1t:3 - IREM de Grenoble - Université Joseph Fourier
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Dans le troisième exercice, posé au Brevet <strong>de</strong>s Collèges en 1990, il était possible en<br />
utilisant <strong>de</strong>s relations métriques· ( AH x BC =AB x AC ) <strong>de</strong> conduire l'élève au résultat<br />
exact AH = ..../819 . 11 Ya volonté manifeste <strong>de</strong> passer par les angles quitte à vali<strong>de</strong>r la<br />
10<br />
démarche par le recours à la calculatrice. On a alors :<br />
AH = ACxsin(cos-10,3) = 2,8à'1O- 1 près par défaut.<br />
La calculatrice, maintenant admise, ou justifie une valeur approchée ou réalise un<br />
calcul jugé impossible sans elle, ou exécute un calcul jugé inintéressant.<br />
Les parties cours, maintenant, mentionnent le recours à la calculatrice (les tables<br />
trigonométriques d'autrefois) et les points-métho<strong>de</strong>s y reviennent longuement (T3<br />
p.202, P3 p.169-l70).<br />
Mais pas plus que dans les situations algébriques susmentionnées, la pertinence <strong>de</strong><br />
son usage n'est éclairée ni justifiée.<br />
Tenninons cette analyse préalable par un sourire:<br />
(TI 10)V "fi '1 1 1" (21,08+2,44)x(61,7-8,5) 1995<br />
• , p. en 1er a a ca cu atrIce que: =<br />
1,12xO,56<br />
Par quel miracle mathématique, <strong>de</strong>s calculs si compliqués avec <strong>de</strong>s nombres<br />
décimaux non entiers peuvent-ils donner un nombre entier Faut-il croire la<br />
calculatrice, elle d'ordinaire si suspecte <strong>de</strong> trahisons dans les divisions" Changeons<br />
l'exercice qui <strong>de</strong>vient:<br />
• Expliquer qu'il faut avoir confiance dans la calculatrice quand elle fournit l'égalité<br />
. (21,08+2,44)x(61,7-8,5) 1995<br />
SUIvante: =<br />
1,12xO,56<br />
mais qu'il ne faut pas gar<strong>de</strong>r' cette confiance quand elle indique que<br />
123456,23 + 991 =123457.<br />
1287<br />
Troisième partie<br />
NouS sommes en mesure maintenant <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>ux hypothèses conjointes pour<br />
décrire le contrat:<br />
- il intègre l'appréciation, par chacun <strong>de</strong>s partenaires, du pouvoir mathématique <strong>de</strong><br />
l'instrument <strong>de</strong> calcul,<br />
- il intègre la distinction, dans le calcul numérique, entre exécution et simplification.<br />
Cette <strong>de</strong>scription du contrat, autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sources <strong>de</strong> contraintes, con<strong>de</strong>nse<br />
plusieurs constats:<br />
- la dualité du calcul numérique, à la fois outil <strong>de</strong> résolution <strong>de</strong> problèmes et objet<br />
d'étu<strong>de</strong> pour impulser ou appuyer <strong>de</strong>s démarches algébriques;