Habitat & Environnement - Qualité Logement
Habitat & Environnement - Qualité Logement
Habitat & Environnement - Qualité Logement
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong><br />
La certification environnementale par Qualitel<br />
Référentiel<br />
Millésime 2003<br />
QUALITEL<br />
136 bd. Saint Germain 75006 PARIS<br />
Edition<br />
Avril 2003
3<br />
Table des matières<br />
PARTIE 1 : Généralités - Certification 5<br />
Généralités ________________________________________________________________ 7<br />
Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> _____________________________ 8<br />
Les Thèmes environnementaux _______________________________________________ 9<br />
La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003_________________________ 11<br />
PARTIE 2 : Détails des thèmes environnementaux 15<br />
Généralités _______________________________________________________________ 17<br />
Détail des Thèmes environnementaux _________________________________________ 17<br />
Thème 1 : Management environnemental de l’opération ________________________ 17<br />
Thème 2 : Chantier propre _______________________________________________ 18<br />
Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre _____________________________ 19<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux___________________________ 20<br />
Thème 5 : Eau ________________________________________________________ 21<br />
Thème 6 : Confort et santé_______________________________________________ 22<br />
Thème 7 : Gestes verts _________________________________________________ 23<br />
PARTIE 3 : Détails des rubriques environnementales 25<br />
Généralités _______________________________________________________________ 27<br />
Détail des Rubriques environnementales ______________________________________ 27<br />
M – Acoustique extérieure _______________________________________________ 29<br />
L – Acoustique intérieure ________________________________________________ 33<br />
AV – Aération et ventilation ______________________________________________ 41<br />
CP – Chantier propre ___________________________________________________ 47<br />
CM – Choix des matériaux_______________________________________________ 55<br />
P – Confort thermique d'été ______________________________________________ 63<br />
Q – Coût d'entretien des façades__________________________________________ 73<br />
EO – Economie d'eau __________________________________________________ 83<br />
K – Electricité _________________________________________________________ 89<br />
IHG – Information des habitants et du gestionnaire ____________________________ 93<br />
IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire __________________ 97<br />
EL – Maîtrise des consommations électriques_______________________________ 105<br />
MEO – Management environnemental de l'opération _________________________ 115<br />
S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie_______________________ 123<br />
J – Plomberie – Sanitaire _______________________________________________ 131<br />
DM – Tri des déchets ménagers _________________________________________ 143<br />
Annexe _____________________________________________________________ 147<br />
PARTIE 4 : Processus de certification 151<br />
Processus de certification__________________________________________________ 151<br />
Annexes ____________________________________________________________ 158<br />
Index de classification et de version _________________________________________ 161<br />
VO.8 – 25.03.2003
Le présent document se définit comme le référentiel d’<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, la certification environnementale<br />
par QUALITEL.<br />
Il est la traduction des travaux issus des décisions prises par le Conseil d’Administration de QUALITEL visant à<br />
mettre en place une certification environnementale, certification de produit au sens de la Loi de 1994, concernant<br />
le logement neuf et individuel groupé.<br />
Ce référentiel millésimé a été élaboré par QUALITEL et en reste la propriété ; il ne peut être reproduit, totalement<br />
ou partiellement sans le consentement exprès de QUALITEL.<br />
Enfin, QUALITEL remercie les personnes suivantes qui ont contribué à l’élaboration du référentiel d’<strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong>.<br />
4<br />
Monsieur ARRAULT - ECO-EMBALLAGES<br />
Monsieur BARTOLI – ANIL<br />
Monsieur BEDEAU – CNOA<br />
Monsieur BERRIER – SOCOTEC<br />
Monsieur BESOZZI - UNION SOCIALE POUR L’HABITAT<br />
Monsieur BINACHON – UNSFA<br />
Madame BLOT-TEIGER – QUALITEL<br />
Monsieur BONNAVENT – QUALITEL<br />
Monsieur BONNIN – CLCV<br />
Monsieur BOURGUIGNON – SYNTEC<br />
Madame BROGAT - UNION SOCIALE POUR L’HABITAT<br />
Madame CHARBONNIER – AIMCC<br />
Monsieur CHAUGIAT – CAPEB<br />
Monsieur COHEN-AKNINE – ADEME<br />
Monsieur DAUVERNE – FNSEM<br />
Monsieur DELVOYE – QUALITEL<br />
Monsieur DESBARRIERES – QUALITEL<br />
Monsieur DUCROUX – UNTEC<br />
Monsieur DUFOUR – SCIC<br />
Monsieur DUPERRET – UNCMI<br />
Monsieur DURAND – FNPC<br />
Monsieur DURETEST – FNSCL<br />
Monsieur EPINAT – FNPC<br />
Monsieur FAUCONNIER – FFB<br />
Monsieur FRANÇOIS – CSTB<br />
Monsieur GAUDIN – CGL<br />
Monsieur GIACOBINO – AQC<br />
Monsieur GRANGE – AQC<br />
Monsieur GUERINET – QUALITEL<br />
Monsieur HIVERNEL – SCIC<br />
Monsieur JACQ – DGUHC<br />
Madame JEANNET – UFCS<br />
Monsieur JOUVENT - Association APOGEE<br />
Monsieur LABAUME - ALDES<br />
Monsieur LEONE - CNL<br />
Monsieur LIEBUS - CAPEB<br />
Monsieur LOCOGE - QUALITEL<br />
Monsieur LOUIS-VICTOR - UNCMI<br />
Monsieur LUCIGNY - UNTEC<br />
Monsieur MARLEIX - AFOC<br />
Madame MAUPIN - QUALITEL<br />
Mademoiselle MENDES -UNAF<br />
Monsieur MERLET - CSTB<br />
Monsieur MESSIA – FNSEM<br />
Monsieur MICHAUD-RAFIN - SCIC<br />
Monsieur MILLET - CSTB<br />
Monsieur MIROUDEL - FNSCL<br />
Monsieur MOCH - ADEME<br />
Monsieur MORVAN - UESL<br />
Monsieur MOTTAZ – SYNTHEC Ingénierie<br />
Monsieur NIOL - UNAF<br />
Monsieur NOSSENT - CSTB<br />
Monsieur OBIEDZYNSKI – MELT DGUHC<br />
Monsieur PELEGRIN - UNSFA<br />
Madame PERRIN-LAVARET - QUALITEL<br />
Monsieur PUGENS - CNOA<br />
Monsieur RIBEIRO - CAPEB<br />
Madame RICOUR - UNPI<br />
Monsieur RIPOLL – TEC HABITAT<br />
Madame RIQUIER SAUVAGE - UNSFA<br />
Monsieur SCHAEFER - CDC<br />
Monsieur SIMONET - AIMCC<br />
Monsieur THERET - AFAQ<br />
Monsieur TIFFANNEAU - QUALITEL<br />
Monsieur TROADEC - AIMCC<br />
Monsieur VON EUW - VERITAS<br />
Madame JUBE - BUREAU VERITAS
5<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
La certification environnementale par Qualitel<br />
Référentiel<br />
PARTIE 1<br />
Généralités<br />
La Certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
Millésime 2003<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
7<br />
1. Généralités<br />
<br />
<br />
<br />
La terre comptait 3 milliards d’habitants en 1960, elle en compte 6 milliards aujourd’hui, elle en comptera 9<br />
milliards dans deux générations.<br />
La concentration de la population dans les grandes villes, de plus en plus éclatées, s’accélère, entraînant une<br />
dégradation des conditions de vie et de transport. Le poids de cet héritage pour les générations à venir risque<br />
d’être considérable.<br />
La priorité pour le 20 ème siècle a été de traiter les flux, émissions de pollution, ou prélèvements de ressources ;<br />
pour le 21 ème siècle, l’enjeu est la restauration des ressources naturelles.<br />
Depuis le début des années 90, marqué par la conférence de Rio, les préoccupations liées à la santé, à la vie<br />
en ville et à la consommation, sont devenues quotidiennes, ainsi que l’attention portée aux problèmes de stocks,<br />
de patrimoines, de capitaux naturels et à l’environnement dans son ensemble. Ces thèmes sont au cœur de la<br />
notion de Développement Durable.<br />
Le logement constitue le premier cadre de vie ; il est le principal facteur de bien-être et une cible prioritaire dans<br />
le cadre de la prévention des risques et des nuisances environnementales. Une nouvelle conception des<br />
rapports entre l’homme et l’immeuble s’impose.<br />
La maîtrise d’ouvrage souhaite atteindre et démontrer un bon niveau de performance environnementale de ses<br />
opérations de logement. Cette approche s’inscrit dans le contexte de la préoccupation d’un développement<br />
conciliant les impératifs de progrès économique et de respect des équilibres écologiques actuels et futurs.<br />
En articulation avec les réflexions et la démarche d’anticipation de l’Association HQE, QUALITEL a développé<br />
une certification de produit, au bénéfice du confort et de l’information de l’usager. Il s’agit d’un outil opérationnel,<br />
applicable aux domaines des opérations de logements neufs en immeubles collectifs ou individuels groupés .<br />
Cette certification, concrète et lisible, destinée aux maîtres d’ouvrage, est née d’une année d’échanges avec les<br />
professionnels de l’acte de construire. Elle intervient à trois niveaux :<br />
l’environnement extérieur : préservation des ressources naturelles et diminution des émissions de gaz à effet<br />
de serre.<br />
l’environnement intérieur : confort et santé pour l’habitant.<br />
l’environnement et les bons comportements de précaution.<br />
L’évaluation de la prise en compte de ces trois aspects de l’environnement s’appuie sur les thèmes suivants :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Deux thèmes organisationnels :<br />
Le management environnemental de l’opération qui permet de définir l’engagement du maître d’ouvrage et<br />
- de fixer le profil environnemental adapté aux spécificités du site et aux attentes des parties concernées,<br />
- d’organiser l’opération, tout en maîtrisant les processus en phase de conception, pour atteindre les niveaux<br />
d’exigence des thèmes techniques.<br />
Le chantier propre, relatif à l’organisation du chantier pour en maîtriser les impacts.<br />
Quatre thèmes techniques dotés de niveaux exigentiels de performance :<br />
Energie,<br />
Filière constructive,<br />
Eau,<br />
Confort et santé.<br />
Une information et une communication pédagogique aux particuliers et aux gestionnaires<br />
d’opération :<br />
Les gestes verts.<br />
Les évolutions :<br />
L’intégration de nouvelles connaissances techniques et scientifiques sera assurée par un comité composé de<br />
professionnels du bâtiment, garant de l’optimisation de ce référentiel millésimé.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
8<br />
2. Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> regroupe l’ensemble du dispositif mis en place par<br />
QUALITEL en vue de délivrer à des projets de nouvelles constructions d’habitation, la certification <strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong>.<br />
Le référentiel est également complété par :<br />
les Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
le Règlement Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
Ce référentiel est constitué de quatre parties définies ci-après :<br />
Partie 1 : Généralités et certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />
(ce présent document correspond à cette Partie 1),<br />
Partie 2 : Détails des Thèmes environnementaux,<br />
Partie 3 : Détails des Rubriques environnementales,<br />
Partie 4 : Processus de certification.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
3. Les Thèmes environnementaux<br />
9<br />
Le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, dans cette présente version, repose sur sept Thèmes<br />
environnementaux qui regroupent plus d’une vingtaine de domaines techniques abordés lors de l’instruction<br />
d’une demande de certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
Organisation<br />
1<br />
Thèmes<br />
MANAGEMENT<br />
ENVIRONNEMENTAL<br />
DE L'OPERATION<br />
DOMAINES TECHNIQUES<br />
ensemble d’éléments permettant de :<br />
- fixer le profil environnemental adapté aux spécificités du<br />
site et aux attentes des parties concernées<br />
- organiser l’opération pour atteindre les niveaux de<br />
performance des thèmes techniques composant le profil<br />
retenu<br />
- maîtriser les processus en phase conception<br />
2 CHANTIER PROPRE<br />
- organisation du chantier<br />
- gestion des déchets de chantier<br />
- maîtrise des impacts du chantier - réduction des nuisances<br />
Technique<br />
3<br />
ENERGIE<br />
Réduction de l'effet de<br />
serre<br />
- choix de l'énergie<br />
- performance de l'enveloppe<br />
- installation de chauffage<br />
- production d'ECS<br />
- apports solaires<br />
- utilisation d'énergies renouvelables<br />
- confort thermique d'hiver et d'été<br />
- qualité de l'installation électrique des logements<br />
- éclairage des parties communes<br />
- choix d'équipements collectifs performants<br />
4<br />
FILIERE CONSTRUCTIVE<br />
CHOIX DES MATERIAUX<br />
5 EAU<br />
6 CONFORT ET SANTE<br />
- étiquetage environnemental des matériaux<br />
- utilisation de matériaux renouvelables<br />
- utilisation de produits recyclés<br />
- durabilité de l'enveloppe du bâtiment<br />
- qualité des équipements individuels et collectifs<br />
- maîtrise des consommations<br />
- acoustique intérieure<br />
- acoustique extérieure<br />
- confort thermique d'hiver et d'été<br />
- aération / ventilation des logements<br />
- adaptation des locaux de collecte au tri sélectif<br />
Info.<br />
7 GESTES VERTS<br />
- information des habitants<br />
- information du gestionnaire<br />
Le détail de chacun des thèmes et des domaines techniques s’y rapportant, est présenté dans un document<br />
spécifique, définissant les exigences de chaque thème (Cf. Partie 2 : Détail des Thèmes environnementaux).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
10<br />
Dans un souci de transparence par rapport au 14 cibles environnementales aujourd’hui définies par l’Association<br />
HQE, le tableau suivant a pour objet de donner les principales relations avec les sept thèmes du référentiel de la<br />
marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, par l’intermédiaire des différents domaines techniques actuellement abordés.<br />
<strong>Environnement</strong> extérieur au bâtiment<br />
Cibles HQE<br />
ECO-CONSTRUCTION<br />
1<br />
2<br />
Relation harmonieuse des<br />
bâtiments avec l'environnement<br />
immédiat<br />
Choix intégré des procédés et<br />
produits de construction<br />
Thèmes couverts par la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />
Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
3 Chantier à faibles nuisances Thème 2 : Chantier propre<br />
ECO-GESTION<br />
4 Gestion de l'énergie Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />
5 Gestion de l'eau Thème 5 : Eau<br />
6 Gestion des déchets d'activité<br />
7<br />
Gestion de l'entretien et de la<br />
maintenance<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Thème 7 : Gestes verts<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Thème 7 : Gestes verts<br />
CONFORT<br />
<strong>Environnement</strong> intérieur du<br />
bâtiment<br />
SANTE<br />
8 Confort hygrothermique Thème 6 : Confort et santé<br />
9 Confort acoustique Thème 6 : Confort et santé<br />
10 Confort visuel Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />
11 Confort olfactif Thème 6 : Confort et santé<br />
12<br />
Conditions sanitaires des<br />
espaces<br />
13 <strong>Qualité</strong> de l'air<br />
14 <strong>Qualité</strong> de l'eau<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Thème 6 : Confort et santé (à compléter à terme)<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Thème 7 : Gestes verts<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
4. La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
11<br />
4.1 Profil environnemental d’une opération<br />
Le profil environnemental d'une opération de logements neufs caractérise la réponse qu'elle apporte à un certain<br />
nombre de préoccupations concernant son programme, sa conception, sa réalisation, le "produit" livré, le service<br />
associé et le fonctionnement du logement.<br />
Ces préoccupations, définies dans le présent référentiel, se réfèrent pour l'essentiel, aux cibles HQE.<br />
4.2 Certification environnementale<br />
La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est attribuée à une opération dont le profil<br />
environnemental satisfait, les exigences minimales définies au paragraphe « 4.3 Conditions d’attribution ».<br />
La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, ne peut être attribuée qu'à des opérations de<br />
logements neufs (collectifs, individuels groupés).<br />
Certaines combinaisons de thèmes, de critères techniques et de niveaux, ouvrent droit au bénéfice des<br />
dispositions du Décret xxxx, relatif aux possibilités de prolongation de l’exonération de la TFPB définies par les<br />
Pouvoirs Publics pour les opérations du secteur social.<br />
4.3 Conditions d'attribution<br />
La certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est décernée à une opération à condition que :<br />
sur la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l'opération, les exigences de six au moins des sept<br />
Thèmes du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (version 2003), soient satisfaites, sachant que les<br />
trois Thèmes suivants sont obligatoirement requis :<br />
Thème 1 : Management environnemental de l’opération,<br />
Thème 3 : Energie – Réduction de l’effet de serre,<br />
Thème 7 : Gestes verts,<br />
et que le thème pouvant ne pas avoir été retenu (autre que les Thèmes 1, 3 et 7), doit respecter les exigences<br />
minimales qui lui sont définies.<br />
(OU, pour l’application du Décret xxxx, relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social) sur<br />
la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l'opération, quatre au moins des cinq Critères de<br />
qualité environnementale du Décret xxxx 1 , soient satisfaits sachant qu’aucun des Critères n’est obligatoire.<br />
le Maître d'Ouvrage s'engage à réaliser l'opération concernée en conformité avec le dossier ayant servi de base<br />
à l'attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003.<br />
le Maître d'Ouvrage s'engage à prendre en compte les résultats des audits et/ou vérifications in situ qui seront<br />
réalisés éventuellement, en cours, en fin de chantier ou après la livraison de l’opération, et à tout mettre en<br />
œuvre, le cas échéant, pour que les niveaux de performance atteints, une fois l’opération livrée, soient au<br />
minimum ceux requis pour l'obtention de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003.<br />
le Maître d'Ouvrage s'engage à respecter, par ailleurs, les dispositions lui incombant, prévues dans les Règles<br />
Générales de la Marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et dans le Règlement Technique de la Marque <strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong>.<br />
Le détail des différents Thèmes actuellement retenus pour l'attribution de la certification <strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong>, millésime 2003, correspond aux dispositions définies dans la Partie 2 : Détails des Thèmes<br />
environnementaux, du référentiel.<br />
(ET, pour l’application du Décret xxxx, relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social, le<br />
détail des Critères de qualité environnementale).<br />
Le détail des critères et exigences qui se rapportent à chacun des Thèmes actuellement retenus pour l'attribution<br />
de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, est défini dans la Partie 3 : Détails des Rubriques<br />
environnementales, du référentiel.<br />
1 Selon Annexe : Projet de Décret xxxx, relatif à l’Article 90 de la Loi de finance 2002 (Prolongation de l’exonération TFPB pour les<br />
opérations du secteur social).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
12<br />
Les profils de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003<br />
Selon les règles définies au précédent paragraphe « Condition d’attribution », chacun des profils schématisé<br />
dans le tableau suivant, répond au moins aux exigences de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime<br />
2003.<br />
PROFILS<br />
THEMES A B C D E F<br />
(Décret xxxx)<br />
1 MANAGEMENT<br />
ENVIRONNEMENTAL<br />
DE L'OPERATION<br />
1.1<br />
2 CHANTIER PROPRE<br />
1.2<br />
3 ENERGIE<br />
Réduction de l'effet<br />
de serre<br />
4 FILIERE CONSTRUCTIVE<br />
CHOIX DES MATERIAUX<br />
1.3 a<br />
1.4 a<br />
1.4 b<br />
5 EAU<br />
1.5 a<br />
6 CONFORT ET SANTE<br />
1.3 b<br />
7 GESTES VERTS<br />
1.5 b<br />
LEGENDE<br />
Thème retenu.<br />
Thème non retenu.<br />
Prolongation de l’exonération de la TFPB : combinaison des Thèmes impliquant qu’au moins 4<br />
des 5 critères de qualité environnementale (numérotés 1.1 à 1.5) soient satisfaits.<br />
Les profils A et E sont compatibles avec la certification QUALITEL.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
13<br />
4.4 Processus de certification<br />
Le processus de certification d’une opération se traduit par différents types d’interventions :<br />
- pour les thèmes organisationnels et d’information, audit de l’organisation du maître d’ouvrage et validation de<br />
ses engagements,<br />
- pour les thèmes techniques, audit et évaluation de la conception de l’opération,<br />
- vérifications in fine.<br />
Le processus est détaillé et explicité dans la Partie 4 : Processus de certification qui détaille la mission de<br />
certification et présente le Guide d’audit, le Guide d’évaluation et le Guide de vérification.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 1 : Généralités et certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
15<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
La certification environnementale par Qualitel<br />
Référentiel<br />
PARTIE 2<br />
Détail des Thèmes<br />
environnementaux<br />
Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />
Thème 2 : Chantier propre<br />
Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Thème 5 : Eau<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Thème 7 : Gestes verts<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détails des Thèmes environnementaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Généralités<br />
17<br />
Cette présente Partie 2 du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> a pour objet de présenter pour<br />
chacun des Thèmes environnementaux retenus, le détail des domaines techniques qui y sont abordés, ainsi que<br />
les différentes exigences s’y rapportant.<br />
Conformément à la définition de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003, donnée dans le<br />
chapitre correspondant de la Partie 1 : Généralités et certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, millésime 2003,<br />
chaque Thème peut être concerné par un ou plusieurs domaines techniques à évaluer, au regard, soit du niveau<br />
d’exigence requis de la dite certification ou soit du niveau d’exigence minimale à respecter, à l’exception des trois<br />
Thèmes 1, 3 et 7 obligatoires.<br />
Détail des Thèmes environnementaux<br />
Pour chaque Thème environnemental, il est précisé dans les tableaux suivants :<br />
le niveau recherché d’exigence (Exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et Exigence minimale),<br />
le ou les domaines techniques abordés,<br />
les exigences requises, en rapport avec les documents de la Partie 3 : Détails des Rubriques environnementales,<br />
la nature de l’intervention de QUALITEL.<br />
Les dispositions particulières, propres à l’application du Décret xxxx, sont présentées en correspondance avec<br />
chaque Thème environnemental.<br />
Thème 1 : Management environnemental de<br />
l’opération<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Exigence minimale<br />
Décret xxxx<br />
Objectifs environnementaux<br />
poursuivis par le maître<br />
d’ouvrage ainsi que la<br />
définition et la mise en œuvre<br />
de l'organisation nécessaire<br />
pour les atteindre, au niveau<br />
de l'opération<br />
Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />
Critère 1.1 Modalités de<br />
conception<br />
Respect de l’ensemble des<br />
dispositions définies dans la<br />
rubrique « MEO - Management<br />
environnemental de<br />
l’opération »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
(en préparation)<br />
Audit de l'organisation du<br />
maître d'ouvrage pour<br />
l'opération concernée, en<br />
phase de conception<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
Audit de l'organisation du<br />
maître d'ouvrage pour<br />
l'opération concernée, en<br />
phase de conception<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Thème 2 : Chantier propre<br />
18<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Chantier propre<br />
Respect de l’ensemble des<br />
dispositions définies dans la<br />
rubrique « CP – Chantier<br />
propre »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Exigence minimale Le domaine cité ci-dessus Définition des dispositions<br />
prises par le maître d’ouvrage,<br />
en la matière (en rapport<br />
également avec la<br />
réglementation et autres règles<br />
de l'Art quand il en existe)<br />
Décret xxxx<br />
Critère 1.2 : Modalités de<br />
réalisation<br />
(en préparation)<br />
Complément d’audit à celui se<br />
rapportant au Thème 1 :<br />
Management environnemental<br />
de l’opération<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
A valider, dans le cadre de<br />
l’audit se rapportant au Thème<br />
1 : Management<br />
environnemental de l’opération<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
Complément d’audit à celui se<br />
rapportant au Thème 1 :<br />
Management environnemental<br />
de l’opération<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />
19<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Exigence minimale<br />
Thermique hiver Niveau d’exigence note 4,<br />
dans la rubrique « S – Niveau<br />
de consommation<br />
prévisionnelle d’énergie»<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Thermique été Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « P – Confort<br />
thermique d’été »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Installation électrique Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « Kenv –<br />
Electricité »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Maîtrise des consommations<br />
électriques<br />
Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />
Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « EL –<br />
Maîtrise des consommations<br />
électriques »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
(en préparation) Examen et évaluation des<br />
Décret xxxx<br />
§ 1.3 a : Consommation<br />
conventionnelle d’énergie (1) pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
§ 1.4 a : Energies<br />
renouvelables (2) (en préparation) Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.3 Performances énergétique et acoustique.<br />
(2) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.4 Utilisation d’énergies et de matériaux renouvelables.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
20<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Exigence minimale<br />
Etiquetage environnemental<br />
des matériaux<br />
Utilisation de matériaux<br />
renouvelables (bois, etc.)<br />
Utilisation de produits recyclés<br />
Durabilité de l'enveloppe du<br />
bâtiment<br />
Tous les domaines cités cidessus<br />
Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « CM – Choix<br />
des matériaux »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Niveau de performance fixé<br />
par le maître d’ouvrage (pas<br />
d'exigence pour la<br />
certification), selon les<br />
définitions données dans la<br />
rubrique « CM – Choix des<br />
matériaux »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « Q – Coût<br />
d’entretien des façades et<br />
toitures »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Définition des dispositions<br />
prises par le maître d’ouvrage,<br />
en la matière (en rapport<br />
également avec la<br />
réglementation, les DTU, les<br />
AT, les certifications de<br />
produits et autres règles de<br />
l'Art quand il en existe)<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
A valider, dans le cadre de<br />
l’audit se rapportant au Thème<br />
1 : Management<br />
environnemental de l’opération<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
A valider, dans le cadre de<br />
l’audit se rapportant au Thème<br />
1 : Management<br />
environnemental de l’opération<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
(en préparation) Examen et évaluation des<br />
Décret xxxx<br />
§ 1.4 b : Matériaux<br />
renouvelables (1) pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.4 Utilisation d’énergies et de matériaux renouvelables.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
21<br />
Thème 5 : Eau<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Plomberie - Sanitaire Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « J -<br />
Plomberie »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Economie d’eau Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « EO –<br />
Economie d’eau »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Exigence minimale<br />
Tous les domaines cités cidessus<br />
Définition des dispositions<br />
prises par le maître d’ouvrage,<br />
en la matière (en rapport<br />
également avec la<br />
réglementation, les DTU, les<br />
AT, les certifications de<br />
produits et autres règles de<br />
l'Art quand il en existe)<br />
A valider, dans le cadre de<br />
l’audit se rapportant au<br />
Thème 1 : Management<br />
environnemental de l’opération<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
(en préparation) Examen et évaluation des<br />
Décret xxxx<br />
§ 1.5 a : Matériels hydroéconomes<br />
(1) pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.5 Maîtrise des fluides.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
22<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Exigence minimale<br />
Acoustique intérieure Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « L –<br />
Acoustique intérieure »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Acoustique extérieure Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « M –<br />
Acoustique extérieure »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Thermique d’hiver et d’été Cf. les mêmes dispositions<br />
que celles définies sur ces<br />
domaines au titre du Thème 3.<br />
Aération et ventilation Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « AV –<br />
Aération et ventilation »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Tri des déchets ménagers Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « DM – Tri des<br />
déchets ménagers »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Tous les domaines cités cidessus<br />
Définition des dispositions<br />
prises par le maître d’ouvrage,<br />
en la matière (en rapport<br />
également avec la<br />
réglementation, les DTU, les<br />
AT, les certifications de<br />
produits et autres règles de<br />
l'Art quand il en existe)<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Cf. les mêmes dispositions<br />
que celles définies sur ces<br />
domaines au titre du Thème 3.<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
Examen et évaluation des<br />
pièces écrites, en phase de<br />
conception<br />
A valider, dans le cadre de<br />
l’audit se rapportant au Thème<br />
1 : Management<br />
environnemental de l’opération<br />
Examen des pièces écrites, en<br />
cours d’évaluation, si<br />
nécessaire<br />
(en préparation) Examen et évaluation des<br />
Décret xxxx<br />
§ 1.3 b : Performance<br />
chocs (1) conception<br />
acoustique au bruit de<br />
pièces écrites, en phase de<br />
(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.3 Performances énergétique et acoustique.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Thème 7 : Gestes verts<br />
23<br />
Niveau d’exigence recherché Domaine étudié Exigence Intervention<br />
Exigence de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
millésime 2003<br />
Information des habitants et<br />
du gestionnaire<br />
Niveau d’exigence note 3,<br />
dans la rubrique « IHG –<br />
Information des habitants et<br />
du gestionnaire »<br />
(Cf. Partie 3, du présent<br />
référentiel)<br />
Examen et validation des<br />
engagements pris par le maître<br />
d’ouvrage<br />
Exigence minimale<br />
Sans objet, pour ce thème obligatoire<br />
(en préparation) Examen et validation des<br />
Décret xxxx<br />
§ 1.5 b : Information des<br />
fluides) (1) d’ouvrage<br />
habitants (gestion des<br />
engagements pris par le maître<br />
(1) Dans le Décret xxxx, ce paragraphe est rattaché au Critère 1.5 Maîtrise des fluides.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
25<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
La certification environnementale par Qualitel<br />
Référentiel<br />
PARTIE 3<br />
Détail des Rubriques<br />
environnementales<br />
Acoustique extérieure (M)<br />
Acoustique intérieure (L)<br />
Aération / Ventilation (AV)<br />
Chantier propre (CP)<br />
Choix des matériaux (CM)<br />
Confort thermique d’été (P)<br />
Coût d’entretien des façades et toitures (Q)<br />
Économie d’eau (EO)<br />
Electricité (K env )<br />
Information des habitants et du gestionnaire (IHG)<br />
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan)<br />
Maîtrise des consommations électriques (EL)<br />
Management environnemental de l’opération (MEO)<br />
Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S)<br />
Plomberie sanitaire (J)<br />
Tri des déchets ménagers (DM)<br />
Annexe : Certification des produits<br />
Chaque rubrique fait l’objet d’un document distinct, classé dans l’ordre de la liste ci-dessus.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 2 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
27<br />
Généralités<br />
Cette présente Partie 3 du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> a pour objet de présenter pour<br />
chacun des Thèmes environnementaux retenus, le détail des Rubriques environnementales relatives à un ou<br />
plusieurs Thèmes environnementaux énumérés dans la Partie 2 du référentiel.<br />
Détail des Rubriques environnementales<br />
Chaque Rubrique environnementale fait l’objet d’un document spécifique, correspondant à la liste suivante :<br />
Acoustique extérieure (M)<br />
Acoustique intérieure (L)<br />
Aération / Ventilation (AV)<br />
Chantier propre (CP)<br />
Choix des matériaux (CM)<br />
Confort thermique d’été (P)<br />
Coût d’entretien des façades et toitures (Q)<br />
Économie d’eau (EO)<br />
Electricité (Kenv)<br />
Information des habitants et du gestionnaire (IHG)<br />
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan)<br />
Maîtrise des consommations électriques (EL)<br />
Management environnemental de l’opération (MEO)<br />
Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S)<br />
Plomberie sanitaire (J)<br />
Tri des déchets ménagers (DM)<br />
Annexe : Certification des produits<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 3 : Détail des Rubriques environnementales<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
29<br />
M<br />
Acoustique<br />
extérieure<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
M 1 Isolement des façades<br />
M 2 Isolement des toitures<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la version complète<br />
figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,2003).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
M – Acoustique extérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Généralités<br />
31<br />
La cotation de cette rubrique est établie en examinant successivement l'isolement des façades et l'isolement des<br />
toitures.<br />
On examine les façades en fonction des classements définis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996 relatif aux<br />
“ modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et isolement acoustiques des bâtiments<br />
d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit ” ou en fonction des zones de bruit des aérodromes<br />
approuvées par le décret du 22 septembre 1977.<br />
Lorsque l'opération étudiée est en partie située dans un secteur affecté par le bruit d'une infrastructure classée<br />
