans l’éventuel thème environnemental « non retenu » pour l’obtention de la<br />

certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

Annexe Partie 4 : Guide d’évaluation<br />

Le Guide d’évaluation définit les interventions de l’examinateur, relatives à l’instruction des rubriques :<br />

Acoustique extérieure (M),<br />

Acoustique intérieure (L),<br />

Aération /Ventilation (AV),<br />

Choix des matériaux (CM),<br />

Confort thermique d’été (P),<br />

Coût d’entretien des façades et toitures (Q),<br />

Économie d’eau (EO),<br />

Electricité (Kenv),<br />

Information des particuliers et des gestionnaires (IHG),<br />

Annexe : Information des particuliers et des gestionnaires (IHGan),<br />

Maîtrise des consommations électriques (EL),<br />

Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S),<br />

Plomberie sanitaire (J),<br />

Tri des déchets ménagers (DM),<br />

Annexe : Certification des produits.<br />

Le contenu de certaines rubriques est strictement identique à celui des rubriques présentes dans la Partie 3 du<br />

référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> ; pour d’autres rubriques, la définition des critères et exigences<br />

respectifs, est complétée des dispositions de calcul devant être utilisées par les examinateurs.<br />

Annexe Partie 4 : Guide de vérification<br />

Le Guide de vérification définit les interventions du vérificateur, à adapter en fonction des thèmes qui ont été<br />

retenus lors de l’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003


161<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />

Index de classification<br />

et de version<br />

Couverture, Sommaire et index de classement et de version V0.8 – 25 mars 2003<br />

Partie 1 : Généralités et Certification<br />

Généralités<br />

V0.8 – 25 mars 2003<br />

Certification environnementale QUALITEL, millésime 2003<br />

Partie 2 : Détail des Thèmes environnementaux<br />

Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />

Thème 2 : Chantier propre<br />

Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />

Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />

Thème 5 : Eau<br />

Thème 6 : Confort et santé<br />

Thème 7 : Gestes verts<br />

V0.8 – 25 mars 2003<br />

Partie 3 : Détail des Rubriques environnementales V0.8 – 25 mars 2003<br />

Acoustique extérieure (M) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Acoustique intérieure (L) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Aération / Ventilation (AV) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Chantier propre (CP) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Choix des matériaux (CM) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Confort thermique d’été (P)<br />

V0.8 – 25 mars 2003<br />

Coût d’entretien des façades et toitures (Q) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Économie d’eau (EO)<br />

V0.8 – 25 mars 2003<br />

Electricité (Kenv) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Information des habitants et du gestionnaire (IHG) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Maîtrise des consommations électriques (EL) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Management environnemental de l’opération (MEO) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Plomberie sanitaire (J) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Tri des déchets ménagers(DM) V0.8 – 25 mars 2003<br />

Annexe : Certification des produits V0.8 – 25 mars 2003<br />

Partie 4 : Processus de certification V0.8 – 25 mars 2003<br />

<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />

La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003

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