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Physiopathologie de l'obésité de l'enfant

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La leptine favorise les voies anorexigènes au détriment <strong>de</strong>s voies orexigènes : elle stimule la<br />

Pro-OpioMelanoCortine (POMC) précurseur <strong>de</strong> l’α-MSH (α-Mélanocyte-Stimulating Hormone),<br />

qui elle-même active un <strong>de</strong>s récepteurs mélanocytaires, le MC4-R (Mélanocortine-4 Receptor)<br />

récepteur anorexigène. Elle diminue neuropepti<strong>de</strong> NP-Y orexigène dans le noyau arqué <strong>de</strong><br />

l’hypothalamus et diminue l’expression du gène Agrp/ART à l’origine <strong>de</strong> la protéine Agouti,<br />

antagoniste du MC4-R. La dysrégulation <strong>de</strong> ces systèmes dans <strong>de</strong>s syndromes génétiques par<br />

mutation du gène <strong>de</strong> la leptine, <strong>de</strong> son récepteur, ou du récepteur MC4R est à l’origine d’obésités<br />

génétiques très sévères mais rares ou exceptionnelles.<br />

D’autres neuropepti<strong>de</strong>s ou hormones tels que le GLP1 (Glucagon-Like Pepti<strong>de</strong> 1), la MCH<br />

(Melanin-Concentrating Hormone), le CRF (Corticotropin Releasing Factor) les orexines<br />

l’adiponectine ainsi que la ghreline, substance orexigène majeure découverte en 1999, interviennent<br />

dans le contrôle <strong>de</strong> la prise alimentaire mais leur rôle en physiopathologie reste imprécis chez<br />

l’enfant.<br />

Hypothalamus<br />

-<br />

IIIe<br />

VENT<br />

CRH<br />

TRH<br />

NPV<br />

AVP<br />

OCT<br />

-<br />

- + +<br />

+<br />

-<br />

APF/AHL<br />

ORXs<br />

MCH<br />

-<br />

+<br />

NPY<br />

AgRP<br />

GABA<br />

NOYAU ARQUE<br />

α-MSH<br />

CART<br />

-<br />

+ -<br />

-<br />

+<br />

Ghreline PYY Leptine,<br />

3-36 Insuline<br />

Contrôle<br />

humoral<br />

Figure 1 : contrôle central et périphérique <strong>de</strong> la prise alimentaire. Au niveau du noyau<br />

arqué hypothalamique certains médiateurs stimulent (neuropepti<strong>de</strong> Y, Agouti-related pepti<strong>de</strong>) ou<br />

inhibent (a-melanocyte stimulating hormone (MSH) cocaine- and amphetamine-related transcript<br />

(CART)) l’appétit. Les neurones responsables sont sous contrôle <strong>de</strong> régulateurs périphériques<br />

orexigènes (ghreline) ou anorexigènes (leptine, PYY). Les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> neurones interagissent<br />

aussi entre eux. D’autres structures hypothalamiques sont également impliquées: noyau<br />

paraventriculaire (NPV), aire hypothalamique latérale (AHL) et l’aire périfornicale (APF), à<br />

l’origine d’autres substances anorexigènes (cortico- ou thyro-libérine, CRH, TRH, ocytocyne<br />

(OCT), arginine vasopressine (AVP), ou orexigènes (melanin concentrating hormone (MCH),<br />

orexines (ORXs). Les voies orexigènes sont sur fond gris, les voies anorexigènes sur fond blanc.

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