de transports terrestres, le Maître d’Ouvrage devra fournir, afin d’établir la cotation, la ou les valeurs de<br />
l'isolement acoustique des façades, requis au sens de l'arrêté du 30 mai 1996. A cet effet, le Maître d'Ouvrage<br />
doit fournir une note de calcul justificative, établie sous sa responsabilité, qui sera jointe à la liste des pièces<br />
techniques ayant servi de base à la cotation Qualitel.<br />
De plus, dans le cas où l'isolement est déterminé par le recours à une des méthodes d'estimation précise, par le<br />
calcul, celle méthode répondra aux exigences de l'article 6 de l'arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des<br />
infrastructures routières.<br />
En l’absence du calcul de cet isolement, la cotation de la rubrique sera bloquée à la note 1.<br />
Par ailleurs, les Arrêtés du 30 juin 1999, relatifs « aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation »<br />
et aux modalités d’application de la réglementation acoustique », imposent que l’isolement acoustique<br />
standardisé pondéré, DnT,A,tr, des pièces principales et des cuisines contre les bruits de l’espace extérieur, soit au<br />
minimum de 30 dB vis-à-vis d’un bruit de trafic à l’émission.<br />
Il en résulte que la cotation est établie en étudiant les différentes pièces principales et la cuisine de chaque<br />
logement, selon la valeur d’isolement la plus importante requise pour leur propre façade (et, éventuellement, leur<br />
propre toiture), déterminée par l’application de l’Arrêté du 30 juin 1999.<br />
Pour déterminer la cotation d’une pièce principale ou de la cuisine, on se reporte au tableau « cotation de<br />
façade » de cette rubrique, selon la valeur de l'isolement DnT,A,tr à respecter.<br />
Cas particuliers<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
En l'absence d'avis formulé par l'Administration, on vérifiera à partir du plan masse ou d'une visite sur place, la<br />
présence éventuelle d'une zone de bruit d'aérodrome ou d'une infrastructure de transports terrestres,<br />
susceptible d'être classée à proximité de l'opération et pouvant nécessiter un isolement de façade et de toiture.<br />
Lorsque c'est le cas, Qualitel estimera la zone de bruit ou le classement d'infrastructure à prendre en compte<br />
afin que le Maître d'Ouvrage puisse procéder à la détermination de l'isolement acoustique minimal des<br />
bâtiments dont la cotation de la rubrique dépend. Dans ce cas, il devra être indiqué en observation au tableau<br />
de cotation, que le classement des infrastructures de transports terrestres a été fixé par Qualitel et non par<br />
l'Administration.<br />
Une construction admise exceptionnellement en zone A, B ou C, zones exposées au bruit des aérodromes, sera<br />
considérée comme devant satisfaire, au minimum, un isolement de 45 dB pour la zone A, de 40 dB pour la zone<br />
B et de 35 dB pour la zone C, vis-à-vis d'un bruit rose.<br />
Au cours de la période transitoire de mise en application dans chaque département des dispositions de l'arrêté<br />
du 30 mai 1996 et à défaut de connaître les nouveaux classements des infrastructures de transports terrestres<br />
par arrêté préfectoral, les dispositions de l'arrêté du 6 octobre 1978 continuent d'être applicables, notamment<br />
pour la classification des voies et pour la détermination de l'isolement acoustique requis.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
M – Acoustique extérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Critères et exigences<br />
32<br />
M 1<br />
Isolement des façades<br />
La cotation de chaque façade est déterminée par application du tableau suivant :<br />
cotation de la façade<br />
<br />
isolement requis pour la façade 1 3 5<br />
41 DnT,A,tr 45 dB DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr –<br />
30 DnT,A,tr 40 dB DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr DnT,A,tr calculé DnT,A,tr + 5 dB<br />
Les valeurs de DnT,A,tr figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements normalisés exprimés en dB au bruit de trafic, pour<br />
une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />
M 2<br />
Isolement des toitures<br />
Dans le cas des pièces sous toitures, la cotation de chaque façade et toiture, selon qu’il s’agisse d’une toiture<br />
soumise à un bruit de trafic ou située en zones d’aérodrome (A, B ou C), est déterminée par l’application du<br />
tableau au paragraphe « M1 Isolement des façades ».<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
On retient pour chaque pièce examinée (cuisine et pièce principale) la plus mauvaise des notes obtenues par les<br />
façades concernées (éventuellement celles obtenues par les toitures).<br />
Protection contre les bruits émis à l’extérieur du bâtiment<br />
cotation du logement cotation des pièces du logement<br />
1 une des pièces du logement obtient la note 1<br />
3 la chambre ayant la plus faible cotation obtient la note 3<br />
4 toutes les chambres obtiennent la note 5 et le séjour obtient la note 3<br />
5 toutes les chambres et le séjour obtiennent la note 5<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
M – Acoustique extérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
33<br />
L<br />
Acoustique<br />
intérieure<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
L 1 Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction<br />
L 2 Bruit de chocs<br />
L 3 Bruits des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs<br />
au logement examiné<br />
L 4 Bruits des équipements individuels et collectifs<br />
L 5 Traitement acoustique des parties communes<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la version complète<br />
figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, 2003).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Généralités<br />
35<br />
La cotation de la présente rubrique est établie en examinant successivement l’isolement par rapport au bruit<br />
aérien dans un logement provenant des autres locaux de la construction, au bruit de chocs, au bruit des<br />
équipements individuels de chauffage et de climatisation intérieurs au logement examiné, au bruit des<br />
équipements individuels et collectifs et au traitement acoustique des parties communes.<br />
D’une manière générale, il est tenu compte des caractéristiques des matériaux, composants, équipements telles<br />
que fournies par des certificats de qualification et procès-verbaux d’essais réalisés selon les procédures<br />
normalisées, établis par les laboratoires officiels accrédités par le COFRAC ou le Réseau National d’Essai<br />
(RNE). Il ne sera tenu compte que des P.V. de mesure datant de moins de 10 ans, ou ceux figurant dans les Avis<br />
Techniques en cours de validité, ou ceux acceptés par l’Association Qualitel.<br />
En règle générale, les laboratoires Français de mesures acoustiques, “acceptés” par Qualitel, disposent de<br />
l'accréditation COFRAC ou similaire pour les laboratoires des pays européens.<br />
En aucun cas, les PV de mesures acoustiques effectués directement par un industriel, ne peuvent être retenus<br />
pour les évaluations acoustiques demandées par le Maître d'Ouvrage, à l'exception des laboratoires accrédités<br />
par le COFRAC, en matière de mesure acoustique en laboratoire.<br />
Néanmoins, si le choix d’un certain nombre de prestations peut ne pas être encore définitivement arrêté, la<br />
cotation peut être menée si les performances techniques minimales de ces prestations non définies, sont<br />
précisées par le Maître d’Ouvrage. Elles devront intégralement figurer dans les pièces écrites du dossier marché<br />
et ultérieurement être respectées lors de la réalisation de l’ouvrage.<br />
Il pourra également être tenu compte, après accord de l’Association Qualitel, de mesures en laboratoire ou in situ<br />
réalisées par des organismes agréés sur des cas identiques au projet examiné ; dans ce cas, la prise en compte<br />
de telles mesures in situ devra être dûment motivée auprès de l’Association Qualitel, étant entendu que les<br />
résultats devront être obtenus hors tolérance, cette dernière étant réservée aux conditions de mesurage.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation de la présente rubrique établie sur la base des plans et pièces écrites du projet de construction,<br />
correspond à des niveaux probables de qualité et implique que les matériaux ou matériels mis en place<br />
respectent le cas échéant les performances acoustiques de leurs procès verbaux de mesures en laboratoire.<br />
Leur mise en œuvre impose également de se conformer aux prescriptions du fabricant et d’une façon générale<br />
au respect des règles de l'Art.<br />
Définition des types de construction<br />
Une construction est dite “ collective ” lorsque au moins deux de ses logements se superposent même<br />
partiellement.<br />
Une construction est dite “ individuelle ” lorsque aucun de ses logements ne se superpose même partiellement.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Définition des différentes catégories de locaux d'un bâtiment<br />
36<br />
Le tableau suivant, extrait de l’arrêté du 30 Juin 1999, sert de référence pour la définition des différents locaux<br />
pouvant être rencontrés dans une construction.<br />
définition des locaux<br />
logements (1) pièces principales pièces destinées au séjour ou au sommeil, locaux à usage professionnel compris dans les logements (2)<br />
circulations<br />
communes<br />
locaux techniques<br />
pièces de service les pièces humides cuisines, salles d'eau, cabinets d’aisance<br />
dégagements<br />
dépendances<br />
les autres pièces de service<br />
pièces telles que débarras, séchoirs, celliers et buanderies<br />
circulations horizontales et verticales intérieures au logement telles que halls d’entrée, vestibules, escaliers,<br />
dégagements intérieurs<br />
locaux tels que caves, combles non aménagés, bûchers, serres, vérandas, locaux bicyclettes/voitures<br />
d'enfants, locaux poubelles, locaux vide-ordures, garages individuels<br />
circulations horizontales ou verticales desservant l'ensemble des locaux privatifs, collectifs et de service tels que halls, couloirs,<br />
escaliers, paliers, coursives<br />
locaux renfermant des équipements techniques nécessaires au fonctionnement de la construction et accessibles uniquement aux<br />
personnes assurant leur entretien, notamment installation d'ascenseur, de ventilation, de chauffage<br />
locaux d'activités tous les locaux d'un bâtiment autres que ceux définis dans les catégories “ logements ”, “ circulations communes ” et “ locaux<br />
techniques ”<br />
(1) Y compris ceux comprenant des locaux à usage professionnel.<br />
(2) On entend, par exemple, par “ locaux à usage professionnel compris dans les logements ”, des locaux appartenant à un logement et destinés à<br />
l’exercice d’une profession libérale .<br />
Critères et exigences<br />
Niveaux d’évaluation<br />
Pour chaque sous-rubrique sont définies une ou plusieurs valeurs d’exigence acoustique correspondant aux<br />
différents “ niveaux d’évaluation ” suivants :<br />
- le niveau “ NC ”, signifie que l’exigence indiquée ne correspond pas à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,<br />
- le niveau “ REGL ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée dans l’arrêté du 30 Juin 1999,<br />
- le niveau “ Q ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la certification<br />
Qualitel,<br />
- le niveau “ QCA ”, signifie que l’exigence indiquée correspond à celle fixée pour l’obtention de la certification<br />
Qualitel Confort Acoustique.<br />
L 1<br />
Bruit aérien dans un logement provenant des autres locaux<br />
de la construction<br />
Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit aérien reçu dans un logement et émis dans les locaux du<br />
bâtiment qui sont extérieurs à ce logement.<br />
Dans le cas de maisons individuelles, il s’agit du bruit aérien reçu dans une maison et émis dans les locaux qui<br />
lui sont mitoyens.<br />
On retiendra, pour le logement examiné, l’évaluation la plus défavorable obtenue pour chacune des parois<br />
séparant ses pièces principales, sa cuisine et ses salles d’eau, d’un local extérieur à ce logement.<br />
L 1.1<br />
Exigences<br />
Le tableau suivant présente les valeurs d’isolements acoustiques, entre deux locaux séparés par la paroi<br />
examinée, nécessaires pour l’obtention des différents niveaux possibles. Il n’est utilisé en tant que tableau<br />
d’évaluation d’une paroi que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est retenue.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
exigences vis-à-vis du bruit aérien (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)<br />
nature du local d’émission (1)<br />
logements (pièces principales et de<br />
service, dégagements et dépendances) à<br />
l’exclusion des garages individuels<br />
37<br />
nature du local de réception et niveau d’évaluation<br />
pièces principales<br />
cuisines et salles d’eau<br />
NC REGL Q QCA NC REGL Q QCA<br />
DnT,A 53 DnT,A 53<br />
DnT,A 55<br />
(2)<br />
DnT,A 58<br />
DnT,A 50 DnT,A 50<br />
circulations via la porte palière (3) DnT,A 40 DnT,A 40 DnT,A 45 DnT,A 37 DnT,A 37<br />
communes autres cas DnT,A 53 DnT,A 53 DnT,A 55 DnT,A 50 DnT,A 50<br />
garages collectifs ou individuels d’un<br />
logement<br />
DnT,A 55 DnT,A 55 DnT,A 52 DnT,A 52<br />
locaux d’activités DnT,A 58 DnT,A 58 DnT,A 55 DnT,A 55<br />
Les valeurs de DnT,A figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des isolements acoustiques standardisés exprimés en dB, pour une<br />
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception. De plus, chaque valeur de DnT,A est évaluée selon la norme NF<br />
EN ISO 717-1 (classement français NF S 31-032-1) comme étant égal à la somme de l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,w et du terme<br />
d’adaptation C à un spectre de bruit rose.<br />
(1) Un local à l'air libre n'est pas examiné en tant que local d'émission.<br />
(2) L’exigence de 55 dB s’applique aux logements collectifs et celle de 58 dB aux maisons individuelles non isolées.<br />
(3) Ou via la porte palière et une seule porte de distribution.<br />
L 2 Bruit de chocs<br />
Dans le cas de bâtiments collectifs, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces principales d’un logement et<br />
émis dans les locaux du bâtiment extérieurs à ce logement (y compris les coursives extérieures).<br />
Dans le cas de maisons individuelles mitoyennes ou en bande, il s’agit du bruit de chocs reçu dans les pièces<br />
principales d’une maison et émis dans les locaux qui lui sont mitoyens (y compris les coursives extérieures).<br />
On étudie chacune des transmissions vers les pièces principales du logement examiné depuis un local extérieur<br />
à ce logement et appartenant aux catégories suivantes (conformément au § “ Généralités ” de cette rubrique) :<br />
- catégorie “ logements ” : tout local à l’exception des combles non aménagés, des balcons et loggias non situés<br />
directement au-dessus d’une pièce principale.<br />
- catégorie “ circulations communes ” : tout local à l’exception des escaliers collectifs lorsqu’il existe un ascenseur.<br />
- catégorie “ locaux d’activités ” : tout local.<br />
Aucune transmission vers les pièces principales du logement examiné depuis un local de la catégorie “ locaux<br />
techniques ” n’est à étudier.<br />
Le niveau d’évaluation retenu, pour le logement examiné, est égale au plus faible des niveaux d’évaluation<br />
obtenus pour une ou plusieurs transmissions étudiées.<br />
L 2.1<br />
Exigences<br />
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé “ L’ nT,w ”<br />
dans les pièces principales du logement examiné (et pouvant être émis depuis les diverses catégories de locaux<br />
précédemment citées) qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est<br />
utilisé en tant que tableau d’évaluation d’une transmission que lorsque la méthode d’évaluation par le calcul est<br />
retenue.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
38<br />
exigences au bruit de chocs (bâtiment collectif et maison individuelle non isolée)<br />
nature du local d'émission<br />
niveau d’évaluation pour la pièce principale de réception<br />
NC REGL Q QCA<br />
logements (1) dépendances (2) L’nT,w 58 L’nT,w 58<br />
pièces principales, pièces de service, dégagements<br />
circulations communes (3) L’nT,w 58 L’nT,w 58 L’nT,w 55 L’nT,w 52<br />
locaux d'activités (4)<br />
Les valeurs de L’nT,w figurant dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression pondéré du bruit de chocs standardisé<br />
exprimés en dB, pour une durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />
(1) Sauf balcons et loggias non situés directement au-dessus d'une pièce principale.<br />
(2) Sauf combles non aménagés.<br />
(3) Sauf escaliers collectifs dans le cas où un ascenseur dessert le bâtiment.<br />
(4) Dans le cas où, à l'émission, le local d'activité considéré est un parking, on se reporte aux mêmes exigences que celles requises pour les<br />
locaux appartenant à la catégorie “ dépendances de logements ”.<br />
L 3<br />
Bruit des équipements individuels de chauffage et de<br />
climatisation, intérieurs au logement examiné<br />
Dans le cas de bâtiments collectifs ou de maisons individuelles, il s’agit du bruit créé par un équipement individuel,<br />
installé dans un local du logement examiné.<br />
Au titre de ces équipements individuels intérieurs au logement examiné, on étudie les installations individuelles de<br />
chauffage, y compris les pompes à chaleur, et les installations individuelles de climatisation.<br />
On retiendra, pour le logement examiné, la cotation la plus défavorable obtenue pour chacune des transmissions<br />
étudiées entre un de ces équipements et chaque pièce principale et la cuisine de ce logement.<br />
La cotation de cette sous-rubrique est “ sans objet ” si aucun de ces équipements n'est prévu dans le logement<br />
examiné ; par exemple, dans le cas de logements collectifs où de telles installations seraient collectives.<br />
L 3.1 Exigences<br />
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ L nAT ” dans les pièces principales et dans la<br />
cuisine du logement examiné (et pouvant être émis par un de ces équipements du même logement) qui sont nécessaires<br />
à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique. Il n’est pas utilisé directement pour les<br />
évaluations et il ne sert donc que pour la présentation des exigences.<br />
exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au logement examiné<br />
nature de l’équipement nature du local de réception dans le logement examiné niveau d’évaluation<br />
appartenant au logement examiné NC REGL Q QCA<br />
chauffage pièce principale fermée LnAT 35 LnAT 35 LnAT 30<br />
pièce principale ouverte sur une cuisine par une baie libre LnAT 45 LnAT 45 (1) LnAT 30<br />
Cuisine LnAT 50 LnAT 50<br />
climatisation pièce principale LnAT 35 LnAT 35 LnAT 30<br />
Cuisine LnAT 50 LnAT 50<br />
Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une<br />
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />
(1) Conformément à l’arrêté du 30 juin 1999, cette exigence est de 40 dB(A) à compter du 1er janvier 2001 (dépôt de demande de permis de<br />
construire).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
39<br />
L 4<br />
Bruit des équipements individuels et collectifs<br />
Dans le cas de bâtiment collectifs ou de maisons individuelles jumelées ou en bande, il s’agit du bruit créé par un<br />
équipement individuel ou par un équipement collectif.<br />
Au titre de ces équipements individuels et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :<br />
- robinetteries,<br />
- chutes d’eaux (canalisation d’évacuation d’eau des équipements sanitaires et d’eaux pluviales).<br />
Au titre de ces équipements collectifs et extérieurs au logement examiné, on étudie les installations suivantes :<br />
- ascenseurs,<br />
- vide-ordures,<br />
- chaufferie collective,<br />
- autres équipements collectifs (transformateur électrique, porte automatique de garage collectif, compacteur<br />
d’ordures, adoucisseur d’eau, surpresseur d’eau,...).<br />
Pour les installations de ventilation mécanique contrôlée, qu’il s’agisse d’une installation individuelle d’un logement<br />
voisin comme celle du logement examiné, ou d’une installation collective, elle est toujours étudiée en fonction du<br />
niveau de bruit reçu dans le logement examiné et raccordé à une telle installation.<br />
On retiendra, pour le logement examiné, le niveau d’évaluation le plus défavorable obtenu pour chacune des transmissions<br />
étudiées vers les pièces principales et la cuisine, en provenance :<br />
- d’un local extérieur au logement où un équipement individuel est présent,<br />
- d’un local extérieur au logement où un équipement collectif est présent,<br />
- d’une installation collective ou individuelle de ventilation mécanique contrôlée.<br />
L 4.1 Exigences<br />
Le tableau suivant présente les valeurs de niveaux de bruit reçu “ L nAT ” dans les pièces principales et dans la<br />
cuisine du logement examiné qui sont nécessaires à l’obtention des niveaux d’évaluation pour la sous-rubrique.<br />
exigences vis-à-vis du bruit des équipements individuels et collectifs<br />
nature de l’équipement<br />
nature du local de réception dans le logement examiné et niveau d’évaluation<br />
pièces principales<br />
cuisines<br />
NC REGL Q QCA NC REGL Q QCA<br />
équipement individuel (1) LnAT 30 LnAT 30 LnAT 35 LnAT 35<br />
équipement collectif LnAT 30 LnAT 30 LnAT 25 LnAT 35 LnAT 35<br />
Les valeurs de LnAT dans le tableau ci-dessus correspondent à des niveaux de pression acoustique normalisés exprimés en dB(A), pour une<br />
durée de réverbération égale à 0,5 s à toute fréquence, dans le local de réception.<br />
(1) Equipement individuel situé dans un autre logement que celui examiné (sauf cas particulier pour la VMC).<br />
L 5<br />
Traitement acoustique des parties communes<br />
Dans le cas seulement de bâtiments collectifs, il s’agit de s’assurer d’un minimum de traitement acoustique dans<br />
les parties communes, occasionné par la présence plus ou moins importante de revêtements muraux, de<br />
revêtements de sols et/ou de revêtements en plafond, d’une certaine performance acoustique à l’absorption.<br />
Ce traitement acoustique dans les parties communes doit permettre d’y réduire le niveau sonore ambiant et ainsi<br />
améliorer le confort acoustique dans les logements desservis par ces circulations.<br />
L 5.1 Exigences<br />
Cette exigence qui correspond précisément à celle fixée par la réglementation acoustique selon l’arrêté du 28<br />
octobre 1994, est donnée dans le tableau suivant.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
40<br />
exigence vis-à-vis du traitement acoustique des parties communes (bâtiment collectif)<br />
aire d’absorption équivalente (1)<br />
Niveau d’évaluation dans les circulations communes intérieures au bâtiment<br />
NC REGL Q QCA<br />
A ¼ surface au sol<br />
des circulations<br />
correspondantes<br />
A ¼ de la surface au sol des circulations correspondantes<br />
Les valeurs de A figurant dans le tableau ci-dessus, correspondent à la somme de l’aire d’absorption équivalente de chacun des revêtements<br />
absorbants disposés dans les circulations communes intérieures au bâtiment, exprimées en m².<br />
(1) Les halls d’entrées et circulations communes sur lesquels ne donne ni logement, ni loge de gardien, les circulations ayant une face à l’air libre,<br />
les escaliers encloisonnés et les ascenseurs, ne sont pas visés par cette exigence.<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
La cotation est établie à partir des résultats obtenus précédemment pour chacune des cinq sous-rubriques.<br />
cotation globale<br />
Note 1<br />
Niveau d’évaluation = NC, pour au moins une des sous-rubriques<br />
Note 2 (1)<br />
Niveau d’évaluation REGL, pour chacune des sous-rubriques<br />
Note 3<br />
Note 5<br />
Niveau d’évaluation Q, pour chacune des sous-rubriques<br />
Niveau d’évaluation = QCA, pour chacune des sous-rubriques<br />
(1) L’obtention pour un logement de la note 2 correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />
l’arrêté du 30 Juin 1999 (selon les dispositions applicables au 1er janvier 2000), à l’exclusion de l’exigence d’isolement acoustique vis-à-vis de<br />
l’espace extérieur pouvant éventuellement être traitée par ailleurs (cf. rubrique “ M – Acoustique extérieure).<br />
Bâtiments collectifs<br />
L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier pour ce type de construction.<br />
Maisons individuelles jumelées ou en bande<br />
L’application du tableau précédent concerne la totalité des sous-rubriques à étudier, à l’exception de la sousrubrique<br />
“ L5 - Traitement acoustique des parties communes ” qui est “ sans objet ” pour ce type de construction.<br />
Maisons individuelles isolées<br />
Seules les sous-rubriques “ L3 – Bruit des équipements individuels de chauffage et de climatisation, intérieurs au<br />
logement examiné ” en présence d’un de ces équipements et “ L4 – Bruit des équipements individuels et<br />
collectifs ” en présence d’une ventilation mécanique individuelle, sont concernées pour l’application du tableau<br />
précédent, les autres sous-rubriques étant “ sans objet ” pour ce type de construction.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel M – Acoustique intérieure<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
41<br />
AV<br />
Aération<br />
et<br />
ventilation<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
AV 1 Installation de ventilation<br />
AV 1.1 Dimensionnement de l'installation de ventilation<br />
AV 1.2 Durabilité et entretien de l'installation<br />
AV 1.3 Autocontrôle de l'installation<br />
AV 2 Séchage du linge<br />
AV 3 Aération de la salle d'eau<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel AV – Aération et ventilation<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
43<br />
Généralités<br />
Cette rubrique a pour objet d’évaluer la conception de l’installation d’aération et de ventilation d’une construction<br />
pour s’assurer d’un renouvellement correct de l’air intérieur, nécessaire à l’hygiène de vie des occupants, tout en<br />
contribuant également à la conservation du bâti.<br />
A l’origine d’un projet, le dimensionnement de l’installation conditionne son bon fonctionnement. Une bonne<br />
intégration des équipements dans la construction doit également permettre de conserver dans le temps ses<br />
performances initiales, lors des interventions d’entretien et de maintenance.<br />
Les critères techniques retenus dans cette rubrique sont :<br />
la conception de l’installation de ventilation,<br />
la durabilité et l’entretien de l’installation de ventilation,<br />
le contrôle du fonctionnement de l’installation de ventilation,<br />
les dispositions pour le séchage du linge.<br />
L’aération de la salle d’eau.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation de la présente rubrique est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de<br />
construction.<br />
Cette appréciation de la qualité des installations de ventilation, implique également que les matériaux ou<br />
matériels mis en place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et<br />
que leur mise en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />
Critères et exigences<br />
Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />
AV 1 Installation de ventilation<br />
AV 1.1 Dimensionnement de l’installation de ventilation<br />
Une note de calcul conduisant au dimensionnement de l’ensemble de l’installation de ventilation, permet de<br />
s’assurer du bon fonctionnement aéraulique du système, de vérifier le comportement acoustique de l’installation<br />
et de maîtriser les déperditions thermiques liées au renouvellement d’air.<br />
Dimensionnement de l’installation de VMC<br />
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation sera réalisée conformément à la note<br />
de calcul du dimensionnement de celle-ci, établie par l’entreprise titulaire du lot (1) . En présence d’une ventilation<br />
mécanique contrôlée collective, le dimensionnement doit respecter la norme NF P 50-410 (DTU 68-1).<br />
(1) Cette disposition est déjà requise dans le contexte de la rubrique « S – Niveau de consommation conventionnelle<br />
d’énergie », mise à jour à l’occasion de la parution de la RT2000.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
AV – Aération et ventilation<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
44<br />
AV 1.2<br />
Durabilité et entretien de l’installation<br />
En complément du dimensionnement de l’installation, il est important de prévoir la compatibilité des différents<br />
composants entre eux, tout en veillant à leur positionnement afin de faciliter les futures interventions d’entretien<br />
et de maintenance.<br />
AV 1.2.1<br />
Ventilateur et récupérateur<br />
Ventilateur et récupérateur<br />
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que l’installation de ventilation respectera les normes NF P 50-410<br />
(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des équipements et leurs accès,<br />
afin de réaliser les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.<br />
Le démontage du caisson ventilateur, comme celui du caisson de récupération, doit être réalisable sans nécessiter la<br />
déconnexion du réseau aéraulique, afin d’effectuer facilement les interventions courantes d’entretien et de maintenance.<br />
AV 1.2.2<br />
Réseaux aérauliques<br />
Réseaux aérauliques<br />
3 et 5 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les réseaux de ventilation respecteront les normes NF P 50-410<br />
(DTU 68-1) et NF P 50-411-1 et 2 (DTU 68-2), notamment en ce qui concerne l’implantation des réseaux et leurs accès, afin<br />
de faciliter les interventions de vérification, d’entretien et de maintenance.<br />
Tous les conduits collectifs doivent être réalisés en matériau rigide, à l’exception des piquages individuels (1) (vers les<br />
bouches d’extraction) situés dans une gaine technique ou un plénum qui peuvent être réalisés en matériau métallique<br />
flexible.<br />
Le réseau collectif et les piquages individuels doivent disposer de tous les éléments (trappe de visite, bouchon de pied de<br />
colonne, etc.) pour réaliser leur nettoyage sans devoir démonter les liaisons entre les canalisations.<br />
(1) Cette disposition concerne également les conduits d’une installation de ventilation individuelle.<br />
AV 1.2.3<br />
Terminaux et bouches d’extraction<br />
Terminaux et bouche d’extraction<br />
3 et 5 Le nettoyage du module d’extraction des bouches ne doit pas nécessiter le démontage de la liaison bouche / conduit et<br />
doit pouvoir être effectué facilement par l’usager, y compris pour accéder à la bouche (2) .<br />
(1) Ne concerne pas les bouches de VMC gaz.<br />
(2) La bouche ne doit pas être positionnée derrière un autre équipement ou des canalisations.<br />
AV 1.3<br />
Autocontrôle de l’installation<br />
Cette intervention, réalisée par l’entreprise en charge de ce lot, contribue à améliorer la qualité de réalisation de<br />
l’installation de ventilation et permet la correction éventuelle des dysfonctionnements les plus courants.<br />
L’autocontrôle comporte des vérifications visuelles des différents composants mis en œuvre, de leurs liaisons, de<br />
leur positionnement et également des mesures aux points critiques de la réalisation de l’installation.<br />
Autocontrôle de l’installation<br />
3 et 5 Il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que l’entreprise titulaire du lot ventilation devra réaliser un<br />
autocontrôle de l’ensemble de l’installation (1) , validant la conformité et le bon fonctionnement des ouvrages. Pour ce faire,<br />
la fourniture d’un rapport d’autocontrôle est indispensable dans lequel figure la traçabilité des différents points vérifiés.<br />
(1) A ce titre, le document mis au point par UNICLIMAT, sous le nom du « Guide de réception d’une installation de VMC »<br />
(novembre 1997) peut être utilisé ainsi que certains documents similaires mis au point par des fabricants, ou tout contrôle<br />
« équivalent », réalisé par une tierce partie compétente (contrôleur technique, fabricant, etc.).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
AV – Aération et ventilation<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
45<br />
AV 2 Séchage du linge<br />
Le séchage du linge dans un logement pose souvent des difficultés aux occupants en terme d’espace,<br />
notamment en période froide. De plus, lorsque des conditions de ventilation ne sont pas correctement assurées,<br />
le taux important d’humidité en découlant contribuera à une dégradation du bâti, indépendamment des aspects<br />
d’inconfort.<br />
Séchage du linge<br />
3 Prévoir une surface au sol nécessaire pour pouvoir ultérieurement placer un sèche-linge (1) ou un étendage manuel (2) ,<br />
dans un local (3) ventilé (4) autre qu’une cuisine fermée.<br />
5 Idem ci-dessus, avec :<br />
Présence d’un local ventilé (bouche d’extraction) ou partiellement à l’air libre (séchoir) individuel dans le logement<br />
(autre que la cuisine et la salle d’eau) ou collectif dans la cage d’escalier<br />
ou<br />
Prédisposition au raccordement pour l’évacuation d’air d’un sèche linge, dans le local où un branchement électrique<br />
spécifique est prévu à cet effet. De plus, une amenée d’air spécifique doit être prévue dans ce local (5)<br />
ou<br />
Un équipement pour le séchage du linge est fourni à la livraison du logement, incluant les dispositions nécessaires<br />
aux besoins renforcés en matière de ventilation.<br />
(1) La localisation d’un tel équipement sera repérée par la présence du branchement électrique « spécifique » prévu à cet effet<br />
(emprise au sol de 60 x 60 cm à vérifier ou 45 x 60 cm dans les studios et deux pièces).<br />
(2) L’emprise au sol à prévoir doit correspondre au minimum à un carré de 100 x 100 cm ou de 60 x 60 cm dans les studios et<br />
deux pièces, en dehors des zones de passage pour accéder à d’autres équipements (exemple : baignoire, lavabo, …).<br />
(3) Y compris dans un garage ventilé, dans le cas d’une maison individuelle.<br />
(4) Un local est considéré comme ventilé, dès lors ou il dispose d’une entrée d’air, d’une sortie d’air ou d’une ouverture sur<br />
l’extérieur.<br />
(5) Cette amenée d’air doit permettre de compenser le volume d’air extrait lors du fonctionnement du sèche-linge.<br />
AV 3 Aération de la salle d’eau<br />
Cette disposition améliore le confort et est de nature à limiter le taux d’humidité dans la salle d’eau.<br />
Eclairage naturel de la salle d’eau<br />
3 (aucune exigence)<br />
5 La salle d’eau principale dispose d’une ouverture donnant sur l’extérieur.<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des notes obtenues, pour chacun des<br />
critères étudiés précédemment.<br />
Aération et ventilation<br />
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />
3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />
5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />
(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
AV – Aération et ventilation<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
47<br />
CP<br />
Chantier propre<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
CP 1 Appel d'offres –Réponse des entreprises<br />
CP 1.1 Objectif et modalités<br />
CP 1.2 Elimination des déchets<br />
CP 1.2.1 Démolition<br />
CP 1.2.2 Travaux neufs<br />
CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier<br />
CP 2.1 Organisation environnementale de la préparation du chantier<br />
CP 2.2 Maîtrise des impacts environnementaux du chantier<br />
CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations<br />
CP 2.2.2 Nuisances sonores<br />
CP 2.2.3 Nettoyage de chantier<br />
CP 2.2.4 Pollution des sols, des eaux et de l'air<br />
CP 2.2.5 Autres nuisances<br />
CP 2.3 Bilan du chantier<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
49<br />
Généralités<br />
Afin de limiter les impacts environnementaux dus au chantier, le maître d’ouvrage doit agir tout au long de l’acte<br />
de construire, tout particulièrement en phase de conception technique, de préparation du chantier puis lors de la<br />
réalisation des travaux.<br />
Lors de la phase de validation du projet et du choix de son implantation, le maître d’ouvrage doit avoir listé les<br />
contraintes qui seront à traiter lors du chantier. Elles peuvent concerner les caractéristiques propres au voisinage<br />
privé ou public (activités sensibles, accès au quartier, …), les difficultés d’accès au chantier (personnel,<br />
approvisionnement, matériel, …) et les risques de pollutions (sols, nappe phréatique, cours d’eau, …).<br />
En présence de travaux de démolition, ceux-ci doivent être pris en considération quant aux nuisances<br />
occasionnées vis-à-vis du voisinage et aux contraintes d’évacuation des déchets.<br />
Dans le cadre de cette rubrique, l’évaluation est réalisée en 2 phases : audit des objectifs du maître d’ouvrage et<br />
des dispositions envisagées, évaluation des dispositions retenues lors de la phase d’appel d’offre des<br />
entreprises, voire dans le dossier des marchés.<br />
Projet de Décret xxxx relatif à la prolongation de l’exonération de la TFPB, en secteur social<br />
De plus, un bilan de chantier, établi par le maître d’ouvrage permettra de mesurer les efforts et les dispositions<br />
environnementales effectivement mises en place.<br />
Critères et exigences<br />
CP 1<br />
CP 1.1<br />
Appel d'offres - Réponse des entreprises<br />
Objectif et modalités<br />
Au niveau du règlement d’appel d’offre, le maître d’ouvrage doit définir précisément les conditions de l’appel<br />
d’offre, concernant :<br />
les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier,<br />
les modalités de leur prise en compte au niveau de la sélection des entreprises (au niveau humain,<br />
organisationnel et financier) ; dans tous les cas, il exigera des entreprises qu’elles désignent un responsable<br />
environnemental pour le chantier.<br />
Les objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier par le maître d’ouvrage, peuvent, au delà des<br />
dispositions réglementaires nationales ou locales, concerner le traitement de diverses nuisances, comme la<br />
réduction du bruit, les salissures et poussières, la pollution des eaux et du sol, l’usage des engins et véhicules<br />
de chantier, la clôture et sa signalisation, la gestion des déchets comme leur réduction et toutes les dispositions<br />
particulières devant être traitées dans le cadre de l’organisation du chantier.<br />
Ces objectifs seront traduits dans le dossier de consultation des entreprises, le maître d’ouvrage devant veiller à<br />
la cohérence des offres des entreprises par rapport à ce dossier de consultation.<br />
Le maître d’ouvrage doit mettre à disposition des entreprises l’ensemble des éléments dont il a connaissance et<br />
qui sont de nature à leur permettre de répondre aux objectifs environnementaux (carte de bruit, filière et plan<br />
d’élimination des déchets, diagnostic amiante dans le cas de travaux préalables de démolition, …).<br />
CP 1.2<br />
Elimination des déchets<br />
L’élimination des déchets de démolition ou issus des travaux neufs revêt une importance toute particulière qui<br />
doit faire l’objet d’un traitement spécifique de la part du maître d’ouvrage dans le dossier de consultation des<br />
Entreprises.<br />
Chacune d’elles doit établir la liste estimative, la nature et les quantités de déchets produits selon l'avancement<br />
du chantier. Ces documents devront être complétés des informations concernant le mode retenu pour<br />
l'élimination des déchets, en adéquation avec le site, ainsi que l’estimation du coût correspondant.<br />
Lors du déroulement du chantier, et afin d’en conserver une parfaite traçabilité, les entreprises doivent fournir au<br />
maître d’ouvrage les enregistrements relatifs à l’élimination des déchets.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
50<br />
Ces dispositions sont explicitées dans les paragraphes suivant qui distinguent le cas particulier de travaux<br />
préalables de démolition, et précisent les exigences que doit intégrer le dossier de consultation des entreprises.<br />
Le maître d’ouvrage pourra également s’inspirer du document « Recommandation n° T2-2000 aux maîtres<br />
d’ouvrage publics, relative à la gestion des déchets de chantiers du bâtiment ».<br />
CP 1.2.1<br />
Démolition<br />
En présence de travaux de démolition, le maître d’ouvrage constituera un lot Démolition qui permettra de<br />
distinguer les dispositions spécifiques à mettre en œuvre vis-à-vis du traitement des déchets de démolition, de<br />
celles liées aux traitement des déchets issus des travaux neufs.<br />
Le maître d’ouvrage doit réaliser un « diagnostic déchets » des ouvrages à démolir.<br />
Composition et devenir des déchets de démolition<br />
Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à<br />
limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant les filières de recyclage actuellement disponibles.<br />
Cette approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les techniques de démolition.<br />
CP 1.2.2<br />
Tri et gestion des déchets de démolition<br />
Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant<br />
le stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur<br />
évacuation en décharge ou vers des filières de recyclage.<br />
Travaux neufs<br />
Composition et devenir des déchets<br />
Outre le fait de devoir quantifier les déchets selon les classifications officielles en la matière, il y a lieu de veiller à<br />
limiter ceux qui devront être mis en décharge, en privilégiant leur valorisation via les filières de recyclage<br />
actuellement disponibles. Cette approche ne peut être dissociée du choix retenu concernant les choix<br />
constructifs.<br />
Tri et gestion des déchets de travaux<br />
Selon chaque situation, il y a lieu de rechercher à optimiser les choix retenus, matériau par matériau, concernant<br />
le stockage des déchets, triés ou non, en fonction de la prestation de ou des entreprises choisies pour leur<br />
évacuation en décharge ou vers des filières de recyclage.<br />
CP 2 Organisation et maîtrise des impacts du chantier<br />
CP 2.1<br />
Organisation environnementale de la préparation de chantier<br />
La phase de préparation de chantier est déterminante pour répondre aux objectifs du « chantier propre » dont le<br />
but est de réduire les nuisances environnementales.<br />
Le maître d’ouvrage doit donc, en accord avec la maîtrise d’œuvre d’exécution, les entreprises et autres<br />
intervenants à l’acte de construire, préciser la période consacrée à la préparation de chantier, avant le<br />
démarrage des travaux.<br />
Il devra également définir les différentes actions environnementales suivantes, à réaliser lors de cette phase de<br />
préparation de chantier :<br />
Réunion des contractants et présentation des objectifs environnementaux recherchés,<br />
Désignation des différents responsables environnementaux auprès de chaque contractant,<br />
Revues des prestations techniques et leurs interconnexions, en stipulant les points sensibles en matière<br />
environnementale,<br />
Dispositions en vue de l’information et de la sensibilisation du personnel des entreprises, en matière<br />
environnementale.<br />
Afin de pouvoir établir le bilan environnemental du chantier, le maître d’ouvrage conserve l’ensemble des<br />
enregistrements relatifs au déroulement du chantier.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
51<br />
CP 2.2<br />
Maîtrise des impacts environnementaux du chantier<br />
Le maître d’ouvrage, selon les particularités de l’opération, adapte les dispositions à mettre en place pour<br />
maîtriser les impacts environnementaux du chantier.<br />
Il devra être défini les points suivants :<br />
Désignation de l'intervenant 1 en charge de réaliser le plan général d’organisation de chantier (dont la gestion des<br />
déchets de chantier) et des différentes pièces annexées,<br />
Elaboration du plan détaillé d'organisation de chantier, à partir des spécifications particulières établies par<br />
chaque entreprise,<br />
Mise en œuvre du plan d'organisation de chantier - coordination des intervenants, dispositions à prévoir lors des<br />
réunions de chantier et dans les comptes-rendus.<br />
Ces dispositions doivent également intégrer celles qui concernent les éventuels travaux de démolition.<br />
Les paragraphes suivants précisent certaines des autres dispositions à prévoir, sans pour autant être<br />
exhaustives. Selon les cas, ces dispositions sont exigibles ou simplement recommandées.<br />
CP 2.2.1 Information des riverains et traitement de leurs éventuelles réclamations<br />
Dispositions générales<br />
Désignation de la personne responsable de l’information des riverains et du traitement des réclamations de ces<br />
derniers.<br />
Définition des différentes actions à mener pour l’information des riverains. La nature des informations à<br />
communiquer est en corrélation avec diverses nuisances citées ci-après, par exemple, avant des périodes<br />
particulièrement bruyantes ou avant des travaux particulièrement poussiéreux (démolition).<br />
Voies de circulation et parkings<br />
Organisation des voies publiques ou privées de circulation, en concertation avec la collectivité locale.<br />
Organisation du stationnement pour les riverains et le personnel impliqué dans les travaux.<br />
Organisation de l’approvisionnements du chantier et des enlèvements (heures, itinéraires, ..).<br />
CP 2.2.2<br />
Nuisances sonores<br />
Sensibilisation du personnel de chantier<br />
La sensibilisation du personnel de chantier doit porter à la fois sur les nuisances sonores vis-à-vis d’autrui<br />
comme par rapport aux risques encourus pour leur propre confort et santé.<br />
Planification des tâches bruyantes<br />
Planification des tâches bruyantes, compte tenu des particularités du site (dates et heures).<br />
Organisation des équipes et du matériel pour accomplir des tâches bruyantes au même moment sur une durée<br />
plus courte.<br />
Equipements et matériels insonorisés ou moins bruyants (il s’agit là de recommandations non<br />
obligatoirement exigibles, mais pouvant être mises en œuvre)<br />
Veiller lors de l’implantation des locaux de chantier ou des zones de stockage de matériaux, à ce qu’ils puissent<br />
contribuer à faire écran acoustique, voire d’en mettre en œuvre réellement pour des tâches particulières<br />
bruyantes sur de longues durées.<br />
Utilisation d'équipements insonorisés.<br />
Positionner les équipements fixes afin de les éloigner des zones les plus sensibles vis-à-vis du bruit occasionné.<br />
Veiller dans l’organisation du chantier à favoriser les voies de circulations pour limiter au mieux le nombre de<br />
manœuvres des camions et engins.<br />
Utilisation d’équipements électriques ou hydrauliques quand ils existent, en remplacement des équipements<br />
pneumatiques nécessitant l’usage d’un compresseur (précautions à prendre par temps de pluie ou en milieu très<br />
humide pour les appareils électriques).<br />
1 Choisi parmi les intervenants de l'acte de construire de l'opération.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
52<br />
CP 2.2.3<br />
Utilisation de préférence d’une grue dont le moteur est placé en position basse, selon les possibilités<br />
d’encombrement. Utilisation d’une liaison radio pour les communications depuis le sol avec le grutier.<br />
Recépage des têtes de pieux à la pince hydraulique en remplacement du marteaux piqueur, selon la quantité à<br />
traiter.<br />
Utilisation de banches à système de serrage ne nécessitant pas l’usage du marteau pour leur fermeture.<br />
Dans la mesure du possible, utilisation de béton auto plaçant afin de réduire les interventions de vibrage.<br />
En technique de démolition, il y a lieu également de prendre en considération celles qui peuvent utiliser des<br />
équipements et matériels moins bruyants (lance thermique, éclateur chimique ou hydraulique, bennes à déchets<br />
insonorisées, …).<br />
Lors d’interventions au marteau piqueur, éviter d’attendre que les bétons soient trop secs ; Privilégier les<br />
réservations par rapport au recours systématique au percement après coulage.<br />
Nettoyage de chantier<br />
Dispositif de nettoyage des roues de camions<br />
Installation d'un dispositif de nettoyage de roues des camions (poste d’arrosage ou mise en place d’un<br />
débourbeur, avec traitement, voire récupération, des eaux sales).<br />
CP 2.2.4<br />
Nettoyage du chantier et arrosage<br />
Nettoyage régulier du chantier et des voies d’accès.<br />
Arrosage des sols et voies de circulation poussiéreuses.<br />
Pollution des sols, des eaux et de l’air<br />
Produits dangereux<br />
Etiquetage des produits : veiller à l’étiquetage adéquat des produits dangereux.<br />
En cas de risque de rejet de substances dangereuses, prévoir des zones de stockage faisant l’objet d’une<br />
signalétique spécifique, ainsi que les dispositions permettant une isolation du sol et une récupération des<br />
éventuels rejets.<br />
Produits moins polluants (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais<br />
pouvant être mise en œuvre)<br />
Utilisation d’huile de décoffrage à base végétale (au lieu des huiles minérales).<br />
Brûlage de matériaux<br />
Le brûlage de matériaux est interdit sauf dans des cas réglementaires ou sanitaires bien spécifiques (par<br />
exemple, bois contaminés par des insectes xylophages : termites, …).<br />
Centrale à béton<br />
Utilisation d’un bac de décantation pour la récupération des eaux de lavage, avant leur recyclage.<br />
CP 2.2.5<br />
Outillage (il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être<br />
mise en œuvre)<br />
Utilisation d'outillage muni de filtre à poussière.<br />
Autres nuisances<br />
Clôture de chantier<br />
Mise en place de clôtures du chantier, en concordance avec les réglementations et les contextes locaux.<br />
Maintient dans le temps du bon état des palissades et clôtures.<br />
Dégradation des abords<br />
Dispositions générales à prévoir afin d’éviter toute dégradation des abords (constructions, véhicules, végétations,<br />
signalisations, …).<br />
Approvisionnements du chantier<br />
Organisation des approvisionnements du chantier. Détermination des itinéraires. Gestion particulière (heures,<br />
accès, nature, …) des livraisons et enlèvements, comme également pour les déplacement des engins de<br />
chantier, en rapport avec la gêne occasionnée pour les riverains (blocage de la circulation).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
53<br />
Dispositions relatives au personnel du chantier<br />
Dispositions propres aux conditions d’intervention du personnel, préservant l'environnement et leur assurant un<br />
niveau de confort suffisant.<br />
Gestion de la base de vie dans des conditions préservant l'environnement et assurant un niveau de confort<br />
suffisant.<br />
CP 2.3<br />
Bilan du chantier<br />
(il s’agit là d’une recommandation non obligatoirement exigible, mais pouvant être mise en<br />
œuvre) (il s’agit d’une exigence dans le cas du projet de Décret xxxx, relatif à la prolongation de<br />
l’exonération de la TFPB, en secteur social)<br />
Sous la responsabilité du maître d’ouvrage, il devra être établi en fin de chantier un bilan de ce dernier afin de<br />
mesurer les efforts et dispositions environnementales mises en place.<br />
Ce bilan permet d’évaluer les réelles réductions des nuisances environnementales ; cette action permet alors de<br />
capitaliser chantier après chantier, l’expérience professionnelle acquise en la matière et, ainsi, de pouvoir la<br />
reproduire comme de l’améliorer ultérieurement.<br />
Ce bilan doit notamment contenir les informations concernant :<br />
- les réclamations des riverains et leur traitement,<br />
- les dispositions appliquées afin de réduire les bruits de chantier,<br />
- les incidents ou accidents environnementaux intervenus durant le chantier, ainsi que le traitement des non<br />
conformités,<br />
- les résultats détaillés sur les différentes quantités et qualités de déchets et le bilan financier de leur gestion.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CP – Chantier Propre<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
55<br />
CM<br />
Choix des<br />
matériaux<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
CM 1 Etiquetage environnemental des matériaux<br />
CM 2 Matériaux renouvelables<br />
CM 3 Produits recyclés<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
57<br />
Généralités<br />
Cette rubrique permet d’engager, dès à présent, dans le cadre de la certification environnementale de<br />
QUALITEL, une démarche évolutive, afin de se préoccuper des performances environnementales des matériaux<br />
de construction.<br />
Néanmoins, il est indispensable de tenir compte également dans le choix de procédés, de systèmes et de<br />
produits de construction, des multiples autres exigences à caractères réglementaires, performantiels et<br />
économiques.<br />
Critères et exigences<br />
Actuellement, les critères et exigences faisant l’objet d’une évaluation ont particulièrement été définis dans un<br />
souci de cohérence, notamment pratique, avec les récentes évolutions des premières normes et autres<br />
références ou définitions sur les dites performances environnementales et sanitaires des produits, systèmes et<br />
procédés constructifs.<br />
Pour le seul critère de cette rubrique CM 1 – Etiquetage environnemental des matériaux, des dispositions<br />
constructives sont définies pour la note 3. Si les dispositions de la note 3 ne sont pas satisfaites pour ce critère<br />
étudié, la note 1 est retenue et attribuée à l’opération étudiée.<br />
CM 1 Etiquetage environnemental des matériaux<br />
Dans la définition et le choix des matériaux mis en œuvre dans l’opération, le maître d’ouvrage intègre, dès la<br />
phase de conception, l’étiquetage environnemental des matériaux.<br />
La norme XP P 01-010 est seule pertinente pour donner des informations constituant cet étiquetage (impacts<br />
environnementaux et sanitaires des produits de construction).<br />
Quand elles n’existent pas, les informations relatives à la maîtrise des risques sanitaires doivent au minimum être<br />
fournies, dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme XP P 01-010.<br />
<br />
<br />
Norme XP P 01-010<br />
A titre d’information, la norme XP P 01-010, relative à la qualité environnementale des produits de construction et<br />
plus particulièrement à l’information sur les caractéristiques environnementales des produits de construction, se<br />
décompose en deux parties :<br />
Partie 1 : méthodologie et modèle de déclaration des données,<br />
« Ce document définit les principes applicables à la fourniture d’informations sur les caractéristiques<br />
environnementales des produits de construction. A cette fin, il précise les informations pertinentes, les exigences<br />
sur l’origine des données et définit le cadre de leur présentation. Il ne spécifie pas, à ce niveau, de format de<br />
communication. »<br />
Partie 2 : cadre d’exploitation des caractéristiques environnementales pour application à un ouvrage donné.<br />
« Ce document caractérise la contribution des produits de construction aux impacts environnementaux d’un<br />
ouvrage donné. Il indique quelles informations doivent être recherchées dans la norme XP P 01-010-1 (partie 1)<br />
et comment les exploiter. Il n’a pas pour objectif de donner des critères de choix ou de hiérarchisation<br />
(pondération) des informations, de fournir une interprétation a priori de l’information (c’est à dire sans tenir<br />
compte du contexte dans lequel elle sera utilisée). »<br />
Renseignements minimaux sur les caractéristiques environnementales d’un produit<br />
Les renseignements à fournir à minima sur les caractéristiques environnementales d’un produit doivent au moins<br />
préciser les éléments suivants :<br />
L’unité fonctionnelle concernée (Cf. définition ci-dessous),<br />
Les indicateurs d’impacts environnementaux,<br />
La contribution à la maîtrise des risques sanitaires,<br />
La contribution au confort.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
58<br />
Quelques définitions et informations sur ces dénominations sont données ci-après, extraites essentiellement de<br />
la norme XP P 01-010. Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter aux normes XP P 01-010-1 et.<br />
XP P 01-010-2.<br />
Caractéristiques environnementales d’un produit<br />
Le terme « caractéristiques environnementales » désigne ici les données d'inventaires de l'analyse de cycle de<br />
vie ainsi que les données utiles à la maîtrise des risques sanitaires à l'intérieur du bâtiment.<br />
Elles sont communiquées de façons distinctes pour les cinq étapes du cycle de vie et rapportées à l'unité<br />
fonctionnelle.<br />
Unité fonctionnelle (UF)<br />
Les caractéristiques environnementales d’un produit de construction doivent être données pour une unité<br />
fonctionnelle (UF) de façon à assurer la comparabilité des résultats d’une analyse du cycle de vie à un autre.<br />
Pour un produit de construction, l'UF à retenir doit correspondre à l'unité en usage pour l'application dans<br />
l'ouvrage (mètre, mètre carré, unité, etc.), et le flux de référence est alors exprimé en kilogrammes de produit<br />
pour cette unité.<br />
Pour plus de précision, il y a lieu de se reporter au § 4.3.3 de la norme XP P 01-010-1.<br />
Etapes du cycle de vie d’un produit<br />
Le cycle de vie d'un produit de construction est divisé en cinq étapes principales qui sont les suivantes :<br />
- production : extraction des matières premières et fabrications, jusqu'à la sortie du site de fabrication du produit<br />
manufacturé (les transports nécessaires à cette étape sont inclus) ;<br />
- transport : de la sortie du site de fabrication à l'arrivée sur le chantier de construction ;<br />
- mise en oeuvre : construction de l'ouvrage, jusqu'à sa réception ;<br />
- vie en oeuvre : occupation de l'ouvrage par les occupants, entretien et réparations, jusqu'au départ des derniers<br />
occupants ;<br />
- fin de vie : destruction de l'ouvrage ou transports inhérents à l'évacuation des matériaux vers leurs diverses<br />
destinations (d'élimination ou de valorisation).<br />
Indicateurs d’impacts environnementaux<br />
La liste suivante précise à minima les impacts environnementaux retenus, issus des flux des substances<br />
répertoriées par l'inventaire du cycle de vie des produits:<br />
- 1. Consommation de ressources énergétiques,<br />
- 2. Consommation de ressources non énergétiques,<br />
- 3. Consommation d’eau,<br />
- 4. Déchets solides,<br />
- 5. Changement climatique,<br />
- 6. Acidification atmosphérique,<br />
- 7. Pollution de l’air,<br />
- 8. Pollution de l’eau,<br />
- 9. Pollution des sols,<br />
- 10. Destruction de la couche d’ozone stratosphérique,<br />
- 11. Formation d’ozone photochimique,<br />
- 12. Modification de la biodiversité.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
59<br />
Contribution à la maîtrise des risques sanitaires<br />
La norme XP P 01-010-1 fournit des informations quantitatives et/ou qualitatives sur des émissions de<br />
substances qui peuvent avoir des effets sur la santé.<br />
La contribution à la maîtrise des risques sanitaires se limite aux deux points suivants :<br />
- 13. Contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,<br />
- 14. Contribution à la qualité sanitaire de l’eau.<br />
<br />
<br />
<br />
Contribution au confort<br />
Les différentes caractéristiques énoncées ci-dessous doivent être sélectionnées et choisies en fonction de la<br />
pertinence du critère de confort à évaluer pour le produit étudié et sont notamment :<br />
- 15. Confort hygrothermique ,<br />
- 16. Confort acoustique,<br />
- 17. Confort visuel,<br />
- 18. Confort olfactif.<br />
Domaines constructifs visés par cette exigence<br />
Dans un premier temps, le champ d’application de ces dispositions se limite aux produits qui appartiennent aux<br />
parties d’ouvrage et familles suivantes.<br />
Structure<br />
- béton, maçonnerie, bois, métal, pierre.<br />
Enveloppe<br />
- façades (éléments de remplissages, revêtements extérieurs, …),<br />
- toitures (couvertures, étanchéités, …),<br />
- menuiseries extérieures (fenêtres, vitrages, portes, occultations, …).<br />
Cloisonnement<br />
- cloisons, doublages, isolants, gaines.<br />
Revêtements intérieurs<br />
- revêtements de sols, revêtements muraux, traitements en plafond, peintures.<br />
D’une façon générale, les équipements ne sont pas concernés actuellement.<br />
Exigence<br />
Pour l’attribution de la note 3 à ce critère, il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que les<br />
entreprises devront respectivement être en mesure de fournir au maître d’ouvrage les informations concernant<br />
les performances environnementales des produits de construction se rapportant à la structure, l’enveloppe, le<br />
cloisonnement et les revêtements intérieurs, relatifs à leur lot, en référence à l’application de la norme XP P 01-<br />
010.<br />
A défaut, quand elles n’existent pas pour un ou plusieurs produits, les informations concernant leurs<br />
performances environnementales, limitées aux seuls impacts sanitaires, doivent au minimum être connues des<br />
entreprises et disponibles dans une forme les situant par rapport aux exigences de la norme XP P 01-010. A<br />
savoir, la maîtrise des risques sanitaires concerne actuellement :<br />
- la contribution à la qualité sanitaire des espaces intérieurs,<br />
- la contribution à la qualité sanitaire de l’eau.<br />
Ces informations pourront être, le cas échéant, comparées au niveau de performance (quantitatif et qualitatif) fixé<br />
par le maître d’ouvrage, en la matière.<br />
Sinon, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
60<br />
CM 2 Matériaux renouvelables<br />
A propos de l’utilisation de matériaux dits renouvelables qui peuvent entrer dans la fabrication de divers produits<br />
de construction, il est prévu que le maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la<br />
matière. Il en résulte qu’aucune exigence quantitative n’est requise actuellement.<br />
On entend actuellement, par matériaux renouvelables, le bois et les matériaux d’origine végétale.<br />
Cas particulier :<br />
Cf. annexe Décret xxxx (projet) relatif à l’article 90 de la Loi de finance 2002.<br />
CM 3 Produits recyclés<br />
A propos de l’utilisation de produits dits recyclés qui peuvent être utilisés pour la construction, il est prévu que le<br />
maître d’ouvrage se fixe un niveau de performance (quantitatif et qualitatif) en la matière. Il en résulte qu’aucune<br />
exigence quantitative n’est requise actuellement.<br />
On entend actuellement, par « produits recyclés », des produits de construction dont certains composants utilisés<br />
dans leur fabrication, sont issus d’une filière de recyclage à partir de matière récupérée au sens de la norme<br />
XP P01-010.<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour l’opération étudiée, on retient en cotation globale la note obtenue à l’évaluation du critère CM 1 - Etiquetage<br />
environnemental des matériaux.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
61<br />
Annexe : Décret xxxx (projet) relatif à l’article 90 de la Loi de finance 2002<br />
Matériaux renouvelables<br />
Prise en compte du Critère de qualité environnementale 1.4b concernant le recours à un certain volume de<br />
matériaux renouvelables par opération. Cette quantité sera précisée dans le texte du Décret xxxx.<br />
La liste des matériaux considérés comme renouvelables sera précisée dans un Arrêté d’application au Décret<br />
xxxx.<br />
La méthode de calcul, à utiliser pour vérifier l’exigence, figurerait dans une circulaire d’application.<br />
La vérification de cette disposition particulière, est réalisée dans le cadre de la mission confiée à un examinateur<br />
de QUALITEL. Pour ce faire, il est prévu de reproduire dans cette rubrique l’intégralité des modalités citées cidessus,<br />
afin d’en faciliter leur utilisation.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
CM – Choix des matériaux<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
63<br />
P<br />
Confort<br />
thermique<br />
d’été<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la<br />
version complète figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
2003)<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
65<br />
Généralités<br />
La cotation de cette rubrique est établie conformément à la méthode forfaitaire présentée ci-dessous, qui<br />
s’appuie d’une part sur les dispositions prévues dans l’Arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques<br />
thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, et d’autre part sur les dispositions<br />
complémentaires devant être prévues pour satisfaire la certification QUALITEL.<br />
Les différents paramètres intervenant dans la cotation sont :<br />
La zone climatique d’été.<br />
La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport.<br />
L’inertie des logements.<br />
La performance des équipements prévus.<br />
La présence de certaines dispositions techniques complémentaires, telles que la ventilation forcée ou non, la<br />
climatisation, …<br />
La zone climatique d’été dans laquelle est située l’opération, qui varie de « Ea » (la moins chaude) à « Ed » (la<br />
plus chaude), est déterminée à partir de l’annexe I de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
La classe d’exposition des baies au bruit des infrastructures de transport, qui varie de « BR1 » (la moins<br />
bruyante) à « BR3 » (la plus bruyante), est définie et déterminée à partir de l’annexe II de l’arrêté du 29<br />
novembre 2000. Il est rappelé que celle-ci dépend entre autres du classement en catégorie de l’infrastructure de<br />
transports terrestres au voisinage de la construction, donné par arrêté préfectoral. Il en résulte que si l’isolement<br />
acoustique requis pour chaque baie doit être fourni par le Maître d’Ouvrage, il est logique qu’il en soit de même<br />
pour la détermination des classes d’exposition au bruit des baies. Toutefois, en l’absence de la fourniture par le<br />
Maître d’Ouvrage de la classe d’exposition au bruit de chaque baie d’une opération étudiée par QUALITEL, il y<br />
aura lieu de retenir à défaut les dispositions suivantes de cotation :<br />
- Toutes les baies soumises à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de<br />
l’arrêté du 6 octobre 1978) seront considérées en BR3.<br />
- Toutes les baies des chambres non soumises à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux<br />
arrêtés cités ci-dessus, seront considérées en BR2.<br />
- Toutes les baies des autres locaux non soumis à une exigence d’isolement acoustique, en référence aux<br />
arrêtés ci-dessus, seront considérées en BR1.<br />
L’inertie de chaque logement est déterminée à partir de l’approche définie dans les règles Th-I – « caractérisation<br />
de l’inertie thermique », dénommée « détermination de la classe d’inertie par point d’inertie », appliquée à<br />
chaque logement. Néanmoins, si le Maître d’ouvrage considère que cette approche est défavorable à l’opération<br />
étudiée, il a la possibilité de fournir une note de calcul détaillée de la classe d’inertie quotidienne selon une des<br />
autres approches définies dans les règles Th-I (« détermination forfaitaire de la classe d’inertie » ou<br />
« détermination de l’inertie par le calcul »). Dans cette situation, la note de calcul doit être réalisée pour<br />
l’ensemble de l’opération.<br />
La performance des équipements prévus pour le confort thermique d’été, est caractérisée par le facteur solaire<br />
« S » de chaque baie examinée pour la cotation, auquel d’autres dispositions thermiques peuvent s‘ajouter dans<br />
certains cas. Les valeurs de ces facteurs solaires sont déterminées, soit par le calcul à partir des règles Th-S -<br />
« calcul des facteurs solaires des parois », soit en laboratoire par un organisme accepté par QUALITEL, ou<br />
figurer directement dans les Avis Techniques. A défaut de la fourniture par le Maître d’Ouvrage des facteurs<br />
solaires des baies, on retiendra les valeurs forfaitaires qui sont données dans l’annexe située à la fin de la<br />
rubrique.<br />
Cas où le calcul de la température T ic et T icréf est effectué<br />
Dans le cas d’un bâtiment non climatisé, la cotation peut être également établie en se reportant aux tableaux de<br />
cotation des baies pour vérifier :<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
66<br />
<br />
<br />
d’une part que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température intérieure<br />
conventionnelle de référence du bâtiment notée « Ticréf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté<br />
du 29 novembre 2000, et correspondant à l’attribution de la note à cette rubrique,<br />
d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour<br />
seulement les pièces principales, correspondant à l’attribution de la note , ou à cette rubrique.<br />
<br />
Cas d’un bâtiment climatisé<br />
Dans le cas d’un bâtiment climatisé, la cotation peut être également établie en se reportant aux tableaux de<br />
cotation des baies pour vérifier :<br />
d’une part le respect des exigences minimales du titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000, correspondant à<br />
l’attribution de la note à cette rubrique,<br />
d’autre part le respect des dispositions thermiques complémentaires correspondant à l’attribution de la note ,<br />
ou à cette rubrique.<br />
<br />
<br />
<br />
Critères et exigences<br />
Trois tableaux distincts présentent les dispositions thermiques à satisfaire pour les baies :<br />
Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1.<br />
Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2.<br />
Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3.<br />
La cotation est établie en vérifiant d’une part, que la performance des équipements, caractérisée par le facteur<br />
solaire « S » de chaque baie concernée du logement étudié, est inférieur ou égal au facteur solaire de référence<br />
« Sréf », et d’autre part que les dispositions thermiques complémentaires demandées dans certains cas sont<br />
toutes prévues.<br />
Lorsque la valeur de « Sréf » donnée dans un des tableaux suivants pour satisfaire la note ou la note en<br />
pièce principale est inférieure ou égale à 0.21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour<br />
l’ensemble des baies concernées.<br />
La présence de vitrage teinté sur une baie d’un local autre qu’à occupation passagère est interdite si la valeur de<br />
son facteur de transmission lumineuse est inférieure à 0.50.<br />
En présence d’un logement ou d’une partie de logement en classe d’inertie (quotidienne) « légère »(l), il y aura<br />
lieu de se référer dans les tableaux à la classe d’inertie (quotidienne) « très légère » (tl).<br />
Enfin, sauf si des règles d’hygiène ou de sécurité l’interdisent, les baies d’un même local non climatisé autre qu’à<br />
occupation passagère, doivent pouvoir s’ouvrir sur au moins 30% de leur surface totale. Cette limite est ramenée<br />
à 10% dans le cas des locaux pour lesquels la différence d’altitude entre le point le plus bas de son ouverture la<br />
plus basse et le point le plus haut de son ouverture la plus haute est égale ou supérieure à 4m.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
(1)<br />
Tableau 1 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR1<br />
Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5<br />
climatique d’inertie des baies des baies Sréf des Sréf des baies<br />
Sréf des baies<br />
d’été quotidienne<br />
baies<br />
pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)<br />
Ea TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
L<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
M<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
Eb TL Verticale toute 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
Horizontale toute 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
L<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
Ouest 0,45 0,45 0,45 0,21 0,45<br />
Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />
M<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 + VS 0,45<br />
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Ec TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
L<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
Ouest 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45<br />
Sud et est 0,45 0,45 0,45 0,10 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
M<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,10 + VS 0,45<br />
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25<br />
autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />
Horizontale toute 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />
Ed TL Verticale Nord 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,21 0,45 0,10 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,10 ou (0,21+VT) 0,45 0,10 + VS 0,45<br />
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
M<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,25 0,10 + C 0,25<br />
autres 0,15 0,10 + VT 0,15 0,10 + C 0,15<br />
Horizontale toute 0,10 0,10 + VT 0,10 0,10 + C 0,10<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,25 0,10 + C 0,25<br />
autres 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />
Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />
doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Ticréf », conformément aux<br />
dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et<br />
« climatisation ».<br />
(1) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de 0,45<br />
pour les baies horizontales.<br />
67<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Tableau 2 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR2<br />
Zone<br />
Classe d’inertie Inclinaison des Orientation des Note 2 Note 3 Note 5<br />
climatique<br />
d’été<br />
quotidienne baies<br />
baies<br />
Sréf des baies d’une<br />
chambre ou de la pièce<br />
principale d’un studio (1)<br />
Sréf des baies d’une<br />
chambre ou de la pièce<br />
principale d’un studio (1)<br />
Sréf des baies d’une<br />
chambre ou de la pièce<br />
principale d’un studio (1)<br />
Ea<br />
TL<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,45 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
autres 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />
M<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
autres 0,25 0,25 0,21<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,10<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />
Eb<br />
TL<br />
Verticale Nord 0,65 0,65 0,65<br />
autres 0,45 0,45 0,45<br />
Horizontale toute 0,25 0,25 0,25<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,25 0,21<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />
M<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,10<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 + VS<br />
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />
Ec<br />
TL<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
autres 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,10<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,10<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />
M<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,10 + VS<br />
autres 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />
Horizontale toute 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VS 0,10 + C<br />
autres 0,15 0,10 + VS 0,10 + C<br />
Horizontale toute 0 0 + VS 0 + C<br />
Ed<br />
TL<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45<br />
autres 0,25 0,21 0,10<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,10<br />
L<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 ou (0,21+VT) 0,10 + VS<br />
autres 0,15 0,10 ou (0,15+VT) 0,10 + VS<br />
Horizontale toute 0,10 0,10 0,10 + VS<br />
M<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VT 0,10 + C<br />
autres 0,15 0,10 + VT 0,10 + C<br />
Horizontale toute 0 0 0 + C<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,10 + C<br />
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 + C<br />
Horizontale toute NA NA NA<br />
Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />
doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à « Ticréf », conformément aux<br />
dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les valeurs indiquées « VT », « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation traversante », « ventilation spécifique » et<br />
« climatisation ».<br />
(1) Pour les baies des autres locaux, il y a lieu de se reporter aux exigences présentées dans le tableau 1 « dispositions thermiques pour les baies en<br />
classe d’exposition BR1 ».<br />
68<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
69<br />
(1)<br />
Tableau 3 : dispositions thermiques pour les baies en classe d’exposition BR3<br />
Zone Classe Inclinaison Orientation Note 2 Note 3 Note 5<br />
climatique d’inertie des baies des baies Sréf des Sréf des baies<br />
Sréf des baies<br />
d’été quotidienne<br />
baies<br />
pièce principale autre local (1) pièce principale autre local (1)<br />
Ea TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
autres 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />
M<br />
Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
autres 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />
Eb TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,25 0,25 0,21 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15<br />
L<br />
Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
M<br />
Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,25 + VS 0,25<br />
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />
Ec TL Verticale Nord 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45<br />
Ouest 0,25 0,21 0,25 0,10 0,25<br />
Sud et est 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
Horizontale toute 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
L<br />
Verticale Nord 0,25 0,25 0,25 0,10 0,25<br />
autres 0,15 0,15 0,15 0,10 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0 0<br />
M<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />
Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />
Ed TL Verticale Nord 0,25 0,10 0,25 0,10 + VS 0,25<br />
autres 0,15 0,10 0,15 0,10 + VS 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 0 0+VS 0<br />
L<br />
Verticale Nord 0,25 0,10 + VS (2) 0,25 0,10 + C 0,25<br />
autres 0,15 0,10 + VS (2) 0,15 0,10 + C 0,15<br />
Horizontale toute 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />
M<br />
Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />
autres 0,10 0,10 + VS 0,10 0,10 + C 0,10<br />
Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />
Tl<br />
Verticale Nord 0,15 0,10 + VS 0,15 0,10 + C 0,15<br />
autres 0 0 + VS 0 0 + C 0<br />
Horizontale toute NA NA NA NA NA<br />
Les valeurs indiquées « NA » correspondent à des situations interdites, conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les valeurs nulles correspondent à des situations interdites pour une chambre ou la pièce principale d’un studio. Dans les autres locaux, la cotation<br />
doit être systématiquement établie, en vérifiant que la température « Tic » du bâtiment est inférieure ou égale à la température intérieure<br />
conventionnelle de référence du bâtiment notée « Ticréf », conformément aux dispositions prévues dans l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les valeurs indiquées « VS » et « C » correspondent respectivement à « ventilation spécifique » et « climatisation ».<br />
(1) Excepté pour un local à occupation passagère dont le facteur solaire de référence des baies « Sréf » est de 0,65 pour les baies verticales et de 0,45<br />
pour les baies horizontales.<br />
(2) La note 3 pourra être également obtenue si le logement concerné possède des occultations extérieures avec un facteur solaire « S » inférieur ou égal<br />
à 0,10 à toutes les baies des séjours, chambres et cuisine. De plus, ce logement devra être en ventilation traversante, avec au moins une des<br />
façades :<br />
soit non assujettie à une exigence d’isolement acoustique au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978),<br />
soit avec un isolement requis au plus de 30 dB au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 (ou de l’arrêté du 6 octobre 1978), et au moins une des<br />
ouvertures de cette façade n’appartenant pas à une chambre.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Cas où le calcul de la température T ic et T icréf est effectué<br />
70<br />
Dans cette situation, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul détaillée (Tic, Ticréf), réalisée au moyen<br />
d’un logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini, afin de pouvoir procéder ensuite à<br />
une vérification de cohérence.<br />
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la note de calcul (Tic et Ticréf) pour le respect de la<br />
réglementation thermique correspondant à l’attribution directe de la note à cette rubrique, et d’autre part sur le<br />
respect des dispositions thermiques complémentaires devant éventuellement être prévues pour seulement les<br />
pièces principales, correspondant à l’attribution de la note , ou à cette rubrique.<br />
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces<br />
principales du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée<br />
dans un des trois tableaux suivants pour satisfaire la note ou la note , lorsque cette valeur de « Sréf » est<br />
différente de celle donnée pour satisfaire la note . De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est<br />
inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble de<br />
baies des pièces principales concernées.<br />
Dans le cas où le calcul de la température Tic, Ticréf est effectué, et uniquement pour les séjours (exclus les<br />
studios), il y a lieu pour les baies horizontales de se reporter aux valeurs des Sréf données pour les baies<br />
verticales (selon l’orientation) pour l’attribution des notes à .<br />
Cas des installations de ventilation spécifique<br />
Dans le cas où une installation de ventilation spécifique est exigée, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de<br />
calcul justificative, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.<br />
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part<br />
sur le respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note , ou <br />
à cette rubrique.<br />
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie du logement<br />
concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée dans un des trois tableaux<br />
suivants pour satisfaire la note ou la note . De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est<br />
inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est obligatoire pour l’ensemble des<br />
baies des pièces principales concernées.<br />
Cas des bâtiments climatisés<br />
<br />
Dans cette situation, il y a lieu de vérifier dans un premier temps le respect des exigences minimales du titre III<br />
de l’arrêté du 29 novembre 2000 (articles 38, 67, 68, 69), correspondant à l’attribution de la note à cette<br />
rubrique.<br />
En ce qui concerne l’article 38, celui-ci stipule que pour tout bâtiment climatisé, le facteur solaire moyen des<br />
baies (facteur solaire des baies pondéré par les surfaces des baies Smb), calculé comme indiqué ci-après, doit<br />
être inférieur ou égal à la valeur Smb-réf, donnée dans le tableau suivant :<br />
Smb-réf Ea Eb Ec Ed<br />
Baies verticales Nord 0,65 0,65 0,65 0,45<br />
Autres baies verticales 0,45 0,45 0,45 0,25<br />
Baies horizontales 0,25 0,25 0,25 0,15<br />
Le facteur solaire moyen des baies Smb d’un bâtiment ou d’une zone est défini par :<br />
Smb = ( A baie x S baie)<br />
( A baie)<br />
Avec pour chaque baie :<br />
A baie : surface (m²)<br />
S baie : facteur solaire (cf. règles Th-S ou § « annexe valeurs forfaitaires des facteurs solaires S »)<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
71<br />
Le calcul est à mener pour chaque orientation :<br />
- Verticale Nord,<br />
- Verticale Sud, Ouest et Est, prises ensemble,<br />
- Horizontale.<br />
En ce qui concerne les autres articles de l’arrêté (art. 67, 68, 69) se rapportant aux installations de climatisation<br />
dans les bâtiments d’habitation, il y a lieu de se reporter à la lecture de ceux-ci, afin de vérifier que l’ensemble<br />
des dispositions prévues sont bien respectées.<br />
Dans un deuxième temps, le Maître d’Ouvrage devra fournir une note de calcul justificative de l’installation de<br />
climatisation, afin de pouvoir procéder ensuite à une vérification de cohérence.<br />
La vérification de cohérence porte, d’une part sur la validité des hypothèses de calculs retenues, et d’autre part<br />
sur le respect des dispositions thermiques complémentaires, correspondant à l’attribution de la note , ou <br />
à cette rubrique.<br />
En effet, il y a lieu de vérifier en complément que la valeur du facteur solaire « S » de chaque baie des pièces<br />
principales du logement concerné, est au plus égale à la valeur du facteur solaire de référence « Sréf » donnée<br />
dans les tableaux 1, 2 et 3 pour satisfaire la note ou .<br />
Toutefois, pour tenir compte de la présence d’une installation de climatisation, les corrections suivantes<br />
présentées dans le tableau 4 ci-après seront appliquées aux exigences lues dans les tableaux 1, 2 et 3.<br />
Tableau 4 : corrections à appliquer en présence d’une installation de climatisation<br />
Exigences sans climatisation lues dans les tableaux 1, 2 ou 3<br />
Exigences corrigées avec climatisation<br />
0,10 et plus Climatisation uniquement<br />
0,21 + VT 0,21 + climatisation<br />
0,15 + VT 0,21 + climatisation<br />
0,10 + VT 0,21 + climatisation<br />
0,10 + VS 0,21 + climatisation<br />
0 0,21 + climatisation<br />
0 + VS 0,21 + climatisation<br />
NA<br />
0,21 + climatisation<br />
(1) De plus, il est rappelé que lorsque la valeur de « Sréf » est inférieure ou égale à 0,21, la présence de protections solaires extérieures est<br />
obligatoire pour l’ensemble des baies des pièces principales concernées<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on compare ses caractéristiques aux dispositions du ou des tableaux des dispositions<br />
thermiques par baies.<br />
Confort thermique d’été<br />
Cotation du logement<br />
Cotation des pièces du logement<br />
<br />
Une des baies du logement ne peut obtenir la note 2<br />
<br />
(1) Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note 2<br />
<br />
Toutes les baies du logement obtiennent au moins la note 3<br />
<br />
Toutes les baies des chambres obtiennent la note 5 et les autres baies<br />
obtiennent la note 3<br />
<br />
Toutes les baies du logement obtiennent la note 5<br />
(1) L’obtention pour un logement de la note correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />
l’Arrêté du 29 novembre 2000, en matière de confort thermique d’été.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
P – Confort thermique d'été<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
73<br />
Q Coût<br />
d’entretien<br />
des façades et toitures<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
Q 1 Parties pleines<br />
Q 2 Menuiseries extérieures<br />
Q 3 Occultations extérieures<br />
Q 4 Portes de garage<br />
Q 5 Etanchéités<br />
Q 6 Couvertures<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
75<br />
Généralités<br />
L’entretien des façades et toitures est examiné en ce qui concerne la durabilité des matériaux et procédés mis en<br />
œuvre, ainsi que la fréquence et l’importance de l’entretien qu’ils nécessitent.<br />
Par hypothèse, une durée de vie conventionnelle de 35 ans a été retenue pour traduire la période pendant<br />
laquelle l’estimation du coût d’entretien d’un bâtiment est quantifiable. Soulignons que la cotation de la rubrique a<br />
été conduite en considérant les coûts de remplacement, de réfection ou d’entretien des ouvrages à l’exclusion du<br />
premier investissement.<br />
Il est, de plus, considéré que les différents matériaux et procédés mis en œuvre le sont conformément aux<br />
Règles de l’Art (D.T.U. notamment) et que dans le cas de matériaux ou procédés traditionnels pour lesquels il<br />
existe une normalisation, les produits mis en œuvre sont conformes aux normes NF correspondantes.<br />
Pour un produit ou un procédé non traditionnel, entrant donc dans le champ d’application de l’Avis Technique ou<br />
de l’ATEX, les cotations seront établies en fonction des conclusions de l’Avis Technique ou de l’ATEX. Si l’emploi<br />
du produit ou du procédé, dans les conditions prévues dans le projet, est contraire aux dispositions de l’Avis<br />
Technique ou de l’ATEX, ou s’il n’existe ni Avis Technique, ni ATEX pour ce produit ou ce procédé, la cotation de<br />
la rubrique ne peut être établie (Ou à défaut, on retient pour ce produit ou ce procédé la note la plus défavorable<br />
rencontrée dans sa catégorie).<br />
Dans les tableaux de cotation, les carrés noirs ( ) représentent soit des incompatibilités, soit des solutions<br />
techniques insuffisamment connues, soit des procédés de construction contraires aux règles de l’Art. Dans le cas<br />
où un tel procédé est utilisé, la cotation de la rubrique ne peut être établie.<br />
Enfin, dans le cas où la construction est située en région maritime ou en atmosphère industrielle ou urbaine<br />
sévère, il appartient au Maître d’Ouvrage de fournir cette information.<br />
La cotation est exprimée globalement au niveau de l’opération en sommant les surfaces de l’ensemble des<br />
bâtiments ou des maisons de l’opération.<br />
Limite des appréciations données<br />
La nature des travaux retenus ainsi que les durées de vie estimées entre les interventions d’entretien et/ou de<br />
remplacement correspondantes, résultent pour la plus grande part des bibliothèques de données utilisées dans<br />
les logiciels de programmation de l'entretien et des grosses réparations, mis en place chez de nombreux<br />
gestionnaires de logements.<br />
Les durées de vie résultent de diverses approches, suivant la famille de produits :<br />
la durée de vie statistique moyenne avant défaillance (étanchéités, toitures) ,<br />
la stratégie d'entretien pour les parties d'ouvrage où les aspects esthétiques sont importants (parties pleines de<br />
façade),<br />
l’entretien jugé satisfaisant pour éviter une dégradation à moyen terme (menuiseries bois), tout en gardant un<br />
aspect esthétique acceptable.<br />
Les durées de vie et les coûts unitaires de travaux correspondent à des valeurs moyennes constatées et les taux<br />
d’actualisation et d’inflation à des valeurs moyennes prévisionnelles.<br />
Les coefficients caractérisant les « coûts actualisés d’entretien et de remplacement », donnés pour chaque<br />
famille de produits ont été établis par classement des dépenses s’y référant, par tranches identiques exprimées<br />
en francs ; Néanmoins, ces tranches ont été volontairement doublées pour les menuiseries, les occultations et<br />
les portes de garages, du fait de leur valeur unitaire des dépenses souvent plus élevée et pour conserver par<br />
ailleurs la même plage de coefficients (de 0 à 11) sur l’ensemble des produits.<br />
Ces coefficients permettent une comparaison relative des produits entre eux, dans la mesure où toutes les<br />
conventions de calcul s’avéreront vérifiées (taux d’actualisation et d’inflation) et respectées (interventions<br />
d’entretien et de remplacement dans les périodes prévues).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
76<br />
Détermination des surfaces prises en compte<br />
La cotation est établie à partir de surfaces forfaitaires déterminées selon des dispositions définies ci-après pour<br />
chaque partie d’ouvrage et en retenant ensuite le coefficient de coût actualisé correspondant au matériau le<br />
moins bien coté pour chaque partie d’ouvrage. Les dispositions forfaitaires de métré ne s’appliquent pas au cas<br />
des habitats solaires et bioclimatiques (capteurs, serres,...), le métré réel devant alors seul être pris en compte.<br />
Le Maître d’Ouvrage a la possibilité de fournir un métré détaillé portant sur les parties pleines de façades (à<br />
l’exception des sous-faces de balcons, plafonds de passages couverts, retours de loggias, garde-corps non<br />
intégrés à la façade), les menuiseries extérieures vitrées et les portes extérieures vitrées ou non (comptées vide<br />
pour plein), les occultations extérieures, les portes de garages, les étanchéités, les couvertures ainsi que sur les<br />
enveloppes des garages en maisons individuelles et les étanchéités sur parkings enterrés ou non. Lorsque le<br />
métré détaillé est fourni, on mène la cotation en retenant, pour chaque matériau constitutif de l’enveloppe, sa<br />
surface et son coefficient de coût actualisé. Pour des bâtiments comportant des locaux autres que d’habitation<br />
(bureaux, commerces, logements foyers...), les surfaces des façades correspondantes ne sont pas prises en<br />
compte et la surface de toiture est prise en compte au prorata des surfaces respectives de planchers (métrés<br />
réels ou métrés forfaitaires).<br />
Les constructions isolées des parties d’habitation mais destinées aux occupants, sont entièrement à prendre en<br />
compte pour la cotation (par exemple, garages en bande, LCR, locaux techniques).<br />
partie pleine en façade<br />
La surface Sp est déterminée en fonction de la surface habitable Sh par application du tableau « surface de<br />
parties pleines » ci-après :<br />
surface de parties pleines<br />
Valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp valeur de Sh valeur de Sp<br />
Sh 125 Sp = 1,5 Sh 350 Sh 250 Sp = 0,95 Sh 750 Sh 550 Sp = 0,80 Sh<br />
175 Sh 125 Sp = 1,2 Sh 450 Sh 350 Sp = 0,90 Sh 2000 Sh 750 Sp = 0,75 Sh<br />
250 Sh 175 Sp = 1,05 Sh 550 Sh 450 Sp = 0,85 Sh Sh 2000 Sp = 0,50 Sh<br />
Dans le cas d’une opération comportant plusieurs bâtiments (ou groupes de maisons individuelles), on détermine<br />
la valeur de Sp pour chaque bâtiment isolé et chaque bloc de bâtiments accolés. La valeur Sp retenue pour<br />
l’opération est la somme de la surface de parties pleines des différents bâtiments isolés et groupes de bâtiments<br />
accolés.<br />
exemple<br />
Sp = Sp(A) + Sp (B + C + D)<br />
Sp(A) est calculé en fonction de la surface habitable du bâtiment A, et Sp(B + C + D) en fonction de la somme des<br />
surfaces habitables des bâtiments B, C et D.<br />
Le mode de calcul est identique dans le cas de maisons individuelles.<br />
Dans le cas où les tableaux des ouvertures sont constitués de matériaux différents du reste de la façade, on<br />
retient le coefficient de coût actualisé le plus défavorable de l’ensemble des matériaux constitutifs de la façade, y<br />
compris ceux des tableaux.<br />
menuiseries extérieures (vitrées ou non)<br />
La surface So est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
77<br />
occultations extérieures<br />
La surface Soc est prise forfaitairement égale à 1/6 de la surface habitable totale des niveaux où existent des<br />
occultations, mêmes s’il n’y a pas d’occultations à toutes les ouvertures.<br />
portes de garages<br />
On prend en compte la surface réelle Sg des ouvrages.<br />
étanchéités<br />
La surface Se est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés<br />
sous terrasse, augmentée éventuellement des surfaces réelles d’étanchéité des parkings enterrés.<br />
Pour le calcul de la surface Se d’étanchéité, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous<br />
terrasse est situé « sous terrasse ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface<br />
d’étanchéité Se.<br />
exemple<br />
Se = Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6<br />
couvertures<br />
La surface Sc est forfaitairement prise égale à la somme des surfaces habitables des locaux d’habitation situés<br />
sous toitures, divisée par cos , où est l’angle de la toiture.<br />
Pour le calcul de la surface Sc de couverture, on considère qu’un local d’habitation partiellement situé sous toiture<br />
est situé « sous toiture ». Sa surface habitable est donc prise en compte dans le calcul de la surface de<br />
couverture Sc..<br />
exemple<br />
Sc = ( Sh1 + Sh3 + Sh4 + Sh6 ) / cos <br />
Les surfaces de toitures de garages individuels isolés ou groupés en bande sont prises en compte pour leur<br />
valeur réelle que le métré soit forfaitaire ou fourni par le Maître d’Ouvrage.<br />
Toutefois, dans le cas d’un métré forfaitaire, si l’on a deux matériaux différents, on retient le plus mauvais<br />
coefficient de coût actualisé pour l’ensemble des toitures.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Critères et exigences<br />
78<br />
Q 1<br />
Parties pleines<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des parties pleines est obtenu par lecture d’un<br />
des tableaux ci-après :<br />
Q 1.1 Maçonnerie<br />
parties pleines : maçonnerie<br />
Revêtements<br />
néant peinture enduit à base de liants hydrauliques RPE revêtements revêtements<br />
traditionnel (DTU 26.1) Non (DTU 59.2) collés scellés<br />
brut peinture enduit Traditionnel ou agrafés<br />
décoratif mono-<br />
Couche<br />
supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />
panneaux lourds 1 3 2 2 1 2 3 2 2 1 2<br />
béton banché 2 1 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />
pierre de taille 2 1 <br />
blocs de béton cellulaire (1) 1 3 2 1 1 2 1 <br />
blocs de béton pleins, creux 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />
briques pleines, perforées (2) 2 (3) 1 (3) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />
briques creuses (4) 1 3 2 1 1 2 1 2 1 2<br />
béton architectonique (5) 1 0 <br />
(1) Ou dalles de béton cellulaire.<br />
(2) Ou blocs de terre cuite à perforations verticales.<br />
(3) Briques maçonnées et rejointoyées.<br />
(4) Ou briques « G » ou briques creuses hauteur d’étage.<br />
(5) Ou béton et blocs de béton destinés à rester apparents (par exemple, finition en gravillons lavés).<br />
Q 1.2 Bardages rapportés<br />
parties pleines : bardages rapportés<br />
revêtements ou finitions<br />
néant peinture enduit (1) RPE lasuré verni prélaqué<br />
Supports col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />
panneaux CTB-X-Extérieur 2 1 2 1 3 2 8 4 7 4 <br />
bardages fibro-ciment en plaques 1 (2) 0 (2) 2 1 2 1 <br />
bardages (crochets inox) ardoise naturelle, ardoise fibrociment,<br />
terre cuite, pierre mince<br />
1 (3) <br />
bardages acier galvanisé (4) 1<br />
bardages acier inoxydable 1 0 <br />
bardages aluminium (5) 1 0 1 0<br />
bardeaux et clins de bois (résineux type épicéa, sapin,<br />
pin maritime)<br />
bardeaux et clins de bois (résineux type red cedar, mélèze,<br />
pin sylvestre et feuillus type châtaignier, chêne)<br />
3 2 4 3 9 6 7 6 <br />
1 1 4 3 9 6 7 6 <br />
bardeaux bitumés 3 2 <br />
clins PVC 1 0 <br />
enduit projeté sur grillage 1 3 2 1 2 1 <br />
(1) Il s’agit d’une troisième couche d’un enduit traditionnel hydraulique décoratif ou d’un enduit monocouche avec A.T. favorable prévoyant cet<br />
usage.<br />
(2) Dans le cas d’une finition vernissée ou émaillée, on retient le même coefficient.<br />
(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 3 en collectif et le coefficient 2 en individuel.<br />
(4) Dans le cas d’une finition émaillée ou plastifiée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.<br />
(5) Dans le cas d’une finition anodisée, on retient le coefficient 1 en collectif et le coefficient 0 en individuel.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
79<br />
cas particuliers<br />
Pour les systèmes d’isolation thermique par l’extérieur, les panneaux de façade légers ou les vêtures, on utilise le<br />
coefficient correspondant au revêtement ou au produit de la peau extérieure. Néanmoins, dans le cas de<br />
systèmes non traditionnels, la cotation est établie en fonction des conclusions de l'Avis technique ou de l'ATEX<br />
par assimilation avec un bardage figurant dans le tableau ci dessus.<br />
Les blocs coffrants en polystyrène, lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable, sont cotés comme un<br />
système d’isolation thermique par l’extérieur.<br />
Les revêtements d’imperméabilisation et d’étanchéité de façades, à base de liants organiques, sont cotés en<br />
fonction du support comme les RPE (DTU 59.2) lorsqu’ils bénéficient d’un Avis Technique favorable.<br />
Q 2<br />
Menuiseries extérieures<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des menuiseries extérieures, y compris les portes<br />
vitrées ou non à l’exception des portes de garage, est obtenu par lecture du tableau ci-après :<br />
menuiseries extérieures<br />
Supports<br />
Finitions<br />
brut verni peint Lasuré prélaqué plastifié anodisé<br />
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 6 4 6 <br />
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 7 5 8 <br />
bois dur feuillu (moabi ou chêne) non traité, avec Label CTB (1) 5 3 5 <br />
bois dur feuillu (autres) traité, avec Label CTB (1) 6 4 6 <br />
acier galvanisé 6 5 5 <br />
acier inoxydable 0 <br />
aluminium 3 3 3<br />
PVC ou polyuréthanne 4 <br />
(1) En l’absence du Label CTB, on retient les mêmes notes que celles attribuées pour des bois résineux sans Label CTB.<br />
cas particulier<br />
Dans le cas de menuiseries mixtes, on détermine, pour chaque matériau exposé à l’ambiance extérieure, la note<br />
de la menuiserie extérieure à partir du tableau ci-dessus et on retient le coefficient le plus défavorable.<br />
Q 3 Occultations extérieures<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des occultations extérieures est obtenu par lecture<br />
du tableau ci-après :<br />
occultations extérieures<br />
Finitions<br />
brut verni Peint lasuré prélaqué plastifié anodisé<br />
supports et types col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind. col. ind.<br />
bois<br />
volets battants, coulissants ou roulants, jalousies,<br />
persiennes<br />
10 8 5 4 11 8 <br />
acier galvanisé 6 5 4 3 <br />
aluminium volets roulants ou coulissants 3 3 3<br />
PVC jalousies, persiennes 4 <br />
PVC volets roulants 3 <br />
Q 4<br />
Portes de garage<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des portes de garage est obtenu par lecture du<br />
tableau ci-après :<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
80<br />
portes de garages<br />
Finitions<br />
Supports brut verni ou lasuré peint prélaqué<br />
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, avec Label CTB 4 2 <br />
bois résineux (pin maritime ou sylvestre) traité, sans Label CTB 5 3 <br />
acier galvanisé 2 1<br />
PVC ou polyuréthanne 1 <br />
Q 5 Etanchéités<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des étanchéités est obtenu par lecture du tableau<br />
ci-après :<br />
étanchéités<br />
étanchéité, mode de pose et position de l’isolation<br />
Protection<br />
autoprotég<br />
é<br />
Gravillons<br />
dalles sur<br />
plots<br />
dalles ou<br />
chapes<br />
asphalte indépendant (1) sansisolation 1 1 1 2 2<br />
jardin<br />
sous l’étanchéité 1 1 2 2<br />
sur l’étanchéité 1 2 2 2<br />
multicouche ou indépendant sans isolation 1 3 4<br />
bicouche bitume oxydé sous l’étanchéité 1 3 4<br />
sur l’étanchéité 2 4 5<br />
adhérent sans isolation 4<br />
sous l’étanchéité 2 (2) 1 3 4<br />
sur l’étanchéité 5<br />
bicouche SBS et indépendant sans isolation 1 1 1 2<br />
assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 1 1 2<br />
sur l’étanchéité 1 1 2 2<br />
adhérent sans isolation 2<br />
sous l’étanchéité 1 (2) 1 1 1 2<br />
sur l’étanchéité 2<br />
monocouche SBS indépendant sans isolation ou sur l’étanchéité 1 2 <br />
et assimilés sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 <br />
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 <br />
monocouche PVC P indépendant sans isolation 1 2 <br />
sous l’étanchéité 1 (3) 1 2 <br />
sur l’étanchéité 1 2 <br />
bicouche APP indépendant sans isolation, sous ou sur l’étanchéité 1 2 2 <br />
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 2 <br />
monocouche APP indépendant sans isolation ou sous l’étanchéité 1 2 <br />
sur l’étanchéité 2 3 <br />
adhérent sous l’étanchéité 1 (2) 1 2 <br />
(1) En présence d’une protection pour parc automobiles (en autoprotection), on retient le coefficient 1.<br />
(2) Ou dans le cas d’une fixation semi-indépendante.<br />
(3) Ou dans le cas d’une fixation mécanique.<br />
:<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Q 6 Couvertures<br />
81<br />
Le coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement des couvertures est obtenu par lecture du tableau<br />
ci-après :<br />
couvertures<br />
tuiles terre cuite canal traditionnelle 4<br />
plaques ondulées polyester translucides<br />
bardeaux bois résineux type épicéa, sapin, pin maritime fendus 3<br />
tuiles terre cuite à emboîtement G.M. et assimilés (1) 2<br />
tuiles béton à emboîtement G.M<br />
bardeaux bois résineux type red cedar, mélèze, pin maritime et bois feuillus type châtaignier, chêne<br />
bacs acier galvanisé (brut, prélaqué ou plastifié) (2)<br />
bardeaux bitumés à armature verrière<br />
ardoises naturelles ou fibro-ciment 20x30, avec crochets inox (3) 1<br />
plaques ondulées fibro-ciment<br />
feuilles de zinc 70/100, longues bandes et joint debout<br />
bacs aluminium (4)<br />
feuilles cuivre 60/100 agrafées 0<br />
feuilles acier inoxydable agrafées<br />
(1) On entend par « assimilés » : tuiles plates petit moule, tuiles canal à talon.<br />
(2) En site « agressif », on retient le coefficient 2 pour les bacs acier galvanisé brut et le coefficient 3 en finition prélaquée ou plastifiée.<br />
(3) Dans le cas de crochets galvanisés, on retient le coefficient 2.<br />
(4) En site « agressif », on retient le coefficient 2.<br />
Les notas (2) ou (4) du tableau « couvertures » ne sont pris en compte que si le Maître d’Ouvrage déclare que<br />
l’opération est située en site « agressif », correspondant à une « situation maritime » (à moins de 10 km du<br />
littoral) ou en « atmosphère industrielle ou urbaine sévère ».<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour déterminer la cotation globale de la rubrique, on calcule le rapport P/Sh où P = (N x S x c) avec :<br />
– N = coefficient de coût actualisé d’entretien et de remplacement de chaque matériau de l’enveloppe,<br />
– S = surface correspondante,<br />
– c = 1 pour les parties pleines et les toitures et c = 2 pour les menuiseries extérieures et portes vitrées ou non, les<br />
occultations et les portes de garages,<br />
– Sh = surface habitable totale de tous les logements, sans tenir compte des surfaces annexes.<br />
La cotation globale de la rubrique est déterminée à partir de la valeur du rapport P/Sh, conformément aux indications<br />
des tableaux ci-après selon le type de construction :<br />
bâtiments collectifs<br />
coût d’entretien des façades et des toitures (collectif)<br />
1 2 3 4 5<br />
valeur de P/Sh P/Sh 13,7 13,7 P/Sh 9 9 P/Sh 5,8 5,8 P/Sh 3,8 P/Sh 3,8<br />
maisons individuelles<br />
coût d’entretien des façades et des toitures (Individuel)<br />
1 2 3 4 5<br />
valeur de P/Sh P/Sh 11 11 P/Sh 9 9 P/Sh 8 8 P/Sh 6,3 P/Sh 6,3<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
Q – Coût d'entretien des façades et toitures<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
83<br />
EO<br />
Economie<br />
d'eau<br />
Généralités<br />
Cotation des sous-rubriques<br />
EO 1 Espaces privatifs<br />
EO 1 1 Comptage<br />
EO 1.2 Pression d'alimentation<br />
EO 1.3 Distribution d'eau chaude<br />
EO 1.4 Réservoir de chasse d'eau<br />
EO 1.5 Robinetterie sanitaire<br />
EO 2 Espaces non privatifs<br />
EO 2 1 Poste d'arrosage collectif<br />
EO 2.2 Robinetterie des canalisations collectives<br />
EO 2.3 Comptage sur les canalisations collectives<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
EO – Economie d'eau<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
85<br />
Généralités<br />
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’eau d’une opération, concernent les<br />
installations et leurs équipements dans :<br />
les locaux privatifs,<br />
les locaux non privatifs (espaces extérieurs et certaines parties collectives des réseaux de distribution).<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction et est fondée sur des<br />
estimations de la consommation conventionnelle d'eau d'un bâtiment, pour les usages privatifs et collectifs.<br />
Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui<br />
concerne le taux d’occupation des logements, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de<br />
l’eau.<br />
Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les<br />
consommations constatées peuvent parfois être significativement différentes entre deux logements strictement<br />
identiques. C'est pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison<br />
d’opérations entre elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />
Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />
place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en<br />
œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />
Critères et exigences<br />
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />
EO 1<br />
EO 1.1<br />
Espaces privatifs<br />
Comptage<br />
Le comptage individuel contribue à une meilleure maîtrise des consommations d’eau et responsabilise les<br />
usagers. Il permet également de détecter d’éventuels dysfonctionnements ou des fuites. Cette disposition est<br />
indépendante du type d’abonnement retenu (individuel ou collectif).<br />
Comptage individuel<br />
3 Présence d’un compteur individuel (1) de classe C, accessible<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, complété d’un système de relève à distance (2) et d’un affichage de la consommation dans<br />
le logement<br />
(1) A prévoir sur l’alimentation eau froide de chaque logement et, éventuellement, sur l’alimentation en chaude dans le cas d’une<br />
production collective (cette dernière disposition est réglementaire). De plus, chaque compteur doit être positionné dans un espace<br />
facilement accessible en partie commune, afin d’effectuer les relevés et les interventions de maintenance.<br />
(2) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.<br />
Cas particulier<br />
Dans le cas où le choix et la fourniture des compteurs individuels sont imposés par le concessionnaire en charge de<br />
la distribution d’eau pour l’opération étudiée, ce critère est sans objet.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
EO – Economie d'eau<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
86<br />
EO 1.2 Pression d’alimentation<br />
Cette disposition agit sur le débit d’eau aux différents points de puisage et permet des économies sur les usages<br />
pour lesquels on laisse couler l’eau, sans devoir remplir un équipement ou un réservoir.<br />
Par ailleurs, cette disposition contribue à la protection des équipements (robinetterie notamment). Elle permet<br />
également de limiter dans le temps les fuites et contribue à l’amélioration du confort acoustique.<br />
Pression d’alimentation<br />
3 Il doit être précisé dans les pièces écrites du dossier marché, le respect des exigences du DTU 60.11 (NF P 40-202)<br />
« Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation » ainsi que la pression d’alimentation limitée à 3 bars à l’origine<br />
de chaque logement.<br />
5 Identique au niveau 3, complété d’une note de calcul du dimensionnement de l’installation d’alimentation en eau (froide et<br />
chaude) de l’ensemble de la construction (1) .<br />
(1) Ces calculs, tenant compte notamment de la pression d’alimentation en eau du réseau publique de distribution, permettent de<br />
justifier la nécessité ou non de prévoir la présence d’équipements particuliers (réducteur ou surpresseur) afin de maîtriser la<br />
pression d’alimentation en eau, à l’origine de chaque logement.<br />
EO 1.3 Distribution d’eau chaude<br />
Il y a lieu de concevoir le système de production d’ECS en minimisant l’éloignement des divers points de puisage<br />
(notamment pour l’usage « douche » d’une baignoire ou d’un bac à douche), par rapport au point de production<br />
de l’eau chaude.<br />
Distribution d’eau chaude<br />
3 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire (avec eau chaude) est inférieure ou<br />
égale à 10 m, à l’exception des baignoires et des douches pour lesquelles cette distance est limitée à 6 m, voire à 8 m si un<br />
tel équipement est situé dans une seconde salle d’eau.<br />
5 La distance entre le point de production d’eau chaude et chaque équipement sanitaire avec eau chaude est inférieure ou<br />
égale à 6 m, à l’exception des baignoires et des douches devant satisfaire une distance entre les points de puisage et de<br />
production limitée à 3 m.<br />
Pour une production individuelle d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au générateur individuel. Pour une<br />
production collective d’eau chaude sanitaire, le point de production correspond au raccordement de la canalisation individuelle<br />
desservant un équipement avec une boucle de distribution d’eau chaude ou une alimentation disposant d’un cordon chauffant.<br />
Pour une production collective avec échangeur individuel placé dans chaque logement, le point de production correspond à<br />
l’échangeur. Dans tous les cas, la distance entre le point de puisage et celui de production correspond à la distance la plus<br />
courte mesurée en plan ; il y a lieu d’ajouter 2 m à cette distance lorsque les points de production et de puisages sont situés sur<br />
deux niveaux superposés.<br />
EO 1.4 Réservoir de chasse d’eau<br />
La possibilité de réduire sensiblement les volumes d’eau consommée dans un logement concerne essentiellement<br />
les WC.<br />
Réservoir de chasse d’eau<br />
3 Cuvette de WC avec réservoir (1) de capacité inférieure ou égale à 6 litres, disposant d’un mécanisme interrompable (2) ou à<br />
double commande (3) .<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un réservoir de capacité inférieure ou égale à 4 litres et complété d’un accélérateur<br />
de débit, placé sur la chute, permettant au siphon de conserver toute son efficacité (système disposant d’un Avis<br />
Technique).<br />
(1) L’ensemble cuvette, réservoir, mécanisme de vidage et robinet d’alimentation, doit être certifié NF – Appareils sanitaires.<br />
(2) Les mécanismes interrompables permettent de libérer la chasse d’eau à la première pression, puis de l’arrêter à la seconde<br />
pression.<br />
(3) Les mécanismes à double commande permettent de choisir le volume d’eau à libérer (3 ou 6 litres pour les réservoirs de capacité<br />
de 6 litres).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
EO – Economie d'eau<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
87<br />
EO 1.5<br />
Robinetterie sanitaire<br />
Le type de robinetterie retenue, en fonction du type de production d’eau chaude sanitaire peut influencer sur la<br />
durée d’écoulement, pour un usage donné. En effet, le temps nécessaire à l’arrivée de l’eau chaude au robinet,<br />
puis à l’obtention de la température recherchée du mélange eau chaude et froide, peut être variable.<br />
Robinetterie sanitaire<br />
3 Présence d’une production individuelle d’eau chaude avec accumulation (1) ou distribution par boucle d’eau chaude pour<br />
une production collective.<br />
Et<br />
Pour tous les appareils sanitaires, mise en place de mitigeurs disposant d’une butée (2) ou d’un bouton « éco » (3) . De plus,<br />
la classe de débit des mitigeurs doit être strictement limitée à la valeur de débit minimal pour l’obtention de la certification<br />
NF – Robinetterie sanitaire, selon la destination de la robinetterie (4) .<br />
Et<br />
Rinçage des canalisations (5) .<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec pour les baignoires et les douches, la mise en place de mitigeurs thermostatiques<br />
disposant de boutons « stop » (6) et éco » (3) .<br />
(2) Y compris les systèmes à micro accumulation de capacité de l’ordre de 6 litres ou plus.<br />
(2) Tout mitigeur mécanique disposant d’une butée (ou point dur) permet d’obtenir un débit intermédiaire.<br />
(3) Tout mitigeur thermostatique disposant d’un bouton « éco » permet de limiter le débit.<br />
(4) Se reporter au tableau du critère « J4 - <strong>Qualité</strong> de la robinetterie », de la rubrique « J- Plomberie sanitaire ».<br />
(5) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir le rinçage de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre et<br />
avant la pose des robinetteries, à la charge de l’entreprise titulaire du lot.<br />
(6) Tout mitigeur thermostatique doit être équipé d’un bouton « stop » afin de limiter la température.<br />
EO 2<br />
EO 2.1<br />
Espaces non privatifs<br />
Poste d’arrosage collectif<br />
Ce critère n’est à étudier que s’il existe un système d’arrosage dans l’opération étudiée.<br />
Poste d’arrosage<br />
3 En présence d’un système d’arrosage destiné à des espèces végétales ne nécessitant qu’un arrosage en période de<br />
plantation, il y a lieu de prévoir un système d’arrosage automatique biodégradable après la première année.<br />
En présence d’un système d’arrosage destiné à des plantations d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier<br />
dans le temps, il y a lieu de prévoir une programmation de celui-ci.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec un système d’arrosage par goutte à goutte, en présence de plantations ponctuelles<br />
ou linéaires d’espèces végétales nécessitant un arrosage régulier dans le temps.<br />
EO 2.2<br />
Robinetterie des canalisations collectives<br />
La qualité des robinetteries influe sur leur durée de vie et limite le risque de fuite dans des parties de la<br />
construction non visitées fréquemment.<br />
Les robinetteries concernées sont par exemple :<br />
- le robinet général,<br />
- les robinets en pied de colonne,<br />
- les robinets aux piquages individuels des logements.<br />
Robinetterie des canalisations collectives<br />
3 à 5 Toutes robinetteries et autres équipements (1) , placés sur des canalisations collectives d’eau froide ou chaude, doivent<br />
être certifiés NF – Robinetterie de bâtiment.<br />
(1) Les équipements concernés sont par exemple des réducteurs de pression ou des clapets anti-retour, installés sur des<br />
réseaux collectifs.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
EO – Economie d'eau<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
88<br />
EO 2.3<br />
Comptage sur les canalisations collectives<br />
Le comptage distinctif par type de réseau et selon les différents usages est de nature à mieux maîtriser les<br />
consommations d’eau de l’ensemble d’une construction.<br />
Comptage sur les canalisations collectives<br />
3 Comptage des consommations d’eau pour l’arrosage, sauf si celui-ci est limité à la période de plantation.<br />
Comptage des consommations d’eau (1) pour le nettoyage des espaces non privatifs.<br />
Comptage des consommations pour chaque équipement (2) qui utilise de l’eau (1) pour fonctionner.<br />
Plan détaillé des réseaux exécutés, incluant les différents équipements installés (compteurs, vannes, réducteurs de<br />
pression, …) (3) .<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec « prédisposition » pour la mise en place d’un système de relevé à distance (4) .<br />
(1) Y compris sur l’eau chaude, dans le cas d’une production collective.<br />
(2) En présence d’un adoucisseur d’eau, outre le fait de devoir justifier la nécessité de recourir à un tel équipement en fonction<br />
de la dureté de l’eau servie, il y a lieu de prévoir un comptage particulier en amont de l’adoucisseur lorsque celui-ci dispose<br />
d’un rejet d’eau.<br />
(3) Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir la fourniture d’un tel plan (disponible à la livraison des travaux), à la<br />
charge de l’entreprise titulaire du lot.<br />
(4) Télé-relevé (filaire) ou radio-relevé.<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des cotations obtenues, dans un premier<br />
temps, pour chacun des critères étudiés au § « EO 1 - Locaux privatifs » (dans le logement examiné), puis, dans<br />
un second temps, pour chacun des critère étudiés au § « EO 2 - Locaux non privatifs » (pour l’ensemble de<br />
l’opération).<br />
Economie d’eau<br />
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />
3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />
5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />
(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
EO – Economie d'eau<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
89<br />
Kenv<br />
Electricité<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
K 1 Installation de branchements<br />
K 2 Installation électrique<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
(Version réduite issue de la Méthode QUALITEL, pour le Référentiel <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, 2003).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel K – Electricité<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
91<br />
Généralités<br />
La présente rédaction de cette rubrique correspond à une adaptation volontaire de la rubrique K – Electricité de<br />
QUALITEL, dans le cadre du Référentiel <strong>Environnement</strong>al QUALITEL.<br />
Les critères techniques retenus dans cette rubrique sont :<br />
la conception et la réalisation des installations de branchement du domaine basse tension, comprises entre le<br />
réseau et le point de livraison,<br />
la conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des installations électriques du domaine basse<br />
tension.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation de la présente rubrique est établie sur la base des pièces écrites du projet de construction.<br />
Cette rubrique permet de s’assurer d’un bon niveau de qualité des installations électriques, celle-ci étant<br />
considéré notamment du point de vue des besoins de l’utilisateur.<br />
Critères et exigences<br />
Pour chaque critère de cotation, des dispositions constructives sont définies pour la note 3 (version Référentiel<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>). Dans le mesure où une note 5 serait recherchée pour un critère, il y aurait lieu de<br />
respecter les dispositions techniques prévues pour cette note 5, dans la rubrique K – Electricité de la Méthode<br />
QUALITEL, à ce même critère, en complément des présents critères pour la note 3. Si les dispositions des notes<br />
3 et 5 ne sont pas satisfaites pour un critère étudié, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />
Dans le cas où seule la note 3 est recherchée à chaque critère, elle s’applique directement à l’ensemble de<br />
l’opération.<br />
K 1<br />
Installation de branchements<br />
La cotation de ce critère est effectuée selon les dispositions définies dans le tableau suivant.<br />
Installation de branchement à basse tension<br />
3 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les installations de branchement électrique du domaine basse<br />
tension de l’opération, comprises entre le réseau et le point de livraison, seront réalisés conformément à l’ensemble des<br />
dispositions de la norme NF C 14-100 et des divers documents complémentaires s’y rapportant.<br />
NF C 14-100, relative aux installations de branchement à basse tension.<br />
Les dispositions constructives pour la note 5 sont celles définies pour ce même critère dans la rubrique K – Electricité de la<br />
Méthode QUALITEL.<br />
K 2<br />
Installation électrique<br />
La cotation de ce critère est effectuée selon les dispositions définies dans le tableau suivant.<br />
Installation à basse tension<br />
3 Les pièces écrites du dossier marché, doivent prévoir que les installations électriques du domaine basse tension de<br />
l’opération, seront réalisés conformément à l’ensemble des dispositions de la norme NF C 15-100 et des divers documents<br />
complémentaires s’y rapportant.<br />
NF C 15-100, relative aux installations électriques à basse tension.<br />
Les dispositions constructives pour la note 5 sont celles définies pour ce même critère dans la rubrique K – Electricité de la<br />
Méthode QUALITEL.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel K – Electricité<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
92<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des notes obtenues, pour chacun des<br />
critères étudiés précédemment.<br />
Electricité<br />
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />
3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />
5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />
(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudié<br />
<strong>Habitat</strong> et <strong>Environnement</strong> – Référentiel K– Electricité<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
93<br />
IHG<br />
Information<br />
des habitants<br />
et du gestionnaire<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
IHG – Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
95<br />
Généralités<br />
Un triple objectif est recherché en matière d’information destinée aux habitants et au gestionnaire, en rapport<br />
avec les différents thèmes concourant à la qualité environnementale de l’opération.<br />
Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales, propres à l’opération,<br />
Il s’agit de mettre en valeur les efforts réalisés par le maître d’ouvrage, au niveau environnemental, par rapport à<br />
une opération dite « classique ».<br />
Ces informations doivent être complétées de précisions sur les avantages qu’elles peuvent procurer aux<br />
habitants, voire au gestionnaire.<br />
Informations sur les bonnes pratiques comportementales, respectivement, des habitants et du gestionnaire, par<br />
rapport aux dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération.<br />
Sont concernées toutes les dispositions et les particularités à caractère environnemental ou non, de l’opération,<br />
pour lesquelles il est également nécessaire d’informer et de sensibiliser les occupants sur les bonnes pratiques<br />
comportementales à adopter. Il en est de même pour les bonnes pratiques qui sont à rappeler au gestionnaire,<br />
concernant des interventions qui lui reviennent.<br />
Ces informations doivent être complétées par les modalités pratiques d’utilisation liées à certaines de ces<br />
dispositions.<br />
Informations aux occupants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments<br />
non liés au bâti.<br />
A destination des habitants, il s’agit d’énumérer et de valoriser les principales bonnes pratiques<br />
comportementales qui concernent des éléments de leur habitation et de leur mode de vie, non liés directement<br />
aux dispositions constructives du bâtiment.<br />
Critère, exigences et cotation globale<br />
Pour le seul critère de cette rubrique, des dispositions particulières, en direction des habitants et du gestionnaire,<br />
sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites<br />
pour ce critère, la note 1 est retenue pour l’opération étudiée.<br />
Information des habitants et du gestionnaire<br />
3 Afin de satisfaire l’exigence associée à cette rubrique, le Maître d’Ouvrage doit fournir, avant la délivrance de la<br />
certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, un engagement écrit précisant qu’il va mettre au point un document<br />
d’information, destiné aux habitants et au gestionnaire, afin de leur remettre ultérieurement, au plus tard lors de la<br />
livraison des logements.<br />
Cette engagement devra préciser que les informations contenues dans le document, respecteront, au minimum,<br />
celles définies par QUALITEL dans l’annexe de cette rubrique prévue à cet effet, ainsi que les modalités retenues par<br />
le Maître d’Ouvrage, en terme de diffusion du document auprès des habitants et du gestionnaire.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Organisation, par le Maître d’Ouvrage, d’une réunion d’information des habitants et du gestionnaire, ayant<br />
notamment pour objet d’expliciter le document en matière d’information d’environnementale.<br />
De plus, il est conseillé au gestionnaire de veiller à perdurer cette information à destination des habitants de cette<br />
opération, lors des futurs renouvellements.<br />
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
L’annexe prévue à cette présente rubrique, précise toutes les dispositions qui doivent obligatoirement être<br />
reprises par le Maître d’Ouvrage, dans le document d’information destiné aux habitants et au gestionnaire, en<br />
veillant à les adapter aux particularités de l’opération certifiée.<br />
Le contenu de cette annexe pouvant être évolutif, il appartient à QUALITEL d’en informer le Maître d’Ouvrage<br />
avant que ce dernier ne s’engage à le respecter.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
IHGan – Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
97<br />
IHGan Annexe :<br />
Information des<br />
habitants et du<br />
gestionnaire<br />
Généralités<br />
Cette annexe, à la rubrique Information des habitants et du gestionnaire (IHG), a pour objet de préciser les<br />
éléments qui doivent au minimum être repris dans le document édité et diffusé par la maître d’ouvrage, selon les<br />
dispositions constructives propres à l’opération.<br />
Ces éléments sont classifiés en fonction des trois objectifs d’information recherchés dans cette rubrique :<br />
1. Informations sur les dispositions constructives et particularités environnementales propres à l’opération,<br />
2. Informations sur les bonnes pratiques comportementales des habitants et du gestionnaire, par rapport aux<br />
dispositions constructives et aux particularités propres à l’opération,<br />
3. Informations aux habitants sur les bons comportements et les bonnes pratiques concernant d’autres éléments<br />
de l’opération non liés au bâti.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
99<br />
1 - Informations sur les dispositions constructives et particularités<br />
environnementales propres à l’opération<br />
Les dispositions constructives et particularités environnementales suivantes, doivent au minimum être citées dans le<br />
document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsqu’elles existent dans l’opération étudiée.<br />
[les textes ci-dessous, entre crochets, doivent être adaptés aux spécificités de l’opération]<br />
Information générale sur le profil environnemental de l’opération<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />
Description des thèmes environnementaux retenus pour l’attribution de la certification environnementale QUALITEL.<br />
Eau<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales<br />
Dispositif de comptage individuel de la consommation d’eau de chaque logement.<br />
Dispositif de comptage de la consommation collective d’eau, par poste d’usage : [équipement], [nettoyage], [arrosage], [autre à<br />
préciser].<br />
Présence de mitigeurs [mécaniques] et/ou [thermostatiques] mis en place sur certains équipements sanitaires [ou en totalité] des<br />
logements.<br />
Présence de réservoir de chasse d’eau économe [à capacité réduite] et/ ou [à double commande ou à commande interrompable].<br />
Chauffage et production d’eau chaude<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales<br />
Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie] pour lesquels la consommation<br />
d’énergie conventionnelle est inférieure ou égale à xx % par rapport au niveau réglementaire.<br />
Système de chauffage [type et énergie] et de production d’eau chaude sanitaire [type et énergie], utilisant au moins une énergie<br />
renouvelable :<br />
- [chauffe-eau et/ou chauffage utilisant l’énergie solaire],<br />
- [raccordement à un réseau de chaleur classé],<br />
- [raccordement à une chaufferie bois],<br />
- [autre cas à préciser].<br />
Disposition mixte correspondant à la présence conjointement des deux situations ci-dessous.<br />
Electricité<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />
Disposition d’éclairage et de commande, économe en électricité, dans les espaces collectifs.<br />
Equipement de ventilation économe en électricité (1).<br />
Installation d’ascenseur économe en électricité.<br />
(1) En présence d’une ventilation mécanique contrôlée ou en présence d’une ventilation par tirage naturel (assistée ou non)<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
100<br />
Aération - Ventilation<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales<br />
Installation de ventilation, permettant de limiter les dépenses énergétiques et adaptée aux interventions d’entretien.<br />
Présence de dispositions particulières pour le séchage du linge (1).<br />
Présence d’une ouverture donnant sur l’extérieur, dans la salle d’eau (2).<br />
(1) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 2 - Séchage du linge ».<br />
(2) si les dispositions de la note 5 sont satisfaites au critère « AV 3 – Aération de la salle d’eau ».<br />
Déchets ménagers<br />
Dispositions et particularités constructives environnementales.<br />
Présence d’un local poubelles adapté au tri des déchets ménagers [ou à un éventuel futur tri des déchets ménagers].<br />
Il est également possible de citer au cas par cas dans le document, d’autres dispositions ou particularités<br />
environnementales propres à l’opération afin de valoriser l’effort du maître d’ouvrage.<br />
Il peut s’agir d’éléments abordés dans le cadre de l’audit lié au « Thème 1 – Management environnemental de<br />
l’opération » et non examinés au titre des exigences techniques du référentiel, voire au-delà du minimum requis.<br />
Le tableau suivant illustre quelques situations pouvant être rencontrées.<br />
Eventuelles autres dispositions et particularités environnementales (exemples)<br />
Objet<br />
Matériaux<br />
Ampoules basse consommation<br />
<strong>Qualité</strong> paysagère<br />
Autres cas à préciser<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Enumération précise de matériaux renouvelables et/ou de produits recyclés, propres à<br />
l’opération.<br />
Mise à disposition par le maître d’ouvrage auprès des habitants, d’un certain nombre<br />
d’ampoules basse consommation.<br />
Description d’éléments particuliers, liés par exemple à la présence de certaines essences de<br />
plantations (nouvelles ou conservées), comme à respecter les écosystèmes ou à valoriser<br />
l’intégration des bâtiments dans le site.<br />
….<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
101<br />
2 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants et du<br />
gestionnaire, par rapport aux dispositions constructives et aux particularités<br />
propres à l’opération<br />
Les bonnes pratiques comportementales des occupants et du gestionnaire suivantes, doivent au minimum être citées<br />
dans le document d’information à diffuser par le maître d’ouvrage, lorsque les éléments constructifs qui s’y rapportent<br />
sont présents dans l’opération étudiée.<br />
<br />
Bonnes pratiques pour l’habitant<br />
Aération et ventilation<br />
Dispositions constructives,<br />
propres à l’opération<br />
Bouches d’entrée et d’extraction<br />
d’air<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Ne pas obstruer les bouches.<br />
Nettoyer les éléments accessibles et facilement démontables par l’occupant.<br />
Chauffage et climatisation<br />
Dispositions constructives,<br />
propres à l’opération<br />
Fiche descriptive pour l’ensemble<br />
du système de chauffage et de<br />
production d’eau, abordant<br />
notamment le principe de<br />
fonctionnement de la régulation<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Ne pas couvrir les équipements comportant une sonde de température du local (robinet<br />
thermostatique, sonde isolée, sonde incorporée à un appareil de chauffage, …).<br />
Prendre connaissance des particularités de réglage du programmateur et les adapter aux<br />
besoins de l’occupant.<br />
Idem en présence d’une climatisation<br />
<br />
Bonnes pratiques pour le gestionnaire<br />
Entretien et maintenance<br />
Dispositions constructives,<br />
propres à l’opération<br />
Installation de chauffage, de<br />
ventilation et de climatisation<br />
Installation de plomberie et de<br />
traitement de l’eau<br />
Installation électrique<br />
Ascenseurs<br />
Porte automatique de parking<br />
Installation de sécurité et de<br />
sûreté<br />
Nettoyage des locaux communs<br />
Entretien des espaces extérieurs<br />
Bonnes pratiques comportementales du gestionnaire<br />
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />
Intervention périodique d’entretien et maîtrise des consommations.<br />
Intervention périodique d’entretien.<br />
Intervention périodique d’entretien.<br />
Intervention périodique d’entretien.<br />
Intervention périodique d’entretien.<br />
Intervention périodique d’entretien.<br />
Local de stockage des déchets<br />
Signalétique avec consignes de tri<br />
ménagers<br />
(1) .<br />
(1) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
102<br />
3 - Informations sur les bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
concernant d’autres éléments de l’opération non liés au bâti<br />
Les bonnes pratiques comportementales des occupants suivantes, concernant des éléments constructifs non liés<br />
au bâti, doivent au minimum être citées dans le document d’information à éditer et diffuser par le maître<br />
d’ouvrage.<br />
L’énergie<br />
Objet<br />
Eclairage<br />
Appareils ménagers et autres<br />
équipements électriques<br />
Chauffage<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Utiliser de préférence des ampoules « basse consommation » pour les points d’éclairage du<br />
logement, sauf pour les locaux fréquentés très souvent pour une courte durée.<br />
Penser à éteindre la lumière dans les locaux inoccupés.<br />
Dans des locaux pouvant disposer d’une commande de réglage manuel de la durée de<br />
l’éclairage, penser à l’adapter à vos besoins.<br />
Privilégier les apports de l’éclairage naturel, en y pensant lors de l’implantation de votre<br />
mobilier.<br />
Avant d’acquérir un appareil ménager, consulter son « étiquette énergétique » pouvant<br />
préciser un classement de A (très bon) à G (mauvais).<br />
Pour certains appareils (électroménagers, télévision, hi-fi, ordinateur, ...), disposant d’un<br />
système de veille consommant de l’électricité, penser à les éteindre totalement en cas de non<br />
utilisation prolongée. En présence de plusieurs appareils concernés par une extinction des<br />
veilles pendant une même période, raccorder les à une même rallonge mobile, disposant de<br />
plusieurs prises de courant et d’un interrupteur général.<br />
Privilégier l’achat de certaines machines à laver (linge, vaisselle) équipées d’une double<br />
arrivée d’eau froide et d’eau chaude, a priori plus économes en énergie électrique, selon les<br />
possibilités de raccordement sur les canalisations d’eau chaude sanitaire de votre logement.<br />
Selon vos besoins, penser à limiter les températures des appareils équipés d’une résistance<br />
électrique (lave linge, lave vaisselle, sèche linge, …).<br />
Ne pas surchauffer votre logement.<br />
Ne pas ouvrir systématiquement vos fenêtres pour réduire la température de votre logement ;<br />
utiliser les systèmes de réglage mis à votre disposition.<br />
Ne pas utiliser des appareils de chauffage d’appoint pouvant présenter des risques pour les<br />
personnes ; de plus, ils sont incompatibles avec l’installation de chauffage.<br />
Le bruit<br />
Objet<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Veiller à réduire les bruits à la source, c’est à dire commencer par limiter les bruits issus de<br />
votre propre logement (télévision, hi-fi, matériel de bricolage, parole, …).<br />
Respecter des plages horaires correctes, vis-à-vis de votre voisinage, en vue de minimiser la<br />
gêne causée par certaines activités bruyantes, indispensables occasionnellement.<br />
Malgré la qualité acoustique de votre logement, veiller à ne pas procéder à des activités<br />
particulièrement sonores, nécessitant alors d’être réalisées dans des lieux adaptés (pratique<br />
d’un instrument de musique ou d’une activité manuelle, très sonores).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
103<br />
L’eau<br />
Objet<br />
Relevés périodiques<br />
Usages de l’eau<br />
Chasse d’eau<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
En présence de relevés périodiques de vos consommations ou d’un compteur individuel<br />
visible, surveiller l’évolution de vos consommations pour bien les maîtriser.<br />
Ne pas attendre pour faire réparer un équipement (robinet, appareil ménager, …) présentant<br />
une fuite d’eau visible, même faible.<br />
Surveiller sa consommation d’eau et réagir immédiatement en présence d’une augmentation<br />
non expliquée. En cas de doute, relever le compteur avant et après une période suffisamment<br />
longue (une nuit par exemple) pour confirmer la présence réelle d’une fuite. Intervenir alors<br />
en conséquence pour y remédier.<br />
Eviter de laisser couler l’eau inutilement, au cours de certaines tâches ne nécessitant pas un<br />
usage de l’eau permanent (lavage de la vaisselle, brossage des dents, …).<br />
Utiliser à bon escient le système de commande équipant le réservoir de votre chasse d’eau ;<br />
parmi les systèmes les plus courants aujourd’hui :<br />
- soit une double commande (deux boutons distincts permettant de choisir la quantité d’eau<br />
utilisée),<br />
- soit un mécanisme interrompable (une première pression sur le bouton poussoir permettant<br />
de libérer la chasse, la seconde pression stoppant immédiatement l’action précédente).<br />
L’air<br />
Objet<br />
Dispositif de ventilation<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Ne pas arrêter votre système de ventilation.<br />
Ne pas obstruer les bouches de ventilation.<br />
En période froide, veiller à ne pas laisser, en permanence, fonctionner à grand débit les<br />
bouches de ventilations réglables, notamment en cuisine.<br />
Les déchets<br />
Objet<br />
Elimination des déchets<br />
Produits labelisés ou certifiés<br />
Piles, accumulateurs,<br />
médicaments et produits toxiques<br />
Bonnes pratiques comportementales des occupants<br />
Utiliser les moyens mis à votre disposition pour évacuer tout type de déchets courants, en<br />
veillant à respecter les consignes de tri et la destination des poubelles.<br />
Selon vos besoins, privilégier l’achat de produits marqués d’une référence à une certification<br />
(NF environnement, Ecolabel, …), en vue de limiter les quantités de déchets et leur nocivité.<br />
Indépendamment des risques pouvant concernés vos proches, penser à rapporter dans les<br />
lieux adaptés à cet effet les objets et produits particulièrement toxiques et dangereux.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel IHGan – Annexe : Information des habitants et du gestionnaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
105<br />
EL<br />
Maîtrise des<br />
consommations<br />
électriques<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
EL 1 Eclairages des espaces non privatifs<br />
EL 1 1 Hall et entrée<br />
EL 1.2 Circulations horizontales<br />
EL 1.3 Escaliers<br />
EL 1.4 Eclairage des parkings<br />
EL 1.5 Eclairage des circulations vers le parking et d'autres locaux<br />
EL 1.6 Eclairage des locaux divers<br />
EL 1.7 Cheminements et circulations extérieurs<br />
EL 1.8 Abords extérieurs des halls d'entrée<br />
EL 2 Locaux privatifs<br />
EL 2 1 Prises de courant du séjour<br />
EO 2.2 Eclairage naturel de la salle d'eau<br />
EL 3 Equipements<br />
EL 3 1 Equipement de ventilation mécanique<br />
EL 3.2 Installation d'ascenseur<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
107<br />
Généralités<br />
Les critères techniques retenus en vue de limiter les consommations d’électricité d’une opération, concernent les<br />
installations et leurs équipements dans :<br />
les parties communes,<br />
les espaces extérieurs,<br />
les locaux privatifs (limité à des dispositions ne concernant pas les appareils mis en œuvre par les occupants),<br />
et les équipements collectifs (ventilation et ascenseur).<br />
Au titre de cette présente rubrique, la consommation d’électricité nécessaire au chauffage et à la production<br />
d’eau chaude sanitaire n’est pas abordée. En effet, elle fait, par ailleurs, l’objet d’une évaluation spécifique,<br />
propre à la consommation d’énergétique en la matière, quelle que soit l’énergie retenue.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, et est fondée sur des<br />
estimations de la consommation conventionnelle d'électricité d'un bâtiment, essentiellement pour les usages<br />
collectifs.<br />
Cette approche tient compte, par convention, de certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui<br />
concerne le taux d’occupation des bâtiments, la fréquence des différents usages et équipements utilisant de<br />
l’électricité.<br />
Les habitudes et les modes de vie des occupants variant considérablement, les consommations constatées<br />
peuvent parfois être significativement différentes entre deux opérations sensiblement identiques. C'est pourquoi<br />
la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison des opérations entre elles, par<br />
rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />
Cette approche de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />
place, respectent les performances et caractéristiques de leurs procès-verbaux de mesures et que leur mise en<br />
œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />
Critères et exigences<br />
Pour chaque critère des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes 3 et 5. Si les<br />
dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites, la note 1 est retenue pour ce critère.<br />
EL 1 Eclairage des espaces non privatifs<br />
Toutes les dispositions liées à l’éclairage des espaces non privatifs doivent permettre de générer des économies<br />
d’électricité en favorisant la possibilité de disposer d’éclairage naturel, de bien dimensionner et positionner les<br />
points d’éclairage, de limiter les durées d’éclairage artificiel, d’utiliser des systèmes de commande performant,<br />
tout en veillant à la sécurité des occupants.<br />
Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, l’unité d’examen est le bâtiment ou la cage d’escalier<br />
(voire de l’opération en présence d’un seul bâtiment et d’une cage d’escalier), afin de leur attribuer<br />
respectivement un niveau de cotation. Pour des espaces particuliers, non associés à un bâtiment ou une cage<br />
d’escalier (parkings, locaux divers, …), leur niveau respectif de cotation est affecté à l’opération.<br />
Les critères de cette sous-rubrique sont « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, sauf en<br />
ce qui concerne les critères liés aux espaces extérieurs, à la présence de certains locaux collectifs quand il en<br />
existe et aux dispositions intérieures aux maisons.<br />
<strong>Habitat</strong> et <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
108<br />
EL 1.1<br />
Hall et entrée<br />
Hall et entrée de bâtiment<br />
3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 3 minutes.<br />
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 100 à 200 LUX (1) .<br />
Le circuit d’éclairage du hall doit être indépendant des autres circulations (escalier, couloir, …).<br />
Dans le cas, où le détail des points d’implantation et des commandes d’éclairage n’est pas fourni en phase de conception,<br />
les pièces écrites du dossier marché doivent prévoir la fourniture d’un plan d’implantation électrique, à la charge de<br />
l’entreprise titulaire du lot.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Présence d’éclairage naturel de surface vitrée de l’ordre de 2 à 3 m², donnant directement sur l’extérieur (2) .<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
(1) Lorsque le niveau d’éclairement est supérieur à 150 LUX et en présence d’un éclairage permanent, il y a lieu de prévoir, pour<br />
la plage de 150 à 200 LUX, une commande par détecteur de présence, lui-même asservi au niveau d’éclairement naturel du<br />
local.<br />
(2) Tout espace extérieur n’étant pas à ciel ouvert (porche, passage ouvert) ne pourra être retenu au titre de ce critère.<br />
EL 1.2<br />
Circulations horizontales<br />
Circulations horizontales<br />
3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />
Chaque circulation horizontale fermée ou de plus de 5 m lorsqu’elle communique directement sur un escalier non<br />
encloisonné, doit disposer d’une commande d’éclairage indépendante par rapport aux autres locaux.<br />
A l’inverse, lorsque plusieurs circulations horizontales de 5 m ou moins, communiquent directement sur un escalier non<br />
encloisonné, le nombre de circulations en étage superposées et commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3<br />
niveaux.<br />
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes pour une<br />
circulation d’étage commandée indépendamment. Dans le cas où plusieurs circulations en étage sont dépendantes, la<br />
durée de temporisation de l’éclairage doit être multipliée par le nombre de niveaux éclairés simultanément.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Présence d’éclairage naturel, disposant de surfaces vitrées supérieures (1) à 10 ou 15 % de la surface au sol de la<br />
circulation concernée.<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
(1) Cette surface vitrée doit être régulièrement répartie, afin de ne pas recourir à l’usage de l’éclairage artificiel dans la journée.<br />
EL 1.3<br />
Escaliers<br />
Selon le type d’escalier (encloisonné ou non) on se reporte à un des deux tableaux qui suivent.<br />
Escaliers encloisonnés<br />
3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />
L’éclairage ne doit pas être permanent (hors présence éventuel d’un éclairage de secours).<br />
Absence de lampe ou de tube basse consommation.<br />
Le nombre de niveaux commandés simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux, au dessus du rez-de-chaussée.<br />
Présence de revêtements des parois verticales de couleurs claires.<br />
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes<br />
multipliées par le nombre de niveaux asservis.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
109<br />
Escaliers non encloisonnés<br />
3 Si l’éclairage n’est pas permanent, ne pas utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Si l’éclairage est permanent, utiliser des lampes ou des tubes basse consommation.<br />
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />
Le nombre de volées d’escaliers commandées simultanément, ne doit pas dépasser 3 niveaux.<br />
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes<br />
multipliées par le nombre de niveaux asservis.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
EL 1.4<br />
Eclairage des parkings<br />
Un comptage spécifique des consommations d’électricité contribue à une bonne maîtrise des économies<br />
d’énergie et à la détermination plus précise des charges lorsque, notamment, certaines places sont attribuées à<br />
des personnes extérieures à la construction.<br />
Ce critère est « sans objet » en l’absence d’un parking enterré.<br />
Eclairage du parking<br />
3 Prévoir un comptage électrique indépendant des autres consommations du bâtiment.<br />
Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 40 à 60 LUX au niveau des cheminements des voitures.<br />
Présence de tubes fluorescents « haut rendement », avec des ballasts électroniques.<br />
Le système de temporisation de l’éclairage doit permettre d’accepter des dérogations d’allumage avec remise automatique<br />
au régime programmé qui doit être de l’ordre de 5 minutes.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Une commande distincte d’éclairage par zone du parking (une zone pour 15 à 25 places). Néanmoins, un éclairage<br />
minimum sur l’ensemble du niveau de parking concerné, correspondant à 1 point lumineux sur 3, doit fonctionner en<br />
permanence.<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
EL 1.5<br />
Eclairage des circulations vers le parking et d’autres locaux<br />
Pour les escaliers qui peuvent desservir le parking, se reporter aux dispositions des escaliers encloisonnés.<br />
Eclairage des circulations vers le parking<br />
3 Le niveau d’éclairement doit être de l’ordre de 80 à 100 LUX.<br />
Quel que soit le système de commande, la durée de temporisation de l’éclairage doit être de l’ordre de 2 minutes pour les<br />
circulations fermées.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Présence de parois verticales de couleurs claires pour les revêtements des circulations.<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
110<br />
EL 1.6<br />
Eclairage des locaux divers<br />
Il s’agit des locaux poubelles, locaux vélos, …, autres que des locaux techniques à usage du seul personnel<br />
d’entretien.<br />
Eclairage des locaux divers<br />
3 Utiliser des minuteries rotatives, avec une durée maximale d’éclairage limitée à 10 minutes.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Présence de ces locaux au rez-de-chaussée et équipés d’une porte donnant sur l’extérieur (1) .<br />
Commande d’éclairage par détecteur de présence.<br />
(1) La présence d’une porte donnant sur l’extérieur peut constituer un apport d’éclairage naturel.<br />
EL 1.7<br />
Cheminements et circulations extérieurs<br />
Les dispositions suivantes concernent les espaces extérieurs autres que ceux du domaine public.<br />
L’éclairage des voies d’accès a pour fonction principale le balisage et la mise en sécurité des voies. Il pourvoit à<br />
la fois un objectif de confort et une fonction de sécurité.<br />
Les circulations extérieures à étudier sont les cheminements depuis les halls d’entrée des bâtiments ou les<br />
entrées des maisons vers la voie publique, les accès à des locaux collectifs extérieurs et les parkings extérieurs.<br />
Tout autre cheminement, disposant d’un éclairage à la charge des occupants, sera également étudié afin d’en<br />
limiter les consommations d’électricité.<br />
Cheminements et circulations extérieurs<br />
3 et 5 Utilisation de lampes basse consommation.<br />
Ne pas recourir à des éclairages indirects des façades.<br />
Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage.<br />
Dispositif de programmation permettant de réduire le niveau d’éclairement permanent en pleine nuit de 30 à 50 % des<br />
points d’éclairages installés (ou de leur niveau d’éclairement), complété d’un ou plusieurs détecteurs de présence afin de<br />
commander respectivement 100 % du niveau d’éclairement des zones concernées.<br />
EL 1.8<br />
Abords extérieurs des halls d’entrée<br />
L’éclairage des abords extérieurs des halls d’entrée est double : d’une part, assurer la sécurité des abords et,<br />
d’autre part, mettre en valeur l’accès à l’immeuble.<br />
Abords des halls d’entrée<br />
3 (aucune exigence)<br />
5 Complément d’éclairage ponctuel au droit de la zone où est placé le dispositif d’ouverture de la porte (serrure, portier<br />
électronique,…), avec détecteur de présence et interrupteur crépusculaire. Ce dispositif doit également allumer l’espace<br />
intérieur du hall (1).<br />
(1) Lorsque l’éclairage du hall n’est pas permanent.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
111<br />
EL 2<br />
Locaux privatifs<br />
Dans la mesure où les consommations privatives des logements sont essentiellement liées aux appareils et<br />
équipements installés par les occupants, ainsi qu’à leur utilisation, seules des dispositions techniques concernant<br />
des éléments mis en œuvre à la livraison des logements sont étudiés au titre de cette sous-rubrique.<br />
Pour chacun des critères étudiés dans cette sous-rubrique, chaque logement est examiné.<br />
EL 2.1 Prises de courant du séjour<br />
Le fait de disposer d’une prise de courant « commandée » offre aux occupants la possibilité d’interrompre<br />
globalement l’alimentation de plusieurs appareils, notamment audiovisuels, raccordés à cette même prise, afin de<br />
limiter temporairement les consommations électriques des dispositifs de mise en veille.<br />
Prises de courant du séjour<br />
3 (aucune exigence)<br />
5 Prévoir une prise de courant (située à proximité de la prise d’antenne), commandée par un interrupteur situé à l’entrée du<br />
séjour (1) .<br />
(1) En l’absence d’un point lumineux fixe dans le séjour, il y a lieu de prévoir une autre prise de courant commandée<br />
indépendamment, destinée à l’éclairage de la pièce.<br />
EL 2.2 Eclairage naturel de la salle d’eau<br />
Cette disposition améliore le confort et est de nature à éviter le recours systématique à l’éclairage artificiel dans la<br />
journée.<br />
Eclairage naturel de la salle d’eau<br />
3 (aucune exigence)<br />
5 La salle d’eau principale dispose d’une surface vitrée et translucide, d’environ 1/6 de la surface au sol du local, donnant<br />
sur l’extérieur.<br />
EL 3 Equipements<br />
Seuls l’installation de ventilation mécanique contrôlée et les ascenseurs quand ils existent, sont étudiés au titre de<br />
cette sous-rubrique.<br />
Les autres équipements collectifs qui peuvent être présents dans une opération (interphone, porte automatique de<br />
parking, portier électronique, …) ne sont, en effet, pas étudiés car ils représentent une part marginale des<br />
consommations électriques.<br />
En présence d’une chaufferie collective, la consommation des équipements nécessaires à son fonctionnement est<br />
prise en considération dans le cadre de la détermination de la consommation conventionnelle d’énergie, au travers<br />
du coefficient C (Réglementation thermique). Il en est de même pour la part des consommations de chauffage et<br />
de production d’eau chaude sanitaire des systèmes à effet Joule, examinés par ailleurs.<br />
Pour chacun des critères étudiés, l’unité d’examen est l’opération (voire l’équipement quand il en existe plusieurs<br />
de performances différentes), afin de lui attribuer respectivement un niveau de cotation.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
112<br />
EL 3.1<br />
Equipement de ventilation mécanique<br />
La consommation électrique d’une installation de ventilation mécanique contrôlée est due essentiellement à celle<br />
du moteur qui entraîne le ventilateur. Ce dernier doit alors être dimensionné en fonction de l’architecture des<br />
réseaux, elle-même liée aux besoins de ventilation à assurer.<br />
Equipement de ventilation mécanique<br />
3 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la consommation (au sens de la RT2000)<br />
est inférieure de 10% par rapport à la consommation de référence.<br />
5 Le système de ventilation mécanique doit être équipé d'un moto-ventilateur dont la consommation (au sens de la RT2000)<br />
est inférieure de 20% par rapport à la consommation de référence.<br />
EL 3.2<br />
Installation d’ascenseur<br />
Les consommations électriques d’une installation d’ascenseur sont essentiellement dues à la puissance<br />
nécessaire au démarrage du moteur, ce qui souvent oblige à souscrire un contrat d’électricité de forte puissance,<br />
induisant ainsi une augmentation du coût de l’abonnement. Cependant, des techniques existent pour diminuer<br />
fortement la puissance appelée de démarrage.<br />
En dehors des obligations réglementaires (ascenseur obligatoire pour un bâtiment à partir de R + 4), l’ascenseur<br />
est un équipement de confort qui mérite techniquement d’être bien dimensionné pour notamment minimiser les<br />
consommations d’électricité.<br />
A propos de l’éclairage d’une cabine d’ascenseur, la Directive Européenne 95/16/CE applicable en France<br />
depuis le 1er juillet 1999 relative aux ascenseurs neufs, précise « qu’un éclairage suffisant doit exister dans la<br />
cabine dès qu’elle est utilisée ou lorsqu’une porte est ouverte… » Dès lors, on peut proposer l’extinction de la<br />
cabine à l’arrêt, quand celle-ci n’est pas utilisée avec les portes fermées. Cependant, pour des raisons de<br />
sécurité, on peut préconiser un double éclairage permettant d’assurer un éclairage de sécurité en cas d’arrêt de<br />
la cabine suite à incident.<br />
Installation d’ascenseur<br />
3 Vitesse ascensionnelle de l’ordre de 0,63 m/s pour les bâtiments ne dépassant pas R+5 et 1 m/s au-delà.<br />
Si le moteur assurant l’entraînement de la cabine est électrique, celui-ci doit être à vitesse variable, complété d’un<br />
dispositif de transmission sans réducteur de vitesse (1) .<br />
Le système de commande de l’ascenseur est de type à « manœuvre collective descente» (et non à « blocage »).<br />
Présence d’un système de détection par cellule photo électrique, pour maintenir les portes en position ouverte tant que<br />
leur espace de manœuvre n’est pas libéré.<br />
Prévoir l’extinction de l’éclairage intérieur de la cabine lorsque celle-ci est inoccupée (indépendamment d’un éventuel<br />
éclairage de sécurité).<br />
Adopter un éclairage de cabine par lampe incandescence à filament renforcé afin de mieux supporter les vibrations de la<br />
cabine d’une part, et les allumages et extinctions répétés. La puissance de cet éclairage de cabine doit être de l’ordre de 60<br />
W.<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec absence d’un ascenseur hydraulique ou à vis (2) .<br />
De plus, l’ascenseur doit disposer d’une ou plusieurs parois vitrées afin de bénéficier d’un éclairage naturel permettant de<br />
ne pas éclairer l’intérieur de la cabine dans la journée.<br />
(1) Un entraînement par moteur à vitesse variable peut conduire à une économie d’environ 50 % sur la consommation du<br />
moteur. Cette performance sera améliorée si en plus on adopte un dispositif de transmission sans réducteur de vitesse<br />
(jusqu'à 70 % d’économie sur la consommation du moteur). De plus, un tel système amène un confort supplémentaire.<br />
(2) Les ascenseurs hydrauliques ou à vis, contrairement aux ascenseurs à contrepoids, consomment 2 à 3 fois plus d’énergie et<br />
la puissance électrique au démarrage qu’ils nécessitent est beaucoup plus important, donc l’abonnement à souscrire l’est<br />
également.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
113<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on détermine sa cotation globale en fonction des cotations obtenues, dans un premier<br />
temps, pour chacun des critères étudiés au § « EL 1 – Eclairage des espaces non privatifs » (pour l’ensemble de<br />
l’opération examiné ou pour le bâtiment se rapportant au logement examiné), puis, dans un second temps, pour<br />
chacun des critère étudiés au § « EL 2 - Locaux privatifs » (dans le logement examiné) et, enfin, pour chacun des<br />
critères étudiés au § « EL 3 – Equipements » (pour l’ensemble de l’opération ou pour l’équipement spécifique se<br />
rapportant au logement examiné).<br />
Maîtrise des consommations électriques<br />
1 Un seul des critères examinés n’obtient pas au moins la note 3<br />
3 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3<br />
4 Tous les critères examinés obtiennent au moins la note 3 et 50 % d’entre eux (1) obtiennent la note 5<br />
5 Tous les critères examinés obtiennent la note 5<br />
(1) Autres que les critères « sans objet » dans l’opération étudiée.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel EL - Maîtrise des consommations électriques<br />
La certification environnementale par QUALITEL VO.8 – 25.03.2003
115<br />
MEO<br />
Management<br />
environnemental<br />
de l’opération<br />
1. Introduction<br />
2. Définition du management environnemental de l'opération<br />
3. Domaine d'application<br />
4. Présentation et mode d'emploi<br />
5. Engagement politique<br />
6. Choix d'assistance technique et/ou environnementale<br />
7. Exigences relatives à la documentation<br />
8. Besoins et attentes pour l'opération<br />
9. Analyse du site<br />
10. Programme<br />
11. Planification de l'opération<br />
12. Evaluation<br />
13. Information et communication<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
117<br />
1 Introduction<br />
L’optimisation de l’effort environnemental du maître d’ouvrage dans le cadre d’une opération requiert une<br />
méthode fiable qui inclut la structure organisationnelle, les responsabilités,<br />
les pratiques, les procédures, les<br />
procédés, et la planification.<br />
Le management environnemental de l’opération permet de fixer les objectifs environnementaux liés au contexte<br />
particulier de l’opération. Ce contexte prend en compte les caractéristiques et enjeux de la collectivité locale, du<br />
foncier, de la destination de l’ouvrage - location ou vente -, et des attentes de l’utilisateur final. Sa mise en œuvre<br />
relève d’une décision du maître d’ouvrage qui souhaite faire certifier son opération en regard de ses qualités<br />
environnementales.<br />
La mise en œuvre de ce référentiel permettra au maître d’ouvrage d’enrichir sa pratique par le management des<br />
objectifs environnementaux de l’opération, et d’obtenir la certification. Il s’applique à une opération donnée.<br />
2 Définition du management environnemental de l'opération<br />
Le management environnemental de l’opération peut se définir comme étant un ensemble d’éléments permettant<br />
de :<br />
Définir le profil environnemental de l’opération adapté aux spécificités du site et aux attentes des parties<br />
concernées,<br />
Organiser l’opération pour atteindre les niveaux de performance des thèmes techniques composant le profil<br />
retenu,<br />
Maîtriser les processus en phase programmation et conception.(cf.11 et 12).<br />
3 Domaine d’application<br />
Le présent document spécifie les exigences relatives au management environnemental des opérations de<br />
logement des maîtres d’ouvrage.<br />
Il s’applique à un maître d’ouvrage qui souhaite :<br />
Démontrer son aptitude à atteindre un niveau de performance environnemental et d’usage en réduisant les<br />
impacts du bâtiment sur l’environnement,<br />
Veiller à l’assurance d’un confort intérieur et de conditions sanitaires satisfaisantes au bénéfice de l’utilisateur<br />
final.<br />
4 Présentation et mode d’emploi<br />
Le présent document est organisé de la façon suivante :<br />
Introduction 1 à 4<br />
Maîtrise 5 à 13<br />
Il revient à chaque maître d’ouvrage de définir l’organisation, les compétences, les méthodes, les moyens, la<br />
documentation nécessaire, pour répondre à ses objectifs, aux exigences environnementales qu’il aura<br />
hiérarchisées et aux exigences du référentiel. Le niveau de détail de cette définition doit dépendre de la<br />
spécificité de chaque opération.<br />
La mise en œuvre d’un Management <strong>Environnement</strong>al de l’Opération a, entre autres, pour objet de permettre au<br />
maître d’ouvrage une expression claire de ses priorités et de ses exigences environnementales liées à<br />
l’opération. Cette expression permet de définir les thèmes composant le profil de certification environnementale<br />
retenu par le maître d’ouvrage, ainsi que le cas échéant, les choix techniques lui permettant d’atteindre les<br />
niveaux d’exigences requis.<br />
Les niveaux d’exigences définis dans le référentiel technique de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> doivent<br />
être satisfaits pour que la certification soit délivrée.<br />
Le respect des exigences de le présent document n’implique pas nécessairement la mise en œuvre par le maître<br />
d’ouvrage d’un système de management ; toutefois, si un tel système fait l’objet d’une certification ou d’une<br />
attestation pré existante, il aura pour effet de simplifier la démarche et le processus de certification.<br />
5 Engagement politique<br />
La direction de la maîtrise d’ouvrage doit définir, par écrit, son engagement et la politique qu’elle cherche à<br />
développer en matière d’objectifs environnementaux. Elle informe tous les intervenants de l’opération.<br />
Le maître d’ouvrage fixe les thèmes compatibles avec l’opération, pour définir le profil retenu.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
118<br />
6 Choix d’assistance technique et/ou environnementale<br />
En fonction des caractéristiques propres à l’opération, le maître d’ouvrage décide du recours ou non à une<br />
assistante technique pour maîtriser les aspects managériaux et/ou techniques de l’opération.<br />
Les critères retenus pour évaluer l’expertise environnementale des prestataires d’assistance technique et<br />
environnementale doivent être cohérents avec les qualités souhaitées pour l’ouvrage.<br />
7 Exigences relatives à la documentation<br />
La maîtrise d’ouvrage doit définir la documentation, en maîtriser la traçabilité, mettre en œuvre et entretenir le<br />
management environnemental, pour soutenir un fonctionnement efficace de l’opération.<br />
Le système documentaire doit, entre autres, intégrer le document comprenant le profil de certification <strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong> retenu pour l’opération.<br />
La documentation se présente sous toute forme et sur tout support convenant aux besoins de l’opération.<br />
Les informations confidentielles ou susceptibles de nuire à l’activité d’un acteur d’une opération ne doivent être<br />
diffusées qu’aux seuls responsables pour leur permettre d’agir conformément à la politique du maître d’ouvrage.<br />
8 Besoins et attentes pour l’opération<br />
Le maître d'ouvrage doit s'assurer que les besoins et les attentes des différents acteurs impliqués dans le projet<br />
ont été collectés et enregistrés, au sein même de sa propre structure (Direction Générale, service technique,<br />
service commercial, service marketing, service financier, etc.), mais également au niveau du futur gestionnaire,<br />
lorsque ce dernier est connu.<br />
Le maître d'ouvrage doit intégrer également les attentes et les besoins des futurs occupants (locataires et/ou<br />
accédants) tels qu'il peut les appréhender à ce stade du montage de l'opération (étude de marché, données<br />
statistiques, expérience, etc.).<br />
9 Analyse du site<br />
Le maître d’ouvrage doit réaliser (ou faire réaliser), en conformité avec la réglementation en vigueur, concernant<br />
les études d’impacts, une analyse des atouts et des contraintes du site, appuyée sur des documents supports<br />
(plans, photographies, documents administratifs) et portant notamment sur :<br />
le climat,<br />
les vues,<br />
la typologie et l’usage du bâti existant,<br />
les contraintes locales de voisinages le cas échéant,<br />
les éventuels écosystèmes remarquables du site (cours d'eau, arbres, etc.),<br />
les éventuelles nuisances (acoustiques, olfactives, etc.),<br />
les éventuelles pollutions (air, sol et sous-sol, nappes phréatiques, etc.),<br />
les risques naturels et technologiques pouvant concerner l'opération,<br />
les ressources locales, (matériaux, réseaux de distribution, transports, énergies),<br />
les documents d'urbanisme (RNU, POS, PLU, sites classés, fouilles archéologiques, monuments historiques,<br />
zone protégée, certificat d'urbanisme, etc.). Identification des exigences légales et réglementaires.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
119<br />
10 Programme<br />
Le maître d’ouvrage établit (ou fait établir), au vu des informations disponibles besoins/attentes et analyse du<br />
site, le programme de l’opération projetée qui comporte, au moins, les éléments suivants :<br />
la nature et la situation de l’opération,<br />
les caractéristiques du terrain ainsi que les règles d’urbanisme applicables,<br />
le nombre, la nature et la typologie des locaux (appartements, maisons et autres locaux), les fourchettes de<br />
surfaces des différents lots,<br />
les exigences architecturales, techniques et fonctionnelles recherchées,<br />
le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement, au travers du profil de certification<br />
retenu,<br />
les exigences réglementaires ou pratiques courantes particulières applicables à l’opération, notamment du fait du<br />
profil environnemental retenu,<br />
le niveau des prestations et équipements souhaités,<br />
le budget prévisionnel de l’opération,<br />
le calendrier prévisionnel des différentes phases de l’opération,<br />
avant d’engager la conception, le maître d’ouvrage valide le contenu du programme, il vérifie notamment que le<br />
programme répond bien au profil environnemental envisagé, étant entendu que ce dernier peut être amené à<br />
évoluer en particulier à la demande des utilisateurs ou en fonction des contraintes liées à la conception.<br />
11 Planification de l’opération<br />
Le maître d’ouvrage doit déterminer, planifier et mettre à jour (et/ou compléter), au fur et à mesure du<br />
déroulement de l’opération, les processus clefs concernant la qualité environnementale de l’opération.<br />
Cette planification doit décrire la succession des actions de chaque phase et pour chacune des actions :<br />
les responsabilités et autorités correspondantes,<br />
les interfaces, le cas échéant, avec les différents intervenants environnementaux impliqués (données d'entrée et<br />
données de sortie),<br />
les étapes et activités,<br />
les moyens nécessaires et les documents utilisés,<br />
les enregistrements à conserver par le maître d’ouvrage,<br />
les interventions de l’organisme certificateur.<br />
12 Evaluation<br />
Des vérifications sont réalisées, par le maître d’ouvrage, au minimum au moment du dépôt de la demande<br />
d’autorisation de construire et lors de la passation des marchés aux entreprises. Elles doivent permettre de<br />
vérifier que le programme d’engagement en faveur de la préservation de l’environnement correspond au profil<br />
retenu.<br />
13 Information et communication<br />
Lors de la livraison des logements, le maître d’ouvrage devra transmettre aux futurs occupants les informations<br />
pertinentes pour que celui-ci utilise et maintienne la qualité environnementale du bâtiment.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
120<br />
ANNEXES<br />
1. Références normatives, réglementaires et bibliographie<br />
Le présent référentiel ne se substitue pas aux exigences d’ordre législatif, réglementaire et/ou normatif, en<br />
vigueur, que le maître d’ouvrage doit par ailleurs connaître, maîtriser et appliquer.<br />
Les documents suivants ont servi de référence pour la rédaction de ce référentiel de certification d’opération de<br />
logement :<br />
FNPC/AFAQ/C.S.T.B.- Référentiels Qualiprom ® Management de processus de réalisation opérationnelle en<br />
promotion-construction -30 août 2002-,Qualimo ® Management de processus de réalisation opérationnelle en<br />
maîtrise d’ouvrage locative,<br />
Association HQE – Référentiel du système de management environnemental pour le maître d’ouvrage<br />
concernant des opérations de construction-,<br />
le code des marchés publics,<br />
la recommandation T2-99 -commission centrale des marchés-,<br />
la norme expérimentale XP P01-010 relative à l’étiquetage informatif des performances environnementales<br />
produits de construction,<br />
la norme ISO 14001 (Systèmes de management environnemental – Spécifications et lignes directrices pour son<br />
utilisation).<br />
2. Termes et définitions<br />
Opération<br />
Ouvrage, services associés et ensemble des processus conduisant à l’obtention de l’ouvrage<br />
Processus<br />
Pour un maître d’ouvrage, les processus s’inscrivent dans plusieurs phases :<br />
activités préalable à la conception – études d’opportunité et de faisabilité,<br />
conception du programme,<br />
réalisation de l’ouvrage,<br />
activité de post-réalisation.<br />
Parties intéressées<br />
Individu ou groupe concerné ou affecté par la performance environnementale d’une opération.<br />
Programme<br />
Ensemble d’information concernant la conception à destination de la maîtrise d’œuvre pour la conception<br />
architecturale et technique de l’ouvrage.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
121<br />
<strong>Environnement</strong><br />
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la<br />
faune, les êtres humains et leurs interrelations.<br />
Profil<br />
Au sens du présent référentiel, ensemble des thèmes environnementaux retenus.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel MEO – Management environnemental de l'opération<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
123<br />
S<br />
Niveau<br />
de consommation<br />
conventionnelle<br />
d’énergie<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
S 1 Documents thermiques nécessaires à la cotation<br />
S 2 Evaluation des coefficents C et C réf d'un bâtiment<br />
S 3 Caractéristiques des produits<br />
S 3 1 Produits autres que ceux de l'enveloppe du bâtiment<br />
S 3.2 Produits de l'enveloppe du bâtiment<br />
S 4 Contenu de l'examen des notes de calcul<br />
S 5 Dispositions thermiques complémentaires<br />
S 5 1 Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur<br />
et déperditions de base pièce par pièce<br />
S 5 2 Note de calcul du dimensionnement de l'installation de VMC<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
(Version allégée, limitée principalement à la définition des critères examinés et à leur exigence, par rapport à la<br />
version complète figurant dans le Guide d’évaluation annexé au référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
2003).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
125<br />
Généralités<br />
La présente rubrique a pour objet de déterminer un niveau prévisionnel de la consommation conventionnelle<br />
d’énergie pour le chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire, évalué par bâtiment, par groupe<br />
de maisons ou par maison. Chaque logement ou maison de l’opération, obtient alors la cotation attribuée à<br />
l’ensemble constructif étudié, auquel il appartient.<br />
L'obtention des notes 4 et 5 dans cette rubrique représente un niveau de qualité significativement différent de<br />
celui requis pour l'obtention de la note 3, en terme de performance, qui correspond à l’exigence de la<br />
réglementation thermique selon les dispositions définies par le Décret et l’Arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Lorsque l'opération étudiée peut prétendre à l'obtention de la certification QUALITEL (la note 3 étant au moins<br />
obtenue pour tous les logements aux six autres rubriques), l'attribution de la note 5 à cette rubrique peut<br />
permettre de décerner à l'opération étudiée la certification QUALITEL Haute Performance Energétique 2000<br />
(HPE2000), ou Très Haute Performance Energétique (THPE2000), sous réserve du respect des conditions<br />
énoncées au chapitre "certification QUALITEL Haute Performance Energétique".<br />
Ces deux niveaux spécifiques de la certification QUALITEL correspondent à ceux définis dans l’Arrêté du xx xxxx<br />
à paraître.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation de la présente rubrique, établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction,<br />
correspond à une estimation de la consommation conventionnelle d'énergie d'un bâtiment, pour le chauffage, la<br />
ventilation et la production d'eau chaude sanitaire, et doit donc être regardée comme un ordre de grandeur.<br />
Cette estimation de la consommation prévisionnelle est fondée par convention sur certaines hypothèses de mode<br />
de vie, notamment pour ce qui concerne la température, l'aération et la ventilation des logements, la durée de la<br />
saison de chauffe, la consommation et le profil de puisage d'eau chaude sanitaire.<br />
Les habitudes et les modes de vie des occupants d’un logement ou d’une maison variant considérablement, les<br />
consommations constatées peuvent parfois être très différentes entre deux logements strictement identiques.<br />
C'est pourquoi la présente rubrique a principalement pour objectif de permettre la comparaison de différentes<br />
opérations entre elles, par rapport à des valeurs théoriques de référence.<br />
Cette estimation de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en<br />
place, respectent les performances thermiques de leurs procès-verbaux de mesures en laboratoire et que leur<br />
mise en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et aux règles de l'Art.<br />
Critères techniques de l'opération<br />
Les critères techniques pris en compte font intervenir principalement les performances des éléments suivants :<br />
- Les déperditions par transmission du bâtiment vers l'extérieur ou vers les locaux non chauffés.<br />
- La perméabilité à l'air de l'enveloppe du bâtiment.<br />
- Les apports solaires.<br />
- Les déperditions par renouvellement d'air.<br />
- Les performances des systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Critères et exigences<br />
126<br />
S1<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Documents thermiques nécessaires à la cotation<br />
Au moment où la cotation d'une opération est effectuée et quel que soit le niveau de performance recherché, le<br />
Maître d'ouvrage fournit une note de calcul détaillée des coefficients C et C réf par bâtiment dans laquelle :<br />
les caractéristiques de l'isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation,<br />
d'eau chaude sanitaire et de climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques<br />
minimales définies au titre III de l’Arrêté du 29 novembre 2000.<br />
le coefficient C de chaque bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Créf correspondant, déterminé sur la base<br />
des caractéristiques thermiques de référence définies dans le titre II de l’Arrêté du 29 novembre 2000 (Cf. le<br />
paragraphe « Cotation globale de la rubrique » pour connaître les conditions particulières de l’attribution des<br />
notes 4 et 5).<br />
La note de calcul des coefficients C et Créf doit être établie dans les conditions précisées par QUALITEL et au<br />
moyen d’un logiciel de calcul évalué par le CSTB pour le domaine d’application défini.<br />
En complément de cette note de calcul des coefficients C et C réf, le Maître d’Ouvrage doit<br />
fournir également une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les<br />
logements, au stade du dossier marché ou satisfaire une des dispositions équivalentes<br />
précisées au paragraphe 6.1 « Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur<br />
et déperditions de base pièce par pièce.<br />
Dans la mesure où les pièces écrites du dossier étudié ne précisent pas l'existence de cette note de calcul du<br />
dimensionnement des émetteurs de chaleur, le Maître d'ouvrage devra s'engager à faire référence à cette note<br />
de calcul dans les pièces écrites du dossier marché, afin de rendre contractuelles ces dispositions.<br />
Les notes de calcul doivent obligatoirement décrire tous les éléments du projet nécessaire à sa vérification,<br />
comportant notamment :<br />
Les plans et les métrés décrivant les ouvrages.<br />
Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur<br />
consommation conventionnelle d'énergie (C).<br />
Les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur<br />
consommation conventionnelle d'énergie de référence (Créf).<br />
Les valeurs de performance de chacun des éléments de construction au regard des exigences minimales<br />
prévues par le titre III de l'Arrêté du 29 novembre 2000.<br />
Les références précises du logiciel de calcul utilisé.<br />
Les coefficients représentatifs de l'enveloppe (U parois, U vitrages nus), les ponts thermiques et les débits<br />
d'entrées d'air, pris en compte pour le calcul des déperditions pièce par pièce.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
127<br />
S2 Evaluation des coefficients C et C d'un bâtiment<br />
réf<br />
En bâtiment collectif, le bâtiment est constitué de l'ensemble des logements de celui-ci.<br />
Dans le cas de maisons accolées, si la surface de paroi mitoyenne entre deux maisons est inférieure à 15 m²<br />
(dont les deux faces donnent sur des locaux chauffés), un calcul doit obligatoirement être effectué pour chacune<br />
de ces maisons, prises séparément. Dans le cas contraire on a le choix entre un seul calcul regroupant les deux<br />
maisons, et deux calculs séparés, un pour chacune des maisons.<br />
Dans le cas de maisons individuelles non accolées (maisons isolées), le bâtiment est constitué d'une maison.<br />
Les coefficients "C" et "Créf" représentent respectivement, la consommation conventionnelle d'énergie pour le<br />
chauffage, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire du bâtiment, et la consommation conventionnelle<br />
d'énergie de référence pour le chauffage, la ventilation et la production d'eau chaude sanitaire de ce même<br />
bâtiment. Ils sont exprimées en kilowattheure d’énergie primaire par an (kWh-ep).<br />
Ils sont calculés par application de la méthode de calcul Th-C (Arrêté du 1 er décembre 2000). On tiendra compte<br />
de toutes les modifications ultérieures qui pourront y être apportées.<br />
Le coefficient C est calculé en utilisant comme données d’entrées, les caractéristiques réelles du bâtiment et de<br />
ses équipements, ou les valeurs par défaut définies par la méthode de calcul. Le coefficient C réf est calculé en<br />
utilisant comme données d’entrée les caractéristiques de référence du bâtiment et de ses équipements,<br />
conformément au titre II de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
S3<br />
Caractéristiques des produits<br />
Le maître d’ouvrage devra pouvoir justifier toute valeur utilisée comme donnée d’entrée du calcul du coefficient<br />
C, pour le ou les bâtiments évalués. A ce titre, les articles 6 et 7 de l’arrêté du 29 Novembre 2000, définissent les<br />
modes de justification des valeurs des caractéristiques thermiques des produits.<br />
S3.1 Produits autres que ceux de l’enveloppe du bâtiment<br />
Le calcul du coefficient C prend en compte les valeurs des caractéristiques thermiques des produits, suivant la<br />
règle définie à l’article 6 de l’Arrêté du 29 novembre 2000, en indiquant les valeurs qu’il convient d’adopter, en<br />
particulier suivant qu’il existe ou non une certification pour la famille du composant ou du produit considéré.<br />
Pour qu’une certification soit prise en compte, il faut, tout d’abord, qu’elle remplisse les deux conditions<br />
suivantes :<br />
- Porter sur une caractéristique permettant de satisfaire l’exigence essentielle d’économie d’énergie et d‘isolation<br />
thermique, au sens de la directive « produits de construction ».<br />
- Etre délivrée par un organisme certificateur accrédité (en France cette accréditation est délivrée par le<br />
COFRAC, membre de l’European Accreditation).<br />
Lorsqu’il existe une certification, trois cas peuvent se présenter :<br />
1. Le produit est certifié et la caractéristique est valablement déterminée dans le cadre de la certification.<br />
Cela signifie que la valeur de la caractéristique figure sur le certificat du produit et que toute personne chargée de<br />
vérifier le respect de la réglementation peut y avoir accès (Avis Technique, liste de produits certifiés, serveur<br />
internet, …). On adopte alors cette valeur.<br />
2. Le produit est certifié, mais la caractéristique n’est pas certifiée.<br />
Cela signifie que, bien que le produit soit certifié, la caractéristique n’apparaît pas sur le certificat. On adopte<br />
alors le seuil fixé pour la certification.<br />
3. Le produit n’est pas certifié.<br />
On adopte alors le seuil pénalisé de 15 % ; même si un procès-verbal de mesure donne une valeur plus<br />
favorable ; un produit non certifié devant être alors considéré comme inférieur au moins performant des produits<br />
certifiés.<br />
Dans le cas où la certification prévoit plusieurs classes de performances, on applique la performance<br />
correspondant à la classe la plus basse pénalisée de 15 %.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
128<br />
Lorsqu’il n’existe pas de certification, deux cas sont possibles :<br />
1. La caractéristique est valablement déterminée.<br />
Cela suppose que sa valeur figure sur un procès-verbal de mesure, émanant d’un laboratoire indépendant. On<br />
adopte alors cette valeur, mais pénalisée de 15 %, considérant qu’un procès-verbal de mesure offre moins de<br />
garantie qu’une certification.<br />
2. La caractéristique n’est pas valablement déterminée.<br />
On adopte alors la valeur par défaut fixée par les règles Th C.<br />
S3.2 Produits de l’enveloppe du bâtiment<br />
Les caractéristiques des produits de l’enveloppe du bâtiment (conductivité thermique des matériaux, coefficients<br />
de transmission surfaciques (U), linéiques (), ponctuels (), résistance thermique (R) des parois opaques ou<br />
des composants de parois opaques) sont définies dans les règles Th U, par leur méthode de calcul ou par des<br />
valeurs par défaut.<br />
Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les caractéristiques des produits qui sont indiquées :<br />
- Dans une certification de la performance thermique du produit, attribuée par un organisme accrédité par le<br />
COFRAC (ou équivalent européen).<br />
- Dans les Avis Techniques en cours de validité, lorsque ceux-ci ne font pas référence à une certification ou aux<br />
règles Th U.<br />
D’autre part, les valeurs données dans les règles Th-U, priment toujours sur celles figurant dans des procèsverbaux<br />
de mesure ou dans les normes.<br />
Cas des isolants thermiques manufacturés<br />
Pour les matériaux isolants thermiques manufacturés certifiés par l’ACERMI (organisme accrédité par le<br />
COFRAC), les valeurs de résistance thermique indiquées dans les certificats en cours de validité (RACERMI)<br />
priment sur les résistances thermiques déduites des valeurs données au paragraphe II-6 des règles Th-U,<br />
fascicule « matériaux ».<br />
Pour les produits bénéficiant du marquage CE, il est à noter que celui-ci ne constitue pas une certification sur le<br />
plan thermique. Afin de tenir compte des incertitudes (de mesure, de représentativité des échantillons, …)<br />
susceptibles d’affecter les valeurs déclarées découlant des règles associées au marquage CE, une majoration de<br />
15 % doit être systématiquement appliquée à la conductivité thermique déclarée D et une minoration de 15 % à<br />
la résistance thermique déclarée RD.<br />
Cas des planchers à entrevous polystyrène avec certificat CSTBat<br />
Pour les entrevous en PSE bénéficiant d’un certificat CSTBat - entrevous en PSE, la résistance thermique des<br />
planchers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat.<br />
Cas des parois vitrées<br />
Les caractéristiques thermiques des parois vitrées, sont définies dans les règles Th-U et Th-S par leur méthode<br />
de calcul, ou par leurs valeurs par défaut. Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut, les valeurs :<br />
- Figurant dans les certifications ACOTHERM ou NF – Fermetures.<br />
- Issues des Avis Techniques ou des Homologations de gammes.<br />
- Calculées conformément aux règles Th-U et Th-S.<br />
- Faisant l’objet d’une certification délivrée par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC (ou équivalent<br />
européen).<br />
S4<br />
Contenu de l’examen des notes de calcul<br />
Les vérifications effectuées ont pour objet de détecter éventuellement des non-conformités dans les modes de<br />
calcul, des incohérences dans les hypothèses de calculs retenues ou des non-conformités sur les résultats des<br />
calculs par rapport au niveau de performance recherché, sur les bases du dossier étudié et de la note de calcul<br />
thermique, remis par le Maître d’ouvrage.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
129<br />
Lorsque la nature et les performances des produits et des matériels sont uniquement ou partiellement définis<br />
dans la note de calcul thermique transmise par le Maître d’Ouvrage pour la cotation de cette rubrique, celui-ci<br />
devra s’engager à inclure la référence à cette note de calcul dans le dossier marché, afin que le contenu des<br />
prestations thermiques y figurant, devienne contractuel.<br />
S5<br />
Dispositions thermiques complémentaires<br />
S5.1 Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur et<br />
déperditions de base pièce par pièce<br />
En complément d’une note de calcul des coefficients C et C réf, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une<br />
note de dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier marché ou<br />
satisfaire une des dispositions équivalentes suivantes :<br />
- Soit, le détail du calcul des déperditions de base, pièce par pièce, est requis au stade de la cotation, dans la<br />
mesure où les pièces écrites du dossier marché, précisent que le calcul du dimensionnement des émetteurs de<br />
chaleur devra être effectué par l’entreprise réalisant les travaux, sur la base des calculs de ces déperditions. Le<br />
calcul des déperditions est réalisé sur la base des méthodes de calcul en vigueur. Dans la mesure où les pièces<br />
écrites du dossier étudié ne précisent pas l’existence de cette note de calcul du dimensionnement des émetteurs<br />
de chaleur, le Maître d’Ouvrage devra s’engager à faire référence à cette note de calcul dans les pièces écrites<br />
du dossier marché afin de rendre contractuelles ces dispositions,<br />
- Soit, il est précisé dans les pièces écrites du dossier marché, que le calcul du dimensionnement des émetteurs<br />
de chaleur est réalisé sur la base d’un calcul de déperditions pièce par pièce, l’ensemble étant à la charge de<br />
l’entreprise titulaire du lot chauffage. Le calcul des déperditions sera réalisé sur la base des méthodes de calcul<br />
en vigueur. Eventuellement, l’entreprise titulaire du lot chauffage devra avoir pris connaissance des prestations<br />
d’enveloppes et systèmes définies par le bureau d’études dans le cadre du respect de la réglementation<br />
thermique en vigueur au stade du dossier marché, pour une parfaite adéquation entre les différentes pièces<br />
écrites du projet.<br />
En présence d’une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, au stade de la cotation, on<br />
vérifiera la bonne adéquation entre la puissance installée des émetteurs et la déperdition pièce par pièce et la<br />
bonne répartition des corps de chauffe dans le logement. On vérifiera également la cohérence des hypothèses<br />
de calculs des déperditions pièce par pièce (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air).<br />
En présence d’une note de calcul des déperditions pièce par pièce, au stade de la cotation, on vérifiera la<br />
cohérence des hypothèses de calcul (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air).<br />
S5.2 Note de calcul du dimensionnement de l’installation de VMC<br />
Il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier marché, que l’installation de VMC, en immeuble collectif,<br />
sera réalisée conformément à la note de calcul du dimensionnement de celle-ci (selon les dispositions prévues<br />
dans le DTU 68-1), établie par l’entreprise titulaire du lot. »<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
130<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
La cotation globale, attribuée à chaque logement de l’opération étudiée, est déterminée en fonction des<br />
dispositions prévues dans le tableau suivant :<br />
Niveau de consommation conventionnelle d’énergie<br />
1 Aucune des dispositions présentées ci-après pour l’obtention des notes 2, 3, 4 ou 5, n’est<br />
satisfaite.<br />
2 (1) (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au<br />
coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />
3 (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal au<br />
coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperdition de base pièce par pièce » est<br />
satisfaite.<br />
Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />
l’installation de VMC » est satisfaite.<br />
4 (3) Dispositions identiques à celles de la note 3 ci-dessus, avec au minimum le respect d’une des<br />
dispositions suivantes :<br />
C Cref-5,<br />
ou<br />
raccordement à un réseau de chaleur classé (Cf. Loi sur l’air),<br />
ou<br />
chauffe-eau solaire individuel (4), avec un taux de couverture solaire 30 % par logement,<br />
ou<br />
installation de production d’eau chaude solaire collective (5), avec un taux de couverture<br />
solaire 20 % par bâtiment,<br />
ou<br />
chaufferie bois,<br />
ou<br />
utilisation d’énergie renouvelable (10 % des besoins de chauffage et d'ECS).<br />
5 (3) Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 8 % du<br />
coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />
dimensionnent des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite.<br />
Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />
l’installation de VMC » est satisfaite.<br />
Le coefficient C du bâtiment, où est situé le logement étudié, est inférieur ou égal à 15 % du<br />
coefficient C réf de ce même bâtiment.<br />
Une des trois dispositions complémentaires précisées au § S5-1 « Note de calcul de<br />
dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions pièce par pièce » est satisfaite.<br />
Disposition complémentaire précisée au § S5-2 « Note de calcul du dimensionnement de<br />
l’installation de VMC » est satisfaite.<br />
La certification QUALITEL<br />
HPE2000, peut, dans ce cas, être<br />
attribuée à l’opération étudiée,<br />
sous réserve du respect des<br />
conditions de délivrance de<br />
cette option de certification. (2)<br />
La certification QUALITEL<br />
THPE2000, peut, dans ce cas,<br />
être attribuée à l’opération<br />
étudiée, sous réserve du respect<br />
des conditions de délivrance de<br />
cette option de certification. (2)<br />
(1) L’obtention de la note 2 pour un logement, correspond à des dispositions constructives permettant de respecter les exigences réglementaires de<br />
l’Arrêté du 29 novembre 2000, autres que celles définies pour le confort thermique d’été.<br />
(2) Se reporter aux conditions de délivrance de la certification QUALITEL HPE2000 ou THPE2000, définies dans un chapitre spécifique de la Méthode<br />
QUALITEL.<br />
(3) Les caractéristiques de l’isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire et de<br />
climatisation, sont toutes au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales définies au titre III de l’arrêté du 29 novembre 2000.<br />
(4) Les capteurs solaires doivent faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB et d’une certification CSTbat. Les ballons d’eau chaude sanitaire doivent<br />
faire l’objet du marquage CE. De plus, les chauffe-eau solaires doivent être répertoriés dans la liste des chauffe-eau solaires acceptés dans le<br />
cadre du « Plan Soleil » de l’ADEME.<br />
(5) Les capteurs solaires doivent faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB et d’une certification CSTbat.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel S – Niveau de consommation conventionnelle d'énergie<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
131<br />
J<br />
Plomberie<br />
Sanitaire<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
J 1 Production d'eau chaude sanitaire<br />
J 2 Robinets d'arrêt<br />
J 3 Niveau d'équipement en appareils sanitaires<br />
J 4 <strong>Qualité</strong> de la robinetterie<br />
J 5 Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
133<br />
Généralités<br />
Les éléments pris en compte pour la cotation de la plomberie-sanitaire sont les suivants :<br />
- production d’eau chaude sanitaire,<br />
- robinets d’arrêt,<br />
- niveau d’équipement en appareils sanitaires,<br />
- qualité de la robinetterie,<br />
- revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des appareils sanitaires,<br />
Un certain nombre de sous-rubriques sont appréciées en fonction des conditions d’occupation nominale du logement<br />
examiné. Cette occupation est déterminée par application du tableau de correspondance ci-après :<br />
occupation minimale<br />
occupation minimale<br />
nombre de pièces principales<br />
1 à 2 personnes 1 pièce principale<br />
2 personnes 1 / 2 ou 2 pièces principales<br />
3 personnes 2 / 3 ou 3 pièces principales<br />
4 personnes 3 / 4 ou 4 pièces principales<br />
5 personnes 4 / 5 ou 5 pièces principales<br />
6 personnes 5 / 6 ou 6 pièces principales<br />
7 personnes 6 / 7 ou 7 pièces principales<br />
Limites des appréciations données<br />
Les critères retenus pour la cotation de la présente rubrique sont ceux qui caractérisent la commodité d’utilisation<br />
des installations de plomberie – sanitaire par l’usager sous le seul aspect de la conception des appareils et de<br />
l’installation.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
134<br />
Critères et exigences<br />
J1<br />
Production d’eau chaude sanitaire<br />
On analyse la possibilité d’obtenir de l’eau chaude en fonction des caractéristiques des générateurs d’eau<br />
chaude, en distinguant les générateurs individuels des générateurs collectifs.<br />
J1.1 Générateur individuel à gaz instantané<br />
Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />
Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la puissance P du générateur et de<br />
l’équipement en appareils sanitaires du logement concerné.<br />
puissance du générateur<br />
douche alimentée par un générateur<br />
spécifique<br />
ensemble d’appareils sanitaires avec<br />
évier et douche sans baignoire<br />
ensemble d’appareils sanitaires avec<br />
évier, baignoire et éventuellement une<br />
douche<br />
<br />
<br />
<br />
P < 8,5 kW 8,5 kW P < 10 kW P 10 kW<br />
P < 17 kW 17 kW P < 19 kW P 19 kW<br />
P < 21 kW 21 kW P < 23 kW P 23 kW<br />
Dans le cas où ce type de générateur instantané est équipé d’un ballon « tampon » (et non de stockage) de<br />
volume supérieur ou égal à 30 litres, il y a lieu de minorer de 10 % les puissances données dans le tableau de<br />
cotation ci-dessus.<br />
J1.2 Générateur individuel à gaz ou fioul à accumulation<br />
Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />
Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la capacité de stockage C, du temps de<br />
réchauffage et de l’occupation nominale du logement concerné.<br />
capacité de stockage<br />
occupation nominale<br />
<br />
1 ou 2 personnes disposition pour la note non<br />
satisfaisante<br />
3 personnes et plus Disposition pour la note non<br />
satisfaisante<br />
C 50 l en moins d’1 h ou<br />
C 75 l en moins de 8 h<br />
C 75 l en moins d’1 h ou<br />
C 150 l en moins de 8 h<br />
C 75 l en moins d’1 h ou<br />
C 150 l en moins de 8 h<br />
C 150 l en moins d’1 ou<br />
C 300 l en moins de 8 h<br />
J1.3 Générateur individuel électrique à accumulation<br />
Si le générateur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />
Si le générateur a la marque NF, la cotation est exprimée en fonction de la capacité de stockage C et de<br />
l’occupation nominale du logement concerné.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
135<br />
capacité de stockage<br />
occupation nominale<br />
<br />
1 ou 2 personnes C < 100 l C 100 l C 150 l<br />
2 personnes C < 150 l C 150 l C 200 l<br />
3 personnes<br />
C < 200 l C 200 l C 250 l<br />
4 personnes C < 250 l C 250 l C 300 l<br />
5 personnes et plus C < 300 l C 300 l C 350 l<br />
(1) A sens du tableau « occupation nominale » présenté au paragraphe « GENERALITES » de cette rubrique.<br />
J1.4 Production individuelle solaire<br />
Si la production d’eau chaude est assurée par la seule énergie solaire, sans autre énergie d’appoint, la note <br />
est retenue.<br />
De même, si le capteur n’a pas la marque NF, la note est retenue.<br />
Dans les autres cas, la note résultera d’une combinaison entre la note caractérisant la surface S du capteur et la<br />
note caractérisant le système d’appoint.<br />
surface du capteur<br />
<br />
S < 2 m² S > 4 m²<br />
2 m² S 4 m²<br />
système d’appoint<br />
<br />
tout système ne permettant pas d’atteindre la<br />
note <br />
générateurs de caractéristiques au moins égales<br />
à celles figurant dans le tableau suivant<br />
« générateurs à accumulation »<br />
tout système dont les caractéristiques permettent<br />
d’atteindre une note au moins égale à dans les<br />
tableaux ci-avant, relatifs à la production d’eau<br />
chaude<br />
générateurs à accumulation<br />
occupation nominale générateur à gaz ou fioul à accumulation Générateur électrique (avec la marque NF)<br />
(avec la marque NF)<br />
1 ou 2 personnes C = 75 l C = 75 l<br />
3 à 5 personnes C = 100 l C = 100 l<br />
6 personnes et plus C = 100 l C = 150 l<br />
La capacité de stockage du système d’appoint peut être commune avec le volume de stockage de la production<br />
solaire.<br />
La note globale sera obtenue par la lecture du tableau suivant :<br />
production solaire<br />
système d’appoint<br />
surface du capteur<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
136<br />
J1.5 Production collective (autre que solaire)<br />
Si le générateur ne bénéficie pas de la marque NF ou d’une certification, alors que l’une ou l’autre existe, la note<br />
est retenue.<br />
Dans le cas d’un générateur utilisant l’électricité, le marquage correspond à la marque NF-électricité (limitée aux<br />
générateurs dont la capacité est inférieure ou égale à 450 litres).<br />
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible gazeux, le marquage correspond à la marque NF-gaz. Pour<br />
les générateurs de puissance utile supérieure à 70 kW, le marquage doit correspondre à un certificat attestant la<br />
conformité aux spécifications ATG C.30.<br />
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible liquide, le marquage correspond à la marque NF attribuée<br />
au brûleur.<br />
Dans le cas d’un générateur utilisant un combustible ou dans les autres cas que ceux cités précédemment,<br />
aucune certification ou marquage n’est exigé en raison de leur non-existence.<br />
Si la cotation n’est pas bloquée à pour une des raisons précédentes, on se reporte au tableau de cotation<br />
suivant :<br />
tableau de cotation<br />
<br />
les dispositions du tableau « performance des<br />
systèmes » ne sont pas respectées<br />
<br />
les dispositions du tableau « performance des<br />
systèmes » sont respectées<br />
N étant égal au nombre de logements de l’opération raccordés sur le générateur collectif de production d’eau chaude.<br />
Les dispositions du tableau « performance des<br />
systèmes » multipliées par l’expression (1,05 x (N<br />
– 5) / 1000 + 1,1 sont respectées<br />
performance des systèmes<br />
type de système et capacité de stockage en litre par logement puissance du système en kW par logement<br />
système instantané<br />
C=0<br />
P 21 s1<br />
système semi-instantané 0 C
137<br />
surface des capteurs<br />
<br />
S < 1 m²/logement<br />
1 m²/logement S < 1,5 m²/logement<br />
ou S > 3 m²/logement<br />
La note globale sera obtenue par lecture du tableau suivant :<br />
1,5 m²/logement S 3 m²/logement<br />
production solaire<br />
système d’appoint<br />
surface du capteur<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les tableaux ci-avant sont applicables aussi bien dans un système de production d’eau chaude sanitaire<br />
indépendant que dans un système combiné de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Toutefois, dans ce dernier<br />
cas, la puissance du générateur à considérer est celle qui est consacrée à la seule production d’eau chaude.<br />
J2<br />
Robinets d’arrêt<br />
On considère la présence de robinets d’arrêt. Les appréciations correspondantes sont déterminées d’après les<br />
indications du tableau ci-dessous.<br />
robinets d’arrêt du logement<br />
<br />
Il n’existe pas de robinet d’arrêt accessible sur<br />
tous les piquages alimentant les logements<br />
Il existe un robinet d’arrêt accessible permettant<br />
d’isoler le logement (eau froide et eau chaude<br />
collective)<br />
Il existe des robinets accessibles permettant<br />
d’isoler chaque pièce humide du logement (eau<br />
froide et eau chaude collective)<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
138<br />
J3<br />
Niveau d’équipement en appareils sanitaires<br />
On examine le nombre et la nature des équipements sanitaires installés ainsi que la présence des branchements<br />
destinés au raccordement des machines à laver.<br />
Dans un premier temps, il y a lieu de vérifier, pour chaque logement, la présence d’un équipement de base, et<br />
ceci quelle que soit l’occupation nominale du logement examiné.<br />
On entend par salle d’eau un local comprenant au minimum un lavabo et une baignoire ou un lavabo et une<br />
douche.<br />
La note est retenue pour la sous-rubrique, si dans le logement examiné pour ce premier critère, l’équipement<br />
de base n’est pas intégralement prévu selon les dispositions du tableau suivant :<br />
équipement de base<br />
évier<br />
lave-linge<br />
lave-vaisselle<br />
présence d’un évier situé en cuisine<br />
présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une<br />
évacuation en eau avec siphon, quelle que soit la localisation pour le<br />
raccordement d’une machine à laver le linge (1)<br />
présence d’une alimentation en eau avec robinet d’arrêt et d’une<br />
évacuation en eau avec siphon, situées en cuisine, pour le raccordement<br />
d’une machine à laver la vaisselle (1)<br />
baignoire présence d’une baignoire située en salle d’eau (2)<br />
lavabo<br />
wc<br />
présence d’un lavabo situé en salle d’eau<br />
Présence d’un wc situé dans un local spécifique (3)<br />
(1) A proximité du branchement électrique destiné au raccordement de cet équipement. Dans le cadre de logements occupés par 2 personnes au<br />
plus, disposant d’un coin cuisine de moins de 4m², ouvert ou fermé vis-à-vis du séjour, on accepte pour l’obtention de la note à la sousrubrique<br />
J3, la présence d’une seule alimentation et évacuation d’eau, en prédisposition au raccordement d’un lave-linge ou d’un lave-vaisselle.<br />
(2) Les dimensions de la baignoire doivent être au moins égales à 1,60 x 0,70 m.<br />
La présence d’une douche à la place d’une baignoire est admise dans tous les logements. Toutefois, à l’exclusion des studios, on vérifie la<br />
possibilité d’installer ultérieurement une baignoire de 1,60 x 0,70 m, éventuellement en remplacement du bac à douche, pour autant que<br />
l'ensemble des dispositions constructives d'habitabilité, de sécurité et de respect des règles de l'Art, soient celles prévues pour la mise en<br />
place d'une baignoire et ce, dès la livraison du logement. »<br />
(3) La présence d’un wc situé dans une salle d’eau est admise pour les logements dont l’occupation minimale est limitée à une ou deux personnes<br />
et pour les logements « adaptés » répondant aux dispositions de la rubrique « e accessibilité ».<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
139<br />
Dans un deuxième temps, on examine les autres équipements sanitaires prévus dans chaque logement pour<br />
déterminer la cotation de cette sous-rubrique par application du tableau suivant :<br />
Equipements sanitaires complémentaires par rapport à l’équipement de base<br />
occupation nominale<br />
<br />
une ou deux personnes<br />
trois ou quatre personnes<br />
cinq personnes<br />
six personnes<br />
sept personnes<br />
plus de sept personnes<br />
équipement de base équipement de base (1)<br />
équipement de base un appareil supplémentaire<br />
un appareil supplémentaire une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />
(2)<br />
<br />
une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />
(2)<br />
<br />
<br />
une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />
un second wc<br />
une seconde salle d’eau équipée d’une douche une seconde salle d’eau équipée d’une douche<br />
un second wc dans un local spécifique ou dans un second wc dans un local spécifique ou dans<br />
une salle d’eau<br />
une salle d’eau<br />
un appareil supplémentaire<br />
une seconde salle d’eau équipée d’une douche une seconde salle d’eau équipée d’une seconde<br />
un second wc dans un local spécifique ou dans baignoire<br />
une salle s’eau une douche<br />
un appareil supplémentaire par personne<br />
supplémentaire au-delà de sept personnes<br />
un second wc dans un local spécifique ou dans<br />
une salle d’eau<br />
on entend par un appareil sanitaire supplémentaire, tout appareil sanitaire (baignoire, douche, wc, lavabo, vasque, bidet, lave-mains, bac à laver,…)<br />
à l’exception d’un robinet de puisage intérieur et extérieur au logement.<br />
(1) pour la note , la présence effective d’une baignoire est demandée dans tous les cas.<br />
(2) la présence d’un second wc, en remplacement de la seconde salle d’eau avec douche, est admise.<br />
Si les dispositions du tableau précédent ne sont pas satisfaites pour l’obtention de la note ou ,la note est<br />
retenue pour le logement examiné.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
140<br />
J4<br />
<strong>Qualité</strong> de la robinetterie<br />
La note relative à la qualité de la robinetterie des appareils équipant le logement (évier, baignoire, douche<br />
lavabo, vasque, bac à laver, lave-mains, bidet, robinets de puisage destinés aux machines à laver, robinet<br />
flotteur du réservoir de chasse,…) est déterminée en fonction des classes de débit définies selon les<br />
spécifications de la marque NF – Robinetterie sanitaire et en fonction du type de manœuvre.<br />
Si dans le logement examiné, un des appareils ou un des branchements cités ci-avant n’est pas équipé d’une<br />
robinetterie ayant la marque NF, la note est retenue.<br />
Si dans le logement examiné, tous les appareils sanitaires et tous les branchements cités ci-avant sont équipés<br />
d’une robinetterie ayant la marque NF– Robinetterie sanitaire, la cotation est déterminée dans les conditions du<br />
tableau suivant, pour toutes les robinetteries citées ci-dessus, à l’exception des robinets flotteurs et des<br />
robinetteries destinées au raccordement des machines à laver.<br />
robinets d’arrêt du logement<br />
<br />
autres cas<br />
robinetterie mélangeuse avec<br />
classement EAU ou ECAU, dont les<br />
indices E et U sont au moins égaux<br />
aux valeurs suivantes (1) :<br />
évier, lavabo, lave-mains (2), bidet,<br />
douche, …<br />
baignoire<br />
E1U3<br />
E3U3<br />
En plus des critère de la note , les robinetteries<br />
sont du type mitigeur ou du type mélangeur à tête<br />
céramique<br />
(1) Dans le cas d’un mitigeur thermostatique ayant la marque « NF - Robinetterie sanitaire », le classement EAU ou ECAU n’existant pas, on vérifie<br />
les conditions d’obtention de la note 3 en comparaison avec les classes suivantes de débit : évier, lavabo, lave-mains, bidet, …, classe S ou B ;<br />
douche, classe A ou S ; baignoire, classe C ou D. ».<br />
(2) En présence d’un lave-mains situé dans un local spécifique pour le wc, une robinetterie (non mélangeuse) raccordée uniquement sur l’eau<br />
froide est admise pour l’obtention de la note 3.<br />
J5<br />
Revêtements spéciaux sur les parois au pourtour des<br />
appareils sanitaires<br />
On vérifie, dans le logement examiné, la présence, la nature et la hauteur des revêtements muraux sur les parois<br />
au pourtour des appareils sanitaires.<br />
On examine dans un premier temps la présence et la nature des revêtements muraux sur les parois au pourtour<br />
de l’évier, des baignoires, des douches, des lavabos, des vasques, des lave-mains, des bacs à laver,…, lorsqu’ils<br />
sont fournis, selon le tableau ci-dessous.<br />
Les parois concernées, au « pourtour » des appareils sanitaires, correspondent à toutes les parois verticales<br />
situées à moins de 20 cm à l’arrière et sur les côtés d’un appareil sanitaire. De plus, le revêtement doit recouvrir<br />
au minimum tout le linéaire correspondant à l’appareil, y compris les tablettes en prolongement de celui-ci et la<br />
partie murale en jonction entre un revêtement situé à l’arrière d’un appareil et celui situé latéralement au même<br />
appareil.<br />
nature des revêtements spéciaux<br />
Faïence<br />
pâte de verre<br />
stratifiés et lamifiés en plaque (double encollage et cordon d’étanchéité en périmètre des appareils sanitaires)<br />
grès<br />
pierre naturelle<br />
bois laqué en usine<br />
lès plastique sur mousse ou sur toile<br />
En présence d’une cabine de douche fournie, protégeant les parois au pourtour de l’équipement, la condition<br />
concernant la nature du revêtement spécial est satisfaite pour cet appareil. Néanmoins, la hauteur de la cabine<br />
est examinée dans un second temps.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel J – Plomberie - Sanitaire<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
141<br />
Si une des parois murales au pourtour d’un appareil sanitaire cité ci-avant n’est pas protégée par un revêtement<br />
cité dans la liste des revêtements spéciaux, la note est retenue.<br />
Dans un deuxième temps, on examine pour tous ces appareils sanitaires, y compris pour les cabines de douche,<br />
la hauteur des revêtements spéciaux mis en œuvre selon le tableau suivant :<br />
hauteur sur toutes les parois au pourtour des appareils sanitaires<br />
<br />
appareils sanitaires<br />
évier (1) h < 0,40 m 0,40 m h < 0,60 m h 0,60 m<br />
baignoire h
143<br />
DM<br />
Tri des déchets<br />
ménagers<br />
Généralités<br />
Critères et exigences<br />
DM 1 Locaux de propreté<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel DM – Tri des déchets ménagers<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Généralités<br />
145<br />
L’objectif de cette rubrique est de s’assurer que l’opération étudiée est conçue pour répondre aux besoins<br />
d’espaces de stockage sélectif des ordures ménagères, indépendamment du fait que cette disposition soit ou<br />
non déjà mise en application dans la commune où se situe l’opération.<br />
Limite des appréciations données<br />
La cotation est établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction, à partir des<br />
préconisations établies par les professionnels spécialisés dans le domaine du traitement des déchets.<br />
Les dispositions constructives retenues sont, pour l’essentiel, issues du Guide pratique « <strong>Habitat</strong> collectif », mis<br />
au point par Eco-emballages en collaboration avec l’Ademe, l’UNION HLM, TEC et l’Association des Maires de<br />
France.<br />
Volontairement, aucune disposition constructive n’a été retenue en ce qui concerne le stockage temporaire des<br />
ordures ménagères à l’intérieur des logements. En effet, les pratiques individuelles des occupants peuvent être<br />
très variables ainsi que les natures et des quantités respectives de déchets ménagers à évacuer.<br />
Critères et exigences<br />
Pour le seul critère de cette rubrique, des dispositions constructives sont respectivement définies pour les notes<br />
3 et 5. Si les dispositions des notes 3 et 5 ne sont pas satisfaites pour ce critère étudié, la note 1 est retenue et<br />
attribuée à l’unité d’examen étudiée.<br />
DM 1 Locaux de propreté<br />
L’attention doit être portée sur l’aptitude des locaux de propreté, à accueillir le nombre suffisant de conteneurs<br />
(ou containers) distincts, au regard des types de tris les plus couramment pratiqués.<br />
Pour ce critère, chaque bâtiment ou cage d’escalier est étudié.<br />
L’examen de rubrique est « sans objet » pour les groupements de maisons individuelles, lorsqu’il est prévu que le<br />
ramassage (sélectif ou non) des déchets ménagers soit effectué devant chaque maison. Dans le cas inverse, il y<br />
a lieu de procéder à l’examen de cette rubrique.<br />
Il peut être admis, pour de toutes petites unités de construction collective ou pour un groupements de maisons<br />
individuelles, que le local de stockage (ou un emplacement abrité équivalent), soit détaché du bâtiment et situé à<br />
proximité de la voie publique.<br />
Locaux de propreté<br />
3 Chaque local de stockage doit être :<br />
- d’une taille suffisante pour le positionnement des conteneurs et leur déplacement, en respectant une des règles<br />
suivantes, selon le nombre d’habitants se rapportant au seul local étudié.<br />
- Surface local 5,5 + (0,14 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants 50.<br />
- Surface local 8 + (0,09 x nombre d’habitants) m², si le nombre d’habitants 50.<br />
- facile d’accès depuis les logements et sur un parcours habituel des habitants (soit un local par cage d’escalier, sauf si<br />
plusieurs cages sont desservies par un même hall d’entrée).<br />
- bien éclairé (1) .<br />
- équipé d’un point d’eau et d’une évacuation par un siphon de sol, pour l’entretien des conteneurs et du local.<br />
- aéré et ventilé.<br />
- équipé d’une porte ouvrant sur l’extérieur, de largeur 1 m.<br />
- pourvu d’une signalétique avec consignes de tri (2) .<br />
5 Identique au niveau 3 ci-dessus, avec en plus :<br />
Revêtement en carrelage (ou équivalent), sur la totalité du sol et sur au moins 1,40 m de hauteur pour l’ensemble des<br />
murs.<br />
(1) Se reporter aux niveaux d’éclairement requis pour les autres locaux, dans la rubrique « EL – Maîtrise des consommations<br />
électriques ».<br />
(2) Dans la mesure où, pour l’opération étudiée, le ramassage sélectif des déchets est effectivement réalisé à la livraison de l’opération.<br />
Cotation globale de la rubrique<br />
Pour chaque logement, on retient en cotation globale la note obtenue pour le bâtiment ou la cage d’escalier<br />
examiné.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel DM – Tri des déchets ménagers<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
147<br />
Annexe : certification<br />
des produits<br />
Annexe : Certification des produits<br />
Cette annexe définit la liste des marques de certification dont doivent bénéficier certains produits pour établir la<br />
cotation des rubriques et sous-rubriques concernées, précisées dans le tableau suivant.<br />
Dans le cas où la référence à la certification d’un produit, lorsqu’elle est demandée, n’est pas précisée dans les<br />
pièces écrites du dossier étudié, la note 1 sera attribuée pour la cotation de la rubrique ou de la sous-rubrique<br />
examinée, sauf dérogation expresse accordée par QUALITEL.<br />
De même, en présence d’un produit concerné par le tableau suivant qui serait conforme à une ou plusieurs<br />
normes correspondantes, mais qui ne bénéficierait pas de la certification effective, la note 1 sera attribuée pour la<br />
cotation de la rubrique ou de la sous-rubrique examinée, sauf dérogation expresse accordée par QUALITEL.<br />
En effet, il ne faut pas confondre l’exigence de produits conformes à une norme française (NF), européenne (EN)<br />
ou internationale (ISO), et l’exigence de produits certifiés portant la référence à une marque.<br />
Organismes certificateurs<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les différents organismes certificateurs de produits présentés dans le tableau suivant, sont :<br />
A C E R M I (Association pour la Certification des Matériaux Isolants),<br />
A T I T A (Association Technique des Industries Thermiques et Aérauliques),<br />
C E K A L (CEKAL Association),<br />
C E R I B (Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton),<br />
C S T B (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment),<br />
C T B A (Centre Technique du Bois et de l'Ameublement),<br />
C T T B (Centre Technique des Tuiles et Briques),<br />
L C I E (Laboratoire Central des Industries électriques),<br />
L N E (Laboratoire National d'Essais).<br />
Liste des produits<br />
La liste des produits qui possèdent une certification pour chaque application, ainsi que les informations<br />
concernant les différents organismes certificateurs, peuvent être consultées à partir du site internet :<br />
www.afocert.asso.fr (Association Française des Organismes de Certification des Produits de Construction).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
149<br />
Tableau : liste des produits certifiés<br />
Nom de l’application Type de marque Organisme<br />
certificateur<br />
Aéraulique et thermique<br />
(Radiateurs et Convecteurs à eau<br />
chaude)<br />
Rubriques et paragraphes concernés<br />
J K L M P Q S<br />
NF ATITA §S4<br />
Appareillages électriques NF-USE LCIE §K2<br />
domestiques et analogues (1)<br />
Appareils ménagers utilisant les<br />
combustibles liquides ou solides<br />
(poêles à charbon)<br />
NF ATITA §S4<br />
Appareils ménagers utilisant les<br />
combustibles liquides ou solides<br />
(poêles à mazout)<br />
NF ATITA §S4<br />
Appareils sanitaires (2) (3) NF CSTB §J3<br />
Bardeaux bitumés NF CSTB §Q6<br />
Blocs en béton (4) NF CERIB §L1.2,<br />
annexe<br />
[Rw + C]<br />
Annexe<br />
[Rw + Ctr]<br />
§P2 §Q1.1 §S4<br />
Blocs portes intérieurs,<br />
NF-FASTE CTBA §L1.3.3 §S4<br />
classement FASTE (5)<br />
Briques de terre cuite NF CTTB §L1.2,<br />
annexe<br />
[Rw + C]<br />
Canalisations en fonte pour<br />
évacuation, branchement et<br />
assainissement.<br />
Carreaux de céramiques pour<br />
revêtement de sol associée à la<br />
marque UPEC<br />
Contreplaqués pour emplois<br />
extérieurs<br />
Convecteurs électriques NF électricité +<br />
NF électricité<br />
performance<br />
NF CSTB §L4.3<br />
NF UPEC CSTB §L2.4<br />
Annexe<br />
[Rw + Ctr]<br />
§P2 §Q1.1 §S4<br />
NF CTBX CTBA §Q1.2 §S4<br />
LCIE §S4<br />
Enduits monocouches<br />
CSTBat CSTB §Q1.1<br />
d’imperméabilisation (6)<br />
Entrevous en béton<br />
NF CERIB §L1.2,<br />
§L2.2,<br />
annexe<br />
[Rw + C]<br />
§P2 §S4<br />
Fermetures (7) NF CSTB §P3 §Q3 §S4<br />
Générateurs verticaux d'eau<br />
chaude individuels électrique à<br />
accumulation<br />
NF électricité +<br />
NF électricité<br />
performance<br />
LCIE §J1.3 §S4<br />
Menuiseries en PVC (8) NF-CSTBat CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />
Moquettes en dalles et moquettes<br />
floquées en lés associées à la<br />
marque UPEC<br />
NF UPEC CSTB §L2<br />
(1) Applicable aux interrupteurs et aux prises de courant.<br />
(2) Excepté les éviers inox dont l'extension de la marque NF est prévue prochainement.<br />
(3) Y compris les abattants de WC si fournis à la livraison du logement.<br />
(4) Applicable aux blocs en béton apparents, à enduire ou en béton cellulaire.<br />
(5) Applicable uniquement aux blocs portes intérieurs avec vantaux en bois.<br />
(6) La marque citée pour cette application remplace l’Avis Technique demandé pour ces produits non traditionnels.<br />
(7) Applicable uniquement aux volets roulants.<br />
(8) Applicable aux fenêtres et portes-fenêtres (excepté celles de forme particulière).<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
Tableau : liste des produits certifiés (suite)<br />
Nom de l’application Type de marque Organisme<br />
certificateur<br />
Nouvelles chaudières à eau<br />
chaude alimentées en<br />
combustibles liquides ou gazeux<br />
(9)<br />
CE ATITA §J1.1,<br />
§J1.2<br />
150<br />
Rubriques et paragraphes concernés<br />
J K L M P Q S<br />
§L3.2 §S4<br />
Nouvelles fenêtres bois (10) NF CTBA §M1 §P3 §Q2 §S4<br />
Parquets en bois dur feuillus NF CTBA §L2<br />
Parquets et lambris en pin<br />
maritime<br />
NF CTBA §L2<br />
Plaques de parement en plâtre (11) NF CSTB §L1.2,<br />
§L1.3.2,<br />
§L1.3.4,<br />
§L4.3,<br />
annexe<br />
[Rw + C]<br />
§P2 §S4<br />
Plaques profilés en fibres-ciment NF CSTB §Q1.2,<br />
§Q6<br />
Produits manufacturés isolants<br />
thermiques du bâtiment<br />
ACERMI CSTB §L1.2,<br />
§L1.3.2,<br />
§L1.3.4,<br />
§L4.3,<br />
annexe<br />
[Rw + C]<br />
§M1, §M2<br />
annexe<br />
[Rw + Ctr]<br />
Profilés de fenêtres en PVC (12) NF CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />
Profilés en aluminium à rupture<br />
de pont thermique<br />
Revêtements de sols résilients<br />
associés à la marque UPEC<br />
Revêtements de sols textiles<br />
aiguilletés associés à la marque<br />
UPEC<br />
NF CSTB §M1 §P3 §Q2 §S4<br />
NF UPEC - NF CSTB §L2<br />
UPEC.A<br />
NF UPEC CSTB §L2<br />
Robinetterie de bâtiment NF CSTB §J2 §L4.2<br />
Robinetterie de chauffage NF CSTB §J1.5 §L4.6 §S4<br />
Robinetterie-sanitaire<br />
NF CSTB §J4 §L4.2<br />
Thermostat (régulation centrale) NF électricité<br />
performance<br />
LCIE<br />
§S4<br />
Tubes et raccords PVC<br />
Evacuation.<br />
NF LNE §L4.3<br />
Tuiles de terre cuite NF CSTB §Q6<br />
Tuiles en béton NF CERIB §Q6<br />
Vitrages isolants (13) CEKAL CEKAL §M1 §P3 §Q2 §S4<br />
(9) La marque NF n’existant plus, elle a été remplacée par le marquage CE qui donne seulement des garanties vis-à-vis de la sécurité apportée par<br />
ces appareils. Il est donc demandé en complément du marquage CE, que les chaudières et/ou les générateurs d’eau chaude sanitaire aient fait<br />
l’objet d’un essai de rendement thermique, réalisé par un laboratoire accrédité COFRAC.<br />
(10) La marque exigée pour cette application qui concerne les fenêtres et portes-fenêtres (excepté celles de forme particulière), remplace le label CTB<br />
cité au §Q2.<br />
(11) Applicable uniquement aux plaques de plâtre d’épaisseur 9.5, 12.5 et 15 mm.<br />
(12) Applicable uniquement aux menuiseries en PVC (fenêtres et portes-fenêtres) de forme particulière, en l’absence de marque NF exigée.<br />
(13) Applicable uniquement aux vitrages isolants qui équipent les menuiseries extérieures dont la marque NF n’existe pas, ou n’est pas exigée<br />
(menuiseries en acier, en aluminium, en PVC ou en bois de forme particulière).<br />
§S4<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Annexe : certification des produits<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
151<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
La certification environnementale par Qualitel<br />
Référentiel<br />
PARTIE 4<br />
Processus de certification<br />
Processus<br />
Annexe Partie 4 : Guide d’audit<br />
Annexe Partie 4 : Guide d’évaluation<br />
Annexe Partie 4 : Guide de vérification<br />
Chaque annexe fait l’objet d’un document distinct, non intégré au Référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
153<br />
Processus d’attribution de la certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
L’ensemble du processus d’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est défini par :<br />
les Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
le Règlement Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
les dispositions spécifiques décrit dans le présent référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (Parties 1 à<br />
4 et ses annexes).<br />
Le synopsis suivant résume les principales étapes de la mission d’instruction d’une demande de certification<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Les pages suivantes détaillent chaque étape du processus de certification.<br />
Avancement de<br />
l'opération<br />
Processus de la certification<br />
Définition du contenu de la mission<br />
mise au point de la demande de certification<br />
Avant - projet<br />
Etude Préparatoire<br />
AU STADE AVANT-PROJET<br />
Audit du projet<br />
(Management environnemental<br />
et Chantier propre, en fonction du<br />
profil retenu)<br />
AU STADE AVANT-PROJET<br />
Conception<br />
Elaboration du<br />
DCE<br />
Consultation<br />
des Entreprises<br />
Analyse des offres<br />
Examen du DCE<br />
ou Evaluation provisoire<br />
AVANT LANCEMENT DES<br />
APPELS D’OFFRES<br />
Signature des<br />
Marchés<br />
Examen final des dossiers Marchés<br />
ou Evaluation définitive<br />
AVANT LE DEMARRAGE DU CHANTIER<br />
Non<br />
Accord sur le contenu de l’évaluation<br />
Mission de reprise<br />
d’évaluation<br />
Oui<br />
Réalisation<br />
Début des travaux<br />
Fin des travaux<br />
A la livraison<br />
Certification de l'opération<br />
Délivrance par QUALITEL du certificat<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
Vérifications in situ<br />
Rapport de visite<br />
(par sondage ou sur demande)<br />
et<br />
Validation des « Gestes verts »<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
154<br />
Détail du processus de certification<br />
L’ensemble du processus d’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est défini par le Règlement<br />
Technique de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, délivrée par QUALITEL. Il se compose des principales phases<br />
suivantes :<br />
1. Demande de certification et définition du contenu de la<br />
mission<br />
Les demandes de certification sont acceptées par QUALITEL, dans la mesure où elles correspondent à des<br />
opérations immobilières de logements neufs que ce soient des opérations de logements collectifs ou de maisons<br />
individuelles en secteur groupé.<br />
1.1 Établissement de la proposition d’intervention par QUALITEL<br />
Pour bien préparer la proposition d’intervention de QUALITEL avec le maître d’ouvrage, il est nécessaire de<br />
prendre connaissance de l'état d'avancement de la conception, du planning prévisionnel de l'opération et des<br />
objectifs de qualité du maître d'ouvrage, afin de cadrer, de la meilleure façon possible, l'intervention QUALITEL.<br />
La proposition de demande de certification fixe la nature de l’intervention de QUALITEL en fonction des éléments<br />
fournis par le maître d’ouvrage et le montant des honoraires selon la tarification en vigueur.<br />
1.2 Acceptation de la proposition d’intervention par le Demandeur<br />
Dès l’acceptation, par le maître d’ouvrage, de la proposition d’intervention, QUALITEL procède à l’enregistrement<br />
de la demande de certification puis missionne, respectivement, l’auditeur et l’examinateur retenus pour<br />
l'instruction de la demande de certification. Il est possible que l’auditeur et l’examinateur retenus puissent être le<br />
même intervenant.<br />
2. Instruction de la demande certification<br />
A partir de l’acceptation de la demande de certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, les interventions respectives<br />
d’audit et d’évaluation du projet peuvent être engagées dans les conditions définies ci-après.<br />
Il est recommandé de commencer par l’intervention d’Audit du projet puis de poursuivre par l’Etude préparatoire,<br />
en tant que première étape de l’intervention d’évaluation.<br />
Les conclusions de l’audit, complétée de celle de l’Etude préparatoire doivent alors permettre au maître<br />
d’ouvrage de confirmer ses choix en matière d’objectifs environnementaux, vis-à-vis des exigences de la<br />
certification.<br />
2.1 Audit du projet<br />
L’Audit du projet concerne exclusivement la validation du « Thème 1 – Management environnemental de<br />
l’opération » et du « Thème 2 – Chantier propre » dans la mesure où ce dernier est retenu par la maître<br />
d’ouvrage pour répondre, a minima, à l’exigence de la certification environnementale.<br />
Une seule intervention de l’auditeur est à prévoir, quel que soit le nombre de thèmes à valider, sachant que le<br />
« Thème 1 – Management environnemental de l’opération » fait toujours l’objet d’un audit, en tant que thème<br />
obligatoire pour l’obtention de la certification environnementale.<br />
Afin que l’auditeur, retenu par QUALITEL pour réaliser cette mission, puisse préparer son intervention d’audit, il<br />
appartient au maître d’ouvrage de lui adresser un dossier technique de l’opération (Avant-Projet) complété de<br />
tous les documents et éléments nécessaires à la validation des thèmes concernés (Cf. les rubriques spécifiques<br />
s’y rapportant). L’auditeur doit se rapprocher du maître d’ouvrage le plus tôt possible, afin de convenir de la date<br />
de l’audit, selon l’avancement de la conception au regard des points à aborder, qui devront être justifiés lors de<br />
l’audit, tout particulièrement pour le « Thème 1 – Management environnemental de l’opération ».<br />
En effet, concernant le « Thème 2 – Chantier propre », dans la mesure où celui-ci est retenu, il est prévu qu’un<br />
certain nombre d’éléments, non encore disponible lors de l’audit, puisse être validé par la suite, dans le cadre de<br />
la mission d’évaluation confiée à l’examinateur.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
155<br />
Il convient donc de prévoir la date de cet audit au plus tard en phase Avant-projet, afin qu’il profite au mieux à la<br />
maîtrise d’ouvrage comme à sa maîtrise d’œuvre.<br />
Afin de mener à bien cette mission, l’auditeur applique les dispositions définies dans le Guide d’audit prévu à cet<br />
effet, en complément de celles prévues dans le présent document.<br />
Au cours de l’audit, notamment en rapport avec les points d’examen définis au titre du « Thème 1 – Management<br />
environnemental de l’opération », le choix du profil de certification qui va être choisi, a priori, par le maître<br />
d’ouvrage, doit être abordé. Il en découle que l’auditeur aborde en conséquence les dispositions minimales<br />
relatives à l’éventuel thème non retenu par le maître d’ouvrage (hors les 3 thèmes obligatoires).<br />
A l’issue de l’audit, l’auditeur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport de son intervention.<br />
QUALITEL en adresse un exemplaire à l’examinateur.<br />
Il est de la responsabilité du maître d’ouvrage de tenir compte des conclusions du rapport d’audit, notamment s’il<br />
y est précisé que des compléments d’informations doivent être adressés ultérieurement à l’examinateur, afin de<br />
satisfaire, a minima, l’exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
En résumé, l’objectif de l’Audit du projet est :<br />
- de rappeler l’ensemble du dispositif relatif à l’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, y compris<br />
les exigences générales de chacun des sept thèmes, pour satisfaire les objectifs de qualité du maître d'ouvrage,<br />
afin,<br />
- de valider les objectifs de qualité souhaités, par le choix d’un profil à satisfaire, a priori,<br />
- de valider la démarche du maître d’ouvrage dans le processus environnemental.<br />
2.2 Evaluation du projet<br />
L’évaluation du projet par l’examinateur, concerne exclusivement la validation des cinq thèmes suivants :<br />
- « Thème 3 - Énergie / Réduction de l’effet de serre »,<br />
- « Thème 4 - Filière constructive / Choix des matériaux »,<br />
- « Thème 5 - Eau »,<br />
- « Thème 6 - Confort et santé »,<br />
- « Thème 7 - Gestes verts ».<br />
Néanmoins, l’un des Thèmes 4, 5 ou 6 (non obligatoires) peut ne pas être étudié, dans la mesure où il<br />
correspond à celui pouvant ne pas être retenu par le maître d’ouvrage pour répondre, a minima, à l’exigence de<br />
la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
De plus, l’évaluation peut, éventuellement et partiellement, porter sur le « Thème 1 – Management<br />
environnemental de l’opération » et/ou le « Thème 2 – Chantier propre », dans la mesure où il serait précisé<br />
explicitement dans le rapport de l’auditeur s’y rapportant, de devoir valider ultérieurement lors de la mission<br />
d’évaluation, la confirmation documentaire de quelques éléments non encore disponibles lors de l’Audit du projet.<br />
Afin de mener à bien cette mission, l’examinateur applique les dispositions définies dans le Guide d’évaluation<br />
prévu à cet effet, en complément de celles prévues dans le présent document.<br />
L'Etude préparatoire :<br />
L’examinateur, retenu par QUALITEL pour réaliser cette mission, doit se rapprocher du maître d’ouvrage le plus<br />
tôt possible, afin de pouvoir disposer de l'avant-projet de l'opération puis réaliser l’Etude préparatoire. A défaut<br />
d’une évolution sensible du projet, par rapport au dossier technique en possession de l’auditeur, celui-ci peut<br />
alors être transmis à l’examinateur après l’audit, afin de réaliser l’Etude préparatoire sur cette base.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
156<br />
Dans le cas où les éléments du dossier ne seraient pas suffisamment aboutis, selon les dires du maître<br />
d’ouvrage, l’examinateur avertit ce dernier qu'il se tient à sa disposition pour effectuer l'Etude préparatoire<br />
lorsque les éléments nécessaires à sa mission seront définis (plans, descriptif sommaire, nombre et type de<br />
logements, situation de l’opération, nature des matériaux de l’enveloppe, système constructif des planchers et<br />
séparatifs verticaux, nature des revêtements de sol en fonction des types de locaux ou types de pièces,<br />
équipements collectifs, type de chauffage, etc.).<br />
Il convient donc de prévoir la date de cette Etude préparatoire au plus tard en phase Avant-projet, afin quelle<br />
profite au mieux à la maîtrise d’ouvrage comme à sa maîtrise d’œuvre.<br />
L'Etude préparatoire donne lieu à un rapport qui confirme les objectifs qualitatifs poursuivis par le maître<br />
d’ouvrage en rapport avec le référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> et précise les points essentiels à<br />
prendre en compte par le maître d’ouvrage pour obtenir ces niveaux de qualité. L’examinateur doit aussi tenir<br />
compte dans l’Etude préparatoire des conclusions du rapport d’Audit du projet, si celles-ci conduisent<br />
l’examinateur à obtenir, en phase d’évaluation, des éléments complémentaires de la part du maître d’ouvrage.<br />
A l’issue de l’Etude préparatoire, l’examinateur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport.<br />
Il est de la responsabilité du maître d’ouvrage de tenir compte des conclusions du rapport de l’Etude<br />
préparatoire, en vue de compléter ultérieurement la définition de son projet, afin de satisfaire, a minima,<br />
l’exigence de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
En résumé, l’objectif de l’Etude préparatoire est :<br />
- d'indiquer les points techniques essentiels à prendre en compte pour satisfaire les objectifs de qualité du maître<br />
d'ouvrage.<br />
- de mettre en évidence les dispositions constructives incompatibles avec les objectifs de qualité poursuivis,<br />
afin,<br />
- de décider de la poursuite ou non du processus de certification,<br />
- de valider les objectifs de qualité souhaités,<br />
- de permettre au maître d'ouvrage et à son équipe de conception de choisir les grandes orientations et solutions<br />
techniques compatibles avec les objectifs de qualité retenus,<br />
- de permettre à l'équipe de conception de faire le lien entre les objectifs de qualité et les objectifs économiques,<br />
pour une démarche véritablement performancielle.<br />
L’Evaluation provisoire :<br />
L’examinateur réalise l’Evaluation provisoire, de préférence avant le lancement des appels d’offre, sur la base du<br />
DCE de l’opération lorsque ce dernier est bien abouti afin que le maître d’ouvrage de l’opération puisse<br />
éventuellement compléter ou modifier certains aspects du descriptif de l’opération.<br />
L’Evaluation provisoire est établie le plus rapidement possible après la fourniture, par le maître d’ouvrage, de<br />
l’ensemble des éléments nécessaires à son établissement.<br />
L’Evaluation provisoire précise, par référence aux dispositions du référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> &<br />
<strong>Environnement</strong>, les explications nécessaires à l’amélioration du projet en fonction des objectifs fixés par le maître<br />
d’ouvrage et ce, logement par logement.<br />
A l’issue de l’Etude provisoire, l’examinateur adresse au maître d’ouvrage et à QUALITEL le rapport.<br />
En résumé, l'objectif de l’Evaluation provisoire est, avant le lancement des appels d'offres :<br />
- de vérifier la bonne prise en compte des conclusions de l’Etude préparatoire, voire de l’audit,<br />
- d'indiquer les dispositions techniques du DCE à modifier ou à compléter (par lot technique) afin que les objectifs<br />
de qualité du maître d'ouvrage retenus puissent être atteints,<br />
- d'évaluer très précisément la qualité technique de chaque logement de l'opération, vis-à-vis du référentiel de la<br />
marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> (rubrique par rubrique)<br />
afin,<br />
- que le DCE puisse être modifié ou complété,<br />
- que le DCE transmis aux Entreprises soit parfaitement compatible avec les objectifs de qualité souhaités.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
157<br />
L’évaluation définitive :<br />
L’examinateur réalise l’Evaluation définitive sur la base du dossier Marché afin de prendre en compte les<br />
modifications éventuelles proposées par les entreprises, le plus tôt possible avant le début du chantier.<br />
L’Evaluation définitive est établie le plus rapidement possible après la fourniture, par le maître d’ouvrage, de<br />
l’ensemble des éléments nécessaires à son établissement.<br />
Tous les choix techniques, précisions et niveaux de qualité technique doivent donc être à ce stade parfaitement<br />
définis et arrêtés, complétés éventuellement des éléments requis dans le rapport de l’audit.<br />
A l’issue de l’Etude définitive, l’examinateur adresse à QUALITEL le rapport.<br />
En résumé, l'objectif de l’Evaluation définitive est, avant le début des travaux :<br />
- de vérifier que les réponses des entreprises retenues sont bien en phase avec les objectifs de qualité<br />
poursuivis,<br />
- d'évaluer les éventuelles modifications proposées par les entreprises,<br />
- d'évaluer définitivement la qualité technique de chaque logement de l'opération, vis-à-vis du référentiel de la<br />
marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>,<br />
afin,<br />
- de modifier ou compléter les dossiers Marchés,<br />
- de garantir au maître d'ouvrage que la conception de son opération atteint bien les objectifs de qualité retenus<br />
au départ, sous réserve des éventuelles modifications à apporter aux dossiers Marchés (fournis à QUALITEL),<br />
- de commencer les travaux une fois la conception clairement définie,<br />
- d'éviter les modifications de dernière minute, en cours de chantier, préjudiciables à la qualité.<br />
- de décerner le certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> à l'opération.<br />
3. Attribution d'un certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
QUALITEL adresse au maître d’ouvrage, pour accord :<br />
- les résultats de l’Evaluation définitive,<br />
- la liste des dispositions constructives et des particularités environnementales à intégrer dans le document<br />
d’information à diffuser au regard du respect du « Thème 7 – Gestes verts » (thème obligatoire),<br />
- la liste des pièces techniques et autres documents ayant servi de base à l’établissement des rapports d’Audit du<br />
projet et de l’Evaluation définitive,<br />
- sa décision d’attribuer ou non la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, au vu des résultats de l’Evaluation définitive<br />
(ayant valeur de Bon à Tirer). Les règles d’attribution de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> sont définies dans<br />
les Règles Générales et le Règlement Technique de cette dite marque.<br />
Notamment, l’attribution du certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> engage le maître d’ouvrage à réaliser la<br />
construction conformément aux documents et pièces écrites ayant servi de base à l’établissement de l’Evaluation<br />
définitive. Elle l’engage également à accepter que QUALITEL puisse réaliser des contrôles de conformité en<br />
cours ou en fin de chantier, voire après livraison des logements.<br />
En cas d’accord du maître d’ouvrage sur les éléments précédents, QUALITEL décerne à l’opération immobilière<br />
étudiée la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Lorsque la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> est décernée,<br />
QUALITEL transmet au maître d’ouvrage le certificat <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>. Ce certificat se présente sous la<br />
forme d’un document, qui récapitule les différentes caractéristiques spécifiques du projet de construction certifié<br />
ainsi que les différents thèmes environnementaux satisfaits.<br />
A ce titre, QUALITEL autorise le maître d’ouvrage à utiliser la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>, uniquement pour<br />
cette opération et d’une manière qui ne puisse prêter à confusion.<br />
Lorsque la marque n’est pas décernée, QUALITEL transmet uniquement au maître d’ouvrage les résultats<br />
définitifs obtenus en accord avec le Bon à Tirer préalablement transmis.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
4 Contrôles de conformité<br />
158<br />
Les contrôles de conformité visés aux Règles Générales de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> sont effectués<br />
par QUALITEL, selon le taux de sondage en vigueur.<br />
Les dits contrôles étant effectués selon la méthodologie mise au point par QUALITEL, ces dispositions sont<br />
définies dans le Guide vérification, annexé à ce présent document.<br />
Les contrôles de conformité peuvent porter sur la vérification in situ des ouvrages (en cours ou en fin de chantier)<br />
ainsi que sur la validation des Gestes verts, en phase de livraison des logements.<br />
Lorsque les contrôles mettent en évidence un ou plusieurs écarts, le maître d’ouvrage s’engage à mettre en<br />
conformité l’opération ou le logement concerné. Un contrôle complémentaire, à la charge du maître d’ouvrage,<br />
est alors prévu pour s’assurer, après l’intervention du maître d’ouvrage, que la conformité de l’opération ou du<br />
logement est atteinte. Dans certains cas, le contrôle complémentaire peut se limiter à procéder à un contrôle<br />
documentaire.<br />
ANNEXES<br />
Chaque annexe présentée ci-après, fait l’objet d’un document distinct, non intégré au présent référentiel de la<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
159<br />
marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
Annexe Partie 4 : Guide d’audit<br />
Le Guide d’audit définit les interventions de l’auditeur, relatives à l’instruction des thèmes comme des rubriques :<br />
Management environnemental de l’opération (MEO),<br />
Chantier propre (CP).<br />
Il concerne également les exigences minimales à valider dans le cadre de l’intervention de l’auditeur, se<br />
rapportant aux rubriques contenues dans l’éventuel thème environnemental « non retenu » pour l’obtention de la<br />
certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
Annexe Partie 4 : Guide d’évaluation<br />
Le Guide d’évaluation définit les interventions de l’examinateur, relatives à l’instruction des rubriques :<br />
Acoustique extérieure (M),<br />
Acoustique intérieure (L),<br />
Aération /Ventilation (AV),<br />
Choix des matériaux (CM),<br />
Confort thermique d’été (P),<br />
Coût d’entretien des façades et toitures (Q),<br />
Économie d’eau (EO),<br />
Electricité (Kenv),<br />
Information des particuliers et des gestionnaires (IHG),<br />
Annexe : Information des particuliers et des gestionnaires (IHGan),<br />
Maîtrise des consommations électriques (EL),<br />
Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S),<br />
Plomberie sanitaire (J),<br />
Tri des déchets ménagers (DM),<br />
Annexe : Certification des produits.<br />
Le contenu de certaines rubriques est strictement identique à celui des rubriques présentes dans la Partie 3 du<br />
référentiel de la marque <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> ; pour d’autres rubriques, la définition des critères et exigences<br />
respectifs, est complétée des dispositions de calcul devant être utilisées par les examinateurs.<br />
Annexe Partie 4 : Guide de vérification<br />
Le Guide de vérification définit les interventions du vérificateur, à adapter en fonction des thèmes qui ont été<br />
retenus lors de l’attribution de la certification <strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong>.<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel Partie 4 - Processus de certification<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003
161<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong><br />
Index de classification<br />
et de version<br />
Couverture, Sommaire et index de classement et de version V0.8 – 25 mars 2003<br />
Partie 1 : Généralités et Certification<br />
Généralités<br />
V0.8 – 25 mars 2003<br />
Certification environnementale QUALITEL, millésime 2003<br />
Partie 2 : Détail des Thèmes environnementaux<br />
Thème 1 : Management environnemental de l’opération<br />
Thème 2 : Chantier propre<br />
Thème 3 : Énergie / Réduction de l’effet de serre<br />
Thème 4 : Filière constructive / Choix des matériaux<br />
Thème 5 : Eau<br />
Thème 6 : Confort et santé<br />
Thème 7 : Gestes verts<br />
V0.8 – 25 mars 2003<br />
Partie 3 : Détail des Rubriques environnementales V0.8 – 25 mars 2003<br />
Acoustique extérieure (M) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Acoustique intérieure (L) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Aération / Ventilation (AV) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Chantier propre (CP) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Choix des matériaux (CM) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Confort thermique d’été (P)<br />
V0.8 – 25 mars 2003<br />
Coût d’entretien des façades et toitures (Q) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Économie d’eau (EO)<br />
V0.8 – 25 mars 2003<br />
Electricité (Kenv) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Information des habitants et du gestionnaire (IHG) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Annexe : Information des habitants et du gestionnaire (IHGan) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Maîtrise des consommations électriques (EL) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Management environnemental de l’opération (MEO) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Niveau de consommation conventionnelle d’énergie (S) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Plomberie sanitaire (J) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Tri des déchets ménagers(DM) V0.8 – 25 mars 2003<br />
Annexe : Certification des produits V0.8 – 25 mars 2003<br />
Partie 4 : Processus de certification V0.8 – 25 mars 2003<br />
<strong>Habitat</strong> & <strong>Environnement</strong> – Référentiel<br />
La certification environnementale par Qualitel VO.8 – 25.03.2003